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SALON RÉTROMOBILE
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
JANVIER 2017
LE SALON RETROMOBILE FAIT LA BELLE PART AU MYTHE ASTON MARTIN
AVEC EN PREMIERE MONDIALE, LA DB5 DE JAMES BOND
Aston Martin, marque automobile par excellence du gentleman, fait son entrée en grande pompe
au Salon Rétromobile pour une exposition inédite, initiée par Beat Roos et Eric Le Moine : près de
vingt modèles de l’age d’or d’Aston Martin seront présentés avec, en première mondiale, la célèbre
DB5 utilisée dans l’incontournable James Bond Goldfinger et équipée de son arsenal de guerre et de
gadgets. Réputé dans le monde entier, le constructeur anglais cultive son exclusivité avec seulement
60 000 exemplaires produits en cent ans. Ce sera l’une des rares occasions pour ceux qui franchiront
les portes du Salon Rétromobile de pénétrer dans l’univers élististe de la marque aux initiales D.B.
DAVID BROWN, LES INITALES D.B
La firme anglaise de voitures de sport Aston Martin connaît son
âge d’or sous l’égide de David Brown. Aujourd’hui Rétromobile
retrace cette période marquée par une production de GT aux lignes
inimitables, un titre mondial et le début d’une complicité avec l’agent
secret James Bond.
007 Aston Martin DB5
007 Aston Martin DB5
007 Aston Martin DB5
La légende veut que ce soit à la suite de l’annonce de la mise en vente
de la marque parue en première page du Times le 1er octobre 1946,
que David Brown, héritier d’un groupe industriel spécialisé dans la
fabrication de tracteurs agricoles, se porte acquéreur d’Aston Martin.
Cette firme de Feltham qui vivote depuis 34 ans, alternant succès sportifs
et crises commerciales, affiche un fort potentiel. En s’offrant dans la
foulée Lagonda, le jeune entrepreneur met aussi la main sur le moderne
6-cylindres en ligne 2,5 litres développé par W. O. Bentley. Brown est
porté par une ambition : gagner les 24 Heures du Mans. Et comme il est
né sous une bonne étoile, les débuts se présentent plutôt bien. Dans
les cartons d’Aston Martin, il a trouvé le prototype Atom sur lequel est
dérivée une voiture qui remporte les 24 Heures de Spa de 1948. De la
Sport 2 litres naît la DB1 produite à quinze unités. Déjà, Brown est passé
au 6-cylindres qui investit le capot des prototypes de la DB2 construits
pour l’édition 1949 du Mans. Le 6-cylindres double arbre effectue son
baptême dans l’une des trois voitures engagées. A peine six tours et puis
s’en va mais Aston Martin est définitivement propulsée dans la cour des
grands.
SUR LES CHEMINS DE LA GLOIRE
Entrepreneur doué de bon sens, David Brown va, en l’espace de dix ans,
transformer ce constructeur moribond en symbole de la sportivité et du
luxe.
Frappées des initiales DB, ses créations sont couronnées de succès.
En parallèle de ses modèles de grand tourisme, qui témoignent d’une
volonté de monter en gamme et de concurrencer Jaguar, le programme
sportif marque le début d’une irrésistible ascension qui va conduire Aston
Martin au sommet de la galaxie des spécialistes de l’endurance. Brown se
donne les moyens de sa politique. En 1950, il engage un directeur sportif,
John Wyer, puis le Professeur Robert Eberan von Eberhorst, responsable
des fameuses Auto-Union de Grand Prix de 1938. Au Mans, on retrouve
ainsi les autos qui prennent officiellement l’appellation DB2. Le moteur
Lagonda ne délivre pas plus de 107 ch mais une version Vantage, nom
donné aux motorisations les plus poussées, grimpe à 123 ch. Œuvre de
Frank Feeley, la ligne de la DB2 est superbe. Elle se signale par son pare-
007 Aston Martin DB5
007 Aston Martin DB5
DB4 Zagato
DB4 Zagato
DB4 Zagato
brise en deux parties, sa petite lunette arrière et son long capot basculant
intégralement vers l’avant avec les ailes. La DB2 était presque parfaite
mais elle souffrait de n’être qu’une 2 places. Aston Martin remédie au
problème en lançant la DB2/4 en octobre 1953. L’arrière est allongé, la
ligne de toit rehaussée, le réservoir réduit pour loger deux petits sièges
à l’arrière. La voiture reçoit, en première mondiale, un hayon qui s’ouvre
de bas en haut pour favoriser le chargement des bagages.
