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ACTEURS Bulletin édité par la Section de Savoie du Syndicat National Unitaire des instituteurs, professeurs des écoles et pegc SNUipp Maison des Syndicats 3 rue Ronde 73000 CHAMBERY Tél. : 04-79-68-91-65 Fax : 04-79-68-93-47 E.Mail : [email protected] 19 Avril 2000 - Prix 10 F N° 31 Tenir le pari de l’avenir… ACTEURS - Dispensé du timbrage - Routage 206 - Chambéry CT - ACTEURS A 85 %, nous étions en grève le 16 mars ; à 61 %, encore, le 24… Le 10 avril, nous écrivions dans un ACTEURS spécial “après remaniement” : “Ce qui s’est passé au cours de ce 2 ème trimestre a largement dépassé les expressions habituelles de mécontentement liées à l’élaboration de la carte scolaire. Quand un mouvement a cette puissance, un simple changement de ministre ne répond pas aux exigences posées.” Début mai, ce gouvernement et le nouveau Ministre de l’Education Nationale nous auront donné une forme de réponse. C’est en effet fin avril que le gouvernement devrait arrêter un collectif budgétaire. Contiendra-t-il, enfin, le signe d’un changement de cap radical pour que se réalise enfin l’abaissement des effectifs dans les classes ; des remplaçants en nombre suffisant pour les congés et les stages ; des enseignants spécialisés pour l’aide à tous les élèves qui en ont besoin ; un autre fonctionnement des écoles avec davantage de temps pour le travail en équipe et des moyens pour la direction d’école… Si cela n’était pas le cas, nul doute que de salutaires réactions s’ensuivraient… Nos revendications ont la hauteur des exigences sociales nouvelles. “Le monde change. Il ne tolère plus l’ignorance, l’illettrisme, l’absence de formation et de diplômes. Les laissés pour compte de l’école de- viennent toujours plus vulnérables au chômage et à l’exclusion. La plupart des professions, la vie de tous les jours, la participation ludique à la vie civique, les défis technologiques du monde moderne réclament et réclameront toujours plus de savoir et d’intelligence. Il faut relancer la machine : l’objectif doit être d’assurer pour tous une formation initiale de qualité, les préparant ainsi à une éducation permanente”.* Comment relever ce défi formidable, quelles propositions peut faire, pour tous les niveaux d’enseignement, une fédération syndicale comme la FSU pour qu’enfin, pour chaque jeune, “s’ouvrent tous les possibles”* ? Ce sera l’objet du débat organisé par la FSU de la Savoie, à Montmélian, mardi 16 mai. Ce sera aussi, pour une large part, l’objet des congrès de réflexion du SNUipp, au plan départemental comme au plan national : “transformation de l’école et formation des enseignants” seront au cœur des débats. Nous vous donnons donc rendez-vous le 16 mai… Mais aussi, nous vous donnons rendez-vous, dans cet ACTEURS, en sollicitant vos avis et contributions sur différents points. Nous avons besoin de vos réponses ! *Extraits de la plaquette des propositions de la FSU "Le pari de l'intelligence, le pari de l'avenir" - Janvier 2000 Trimestriel du SNUipp Savoie 3 rue Ronde 73000 CHAMBERY Ce bulletin vous a été adressé grâce au fichier informatique du SNUipp Savoie. Conformément à la loi du 6-1-78, vous pouvez avoir accès ou faire effacer les informations vous concernant en vous adressant au siège. SOMMAIRE page 1 Tenir le pari de l'avenir page 2 CAPD du 14 Avril page 3 Problèmes de mouvement page 4 Samedis libérés page 5 Résultats du mouvement De l'éthique sur l'étiquette - Maître non remplacé - Finances et manif page 6 Formation continue - Remplacement page 7 Retraites - Carte scolaire page 8 Direction d'école - 1er Mai DÉBAT FSU Pari de l'intelligence, pari de l'avenir Mardi 16 Mai 20 H 30 Salle La Savoyarde Montmélian Avec la participation de Marylène Cahouët, membre du Collectif "Education" de la FSU Directrice de la publication : Jacqueline ABAD - Dépôt légal : Avril 2000 - ISSN 11 68 9870 - CPPAP 3 729 D 73 S - Imprimé par nos soins 1 ... CAPD ... CAPD ... CAPD ... CAPD ... CAPD ... CAPD ... CAPD ... CAPD du 14 Avril Interventions du SNUipp Certes, l’ordre du jour de la CAPD était la liste d’aptitude direction d’école. Pour autant, avant que ce point ne soit abordé, nous avons souhaité profiter de la présence des représentants de l’administration pour évoquer devant eux plusieurs autres points. Grèves de mars 85 % de grévistes en Savoie le 16, 61 % le 24 : ces mouvements ont été exemplaires par leur caractère massif. A cet égard, soyons très clairs : la démission d’un ministre n’est pas une réponse à l’ampleur des