JFR`2011 - Société Française de Radiologie

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JFR`2011 - Société Française de Radiologie
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Exploration multimodalitaire des tumeurs cérébrales intra-axiales. Approche pratique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
D GALANAUD (1), S KREMER (2), F BONNEVILLE (3), N MARTIN-DUVERNEUIL (1)
(1) PARIS - FRANCE, (2) STRASBOURG - FRANCE, (3) TOULOUSE - FRANCE
Neuroradiologie
Séance ''2106 - Approche pratique de l'imagerie multimodale dans l'exploration des masses intra-crâniennes''
Samedi 22 octobre 2011
011017
Messages à retenir :
Le bilan IRM d'une tumeur cérébrale repose sur la combinaison de séquences classiques et avancées.
Spectroscopie et IRM de perfusion sont facilement réalisables en routine.
La spectroscopie et la perfusion permettent d'orienter vers le diagnostic étiologique.
L'IRM fonctionnelle et la tractographie relèvent encore des centres spécialisés .
Ces 2 dernières méthodes servent principalement à déterminer l'opérabilité de la tumeur.
Résumé :
L’exploration d’une tumeur cérébrale doit comporter à la fois des séquences conventionnelles (FLAIR, T2, T1 sans et avec injection) et des séquences avancées
comme la spectroscopie, l’IRM fonctionnelle, de diffusion, de tenseur de diffusion et de perfusion. La spectroscopie et l’IRM de perfusion, sont réalisables même
dans un centre non spécialisé et permettent d’orienter vers le diagnostic étiologique. Les gliomes de bas grade ne sont pas hyperperfusés, tandis que les gliomes
de haut grade le sont. Parmi ces derniers, les glioblastomes se distinguent des gliomes anaplasiques par l’importance de l’hyperperfusion et de la résonance de
lipides. Une rupture de la barrière hémato-encéphalique orientera vers un lymphome, tandis qu’un spectre dominé par les lipides conduira à suspecter le
diagnostic de métastase. L’IRM fonctionnelle et le tenseur de diffusion (tractographie) sont plus complexes à réaliser. Ces modalités servent principalement au
bilan pré-chirurgical, permettant de déterminer l’opérabilité de la tumeur en précisant sa position par rapport aux zones corticales fonctionnellement importantes
et aux principaux faisceaux de fibres blanches.
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Intérêt pratique de l’imagerie multimodale dans l’exploration des tumeurs extra-axiales
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
F BONNEVILLE, A FAURY, I CATALAA
TOULOUSE - FRANCE
Neuroradiologie
Séance ''2106 - Approche pratique de l'imagerie multimodale dans l'exploration des masses intra-crâniennes''
Samedi 22 octobre 2011
011018
Messages à retenir :
L’IRM multimodale, incluant diffusion, perfusion et spectroscopie, peut apporter une aide réelle dans le diagnostic différentiel des lésions extra -axiales.
En imagerie de perfusion, les méningiomes sont très hyperperfusés (VSCr moyen 7-9), significativement plus que les schwannomes, les métastases (VSCr
moyen 2-3) ou que les lymphomes (VSCr moyen 1-2).
La spectroscopie peut également apporter des éléments permettant de distinguer ces lésions en montrant la présence de myo-inositol dans les schwannomes et
les hémangiopéricytomes, ou encore d’alanine dans les méningiomes. Les métastases sont caractérisées par l’importance des pics de lipides .
Résumé :
L’exploration d’une tumeur intracrânienne extracérébrale comporte avant tout des séquences conventionnelles incluant FLAIR, T2, T1 sans et avec injection. Les
séquences avancées comme la diffusion, la perfusion et la spectroscopie apportent également des informations pertinentes dans le diagnostic des tumeurs
extra-axiales et permettent notamment d’orienter avec plus de confiance le diagnostic d’une lésion atypique. Ainsi, dans la fosse postérieure, l’IRM de diffusion
distingue aisément un kyste épidermoïde en hypersignal d’un kyste arachnoïdien en hyposignal . L’IRM de perfusion montrera l’hyperperfusion majeure d’un
méningiome face à celle bien plus modérée d’un schwannome vestibulaire. Les localisations lymphomateuses extraparenchymateuses peuvent être de
diagnostic difficile en mimant un méningiome. Un volume sanguin relatif compris entre 1 et 2 en cas de lymphome permet de facilement les différencier. De plus,
le profil de la courbe de perfusion doit aussi être analysé, car de manière caractéristique, il existe un large passage au dessus du niveau de la ligne de base en
cas de lymphome.
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Toute lésion expansive intracrânienne n’est pas forcément tumorale
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
S KREMER (1), S GRAND (2), D GALANAUD (3), F BONNEVILLE (4)
(1) STRASBOURG - FRANCE, (2) GRENOBLE - FRANCE, (3) PARIS - FRANCE, (4) TOULOUSE - FRANCE
Neuroradiologie
Séance ''2106 - Approche pratique de l'imagerie multimodale dans l'exploration des masses intra-crâniennes''
Samedi 22 octobre 2011
011019
Messages à retenir :
Les principaux diagnostics différentiels des tumeurs cérébrales sont les lésions inflammatoires , infectieuses ou vasculaires.
