Journée spécialisée sur les Activités Physiques

Transcription

Journée spécialisée sur les Activités Physiques
2e Journée thématique sur les
Activités Physiques Adaptées
Le 14 mai 2002
Faculté des Sciences et des Métiers du Sport
Université de Valenciennes et du Hainaut Cambrésis
Athlétisme en fauteuil
Basket-ball
Foot fauteuil
Natation…
Tor ball
Equitation adaptée
Journée de Conférences-débats sur les APA
Quand Activités Physiques et Sport de haut niveau
se conjuguent avec handicap…
Renseignements : Eric Watelain 03-27-51-14-93
 [email protected]
Secrétariat : Christelle Collet : 03-27-51-15-84  [email protected]
http://www.multimania.com/sportetepsprtous/congres.html
Entrée libre
2e Journée thématique sur les
Activités Physiques Adaptées
14 mai 2002
PROGRAMME
8h30 - Accueil des participants
9h - Discours d’introduction
Mr le Pr C. Delebarre, Vice Président recherche UVHC
9h15 – Discours d’introduction
Mr J. Pilette, directeur de la FSMS
9h30 - Les structures sportives internationales du sport pour personnes handicapées
Mme Boursier C., MC ParisX-Nanterre & EARAPA
10h – Effet de la l o i r é n o v a n t l' a c t i o n s o c i a l e et m é d i c o - s o c i a l e d e j a n v i e r 2 0 0 2 s u r l a p r i s e e n c h a r g e d u
han d i c a p
Mr J.P. Orient CREAI, Lille
1 0 h 3 0 - Les fauteuils sportifs : Réglage selon la discipline et le handicap
Mr E. Meurisse, ASHHV, Valenciennes
1 1 h – Dégustation gastronomique de spécialités de l’ A v e s n o i s o f f e r t e p a r l e s "l e s V e r g e r s T e l l i e r " , L e
Ques n o y
11h20 – Démonstrations et Initiations aux APA : basket en fauteuil, tor ball, Tennis de Table,
Badminton…
ou Visite du LAMIH*
12h - Sport et milieu carcéral
M r H . C a p p e l l a c c i , M i n i s t è r e J u s t i c e , A d m i n i s t r a t i o n p é n i t e n t i a i r e , B u r e a u p o l i t i q u e s o c i a l e et i n s e r t i o n .
12h20 – Les activités sportives de la Fédération Française des sourds de France
Mr G. Girin (FFSF)
12h40 - Les débouchés professionnels pour les étudiants STAPS en APA
Mr E. Watelain (MC, FSMS, Valenciennes)
13h - Repas
14h - Séance posters
L'insertion des sportifs handicapés dans les clubs valides de la ville de Villeneuve d'Ascq
IMA D & S. PAILLETTE, FSSEP, Université de Lille2
Le handisport au Lille Université Centre
PAILLETTE S., LUC, Université de Lille2
Les APA dans les enseignements STAPS : l’exemple du TP d’initiation à la recherche en biomécanique
DEUG 2
WATELAIN E, FSMS, Université de Valenciennes
La place des APA dans la prise en charge des troubles psychologiques et de la déficience intellectuelle dans
le Nord Pas de Calais
WATELAIN E & S MARION, FSMS, Université de Valenciennes
L’offre valenciennoise handisport au sein de la Région NPC
COSSIAUX M & RAUX S, Etudiant STAPS, FSMS Valenciennes
Comparaison des performances nageurs valides et nageurs handisports, LEDUCQ P, Etudiant STAPS,
FSMS Valenciennes
Mise en place d’un parcours de randonnée handisport
LEPEZ E, Etudiant STAPS, FSMS Valenciennes
Etude comparée du basket valide et en fauteuil pour une optimisation de l’entraînement handibasket
LOGEZ B, Etudiant STAPS, FSMS Valenciennes
Etude comparée de la natation valide et handisport pour une optimisation de l’entraînement handisport
FABBIO M, Etudiant STAPS, FSMS Valenciennes
Pratique du Taï Chi Chuan chez les patients lombalgiques chroniques
Debacker J.1, Watelain E.1, Deprez X.2 et Draou M.2, FSMS1, Université Valenciennes, CH2 Hôtel-dieu
Valenciennes
France Nano Sport
DAJEAN A., Président Région Nord et Ile de France
L’ASHHV une association multisports et multihandicaps à Valenciennes
GRISELAIN M., Présidente, Valenciennes
Association handisport extrême
FROYARD S, Président, Valenciennes
14h30 - L a p l a c e d e s A P A d a n s le s st r u c t u r e s d e s o i n s
Pr A. Thevenon CHRU de Lille
14h50 – Retour d’expériences et travaux de recherches scientifiques**
14h50 La médiatisation des compétitions handisports : le cas des Jeux Paralympiques
S. PAILLETTE, GERICO :Université de Lille 3, IUP infocom, Université de Lille 2.
15h05 La mouvance handisport, ou le refus d'une reconnaissance compassionnelle
WALTER E, FSMS, Université de Valenciennes
15h20 L’intégration en EPS au collège du Triolo
BOIS M, Collège du Triolo, Villeneuve d’asq
15h30 – Pause Café
15h45 – Retour d’expériences et travaux de recherches scientifiques**
15h45 L'EPS à l'IME de DENAIN
POTTEAU A., Moniteur d’EPS, IME de Douai
16h APA et prise en charge dans un service d’Alcoologie
DELPLANQUE D., Service d’alcoologie, Hôpital de Saint Amand
16h15 Les APA proposées aux patients atteints de maladies chroniques au VUC
BOURON C, CHRU de Lille
16h30 Le tennis de table Handisport
LUPO M, Comité Régional Handisport
16h45 Le Handithlon
GIRAULT S, Commission Handithlon du triathlon de Lille
17h Les facteurs de chutes chez la personne âgée : étude de la marche en condition de simple tâche
versus double tâche
TOULOTTE C.1, FABRE C1, WATELAIN E2, THEVENON A3, 2LEMH, FSSEP, Université de
Lille2, 2LAMIH, Université de Valenciennes, 3LAM, CHRU de Lille
17h15 Etude préliminaire sur ergomètre instrumenté pour l’analyse cinématique et dynamique de la
propulsion en fauteuil roulant.
FAUPIN A, CAMPILLO P, WEISSLAND T, LEMH, FSSEP, Université de Lille2 & Centre l’Espoir
Lille Hellemmes
17h 30 Les championnats du monde d’athlétisme IPC Handisport de Villeneuve d’Asq
TREMERIE M, CTR Handisport, DRJS NPC
17h 40 Le département jeunes de la FFH
TREMERIE M, CTR Handisport, DRJS NPC
17h45 - Fin de la Journée
19h - Banquet à l’Estaminet le Baron à Gussignies
* L a b o r a t o i r e d ’ A u t o m a t i q u e , d e M é c a n i q u e et d ’ I n f o r m a t i q u e in d u s t r i e l l e s et h u m a i n e s
* * A v e c l a p a r t i c i p a t i o n d ’ O l i v i e r D e s m e t ( c h a m p i o n d u m o n d e d e tr i a t h l o n h a n d i s p o r t 2 0 0 0 ) et d e S y l v a i n P a i l l e t t e (f i n a l i s t e s
a u J O d e S y d n e y H a n d i s p o r t ) et l a p r é s e n t a t i o n d e p r o f e s s i o n n e l s et d e tr a v a u x d e r e c h e r c h e s : ét u d i a n t s d e L i c e n c e à l a T h è s e
d’ U n i v e r s i t é , en s e i g n a n t s ch e r c h e u r s …
Discours d’Introduction
Monsieur le Professeur C. Delebarre,
Vice-président de l’Université de Valenciennes, Chargé de la recherche.
C'est avec un grand plaisir que je souhaite accueillir à l'Université de Valenciennes et du Hainaut
Cambrésis les participants à cette deuxième journée thématique sur les Activités Physiques Adaptées.
Même si notre université n'est plus à proprement parler une jeune université, certains de ses pôles de
développement en recherche comme le Sport et le Handicap, demeurent relativement récents mais
présentent des spécificités très intéressantes.
Citons notamment les thèmes de recherche sur :
- les scolioses graves,
- l'accessibilité aux véhicules,
- la biomécanique du choc et du mouvement, ou encore,
- le portage des sacs à dos.
L' engagement de l'UVHC au sein de grands projets structurants tels que les Actions Nouvelles de
Recherche en Sécurité des Transports, lancées par le Ministre de la Recherche en Février 2001 doit
permettre l'obtention de synergies fortes entre des thématiques bien ancrées dans nos laboratoires et les
activités transversales plus récentes citées ci-dessus.
Je souhaite que cette journée soit l 'occasion de fructueux débats et suis persuadé que la conclusion de
cette manifestation sera une source de réflexions pour la communauté scientifique du secteur consacré
aux Activités Physiques Adaptées.
Monsieur J. Pilette,
Directeur de la Faculté des Sciences et des Métiers du Sport de l’Université de Valenciennes.
Il est toujours agréable de constater qu’un événement se répète avec un sentiment d’amélioration, de
perfectionnement grâce à l’encouragement de la précédente édition. En effet, le bilan de la première
journée thématique organisée en 2001 fut très positif et cela est certainement dû à la motivation de
l’organisateur et des participants. D’autant que les activités physiques adaptées vont occuper une place
importante dans les formations proposées par l’Université et la Faculté des sciences et des métiers du
sport.
L’année dernière, à cette même époque nous évoquions le projet de demande d’habilitation pour
cette formation spécialisée. Le dossier monté par Eric Watelain, sur la base de la réforme des
universités, 3 – 5 – 8 telle qu’on la nomme a été sérieusement et soigneusement conçu. Les premières
observations favorables de notre conseiller pédagogique au ministère laissent entrevoir une
concrétisation à la rentrée de septembre de cette année par la constitution des premiers groupes
d’étudiants optant pour cette spécialité.
Ceci enrichira la composante qui diversifie ainsi ses propositions de formation et permettra de
conserver à Valenciennes des candidats jadis émigrants vers d’autres U.F.R. S.T.A.P.S.
La dynamique nationale et internationale qui existe autour de ces activités physiques adaptées en
fait un élément universitaire de grande valeur, en témoigne cette deuxième journée thématique
constituée d’ interventions précieuses et dont les étudiants de toutes spécialités en S.T.A.P.S. devraient
tirer le plus grand profit.
Monsieur E. Watelain
Organisateur de la 2er journée thématique sur les APA de Valenciennes
Maître de Conférence à la Faculté des Sciences et des Métiers du Sport de l’Université de Valenciennes.
Je remercie vivement, l’Université de Valenciennes, représentée par Monsieur le Professeur
C. Delebarre, et la FSMS représentée par Monsieur J. Pilette pour le soutien apporté tant du point de
vue financier, que matériel et humain à l’organisation de cette journée. Sans cette aide précieuse, et
malgré la contribution d’autres partenaires et amis que vous découvrirez au cours de cette journée,
celle-ci n’aurait très certainement pas pu avoir lieu. Juste quelques mots pour rappeler l’esprit de cette
journée. Elle se veut à la fois : i) l’occasion d’une journée formative pour les étudiants (dont certains
vont avoir l’occasion de présenter leur travail), ii) un lieu d’échange sur des actions de terrains menées
par des professionnels, iii) l’occasion de présenter quelques travaux de recherche en Activités
Physiques Adaptées. Le développement et la promotion des APA, qui nous réunis tous aujourd’hui,
nous semble passer par ces trois fondamentaux : la formation, l’intervention et la recherche. Créer
des liens solides et des échanges structurés entre ces trois domaines ne peux que contribuer et
dynamiser ce champ spécifique des Activités Physiques Sportives et Artistiques que constituent les
APA.
Les fauteuils sportifs : Réglage selon la discipline et le handicap
Mr E. Meurisse, ASHHV, Valenciennes
Quand une personne handicapée décide de faire du sport, elle doit faire un choix essentiel : le
matériel à acheter. Ce choix se fait selon divers critères dont LA DISCIPLINE SPORTIVE et LE
HANDICAP.
Il y a de nombreux sports pouvant être effectués en fauteuil. Pour chacun, le matériel le mieux
adapté est tout d’abord celui fait sur mesure : largeur et profondeur de l’assise sont prises sur la
personne. Ensuite chaque sport demande une configuration de matériel et des réglages très spécifiques.
L’athlétisme
Pour toutes les courses, courte et longue distance, piste comme route, les réglages doivent
apporter :
 L’aérodynamisme : la meilleur position est d’être penché vers l’avant au maximum
(dos parallèle au sol) pour avoir un minimum de résistance à l’air. Ceci est facilité par
une assise très prêt du sol avec des genoux peu relevés.
 La vitesse : Le tronc bien posé sur les cuisses permet d’utiliser toute la puissance des
bras et du dos au maximum et le système de direction indépendant évite de perdre de la
vitesse en gardant toujours une poussée des deux bras. L’utilisation de roues de petit
diamètre (650) permet un démarrage plus rapide, essentiel pour les courtes distances.
 L’endurance : Pour les longues distances, les roues de plus grands diamètre (700), une
fois élancées, amènent à un mouvement moins rapide. La position ventrale fait que les
épaules sont parallèles au sol et le mouvement est ainsi symétrique et régulier.
Le choix de la taille des roues sera aussi fait selon la force de la personne (le handicap) et la
longueur de ses bras. On choisira le diamètre des mains courantes selon les même critères que pour les
roues.
Le carrossage (inclinaison des roues) aide surtout à la stabilité au moment de prendre de la
vitesse et dans les virages.
L’athlétisme est un sport qui demande un fauteuil bien spécifique à sa pratique. Lorsque nous
regardons un fauteuil de tennis et de basket, nous pourrions croire qu’ils sont identiques ; pourtant il
n’en est rien.
Le tennis demande une très grande mobilité : démarrage, pivots et relance rapide. Egalement il
faut beaucoup de stabilité et un mouvement du bras le plus libre possible.
Le fauteuil de tennis est un fauteuil trois roues : une seule petite roue à l’avant au bout d’une
poutre centrale. Mais quels réglages facilitent :
 Le pivot : Une inclinaison des grandes roues de 15° à 25° et une roue unique à l’avant.
Plus la barre de carrossage sous l’assise est avancée et plus l’assise est basse, plus le
fauteuil pivote rapidement car on diminue la distance entre les grandes roues et la
petite roue avant et on baisse le centre de gravité.
 Démarrage et relance rapide : L’inclinaison des roues facilite l’accès à la mains
courante surtout pour la main qui tient la raquette. Il y a donc une meilleure poussée.