questions soulevées. Nous attendons un collectif budgétaire apportant à nos écoles de vrais moyens nouveaux, leur offrant d’autres perspectives de fonctionnement. Situation du remplacement La situation est toujours déplorable. Nous avons, pour cette CAPD du 14 Avril, cherché dans plusieurs circonscriptions quel élu paritaire du SNUipp pouvait être remplacé pour venir siéger. Chambéry I, Chambéry II, Combe de Savoie et Chambéry III n’avaient plus un remplaçant disponible. A Moûtiers, un élu paritaire a pu être remplacé, mais au détriment d’un remplacement en SEGPA qui est resté non effectué. Jeudi 13 avril un collègue de la circonscription d’Aix-les-Bains est allé siéger en groupe d’experts académique, au titre du SNUipp sans être remplacé. Nous savons qu’il en était de même pour le représentant du SGEN-CFDT (Chambéry III). On peut parler, de fait, de véritables entraves à l’exercice du droit syndical. Nous sommes contactés par des écoles dont les maîtres malades ne sont pas remplacés, par des collègues voyant leur départ en stage de formation continue annulé à la dernière minute. Nos collègues sont très inquiets sur le devenir de la formation continue, qui devrait pourtant être la clé de voûte d’une vraie politique de l’école. Dans ce cadre, la situation des titulaires remplaçants devient ubuesque. Nos collègues doivent refuser des propositions faites à l’évidence dans l’urgence, mais totalement abracadabrantes. Quelques exemples : celui de ce TR en remplacement sur une zone d’écoles travaillant le samedi matin, appelé le mardi après-midi pour aller remplacer en Tarentaise le mercredi matin. Ou celle de cette TR nommée sur un remplacement long de 6 mois, qu’on appelle pour travailler un samedi matin libéré… Ou un remplacement le matin complété à l’improviste par un remplacement dans une autre école l’après-midi, les 2 étant réellement éloignées l’une de l’autre… Se posent, pour nos collègues TR, cette année particulièrement, des problèmes d’harmonisation de calendrier : entre écoles en semaines de 4 jours et écoles en semaines ordinaires, entre écoles élémentaires et établissements spécialisés, et autour de la question des samedis libérés. Compte-tenu de la pression importante liée aux manques de remplaçants, nos collègues TR ont toutes chances d’être perdants. Enfin, nos collègues TR souhaitent retrouver le décompte du versement de l’ISSR sur leur bulletin de salaire, tel qu’il figurait les années précédentes. Cette année 1999/2000 est une année noire en matière de remplacement. Nous avons les craintes les plus grandes quant à l’avenir : la situation que nous connaissons risque fort de se répéter à l’identique sans créations de postes d’enseignants permettant d’augmenter le nombre de titulaires remplaçants. En liaison avec cette question, nous nous adressons aux inspecteurs de l’Education Nationale : on ne peut demander à des collègues à mi-temps de se remplacer les uns les autres, (ou plutôt les unes les autres compte tenu de la réalité du travail à mi-temps dans notre profession), sans leur demander de désorganiser brutalement un rythme de vie choisi. Mi-temps De la même façon, nous insistons auprès des IEN pour que les collègues à mi-temps puissent organiser librement leur service. Une organisation qui ne conviendrait pas aux deux partenaires ne pourrait être que préjudiciable aux nécessaires liaisons entre les collègues. Notation Nous avons rappelé aux IEN que la note étant réévaluée de 0,75 point après 3 années sans inspection, une visite d’inspection qui se conclue par une augmentation de 0,5 point d’une note ancienne pénalise de fait le collègue inspecté. Quelques réponses de l’administration Remplacement L’IEN adjoint à l’IA souligne les efforts faits dans le département pour éviter l’annulation pure et simple de certains stages de formation continue. Le décompte de l’ISSR devrait figurer dès mars comme les années précédentes sur les fiches de paie. Suite à la page 3 ACTEURS Les IEN reconnaissent que la situation faite aux titulaires remplaçants n’a pas été facile cette année et rendent hommage à leur conscience professionnelle. Les TR en dépassement de service peuvent négocier des journées de compensation. 