Par ce temps glacial, je vous remercie très sincèrement d`être venus

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Par ce temps glacial, je vous remercie très sincèrement d`être venus
Discours cérémonie des vœux de C. AMIRATY
Maire de Gignac-la-Nerthe
5 janvier 2017.
Par ce temps glacial, je vous remercie très sincèrement d'être venus si nombreux ce soir, croyez-moi j'en suis particulièrement heureux.
Je remercie vivement toutes les personnalités présentes ce soir :
Monsieur le Sous-Préfet d'Istres,
Madame la Sénatrice,
Monsieur le Député,
Madame Arlette Fructus, Vice-présidente de la Métropole, représentant M. Jean-Claude GAUDIN, Président de la Métropole
Les Vice-présidents de la Métropole,
Monsieur le Représentant du Président du Conseil de Territoire,
Les Vice-présidents des Conseils de Territoire,
Les Maires, les Adjoints aux Maires, les Conseillers Municipaux des villes voisines
Madame et Messieurs les Conseillers Départementaux,
Les représentants des services de l'Etat et des collectivités,
Les représentants des Corps Constitués,
Madame le Commandant de Police Nationale,
Le Lieutenant représentant les Pompiers de Marignane,
Les associations Gignacaises dont je salue la qualité de leurs prestations sur notre commune
Et enfin M. le Curé, notre jeune et dynamique Père Henri De Menou.
Mes Chers Amis,
Les dernières élections municipales c'était Mars 2014.
Nous sommes donc au tout début de la deuxième partie du mandat que vous m'avez confié et que je vis avec honneur et avec bonheur.
Qu'il me soit permis à ce mi-mandat de remercier toute mon équipe d'élus, adjoints et conseillers municipaux ainsi que l'ensemble de
l'administration communale toutes et tous dévoués à notre ville.
Je remercie aussi l'opposition municipale qui s'oppose quelquefois, ce qui est son rôle, et ce qui permet ainsi une large et sereine
expression démocratique au sein du Conseil Municipal.
Ces trois premières années de mandat ont été largement consacrées à préparer, pour notre ville, non seulement les trois prochaines
années, mais bien au-delà à affirmer sa vocation de ville heureuse pour les décennies suivantes. Et croyez-moi, ce n’est pas simple dans un
contexte de baisse des dotations de l’Etat.
Pour Gignac, cette baisse c’est 500 000 euros de recettes en moins chaque année, c’est l’équivalent de 10 % de vos impôts. Alors
malheureusement beaucoup de villes augmentent les impôts pour compenser. Nous sommes dans la même situation, mais en plus nous
avons des projets ambitieux pour notre ville et vos enfants en particulier, vous allez voir cela dans quelques instants.
Alors, alors que va-t-il se passer pour vos impôts ?
Et bien je vous le dis dès le début de cette soirée : il n’y aura PAS D’AUGMENTATION d’impôt en 2017.
Mais il n’y en aura pas non plus en 2018, ni en 2019. Plus globalement il n’y en aura pas tant que je serai votre maire jusqu'en 2020.
Et tous les projets que je vais vous présenter ce soir se feront sans augmentation d’impôt ! C’est très ambitieux mais il n’est pas question
qu’il en soit autrement !
Quant à la baisse de la fiscalité, ce que je ne vous promets pas aujourd'hui, je ne me l'interdis pas demain. Cette baisse est liée à certaines
conditions sur lesquelles j'aurai l'occasion de revenir dans une prochaine réunion publique en 2018.
Je reviens à cette cérémonie des vœux 2017 de ce soir qui va constituer une étape clef dans notre marche en avant débutée en 2008 et
vous allez comprendre pourquoi.
Pour commencer, j'ai la certitude qu'un des éléments importants qui structure une ville agréable, ce sont des Services Publics performants,
de qualité.
J’ai donc souhaité vous présenter tout cela à travers un film très court que nous regardons maintenant ensemble si vous le voulez bien. J'ai
demandé à M. ROYERE, Directeur Général des Services, de présenter cette séquence.
FILM 1
1
Une ville agréable, c'est aussi, pour mon équipe et moi-même, une ville où l'on pourrait se loger selon ses moyens, pouvoir offrir à ses
enfants une éducation de grande qualité, pouvoir travailler sans avoir à faire 80 kms par jour, bien vivre, bien vieillir avec et dans un
environnement naturel préservé dont on peut pleinement profiter, et même, si possible, une ville où l'on puisse manger sainement. Mais
j'y reviendrai tout à l'heure.