 Stabilité : La roulette arrière empêche de basculer vers l’arrière, l’inclinaison des
grandes roues vers les côtés et la longueur de la poutre vers l’avant.
 Mouvement libre du bras pour la raquette : La stabilité du fauteuil permet de tendre le
bras au maximum devant, derrière, en haut et sur le côtés. La poutre centrale libère les
espace à l’avant en bas à droite et à gauche.
Le basket demande beaucoup de maniabilité et de stabilité car c’est un sport de contact. Il faut
pouvoir contrôler son fauteuil et manier la balle en même temps.
 La maniabilité : Il faut pour cela un fauteuil qui pivote rapidement grâce à la position
de la barre de carrossage et à l’inclinaison des roues mais il ne s’agit pas de trop vite
pivoter afin de pouvoir rouler droit en ne poussant que d’une main et en dribblant de
l’autre.
 La stabilité : Toujours l’inclinaison des grandes roues mais aussi l’écart entre les deux
petites roues car si elles sont trop rapprochées (ce qui amènerait presque à avoir un
fauteuil trois roue) le fauteuil bascule vers l’avant droit ou l’avant gauche dès qu’il y a
contact avec un autre fauteuil. La hauteur des protège-vêtements (de chaque côté des
hanches) aide au maintien et à l’équilibre dans le fauteuil. La roulette arrière (dite antibascule) sert à ne pas tomber en arrière.
Le fauteuil de basket doit se soumettre aussi à des règles de réglages qui se trouvent dans le
règlement sportif : la hauteur d’assise maximale par rapport au sol est de 53cm maximum, la hauteur
des palettes est de 10cm max. du sol, la hauteur du coussin est limitée à 5cm ou 10cm selon le
handicap.
Il y a de nombreux autres sports qui demandent l’utilisation de fauteuils au réglages très
spécifiques et ce qui rentre aussi en compte pour ces réglages c’est le handicap de la personne qui
l’utilise le fauteuil. Un tétraplégique, un paraplégique, un amputé, un polio, … pour chaque handicap
le réglage est différent. Deux fauteuils servant à faire le même sport peuvent être entièrement autres
(surtout au basket).
Le handisport est accessible à toutes personnes ayant une déficience physique le gênant à faire
du sport dans une équipe valide. Dans certains sports, tels le basket, les valides ont le droit de jouer en
équipe handisport. Pour les personnes dont le handicap est minime, les réglages restent très standard.
Ils le sont moins quand le handicap devient plus lourd car il va falloir compenser le manque physique.
Pour une personne n’ayant pas la maîtrise de son bassin, il va choisir d’incliner un peu son
assise pour être plus stable, il va s’attacher les jambes au fauteuil au niveau des cuisses et plus bas s’il
le souhaite. Ayant ses abdominaux, il garde un dossier bas.
Ensuite, plus le handicap monte et plus les réglages changent : plus l’assise s’incline, plus le
dossier est haut.
Afin de compenser le manque d’équilibre du tronc vers l’avant, les genoux remontent ce qui
permet, en plus d’être stable, de pouvoir se pencher vers l’avant et remonter sans l’aide des mains et
d’avoir une poussée des roues plus puissante, plus rapide. Ce réglage n’est pas valable pour tous les
sports car si au tennis les genoux sont trop haut alors ils gênent pour faire les revers. Il faut compenser
en attachant le tronc au dossier et en gardant les pieds un peu plus vers l’avant.
Une bonne stabilité passe aussi par un parfait maintient des jambes bien serrées ; pour ce faire,
il existe des cales genoux, voir directement des fauteuils ayant des avant resserrés.
Le fait de s’attacher au fauteuil apporte un équilibre dans le fauteuil et donc de l’assurance mais
aussi une meilleure maîtrise de celui-ci.
Pour compenser le déséquilibre vers les côtés, la toile du dossier est creusée afin que les tubes
aide au maintien.
Il existe encore de très nombreuses astuces (réglages) afin de compenser le manque dû au
handicap. Chaque handicap est si spécifique qu’il n’existe pas de fauteuil idéal pour tétraplégique,
paraplégique, … Chacun a besoin d’être conseillé et orienté vers son choix car le seul moyen de se
faire plaisir à la pratique du sport est de le faire sans se rajouter un handicap avec un matériel inadapté.
LE SPORT ET MILIEU PENITENTIAIRE
M r H . C a p p e l l a c c i , M i n i s t è r e J u s t i c e , A d m i n i s t r a t i o n p é n i t e n t i a i r e , B u r e a u p o l i t i q u e so c i a l e et in s e r t i o n
L’ADMINISTRATION PENITENTIAIRE EN CHIFFRES
Evolution de la population
Nature des infractions
Les structures de l’administration pénitentiaire
Les types d’établissements
La vie en prison
Les ressources humaines
LES PRATIQUES SPORTIVES EN MILIEU PENITENTIAIRE
Une volonté politique.
Les Pratiques Sportives : Objet et Moyen d’une réinsertion par :
Les objectifs généraux :
Les orientations (4) :
 Inscription des APS dans les mesures de droit commun.
 Individualisation de la prise en charge.
 Une discrimination positive en direction des publics les plus démunis.
 Le décloisonnement et le désenclavement des services.
Le cadre juridique à la mise en place des pratiques sportives.
 Deux lois
 Des recommandations du conseil de l’Europe.
 Un protocole d’accord MJS – JUSTICE
 Des conventions cadres avec le mouvement sportif au niveau national.$
Les ambitions de l’AP en matière de sports.
L’ENCADREMENT DES PRATIQUES SPORTIVES EN MILIEU PENITENTIAIRE
Les moyens de la pratique
Les enjeux des pratiques sportives et la problématique du corps.
Le champs Pénal / le champs sanitaire et social.
Les moniteurs de sports en milieu pénitentiaire.
LA PLACE DES APA DANS LES STRUCTURES DE SOINS
Pr A. Thevenon, CHRU, Lille
Le sport est de plus en plus identifié comme un facteur de santé. Il a été démontré qu’il
réduit la mortalité dans plusieurs grandes maladies chroniques et dans ce cadre il fait partie
intégrante de l’éducation du malade. On pourrait donc s’attendre à trouver dans les
établissements de soins des débouchés importants pour les étudiants se spécialisant vers les
activités physiques adaptées.
Pour l’instant, il n’en est rien. L’un des freins principal à ce développement est que
l’éducateur sportif n’est pas référencé dans la liste des personnels susceptibles d’être
embauchés dans les établissements publics de santé. Pourtant, l’éducateur sportif est identifié
comme un membre du personnel dont l’activité est comptabilisée dans le PMSI des
établissements de soins de suite et réadaptation. Il participe donc au classement des
établissements.
On ne trouve donc pour l’instant des éducateurs sportifs salariés uniquement dans les
établissements de soins de suite privés.
Les établissements publics vivent d’expédients : certains ont recruté les éducateurs sportifs
en tant qu’emploi jeune, d’autres les prennent comme vacataire, par l’intermédiaire d’une
association, d’autres enfin se contentent d’accepter des stagiaires, sans encadrement qualifié.
Dans beaucoup d’établissements, les activités physiques sont confiées aux kinésithérapeutes.
Certaines maisons de retraite ont choisi de donner à certains membres de leur équipe
soignante une formation à « l’animation physique » telle que peut en proposer l’AFFEPMM
ou la FFEPGV.
Au total, avant de multiplier les formations en activités physiques adaptées dans les facultés
des sciences du sport, nous conseillons vivement qu’une concertation entre ministère de
l’éducation nationale et ministère de la santé aboutisse à l’intégration des éducateurs sportifs
comme personnel potentiellement titulaire dans les établissements publics de santé.
Les débouchées professionnelles pour les étudiants STAPS en APA :
Ou comment ne pas confondre formation, concours et insertion professionnelles…
WATELAIN E, LAMIH, FSMS Université de Valenciennes
Introduction
Les formations STAPS en APA sont apparues dans les années 80 et se multiplient depuis dans les UFR
STAPS. Des formations à Bac + 3, Bac + 4 et même Bac + 5 ainsi que la possibilité de poursuivre en
thèse de doctorat STAPS en APA ont progressivement vu le jour. Les publics visés par ses formations
sont très nombreux puisqu’ils vont des déficiences mentales, motrices, sensorielles, organiques, aux
populations en grande difficulté d’insertion scolaire ou sociale en passant par les personnes âgées. Il
s’agit donc de formation sur les handicaps et les moyens d’adaptation de pratiques physiques à un
public spécifiques mais aussi d’une formation aux disciplines sportives adaptées fédérales. En théorie,
il s’agit d’une formation de haut niveau, Bac + 3 à bac + 8 qui a comme public un quart de la
population Française… Le vieillissement de la population ainsi qu’un allongement de la période de vie
« dynamique » aidant, ce public ne fera qu’augmenter dans les années à venir. Mais qu’en est-il des
débouchées professionnelles ?
La distinction entre formation et insertion professionnelle…
Plus que de savoir que l’on veut travailler dans le domaine du handicap lorsque l’on fait une formation
en APA, il faut de suite identifier dans quel secteur ou quel champ l’on souhaite intervenir. Ces
derniers sont très variés et concernent la recherche, le secteur médico-social, et plus précisément les
secteurs de la santé, associatif, privé, prévention sociale mais aussi le secteur de l’Education
Nationale (primaire ou secondaire), de la justice, de la jeunesse et des sports. Si pour enseigner,
encadrer ou entraîner les APA la formation STAPS en APA est la plus approprié, elle n’ouvre pas
directement les portes des structures spécialisées ou des emplois spécifiques. Au même titre qu’il faut
le CAPEPS pour être professeur d’EPS après une licence, il faut parfois un concours pour accéder à
l’embauche après une formation en APA. Et ce concours ou ce complément de formation, se prépare
en même temps que la formation pour coïncider le mieux possible avec la fin des études purement
universitaires… Il est utopique de croire que parce que l’on à une licence ou une maîtrise en APA ou
avec une autre mention (Education & Motricité, Management, Entraînement sportif…) on va de suite
trouver du travail et surtout pouvoir postuler sur tous les emplois relatifs aux APA...
Des exemples de ces concours :
Il n’y a bien évidemment pas que dans l’enseignement où un concours est souvent nécessaire. Parmi
les plus courants il y a : le CAPE suivi éventuellement de la formation au CAPSAIS pour les
professeurs des écoles avec ensuite la spécialisation relative à un handicap, les concours d’éducateur
des APS ou de conseiller des APS pour la fonction publique territoriale, les concours du ministère de
la justice pour les éducateurs sportifs spécialisés dans l’insertion sociale ou encore celui du milieu
carcéral, le CAPEPS pour les structures spécialisées relevant de l’éducation nationale ou celui de
Maître de conférences après une thèse de doctorat et le passage sur liste d’aptitude pour être enseignant
chercheur dans le supérieur…
Les débouchées sans concours :
Il n’y a bien évidemment pas que les concours qui permettent de trouver des débouchées
professionnelles. Un grand nombre de structures privées ou associatives comme les maisons de
retraites, les structures de soins (centre de rééducation, de balnéothérapie, de cure d’amaigrissement, de
prise en charge de la lombalgie…) ou certains centres spécialisés sont susceptibles d’embaucher
directement un spécialiste des APA. On ne saurait que trop recommander de cibler des structures qui
ne dispose pas encore ou de peu de moyens humains en APA pour la réalisation des stages dans le
cadre de la formation et ainsi montrer l’intérêt d’un tel spécialiste, créer le besoin pour favoriser
l’embauche à l’issus de la formation…
Quel va être la concurrence lors de la recherche d’emploi ?
Selon le secteur ou le champ d’intervention visé, l’étudiant STAPS en APA va se trouver en
concurrence avec différents postulants : Brevet d’Etat (BE) handisport ou sport adapté, éducateur
spécialisé, infirmier psychiatrique… En ce qui concerne les BE, la formation en APA de licence et plus
encore celle de maîtrise offre de nombreuses équivalences avec ces brevets d’états qui peuvent aller
jusqu'à la simple nécessité de passer l’examen final ! on ne saurait donc que recommander vivement de
les passer en même temps que les diplômes universitaires… Une fois encore il s’agit donc de bien
cibler la ou les débouchées visées pour savoir si un concours ou une formation complémentaire peut
permettre de se trouver plus qu'à « armes égales » avec la concurrence…
Quels sont les débouchées à proprement parlé ?
Les études en APA forment à une multitude de métiers en relation avec l’entraînement, l’enseignement
ou l’animation des APA et plus particulièrement aux métiers de :
 Entraîneur ou éducateur sportif en APA,
 Responsable de projet d’insertion,
 Responsable de services en APA,
 Professeur ou moniteur d’EPS en centre spécialisée,
 Formateur en APA (brevets fédéraux et d’états),
 Enseignant-chercheur,
 …
La médiatisation des Jeux Paralympiques : des logiques sportives ou sociales ?
Sylvain PAILLETTE,
GERICO : Groupement des équipes de Recherche Interdisciplinaire sur la Communication, Université
Charles de Gaulle de Lille 3, IUP infocom., SIC: Sport Identité Culture, FSSEP, Lille 2.
A partir d’un corpus constitué des occurrences mettant en visibilité les Jeux Paralympiques,
dans le paysage audiovisuel hertzien français, nous avons mené deux analyses : quantitative sur
l’ensemble du corpus (1960-2000) et qualitative sur la paralympiade d’Atlanta (1996).
Les Jeux Paralympiques mettent en visibilité des acteurs spécifiques : des personnes handicapées.
Quelles logiques peut-on identifier dans la médiatisation d’un événement de cette nature, qui est à la
fois un événement sportif de haut niveau et un événement qui concerne des personnes handicapées ?
La médiatisation des Jeux Paralympiques s’est faite selon trois étapes temporelles : 1960-1988 : une
médiatisation instable, 1988-1994 : les prémisses d’un modèle de couverture médiatique, 1996-2000 :
l’émergence d’un modèle médiatique. La couverture médiatique est différente selon les chaînes de
diffusion.
Des logiques sportives sont mises en œuvre : une logique de promotion nationale, d’information, de
captation, d’innovation, de petits sports. Des logiques sociales sont illustrées par le fauteuil roulant, la
monstration du handicap et le rapprochement valide / handicapé.
Les Jeux Paralympiques se situent donc au centre de l’articulation de deux logiques : sportives et
sociales.
Mots clés : médiatisation, Jeux Paralympiques, handicapés, logiques sociales, logiques sportives,
télévision.