2 ... CAPD ... CAPD ... CAPD ... CAPD ... CAPD ... CAPD ... CAPD ... Suite de la page 2 Organisation des mi-temps Pas de modèle préconisé… les organisations proposées par les collègues devraient donc être validées “ dans la limite ”, dit l’IA, “ de l’intérêt du service ”. N'hésitez pas à nous contacter en cas de problème. Stage CAPSAIS : information 2 pour l’Académie. Le centre IUFM de Grenoble, suivant les consignes ministérielles, n’organisera pas la formation pour 2 candidats. L’IA a demandé la possibilité de transférer ce moyen de formation sur un candidat option E. Ce qui ne résoudra pas le problème du manque de personnel formé pour l’option D. Un candidat avait été retenu en option D en Savoie, Liste d’aptitude direction d’école 49 candidats, 43 propositions d’inscription formulée par l’IA en début de CAPD, 45 à l’issue de celle-ci… Chaque année, hélas, confirme notre analyse syndicale : la procédure de nomination des directeurs d’école après entretien et inscription sur liste d’aptitude est une mauvaise réponse à de vraies questions ! Le risque est grand de voir écartés des collègues à qui ne manquent pourtant ni la motivation, ni la volonté de se former… ces mêmes collègues, “recalés” en avril, étant parfois appelés à faire fonction de directeur en septembre, sans la moindre perspective de formation ! Nous avons largement développé cette argumentation en séance. Par un vote unanime, les élus du personnel ont manifesté leur opposition à la non inscription de 6 collègues sur la liste d’aptitude. Leurs interventions allaient toutes dans le même sens. C’est, pour une large part, leur prise en compte qui a conduit l’IA, après la CAPD, à inscrire sur la liste d’aptitude 2 collègues qui en étaient écartées à l’origine. Le processus d'inscription Chaque candidat reçoit deux avis. Celui de l'IEN : il peut être favorable ou défavorable et est chiffré sur 50 points. Celui de la commission d'entretien : il s'articule autour de 5 thèmes notés chacun sur 10 (connaissance du fonctionnement administratif - connaissance du fonctionnement pédagogique - connaissance du sytème éducatif et de son environnement - aptitude à la communication - aptitude à la prise de responsabilité) Un des paradoxes est qu'un candidat peut avoir, au total, plus de 50 points sur 100 et être recalé par l'IA ! Problèmes de mouvement En toute transparence, nous souhaitons vous rendre compte de quelques problèmes précis sur lesquelles la CAPD a été consultée, sans que des réponses satisfaisantes n'aient pu parfois être trouvées par l'administration. Sur ces questions, nous sommes à votre disposition si vous souhaitez nous faire part de vos avis. Regroupement d’écoles ACTEURS Un cas particulièrement épineux : 2 écoles à classe unique regroupées en une seule école, avec un poste d’adjoint, un poste de direction. Il ne reste qu’un poste d’adjoint : une des 2 collègues, actuellement chargée d’école, devrait quitter son poste. Seule solution trouvée : donner priorité sur la direction à celle des 2 collègues volontaire pour l’accepter. Nous avons insisté pour qu’aucun regroupement d’écoles n’ait lieu s’il oblige un collègue qui ne le souhaite pas soit à quitter son poste, soit à le voir transformer (par exemple d’un poste de direction à un poste d’adjoint ou vice-versa). Directeurs d’école primaire exerçant sur poste maternelle Lorsque ceux-ci quittent leur poste, le directeur suivant ne pouvant être contraint à exercer en maternelle, une classe élémentaire doit être libérée dans le groupe par le départ d’un collègue adjoint, qui doit, soit demander son changement, soit accepter de travailler sur la classe maternelle. Nous demandons la rediscussion des problèmes que soulève cette situation, mais aussi de ceux posés dans les cas où le collègue directeur exerce en classe spécialisée. Nous avons alerté l’administration : ce type de problèmes va se multiplier du fait de la tendance actuelle à regrouper abusivement les écoles maternelles et élémentaires. Or, nos collègues, lorsqu’ils formulent leurs vœux de mouvement, veulent savoir s’ils exerceront en maternelle ou en élémentaire ! 3 ... CALENDRIER ... CALENDRIER ... CALENDRIER ... CALENDRIER ... Chambéry, le 18 Avril 2000 Monsieur le Préfet de la Savoie Monsieur l’Inspecteur d’Académie de la Savoie Nous souhaitons relayer auprès de vous le mécontentement légitime qu’entraîne chez nos collègues le calendrier de l’année scolaire 2000/2001. Après la rentrée de septembre, une première période de travail comportera 8 semaines, jusqu’à la semaine de congés de la Toussaint. Elle sera suivie d’une deuxième plage de 7 semaines, jusqu’aux vacances de Noël, réduites à une semaine et demie. Pour notre zone, les vacances de février débuteront 4 semaines et demie après, pour une durée de 2 semaines. Une période de 6 semaines de travail s’ensuivra, jusqu’au 31 mars, début des 2 semaines de vacances de printemps. Le dernier trimestre aura une durée de 11 semaines. 