Dans cette ville, que chacun d’entre nous tente d’améliorer, la question du logement constitue un des éléments important, nécessaire.
Nécessaire, car on ne peut pas naître dans une ville et être irrémédiablement condamné à en partir un jour faute d'une offre de logements
adaptés.
Le logement et les services publics sont, au même titre des pièces essentielles de ce puzzle complexe qui dessine une ville. Il est donc
inutile de faire du logement un sujet politique central, sauf, bien sûr, si on veut faire de la politique politicienne ce qui, chacun le sait, ne
fait avancer ni un pays, ni une ville.
Sachons regarder la ville dans son ensemble, dans sa globalité, dans sa manière d'avoir réussi son harmonie et vous jugerez cette
harmonie, ce plaisir ou pas d'y vivre quand le moment sera venu.
Quand je parle de service public, je place l'un deux très très haut dans la hiérarchie car il est fondamental, structurant et nous devons
l’offrir de la plus grande qualité possible. Vous l’avez deviné je parle du service de l’Education.
Si la mission d’enseigner revient à l’éducation nationale, c’est à la ville qu’il revient d’offrir les meilleures conditions éducatives pour les 3–
11 ans.
C’est la ville qui construit, entretient, améliore les écoles où vos enfants progressent en connaissance et en savoir, et s’épanouissent sur le
difficile chemin de la vie.
Alors que les plus grandes inégalités peuvent se retrouver dès cet âge là, notre rôle est justement d’offrir à tous vos enfants, peu importe
l’âge, le quartier, l’origine sociale … les meilleures conditions possibles pour leur réussite. C’est notre préoccupation au quotidien.
Et cette question est la raison même de vivre de Mme ACHHAB, mon adjointe à l'éducation.
Chaque matin, dès son réveil, elle pense à nos petits, toute la journée elle vit à leurs rythmes, et la nuit je vous assure, puisqu'elle me l'a
avoué, qu'il lui arrive d'en rêver encore.
Pour notre majorité, pour les deux groupes qui cristallisent la majorité, l'un mené par M. CROCE et l'autre par Mme ACHHAB, tout comme
pour mon premier adjoint M. DE VITA, et pour l'ensemble de la Majorité Municipale, les familles et donc les enfants sont au cœur de notre
action.
C'est donc ce domaine de l'éducation qui portera le plus gros des investissements à venir.
Et parce qu'il est fondamental pour un Maire de bien savoir s'entourer c'est, après M. ROYERE que nous venons de voir, M. Dominique
RAIMBAULT, programmiste de son métier, qui va vous présenter à travers un film cette petite révolution éducative que nous allons vivre et
qui va concerner plusieurs générations d'enfants dans les prochaines décennies.
Mais je vous le dis tout de suite, ce que vous allez voir maintenant est étonnant, très ambitieux.
Alors comme un dessin, en l’occurrence ici un film, vaut mieux qu’un long discours, je vous propose de regarder tout cela en image.
Accrochez-vous ! C'est parti.
FILM 2
Voilà ! Mesdames et Messieurs, nous avons l’ambition que, d’ici la fin du mandat, tous les enfants soient accueillis dans un véritable pôle
éducatif digne du chemin qu'ils ont à parcourir.
Nous avons déjà présenté tout cela à Madame l’Inspectrice d’Académie et à l’Education Nationale.
Nos 3 concepts de pole éducatif les ont ravis et nous travaillons maintenant main dans la main afin d’apporter les dernières améliorations
possibles.
Tout cela va représenter 20 millions d’euros en 3 ans dont 60 % financés par le Conseil Départemental que je remercie encore vivement.
Mais sa Présidente, Martine Vassal, peut être rassurée.
Ma chère Martine je fais passer ce message à ton intention, l’argent du Conseil Départemental est très bien placé, très bien investi à
Gignac-la-Nerthe. Vous l’avez vu. Et la ville, grâce à sa très bonne santé financière, fruit de nos efforts depuis 2008, va financer les 40%
restants.
Si l’éducation et les enfants sont extrêmement importants, c’est plus globalement parce que je place l’homme au centre de tout.