La mouvance handisport, ou le refus d’une reconnaissance « compassionnelle »
WALTER Emmanuelle Docteur en STAPS (mention Sport et sciences sociales)
Laboratoire APS et Sciences Sociales de Strasbourg, FSMS, Université de Valenciennes
Introduction
Cette intervention apporte une réflexion sur les logiques associatives dans le domaine du handisport, et
se base sur des travaux effectués dans le cadre d’une thèse de doctorat intitulée « Logiques de
l’engagement dans le sport associatif. De l’illusio bénévole ». Ce travail de thèse ne porte donc pas
spécifiquement sur le domaine du handisport, mais sur le sport associatif en général et notamment sur
« l’engagement bénévole », seule une partie de la réflexion porte sur la mouvance handisport (2
associations sportives handisports sur 22).
Globalement, l’objectif de cette thèse et de travailler sur les rapports au bénévolat sportif, et de
montrer que les discours et les pratiques bénévoles dans le sport associatif ne peuvent être objectivés
(expliqués, analysés) qu’en étant replacés et référés à leur environnement (ce qui suppose donc
d’analyser cet environnement), et également reliés à l’ensemble des caractéristiques des bénévoles (et
notamment à leur position dans l’association). C’est ainsi que j’ai pu à la fois saisir le sens des propos
de chaque bénévole, et mettre en évidence des différences, des spécificités à travers l’analyse
comparative entre les logiques bénévoles et associatives. Dans ce contexte, le handisport représente
une mouvance spécifique du sport associatif, entre autre caractérisée par son caractère « affinitaire »,
c’est-à-dire où la pratique sportive est associée à des valeurs particulières liées aux caractéristiques des
pratiquants, des encadrants et de leur investissement dans le sport
Une logique « affinitaire »
Si certaines associations se définissent prioritairement par rapport à une « excellence sportive », c’està-dire se structurent sur les logiques de la compétition sportive (reconnaissance évaluée à travers la
réussite et le niveau sportif), les associations handisports ne se définissent pas prioritairement autour
des principes orthodoxes de la compétition sportive (production de performances, excellence,
recherche de rentabilité et d’efficacité….etc.), mais utilise cette dernière comme dynamique au service
d’une lutte pour la reconnaissance de la personne handicapée comme un citoyen et un sportif à part
entière.
En effet, à travers les cas des deux clubs handisports strasbourgeois étudiés, émergent des
revendications similaires autour de la pratique sportive des personnes handicapées dans le sens d’une
quête de légitimité sportive dans le sens où leurs dirigeants bénévoles défendent le droit à une
reconnaissance « à part entière » des qualités sportives de leurs adhérents, et rejettent tout traitement
particulier ou spécifique sous prétexte du handicap.
Refusant la « compassion » habituelle qui marque l’image et le traitement du handicap par les milieux
sportifs eux-mêmes, ils déplorent de ne pas être considérés comme de « véritables sportifs ».
Refuser la « commisération » du monde sportif valide
Cependant, contrairement à ce qu’on pourrait penser trop rapidement, pour les dirigeants de ces
associations sportives handisports interviewés individuellement, l’enjeu n’est pas seulement
« l’acceptation des différences ». Plus subtilement, tout se passe comme si le rôle d’une association
sportive handisport était de lutter, non pas « pour l’acceptation de la différence », mais « contre la
stigmatisation » de cette différence, c’est-à-dire contre le fait de considérer la personne handicapée
comme une sorte de « sous-sportif ».
En effet, plutôt que d’essayer de « faire accepter le handicap dans le monde sportif » (qui est
formellement déjà le cas car le « monde handisport » est intégré dans l’espace sportif fédéral), les
bénévoles interviewés revendiquent le droit d’être considérés comme des sportifs à part entière, c’està-dire le droit, par le sport, d’appartenir à la « normalité ».
Plutôt que d’avoir une fonction de promotion de la tolérance de la différence, le sport, en particulier la
compétition sportive, doit avoir pour la personne handicapée une fonction de « normalisation » du
sportif handicapé à travers la mise en scène des valeurs sportives et humaines communes aux sportifs
« valides » et « non valides ».
Déconstruire les « fausses » représentations sur le monde handisport
Dans la même perspective, le but est aussi de « déconstruire » un certain nombre de représentations
communes qui font du monde handisport un mode de solidarité et de convivialité « par nature », à
travers une idéalisation de la réalité du handicap, un peu comme si il allait de soi que les personnes
handicapées compensaient leur(s) déficience(s) physique(s) ou mentale(s) par un surcroît de valeurs
morales telles que l’entraide, l’amitié, le don ou l’attention à l’autre.
Pour ces représentants bénévoles, le sport peut contribuer à faire du « monde associatif handicapé » un
univers social comme un autre, c’est-à-dire marqué par des conflits et des difficultés comme dans toute
autre association sportive.
L'EPS à l'IME de DENAIN
Potteau Anne, Moniteur d’EPS, IME de Denain
L'IME "Jean STIEVENARD" est un Institut Médico-Educatif qui prend en charge
des enfants et adolescents des deux sexes, atteints de déficience mentale légère,
moyenne ou profonde, avec ou sans troubles associés.
Il se compose de :
L'IMP : Institut Médico-Pédagogique pour les enfants déficients intellectuels de 5 à 13 ans.
L'IMPRO : Institut Médico-Professionnel pour les adolescents déficients de 14 à 20 ans.
La SAEPH : Structure d'accueil pour enfants et adolescents polyhandicapés de 4 à 20 ans.
Il assure aux enfants des soins et une éducation spécialisée.
Il a pour vocation leur épanouissement afin de parvenir à une indépendance et une intégration les plus
complètes possibles dans un cadre de vie ordinaire ou protégé, à travers un itinéraire adapté où sont
garanties la citoyenneté et la dignité.
Le projet d'EPS a été construit sur le moule des projets de l'enseignement primaire et secondaire.
L'accent est mis, dans le choix des activités et des objectifs, sur la prise en compte des besoins les plus
importants de notre population et la continuité de la progression entre le niveau des enfants entrant à
l'IMP et celui des enfants sortant de l'IMPRO.
L'intégration sociale, avec les divers pré-requis relationnels qu'elle sous-entend, est un de nos objectifs
prioritaires. Nous favorisons d'une part, les rencontres sportives inter-instituts (championnats, matchs
amicaux), les rencontres scolaires à travers diverses manifestations publiques (UNSS, rencontres
organisées par le CPR...) ou privées (Raid des Extra-Ordinaires), et d'autre part, l'intégration en club
sportif ordinaire.
Pour cela, nous avons opté pour deux démarches expérimentales :
1) intégration directe dans le club avec suivi du référent sportif,
2) intégration sur deux ans avec, la première année, un entraînement fait par le référent sportif dans son
club en compagnie de jeunes du club, sur un créneau spécifique, pour, ensuite, intégrer les jeunes de
l'IME dans un club proche de leur domicile.
Ces deux démarches demandent un travail de préparation que nous avons fixé par un "protocole de
mise en club".
En conclusion, une structure telle qu'un IME permet de suivre la progression de chaque enfant et ainsi
de développer au mieux les capacités de chacun, mais aussi de pallier aux carences physiques et
éducatives.
Nous essayons donc de dispenser une éducation physique et sportive en adéquation avec la diversité
pathologique de la population accueillie à l'IME, cela en partenariat avec les équipes éducatives,
scolaires et techniques, afin que chacun puisse pénétrer le tissu social dans les conditions optimales de
ses possibilités.
LA PLACE DES APA DANS UN SERVICE D’ALCOOLOGIE
D DEPLANQUE., Service d’alcoologie, Hôpital de Saint Amand
Après une brève présentation de l’Intersecteur d’Alcoologie du Hainaut, du programme de soins
proposés aux patients du Centre Alcoologique de Jour et de l’Unité d’Alcoologie Clinique, je
m’efforcerais de vous exposer la pathologie alcoolique à travers l’intervention des différents
professionnels de l’équipe pluridisciplinaire.
De cette présentation, je dégagerais le rôle et la place des APA et de la psychomotricité dans la prise en
charge du patient alcoolique.
Comme l’expriment les auteurs de « Corps et Psychiatrie »
(P. ANDRE – T. BENAVIDES – F. CANCHY-GIROMINI) :
« Les thérapies corporelles, en mettant l’accent sur l’investissement du corps, permettent un discours
qui va s’appuyer sur les impressions sensorielles. Elles renforcent également une prise de conscience
sans avoir un discours moralisateur mais sans nier l’atteinte corporelle. »
Pour nous, les activités de balnéothérapie, de relaxation et d’entretien physique sont des supports et, je
m’attacherais, lors de mon intervention, à évoquer l’intérêt de ces activités dans le réinvestissement
corporel des patients.
Les APA proposées aux patients atteints de maladies chroniques au VUC
BOURON C, CHRU Lille
La sédentarité et le déconditionnement physique ont de nombreuses conséquences sur la santé de bon
nombre de personnes. Dans le cas de pathologies chroniques (maladies cardio-vasculaires, lombalgies,
obésité...) l’activité physique a prouvé son efficacité et ses répercutions à long terme sur différents
facteurs: douleurs, qualité de vie, vie professionnelle.
Cependant, la prise en charge de ces patients est encore mal adaptée. Différentes possibilités s’offrent à
eux : les centres de rééducation et de réadaptation ou le séjour est forcément bref, les centres de remise
en forme encore mal adaptés aux personnes souffrant d’incapacités, l’entraînement individuel et
autonome réclamant une grande motivation et un savoir suffisant pour être efficace.
Le Lille Université Club, en partenariat avec le CHRU de Lille et l’Université de Lille 2, propose
depuis Janvier 2002 une structure intermédiaire permettant une transition entre la période
d’hospitalisation et une activité sportive en milieu ordinaire: la section activité physique adaptée.
C.T.F.R.s de Tennis de Table
Rodrigo LUPO et Didier VINCENT
LE TENNIS DE TABLE
HANDISPORT
DANS LA
REGION NORD PAS DE CALAIS
Les activités de Tennis de Table Handisport dans la région Nord - Pas de Calais sont gérées par le Comité
Régional Handisport sur l’égide de la Fédération Française Handisport et plus spécifiquement par la
Commission Technique Fédérale de Tennis de Table Handisport dirigée par le DTF M. Bernard Penaud.
A ce jour, il existe 6 manifestations sportives de Tennis de Table dans notre région :
 3 rencontres Inter - Centres qui regroupent à chaque fois environ 70 jeunes athlètes entre 12 et 20
ans. Ces rencontres sont qualificatives pour la qualification aux Jeux de l’Avenir qui sont
organisés tous les deux ans par la Fédération Française handisport
 3 journées de Critérium Fédéral qui sont qualificatives pour les Championnats de France IMC –
Tétra et Open.
Pour pouvoir participer à ces journées les athlètes doivent être licenciés soit par les Centres soit par
les Associations qui sont adhérentes à la Fédération Française Handisport.
Les handicaps sont répartis « en classes » comme suit :
 les classes 1 à 5 qui jouent assis (en classe 1 on place les plus handicapés et en classe 5 les moins
handicapés).
 les classes 6 à 10 qui jouent debout (en classe 6 on place les plus handicapés et en classe 10 les
moins handicapés).
De plus il existe une classification spécifique pour les IMC et les Tétras :
 les classes 5, 6, 7 ou 8 pour les IMC (Infirmes Moteur Cérébral) qui jouent debout.
 les classes 1 ou 2 pour les Tétras (Tétraplégiques) qui jouent assis.
Actuellement dans la Région Nord - Pas de Calais il y a 15 Associations ou Centres dont des
adhérents pratiquent le tennis de table pour un nombre d’environ 150 licenciés.
Depuis quelques années les CTFRs (MM Didier Vincent – Rodrigo Lupo) sur l’égide du CTR (M
Michel Trémerie) de la D.R.J.S. de Lille ont organisé au moins un stage de Tennis de Table dans la Région le
1er à Raimbeaucourt (handicap physique) et le 2ème à Seclin (handicap cérébral).
Ces stages ont permis d’évaluer les différences de niveau entre les joueur et il serait utile et
intéressant de pouvoir former les éducateurs des centres, des associations et des écoles de sports à ce type
d’enseignement.
Techniquement les gestes de base sont les mêmes (Coup Droit, Revers, Poussette, Top Spin, le Bloc,
etc.) mais leur méthode d’apprentissage est différente pour chaque type d’handicap car il faut tenir compte des
possibilités physiques et mentales et les entraînements doivent donc être spécifiques.
Il ne faut pas oublier que techniquement il est plus difficile de corriger un geste que d’apprendre le
geste correct dès le début. C’est pour cela qu’il est nécessaire de pouvoir former les éducateurs sportifs pour
éviter ces problèmes de corrections qui sont difficiles et souvent impossible.
Après cette 2ème journée thématique sur les Activités Physiques Adaptées organisée par la F.S.M.S. de
Valenciennes, que nous remercions de nous avoir inviter pour cet exposé sur l’activité du Tennis de table dans
notre Région, nous espérons pouvoir compter sur vous pour contribuer à la progression de cette discipline.
N’oublions pas que l’Equipe de France de Tennis de Table est Champion d’Europe, du Monde et Olympique et
compte dans ses rangs deux athlètes de notre Région Mme Martine Thierry et M. Jérémy Rousseau du club
d’Escaudoeuvres.
Nous sommes à votre disposition et vous pouvez nous contacter au siège du Comité Régional Handisport (03 20
06 05 55, E-mail [email protected] ) ou au siège de l’Association Handisport Sambrienne (03 27 68 89 30, EMail [email protected]).
Les facteurs de chutes chez les séniors : étude de la marche en condition de simple
tâche versus double tâche.
Toulotte C.1, Fabre C.1, Watelain E.2, Thévenon A.3
1
Laboratoire d’Etudes de la Motricité Humaine, Faculté des Sciences du Sport et de l’Education
Physique, Lille 2, 9 rue de l’Université, 59790 Ronchin, France. 2 L.AM.I.H., Université de
Valenciennes, France. 3 C.H.R.U. Les Bateliers, Lille, France.
Introduction :
Plusieurs études ont montré une modification de la marche et du contrôle postural avec l’âge (Robbins
et al., 1989 ; King and Tinetti, 1996). Or, les déficits posturaux et les désordres de marche sont des
facteurs contribuant à une augmentation des chutes chez les personnes âgées (Dunn et al., 1992 ;
Tinetti, 1986).
D’après plusieurs études, la perte d’équilibre est multifactorielle et peut augmenter la demande
attentionnelle associée au maintien de la stabilité. Schumway-Cook et al. (1997) ont démontré que le
temps du test « get up and go » dans des conditions de double tâche cognitive pouvait être un
indicateur des problèmes d’équilibre entraînant des chutes.