8 - 1 - 7 - 1,5 - 4,5 - 2 - 6 - 2 - 11 : que sont devenues les recommandations des chronobiologistes, qui préconisaient avec une unanimité notable le respect de l’alternance 7 semaines de travail / 2 semaines de congés ? Le texte de la Loi d’orientation sur l’Education de 1989 prévoyait pourtant : “L’année scolaire comporte au moins 36 semaines réparties en 5 périodes de travail de durée comparable, séparées par quatre périodes de vacance des classes”. Nos collègues sont avec raison très inquiets sur les conséquences que ce calendrier scolaire aura sur le travail des jeunes enfants qui leur sont confiés. C’est pourquoi, nous vous demandons, Monsieur le Préfet, Monsieur l’Inspecteur d’Académie, d’intervenir auprès du Ministère de l’Education Nationale, auprès de toutes les autorités compétentes, afin que soit revu d’urgence le calendrier scolaire de la prochaine année scolaire et que soient repensés les calendriers futurs. Dans l’attente de réponses, nous vous prions... Samedis libérés... Avantages... Facilité de suivi de calendrier pour les remplacements, pour les collègues formateurs, pour les journées pédagogiques Inconvénients Manque de souplesse pour s'adapter aux projets particuliers des écoles ; les périodes de plus grande fatigabilité ou de risques d'absentéisme accru des élèves seront-elles prises en compte ? Qu'en pensez-vous ? Nous vous proposons de très rapidement répondre à cette enquête syndicale qui permettra une intervention en CDEN. " Depuis 10 ans, la grande majorité des écoles libèrent leurs élèves 12 samedis matin par an (ou mercredis matin en Tarentaise) dans le cadre de la 27ème heure de concertation (sauf les écoles à semaine de 4 jours). Les calendriers des ces demi-journées étaient jusqu'à présent établis soit par circonscription, soit par commune, soit par école, suivant les IEN. Pour 2000/2001, l'Inspecteur d'Académie souhaite harmoniser un calendrier au plan départemental. Celui-ci s'imposerait donc aux écoles. A notre sens, l'avis des Conseils d'école devrait être demandé. Cela pose aussi la question des journées pédagogiques. A retourner de toute urgence au SNUipp Enquête "Samedis libérés" Ecole : ................................................................ Réponse l individuelle 1- Demi-journées fixées par l'IA Pour : ............. l collective (nbre : ........) 2- Statu-quo Pour : ............. Contre : ............. Contre : ............. Autres propositions 3- Calendrier mixte e- de la circonscription d'IEN : a- 6 demi-journées fixées par l'IA et 6 à disposition des écoles : Pour : ............. Contre : ............. 4- Calendrier à fixer au niveau a- de l'école par le conseil des maîtres : Pour : ............. Contre : ............. b- de l'école par le conseil d'école : Pour : ............. Contre : ............. c- de la commune : Pour : ............. 5- Journées pédagogiques organisées a- le soir entre 17 h et 19 h : Pour : ............. Contre : ............. b- les samedis (ou mercredis) matins libérés : Pour : ............. Contre : ............. c- les mercredis matins non libérés : Pour : ............. Contre : ............. d- en panachant les 3 possibilités ci-dessus : Contre : ............. d- du canton ou regroupement de communes : 4 Contre : ............. Contre : ............. Pour : ............. Contre : ............. ACTEURS Pour : ............. Pour : ............. ... DIVERS ... DIVERS ... DIVERS ... DIVERS ... Résultat du mouvement MAÎTRE NON Le minitel du SNUipp REMPLACÉ Les résultats du mouvement seront sur le minitel 3615 ACADY2 (1 F 29 la mn) le soir de la CAPD du 4 Mai 2000, après les dernières vérifications, et au plus tard le 5 Mai au soir. Retrouvez directement votre nomination grâce au code d'accès (sur l'étiquette d'ACTEURS ACTEURS, ou sur la carte d'adhérent). Une protection d'accès facultative est disponible sur ACADY2. Vous pouvez, si vous le souhaitez, créer votre propre mot de passe supplémentaire (suivre les indications qui sont affichées). Vous accèderez alors à vos infor- mations personnelles : - premièrement, avec le code d'accès attribué par le SNUipp - deuxièmement, par le mot de passe que vous êtes le seul à connaître. Rappel : ce procédé nous a été imposé par la CNIL (Commission Nationale Informatique et Liberté) afin de permettre la confidentialité des renseignements personnels. Le même procédé devrait être employé pour une publication sur un site internet. Nous assurons