A la recherche des trésors de l`Essonne
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A la recherche des trésors de l`Essonne
Essonne Matin www.leparisien.fr/91 Le Parisien / Vendredi 8 août 2014 CORBEIL-ESSONNES A la recherche des trésors de l’Essonne Unrestaurateur japonaisattaqué lorsdelalivraison n Près de 400 € de sushis, sashimis et autres poissons crus dérobés. Un restaurateur japonais de Grigny s’est fait dépouiller de sa livraison, mercredi soir, aux Tarterêts, à Corbeil, non loin du collège Senghor. Appelé pour une importante commande vers 21 h 30, le livreur avait demandé à être aidé à son arrivée pour transporter la nourriture. Dissimulées, sept personnes masquées et encagoulées ont surgi à son arrivée et ont ordonné à l’employé de leur céder la commande. Le père de famille s’est exécuté après avoir reçu quelques coups de bâton. RIS-ORANGIS (LP/M.O.) Larentrée seprépare àl’écoleducirque SON NOM LE PRÉDESTINAIT… En s’appelant David Cuisinier, difficile de ne pas maîtriser la poêle à frire. Mais celle que le trentenaire manie parfaitement est plus officiellement baptisée détecteur de métaux. Il en a même fait son métier depuis qu’il a cofondé la société le Fouilleur, leader français de la prospection, et ouvert un magasin à Boissy-sous-Saint-Yon. D’ici à 2015, les curieux pourront retrouver ses dix années de trouvailles dans un livre en cours de rédaction. « J’ai essayé et ça a été comme de la cocaïne » David Cuisinier, cofondateur de la société le Fouilleur Retour en arrière. David n’a que 26 ans. Il prépare un master aux Etats-Unis et travaille pour une agence gouvernementale. De passage en France, un ami le sollicite pour l’aider à créer un site Internet sur la prospection. Le forum du Des pièces en bronze du XIXe siècle, de la monnaie de l’Union latine (à g.), des trouvailles dans les vignes (à dr.) ou sous un pont de Boissy-sous-Saint-Yon (en haut) : les trésors se cachent partout… (DR.) Fouilleur naît alors en 2004. « Il a ensuite voulu que je lui donne un coup de pouce pour faire un magazine. Je lui ai dit que je savais écrire mais que je ne connaissais rien aux détecteurs. Il m’a montré. J’ai essayé et ça a été comme de la cocaïne. Dès la première sortie, j’ai trouvé des pièces du Moyen Age. Je bondissais de joie », se souvient-il. Son appartement, ses études et son job l’attendaient aux Etats-U- nis. « Mais je n’y suis jamais retourné, poursuit-il. J’ai appris la détection, j’ai démarché pour les publicités, je maquettais et écrivais les articles » du magazine qu’il édite. La société est créée et en 2006, la boutique ouvre. « L’idée était de vendre vingt à trente détecteurs par mois. Finalement, nous étions à cent. Notre premier million d’euros de chiffres d’affaires (NDLR : « NUL NE PEUT UTILISER DU MATÉRIEL permettant la détection d’objets métalliques, à l’effet de recherches de monuments et d’objets pouvant intéresser la préhistoire, l’histoire, l’art ou l’archéologie, sans avoir, au préalable, obtenu une autorisation administrative. » Que vous soyez propriétaire, ou pas, du terrain, l’article 542-1 du Code du patrimoine stipule qu’il faut adresser une demande à laquelle le préfet peut donner son feu vert par arrêté. Dans le cas où le prospecteur s’intéresse à un terrain qui ne lui appartient pas, il lui faut aussi l’accord du propriétaire. « Pour contourner cet article, les utilisateurs […] surpris en flagrant délit avancent régulièrement des prétextes fallacieux : la recherche d’objets perdus, le loisir de détecter sans faire de recherche précise, la dépollution de terrains », relève sur son site l’association Halte au pillage du patrimoine archéologique et historique. S’il y a trouvaille par le « pur effet du hasard », le butin revient à 50 % pour celui qui a découvert et 50 % pour le propriétaire. L’association souligne que « la jurisprudence démontre que le pur effet de hasard n’est pas reconnu