Une SEP pseudo-tumorale devra être discutée devant une lésion ne présentant que peu ou pas d’effet de masse sur les structures adjacentes et une prise de
contraste en forme d’anneau ouvert.
L’imagerie de diffusion permettra le diagnostic différentiel entre un abcès cérébral à pyogène et une tumeur à centre nécrotique, en montrant une chute du
coefficient de diffusion au sein du premier.
L’imagerie spectroscopique et l’imagerie de perfusion, apporteront des éléments pour le diagnostic différentiel entre radionécrose et tumeur cérébrale.
Devant une lésion hétérogène, hémorragique, touchant les 2 thalamus et s’étendant aux capsules internes, une thrombose veineuse profonde pourra être
discutée.
Résumé :
Une lésion expansive intracrânienne n’est pas forcément d’origine tumorale. Les principaux diagnostics différentiels sont les lésions infectieuses , inflammatoires
et vasculaires. Les données cliniques et l’imagerie morphologique permettent souvent d’orienter le diagnostic. Mais les techniques de diffusion, perfusion et la
spectro IRM apportent souvent des informations complémentaires utiles au diagnostic différentiel . L’imagerie de diffusion permettra ainsi de différencier un abcès
cérébral à pyogène et une tumeur à centre nécrotique, en montrant une chute du coefficient de diffusion au sein du premier. L’imagerie spectroscopique et l’
imagerie de perfusion, apporteront des éléments pour le diagnostic différentiel entre radionécrose et tumeur cérébrale. C’est donc l’association des données
cliniques, biologiques et de l’imagerie multimodale qui permettront d’approcher le diagnostic étiologique .
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Anatomie du pancréas : savoir ce qui est utile
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M ZINS
PARIS - FRANCE
Digestif
Séance ''3304 - Le pancréas et ses sortilèges''
Dimanche 23 octobre 2011
011021
Messages à retenir :
L’artère gastro-duodénale et la veine mésentérique supérieure sont les deux éléments anatomiques permettant de séparer tête et isthme du pancréas. La veine
gastro-épiploïque et le tronc gastro-colique sont les éléments veineux dilatés en cas de sténose ou d’occlusion de la veine splénique . Le crochet du pancréas est
la partie de la glande située en arrière des vaisseaux mésentériques. La lame retroportale est une cloison verticale conjonctive dense située en arrière de l’axe
veineux mésentérico-porte et qui unit le crochet pancréatique au bord droit de l’AMS.
Résumé :
L’isthme n’est pas en avant des vaisseaux mésentériques, mais en avant et à droite, venant au contact de l’origine de l’artère gastro-duodénale. Le crochet
pancréatique est rétromésentérique au contact de la lame rétroportale. Celle-ci est souvent envahie par les cancers siégeant au sein du crochet, expliquant le
taux important de résection R1 (marges microscopiques envahies) après duodéno-pancréatectomie céphalique.
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Comprendre et reconnaître les anomalies du pancréas
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
Y MENU, A RUIZ
PARIS - FRANCE
Digestif
Séance ''3304 - Le pancréas et ses sortilèges''
Dimanche 23 octobre 2011
011022
Messages à retenir :
Les anomalies du pancréas sont fréquentes, mal comprises et souvent ignorées. Elles peuvent avoir de sérieuses conséquences cliniques. Il est possible de les
identifier par l'imagerie en comprenant les différents types d'anomalies développementales. Ceci est important pour la détection, la compréhension et le
traitement de certaines maladies du pancréas.
Résumé :
Le pancréas normal correspond classiquement à la fusion des deux ébauches pancréatiques primitives dorsale et ventrale , développées à hauteur de ce qui
deviendra le duodénum. Ces deux ébauches fusionneront par une double rotation et donneront respectivement la partie haute de la tête, le corps et la queue
(dorsale) et la partie basse de la tête (ventrale). Le canal de Wirsung définitif sera une combinaison des canaux des deux ébauches. Même si la réalité est un peu
plus complexe, on peut schématiser ces anomalies selon quatre types principaux : le défaut ou l'insuffisance de rotation de l'ébauche ventrale est à l'origine du
pancréas annulaire, la migration caudale ou céphalique d'une ébauche crée des glandes pancréatiques ectopiques, la migration de cellules pancréatiques, ou
encore la présence d'ébauches surnuméraires réduites à des ilôts cellulaires , est à l'origine du pancréas aberrant, principalement dans la paroi duodénale, le
défaut de fusion des canaux des deux ébauches est la cause du pancreas divisum. Concernant le duodénum, l'anomalie la plus courante est la présence de
diaphragmes, la duplication est très rare. La connaissance de ces anomalies permet de mieux identifier et comprendre les conséquences telles que les sténoses
duodénales, les pseudotumeurs liées à un pancréas ectopique, la dystrophie kystique du duodénum et le diverticule duodénal inversé.