bien entendu une permanence téléphonique le 4 Mai au soir. "De l'éthique sur l'étiquette" Un Collectif, regroupement d’associations de syndicats (dont le SNUipp et la FSU) et d’ONG, travaille, à partir de campagnes d’opinion, à promouvoir le respect des droits sociaux fondamentaux dans le monde grâce au développement de la consommation-citoyenne. Il s’agit de : - sensibiliser les consommateurs afin de les inciter à acheter des produits de bonne qualité sociale ; - mobiliser les consommateurs en direction des entreprises et des pouvoirs publics au niveau local, national et européen, afin qu’ils participent à la création d’un label social ; - créer avec les entreprises et les pouvoirs publics un label garantissant aux consommateurs le respect des droits sociaux fondamentaux. Une campagne a démarré fin février autour de la Loi Le Texier1 sur les fournitures scolaires. Il s’agit de sensibiliser les collectivités locales, les écoles, les familles à une bonne qualité sociale dans la production des fournitures scolaires : "Faire entrer la consommationcitoyenne à l’école. En effet, les familles et les municipalités consacrent des budgets importants pour la scolarisation des enfants et l’équipement des écoles (vêtements, chaussures, cartables, livres, or- dinateurs, mobilier...). Les achats scolaires sont-ils socialement propres ? Ces produits viennent du monde entier. Or leurs conditions de fabrication sont souvent obscures. Personne ne peut aujourd’hui garantir que les droits sociaux fondamentaux, définis par l’Organisation Internationale du Travail, sont respectés. Pourtant, de plus en plus de témoignages montrent que certains de nos achats sont contaminés par une sorte de “dioxine sociale” : violences physiques à l’encontre d’ouvrières du textile, répression antisyndicale dans des usines de jouets, travailleurs forcés produisant de l’outillage, enfants fabricant des ballons de football... Les achats destinés à l’école ne sont pas épargnés. Les consommateurs, qu’il s’agisse des mairies, des écoles ou des familles, doivent donc demander à leurs fournisseurs de s’assurer des bonnes conditions de fabrication des produits qu’ils vendent. Les entreprises, qui ont pris des mesures très strictes pour commercialiser des poulets sans dioxine et des bovins “sains d’esprit”, ne peuvent pas faire moins lorsqu’il s’agit de droits de l’homme !" ACTEURS Collectif “De l’éthique sur l’étiquette” c/o Fédération Artisans du monde - 3 rue Bouvier, 75011 Paris tél : 01.43.72.37.37 - fax : 01.43.72.36.37 e-mail : [email protected] - site web : www.crc-conso.com/etic Que faire ? Nous vous rappelons notre consigne syndicale concernant le renvoi des élèves en cas de non remplacement : - en cas de non remplacement, les élèves seront renvoyés dès que possible, en tenant compte des situations locales particulières (transports scolaires, cantines, etc.). En tout état de cause, ils ne seront pas accueillis au matin du 3ème jour de non remplacement. - en cas de renvoi des élèves, prévenir immédiatement le SNUipp. FINANCES ET MANIF DU 24 M ARS Pour la manif du 24 Mars à Paris, 120 collègues ont pris le TGV avec le SNUipp. Cela a représenté une dépense de 57 500 F. La collecte dans les écoles a, pour l'instant, rapporté 27 224 F. Nous avons donc un "trou" de 30 276 F ! Nous devons emprunter une somme équivalente auprès de notre banque afin de pouvoir continuer à envoyer ACTEURS, nos courriers, payer le téléphone, etc. Nous sollicitons donc encore l'ensemble des collègues afin qu'ils continuent à collecter de l'argent dans les écoles... il y a urgence... 1 Cette loi reprend le texte voté par le parlement des enfants en 1998. Elle demande aux collectivités publiques, aux établissements scolaires et aux familles de veiller à ne pas acheter de produits fabriqués par des enfants. Elle ajoute que l’éducation civique doit comporter une formation à la connaissance et au respect des droits de l’enfant. 