2
Les femmes et les hommes, vous l’aurez compris, ont besoin de se nourrir, de se loger, d'avoir leur place dans notre société et une
reconnaissance de cette place quelle qu'elle soit.
Les hommes ont besoin de se sentir en sécurité, de pouvoir disposer de services publics de qualité, de produire, de trouver de la solidarité
et d'en prodiguer aussi.
Les hommes doivent être respectueux de leurs semblables et capables de respecter les règles de vie de notre société Républicaine et
laïque.
Et je dis là, au passage, à l'endroit des extrémistes religieux de tous bords, que ce n'est pas parce que l'on a une religion que l'on est
dispensé d'avoir une morale. La morale est plus forte que la religion quand celle-ci devient immorale.
J'en reviens à mon propos : oui, nous allons tout faire pour construire un territoire respectueux des hommes et de la terre.
Respectueux de la terre :
Une étude très récente de l'Agence d'Urbanisme du Pays d'Aix a indiqué que si nous continuons la même politique de diminution des
surfaces agricoles menées depuis ces 30 dernières années, celles-ci pourraient totalement disparaître en 4 générations.
La préservation de notre terre, notre terre nourricière qui est la survie de l'humanité, dans un contexte d'évolution démographique sans
cesse en expansion, est donc un sujet vital.
Toute les 10 minutes disparaît en France l'équivalent d'un terrain de foot de terres agricoles au profit de zones commerciales souvent, ou
d'habitations.
Notre commune de Gignac-la-Nerthe est située sur le périmètre de l'ancienne Communauté Urbaine comprenant 18 communes avec et
autour de Marseille. Sur ce périmètre il reste moins de 3% de zones agricoles. Gignac a donc une grande responsabilité à préserver ses
terres durement attaquées notamment par le détournement d'usage avec de nombreuses infractions à l'urbanisme relevées et des
pollutions aussi diverses qu'inacceptables.
Depuis 2008, nous luttons donc contre le détournement d'usage des terres agricoles au profit de caravanes, mobil-homes, et même de
constructions en dur.
Les délais de prescription ont permis à certains de s'installer durablement, résultat conjugué d'un manque de courage politique, d'un
laxisme Municipal généralisé et d'une politique des petits arrangements électoraux.
Depuis 2008, tout a changé, c'est plus d'une centaine de procès-verbaux d'infractions au Code de l'Urbanisme qui ont été dressés par mes
services, et ce sont plusieurs centaines de milliers d'euros qui sont actuellement réclamés par la justice aux contrevenants.
Je profite de ce moment pour m'adresser aux familles concernées par ces poursuites judiciaires pour leur dire ceci : mon intransigeance à
faire respecter la loi c'est non seulement parce que c'est mon rôle de faire respecter la loi, mais aussi parce que nos terres agricoles
d'aujourd'hui sont le grenier de nos enfants de demain.
Et je dis à ces familles que c'est cela que je défends avec vigueur, et c'est cela que vous devez absolument entendre au-delà de ce que l'un
de mes adversaires politiques vous avait promis à la dernière élection municipale afin que vous votiez pour lui, ce que vous avez donc
majoritairement fait en masse, mais je ne vous en veux pas pour autant.
Il faut donc que les familles concernées par ces procédures puissent entendre que notre action est une action pour conserver ces terres à
l'agriculture, de telle manière que l'on puisse produire pour se nourrir.
Après le respect pur de la Loi, il y a donc aussi un vrai projet agricole municipal qui existe.
C'est ainsi que nous allons fonder notre propre projet alimentaire territorial qui va développer de nouvelles pratiques sociales et
citoyennes sur un concept de souveraineté alimentaire : ce sera pour commencer, le GardenLab Pousaraque basé sur un principe d'agro
écologie à l'exemple de ce que développe le paysan philosophe Pierre RHABI.
La souveraineté alimentaire ...
Ce terme de souveraineté peut vous renvoyer à une représentation politique du souverainisme qui refuse d'inscrire notre pays dans une
zone de libre-échange plus vaste. Mais ce n'est pas de cela qu'il s'agit.
Ce terme de souveraineté peut vous renvoyer à une certaine représentation politique sociale et économique de la France vis à vis de
l'Europe, mais ce n'est pas encore de cela qu'il s'agit.
