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11 JUIN 2010
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Agro-Sphères
REGION
Valorisation ➜ Un million de bouteilles de champagne sortent chaque année
des caves Baron-Fuente.
Obésité : dépister
les enfants
Baron-Fuente : vignerons de père
en fils
epuis le XVIIème siècle, les
familles Baron cultivent la
vigne sur les coteaux de Charlysur-Marne dans l’Aisne. Après la
deuxième guerre mondiale, Albert
et Béatrice Baron se lancent dans
l’élaboration du champagne. Trois
de leurs fils leurs succéderont sur
l’exploitation tandis que Gabriel,
l’aîné décidera de s’installer à son
compte avec un hectare de vigne,
offert à l’occasion de son mariage
avec Dolorès Fuente. C’est ainsi
qu’est née en 1967 la maison de
champagne Baron-Fuente.
D
Une histoire de famille
Les jeunes mariés se lancent
dans la construction de leur
vignoble en plantant plusieurs
hectares exposés sur la vallée de
la Marne, encore vierges de
vignes. Aujourd’hui la famille est
propriétaire de 35 hectares de
vignes et achète du raisin provenant de 70 hectares sélectionnés
autour de la propriété. Ce sont les
enfants, Sophie et Ignace, qui ont
décidé de poursuivre le travail de
leurs parents. Les raisins sont
pressés et vinifiés séparément. Ce
n’est qu’au moment des assemblages qu’ils seront réunis pour
leurs qualités respectives.
Entre tradition et modernité
La cave s’étend sur 2 100 m2.
Après la cueillette, le raisin y est
acheminé pour le pressurage. Les
jus sont sélectionnés de façon
beaucoup plus drastique que les
normes ne l’imposent pour ne
vinifier que les meilleurs. Les jus
Lu et Côte d’Or ont uni
leurs forces au rayon
biscuit. Les deux marques
du groupe Kraft Foods ont
créé cette alliance pour
lancer des produits gourmands, riches en chocolat.
La gamme "biscuit
intense" est la rencontre
du Petit Beurre de Lu et
du chocolat Côte d’Or,
selon trois parfums : lait,
noir éclats de noisettes et
lait éclats de noisettes.
Les Français mangent
davantage d’œufs
Aujourd’hui la famille est propriétaire de 35 hectares de vignes dans la vallée de la Marne.
reposent toute une nuit avant
d’être séparés des sédiments entre
6 et 10°C. Cette opération est
appelée le débourbage. Au terme
de la fermentation alcoolique qui
dure sept à dix jours, les vins sont
versés dans les cuves où ils séjourneront plusieurs mois. Tout au
long de cette période, un laboratoire est chargé d’analyser les
moûts et les vins tandis que les
œnologues conseillent le chef de
cave et la famille dans l’élaboration des futurs assemblages.
Après le tirage, les bouteilles
patientent 36 mois, laissant le vin
mûrir, gagner en arômes et en
finesse avant d’être dégorgées.
Les bouteilles sont ensuite
habillées avec capsule, collerette
et étiquette et restent stockées
entre trois et six mois avant la
commercialisation.
Chaque
année, ce sont plus d’un million
de bouteilles qui sortent des caves
Baron-Fuente, ce qui représente
un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros. 40 % des bouteilles
s’envoleront vers l’export :
Europe, Japon, Canada, EtatsUnis et Australie pour ne citer que
les principaux.
Des récompenses et médailles
La gamme proposée est large
et évolue très régulièrement.
Parmi les champagnes vedettes,
on retrouve les Galipettes, champagne 100% biologique, le Grand
cru avec sa bouteille transparente
qui laisse apparaître la couleur
ensoleillée du champagne ou
encore le Rosé Dolorés cité dans
le Guide Hachette des vins 2009 :
"Ce rosé assemble les années 2005
à 2002 et comprend une proportion importante de chardonnay
(60%), marié aux deux pinots à
parts égales. Est-ce le secret de son
bel équilibre ? C’est un champagne
charmeur, facile, dominé par des
arômes de petits fruits rouges".