5 ... MÉTIER ... MÉTIER ... MÉTIER ... MÉTIER ... MÉTIER ... MÉTIER ... Formation Continue… La suppression de départs en stage de formation continue soulève un puissant mécontentement dans les écoles. Des lettres nous parviennent témoignant d'une grande inquiétude quant à l'avenir de ce qui devrait être la clé de voûte de notre profession. Des raisons d'être inquiets Le BO n°46 du 23/12/1999 traite des “nouveaux dispositifs de formation continue”. Les Plans d’Action de Formation, dès 2000/2001, vont suivre des voies d’élaboration des plus contestables : dans un “cahier des charges” élaboré après “prise en compte du cadrage national, évaluation du plan des années précédentes, recueil des besoins exprimés par le terrain et des avis émis tant au plan académique que départemental”, le Recteur “passe commande” à l’IUFM. A partir du cahier des charges, l’IUFM formule au Recteur son offre de formation. Dans leur programme d’action de formation, les plans académiques doivent nécessairement comporter, “outre l’ensemble des actions de formation (stages, formations sur site…), des colloques entre pairs…, des conférences sur les contenus d’enseignement, des séminaires, des universités d’été et d’automne…” Dans le cadre du PAF, les académies organiseront, “avant la prérentrée, deux journées de formation aux nou- velles technologies ouvertes à tous les enseignants volontaires...” Et pourtant Dès novembre 1999, les 5 organisations syndicales (FAEN, FEN, FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT) dans une déclaration commune dénonçaient une “conception nouvelle, très utilitariste, de la formation continue qui n’a fait l’objet d’aucune concertation”. “[Les organisations] ne peuvent accepter que l’essentiel de la formation continue soit constitué d’Universités d’été, de colloques entre pairs, que l’usage même du mot stage soit banni, ce qui laisse à penser que l’essentiel de la formation continue se tiendrait désormais en dehors des obligations de service dans l’établissement.[…] Il est urgent de dessiner la politique de la formation continue dans le respect des principes fondamentaux du droit individuel à la formation continue, du paritarisme, il est urgent d’allouer à la formation continue les moyens (crédits, remplacements, formateurs…) qui permettent de répondre aux enjeux…” La FSU dénonce un texte ministériel qui “ne fait apparaître aucun engagement financier (l’accord cadre de 96 sur la formation continue prévoyait un pourcentage minimum de 3,8 % de la masse salariale non atteint aujourd’hui) et ignore la baisse de crédits de plus de 30 % en quatre ans.” ... IDÉES ... DÉBATS DÉBATS ... IDÉES ... DÉBATS DÉBATS ... IDÉES ... DÉBATS DÉBATS ... IDÉES ... Remplacement Des TR chez l'IA 6 varié sur ses positions. Il ne s’est jamais prononcé pour une augmentation du nombre de postes d’instituteurs, ni, à fortiori, pour une augmentation du nombre des remplaçants. [...] Sur les indemnités, l’IA a pris note de deux points : la demande de clarification [...] des indemnités versées avec leur détail, et un règlement plus rapide de ces indemnités [...] [...] Nous avons demandé, à la place du recours aux listes complémentaires, le recrutement d’un nombre suffisant de personnels. L’IA a estimé que le recours aux LC restait modéré et qu’il était imposé par l’impossibilité de «prévoir à l’avance». Là encore, c’est la souplesse du système qui prime, le «coup par coup» remplaçant une grande politique de recrutement [...]. [...] Nous maintenons nos désaccords avec l’IA. Non, tout ne va pas bien, cette année n’est pas si «exceptionnelle» que ça, oui il faut des postes supplémentaires, oui il faut augmenter le pourcentage des remplaçants. Compte-rendu réalisé par Alain FRIEDMAN et Alain DUPENLOUP" ACTEURS Vous trouverez ci-dessous des extraits du compterendu d'une audience auprès de l'Inspecteur d'Académie qui a reçu une délégation de TR le 16 Février. Nous n'avons pu faire paraître ce compte-rendu plus tôt. "Nous sommes intervenus sur plusieurs points [...] : remplacements non assurés, stages de formation supprimés, déplacements demandés aux TR parfois très longs, ISSR versée avec des mois de retard, etc. Souhaitant que soit discutée la possibilité de nommer les TRB au 1er mouvement, soulevant la question particulière des classes saisonnières, demandant une grande transparence dans le calcul des journées de remplacement, trouvant les taux officiels d'utilisation des remplaçants en décalage avec la réalité, la délégation a rappelé l’importance des remplaçants pour permettre une formation continue de qualité. [...]