La souveraineté alimentaire signifie que tous les peuples ont droit à des aliments sûrs, nutritifs, culturellement appropriés et aux moyens
de les produire, et qu'ils doivent avoir la capacité de subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs sociétés.
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Autrement dit nous devons produire au plus près de nos concitoyens qui sont les consommateurs, et cette proximité doit nous permettre
de réduire les coûts pour proposer des produits traçables de grande qualité alimentaire.
Ce n'est pas une vision boboiste de la société, ni une vision zadiste de l'avenir de l'agriculture. C'est un concept qui fait son chemin tous les
jours y compris parmi les chercheurs et les universitaires de notre Métropole.
Il y a 50 ans la France comptait plus de 3,5 millions de paysans. Aujourd'hui ils ne sont plus que 900 000 et ce chiffre baisse tous les jours.
La spéculation immobilière, l'étalement urbain, le détournement d'usage des terres sous les yeux laxistes des autorités, y compris jusqu'il y
a quelques années encore de l'Etat et de la Justice, et d'autres phénomènes, portent gravement atteinte à l'intégrité de nos terres
agricoles.
Alors oui, il nous faut réagir avec une grande détermination politique et par ailleurs commencer à se défaire du discours qui consiste à dire
que les paysans à la retraite ont bien droit à ce que l'on rende leurs terres constructibles pour les aider dans leur retraite.
Il faut donc arrêter ce discours que j'entends encore trop souvent. Car, l'essentiel dans la transmission de ces terres, est avant tout de les
conserver et non pas de servir de retour de fonds de pension pour des agriculteurs retraités.
Alors même que les agriculteurs dans notre pays sont en grandes difficultés économiques, que les produits venant de l'extérieur
provoquent le dumping économique et social, il nous faut changer de paradigmes, inventer un nouveau modèle, diversifier nos modes de
production pour sauver la filière paysanne.
Les Chambres d'Agriculture, les agriculteurs, les syndicats doivent, partout en France, prendre en compte les innovations, les initiatives
populaires bleu blanc zèbre ou autres, pour répondre à l'évolution du marché et donc à la demande des consommateurs.
Avec ce GardenLab à la Pousaraque, je souhaite donc que nous agissions, que nous passions des paroles aux actes, qu'ainsi nous fondions
une politique communale agricole expérimentale dans une démarche innovante de souveraineté alimentaire.
Certes, je sais bien que nous n'allons pas nourrir toute la population gignacaise avec le GardenLab, mais nous allons commencer à nous
inscrire dans cette démarche modestement sur quelques terres et au fur et à mesure l'étendre à d'autres terres agricoles communales.
Ensemble, avec vous tous, nous allons faire la démonstration à Gignac-la-Nerthe qu'un beau projet de respect de la biodiversité potagère
et semencière est possible, et qu'il est possible à la Pousaraque en espace interstitiel urbain, au cœur même de la ville pour que, plus que
jamais, Gignac reste et demeure une ville à la campagne.
Nous devons faire la démonstration que l'on peut consommer autre chose que ce que propose et veulent nous imposer, normaliser,
standardiser les grands groupes industriels Bayer, Monsanto, et autres.
Nous allons aussi faire ensemble la démonstration qu'il est possible de relier Laure et le centre historique de la ville autrement que par
l'urbanisation qui était là prévue par le PLU de 2007.
Qu'il est possible, sur ce lieu, de créer des potagers paysagers partagés, qu'ils soient collectifs, individuels, d'inclusion sociale ou autres. Des
potagers pour nourrir sainement nos enfants dans nos écoles par exemple.
Voilà la manière dont je conçois un territoire communal heureux, à l'intérieur duquel l'on puisse vivre, travailler et consommer en
harmonie avec les autres et avec la nature.
Bien vivre et bien manger à Gignac-la-Nerthe, participer aussi, j'en ai la certitude, à la définition d'un territoire heureux.
C’est cela que j’ai souhaité vous montrer dans un dernier film.
Ce film, intitulé Développement économique, retrace plusieurs projets dont le GardenLab.
Car pour moi produire autrement c’est aussi du développement économique, c’est un développement qui doit être plus respectueux de
notre terre et notre santé à tous. Il n’y a pas le développement économique d’un côté, et une démarche marginale à part, qui concernerait
quelques productions agricoles. Le développement économique c’est un tout, et c’est tout cela.