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Pseudotumeurs et tumeurs rares du pancréas
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
V VILGRAIN, MP VULLIERME
CLICHY - FRANCE
Digestif
Séance ''3304 - Le pancréas et ses sortilèges''
Dimanche 23 octobre 2011
011023
Messages à retenir :
L’adénocarcinome du pancréas est la tumeur maligne du pancréas de loin la plus fréquente. Les autres tumeurs sont principalement des tumeurs kystiques ou
des tumeurs solides hypervascularisées (essentiellement endocrines). Les pseudotumeurs du pancréas sont piègeantes et sont de diverses origines : pancréatite
pseudotumorale, traumatique, vasculaire …
Résumé :
Le diagnostic de l’adénocarcinome du pancréas est le plus souvent facile car associe des signes directs de tumeur et indirects d’obstruction vasculaire ou
canalaire. Cependant, certaines variantes du pancréas ou pancréatites pseudotumorales peuvent simuler une tumeur du pancréas. Leur reconnaissance repose
sur la clinique et des signes en imagerie qui seront détaillés . Nous verrons aussi la gamme des tumeurs rares du pancréas et nous insisterons par des
confrontations radiopathologiques sur les principaux signes qui permettent de les évoquer .
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Urgences abdominales : les conduites à risque
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
J CAZEJUST, Y MENU, L ARRIVÉ
PARIS - FRANCE
Digestif
Séance ''5104 - Erreurs fréquentes ou graves en pathologie abdominale''
Mardi 25 octobre 2011
011025
Messages à retenir :
Connaître les principales erreurs faites en imagerie d'urgence abdominale, notamment en garde. Apprendre quelques réflexes pour éviter ces erreurs. Obtenir un
plan d'analyse systématique en imagerie d'urgence abdominale. Un plan d'analyse systématique rigoureux des scanners abdominaux réalisés en urgence et la
lecture dans au moins deux plans de l'espace permet de réduire les erreurs diagnostiques, notamment en garde.
Résumé :
Les erreurs en imagerie d'urgence abdominale sont principalement liées à une mauvaise technique d'examen, à l'absence d'analyse systématique, ou à une
erreur de diagnostic au sens large. Dans la plupart des cas, l'analyse des plans axial et coronal, au minimum et la lecture systématique des examens avec
plusieurs fenêtrages permettent d'éviter les principales erreurs. L'injection intraveineuse de produit de contraste et/ou les opacifications digestives hautes ou
basses ne doivent pas être négligées et permettent une confiance diagnostique aux juniors. Plus rarement, les erreurs tiennent à la méconnaissance de la
pathologie, à la non-identification de structures anormales considérées à tort comme des structures normales ou à l 'association de plusieurs pathologies.
L'essentiel est de connaître les erreurs dont le coût est élevé, comme par exemple l'absence de détection d'une perforation digestive ou d'une ischémie
mésentérique, ou celles qui conduisent le chrirugien à intervenir quand ce n'est pas nécessaire (appendagite, occlusions fonctionnelles ou mécaniques
réversibles, maladies inflammatoires du pelvis). La qualité de l'information transmise au médecin référent est essentielle, notamment pour les cas douteux qui
nécessitent une surveillance attentive.
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Vaisseaux de l’abdomen : de l'anatomie au diagnostic
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
L ARRIVÉ, J CAZEJUST, Y MENU
PARIS - FRANCE
Digestif
Séance ''5104 - Erreurs fréquentes ou graves en pathologie abdominale''
Mardi 25 octobre 2011
011026
Messages à retenir :
La connaissance de l'anatomie vasculaire normale abdominale et rétropéritonéale est indispensable à l 'interprétation des images. La connaissance de la
physiopathologie vasculaire permet d'éviter de nombreuses erreurs diagnostiques en permettant notamment de comprendre les images pièges et les variantes de
la normale. La connaissance des différents cadres pathologiques intéressant les vaisseaux de l 'abdomen et du rétropéritoine est à la base d'une interprétation
systématique des images. Les pré-requis permettent de reconnaître les images pièges et de minimiser le risque d’erreur.
Résumé :
L'anatomie vasculaire abdominale et rétropéritonéale est complexe. Il existe de nombreuses variantes de la normale. La bonne connaissance de la
physiopathologie des vaisseaux de l'abdomen et du rétropéritoine permet de comprendre différents types d'opacification inhabituelle qui peuvent rester du
domaine de la normale. En matière de pathologie vasculaire abdominale et rétropéritonéale, les erreurs peuvent relever d'une réalisation technique
sous-optimale qui peut par exemple être à l'origine d'acquisition des images trop précoces par rapport à l'opacification vasculaire. Les erreurs peuvent être en
rapport avec des défauts de détection d'images subtiles ou mal connues de l'observateur. Les erreurs peuvent encore être en rapport avec des défauts
d'interprétation, même quand les signes sémiologiques de base ont été correctement reconnus.
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Le foie : pas si facile
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
Y MENU, L ARRIVÉ, J CAZEJUST
PARIS - FRANCE
Digestif
Séance ''5104 - Erreurs fréquentes ou graves en pathologie abdominale''
Mardi 25 octobre 2011
011027
Messages à retenir :
Comprendre les erreurs de stratégie et de protocoles les plus courantes. Savoir mettre l'imagerie en perspective de la question clinique. Apprendre les petits
signes qui font les grands diagnostics.