. Pour l’IA, la circulaire sur la définition des TRB et des TR-ZIL «n’est pas un texte complètement réglementaire» ! ! !... [...] : donc plus besoin de limiter les déplacements des TR ! Malgré nos arguments répétés, l’IA n’a pas ... RETRAITES ... RETRAITES ... RETRAITES ... Retraites CARTE SCOLAIRE Un avenir incertain A la suite à la présentation du rapport Teulade, les décisions gouvernementales ont été tracées par L. Jospin le 21 Mars dernier, . Dans sa déclaration, il garantit les retraites par répartition : “la répartition est le symbole de la chaîne de solidarité qui relie entre-elles les générations”. Mais il remet aussi sur le devant de la scène, les difficultés financières dûes à l’allongement de la durée de vie et à l’arrivée à l’âge de la retraite des générations du baby-boom, alors que le taux de natalité en France –12,7 % en 99– est ascendant, et que les évolutions futures de la fécondité, de la mortalité et des mouvements migratoires, sont difficilement prévisibles. Le gouvernement propose aux fonctionnaires de conclure un pacte sur les retraites. Pour tenter de faire passer l’allongement des cotisations à 40 annuités, il propose la prise en compte de la pénibilité, d’une partie des primes et le rachat des annuités… mais ne prend pas en compte la question de l’âge tardif de la titularisation , des années de non-titulaires et des durées de formation. Dès le 25 Mars, les fédérations syndicales de fonctionnaires FSU, CGT et FO, se sont opposées à cette remise en cause des retraites des fonctionnaires. La FSU et le rapport Teulade ACTEURS L’avis sur l’avenir des systèmes de retraites présenté par ce rapport, a été adopté par le Conseil Economique et Social. Il va à l’encontre de la logique répressive du rapport Charpin et de nombreux projets libéraux. L’existence d’un tel avis peut être un point d’appui appréciable dans le débat actuel. C’est donc pour tenir compte de ses aspects positifs que la FSU a émis un vote favorable, ce malgré l’existence de nombreuses ambiguïtés dans son contenu. La FSU propose… La France a les moyens de consacrer au financement des retraites de quoi assurer le maintien des taux de remplacement actuels pour l’ensemble des catégories : - cela suppose d’annuler les mesures régressives prises contre les retraites des salariés du privé ; - cela suppose un effort qui sera moindre si le taux de chômage est réduit et la productivité du travail en progrès. La question qui se pose alors est celle des modalités de financement et la manière de consolider la solidarité entre générations et catégories sociales. La FSU préconise d’améliorer les régimes actuels de répartition en conservant le lien entre les cotisations et les salaires et en explorant les pistes suivantes : - mettre à contribution les revenus non salariaux et notamment les revenus financiers ; - moduler les taux ou aménager l’assiette des cotisations dites employeurs de manière à encourager les activités créatrices de richesses et éviter de pénaliser les activités qui nécessitent une main d’œuvre importante. Ces modulations auraient l’avantage d’avoir des effets en retour positifs sur les choix de développement et sur les créations d’emplois ; - prendre en compte les périodes de formation et d’interruption d’activité ; - coordonner les politiques fiscales et parafiscales au niveau européen pour éviter le dumping social. Rester vigilants Des discussions doivent maintenant s'engager entre les syndicats et les ministères concernés. Les puissants mouvements de 95 avaient fait reculer le précédent gouvernement. En tout état de cause, l’actualité nous appelle à rester solidaires et vigilants. Les décisions prises par l'IA début Mars sont loin d'être satisfaisantes. De nombreuses écoles sont encore dans l'attente d'ouvertures de classes, de décharges de direction ou sous la menace d'une fermeture qui ferait remonter les effectifs à plus de 25 de moyenne. Situations nouvelles que nous avons signalées à la CAPD du 14 Avril - école primaire de Queige (77 pour 3 classes, avec des classes à 3 cours) - école maternelle de La Croisette-La Rochette, 29 de moyenne sans les naissances 1998 - école primaire de St Jeoire Prieuré (90 pour 3 classes). Attention : lorsque votre école justifie une ouverture, transmettez son dossier au SNUipp… mais n’oubliez pas l’IEN ! L’IA, que nous avons interrogé à ce sujet, a annoncé la levée du blocage à la Bathie Chef-Lieu. La Savoie a besoin de postes Le collectif budgétaire annoncé par le gouvernement devra tenir compte des besoins et des manques de tous les départements. Si tel n'était pas le cas, nous envisagerions à nouveau, avec vous et l'ensemble des syndicats, les actions à entreprendre. DÉCÈS C'est avec tristesse que nous avons appris le décès de JeanPierre Ayrault. Il était le mari de Jeannine, rééducatrice retraitée, et le père de nos collègues et amis Valérie, institutrice à La Giettaz, et Eric, secrétaire départemental du SNUipp Isère. A eux et à toute leur famille, nous présentons nos sincères condoléances. 