Sur les circuits, il faut attendre la saison 1953 et la DB3 S pour voir
la firme anglaise se rapprocher des sommets. Peter Collins, associé
successivement à Paul Frère et à Stirling Moss, termine 2ème dans la
Sarthe en 1955 et en 1956. Au printemps de cette année-là, Ted Cutting
est chargé de la gestation de la Sport qui sera la DBR1. Grâce au recours
à des tubes en acier au chrome molybdène, 20 kilos sont gagnés sur le
châssis. A l’arrivée, la DBR1 ne dépasse pas 800 kilos, ce qui représente
un gain de 130 kilos par rapport à la DB3S. Le moteur 6-cylindres en
ligne en alliage double arbre est un 2,5 l pour répondre à la nouvelle
réglementation du Mans. Il développe 212 ch mais dans une version 3
litre. Il dépassera les 240 ch. En 1959, la firme anglaise touche à la
consécration en remportant Le Mans à l’issue d’une course à l’usure
avec le duo Shelby-Salvadori et le Championnat du monde des
marques. Contrat rempli, Aston annonce à la fin de la saison le retrait
des courses d’endurance au profit de la Formule 1 et le développement
de la production commerciale.
La F1 restera un rêve inassouvi mais la DB4, produite dans la nouvelle
usine de Newport Pagnell, va laisser son empreinte sur les routes des
années 1960. De conception moderne, cette voiture de grand tourisme
marque le début des liens d’Aston Martin avec les carrossiers italiens. La
nouvelle GT, présentée au salon de Londres de 1958, est habillée d’une
sublime carrosserie signée de Frank Feeley et de Gaetano Ponzani pour
la carrosserie Touring. La DB4 est conçue selon le principe Superleggera
cher à Touring. Les panneaux d’aluminium reposent sur une multitude
de petits tubes, véritable cage, constituant une armature rigide. Pour
elle, Tadek Marek, débauché de chez Austin, a développé un inédit six
cylindres en ligne, doté d’une culasse à deux arbres à cames en tête. Ce
moteur de 3 670 cm3 hyper carré délivre 240 ch. Les 300 ch sont même
dépassés pour les soixante-quinze DB4 GT à empattement raccourci de
13 cm produits entre 1959 et 1963 et les dix-neuf unités de la série
allégée du carrossier milanais Zagato réalisée entre 1960 et 1963 pour
contrer les Ferrari 250 GT sur les circuits. La DB4 se prête à toutes les
audaces. Pour chasser sur les terres de Ferrari, Brown lui offre même une
variante Convertible.
LA DB5 DE JAMES BOND À PARIS
En 1963, Aston Martin tourne deux pages : la fin de la période sportive
et le remplacement de la DB4 par la DB5. Sa robe porte toujours la
signature Touring mais la nouvelle GT se montre plus civilisée en faisant
la part belle au confort et au silence. Cela n’empêche pas la puissance
de s’établir à 282 ch grâce au passage de la cylindrée à 4 litres. C’est à
ce moment qu’Aston Martin lie son destin au plus célèbre des agents
secrets du MI6. Guy Hamilton, le réalisateur de James Bond, choisit la
DB5 pour accompagner les aventures de l’espion 007 dans Goldfinger,
le troisième volet de la saga sorti en 1964. Le bouillonnant « Q » a
équipé le coupé sportif d’un arsenal de guerre. Avec ce bolide, Bond
s’illustre dans la course-poursuite avec une Ford Mustang décapotable,
en Suisse, puis il parvient, dans Opération Tonnerre, à échapper aux
tueurs du Spectre.