Résumé :
Les erreurs les plus courantes en pathologie hépatiques sont liées à trois causes principales . Les erreurs de stratégie diagnostique et de protocoles d'examens
aboutissent à disposer de données insuffisantes ou trompeuses : exploration insuffisante de la vascularisation tumorale , chronologie inadaptée des acquisitions,
mauvais choix de séquences en IRM, sont les plus courantes. La méconnaissance du contexte clinique ne permet pas de répondre de façon adaptée à la
question posée. Comprendre l'enjeu (détection, caractérisation, quantification, bilan d'extension, suivi thérapeutique) est indispensable pour rendre des résultats
adaptés. Il est nécessaire d'apprendre les principales options thérapeutiques adaptées aux situations les plus fréquentes, et savoir quand il faut proposer des
explorations complémentaires ou une simple surveillance . La sémiologie des lésions focales ou diffuses est parfois mal connue, particulièrement en IRM. Les
petits signes de caractérisation et d'extension tumorale (contours, signes de voisinage, analyse des vaisseaux et des voies biliaires ) sont primordiaux et souvent
sous-estimés. Ceux qui traduisent la réponse sous-traitement, ceux qui produisent des aspects trompeurs de maladie diffuse (taille, structure, analyse
fonctionnelle qualitative) sont primordiaux pour le clinicien. Les maladies diffuses du parenchyme sont des sources majeures d'erreurs diagnostiques car elles
miment parfois des lésions focales.
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TEP/TDM dans l'exploration des tumeurs du foie
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
J PRIOR
LAUSANNE - SUISSE
Oncologie
Séance ''1317 - Nouvelles techniques d’imagerie morphologique et fonctionnelle dans l’exploration des tumeurs du foie''
Vendredi 21 octobre 2011
011033
Messages à retenir :
Connaître la base physiologique de la TEP/TDM au 18F-fluorodeoxyglucose (FDG) et à la 18F-fluorocholine (FCH) dans l’évaluation des lésions intra-hépatiques.
Connaître la valeur diagnostique de la TEP/TDM dans le bilan des tumeurs hépatiques primaires et secondaires.
Connaître les limites de la technique TEP/TDM ainsi que les avantages décisifs comparés à l’imagerie purement morphologique, notamment dans l’évaluation du
succès thérapeutique en oncologie digestive.
Résumé :
La tomographie par émission de positons (TEP) au FDG, et plus récemment à la FCH, associée à la tomodensitométrie numérisée (TDM) est aujourd’hui
considérée comme l’examen de référence pour le bilan d’extension de nombreuses néoplasies cervico-thoraco-abdominales ainsi que pour déterminer la réponse
à la chimiothérapie en oncologie. Il s’agit d’une technique morpho-fonctionnelle basée sur le métabolisme accru des néoplasies, y compris de la plupart des
lésions hépatiques malignes. La localisation intra-hépatique exacte des foyers hypercaptants est rendue possible grâce à l’association d’une acquisition par
TDM, en général à basse dose. Certaines tumeurs hépatiques, notamment les métastases des néoplasies digestives, sont aujourd’hui traitées par des agents d’
antiangiogenèse, ce qui entraine une apoptose cellulaire avec nécrose sans réduction de la taille des lésions . Les critères conventionnels de l’imagerie
morphologique sont donc moins utiles, car le succès du traitement oncologique peut être plus rapidement détecté par TEP/TDM. La sensibilité de la TEP/TDM
pour les lésions intra-hépatiques est étroitement corrélée à la taille de la lésion, variant entre 100% pour les métastases colo rectales mesurant >2 cm de
diamètre axial et environ 30% pour les métastases infra-centimétriques. De même, en cas de chimiothérapie néo-adjuvante, la TEP/TDM peut sous estimer les
lésions résiduelles viables .
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IRM de diffusion dans l'exploration des tumeurs du foie
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A DENYS, S SCHMIDT
LAUSANNE - SUISSE
Oncologie
Séance ''1317 - Nouvelles techniques d’imagerie morphologique et fonctionnelle dans l’exploration des tumeurs du foie''
Vendredi 21 octobre 2011
011034
Messages à retenir :
Connaître le principe physique de l’imagerie de diffusion (DWI) à l’IRM adaptée à l'exploration des tumeurs du foie.
Savoir la bonne technique d’acquisition des séquences pour évaluer la diffusion du parenchyme hépatique ainsi que des lésions focales intra -hépatiques les plus
fréquentes.
Apprendre l’utilité de la DWI pour évaluer le succès d’un traitement médical oncologique ou interventionnel .
Discuter les avantages et les pièges liés à la DWI hépatique susceptibles d’influencer l’interprétation des tumeurs hépatiques .
Résumé :
Le principe d’imagerie de diffusion (DWI) à l’IRM repose sur la mobilité des molécules d’eau dans les différents tissus . Ce «mouvement Brownien» dépend de la
cellularité tissulaire, des membranes cellulaires intactes et de la vascularisation . L’augmentation de ces paramètres précités résulte en une restriction de la
diffusion moléculaire, caractérisée par un hypersignal, puis quantifié par le calcul d’un coefficient apparent de diffusion (ADC). Basée sur des séquences
échoplanaires pondérées en T2, la technique d’acquisition est rapide et non-invasive, donc souvent intégrée à l’IRM hépatique de routine. La DWI s’est révélée
très sensible pour la détection de tumeurs hépatiques, même à un diamètre infracentimétrique. Néanmoins, sans être très spécifique, elle ne donne pas d’
information certaine sur le caractère bénin ou malin, et elle doit être interprétée avec les autres séquences d’IRM et dans le contexte clinique donné. L’information
diagnostique résultant de la DWI est morphologique et fonctionnelle, ce qui permet d’évaluer le succès de traitements oncologiques, notamment en absence de
changement de taille ou persistance de prise de contraste des lésions hépatiques. Très sensibles aux mouvements respiratoires, la DWI hépatique peut être
accompagnée d’artéfacts, qui influencent le calcul de l’ADC dont la valeur dépend de la machine IRM utilisée .
