Programme des activités de septembre 2016 de la Société

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Programme des activités de septembre 2016 de la Société
Société archéologique de Touraine
Fondée en 1840 - Reconnue d’utilité publique en 1872
Programme d’octobre 2016
Séance mensuelle du 19 octobre 2016 à 14 h 30
Salle Charles de Gaulle du Conseil Départemental
Pour y aller
Communications
L'Angleterre martinienne, sur les pas de saint Martin par Michel Rapoport
L'auteur :
Michel Rapoport est professeur honoraire d’histoire contemporaine à l’Université Paris-Est Créteil et
chercheur au Centre d’Histoire culturelle des Sociétés contemporaines de l’Université Versailles SaintQuentin. Il a été chargé de conférence à l’École Pratique des Hautes Études (Vème section). Spécialiste
de l’histoire contemporaine de la Grande-Bretagne et de l’histoire des relations culturelles francobritanniques, sa dernière publication, avec Diana Cooper-Richet, Nos meilleurs ennemis, L’entente
culturelle franco-britannique revisitée, est parue en janvier 2015. Il est co-fondateur du réseau
d’historiens franco-britanniques Culture FB, et de Transfopress, groupe international de recherche sur la
presse allophone.
Résumé :
En dehors des saints évangéliques, saint Martin est l’un des saints les plus populaires en Angleterre :
outre les voies, écoles, lieux dénommés Saint Martin, plus de 200 édifices religieux lui ont été dédiés. Si
les premières dédicaces remontent à la période saxonne, elles se sont perpétuées sans discontinuité
jusqu’à aujourd’hui, avec trois temps forts : les XII-XVèmes siècles, la période victorienne et le XXème
siècle. La répartition spatiale de ces édifices est très inégale, l’est et le sud étant les espaces de forte
concentration. Il s’agira d’expliquer les raisons de ces dédicaces, les temporalités martiniennes et enfin
cette répartition spatiale tout en faisant découvrir la richesse et la diversité de ce patrimoine.
La chasse au vol en Touraine au XVIe siècle d’après Rabelais » par Jean-Mary Couderc
L'auteur :
Maître de conférence honoraire d'archéologie du paysage à l'université de Tours, biogéographe et archéologue. Président honoraire, et désormais vice-président, de l'Académie de Touraine sur le site de laquelle
vient d'être enregistré son dernier ouvrage (en ligne) : Géographie et archéologie des cupules (235 pages
et 435 clichés). Membre de la Société polymathique du Morbihan qui publie dans son dernier bulletin
(2015) sa dernière étude de graffiti : Les graffiti navals de la chapelle de Bavalan (Morbihan). Auteur
d'une quinzaine d'ouvrages sur la Touraine et le val de Loire.
Résumé :
Il existe 25 occurrences sur la chasse au vol et la fauconnerie dans les oeuvres de Rabelais qui en connaît
tous les arcanes.Il a pu participer à ce type de chasse avec les seigneurs de la forêt de Chinon en liaison
avec son père, mais preuve est ici faite qu'au moins un de ses mécènes la pratiquait couramment. Ce
type de chasse qui va s'étioler à l'époque de Louis XIII, connaît son acmé à l'époque de Rabelais ; on notera grâce à lui, la part très importante des pays de la Méditerranée orientale et de la mer Noire, dans la
fourniture des rapaces employés alors dans le royaume de France et en Touraine.
Abstract:
There are twenty-five instances of shooting birds on the wing and of hawking in the works of Rabelais who
knew all their mysteries. As his father was in contact with the lords of the forêt of Chinon, he himself could
follow them in that kind of shooting. But we have now evidence that at least one of his patrons made it a
common practice. That king of shooting, which was to decline under the reign of Louis XIII, knew its summit
in Rabelais’s time. It is thanks to him that we have acknowledged the part played by the eastern Mediterranean
and Black sea countries in the supply of birds of prey used in the kingdom of France and Touraine.
Mini-communication
Présentation des résultats du questionnaire adressé aux adhérents de la SAT par
Philippe Rouillac, Bernard Jadaud et Jean-François Class.
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Séance supplémentaire à Saint-Libert,
le 26 octobre 2016 à 14 h 30
La seigneurie du Rivau entre 1714 et 1766 par Gilbert Wycke
L'auteur :
Depuis son départ à la retraite, Gilbert Wycke se consacre à des recherches sur l’histoire religieuse de la Touraine
et tout particulièrement sur le chapitre Saint-Gatien. Ces recherches l’ont amené à s’intéresser plus particulière ment au jansénisme dans cette province au XVIII è siècle. Une communication sur le chanoine Chauvereau mis à la
Bastille en 1765 a déjà été présentée à la SAT en 2015. Un travail sur le couvent du Calvaire de Tours (bastion jan séniste) est en cours. Gilbert exerce les fonctions de secrétaire général adjoint de la SAT depuis juin 2015 : il est
plus particulièrement chargé de la préparation du programme des communications et de l’édition du bulletin.
Résumé :
À l’occasion de la sortie du 15 octobre, ont été présentés les seigneurs du Rivau entre 1714 et 1766, Eustache Henriette de Buade et ses fils Jean-Baptiste et Charles Henry Le Sesne de Ménilles. La communication du 26 octobre présente le domaine acheté en 1714 et la manière dont il est géré.
Il s’agit d’une seigneurie et quelques reliquats du système féodal peuvent encore être observés.
Mais le Rivau est essentiellement un grand domaine agricole dont les modes de gestion, les productions,
la répartition en plusieurs exploitations sont étudiés. Enfin, les engagements de la famille Le Sesne dans
la cause de Port-Royal permet aussi de décrire le Rivau comme un havre et un repère jansénistes.
Abstract:
Our October 15 th excursion gave us the opportunity to present the Lords of the Rivau between 1714 and 1766,
Eustache Henriette de Buade and his sons Jean-Baptiste and Charles-Henry le Sesne de Ménilles. On October 26
th , we shall talk about the property bought in 1714 and the way in which it was run. It was a seigniory and a few
remnants of the feudal system can still be noticed. But it was first and foremost a large farming domain whose
manner of management, productions and sharing out between several farms we shall examine. Lastly, the
commitment of the Le Sesne family to the cause of Port-Royal enables us to describe the Rivau as a Jansenists’
haven and landmark.
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