Acides Gras Erythrocytaires
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Acides Gras Erythrocytaires
Dr ******* **** ** ********** **** **** ******** Acides Gras Erythrocytaires ********* ****** Né(e) le 11/02/1981 Référence:******** Réception:02/11/2011 Impression:06/12/2011 Les données administratives enregistrées dans notre fichier informatisé sont celles qui nous ont été communiquées par le médecin prescripteur. Elles peuvent être rectifiées, le cas échéant, selon la loi sur la protection de la vie privée. Les données médicales sont traitées sous la responsabilité des biologistes et restent confidentielles. 1/5 ********* ****** Né(e) le 11/02/1981 Référence:******** Acides Gras Erythrocytaires COMPLET Acides Gras Erythrocytaires * : Valeurs Recommandées pour la Santé Analyses Résultats Acides gras saturés Acide Myristique 0.59 Acide Palmitique 23.44 Acide Stéarique 16.92 Acide Pentadécylique 0.19 Myr PaL AS Pent Val.Réf. Unités 0.16-0.4 * 21.16-23.53 * 13.43-17.17 * 0.15-0.45 * % % % % 0.24 0.7 12.55 0.18-0.49 * 0.67-0.96 * 12-14.7 * % % % 0.13 0.92 6.67 7.72 0.08-0.17 * 0.75-2.34 * 5.27-8.87 * 5-8.36 * % % % % LN GLA DGLA AA O6T Acides gras monoinsaturés Acide Palmitoléique Acide cis-Vaccénique Acide Oléique PoL Vac AO DHA O3T Acide Alphalinolénique Acide Eicosapentaénoïque Acide Docosahexaénoïque Oméga 3 Totaux Val.Réf. Unités 8.49-11.15 * 0.04-0.09 * 1.28-2.2 * 11-13.44 * 21.9-25.4 * % % % % % 0.22 0.04 0-0.13 * 0-0.05 * % % 7.59 7.5-10 * % 2.9 13.28 5.99 1-4 * 5-10 * 0-4.4 * Acides gras trans T-Vac El Ac. gras polyinsat. oméga 3 LNA EPA Analyses Résultats Ac. gras polyinsat. oméga 6 Acide Linoléique 8.63 Acide Gammalinolénique 0.06 Acide Dihomogammalinolénique 1.44 Acide Arachidonique 12.22 Oméga 6 Totaux 22.35 Acide trans-Vaccénique Acide Elaïdique Indice Rapports O6/O3 AA/EP LN/DG AGS AGMIS Acides Gras Erythrocytaires Indice Oméga 3 IO3 Oméga 6 / Oméga 3 AA / EPA LN / DGLA AGT Oméga 6 Oméga 3 Indice Ratios 200 175 150 125 100 75 50 25 % Myr PaL AS Pent PoL Vac AO T-Vac El LN GLA DGLA AA LNA EPA DHA Iω3 211 105 111 63 72 86 94 169 80 88 92 83 100 104 60 94 87 57 143 95 105 88 112 50 150 54 146 82 118 90 110 0 100 0 100 86 114 62 138 74 126 90 110 64 136 49 151 75 125 86 114 2/5 ω6/ω3 AA/EPA LN/DGLA 116 177 136 40 160 67 133 0 100 ********* ****** Né(e) le 11/02/1981 Référence:******** Acides Gras Erythrocytaires Les acides gras évalués chez votre patient sont ceux associés aux phospholipides des membranes érythrocytaires. La concentration des acides gras liés aux phospholipides membranaires érythrocytaires est le reflet de leur métabolisme hépatique, des apports alimentaires, de leur digestion et de leur absorption et n’est pas influencée de manière significative par le repas de la veille. Sur base des analyses biologiques réalisées, nous pouvons considérer que le statut des acides gras, liés aux phospholipides des membranes érythrocytaires, de votre patient est perturbé. v Les acides gras saturés : • Acide myristique Physiologie : L’acide myristique est un acide gras saturé à 14 atomes de carbone. Il est produit par notre foie à partir de carbohydrate et est obtenu par la consommation de graisse animale. Il est particulièrement abondant dans la matière grasse laitière (crème, beurre,…). Il peut être converti en acide palmitique dans le foie. L'acide myristique joue un rôle important pour le fonctionnement des récepteurs aux hormones et le transport de protéines dans la cellule vers les mitochondries. Physiopathologie : Un excès d’acide myristique peut être néfaste pour la santé. Il