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IRM hépatique avec produit de contraste hépato-spécifique dans l'exploration des tumeurs
hépatiques
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
S SCHMIDT, A DENYS, A ANASS
LAUSANNE - SUISSE
Oncologie
Séance ''1317 - Nouvelles techniques d’imagerie morphologique et fonctionnelle dans l’exploration des tumeurs du foie''
Vendredi 21 octobre 2011
011035
Messages à retenir :
Connaître la pharmacocinétique du produit de contraste hépato spécifique Gd-EOB-DTPA.
Apprendre la valeur diagnostique supplémentaire du Gd-EOB-DTPA comparée à celle des produits de contraste purement intravasculaires pour l'exploration des
tumeurs hépatiques.
Connaître les situations cliniques typiques dans lesquelles l 'utilisation du Gd-EOB-DTPA est recommandée.
Résumé :
Le produit de contraste Gd-EOB-DTPA, un sel de l’acide gadoxétique, est un agent de contraste intra vasculaire et hépato-spécifique. Environ 50% de la dose
injectée par voie intraveineuse (IV) sont captés par les hépatocytes en phase veineuse, suivie d’une excrétion biliaire à environ 20 minutes après l'injection IV en
bolus. En phase tardive, il en résulte donc un renforcement de contraste entre le parenchyme hépatique et toutes les lésions intra-hépatiques focales qui sont
composées d’autres cellules que d’hépatocytes sains. La détection de métastases hépatiques est ainsi rendue plus facile, notamment celles de petite taille,
même infra-centimétrique, en permettant de connaître exactement leur nombre total, ce qui est essentiel en cas de bilan pré-opératoire. La caractérisation des
tumeurs bénignes, telle que de l’hyperplasie nodulaire focale et de l’adénome hépatique, est également améliorée, en raison de leur contenu cellulaire différent.
En cas de remaniement fibrotique ou cirrhotique sous-jacent, le Gd-EOB-DTPA s’est révélé supérieur que d’autres agents de contraste hépato-spécifiques en
raison d’une meilleure imprégnation du parenchyme hépatique.
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Imagerie des lésions hépatiques bénignes autres que les adénomes et hyperplasies nodulaires
focales
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M DURIEUX
LYON - FRANCE
Digestif
Séance ''4304 - Présentation radiologique des tumeurs hépatiques bénignes''
Lundi 24 octobre 2011
011041
Messages à retenir :
La lésion hépatique bénigne "solide" la plus fréquente est l'angiome hépatique, dont la présentation radiologique est généralement simple et typique. Le but de
l'exposé, sous forme de cas cliniques, est de savoir reconnaître les formes atypiques d'hémangiomes hépatiques et définir le rôle de l'imagerie dans leur prise en
charge, notamment la place de l'échographie de contraste. Seront également étudiées les lésions hépatiques bénignes au sein de foies stéatosiques, et les
lésions hépatiques bénignes rares (tumeur pseudo-inflammatoire, angiomyolipome ...).
Résumé :
Le but de l'exposé réalisé sous forme de cas cliniques, est de redéfinir la place de l'imagerie dans la chaîne diagnostique des lésions hépatiques bénignes les
plus fréquentes (angiome hépatique) et celles moins connues (tumeur pseudo-inflammatoire, angiomyolipome, ...).
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Les adénomes hépatiques
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A RODE, AF MANICHON
LYON - FRANCE
Digestif
Séance ''4304 - Présentation radiologique des tumeurs hépatiques bénignes''
Lundi 24 octobre 2011
011042
Messages à retenir :
Les adénomes hépatiques ont une présentation radiologique très polymorphe. L’IRM est l’examen de choix, permettant d’en faire le décompte exhaustif, en
particulier en cas d’adénomatose (plus de 10 lésions). On distinguera les adénomes stéatosiques, caractérisés par leur surcharge stéatosique diffuse et
homogène, et leur faible réhaussement après injection, les adénomes telangiectasiques reconnaissables par leur rehaussement intense et prolongé, leur
hyperintensité T2 marquée, et les adénomes atypiques, sans caractère radiologique particulier. Les adénomes de taille supérieure à 5 cm exposent au risque de
complications hémorragiques ou de transformation en carcinome hépato-cellulaire.
