Le logis de la Grand-Barre

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Le logis de la Grand-Barre
11
h
Centre Presse
Jeudi 5 mai 2011
la vienne en mémoire
Le logis de la Grand-Barre
Au n° 3 bis rue de l’Arceau se trouve une des plus belles maisons du XVe siècle de la ville de Poitiers.
Gérard Simmat nous fait découvrir le logis de la Grand-Barre aujourd’hui habité par un chirurgien.
B
âti entre 1469 à 1471, ancienne juridiction appelée la Barre et tenue par
deux délégués du parlement, le
logis de la Grand-Barre devient la propriété des religieuses de Sainte-Catherine.
Une auberge de la
Procession-du-Renard
Cette rue de l’Arceau était connue au XIIIe siècle sous le nom
de rue de la Procession-du-Renard, avant de prendre le nom
de rue de la Barre, puis, en 1501,
celle de l’Arceau de la Barre et
beaucoup plus tard celle de
l’Arceau. Au n° 7 de la rue, se
trouvait, à la fin du XIIIe siècle,
l’auberge de la Procession-duRenard dont l’enseigne, originale, représentait un renard
habillé en religieux et porteur
sur sa tête d’une tiare. Il était
censé raviver le souvenir des
démêlés entre le roi Philippe le
Bel et le pape Boniface VIII.
Un hôpital temporaire
en 1914-1918
gnent les clichés de cette page,
parus sous forme de cartes
postales soit dans l’édition des
Nouvelles Galeries, soit chez
l’éditeur E.M.
Le logis est depuis longtemps
redevenu une propriété privée,
habitée de nos jours par un
chirurgien réputé.
Gérard Simmat
Le musée et les jardins de la
Grand-Barre ont été ouverts,
pendant la Première Guerre
mondiale, au profit des blessés
militaires, comme en témoi-
Une vue inhabituelle du logis, sur un cliché de la série éditée pour
les Nouvelles Galeries parisiennes, dont le magasin était situé
Place d’Armes.
Montage permettant d’apprécier deux des statues
et une colonne ancienne appartenant au logis.
Un autre cliché des Nouvelles Galeries parisiennes permettant
d’admirer le magnifique triptyque de la maison, aujourd’hui
propriété du musée Sainte-Croix.
Dans la période de l’hôpital temporaire, pendant la Première Guerre mondiale, un musée fut accessible au public, qui montra toutes les richesses du lieu.

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