Le but de cette étude est de comparer, chez les chuteurs et les non-chuteurs, les différents paramètres
de marche en condition de double tâche afin d’identifier des facteurs de chutes.
Matériels et Méthodes :
Population : 40 sujets ont participé à l’étude. Selon l’historique de la chute, ils ont été répartis
en 2 groupes : 21 chuteurs (C) âgés de 70,4±6,4 ans et 19 non-chuteurs (NC) âgés de 67,0±4,8 ans. Les
sujets n’ayant pas un traitement médical stable, ou possédant une prothèse articulaire, ou ayant des
problèmes vestibulaires, oculaires, auditifs et portant des semelles orthopédiques ont été exclus de
l’étude.
Protocole : Les sujets ont passé différents tests dans l’ordre suivant : temps mis pour parcourir 30
mètres en marche spontanée, test unipodal les yeux ouverts puis les yeux fermés (nombre de poses de
pieds en 30 secondes), analyse tridimensionnelle de la marche (VICON 370) en condition de simple
tâche (marche) et en condition de double tâche (marche avec un verre d’eau à la main).
Résultats :
Il n’y a pas de différence significative entre les chuteurs (C) et les non-chuteurs (NC) au niveau de
l’âge, du poids et de la taille. Il n’existe pas de différence significative entre C et NC pour le temps mis
pour parcourir 30 m. Par contre, nous avons une différence significative pour le nombre de poses de
pieds au test unipodal les yeux ouverts (p<0,05) et les yeux fermés (p=0,01). Nous avons aussi une
différence significative entre C et NC au niveau des paramètres de marche (cadence, vitesse, durée du
cycle, du pas, du simple appui, de la longueur du cycle, p<0,05) lors de la condition de double tâche.
Discussion et Conclusion :
Nos résultats concernant la station unipodale confirment ceux de la littérature (Vellas et al., 1997 :
Hurvitz et al., 2000) à savoir une augmentation du nombre de poses de pieds en 30 secondes pour les
C. A propos de l’analyse de la marche, nous n’avons pas de différence entre C et NC en condition de
simple tâche contrairement à la condition de double tâche. Les chuteurs porteraient plus d’attention
aux verres d’eau, ce qui aurait pour conséquence une modification du pattern de marche. Ainsi, nos
résultats montrent une augmentation des troubles de la marche en condition de double tâche. Par
conséquent, la marche en condition de double tâche associée à un test unipodal pourraient être un
moyen de dépister les défauts du pattern de marche et de proposer alors une méthode réeducative afin
de prévenir les chutes.
Références :
Robbins AS, Rubenstein LZ, Josephson KR, Schulman BL, Osterweil D, Fine G. Predictors of falls
among elderly people. Archive of International Medicine. 1989, pp.1628-1633.
King MB, Tinetti ME. A multifactoriel approach to reducing injurious falls. Clinical Geriatrics and
Medicine. 1996, pp. 745-759.
Dunn JE, Rudberg MA, Furner SE, Cassel CK. Mortality, disability and falls in older persons : the role
of underlying disease and disability. American Journal of Public Health. 1992, N°82, pp. 395-400.
Tinetti ME. Performance oriented assessment of mobility problems in elderly patients. Journal of
American Geriatrics Society. 1986, N°34, pp. 119-126.
Schumway-Cook A, Woollacott M, Baldwin M, Kerns K. The effects of cognitive demands on
postural sway in elderly fallers and non-fallers. Journal of Gerontology : Medicine Sciences. 1997, N°
52, pp. M232-M240.
Vellas BJ, Wayne SJ, Romero L, Baumgartner RN, Rubenstein LZ, Garry PJ. One leg balance is an
important predictor of injurious falls in older persons. Journal of American Geriatrics Society. 1997,
N°45, pp. 735-738.
Hurvitz EA, Richardson JK, Werner RA, Ruhl AM, Dixon MR. Unipedal stance testing as an indicator
of fall risk among older outpatients. Archive of Physical Medicine and Rehabilitation. 2000, N°81, pp.
587-591.
Etude préliminaire sur ergomètre instrumenté pour l’analyse cinématique et
dynamique de la propulsion en fauteuil roulant.
Faupin A1, Campillo P1, Weissland T2
1
Laboratoire d'Etudes de la Motricité Humaine, Université de Lille 2, Faculté des sports ; 2Centre de
L'ESPOIR, 25 pavé moulin 59260 Hellemmes Lille.
9°
12°
15°
Introduction
Résistance (newton)
32.23 47.48 58.85
Des tests en laboratoire à l’aide d’un ergomètre
14
13.2 12.4
Vmoy (km/h)
instrumenté [1] sont nécessaires pour une analyse
79
83
130
Pmoy (watt)
cinématique et dynamique précise de la propulsion
Tcycle (seconde)
400
400
420
en fauteuil roulant. Le nouveau modèle VP
Tpoussée (seconde)
170
180
180
HANDISPORT permet de garder un bon
42.25 45
42.9
rendement de roulement avec les fauteuils équipés Rapport TC/TP (%)
de roues à fort carrossage (réglage angulaire de 0 à Tableau 1 : Résistance au roulement, vitesse
15 degrés). Une première étude de Faupin et al. [2] moyenne, puissance moyenne, temps de cycle et
de poussée et son rapport sont mesurés en
a montré lors d’un test de terrain l’influence du
carrossage sur le pivot du basketteur. L’objectif de fonction du carrossage et répertoriés dans ce
tableau.
cette étude est de mesurer différents paramètres
pertinents de la locomotion en fauteuil roulant lors
Discussion et conclusion
d’un test force vitesse sur 8 secondes afin
On observe une augmentation des résistances à
d’évaluer l’influence du carrossage des roues sur
l’avancement proportionnelle à l’augmentation
la vitesse de propulsion linéaire.
du carrossage (9°, 12°, 15°). Ceci pourrait
expliquer le fait que Vmoy diminue, tandis que
Matériel et méthode
Le sujet, une fois installé dans son fauteuil roulant Pmoy augmente, en fonction du carrossage. La
durée moyenne d’un cycle (Tcycle), et du temps
fixé à l’ergomètre, réalise trois poussées sur les
de poussée (Tpoussée), ainsi que son rapport
mains courantes puis garde la même position
(TC/TP) ne semblent pas varier en fonction du
déterminée à l’avance jusqu’à l’arrêt complet des
roues du fauteuil roulant, ceci afin de déterminer la carrossage. Ces différents paramètres
confirmeraient l’hypothèse selon laquelle
force de résistance au roulement. Puis, le sujet
l’augmentation du carrossage limiterait la vitesse
effectue un sprint maximal de 8 secondes. Il
de propulsion linéaire du fauteuil roulant. Cette
réalise l’opération pour les trois inclinaisons
étude préliminaire a été réalisée sur un seul sujet.
différentes (9°, 12°, 15°). Une période de
8 sportifs d’un club handibasket participeront
récupération complète d’au moins 5 min a été
prochainement à cette étude. La puissance
imposée entre chaque sprint. Un nouveau modèle
maximale anaérobie pourrait être calculée sur un
d’ergomètre pour fauteuil roulant (VP 100
seul sprint, grâce aux fonctionnalités de
HANDI, HEF Tecmachine) est utilisé. Il est
l’ergomètre.
équipé de deux freins électromagnétiques
bilatéraux, montés en balance sur un capteur de
Bibliographie
force. Deux capteurs de vitesse instantanée
Devillard X., Calmels P, Sauvignet B., Belli A,
complètent l’équipement de mesure instrumenté,
Denis C. Validation of a new ergometer adapted
et préalablement étalonné.
to all types of manual wheelchair. Eur J appl
Pysio., 85: 479-485, 2001.
Faupin A., Campillo P., Weissland T. et Micallef
Résultats
J.P. Effet de l’inclinaison latérale des roues du
Différents paramètres pertinents de la locomotion
fauteuil roulant sur la vitesse linéaire et sur la
en fauteuil roulant ont été mesurés pour chaque
vitesse de pivot du basketteur. Cinésiologie.,
sprint de 8 secondes (tableau 1).
201: 4-6, 2002.
TREMERIE M, CTR Handisport, DRJS NPC
L’athlétisme est certainement l'une des disciplines les plus ouvertes à toutes les formes de handicap.
En fauteuil roulant ou debout, il y a toujours une possibilité de pratiquer une épreuve athlétique.
La pratique de l'Athlétisme Handisport est possible :
 Pour les personnes paraplégiques, tétraplégiques et assimilées qui utilisent un fauteuil
roulant.
 Pour les personnes amputées et assimilées qui, en fonction du niveau et du nombre
d'amputations, pratiquent debout ou en fauteuil roulant.
 Pour les personnes malvoyantes et non voyantes qui peuvent être accompagnées d'un
guide.
 Pour les personnes infirmes motrices cérébrales qui, en fonction du degré de handicap,
pratiquent en fauteuil roulant ou debout.
En athlétisme, les personnes handicapées peuvent pratiquer l'ensemble des disciplines :
 Les courses sur piste et sur route.
 Les sauts (triple saut, longueur, hauteur).
 Les lancers (poids, javelot, disque).
L'Athlétisme se pratique très peu en loisir. C'est une discipline "mesurable" d'où une forte aspiration
des athlètes à la compétition et à la confrontation.
Sur le plan national, sont organisés :
 Des compétitions régionales.
 Le championnat de France interclubs sur route et sur piste pour les " fauteuils ".
 Le championnat de France interclubs sur piste pour les " debout".
 Le championnat de France semi-marathon.
 Le championnat de France en salle pour les " debout".
Sur le plan international, sont proposés :
 Les Championnats d'Europe.
 Les Championnats du Monde.
 Les Jeux Paralympiques.
 Des Meetings internationaux.
 Des Jeux spécifiques.
La réglementation Handisport s'appuie sur celle de la Fédération Française d'Athlétisme (F.F.A.).
Quelques adaptations sont nécessaires pour permettre l'accès de ce sport au plus grand nombre.
Ces ajouts réglementaires concernent principalement :
 Les épreuves " guidées " des athlètes déficients visuels.
 Les courses et les lancers en fauteuil roulant.
 Les poids des engins de lancers.
 Les épreuves ouvertes en fonction de la catégorie de handicap.
La pratique de l'Athlétisme " en fauteuil " nécessite l'acquisition d'un matériel spécifique. Cadre rigide,
monté sur 3 roues. D'un investissement coûteux, il est surtout destiné aux athlètes qui ont une pratique
régulière au sein de la vie associative.
Accessoires :
 Casque.
 Gants renforcés.
La pratique " debout " pour les amputés de membres inférieurs nécessite l'utilisation de prothèses
spécifiques à la restitution d'énergie en matériaux composites (fibre de carbone, aramide, kevlar).
Le comité d’organisation recherche des Bénévoles pour au moins 5 jours
Comité d’organisation des IIIe Championnat du monde d’Athlétisme Handisport – IPC
Stadium Lille Métropole
Avenue de la Chatellenie
59650 Villeneuve d’Ascq
Tel 03 20 05 80 00 Fax 03 20 05 80 01
http://www.handisport2002.com/
http://www.handisport.org
http://www.paralympic.org/
Le département jeunes de la FFH
TREMERIE M, CTR Handisport, DRJS NPC
LE DEPARTEMENT JEUNES DE LA FEDERATION FRANCAISE HANDISPORT
a les missions suivantes :
 Coordonner et structurer toutes les actions relevant de la pratique sportive pour les
jeunes de moins de 20 ans sur le territoire et dans les DOM TOM,
 Proposer et impulser des rencontres, journées et manifestations spécifiques en EPS,
APS et autres sports compatibles avec la vie des structures spécialisées et la vie
associative traditionnelle (voir ci-dessous).
Pour cela il se fixe pour objectif de :





Faciliter l’accès des jeunes à la pratiques sportive,
Sensibiliser le plus grand nombre à la pratique sportive,
Développer de nouvelles activités,
La pluridisciplinarité,
La réalisation de catégories spécifiques (5 debout et 4 en fauteuil).
LES JEUX DE L’AVENIR
Ces manifestations ont pour objet de :





Initier à la compétition,
Valoriser à travers l’adversité,
Développer les capacités physiques,
Permettre de pratiquer jusqu’à 3 sports,
Donner une dimension sociale à la compétition.
Pour qui : Rencontres multisports pour les jeunes handicapés moteur et visuel de 12 à 25 ans les
années impaires.
Quelles disciplines : En individuel, Athlétismes, boccia, développé couché, natation, tennis de table,
tir à l’arc, tir sportif.
En collectif, Basket en fauteuil, foot à 5, foot fauteuil, torball.
Quand : Au niveau régional dans les journées unisports ou multisports et au niveau national aux jeux
nationaux de l’avenir.
LE GRAND PRIX DES JEUNES
C’est une rencontre par équipe qui permet de :




Découvrir les vertus d’appartenance à un groupe,
Valoriser la complémentarité,
Diversifier les niveaux de pratiques en proposant 10 épreuves originales,
Récompenser la participation de chacun.
Pour qui : Rencontres multidisciplinaires pour les jeunes handicapés moteurs de 10 à 20 ans les
années paires.
Quelles disciplines : 85 épreuves traditionnelles et spécifiques regrpoupées en 6 familles (athlétisme,
adresse et précision, aquatiques, épreuves composées, duelle et force)
Quand : Au niveau régional dans les journées unisports ou multisports et au niveau national au grand
prix national des jeunes.
LE DEPARTEMENT JEUNES C’EST AUSSI :

Le challenge national de sarbacane,

La coupe de France de foot en salle à 5,

Un programme de sport intégré en partenariat avec l’UNSS,

Des actions promotionnelles et d’animation,

…
Handisport Jeunes (FFH)
42 rue Louis Lumière
75020 Paris
Tel 01 40 31 45 00 Fax 01 40 31 45 42
E mail [email protected]
http://www.handisport.org
L’intégration des sportifs handicapés dans les clubs sportifs valides de Villeneuve
d’Ascq
Ima Décima & Paillette S, FSSEP, Université de Lille2
Le cursus universitaire sportif a ouvert ses portes au monde du handicap au cours des années 1980
avec la création de la filière « Activités Physiques Adaptées ».
Cette filière nous permet d’aborder les différents types de handicaps, qu’ils soient physiques, mentaux,
sensoriels, sociaux ou gériatriques, ainsi que les différentes adaptations possibles au niveau des
disciplines sportives. L’opportunité de suivre cette formation est de pouvoir intervenir dans le monde
du handicap ce qui nous permet de nous investir en nous mettant au service des autres.