Résumé :
Les adénomes se différencient de l’hyperplasie nodulaire focale par leur moins grande fréquence et par un risque potentiel évolutif vers la transformation maligne
ou hémorragique. Leur présentation radiologique est relativement polymorphe, mais la découverte récente de mutations génétiques permet de les classer en
plusieurs sous-groupes avec une présentation radiologique et un génie évolutif différent. Trois types se dégagent : les adénomes inflammatoires ou
telangiectasiques, reconnaissables en IRM par leur hyperintensité spontanée T1, leur rehaussement intense et prolongé dans le temps, leur hyperintensité T2
franche et homogène. De par leur grande richesse histologique en telangiectasies, ils exposent plus facilement au risque de complication hémorragique . Les
adénomes stéatosiques (mutation HNF1α), présentant une surcharge graisseuse diffuse et homogène facilement mise en évidence par l’IRM. Le groupe avec
mutation de la β-caténine, sans presentation radiologique particulière, mais avec un risque accru de transformation en carcinome hépato-cellulaire, tout
particulièrement chez l’homme. L’enjeu du radiologue est donc non seulement de différencier l’adénome d’une hyperplasie focale, mais aussi de determiner les
adénomes “ à risque”, de taille supérieure à 5 cm, à forme telangiectasique, ou mutés β-caténine, pour en discuter leur prise en charge chirurgicale.
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Diagnostic et prise en charge des hyperplasies nodulaires focales
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M CUILLERON, J BALIQUE
SAINT-ETIENNE - FRANCE
Digestif
Séance ''4304 - Présentation radiologique des tumeurs hépatiques bénignes''
Lundi 24 octobre 2011
011043
Messages à retenir :
L'hyperplasie nodulaire focale touche principalement les femmes entre 20 et 50 ans. Cette lésion est généralement unique, mais peut s’associer (20 à 30% des
cas) aux autres lésions hépatocytaires bénignes (angiome ou adénome). Il existe une sémiologie typique en imagerie. La résection hépatique n'est proposée que
lorsque le diagnostic est incertain après réalisation d 'une PBH ou dans les formes compliquées ou symptomatiques. Les complications sont exceptionnelles : il
peut s'agir de rupture ou d'hémorragie, mais il n’y a pas de cancérisation.
Résumé :
L'hyperplasie nodulaire focale est la deuxième tumeur hépatique bénigne et touche principalement les femmes entre 20 et 50 ans. C’est une lésion bien limitée,
sans capsule, généralement unique, comportant une cicatrice centrale. Il n’existe pas de preuve du rôle des contraceptifs oraux sur la taille ou le nombre des
lésions. En Echo-Doppler, la lésion est le plus souvent homogène, hypo ou isoéchogène avec une vascularisation centrale. En échographie de contraste le
remplissage est centrifuge avec une prise de contraste homogène. En IRM l'intensité du signal de la lésion avant injection est proche du foie . La cicatrice centrale
est hyperintense en T2. Le diagnostic en imagerie ne peut être porté que si la lésion est typique. Généralement asymptomatique, elle peut plus rarement
entraîner des douleurs. Parfois il existe une augmentation de taille de la lésion au cours du temps. Dans ces cas atypiques, une biopsie est indiquée, des
prélèvements en foie sain devront alors être réalisés. Le diagnostic différentiel se pose avec les lésions hypervasculaires (adénome,CHC fibrolamellaire ou non,
métastases hypervasculaires). Les complications sont exceptionnelles, il n’y a pas de cancérisation.
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Bilan radiologique initial du traumatisé du tronc
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A ALFIDJA, C GAGEANU, MA TOURET, E DUMOUSSET, L CASSAGNES, P CHABROT, A RAVEL, L BOYER
CLERMONT-FERRAND - FRANCE
Urgences
Séance ''3116 - Prise en charge radiologique initiale, diagnostic et interventionnelle, des traumatismes thoraco-abdomino-pelviens
fermés''
Dimanche 23 octobre 2011
011049
Messages à retenir :
Bilan morphologique sans retard, après rapide évaluation clinique et préservation des fonctions vitales .
Fréquence des associations lésionnelles, devant faire explorer systématiquement le tronc en totalité.
La TDM assure idéalement le bilan lésionnel initial des polytraumatisés .
Si la TDM n'est pas disponible, ou chez des patients hémodynamiquement instables : échographie abdominale FAST, et clichés : thoracique face + bassin face +
rachis cervical profil.
Réalisation technique et lecture des images méthodiques et protocolées.
Le bilan radiologique conditionne la stratégie thérapeutique, établie immédiatement, en concertation multidisciplinaire.
Résumé :
La prise en charge clinique initiale permet une première évaluation lésionnelle , la reconnaissance et la correction des défaillances vitales . Le bilan radiologique
doit éviter les mobilisations multiples . La TDM corps entier d'emblée constitue la stratégie idéale. Il faut néanmoins savoir se limiter, selon le plateau technique ou
chez les patients en état de choc non compensé, à un bilan de débrouillage, possible en salle de déchoquage associant des clichés thoracique de face + bassin
de face + rachis cervical de profil, et une échographie de type FAST (focused assessment with sonography for trauma), une TDM devant alors toujours être
envisagée secondairement. Des clichés des membres sont associés à la demande et une exploration TDM cervico-encéphalique réalisée au moindre doute.
