Jusqu`où peut-on voir à l`horizon ? — Preuve des équivalents
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Jusqu`où peut-on voir à l`horizon ? — Preuve des équivalents
Jusqu’où peut-on voir à l’horizon ? — Preuve des équivalents blogdemaths.wordpress.com Rappels des notations Deux fonctions f et g sont équivalentes au voisinage d’un point a (et on note f (x) ∼ g (x)) si : f (x) lim =1 x→a g (x) Une fonction f (x) est négligeable devant une fonction g (x) au voisinage d’un point a (et on note f (x) = o(g (x))) si : f (x) =0 lim x→a g (x) 1 Equivalent de p 2x + x 2 Proposition. Au voisinage de 0, p p 2x + x 2 ∼ 2x Démonstration. Pour tout x 6= 0, s p r 2x + x 2 2x + x 2 x = 1+ = p 2x 2 2x r Comme lim x→0 1+ x = 1, on a donc 2 p 2x + x 2 lim p =1 x→0 2x 2 Equivalent de cos−1 ¡ 1 1+x ¢ Lemme. Au voisinage de 0, 1 = 1 − x + o(x) 1+x Démonstration. Pour tout réel x 6= −1 , 1 x2 = 1−x + 1+x 1+x De plus, 1 blogdemaths.wordpress.com x2 1+x = x x x→0 −−−→ 0 1+x 2 donc x = o(x) 1+x Lemme. Au voisinage à gauche de 1, cos−1 (x) = p p p 2 · 1 − x + o( 1 − x) Démonstration. C’est bien un développement au voisinage de 1 (et non de 0) que nous allons faire ici. On commence par dériver la fonction cos−1 définie sur [−1; 1] et dérivable sur ] − 1; 1[ : −1 1 −1 =p ·p ∀x ∈] − 1; 1[, (cos−1 )0 (x) = p 2 1−x 1+x 1−x On cherche ensuite à déterminer un équivalent de cette dérivée au voisinage à gauche de 1. Pour cela, on pose x = 1−h avec h > 0 pour se ramener à un développement au voisinage de 0 : 1 −1 1 −1 ·p =p ·p (cos−1 )0 (x) = p 1−x 1+x h 2−h 1 −1 =p ·p q h 2 · 1 − h2 On utilise ensuite le fait que lim q h→0 1 1 − h2 = 1, ce qui donne : −1 1 (cos−1 )0 (x) = p · p (1 + o(1)) 2 h µ ¶ −1 1 = p p +o p 2· h h Ainsi, en remplaçant h par 1 − x on a : µ ¶ −1 1 ) (x) = p p +o p 1−x 2 1−x −1 0 (cos Pour trouver le développement de cos−1 au voisinage de 1, il suffit alors d’intégrer cette dernière relation (bien sûr, il y a une propriété derrière qui autorise ici à prendre une prip mitive). Comme la primitive de p 1 qui s’annule en 1 est −2 1 − x, on a alors : 1−x ´ p 1 ³ p cos−1 (x) − cos−1 (1) = − p −2 1 − x + o( 1 − x) 2 donc : cos−1 (x) = p p p 2 · 1 − x + o( 1 − x) Proposition. Au voisinage de 0, µ cos ¶ p 1 ∼ 2x 1+x 2 Démonstration. On utilise les deux lemmes précédents en remarquant que si x tend vers 1 0 alors 1+x tend vers 1. Ainsi, au voisinage de 0, cos−1 µ ¶ 1 = cos−1 (1 − x + o(x)) 1+x ³p ´ p p = 2 · 1 − (1 − x + o(x)) + o 1 − (1 − x + o(x)) p p p = 2 · x + o(x) + o( x) p p = 2x + o(x) + o( x) Nous voyons donc que ¡ 1 ¢ p p cos−1 1+x 2x + o(x) + o( x) p = = 1 + o(1) + o(1) p p 2x 2x et que cette quantité tend bien vers 1 quand x tend vers 0. 3