Une fille joue-t-elle à la guerre

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Une fille joue-t-elle à la guerre
Une fille joue-t-elle à la guerre ?
Action-Man pour les garçon, dinette pour les filles : le jeu à t-il vraiment un sexe ?
C’est selon certaines étude, les préférences ou
les choix en matière de jeu dépendrais beaucoup
plus des facteurs sociaux que du sexe des
enfants.
1. Un jouet est-il unisexe ? Ni oui, ni
non.
Depuis longtemps, le jeu a souvent été stéréotypé. Cette tendance tent à s’inverser. Selon Mr. Thierry
Bouchetal, maitre de conférences sciences de l’éducation Lyon II, des études montrent que en fonction de
l’âge, les enfants n’ont pas la même approche du jouet :
0-4 ans : Les enfants jouent par imitation, ils ne font qu’imiter des gestes, son que les adultes on put faire. Ils
construisent leur avenir autour de l’apprentissage du jeu. C’est principalement leur curiosité qui les poussent à aimer
tel ou tel jouet, et non leur sexe.
4-6 ans : Les enfants sont dans la phase d’apprentissage, c’est dans cette période que les enfants seront influencer
par la culture des autres enfants qui font leur quotidien, et commenceront à différencier les jouets pour garçon et
pour fille.
Au-delà, le jouet n’a plus qu’un rôle d’éducation, de divertissement. L’enfant c’est déjà fait une idée du jouet qui lui
correspond.
2. L’usage qu’on en fait détermine le sexe.
Il n’y a aucune étude qui prouve que c’est bel et bien la culture qui véhicule les stéréotypes du jouet. Néanmoins, et
cela depuis les générations, les choix des jouets fait par les adultes conditionne indirectement les choix que fera
l’enfants plus tard.
La principale raison pour laquelle les parents conditionnent leurs enfants est en vue de leur orientation « sexuelle ».
En effet, on entend parfois qu’un enfant jouant plus avec des jeux pour filles sera plus à même de devenir
homosexuelle, ce qui est totalement faux car, comme nous l’avons dit précédemment, l’enfant ne fait pas encore la
distinction entre les jouets pour fille et pour garçon.
Le sens adulte est pris dans un sens très large, car nous visons les parents mais également les entreprises de jouets,
alimentant par des pubs montrant des garçons jouer à la guerre, et des filles à la poupée, les stéréotypes. Rien
qu’associer un sexe à une couleur prédéfinie est déjà un stéréotype en soit, voir même une forme de discrimination.
Au fur et à mesures du temps, les stéréotypes ne cessent de s’effacés. L’apparition du numérique, ainsi que
l’anonymat crée par des écrans, favorisent cette mixité. En 2015, 1 joueur sur 2 est une femme.
Le groupe 6 ☺