7 ... MÉTIER ... MÉTIER ... MÉTIER ... MÉTIER ... Direction d’école Pari de l'intelligence, pari de l'avenir Mardi 16 Mai 20 H 30 Salle La Savoyrde Montmélian Avec la participation de Marylène Cahouët, membre du Collectif "Education" de la FSU 1ER M AI Tous pour l'emploi Refuser la précarité Rassemblement à l'appel des organisations CFDT, CFTC, CGT, CGC, FO, FSU, UNSA Lundi 1er Mai 11 heures Place de la Sasson Chambéry Consultation sur l’action A la rentrée 95, et pendant 2 ans, les écoles se sont engagées dans une grève administrative pour l'amélioration des conditions de travail des directeurs. Ce mouvement a débouché sur l’attribution de 8 points de NBI pour tous les directeurs, une augmentation de l’indemnité de sujétion spéciale pour les écoles de 10 classes et plus, le principe d’un quart de décharge aux écoles à 5 classes, et la promesse d’une “table ronde” sur la direction. Depuis, aucune table ronde n’a eu lieu malgré les promesses des différents ministres, l’ISS des écoles de 5 à 9 classes vient d’être augmentée, et la grande majorité des écoles à 5 classes attend toujours sa décharge, aucun poste n'ayant été créé à cet effet. Le SNUipp considère qu’une nouvelle action unitaire d’envergure est nécessaire très rapidement, et s’était adressé à plusieurs reprises en ce sens au SE et au SGEN l’an passé et au premier trimestre de cette année. Fin Décembre 99, le SE a décidé seul d’appeler les directeurs d’école à la grève administrative à la rentrée 2000. Il nous paraît indispensable de connaître l’avis des personnels sur le niveau de l’action à envisager avant de prendre une décision. C’est pourquoi nous demandons aux enseignants des écoles, de répondre à la consultation proposée pour le 25 Mai au plus tard. Un temps d'analyse collectif des réponses début Juin permettra d'arrêter les modalités d'action. Enquête direction - Retour pour le 25 Mai au plus tard " DÉBAT FSU Ecole/Commune ....................................................................................... Nombre de collègues adjoints/directeur de l’école ........................................ Nombre d’enseignants répondant à la consultation ....................................... Etes-vous favorable à une action sur la question de la direction d’école ? CROSS DU 1ER MAI À UGINE 8 NON Si oui, à quel niveau la situez-vous (plusieurs réponses possibles) ? o grève administrative générale (retour de tous les courriers à leur expéditeur avec mention "grève administrative", aucune réponse aux enquêtes administratives académiques ou municipales, aucune participation à des réunions de travail, pas de renvoi des projets d’écoles, etc.) o grève administrative partielle (des exemples : pas de renvoi de l’enquête lourde de rentrée et/ou blocage des documents venant de l’IA ou de l’IEN et/ou pas de retour des projets d’école et/ou etc.). Merci de préciser. ................................................................................................................ o o o o o grève départementale grève nationale manifestation départementale manifestation nationale manifestation avec occupation des inspections o autre : .............................................................................. A quelle période doit commencer cette action et, selon le cas, combien de temps pensez-vous qu’elle doit durer ? ................................................................................................................ ................................................................................................................ Vous-même(s), soutiendrez-vous, ou participerez-vous, suivant le cas, à cette action si elle est - unitaire avec les 3 syndicats OUI NON - unitaire avec 2 syndicats OUI NON - à l’appel d'un seul syndicat OUI NON N'hésitez pas à rajouter des éléments par écrit si besoin. ACTEURS Trophée Guillermin organisé par la CGT et la FSU. Course de 11 km, parcours varié apprécié des spécialistes, ouverte aux hommes et aux femmes de 16 ans et plus (à partir de la catégorie des cadets). Inscriptions (35 F) prises uniquement le jour de la course, à partir de 7 h 30. Pièce à présenter obligatoirement : licence sportive ou certificat médical (photocopie acceptée). Départ donné à 9 h 30 devant le gymnase municipal. Classements hommes par catégorie (de cadet à vétéran 3) et femmes (catégorie unique) : trophée au premier au scratch, primes, coupes, médailles et lots. Boisson et tee-shirt à chaque inscrit. Résultats à 12 h au Complexe Sportif. Apéritif pour tous. Renseignements au 04-79-3723-67 de 9 h à 11 h, sauf le samedi. OUI