Réaction patriotique de l`Amicale des Camerounais du département

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Réaction patriotique de l`Amicale des Camerounais du département
Réaction patriotique de l’Amicale des Camerounais du
département de la Loire-Atlantique (France)…
La Baule le 04 septembre 2009
A l’attention des
Journaux, radios et site Web
Objet
Réaction patriotique de l’Amicale des Camerounais du département de la
Loire-Atlantique, à propos des informations et articles de presse publiés
depuis l’Hexagone par France Inter et Radio Fidélité Nantes le vendredi 28
août 2009, sur le président de la République du Cameroun sous le titre,
«Après les biens mal acquis, voici les vacances à tout prix ! »
Messieurs,
C’est avec un zeste de grisaille et de surprise confondues, que nous,
les Camerounais, membres de l’ACDLA (l’Amicale des Camerounais du
département de la Loire-Atlantique), et certains de nos compatriotes résidant
en Europe en général, et en France en particulier, avons appris le débat
prolifique et intentionnellement malveillant déclenché par certains
journalistes de France Inter et Radio Fidélité Nantes le vendredi 28 aout
2009 sous la titraille aguichante : « Après les biens mal acquis, voici les
vacances à tout prix… ». Ces informations diffamantes amplifiées via
Internet, portent sur les vacances onéreuses du président camerounais, Son
Excellence Paul Biya dans la cité balnéaire de La Baule.
C’est avec autant de stupéfaction et d’effarement que nous avons
suivi le large débat suscité par les articles de certaines radios françaises au
sein de l’opinion camerounaise, ainsi que dans sa presse. La sortie
médiatique du ministre camerounais de la Communication et le point de
presse y afférent, constituent autant de marques d’intérêt que provoque le
sujet portant sur les prétendues vacances onéreuses du président Paul Biya
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dans le Golfe de Gascogne, une région dont nous connaissons histoire et
géographie, parce que y résidant depuis des décennies.
Rassurez-vous, messieurs, les membres de l’ACDLA vivent et
exercent des activités diverses au sein du département de La LoireAtlantique, notamment dans les villes de : La Roche-sur-Yon, Challans,
Saint-Nazaire, Vannes, Ancenis... La Baule est certes une cité balnéaire
accueillante par son hospitalité, reposante par son climat, attirante par ses
plages mirifiques de sable fin, mais elle est loin d’être la ville la plus
coûteuse du littoral français comme le sont ses homologues : Saint-Tropez,
Nice, Cannes, Monaco, Cap-Agde… Des destinations touristiques très
prisées par des jet-setters et autres milliardaires qui y affluent de par le
monde. Dès lors, sauf mauvaise foi des contempteurs, passer ses vacances à
La Baule est à mille lieues de constituer un événement médiatique de forte
amplitude. Quoique La Baule doive son aura internationale à la tenue du
Sommet historique « France-Afrique de 1990 » ; conclave ayant porté la
démocratie africaine sur les fonts baptismaux, y séjourner ne saurait
aucunement offusquer ou contrarier l’opinion… La Baule n’est pas Oslo…
La Baule-Escoublac est un centre de thalassothérapie reconnu pour
ses vertus thérapeutiques et son thermalisme minéral. Mais, c’est somme
toute un bourg ordinaire, à la portée des bourses moyennes.
Que le journaliste Anthony Torzec de Radio Fidélité Nantes soit resté
fidèle aux commanditaires de la campagne diffamatoire ourdie et perpétrée
contre le président Paul Biya, depuis la dénonciation épistolaire des Biens
mal acquis, le feuilleton actuel, rivé sur Les vacances hors de prix, est un
coup d’épée dans l’eau. Surtout pour ceux qui maîtrisent le coût de vie dans
la Loire-Atlantique en général, et au prestige de la station balnéaire
querellée. La mauvaise foi des rédacteurs des articles sus-évoqués et la
récupération tous azimuts des manipulateurs tapis dans l’ombre trahissent,
hélas, les marques des nouvelles stratégies de diffamation et de dénigrement
des leaders politiques à travers le monde… C’est dans l’air du temps. Le
sujet est partout d’actualité… Les opposants et autres ennemis de la
démocratie en faillite qu’ils sont, d’inspiration et d’arguments efficients,
manient insidieusement des armes sans poudre ni plomb contre ceux qui
incarnent les institutions républicaines…
Las d’épiloguer sur des détournements des deniers publics des
dirigeants, la mode actuelle est la dénonciation portant sur les vacances
fastueuses des chefs d’Etat. Aucun système n’échappe à cette campagne,
véritable arme de déstabilisation morale et politique. Les cas les plus
patents portent sur les vacances des présidents américains et français…
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Aux États-Unis, Les conservateurs reprochent au président Barack
Obama des vacances de luxe dans un contexte économique difficile. Le
couple Obama et leurs deux filles ont pris leur vacances d’été dans la ville
onéreuse de Chilmark, sur l’île huppée de Martha’s Vineyard, dans le
Nord-Est des Etats-Unis. Pour avoir osé occuper “Blue Heron”, une
propriété de 11 hectares avec terrain de golf, de basket et piscine dans le
sud de l’île, l’opposition en a fait une cible de prédilection tout en insistant
sur le fait que le contribuable payait pour le dispositif de sécurité et le
déplacement de l’aéronef Air Force One. Un amalgame qui a été vite
banalisé par les puristes. La Maison Blanche a tôt fait de rappeler que le
poste de président est un job à plein temps, et que même en vacances, le
président travaille.