La place du sportif handicapé dans le milieu sportif valide est reconnue comme nécessaire et
bénéfique, c’est pourquoi il nous a paru opportun de mener une étude dans le milieu associatif sportif.
Cette réflexion a trouvé un prolongement sur le terrain grâce à la mairie de Villeneuve d’Ascq qui nous
a proposé de mener une étude sur l’intégration des personnes handicapées dans les clubs sportifs de la
ville et ce, suite à un entretien avec son adjoint aux sports Monsieur Jean-Michel Molle.
En effet l’intérêt que porte la ville au sport, et notamment à l’handisport, lui a valu l’élection de la ville
la plus sportive en 1996 et celle de la ville la plus handisportive en 1999, avant de recevoir, les
championnats du monde d’athlétisme handisport en juillet 2002.
L’objet de cette étude est de faire un état des lieux du niveau d’intégration au sein des clubs sportifs de
Villeneuve d’Ascq, afin d’en dégager les similitudes et divergences selon leurs profils ; c’est à dire
leur appartenance à l’une ou l’autre des trois catégories crées, que sont les clubs handisports, les clubs
intégrants et les non intégrants.
A partir de ce constat nous ferons ressortir les facteurs clés afin de les analyser et de pouvoir cibler les
causes de la situation. Le but étant également de voir réellement les facteurs qui poussent les dirigeants
de clubs à vouloir ou non intégrer des personnes handicapées.
Dans cette optique, nous pouvons, entre autre, avancer les hypothèses selon lesquelles les clubs
intégrants des personnes handicapées sont minoritaires et que les clubs n’intégrants pas souffrent plus
d’un manque de ressources ou de moyens que d’une mauvaise volonté ou d’un problème de mentalité.
Il nous sera alors possible d’envisager d’éventuelles modifications ou solutions à mettre en place, afin,
non seulement de répondre aux attentes des clubs, mais aussi, et surtout, d’apporter un relais efficace à
la volonté et aux actions de la municipalité.
Cette étude porte sur l’intégration des personnes handicapées dans les clubs sportifs de
Villeneuve d’Ascq.
Un premier échantillon de six clubs a été rencontré sur place, parmi lesquels deux clubs
handisports. Les contacts avec les autres clubs se sont effectués par téléphone suivant un questionnaire
préétablit en trois parties : une première partie commune, une deuxième partie concernant les clubs
intégrants des personnes handicapées, une troisième partie concernant les clubs n’intégrants pas.
Il apparaît que l’intégration est en voie de développement et que, malgré le nombre important
de clubs n’intégrant pas de personnes handicapées, la mise en place du processus d’intégration est
envisageable dans la plupart des clubs à la condition de palier au manque d’information sur le
handicap et les adaptations qu’il engendre, ainsi qu’au manque de formation, ou qualification, de
l’encadrement.
Mots clés : Intégration, Handicapés, Clubs sportifs, Villeneuve d’Ascq.
Le HANDILUC
Sylvain Paillette, Lille Université Centre
Le LILLE UNIVERSITE CLUB OUVRE SES PORTES AUX ADULTES HANDICAPES DEPUIS
1991…
Le LUC, au travers des structures d’accueil de jeunes qu’il propose (LUC JEUNES, LUC
VACANCES, LUC OMNISPORTS…), a toujours répondu favorablement aux demandes émanant de
parents ayant des enfants présentant des déficiences mentales ou physiques légères.
Cette intégration s’est toujours faite sans problème et sans véritable aménagement, dans le sens
où ces enfants handicapés étaient intégrés dans des groupes d’enfants sans handicap et ceci en rapport
avec les demandes et les attentes des parents.
Ces derniers ont toujours été grandement satisfaits, des progrès sociaux et moteurs notés chez
leurs gamins grâce évidemment aux contenus pédagogiques des activités proposées mais également à
la possibilité offerte à ces enfants « différents », d’être en relation constante avec des enfants dits
« normaux ».
En 1991, s’est posé au LUC le problème de ces enfants différents qu’on accueillait depuis
longtemps dans les structures existantes et qui avaient maintenant atteint l’âge adulte et qu’on refusait
au sein des structures spécialisées essentiellement par manque de places.
Le LUC, sous la demande et la pression des parents, a décidé de leur proposer des possibilités
d’accueil avec notamment le HANDILUC.
 Le HANDILUC (activités de loisirs proposées le mardi et le jeudi pour adultes
handicapés).
 Le HANDISTAR (activités de loisirs sportifs proposées aux enfants handicapés le
samedi après-midi).
 Le HANDISPORT, projet de développement du sport fédéré pour handicapés dans le
cadre des sections du club.
Accueil :
Le mardi et le jeudi de 9h à 17h
Public :
Adultes handicapés mentaux
Objectifs :
Mettre nos compétences sportives, socio-éducatives et de loisirs au service des adultes qui
trouvent souvent un refus à leur demande d’intégration en C.A.T.
Ne pas se positionner sur la thérapie mais dans le domaine de l’intégration et l’accès au
loisir.
Leur permettre de s’investir dans une expérience de groupe
Utiliser le sport pour un « mieux-être » et comme un moyen d’intégration.
Intégrer des adultes handicapés dans une logistique de club.
Partenaires :
Les CAT, les Papillons Blancs, les Parents.
Les APA dans les enseignements STAPS : l’exemple du TP d’initiation à la
recherche en biomécanique DEUG 2
WATELAIN E, LAMIH, FSMS, Université de Valenciennes
Introduction
Les enseignements STAPS sont à la fois très diversifiés et très pointus : physiologie, biomécanique,
psychologie, sociologie, histoire, sciences de l’éducation (…) appliquées à l’EPS et au sport et bien
entendu des pratiques physiques très variées tant en sports collectifs qu’en sports individuels.
Cependant, globalement on peut déplorer un manque de sensibilisation aux Activités Physiques
Adaptées (APA) en dehors de la formation spécifique en APA qui débutait en licence. On peut donc
s’interroger sur l’objectivité du choix pour les formations spécifiques en APA et les effets du manque
de sensibilisation sur les représentations du sport pour personnes handicapées chez les anciens
étudiants STAPS en activité, alors qu’il fait partie intégrante du sport.
Les APA à Valenciennes avant la réforme des universités
A l’université de Valenciennes nous avons mis en place progressivement une sensibilisation aux APA
dès la première année tant au niveaux des pratiques sportives qu’au niveau des disciplines
scientifiques. Ainsi par exemple, jusqu'à la reforme dite 3-5-8 d’uniformisation de l’espace
universitaire européen, dont Valenciennes est une université pilote, les étudiants pratiquaient tous en
première année du basket en fauteuil, en deuxième année du torball, en troisième de la natation
handisport et en quatrième des sports de raquettes (Tennis de table, tennis et badminton en fauteuil).
Un module de découverte présente également d’autres professions intervenant sur la personnes
atteintes de déficiences.
L’après réforme des universités
Les grandes lignes de cette réforme comme nous l’avons mis en place à Valenciennes sont les notions
de modules matières, de libre choix des matières en fonction du profil de formation et du diplôme
recherché et une unification de la formation sur 3, 5 et 8 ans. Les conséquences sont la possibilité
d’avoir une formation progressivement spécialisée dès la première année ou encore de se faire une
double compétence dès la première année. L’ensemble des étudiants continuera donc à être sensibiliser
aux APA dès la première année avec en plus la possibilité de pratiquer et de suivre des enseignements
théoriques sans avoir choisi l’option APA. Ainsi, près de 10 disciplines sportives adaptées pourront
être pratiquées et 3 à 10 modules d’enseignements théoriques sont proposés par semestre, avec la
possibilité d’en suivre autant que souhaité.
L’exemple du TP de biomécanique et d’initiation à la recherche en DEUG 2
En dehors des modules spécifiques APA, théoriques ou pratiques, il nous parait nécessaire de prendre
en compte également la notion de handicap dans les autres enseignements, quand cela est possible.
Ainsi par exemple, en biomécanique et analyse du mouvement, en DEUG 2, une série de TP de
Motion Capture est réalisée afin de calculer des d’angles articulaires et/ou des déplacements de centre
de gravité (CG) d’un sujet lors de mouvement sportif. On peut donc tout à fait réaliser un TP sur un
geste sportif en fauteuil ou même comparer un geste en fauteuil et debout. Nous avons choisi de
comparer la marche debout et le déplacement en fauteuil et de s’intéresser au déplacement
tridimensionnel du CG sur un même distance linaire. Une plate-forme de force est utilisée pour définir
la localisation du CG en fonction de marqueurs positionnés sur le fauteuil ; ce dernier et alors
considéré comme un segment supplémentaire pour le calcule du CG du complexe sujet/fauteuil. Les
déplacements du CG sur 2 mètres linéaires de locomotion sont alors comparés.
La place des APA dans la prise en charge des troubles psychologiques et de la
déficience intellectuelle dans le Nord Pas de Calais
WATELAIN E & S MARION, LAMIH, FSMS, Université de Valenciennes
Introduction
Les Activités Physiques et Sportives (APS) lorsqu’elles sont adaptées fond largement partie des
activités proposées dans le cadre de la prise en charge des troubles du comportement et de la déficience
intellectuelle. Si le corps médical, les législateurs (notamment depuis la loi de 75), les spécialistes de
Activités Physiques Adaptées, les directeurs d’établissements ou encore les politiciens s’accordent à
reconnaître leur nécessité et le droit des patients à en bénéficier, on ne connaît cependant pas
précisément leur place réelle dans les structures spécialisées. L’étude de cette problématique a été
proposée dans le cadre d’un mémoire de maîtrise STAPS à la FSMS de Valenciennes. L’objet de ce
travail est plus particulièrement d’identifier la place des APA dans les structures spécialisées du Nord
pas de Calais en terme d’intervenants, de disciplines proposées, de la raison de leur choix ou encore de
leurs objectifs.
Protocole et méthodes
A partir de la liste des établissements et services hospitaliers spécialisés dans la prise en charge de ce
type de patients, fournie par la Direction Régionale des Affaires Sanitaire et Sociale, un questionnaire a
été réalisé et envoyée à tous les directeurs ou chefs de service. Les deux principales catégories
d’établissements en nombres sont les Instituts Médico Educatif (53%) et les Services de Centre
Hospitalier (29%). Le questionnaire comportait 20 questions dont 15 ouvertes et a choix multiples
pour une durée de réalisation de 10 à 15 min.
Les réponses aux questions ont ensuite été codées pour être traités informatiquement. Les résultats
préliminaires sont présentés ci-dessous et ne comportent pas de traitement statistique.
Résultats
Parmi les principaux résultats concernant la population et les structures :
Le taux général de réponse est de 36% mais ne varie pas sensiblement selon le type d’établissement
(par exemple 32% pour les IME et 30% pour les CH) alors que l’origine du questionnaire n’est pas
identifiable pour 6%. Les questionnaires couvrent la prise en charge de 4684 patients dans 53
structures. 20% des structures ne prennent en charge que des patients de moins de 13 ans, 23% que des
adultes et 24% enfant et adultes. Par contre on passe à 28% pour la tranche d’âge majoritaire moins de
13 ans et 32% d’adolescents et jeunes adultes. 5% prennent en charge des troubles légers et 10% des
troubles graves. 60% s’occupent essentiellement de la déficience intellectuelle et 32% essentiellement
des troubles du comportement.
Parmi les principaux résultats concernant les APA, à l'exception de quelques IME, les structures
possèdent peu de matériels et d’installations propres mais une large mise à disposition de la part
d’autres structures. 89% proposent des APA pour 18% à l’extérieur de leurs locaux uniquement et 4%
uniquement à l’intérieur. Dans 37% des cas, une seule catégorie professionnelle réalise les APA. En
tenant compte d’une approche multi-professionnelle, dans près de 40% des cas pour chacune des
professions suivantes il s’agit : d’éducateur spécialise, infirmier et intervenant sportif. Dans 11% des
cas, la fréquence de pratique est quotidienne, 55% des cas 1 à 2 fois par semaine, 13% 2 à 3 fois par
semaine et 7% 3 à 4 fois par semaine. On note une grande diversité des activités proposées (plus de
50…). Les plus fréquentes sont la natation (77%), la gymnastique (57%), le football (55%), le tennis
de table (51%), le basket ball (25%) mais d’autres disciplines sont aussi proposées comme la danse
(8%), la course d’orientation (2%) ou le base ball (2%)…
Discussion
Le premier point important concerne le taux de réponses relativement élevé pour un questionnaire, qui
montre l’intérêt non négligeable des structures spécialisées pour APA. Cependant, on peut s’interroger
sur la relation entre réponse au questionnaire et investissement dans les APA qui rend la généralisation
des résultats délicate. Ces structures concernent majoritairement des jeunes à déficiences légères ou
moyennes c’est-à-dire une population pour qui les APA sont vraisemblablement les plus bénéfiques et
les plus faciles à mettre en place. On note pourtant que seule près de 9 structures sur 10 en proposent…
Le deuxième point important que nous relevons concerne la faible quantité de matériels et
d’infrastructures propres aux établissements (à l’exception de quelques IME) et plus particulièrement
aux CH. Il est cependant encourageant de noter que la grande majorité à su obtenir des installations
voisines (établissement scolaire, municipalité et même parfois privé). Contrairement aux idées reçues,
un grand nombre de disciplines sportives est proposées pour ce type de population (> 50) allant de
l’athlétisme à l’équitation en passant par l’escalade, le char à voile ou encore le tir aux armes ou le
squash… Cette grande diversité s’explique certainement par les spécificités locales de la Région (la
mer par exemple pour voile, char à voile, speed…), la diversité des handicaps, et les installations
locales qui ont bien voulu être mises à disposition de ce public particulier, qui bénéficie encore parfois
d’une image négative. En effet, dans 33% des cas les APS sont choisies en fonction des installations
disponibles, 51% du type de pathologie et 36% de l’âge (plusieurs choix était possible pour cette
question). Ces résultats sont également importants à prendre en compte dans la formation des
spécialistes en APA afin qu’ils soient capables de répondre aux attentes les plus courantes des
structures.
En ce qui concerne les intervenants professionnels dans seulement 37% des cas il s’agit d’intervenants
sportifs (ou de personnel soignant spécialement formé), seuls ou aidés du personnel soignant. Ce
résultat montre que la profession d’intervenant STAPS en APA dans ce type de milieu spécialisé
présente un potentiel de développement important. Celui-ci passe certainement par une collaboration
plus étroite au niveau de la formation des étudiants STAPS et de la mise en situation lors des stages de
formation mais aussi par une action de communication plus ciblée de la part des STAPS. En effet à la
question ouverte à choix multiples concernant les objectifs des APA, dans près de 40% des cas elles
sont à visées rééducatives, 16% occupationnelles, 58% thérapeutiques, 47% ludiques pour seulement
16% éducatives, 11% socialisantes, et 8% chacune pour facilitant l’intégration et la performance
physique…
Remerciements :
Nous remercions toutes les personnes qui ont bien voulu consacrer un peu de leur temps pour remplir
ce questionnaire. Une plus large présentation des résultats leurs sera envoyée ultérieurement.
