1ère édition de l`Observatoire de l`intérêt général Viavoice

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1ère édition de l`Observatoire de l`intérêt général Viavoice
1ère édition de l’Observatoire de l’intérêt général Viavoice-Klesia
Paris – le jeudi 24 mars 2016 – Dans un début de XXIème siècle où les termes
« ubérisation » et « individualisation » sont présentés comme de nouveaux modèles
économiques clés, les convaincus du dialogue social et de la solidarité – du collaboratif
intergénérationnel – s’interrogent sur la pertinence d’un modèle de protection sociale
inventé au siècle précédant, avant la révolution numérique, avant les start-ups. Saura-til nous protéger efficacement au XXIème siècle ?
Pour Christian Schmidt de La Brélie, Directeur Général de Klesia : « Notre groupe qui
gère à la fois les régimes de retraites Arrco, Agirc et fait la promotion de
complémentaires santé notamment, a souhaité savoir si la montée de l’individualisme
correspondait à la réalité. Les réponses à l’Observatoire Viavoice-Klesia montrent, au
contraire, que la notion d’intérêt général est très présente chez nos concitoyens, en
particulier chez les jeunes. Notre modèle de protection sociale, collectif et solidaire,
soucieux de l’intérêt général a donc encore de l’avenir. D’autant plus qu’il repose sur des
fondements solides et pérennes »
En dépit du discours souvent entendu sur l’individualisme croissant, les Français veulent
davantage d’action, et être plus impliqués, en faveur de l’intérêt général.
Les enseignements du premier Observatoire de l’intérêt général montrent ainsi que :
 78% des Français considèrent que l’intérêt général est insuffisamment pris en
compte dans la société actuelle
 58% souhaitent être même « davantage impliqués » sur des actions utiles pour
l’intérêt général
 Un désir d’implication encore plus fort chez les jeunes puisqu’auprès des 18-24
ans, ce taux s’élève à 70%. Un résultat encourageant pour une génération de
plus en plus souvent présentée comme nombriliste, consumériste et moins
soucieuse du collectif.
 Les modes d’implication souhaités concernent souvent le soutien aux
associations, le bénévolat, ou des formes de participation à la vie publique et
démocratique.
Qui se préoccupe de l’intérêt général ?
 Les Français sont bien plus sévères à l’égard des hommes politiques (seulement
16% pensent qu’ils s’en préoccupent) et des entreprises (20%), qu’à l’égard des
partenaires sociaux, syndicats (32%) ou… d’eux-mêmes, « les citoyens » (37%).
 Autre surprise : les plus jeunes sont bien plus nombreux que la moyenne des
Français (46% vs 32%) à estimer que les partenaires sociaux se préoccupent de
l’intérêt général.
Qui doit prioritairement se soucier de l’intérêt général ?
 64% estiment que c’est d’abord aux pouvoirs publics de s’en soucier. Tout en se
montrant motivés et disponibles pour des actions d’intérêt général, les Français
se sentent démunis et se tournent largement vers les pouvoirs publics,
confirmant la persistance d’une singularité française, dans laquelle la place de
l’Etat et des services publics est plus importante que dans de nombreux pays.
Pour autant, des évolutions sont perceptibles. L’intérêt général et les intérêts
individuels sont ainsi considérés comme hautement compatibles
 57% des Français estiment que l’intérêt général est « compatible » avec les
intérêts individuels. 36% estiment qu’il « n’est pas compatible ».
 Il semble que nous nous dirigions en France, compte tenu des fortes aspirations
et disponibilités d’action des citoyens, vers une prise en charge plus équilibrée
entre l’Etat (les pouvoirs publics) et le reste de la société (associations,
entreprises, partenaires sociaux et citoyens eux-mêmes)
Enfin, 5 domaines d’actions sont considérés comme prioritaires par les Français
 66 % des Français citent l’emploi ; 42% l’éducation, 38% la sécurité (policearmée), 37% la santé, 27% l’environnement
La préoccupation de l’emploi en fait la première priorité d’action d’intérêt général.
Malgré la hausse (liée aux événements de 2015) de l’enjeu de la Sécurité, la Santé
reste à un niveau élevé de priorité.
A propos de Klesia
Complémentaire santé prévoyance et retraite : tels sont les métiers du Groupe de Protection Sociale Klesia qui a
également placé la prévention et l’innovation sociale au cœur de sa stratégie ainsi que la dépendance, l’action sociale
et les services à la personne. Créé en juillet 2012, Klesia est présent partout en France et tout particulièrement auprès
des professionnels des services. Ses chiffres clés : 3 200 collaborateurs ; 370 000 entreprises clientes ; 3,5 millions de
personnes couvertes et 8,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires global. Plus d’informations sur klesia.fr
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