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Radiologie interventionnelle des traumatismes thoraciques fermés
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
L CASSAGNES, P CHABROT, MA TOURET, C GAGEANU, A ALFIDJA, E DUMOUSSET, A RAVEL, L BOYER
CLERMONT-FERRAND - FRANCE
Urgences
Séance ''3116 - Prise en charge radiologique initiale, diagnostic et interventionnelle, des traumatismes thoraco-abdomino-pelviens
fermés''
Dimanche 23 octobre 2011
011050
Messages à retenir :
Le traumatisé thoracique est souvent un polytraumatisé, dont le pronostic dépend très largement de la qualité de la prise en charge.
Réparation des lésions traumatiques des axes artériels de gros calibre : idéalement restauration par endoprothèse couverte.
Le traitement endovasculaire par stent graft des traumatismes de l'aorte thoracique descendante est sûr, efficace, à proposer en première intention.
Le guidage radiologique ou échographique du drainage de collections pleurales et/ou péricardiques est précieux.
Résumé :
Les traumatisés du thorax sont souvent des polytraumatisés ; leur pronostic dépend directement de la qualité d'une prise en charge désormais multidisciplinaire .
Des radiologues interventionnels disponibles et entraînés jouent un rôle capital en mettant en oeuvre le drainage de collections pleurales et /ou péricardiques,
guidé par échographie et/ou RX, en effectuant des embolisations d'hémostase, et/ou en restaurant la continuité artérielle d'axes de gros calibre (troncs
supra-aortiques, aorte isthmique et descendante).
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Embolisation et traumatismes abdomino-pelviens fermés
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
P CHABROT, L CASSAGNES, MA TOURET, E DUMOUSSET, C GAGEANU, A ALFIDJA, A RAVEL, L BOYER
CLERMONT-FERRAND - FRANCE
Urgences
Séance ''3116 - Prise en charge radiologique initiale, diagnostic et interventionnelle, des traumatismes thoraco-abdomino-pelviens
fermés''
Dimanche 23 octobre 2011
011051
Messages à retenir :
L'embolisation occupe une place essentielle dans la prise en charge des polytraumatisés , qui relève d'équipes multidisciplinaires .
La classification AAST fait référence pour les indications thérapeutiques des traumatismes d 'organes abdominaux pleins.
L'embolisation viscérale prend place chez les patients hémodynamiquement stables ou en collapsus contrôlé , en présence d'une fuite active de contraste en
TDM, de FAV, et faux anévrysme.
L'embolisation des complications hémorragiques des fractures du bassin doit être préférée à l 'hémostase chirurgicale.
Résumé :
Les traumatisés de l'abdomen, qui sont parfois des polytraumatisés, relèvent d'équipes multidisciplinaires expérimentées où les radiologues collaborent au
diagnostic et au traitement. L'embolisation occupe une place essentielle pour les traumatismes d'organes pleins, dont les indications sont dictées par la clinique
et le bilan morphologique TDM (classification AAST, blush) ; elle permet d'être plus conservateur que la chirurgie, mais ne doit pas exposer le pronostic vital. Les
complications hémorragiques des fractures du bassin engagent le pronostic vital ; les techniques endovasculaires (embolisation +/- ballon d'occlusion) doivent
être proposées en première intention ; les ré-embolisations ne sont toutefois pas rares. Les lésions traumatiques d'axes artériels de gros calibre (iliaques, artères
rénales) peuvent donner lieu à la restauration de continuité par stent graft.
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Identification des anomalies cardiaques gauches sur un scanner thoracique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
G FAU, K WARIN-FRESSE, D CROCHET
NANTES - FRANCE
Thorax
Séance ''4111 - Comment reconnaître la pathologie cardiaque sur un scanner thoracique et pourquoi''
Lundi 24 octobre 2011
011061
Messages à retenir :
Connaître les plans de coupe cardiaques ainsi que l’anatomie et les images pièges.
L’oreillette gauche peut être dilatée ou présenter des lésions intra cavitaires (thrombus et tumeurs, le plus souvent bénignes).
Le ventricule gauche peut également être le siège d’une dilatation, d’anomalies pariétales (épaississement, amincissement, anévrysme, masses) ou
intra-cavitaires (lésions et trabéculations).
Les pathologies péricardiques les plus fréquentes sont : un épanchement, un épaississement ou des calcifications.
Résumé :
Une surface de l’oreillette gauche supérieure à 20cm2 sur une coupe 4 cavités témoigne d’une dilatation et doit faire rechercher une pathologie rythmique et/ou
valvulaire ainsi que des complications thrombotiques . Les tumeurs intra-cavitaires gauches sont le plus souvent bénignes, le myxome de l’oreillette gauche est la
plus fréquente. La dilatation du ventricule gauche est définie par une mesure du diamètre intra cavitaire sur une coupe petit axe médiale supérieure à 55 mm ou
27 mm/m2, faisant évoquer une cardiomyopathie dilatée. L’appréciation de l’épaisseur myocardique est délicate en l’absence de synchronisation à l’ECG . L’
hypertrophie ventriculaire gauche peut être suspectée lorsqu’elle est majeure (>20mm) ou associée à une dilatation du VG. Elle doit faire rechercher une atteinte
droite, une étiologie adaptative (sport, HTA, rétrécissement aortique), infiltrative ou sarcomérique. Une hypodensité sous-endocardique peut faire évoquer un
infarctus et rechercher des complications anévrysmales et thrombotiques notamment de l’apex.