dans le cas des détecteurs ». Pour David Cuisinier, cette loi n’est pas adaptée. Il aimerait que la France s’inspire des Anglais. « Là-bas, si quelqu’un trouve un trésor, il le donne à un référent qui contacte un archéologue. Si c’est reconnu comme trésor, la Couronne peut soit l’acheter, soit le rendre », décrit-il, estimant que la loi française incite à ne pas déclarer les objets et à les revendre à l’étranger. (LP/Yan Foreix.) n CE QUE DIT LA LOI aujourd’hui, 2,5 M€), nous l’avons fait à deux dans un 20 m2, raconte ce natif de Longjumeau. En 2007, nous étions leader en France. » Mais la concurrence est féroce et les conflits avec les archéologues sont courants (lire ci-dessous). Pour attirer le chaland, le Fouilleur innove avec création de page Facebook : DVD d’initiation, organisation de championnats de détection et introduction de marques qui ne se vendent pas encore en France. Leurs clients sont des particuliers qui louent (35 € la journée environ) ou achètent des détecteurs (de 200 € à 1 500 €), des châtelains ou des collectivités pour fouiller des églises par exemple. Leur terrain de jeu ? « Nous avons été sur toute la France et même en Angleterre mais maintenant nous sommes principalement sur le 91, souligne-t-il.Cela peut aller de la monnaie à de vrais trésors. Sur le département, il y avait au moins quatre ateliers de frappe mérovingiens : à Saint-Germain-lès-Arpajon, Etampes, Dourdan et Corbeil. » Et de raconter que récemment, des chercheurs ont trouvé plusieurs jarres remplies de pièces de l’époque romaine. Les découvertes ne font pas toujours briller les yeux. Car en France comme ailleurs, plusieurs personnes ont perdu la vie en tombant sur des restes militaires. « Un homme a nettoyé une grenade avec de l’acide, il est mort. Un autre en a transporté dans sa camionnette et, avec les secousses, elles ont explosé. Un autre encore a voulu scier la tête d’un obus, ça l’a tué », énumère David Cuisinier.D’où l’importance de bien s’informer et de ne pas se laisser emporter par sa passion. David en est conscient et se donne encore cinq ans de prospection. « Quand la passion devient trop commerciale, elle finit par s’en aller », conclut-il. MARIE D’ORNELLAS http://www.lefouilleur.com/blog/ (LP/J.H.) BOISSY-SOUS-SAINT-YON. Profession : chasseur de trésors. Sa société est le leader français de la prospection. David Cuisinier travaille aujourd’hui à rassembler dix années de trouvailles dans un livre. n Voici déjà cinq ans que le chapiteau d’Adrienne est implanté à Ris-Orangis de façon permanente, en bordure de l’écoquartier des Docks. Les inscriptions pour les cours de cirque, enfants et adultes confirmés ou non, reprennent aujourd’hui. Au programme : acrobaties, équilibre sur objets, acrobaties aériennes, jongleries, sans oublier l’univers du clown pour créer un grand spectacle de fin d’année. « Nous n’avons pas vocation à fabriquer de futures vedettes mais de donner à chacun les moyens de développer sa personnalité sans comparaison et sans compétition », explique-t-on au chapiteau d’Adrienne. Tarif : 80 € le trimestre pour les enfants et 100 € les 10 cours pour les adultes. Plus de renseignements au 06.83.63.20.94 ou sur le site Chapiteau-adrienne.fr. BRÉTIGNY-SUR-ORGE La Réunion s’invite au festival l’Escale n Jean-Didier Hoareau, artiste d’origine réunionnaise, va faire danser les festivaliers de l’Escale demain à partir de 21 heures, à l’esplanade de l’Escale à Brétignysur-Orge, sur la pelouse de la piscine. Ce musicien, issu de Sartrouville (Yvelines), interprétera des musiques traditionnelles de l’île de la Réunion, le maloya. Le maloya, longtemps interdit, est l’héritier des chants des esclaves. Il a été réhabilité par le célèbre chanteur réunionnais Danyèl Waro, l’oncle de Jean-Didier Hoareau. Entrée gratuite. Si le temps ne permet pas le concert en plein air, il sera donné à l’école de musique de Brétigny-sur-Orge.