A Paris le locataire de l’Elysée Nicolas Sarkozy a pris de luxueuses
vacances dans une maison de 21 900 euros la semaine en bordure du lac
Winnipesaukee, située à Wolfeboro dans la Nouvelle Angleterre. Ce qui a
vite fait de soulever la polémique auprès de l’establishment politique. Cette
énième affaire de vacances coûteuses rappelait le tout premier fait de prise
d’armes de l’homme politique : ses vacances toutes taxes comprises dans
une baie de Malte, et à bord d’un luxueux yatch appartenant à Vincent
Bolloré. Avant de s’installer au grand château de la rue Saint-honoré
Sarkozy était la cible des francs-tireurs…
José Luis Zapatero le chef du gouvernement espagnol a passé des
vacances d’été dans l’archipel des Canaries, à Lanzarote, dans une luxueuse
résidence avec un jardin d’une superficie de 15 000 mètres carrés. C’est un
ensemble constitué de dix bungalows donnant sur deux piscines et un lac.
Les coûts de restauration auraient avoisiné 271 000 euros à l’Etat, dont 9
000 euros pour le seul réaménagement du terrain de basket, le sport favori
du chef du gouvernement espagnol.
Que dire du président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, accusé
d’avoir lancé la mode des vacances luxueuses de chef d'Etat ? Il aurait pris
pour habitude de convier pour les vacances dans sa propriété de Sardaigne
ses homologues étrangers, pour de somptueuses fêtes. Comme on peut le
constater à ce niveau, la cartouche des « vacances à tout prix » est un pétard
mouillé…
Le séjour du président Paul Biya ne doit pas être utilisé comme une arme.
Bien plus pour le cas précis, les opposants du renouveau enfouis dans
l’engrenage du système administratif camerounais (truffé d’espions), qui se
recrutent parmi les fonctionnaires service n’ont fait qu’animer la galerie et
croyant créer un scandale sur des vacances outrancières de Paul Biya et de
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sa suite à La Baule. Le seul mérite de cette cabale médiatique est d’avoir
fait savoir aux riverains, que nous sommes, que le président Paul Biya que
nous avons accueillis en grande pompe en juillet dernier à Bordeaux et
Paris était dans nos murs ici à La Baule.
Au regard de ce qui précède, et du florilège d’exemples sus-évoqués,
l’ACDLA, par cette réaction, confirme la mise en quarantaine du CODE,
du CCD et de leurs affidés au Cameroun qui n’ont fait que mettre à feu un
pétard inoffensif. Au lieu de s’attarder inutilement sur les vacances du
président de la République du reste prévues par la loi entérinées
annuellement par la Loi des finances, les problèmes du Cameroun, à
l’instar des pays en développement sont ailleurs : la lutte contre la
pauvreté, la professionnalisation des formations scolaires et universitaires,
la lutte contre le chômage par la promotion de l’auto-emploi des jeunes, le
relèvement du niveau de vie des populations, faire du Cameroun une
destination privilégiée pour les investisseurs étrangers, l’accélération des
grands chantiers, l’effectivité du processus de décentralisation,
l’exploitation de notre riche sous-sol en vue de la création d’un véritable
tissus industriel et compétitif …
Au lieu de cogiter sur l’applicabilité de ces défis majeurs et urgents,
certains compatriotes sont déterminés à faire du dénigrement systématique
du Cameroun leur moyen de subsistance financière et d’existence
politiques. La subtilisation des documents officiels est devenue leur
expression d’intelligence avec l’ennemi.
Bien que vivant loin du Cameroun notre terre natale, Nous, membres de
l’ACDLA, réaffirmons notre fidélité aux institutions républicaines et à celui
qui les incarne tout en l’encourageant à parachever ses idéaux pour la
réalisation des Grandes Ambitions.
Fait à La Baule le, 03 septembre 2009
Pour l’ACDLA – [email protected]
Le Trésorier
Alvine Kegne ep. Landreau
Le Président Actif
Collins Biwolé
Le Secrétaire Général
André Dikambi
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