traduit souvent une prise excessive de graisses animales saturées notamment d’origine bovine. Il peut indiquer la présence d’un syndrome métabolique. Un excès d’acide myristique active la production de radicaux libres par les polymorphonucléaires neutrophiles (Myristic Acid, A Side Chain of Phorbol Myristate Acetate (PMA), Can Activate Human Polymorphonuclear Leukocytes to Produce Oxygen Radicals More Potently than PMA.Tada M, Ichiishi E, Saito R, Emoto N, Niwano Y, Kohno M.J Clin Biochem Nutr. 2009 Nov;45(3):309-14.) Nutrition : Il est conseillé de modérer l'apport de ces graisses riches en acide myristique (beurre, crème fraîche, fromages, lard, saindoux, noix de coco) Micronutrition : néant v Les acides gras Trans : • Acide trans-vaccénique Physiologie : L’acide trans-vaccénique est un acide gras de type Trans. Il provient de la transformation bactérienne d'acides gras insaturés dans le rumen des ruminants. Ces acides gras Trans dits « naturels » peuvent se retrouver par la suite dans les produits laitiers (beurre, crème, fromages, lait) et les viandes (bœuf, mouton, etc). Physiopathologie : Si les effets néfastes pour la santé des acides gras Trans sont largement reconnus, des travaux récents indiquent qu’ils n’ont pas tous la même activité délétère pour l’organisme. Certains travaux semblent montrer un effet bénéfique de l’acide gras naturel trans-vaccénique. Une activité protectrice de l’acide trans-vaccénique contre le cancer du sein a été montrée dans un modèle animal (Influence of diet 3/5 ********* ****** Né(e) le 11/02/1981 Référence:******** Acides Gras Erythrocytaires enriched with conjugated linoleic acids on their distribution in tissues of rats with DMBA induced tumors. Bialek A et col. Lipids Health Dis. 2010 Nov 2;9:126.). La protection serait liée à la transformation de l’acide trans-vaccénique en acide ruménique. Cependant, en l’absence de preuves plus définitives, il est raisonnable d’éviter de présenter des taux d’acide trans-vaccénique hors normes. Nutrition : Il est conseillé à votre patient de diminuer significativement les aliments riches en acide transvaccénique. La source naturelle d'acide trans-vaccénique est constituée des produits laitiers, des graisses et de la viande de ruminants : graisses de bœuf et de mouton (à env. 4,5%), les produits laitiers de vache et de chèvre (env. 3,3%), les viandes de bœuf et de mouton (env. 2%). Micronutrition : néant v Rapport Oméga-6/Oméga-3 : Physiologie : Le rapport oméga-6/oméga-3 représente le rapport entre l’ensemble des acides gras oméga-6 et l’ensemble des acides gras oméga-3. Il donne une indication sur l’équilibre alimentaire du patient en ce qui concerne ces deux familles importantes d’acides gras polyinsaturés. Le rapport Oméga-6/Oméga-3 est dans les limites normales. Le patient doit être encouragé dans ses habitudes alimentaires en ce qui concerne notamment la consommation d’huiles végétales et de poisson gras en particulier de hareng, saumon, sardine, morue, flétan (au moins 3 x 200g par semaine). v Rapport Acide Arachidonique/Acide Eicosapentaénoïque : Physiologie : Le rapport Acide Arachidonique/Acide Eicosapentaénoïque (AA/EPA) donne une indication sur le statut pro- normo ou anti-inflammatoire du patient puisqu’il mesure le ratio entre l’acide arachidonique précurseur des eicosanoïdes pro-inflammatoires et l’acide eicosapentaénoïque précurseur des eicosanoïdes anti-inflammatoires (Dietary n-6 and n-3 polyunsaturated fatty acids: from biochemistry to clinical implications in cardiovascular prevention. Russo GL.Biochem Pharmacol. 