L’offre handisport dans le Valenciennois : situation dans l’offre régionale.
COSSIAUX Matthieu RAUX Simon, Etudiants à la faculté des sciences et des métiers du sport de
l’université de Valenciennes et du Hainaut- Cambrésis.
Introduction :
Les jeux paralympiques de Sydney en 2000 et leur niveau de médiatisation plus important que jamais,
à contribuer à l’intérêt porté au l’handisport. Cette manifestation a permis l’approche d’un milieu
encore peu connu malgré son appartenance au thème principal de l’enseignement en STAPS : le
SPORT. La région Nord-Pas-de-Calais est très dynamique en ce qui concerne l’handisport. Elle est à la
troisième place nationale avec ses 1500 licenciés et une des seules à disposer d’un Conseiller
Technique Régional. Le Valenciennois par l’intermédiaire de l’ASHHV (Associaiton Sportive des
Handicapées du Hainaut Valenciennes) accueille 72 sportifs en 2001-02 et propose cinq activités
(cyclisme, natation, basket, tir, tennis de table). Dans le cadre de notre mémoire de licence, nous avons
choisi de nous intéresser à la problématique de l’offre mise à disposition des personnes handicapées en
terme d’accueil et d’activités dans la région du Nord-Pas-de- Calais et plus précisément dans le
Valenciennois. Ce travail porte plus particulièrement sur les personnes handicapées sportives déjà
licenciées.
Protocole expérimental :
Le protocole de cette recherche comporte trois étapes d’analyse. Une recherche bibliographique sur
l’handisport par l’intermédiaire de tous les moyens de documentation classiques. La réalisation d’une
trame d’entretien auprès du CTR, de la présidente de l’ASHHV et de deux sportifs de haut niveau
(basket et triathlon). La réalisation et la diffusion d’un questionnaire à des sportifs handicapés licenciés
dans le Valenciennois. Les résultats seront présentés en deux parties : résultats déjà obtenus et résultats
attendus.
Résultats obtenus et discussion :
De l’entretien avec les sportifs de haut niveau, il semble se dégager que les infrastructures sont
quantitativement suffisantes mais mal accessibles malgré un développement et un suivi qui se sont
améliorés ces dernières années. De même, il se dégage une grande dissimilitude de la reconnaissance et
des moyens mis à disposition des sportifs de haut niveau malgré une évolution positive. De l’entretien
avec le CTR, il apparaît qu’au niveau handisport le Nord-Pas-de-Calais est une région très dynamique.
Elle est l’une des seules à avoir un CTR et se place à la troisième place en France. De plus les aides du
conseil régional et des municipalités sont les mêmes que pour les sportifs valides. Les différences se
font au niveau des partenaires privés. De l’entretien avec la présidente de l’ASHHV, on peut retenir le
côté multidisciplinaire de l’association et les différentes aides extrasportives proposées aux personnes
handicapées (telles que celle au logement…). Malgré l’ouverture d’une nouvelle section basket en
2000, on peut noter une baisse du nombre de licenciés depuis 1998-99 (de 110 à 72 en 2001-02). De
l’étude des questionnaires proposés aux sportifs licenciés, on peut remarquer que plus le handicap est
lourd plus il est difficile de trouver une discipline à pratiquer. Les sportifs sont fortement dépendants
de la distance du domicile et des moyens de locomotion, ce qui conditionne le choix des pratiques.
Malgré ce problème, il y a une relative adéquation entre ce qui est proposé et ce qui est souhaité. Sept
personnes interrogées sur dix déplorent le manque de moyens financiers en handisport.
Résultats attendus :
Il reste encore quelques questionnaires à traiter qui ne changeront vraisemblablement pas les
résultats présentés ci-dessus.
Remerciements :
Nous remercions pour leur aide et leur disponibilité la présidente de l’ASHHV, le CTR du
Nord- Pas-de-Calais, les sportifs de haut niveau interrogés ainsi que les licenciés du Valenciennois et
notre responsable de recherche Monsieur Eric Watelain.
COMPARAISON DES PERFORMANCES NAGEURS VALIDES ET NAGEURS
HANDISPORTS
LEDUCQ Paméla, Etudiante, FSMS UVHC
Introduction
La natation est une discipline largement pratiquée tant par les personnes valides que par les personnes
handicapées. La natation sportive est relativement similaire pour les deux populations de pratiquants
même si elles sont régies par des fédérations différentes : Fédération Française de Natation (FFN) et
Fédération Française Handisport (FFH). Les performances chronométriques sont différentes voire très
différentes pour certaines catégories de handicaps (catégories les plus lourdement handicapées) ce qui
ne signifie pas pour autant un niveau de performance moins important puisque la performance
chronométrique ne tient pas compte du handicap. A notre connaissance, il n’existe pas de réels moyens
de comparaison des niveaux de performances.
Dans le cadre de mon mémoire de recherche en licence, j’ai choisi de m’intéresser à cette
problématique. L’objet de ce travail est plus particulièrement de comparer les performances valides et
handisports ainsi que les performances de sujets sains avec ou sans simulation de handicap pour
déterminer une méthodologie de comparaison des niveaux de performance tenant compte du handicap.
Protocole et méthode
Mon protocole et méthode est composé de trois parties :
1. Comparaison des performances de haut niveau valides et handisports : l’objectif est d’exprimer les
performances handisports par catégorie en pourcentage de la performance valide.
2. Comparaison des performances de sujets sains avec ou sans simulation de handicap : deux groupes
de sujets seront étudiés, un groupe STAPS composé de dix sujets ayant des spécialités différentes
et un groupe de nageurs confirmés.
Chaque groupe devra réaliser un 400m nage libre(NL) et un 50mNL ; un 400NL avec un bras attaché ;
un 50NL avec les jambes attachées et un 50NL avec un bras attaché. Ces mesures seront effectuées sur
trois séances et dans un ordre aléatoire. L’objectif est d’exprimer les performances handisports par
catégorie en pourcentage de performance valide.
3. Sujets sains avec situation de handicap et prise en compte des conséquences hydrodynamiques du
handicap : l’objectif sera d’affiner les résultats précédemment obtenus.
Il s’agit pour cela comparer deux personnes valides et deux personnes handicapées de morphologies
similaires (paramètre thoracique, abdominal, bras avant bras et tempe à 10 %). On comparera les
couples de redressement et leur flottaison. Puis, on lestera ou délestera le sujet valide à l’aide de
bouchons ou de poids pour atteindre un couple de redressement et un niveau de flottaison identique à
la personne atteint d’un handicap. Une fois ces paramètres corrigés, chaque sujet devra réaliser un
50NL avec handicap simulé.
Résultats obtenus
1> Comparaison des meilleures
Au niveau national
Au niveau mondial
performances valides/handisport
Hommes
Femmes
Hommes
Femmes
50NL –1B
28%
32%
22.5
50NL –2J
37%
31%
30.8
400NL –1B
31.5
Augmentation de la performance en pourcentage entre sujet sain et sujet handicapé
-1B=catégorie S8(perte d’un bras) ; -2J=catégorie S6(paraplégique)
Augmentation de la
performance avec entraînement
et simulation de handicap
Sans familiarisation
Hommes
Femmes
Après 1entraînement
Hommes
Femmes
Après 7entraînements
Hommes
Femmes
50NL –1B
(n=3) 25.1±3.3 (n=5) 26.1±
50NL –2J
(n=3) 29.1±2.2 (n=5)
39.1±17.3
(n=1) 18.8±0
(n=4) 17±7.4
(n=16)
18.4±9.2
(n=16)
81.8±18.8
(n=2)
17.1±0.05
(n=2)
29.4±2.95
(n=1) 30.8±0
(n=2)
39.2±4.9
(n=5)
17.2±5.8
(n=5)
22.1±8.7
400NL –1B
Augmentation des performances en pourcentage de sujets sportifs non-spécialistes de natation avec
entraînement et simulant un handicap
Hommes
Sans familiarisation
Après 7entraînements
50 NL –1B
(n=4) 27.1 ±3.8
(n=1) 28.6±0
50 NL –2J
(n=4) 33.8 ±10
(n=1) 23.2±0
400 NL –1B
(n=1) 23.7±0
(n=1)
Augmentation des performances avec handicap simulé en pourcentage pour des sujets spécialistes de
natation
Résultats attendus
Pour la 3e partie du protocole : le couple de redressement des sportifs handicapés sera certainement
inférieur à celui de sujets valides anthropométriquement similaire car un individu dans l’eau est soumis
à deux forces qui sont le poids et la poussée d’archimède. Or si le sujet est paraplégique, son centre de
gravité sera plus haut. Donc, la distance entre les deux forces sera plus petite et ainsi le couple de
redressement plus faible.
De même, un sujet paraplégique aura une meilleure flottaison qu’un sujet avec les jambes attachées
dans la mesure où le sujet sain aura le poids de ses muscles plus dense, qui diminuent sa flottaison.
Il faudra donc vraisemblablement délester le sujet sain afin d’augmenter la similitude des situations de
nage.
Discussion et conclusion
Le faible nombre de sujets étudiés, le nombre de séances d’entraînement et la diversité des handicaps
d’une même catégorie constituent les principales limites de ce travail.
En ce qui concerne les résultats, l’augmentation de la performance chronométrique en handisport
dépend du handicap (plus il est important et plus la performance chronométrique augmente).
Cependant, l’augmentation ne semble pas totalement proportionnelle à la catégorie c’est-à-dire que
celle-ci n’est pas proportionnelle au degré de handicap (l’augmentation n’est pas linéaire). Le faible
nombre de pratiquant dans certaines catégories est certainement à l’origine de ce résultat.
Par ailleurs, les femmes semblent plus affectées par la perte d’un bras tandis que les hommes semblent
plus défavorisés par la perte des jambes. Cela s’explique par le fait que les hommes ont une masse
musculaire plus importante au niveau des jambes.
Avec situation de handicap et même après sept séances d’entraînement, l’altération de la performance
chronométrique due à une simulation de handicap est moins importante que la différence de la
meilleure performance valide sur la meilleure performance handicapée ce qui semble indiquer une
différence de niveau de performance avec une meilleure performance pour les sujet valides ou une
mauvaise simulation du handicap. De plus, l’approche ne tient pas encore compte des conséquences
hydrodynamiques du handicap. La correction de la flottaison et du couple de redressement sur des
sujets sains simulant un handicap devrait augmenter encore cette différence et montrer des niveaux de
performances valides et handicapées différent laissant présager une marge de progression importante
des records handisport.
Remerciements :
Je remercie pour leur aide et leur disponibilité les étudiants de la FSMS et les sportifs de
l’ASHHV qui ont bien voulu se prêter aux mesures ainsi mon responsable de recherche Monsieur Eric
Watelain.
Mise en place d’un parcours de randonnée handisport
LEPEZ Eléonore, Etudiante FSMS, UVHC
Introduction
La randonnée pédestre est une activité de pleine nature largement pratiquée par un très large
panel de la population sportive ou non. De nombreux parcours de randonnée sont disponibles dans le
Nord/Pas-de-Calais et dans le Valenciennois. A notre connaissance, il n’existe pas de parcours pour les
personnes mal marchantes et en fauteuil roulant. On peut donc s’interroger sur l’intérêt suscité par
l’activité randonnée pour ce type de population et sur la faisabilité de la réalisation de ce genre de
parcours pour les personnes handicapées.
Dans le cadre de mon mémoire de recherche de licence, je me suis intéressée à cette problématique.
L’objet de ce travail est plus particulièrement d’évaluer l’intérêt pour cette population à la pratique de
la randonnée adaptée et d’étudier la faisabilité d’un parcours accessible aux mal marchants et aux
personnes en fauteuil dans le Valenciennois.
Protocole et méthode
Dans un premier temps, il s’agit d’analyser la bibliographie et ce qui a déjà été fait sur le sujet
afin de trouver notamment dans la législation tout ce qui concerne les normes et la sécurité dans un
parcours de randonnée. Il est également nécessaire de rechercher les normes d’accessibilité et de
sécurité à respecter pour que le parcours soit réellement et légalement adapté aux personnes
handicapées motrices.
Dans un second temps, il s’agit de mettre en place un questionnaire auprès de différentes personnes en
fauteuil ou mal marchantes, ainsi qu’à quelques éducateurs spécialisés s’occupant d’enfants et
d’adolescents handicapés moteurs, afin de connaître leurs attentes et motivations à ce sujet.
Enfin, dans un dernier temps, il s’agit de réaliser la faisabilité d’un parcours. Il faut donc rechercher un
site ainsi que les différentes autorisations à effectuer pour le mettre en place. Il faut également
rechercher un budget afin de financer la réalisation du parcours si l’étude par questionnaire montre son
réel intérêt.
Les résultats seront présentés en deux parties, résultats obtenus c’est-à-dire le travail déjà réalisé et
résultats attendus, ce qu’il reste à faire.
Résultats obtenus
En ce qui concerne les recherches bibliographiques, cela m’a permis de trouver des textes
décrivant les normes, d’accessibilité et de sécurité à respecter concernant les personnes valides mais
également les personnes handicapées motrices (ex : « Dictionnaire Permanent Droit du Sport »,
« Handicap et Construction »). Grâce à Internet, j’ai également trouvé des parcours (plan, lieu,
itinéraire, distance à parcourir…) pour les personnes valides, dans la région sans trouver de parcours
réellement accessible à la population visée.
Pour ce qui est des questionnaires proposés aux personnes en fauteuil et mal marchantes, huit me sont
revenus remplis. Ils ont mis en évidence l’intérêt pour un tel parcours ainsi que certains problèmes à
résoudre comme l’accès au parcours (parking), des zones de repos, le style de revêtement, les obstacles
naturels ou non (arbres, trottoirs…) afin de rendre les utilisateurs, les plus autonomes possibles.
Enfin, en ce qui concerne la faisabilité du parcours, et plus particulièrement l’obtention d’un budget,
deux solutions sont privilégiées : une demande de subventions à la mairie par une présentation écrite
du projet, une recherche de sponsors privés.