Cette DB5 unique (châssis 2008 R) a fait le déplacement à Rétromobile.
Une occasion exceptionnelle pour les visiteurs de (re)découvrir les
nombreux gadgets équipant la DB5 : le bouton de commande du siège
éjectable, le toit ouvrant, l’écran de contrôle du radar, la cache d’armes,
les butoirs de pare-chocs rétractables, le moyeu télescopique dans
les jantes pour crever les pneus de l’ennemi, l’éjection d’huile chaude
dissimulée sous le premier des trois feux arrière, les mitrailleuses
Browning, le bouclier pare-balles sur la malle arrière, les plaques
minéralogiques pivotantes, le téléphone en bakélite.
DB4 Zagato
Dans la vraie vie, Aston Martin monopolise moins les gros titres du 7ème
Art que ceux de la rubrique économique. Sa santé vacille. David Brown,
qui a acquis le chantier naval Vosper, se désintéresse de l’automobile.
Et rien, ni la DBS qui affiche une ligne en rupture, ni le patronage de
la famille royale britannique, ne peut sauver la maison. Début 1972, la
mort dans l’âme, David Brown, anobli par la reine en 1968, cède Aston
Martin Lagonda pour 100 livres sterling à la Company Developments Ltd.
Depuis, le constructeur de voitures de sport le plus exclusif de la
planète avec seulement 60 000 modèles produits en cent ans a
subi plusieurs avatars. Mais, dans Spectre, c’est encore une Aston qui
accompagne 007.
Enfin, Rétromobile dévoilera le prototype DP 208 mu par un 4-cylindres
2,5 l et développé sur une base de Volvo P1800. Ce projet atteste que
le visionnaire Brown réfléchissait en 1961 à une Aston moins onéreuse.
Cette exposition est organisée par The Classic Car Trust Pavillon 1,
stand H 096.
INFORMATIONS PRATIQUES
Dates : du mercredi 8 au dimanche 12 février 2017
Lieu : Parc des expositions de la Porte de Versailles – 75015 Paris
Horaires : mercredi et vendredi de 10h à 22h, jeudi, samedi, dimanche de 10h à 19h
Tarifs : 18 €, gratuit pour les moins de 12 ans
Cliquez ICI pour vous accréditer
Attention ! Avant-première presse le mardi 7 février de 19h à 22h.
ZMIROV COMMUNICATION | 64, rue Jean-Jacques Rousseau | 75001 Paris | 01.55.34.37.60 | www.zmirov.com
CONTACT PRESSE | DORIANE RAFFIN OU ANNE-GAELLE JOURDAN
T. 01 76 53 71 18 | [email protected]
Le groupe COMEXPOSIUM, l’un des leaders mondiaux de l’organisation d’événements, est impliqué dans plus de 170 manifestations
BtoC et BtoB, couvrant 11 secteurs d’activité aussi variés que l’agroalimentaire, l’agriculture, la mode, le digital, la sécurité, la
construction, le high-tech, l’optique et les transports. COMEXPOSIUM accueille 45 000 exposants et plus de 3 millions de visiteurs
dans 26 pays à travers le monde entier. Comexposium se développe mondialement avec une présence dans une trentaine de
pays : Algérie, Allemagne, Argentine, Australie, Belgique, Brésil, Canada, Chine, Espagne , Inde, Indonésie, Italie, Japon, Corée,
Monaco, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Philippines, Qatar, Russie, Singapour, Thaïlande, Turquie, Émirats arabes unis, Royaume-Uni, États-Unis.

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