SOURCE AISNE DEVELOPPEMENT
ET FANNY DESROUSSEAUX
sur le diagnostic énergétique.
Les IAA picardes font leur diagnostic
énergétique
gie. Il permet de réaliser un bilan
de la situation énergétique dans
sa globalité, d’estimer les besoins
énergétiques réels des installations (gaz, électricité), de quantifier les économies d’énergie
potentielles, et de définir les
actions nécessaires à la réalisation de ces économies en toute
objectivité. Il est mis en œuvre
par un prestataire indépendant
qui propose des solutions afin
d’élaborer le plan d’action de l’entreprise.
Nicolas Sarkozy a profité
de la première journée
européenne de l’obésité
pour annoncer l’organisation d’ici 2012 d’un
dépistage de l’obésité des
enfants. En France, un
enfant sur six est obèse ou
en surpoids, contre un sur
vingt à la fin des années
1970.
L’alliance Lu et Côte d’Or
Actualité ➜ Agro-Sphères, l’Ademe et la Région lancent une opération collective
e diagnostic énergétique est
la première étape dans une
Ldémarche
de maîtrise de l’éner-
➜ Le saviez-vous ?
■
Des aides financières
Afin de mutualiser ces coûts
et de proposer un accompagnement spécifique à la filière agroalimentaire, Agro-Sphères lance
en partenariat avec l’Ademe et le
Conseil régional de Picardie, une
action collective qui a pour objectif de réduire les consommations
énergétiques des entreprises et
la mise en place d’une démarche
de performance énergétique.
Les subventions allouées aux
entreprises agroalimentaires
participantes varient entre 50 et
70 % du coût du diagnostic en
fonction de la taille de l’entre-
prise. Une première réunion
d’information est organisée chez
Ajinomoto Food Europe à Mesnil Saint Nicaise jeudi 17 juin
de 18 h à 20 h. A cette occasion,
les entreprises Lunor et Ajinomoto partageront leurs expériences en matière d’économies
d’énergies.
GUILLEMETTE CHARLET
■ Depuis 2000, le soutien de l’Ademe a permis à plus de 5 000 entreprises de réaliser des économies d’énergie suite à la réalisation
d’un diagnostic :
- 80% des diagnostics sont suivis d’actions immédiates et à court
terme,
- déclenchent 10 à 15 % d’économies d’énergie minimum,
- 50 % des diagnostics génèrent des changements de comportements,
90 % des entreprises sont satisfaites de la prestation.
La consommation 2009
d’œufs a augmenté de 6 %
en France. L’embellie
semble se confirmer avec
une hausse de 4 % au
premier trimestre 2010. Le
chiffre d’affaires du
secteur a progressé de 5 %,
soit 780 millions d’euros.
Tereos rachète une usine
au Brésil
Tereos a annoncé l'achat
de Mandu au Brésil, une
usine de traitement de
canne à sucre. L'opération,
conclue pour 155 millions
d'euros, est réalisée par
une société détenue à 51 %
par Guarani, la filiale
brésilienne de Tereos cotée
en Bourse, et à 49 % par le
pétrolier national
Petrobras. La production
de l'entreprise brésilienne
se répartit entre l'éthanol à
60 % et le sucre à 40 %. Au
cours de la campagne
2010-2011, l'usine devrait
produire 200 000 tonnes
de sucres et 173.000 m3
d'éthanol et 12 mégawatts
d'électricité par cogénération.
l’agenda
- Réunion d’informations
sur le diagnostic énergétique
le 17 juin à Nesle
Réservée aux professionnels
de l’agroalimentaire.
- Jeudi re-créatif
d’Agro-Sphères
Le 1er juillet chez Bonduelle
à Estrées-Mons (80).
- SIAL 2010
Du 17 au 21 octobre à Paris.
Salon international de l’alimentation.