Résultats attendus
Notamment grâce à Internet, j’espère trouver des parcours entièrement ou partiellement
accessibles aux personnes en fauteuil et mal marchantes, en France ou à l’étranger. Ces derniers
pourrait être une source d’inspiration pour la réalisation de mon parcours. Il est également
envisageable d’adapter un parcours partiellement accessible, en y modifiant les parties non-accessibles
(ex : itinéraire bis pour personnes mal marchante ou en fauteuil).
J’attends encore une quinzaine de questionnaires qui pourront confirmer l’approche mise en évidence
par les 8 premiers et mettre peut être souligner d’autres problèmes auxquels les personnes valides ne
pensent pas et qui ne sont pas mentionnés dans les textes législatifs.
Enfin, concernant les demandes d’autorisations à effectuer, la mairie de Valenciennes doit me fournir
les différents documents à remplir afin que le projet soit accepté.
Discussion et conclusion
Pour ce qui est de la recherche bibliographique, j’ai pu constater que les normes d’accessibilité
concernant les personnes handicapées sont bien plus définies dans le cadre de leur vie de tous les jours
que dans les activités de pleine nature. Il est alors difficile de concevoir un parcours leur permettant
une bonne autonomie. Il est donc envisager de tester physiquement les revêtements et matériaux avec
le public visé.
Les réponses reçues aux questionnaires envoyés ne sont pas exhaustives car ils émanent soit de
personnes ayant l’habitude de pratiquer une activité physique et/ou sportive, soit de jeunes encadrés
par un institut ou enfin de personnes en rééducation. Une approche plus large de la population visée
pourrait certainement enrichir le travail et permettre une meilleure adaptation du produit.
Quant à la faisabilité du parcours, il est important de pouvoir tester les parties les plus tangentes
par rapport à la réelle accessibilité avec quelques personnes handicapées motrices. Certains sportifs de
l’ASHHV sont déjà d’accord pour participer à de cette partie du travail ainsi qu’a celle concernant les
matériaux.
Remerciements :
Je remercie les personnes qui ont bien voulu consacrer du temps pour remplir le questionnaire
ainsi que mon responsable de recherche Monsieur Eric Watelain.
Etude comparée du basket valide et en fauteuil pour une optimisation de
l’entraînement handibasket
LOGEZ Bélinda, étudiante de la FSMS, Université de Valenciennes
Introduction
Le basket-ball est une activité bien connue pour ses deux équipes de 5 joueurs s’affrontant en courant,
dribblant, sautant… et dont le but est de marquer plus de paniers que l’équipe adverse. Il existe aussi
un basket adapté aux sportifs en fauteuil roulant. La discipline en fauteuil roulant est quasiment
identique à la discipline pour les ‘valides’, cependant la présence du fauteuil roulant nécessite quelques
adaptations au niveau réglementaire et au niveau des entraînements.
La bibliographie sur le basket-ball valide est abondante et permet une optimisation rigoureuse des
entraînements, reposant sur des travaux de recherche ciblés. Par contre, pour le basket en fauteuil
roulant, la bibliographie est extrêmement réduite et les travaux de recherche sont en nombre très
restreints. L’entraînement de basket en fauteuil s’inspire essentiellement des entraînements de basket
‘valide’, et on peut donc s’interroger sur le niveau de spécificité de la stratégie d’entraînement
proposée en basket-ball en fauteuil roulant.
Dans le cadre de mon mémoire de licence, j’ai choisi de m’intéresser à cette problématique. L’objet de
ce travail est plus particulièrement de comparer le basket ‘valide’ et en fauteuil roulant, dans la
perspective d’optimiser l’entraînement en fauteuil. A terme, ce travail constituera les bases pour définir
un indice de spécificité de l’entraînement permettant d’évaluer l’adaptation de la discipline et la prise
en compte du handicap.
Protocole expérimental
Cette recherche comprend 4 parties afin d’identifier les points communs et les différences entre les
deux disciplines pour estimer le niveau de spécificité et étudier comment contribuer à la préparation
d’entraînements plus spécifiques en handibasket. Ces quatre parties sont :
 une analyse bibliographique, pour identifier ce qui est préconisé dans les différents
ouvrages et si des exercices pour les ‘valides’ sont adaptables au basket en fauteuil.
 une analyse réglementaire, pour voir s’il est suffisamment spécifique pour influer sur
l’entraînement.
 une analyse de match à partir de grille de statistiques reprenant les facteurs
prépondérants, pouvant renseigner sur les besoins des joueurs (matchs de N3 et playoff N1).
 la réalisation de questionnaires à destination des entraîneurs, pour identifier ce qu’ils
réalisent effectivement à l’entraînement.
La définition d’un indice de spécificité du travail proposé à l’entraînement ne pourra être envisagé qu’à
la suite de ces travaux et fera l’objet d’une autre étude.
Nous distinguerons ici les résultats déjà obtenus à ce jour et ceux attendus.
Résultats obtenus
- L’analyse bibliographique montre une très faible quantité de document comparé au basket ‘valide’.
De plus ces documents portent essentiellement sur les bases inspirées du basket valide sans réelle prise
en compte du handicap et approche spécifique des stratégies d’entraînement handibasket.
- L’analyse réglementaire des deux disciplines m’a permis de voir qu’il n’y a quasiment pas de
différences. Les deux seules concernent le dribble. En effet, en handisport, la règle du marcher sera
différente (de part le fauteuil roulant) : deux poussées de roue sont autorisées avec le ballon sur les
genoux. De plus, contrairement au basket, on n’aura pas de reprise de dribble. Ces deux règles sont des
habitudes à prendre comme on le ferait en basket pour les deux appuis et la reprise de dribble.
- Grâce à la réalisation de statistiques, les placements sur le terrain sont beaucoup plus importants en
basket en fauteuil. En effet la présence des fauteuils roulant va diminuer les espaces (un joueur en
fauteuil occupera un espace supérieur à un joueur ‘valide’.
Je citerais l’exemple du rebond, pour lequel le placement sera primordial. Les joueurs ne pouvant
sauter, c’est leur placement qui va déterminer leur chance de récupérer le ballon . Il sera donc
important pour les entraîneurs d’insister sur le placement de ses joueurs au moment d’un tir : ne pas
rester passif, en attendant que le ballon leur tombe dans les mains.
- Le déplacement avec le ballon est aussi plus difficile (manipulation moins rapide), et les possibilités
de jeu en sont réduites. Il sera alors nécessaire à l’entraînement de travailler de manière assez
importante le collectif. En effet on a moins de 1 contre 1 ou 1 contre 2 en basket en fauteuil roulant.
Les démarquages et positions de tir doivent être amenées encore plus par le jeu collectif (travail en
blocs…).
Résultats attendus et discussion
- Il me semble que de nombreux exercices proposés pour le valides peuvent être repris (voir adaptés)
au handibasket. En effet, malgré certaines différences, on a tout de même plus de nombreux points
communs. Les phases de jeu, les postes… sont identiques. Les entraîneurs peuvent donc utiliser la
bibliographie sur le basket valide, mais de façon modérée et adaptée.
- La progression du ballon se fera plutôt en passes en basket fauteuil alors qu’en basket ‘valide’, les
progressions se feront plutôt en dribble (sauf sur certaines défenses particulières). Les remontées de
balles, notamment se feront plus en passes. En effet la technique de dribble est plus difficile et surtout,
la vitesse de remontée du ballon sera beaucoup plus rapide en passe comparé au dribble. Il ne nous
semble pas qu’il soit nécessaire pour autant de travailler plus la technique de passe en handibasket. On
travaillera plus les placements et mouvements des joueurs pour faciliter les passes lors de la remontée
de balle.
- Grâce aux questionnaires aux entraîneurs, je pense de l’on va voir que certaines exigences du basket
en fauteuil sont trop souvent négligées, notamment à des niveaux plus faibles. De plus, les entraîneurs
manquent de support de recherche et vont souvent appliquer telles quelles les méthodes d’entraînement
piochées dans les ouvrages sur le basket ‘valide’.
Conclusion
Cette recherche va me permettre d’établir des principes fondamentaux pour l’entraînement du basket
en fauteuil roulant, cependant elle comporte certaines limites. En effet le nombre d’équipes suivies
pour cette recherche, le nombre de matchs, la période dans la saison des matchs étudiés, et la relative
subjectivité dans l’analyse de certaines situations de match peuvent en effet influer sur les résultats.
Même si les entraîneurs de basket en fauteuil peuvent parfois s’aider des manuels de basket ‘valide’
grâce aux nombreuses similitudes (comme pour les slaloms en dribble, certains exercices de tir…),
certains problèmes spécifiques méritent un travail plus approfondi (physique, maniement du
fauteuil…).
Remerciements :
Je remercie les personnes qui ont bien voulu consacrer du temps pour remplir le questionnaire
ainsi que mon responsable de recherche Monsieur Eric Watelain.
tude comparée de la natation valide et handisport pour une optimisation de
l'entraînement handisport
Fabbio Maximilien, Licence STAPS ( FSMS - Université de Valenciennes)
Introduction :
La natation est une discipline très pratiquée, tant par les sportifs valides que par ceux handicapés. Les
stratégies d’entraînement pour nageurs valides sont largement décrites dans la littérature et reposent
sur de nombreux travaux scientifiques.
La natation handisport se différencie de la natation valide en de nombreux points (catégories, temps de
nages par distance réalisée...).
La démarche souvent adoptée par les entraîneurs est de copier les méthodes d’entraînement valide,
sans véritablement tenir compte des spécificités induites par le(s) handicap(s).
Dans le cadre de mon mémoire de recherche, plus particulièrement en Activités Physiques Adaptées,
ce travail repose sur un comparatif de la discipline natation chez les sportifs handicapés et valides.
L’objet de ce travail est plus particulièrement de déterminer le niveau de spécificité de l’entraînement
handisport dans le but d’optimiser ce dernier.
Protocoles et méthodes :
Le protocole comporte quatre étapes de travail : une recherche bibliographique suivie de trois niveaux
de comparaison de la natation valide et handisport. Le but est de faire émerger les similitudes et
spécificités de la pratique en handisport :
 Une recherche bibliographique permet de faire un état des lieux des données littéraires
et scientifiques du domaine de la natation en handisport.
 Le cadre réglementaire pour chacune de ces pratiques permet de rappeler le contexte et
les conditions fédérales.
 Une comparaison des temps de nage des sportifs handicapés, vis à vis de ceux des
valides, met en évidence la réalité de la réalisation des performances.
 La comparaison des stratégies d’entraînement (en natation valide et handisport) permet
de mettre en évidence les différentes méthodes, moyens, conceptions de la discipline et
critères retenus.
Les résultats sont ainsi présentés avec d’une part les résultats obtenus suite au travail déjà réalisé,
d’autre part les résultats attendus.
Résultats obtenus :
D’un point de vue bibliographique, il existe très peu d’ouvrages littéraires et scientifiques à ma
connaissance.
J’ai obtenu des travaux sur la natation mais cela s’adressent aux sportifs valides uniquement et les
ceux traitant des sportifs handicapés quel qu’ils soient relèvent plus de l’aspect curatif et médicinal que
du domaine sportif et de la performance.
 D’un point de vue réglementaire, il apparaît que le règlement en handisport est celui de
la FINA (Fédération Internationale) auquel vient s’ajouter des additifs relatifs aux
handicaps et leurs incidences.
Cela expose une classification avec des seuils d’admissibilité en catégories.
Les additifs du règlement proprement dit concernent l’entrée dans l’eau, la réalisation des virages, le
respect des techniques de nage vis-à-vis du handicap et des déficiences induites.
 D’un point de vue des performances, la comparaison met en évidence des écarts et des
temps de nage plus important en handisport d’autant plus important que le handicap est
conséquent.
Résultats attendus :
Les stratégies d ‘entraînement, les entretiens permettent d’établir des ratios sur la spécificité de
l’entraînement mais ils ne sont pas réalisés pour l’instant. Les entretiens restent à faire, ils visent
l’établissement de ratios, indices spécifiques à la pratique.
Discussion, Conclusion :
Il faut relativiser et tenir compte des limites de cette recherche. Ainsi, la recherche bibliographique
limite les données de base, les connaissances initiales.
La diversité des handicaps, le niveau d’évolution des entraîneurs et nageurs étudiés sont des facteurs
limitant la généralisation des résultats.
Les temps de courses, les records évoluent toujours et doivent être réactualisés.
Les ratios ne peuvent être intéressants dés lors que le nombre d’entraîneurs est suffisant et représentatif
(voir à une échelle nationale, internationale), à partir de données numériques très précises.
Cependant ma recherche m’a permis de voir qu’en natation sportive handisport, très peu de travaux
existent sur le(s) handicap(s) et les incidences dans la pratique de ce sport.
Les livres traitent davantage de l’aspect médical des handicaps, de la natation en général au détriment
des spécificités en natation handisport (aspects physiologiques par exemple compte tenu des temps
plus important de nage, groupes musculaires sollicités, méthodes de récupération tenant compte des
masses musculaires différentes, temps et quantités de travail en terme de puissance, endurance,
rentabilité de l’effort, etc.)
Le règlement ne semble pas réellement influencer l’entraînement dans la mesure où il n’est pas assez
différent de la pratique valide.
La mesure des temps entre nageurs valides et handicapés fait apparaître une divergence dans la
sollicitation des filières énergétiques et des efforts de type aérobie ou anaérobie lactique. De même,
tout sportif handicapé victime d’une amputation, d’un ou plusieurs membres sollicite donc d’avantage
ses autres membres et modifie son métabolisme en musculation par exemple une approche spécifique
semble donc nécessaire.
Ainsi, il doit entraîner son corps et ses membres d’autant plus actifs, adapter, son allure, sa
récupération, son travail en puissance, en dynamique, sa capacité aérobie.
Remerciements : Je remercie les entraîneurs qui ont bien voulu me consacrer du temps pour la
réflexion sur les méthodes d’entraînement ainsi que mon responsable de recherche Monsieur Eric
Watelain
Pratique du Taï Chi Chuan chez les patients lombalgiques chroniques
Debacker J.(1), Watelain E.(2), Deprez X. et Draou M.(3)
(1)
FSMS, Université Valenciennes (2) FSMS Université Valenciennes, (3) CHR Hôtel-dieu Valenciennes
Introduction
La lombalgie, plus communément connue sous l’appellation de « mal de dos », est considérée comme
le mal du siècle. Il s’agit d’une pathologie parfois difficile à cerner et dont le symptôme majeur est la
présence d’une douleur aux caractéristiques variant selon le patient atteint. La liste des traitements
existant n’est donc pas exhaustive. Le but de cette étude est de vérifier l’hypothèse selon laquelle le
Taï Chi Chuan (TCC) – art de santé reconnu en Orient- pourrait être ou pas un outil efficace dans le
travail de rééducation adapté au patient lombalgique. Pour cela nous allons comparer un programme de
rééducation « classique » et un programme basé sur le TCC.