2009 Mar 15;77(6):937-46. The importance of the omega-6/omega-3 fatty acid ratio in cardiovascular disease and other chronic diseases. Simopoulos AP. Exp Biol Med. 2008 Jun;233(6):674-88.) Le rapport Acide Arachidonique/Acide Eicosapentaénoïque est significativement augmenté. Ceci peut être délétère pour la santé car le patient est dans un état pro-inflammatoire. Cela veut dire que si un processus inflammatoire est déclenché dans son organisme, la réaction inflammatoire sera anormalement exagérée car il y aura un excès d’éicosanoïdes pro-inflammatoires. Afin de comprendre quelles sont les causes de ce déséquilibre et les corriger de manière personnalisée, il faut se référer au profil des acides gras du patient. Ceci permettra de déterminer s’il existe un excès d’acide arachidonique, une carence d’acide éicosapentaénoïque ou les deux. Les corrections alimentaires et les éventuels compléments alimentaires seront ainsi adaptés à la situation personnelle du patient. v Rapport Acide Linoléique/Acide Dihomogammalinolénique : Physiologie : Le rapport acide Linoléique/acide Dihomogammalinolénique (LN/DGLA) donne des indications sur l’activité de la delta-6-désaturase, une enzyme hépatique qui assure la transformation des 4/5 ********* ****** Né(e) le 11/02/1981 Référence:******** Acides Gras Erythrocytaires précurseurs des deux familles d’acides gras polyinsaturés, l’acide alpha-linolénique pour les acides gras oméga3 et l’acide linoléique pour les acide gras oméga-6. La delta-6 désaturase est l’étape enzymatique limitante de cette voie métabolique des acides gras. Physiopathologie : Le rapport acide Linoléique/acide Dihomogammalinolénique est significativement augmenté. Cette situation, qui indique une déficience de l’activité de la delta-6-désaturase, peut être délétère pour la santé du patient. En effet, il n’est pas capable de convertir efficacement les précurseurs des acides gras oméga-6 et oméga-3, respectivement l’acide linoléique et l’acide alpha-linolénique. Des carences en acides gras polyinsaturés allongés peuvent être une conséquence de cette situation. La delta-6-désaturase n’est pas active chez le nouveau né jusqu’à l’âge d’environ 6 mois. Elle perd son efficacité vers l’âge de 65 à 75 ans. Elle ne fonctionne pas bien lorsque le patient souffre, entre autres, d’hyperinsulinisme, de diabète, de stress psychoaffectif, de maladies du foie, d’hypothyroïdie, lorsqu’il consomme trop d’acides gras trans et qu’il est carencé en magnésium, zinc, vitamine B3 ou B6. Il est indiqué de rechercher la ou les causes du dysfonctionnement de la delta-6-désaturase et de la/les corriger. Si cette situation s’accompagne d’une carence en acide gras polyinsaturés oméga-3 ou -6, ce qui peut s’observer à partir du profil en acides gras du patient, il faudra corriger les carences éventuelles. v Indice Oméga-3 : Physiologie : L’indice Oméga-3 représente le pourcentage d’EPA et de DHA sur l’ensemble des acides gras des phospholipides membranaires des globules rouges. Il constitue un des indicateurs les plus performants du risque de mort subite par pathologie cardiovasculaire. L’indice oméga 3 est le reflet des habitudes alimentaires. C’est un outil prévisionnel. Plus il est élevé et plus le régime alimentaire contient une quantité importante de poissons gras et/ou d’acides gras oméga 3 EPA et DHA. L’indice oméga-3 du patient est optimal. Le patient doit être encouragé dans ses habitudes alimentaires en ce qui concerne notamment la consommation de poisson gras et d’huile riche en acide alpha-linolénique. 5/5