Et vous allez voir à travers ce film que le développement économique pour nous, ce sont également les commerces de proximité, la
requalification du centre ancien, la requalification de 2 hectares très dégradés au niveau de la ZAC des Aiguilles, mais c ‘est aussi un forcing
permanent de ma part envers l’ex Communauté urbaine, maintenant le Conseil de Territoire et la Métropole, pour obtenir la création
d’une véritable zone d’activité quartier Billard vers l’actuelle déchèterie. Et cela fonctionne.
Cette zone devrait représenter 20 à 25 hectares, au moins 500 emplois, et probablement 1 million d’euros par an de recettes foncières
pour la ville.
Et quand je vous parlais en début de discours de conditions à remplir pour un jour diminuer la pression fiscale, je vous parlais de cela.
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Notre ville, idéalement située, doit avoir l’ambition de ce développement, de cette croissance bénéfique pour toutes et tous. Et rassurez
vous, je serai très vigilant à la qualité des entreprises qui viendront s’installer.
J’y serai très vigilant car nous travaillons aujourd’hui main dans la main avec la Métropole que je remercie chaleureusement.
Tout comme je suis très vigilant à la requalification des petits commerces car il n’est pas question que viennent s’installer à Gignac des
commerces avec une clientèle inappropriée qui créerait des nuisances.
Et j'ai là une vraie divergence de vue avec l'opposition municipale qui ne comprend pas pourquoi la ville achète des commerces en centre
historique.
Mais c'est parce que je connais trop de villes en France où le centre-ville s'est considérablement dégradé par manque de maîtrise de la
destination des commerces. Ma politique est donc d'acheter pour maitriser.
C’est pour cela que nous avons acheté les commerces à la vente, que nous allons les réaménager et que nous allons maitriser les futures
activités qui y seront exercées.
Ce film vous est présenté, à ma demande, à nouveau par M. ROYERE et vous y verrez aussi M. Michel CHIAPPERO qui est un urbaniste de
renom et qui fait partie de mon cercle de conseils.
FILM 3
Ce troisième film vient de vous démontrer à nouveau nos grandes ambitions pour notre ville. L’ambition d’un développement économique
que la commune n’a jamais eu dans son histoire, mais que nous méritons.
Voici maintenant le temps de ma courte conclusion.
J'espère que ces 3 films auront modestement permis une meilleure compréhension de la manière dont nous travaillons et voulons
façonner la ville. De notre état d'esprit. Du projet politique qui est le nôtre.
De notre Projet d'Aménagement et de Développement Durable pour les années à venir.
L'année 2017 vient de débuter.
En ce début d'année, soyons persuadés que même si le monde dans lequel nous vivons nous semble parfois un peu absurde, nous devons
continuer à marcher sur les chemins qui mènent du rêve au possible.
Soyons persuadés que l'essentiel de la vie n'est pas toujours là où nous le cherchons, mais ailleurs. Et que nous devons toujours rester
humbles car dans ce jeu d'échec qu'est parfois la vie, le Roi et le Pion finissent tous dans la même boîte.
Alors, sachant cela, en 2017 aimons, surtout et avant tout aimons, et portons attention non seulement à nos proches mais à tous les
autres, à tous les autres, oui à tous les autres, parce que nous avons l'humanité en partage.
Que les humanistes puissent se rassembler et faire reculer la haine, le rejet et la violence qui dresse les hommes les uns contre les autres
au nom de l'obscurantisme religieux ou de l'extrémisme politique.
Que la convergence des consciences puisse ainsi un jour ouvrir la voie à un monde de paix.
Je citerai l'Abbé PIERRE pour conclure.
L'Abbé Pierre nous disait ainsi : "Que ceux qui ont faim aient du pain et que ceux qui ont du pain aient faim de justice et d'amour".
Mes Chers Amis, au nom de l'ensemble du Conseil Municipal, et en mon nom, je vous souhaite une bonne et heureuse année 2017.
Qu'elle vous apporte santé, bonheur et prospérité.
Et qu'en 2017, nous ayons tous faim de justice et d'amour.
Vive 2017.
Vive Gignac-la-Nerthe.
Vive la République et vive la France.
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