Matériel et méthode
Une fois par mois, et pendant une semaine, le service de rhumatologie de l’hôpital de Valenciennes
met en place une école du dos. Notre étude s’organise autour de ce créneau mensuel. Durant 6 mois,
nous nous attacherons à 6 groupes de 4 patients souffrant de lombalgie chronique. A chaque école du
dos nous incluons au programme quotidien de cette semaine des exercices de TCC (1 heure/jour pour
les sessions 1, 3 et 5) et des exercices de gymnastique plus traditionnels (musculation, étirements 1h/jr
pour les sessions 2, 4 et 6). A partir de cette 1ère semaine, les patients ont à mettre en pratique ce qu’ils
ont appris (diététique, ergonomie, activité physique régulière). Il leur est fourni un support (K7 vidéo)
afin qu’ils puissent se souvenir des exercices et les exécuter conformément à ce qui leur a été montré.
Chaque session, démarrant à J0, est suivie de bilans afin de faire le point sur l’état des patients : le 1er à
J4 ou J5, le 2e à J30, le 3e à J90 et le 4e à J180. Au cours de chacun de ces bilans sera évaluée le niveau
d’intensité de la douleur éprouvée par le patient au moyen de tests spécifiques : EVA, Dallas, Effel.
Résultats
La caractéristique essentielle de la lombalgie est la présence d’une douleur, et cela avec une intensité
variable. Le patient peut grâce à des échelles de douleur préétablies quantifier le niveau de douleur
qu’il ressent.
J0J30J90J180
EVA50mm25mm40mm35mm
Effel3/2410/2415/2410/24
DallasIndice 142 %12 %20 %25 %
Indice 270 %20 %35 %40 %
Indice 340 %15 %25 %36 %
Indice 410 %5 %5 %0 %
Tableau 1 : différentes échelles de mesure de la douleur. Les indices correspondent à la répercussion
s/activités quotidiennes (1), s/rapport activités professionnelles/loisirs (2), s/rapport anxiété/dépression
(3) et s/sociabilité (4).
Discussion et conclusion
L’étude est en cours et n’a commencé que depuis 4 mois. Le programme prévu pour 6 sessions n’est
pas achevé et nous n’avons pu relever que des résultats à très cours terme : 1 mois après chacune des 3
premières sessions, c’est-à-dire trop peu de temps pour tirer des conclusions significatives. D’autre
part, bien qu’il n’existe pas un temps de pratique défini approprié à la pathologie de la lombalgie
chronique, on peut se demander si la période étudiée est suffisamment longue pour observer un résultat
concluant. Apprendre les principes du TCC en une seule semaine est impossible, surtout pour des
patients souvent déstabilisés physiquement et mentalement par la maladie. Maîtriser ces principes est
l’œuvre de toute une vie. Malgré le support de la K7, il est difficile de se tenir à une telle activité sans
un feedback, un regard extérieur régulier qui permet de corriger les postures et propose de nouvelles
indications. Néanmoins cette initiation permet de faire découvrir une activité qui correspond peut-être
mieux à certains patients pour des raisons d’affinités et/ou de compatibilité avec leur mode de vie
(recherche de posture antalgique dans le quotidien) .
Bibliographie
Dynamique Interne du Tai Chi. Circulation de l’énergie dans le corps en mouvement.
Mantak CHIA & Juan LI. Guy Trédaniel Editeur (éditions de la Maisnie, 1998 : trad frcse)
FRANCE NANO SPORTS : La charte…
Alain DAJEAN, Président Région Nord et Ile de France
POUR QUI ?
Tout simplement pour la Personne de Petite Taille. C’est elle en effet qui est au cœur de notre projet.
C’est à elle que nous voulons faire découvrir le sport. C’est elle dont nous voulons favoriser par le
sport l’intégration dans la société. Notre démarche est ainsi aux antipodes d’un repli sur soi. Quelles
que soient les possibilités et les ambitions des uns et des autres, chacun, s’il le souhaite, doit pouvoir
accéder à une pratique sportive. Peu importe la taille, peu importe l’âge, peu importe le degré de
validité ou d’invalidité, peu importe le talent, peu importe les capacités de départ. En un mot, peu
importe la différence !
POURQUOI ?
Pourquoi faire du sport ? Eh bien, d’abord parce que nous aimons çà ! Ensuite parce qu’il apporte
plaisir et bien-être à celui qui sait le pratiquer sans excès, en respectant son propre corps. Il y a
rarement de contre-indications à une pratique sportive. Elle permet au contraire d’améliorer sa
condition physique : respiration, souplesse, tonicité musculaire… Elle est en cela une prévention
contre des problèmes qui surviennent avec le vieillissement du corps. Cela passe par une pratique
régulière et progressive, respectueuse des temps d’échauffement et de récupération, une alimentation
correcte. Tout cela se découvre à tout âge, même si on ne pratique pas de la même façon à 10 ans, 20
ans ou 60 ans. Comme tout individu, la personne de petite taille, intéressée bien entendu, trouve dans
le sport beaucoup de joies et de satisfactions. Et que dire de l’enfant de petite taille confronté à sa
différence ! La pratique sportive, souvent assimilable à un jeu, est l’occasion pour lui d’acquérir
confiance en soi, d’apprendre à lutter, à assouplir un corps parfois rétif et à le fortifier, à relativiser les
victoires comme les défaites, à vivre des aventures collectives. Physiquement comme moralement,
l’enfant de petite taille, plus encore que tout autre enfant, saura tirer un inestimable profit de ses
activités sportives. Pour pasticher la chanson, nous dirons : « Le sport c’est la santé : en faire c’est
la trouver, en faire c’est la garder » !
COMMENT ?
Concrètement, France Nano Sports privilégie deux types d’action. La première est le sport loisir,
convivial. Elle passe par des rencontres sportives sans autre souci que de découvrir le sport en général
ou un sport en particulier, s’initier. Ici, pas de chronomètre, pas de décamètre, le plaisir avant tout !
Ces week-ends, comme les compétitions d’ailleurs, peuvent être l’occasion d’échanges et de
découvertes. Ne dit-on pas que les voyages forment la jeunesse. Ceux et celles qui ont déjà eu
l’occasion d’embarquer pour l’Angleterre (Peterborough, Birmingham), le Canada (Toronto) ou plus
près (on sait parfois être raisonnable !) pour la Bretagne, le Lot, Le Nord, l’Aube, la Loire … ne
démentiront pas.
La seconde est le sport de compétition pour ceux et celles qui sont intéressés. Cela va de la rencontre
franco-française jusqu’aux jeux paralympiques (sous l’égide de la Fédération Française Handisport à
laquelle nous sommes affiliés) en passant par des rencontres internationales avec nos amis anglais,
allemands, et les Jeux Mondiaux des Personnes de Petite Taille sous l’égide de l’IDAF - International
Dwarf Association Fédération – dont nous sommes membres. Il faut noter que, seules les compétitions
officielles organisées par la Fédération Handisport, nécessitent des qualifications avec minimas. Les
compétitions et rencontres organisées par les associations de personnes de petite taille et l’IDAF sont
ouvertes à toutes les PPT, quel que soit leur niveau. Nous tenons en effet absolument à maintenir dans
ces rencontres un maximum de convivialité ce qui n’empêche ni rigueur dans l’arbitrage ni respect des
règles.
Mais il n’y a pas lieu d’opposer le « sportif champion » et le « sportif ordinaire ». Tout d’abord,
l’exploit sportif n’est pas toujours mesurable et n’a pas toujours les honneurs du podium. Certains
d’entre nous peuvent être handicapés par des problèmes physiques importants. Leur démarche et
parfois leurs performances méritent aussi le respect. Cette question est importante car notre but est
avant tout de favoriser par le sport l’épanouissement des Personnes de Petite Taille. Les uns et les
autres concourent à donner une image dynamique et positive, pour le bien de tous.
QUELS SPORTS ?
Nous tentons de trouver un équilibre judicieux entre les sports collectifs et de contact (foot, basket …),
les sports de raquette, accessibles à tous mais à des niveaux de performances variés (tennis de table,
badminton…), les sports d’adresse, de concentration et de maîtrise de soi (boccia, tir à l’arc …) et les
sports de base (natation et athlétisme). En valorisant l’ensemble de ces sports, sans hiérarchisation,
nous recherchons l’accès au sport du plus grand nombre et la valorisation de tous y compris de
ceux chez qui la petite taille est source de handicap. Mais nous n’hésitons pas à découvrir, avec l’aide
d’un encadrement compétent, d’autres sports : golf, canoë Kayak, cyclisme, équitation … Ainsi,
chacun peut trouver chaussure à son pied !
QUELS RISQUES ?
Il en va du sport comme de toute activité humaine. Le « risque zéro » n’existe pas. Mais justement,
pratiquer le sport dans des structures adaptées et de bonnes conditions, c’est bénéficier de
conseils judicieux, apprendre les bonnes techniques, c’est maîtriser l’effort et éviter la douleur ;
toutes choses qui font que la balance entre inconvénients et bienfaits penchera du bon côté.
De plus, le médecin traitant ou spécialisé saura conseiller utilement et aidera si nécessaire à choisir le
ou les sports les plus adaptés à chacun.
QUELLES CONTRAINTES ?
Pas de contraintes particulières à France Nano Sports ; chacun est libre de participer à telle ou telle
manifestation, à telle ou telle discipline. La seule règle est celle du savoir-vivre : respect des autres,
partenaires et adversaires, respect de ceux qui nous accueillent ou que l’on reçoit, respect du matériel
et des installations. Pour le reste, bonne humeur et goût de la convivialité sont encouragés.
EN CONCLUSION
Si faire du sport n’est pas une obligation, ceux et celles qui s’y adonnent ne le regrettent pas. Notre
ambition est tout simplement d’en donner l’occasion et l’envie aux amateurs, d’offrir, notamment aux
jeunes, une structure que nous, les adultes, n’avons pas connue. Faire du sport, c’est aussi aller vers
les autres, tous les autres, sans exclusive. Nos expériences passées, les liens que nous avons déjà
tissés avec le monde sportif handisport et le monde sportif en général, l’intégration de nombre
d’adhérents aux clubs sportifs classiques nous encouragent à poursuivre l’aventure.
SPORT, SANTE, PLAISIR, CONVIVIALITE
sont des mots qui vont ensemble et qu’à France Nano Sports, nous essayons de décliner au mieux.
Notre démarche rejoint celle de tous ceux et celles qui oeuvrent, depuis longtemps déjà et par d’autres
moyens, pour que la personne de petite taille, malgré sa différence, soit une personne comme les
autres.
Si cette aventure vous tente aussi : rendez-nous visite sur notre site
http//nanosports.free.fr/indcex.html ou lors de nos manifestations et contactez-nous au 01 30 52 24 10
ou sur [email protected] .
L’ASHHV une association multisports et multihandicaps à Valenciennes
GRISELAIN M., Présidente, Valenciennes
L'Association Sportive des Handicapés du Hainaut Valenciennes, l'A.S.H.H.V :
le sport pour une vie comme les autres !
Le sport est un excellent moyen de réinsertion sociale lorsque l'accident, la maladie frappe. Si le
handicap est de naissance, une activité sportive permet de l'apprivoiser, de le dépasser parfois.
Que pratique-t-on comme activités sportives à l'ASHHV ? Plusieurs :
- le basket en fauteuil. Une nouvelle équipe s'est constituée l'année dernière ; elle participe aux
rencontres régionales et vise bien sûr une sélection nationale...
- le tennis de table : depuis plusieurs années quelques sportifs s'entraînent assidûment et ont obtenu de
beaux résultats nationaux. Une nouvelle fois cette année, Catherine Scalliez est championne de France
I.M.C.
- la natation : une quinzaine de nageurs suivent l'entraînement tous les samedis. Parmi eux, Olivier
Desmet, plusieurs fois champion du monde de Triathlon. Il motive nos jeunes : cette année Agathe, 13
ans , participe pour la première fois aux championnats de France.
- le tir à l'arc : Un seul sportif handicapé a intégré un club de tir de valides et a participé cette année
aux Championnats de France valide.
Plusieurs disciplines donc, mais aussi plusieurs types de handicaps. Ils sont multiples au sein de
l'ASHHV et obligent les entraîneurs à des approches différentes.
- Les handicaps segmentaires : amputé des membres supérieurs ou inférieurs - tétraplégique paraplégique ;
- les handicaps sensoriels : personnes non voyantes, déficientes visuelles graves, mal-entendants.
- les handicaps neurologiques : I.M.C avec des séquelles sur la mobilité.
Plus qu'un divertissement, la participation aux différentes activités sportives permet à la personne
handicapée de retrouver l'envie de se battre, de se sentir mieux dans la société. Le handicap peut être
une force.
L’association s’occupe aussi de favoriser l’intégration des personnes handicapées notamment avec
l’aide d’auxiliaires d’intégrations mais aussi par une aide à la recherche de logement ou encore
d’emploi…
Association handisport extrême…
Sébastien PROYART, Président
Cette association a pour objet de promouvoir les sports qui peuvent être considérés comme extrêmes
compte tenu du handicap. Il s’agit plus particulièrement d’activités comme la plongée, le parachutisme,
le parapente, le karting, le 4*4…
En effet, lorsqu’on est atteint de handicap moteur, ces activités sont difficiles d’accès. Par exemple
pour la plongée il est nécessaire d’avoir un moniteur ayant une formation spécifique pour
l’encadrement de personnes handicapées. Ces moniteurs sont en nombre très réduit et dans le Nord
certains qui ont la formation ne veulent même plus s’occuper de nous…
Autre exemple, le cas du parachutisme, dans le Nord nous ne trouvons pas de moniteurs agréés pour
sauter, il sont, à notre connaissance, moins de 10 pour toute la France et personnellement (IMC) je dois
faire plusieurs centaines de kilomètres pour trouver un club qui veut bien m’accueillir…
Bien qu’atteints de handicap, nous aimons aussi les sports extrêmes et les défis sportifs. D’ailleurs si
vous regardez l'émission tout le sport, le lundi 13 mai 2002 à 20 h 10 sur France 3 vous pourrez me
voir pour mon nouveau défi sportif (en parachute)…
Alors si vous proposez ou souhaitez proposer ce type d’activités pour nous, contactez-moi…
Sébastien Proyart
[email protected]
06 66 67 39 99