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Identification des anomalies des cavités cardiaques droites sur un scanner thoracique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
K WARIN-FRESSE, G FAU, D CROCHET
NANTES - FRANCE
Thorax
Séance ''4111 - Comment reconnaître la pathologie cardiaque sur un scanner thoracique et pourquoi''
Lundi 24 octobre 2011
011062
Messages à retenir :
En l’absence de synchronisation cardiaque, seules les anomalies importantes de diamètre des cavités et épaisseur du myocarde (valables que si l’acquisition ait
été réalisée en systole ou en diastole) peuvent être retenues.
Le rapport entre les diamètres ventriculaire droit (VD) et gauche (VG) est normalement inférieur à un. Un rapport supérieur à un traduit une dilatation ventriculaire
droite.
Le diamètre de l’oreillette droite est inférieur à celui du VD.
La découverte fortuite d’une dilatation des cavités droites doit faire rechercher une pathologie congénitale artérielle ou veineuse , du parenchyme pulmonaire,
valvulaire (du cœur droit et/ou du cœur gauche) ou rythmique.
L’épaisseur pariétale myocardique du VD est inférieure à 4 mm. Une hypertrophie doit faire rechercher une hypertension artérielle pulmonaire, une pathologie
infiltrative, tumorale ou congénitale.
Résumé :
L’oreillette droite (OD), le ventricule droit (VD), les artères pulmonaires et les veines caves (VC) constituent le cœur droit. L’épaisseur pariétale du VD varie sur
un scanner non synchronisé selon que l’acquisition ait été réalisée en systole ou en diastole , mais normalement inférieure à 4 mm en télédiastole. Sur une coupe
axiale de scanner, le rapport des diamètres VD/VG est inférieur à un, les oreillettes, plus petites que les ventricules, ont la même taille. Devant une dilatation de l’
OD souvent associée à une dilatation du VD, il faut rechercher un shunt en amont de la valve tricuspide (retour veineux pulmonaire anormal partiel ou total et/ou
une communication inter-auriculaire). Ces pathologies chirurgicalement curables peuvent être à l’origine d’une hypertension artérielle pulmonaire (HTAP). Devant
une dilatation isolée du VD, il faut rechercher une pathologie pulmonaire (obstructive, post-embolique), une HTAP, une pathologie congénitale artérielle ou
veineuse. Si la paroi est de densité graisseuse, il faut évoquer la dysplasie arythmogène du VD, maladie rythmique potetiellement mortelle. Une hypertrophie du
VD peut être liée à une HTAP, une cardiopathie infiltrative avec atteinte multi-organique, une pathologie tumorale ou une cardiopathie congénitale avec élévation
des pressions systoliques VD (obstacle anatomique sur la voie pulmonaire ou HTAP), potentiellement curables.
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Identification d'anomalies des gros vaisseaux, des valves cardiaques et du péricarde sur un
scanner thoracique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
JM SERFATY
PARIS - FRANCE
Thorax
Séance ''4111 - Comment reconnaître la pathologie cardiaque sur un scanner thoracique et pourquoi''
Lundi 24 octobre 2011
011063
Messages à retenir :
Le scanner non synchronisé permet d’identifier de nombreuses pathologies de l’aorte, des artères pulmonaires, des valves cardiaques et des artères coronaires
et du péricarde. Ces éléments anatomiques doivent être systématiquement analysés car les pathologies associées peuvent potentiellement changer la prise en
charge des patients.
Résumé :
L’analyse de l’aorte intègre la valve aortique, les sinus de Valsalva, le tube la crosse et l’aorte descendante. On recherchera un épaississement ou des
calcifications des valves, une dilatation ou une sténose de l’aorte. L’artère pulmonaire doit être analysée depuis la chambre de chasse du ventricule droit jusqu’
aux artères pulmonaires principales. On recherchera une sténose ou une dilatation qui seront interprétées en fonction de la dilatation ou non des cavités
cardiaques et des pathologies pulmonaires et valvulaires associées . Le scanner ne permet pas de différencier épaississement péricardique non calcifié et
épanchement péricardique. La plupart du temps il s’agit d’un épanchement péricardique. On suspectera un épaississement si le péricarde est partiellement
calcifié ou s’il existe un contexte de constriction péricardique . Le scanner permet d’identifier les calcifications coronaires , dont l’importance est corrélée au risque
d’événement myocardique. C’est un moyen simple de dépistage qui peut être suivi d’un bilan clinico–biologique et de la mise en place d’un traitement préventif
adapté. Le scanner permet également d’identifier les anévrysmes coronaires, les anomalies de naissances des coronaires et les sténoses proximales en
particulier du tronc commun.
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Evaluation pré-opératoire des cancers colo-rectaux
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
P SOYER (1), M BOUDIAF (1), V LAURENT (2), C HOEFFEL (3)
(1) PARIS - FRANCE, (2) VANDOEUVRE-LÈS-NANCY - FRANCE, (3) REIMS - FRANCE
Digestif
Séance ''3104 - Bilan pré-opératoire des cancers colo-rectaux en imagerie''
Dimanche 23 octobre 2011
011073
Messages à retenir :
Connaître les principes de réalisation, les résultats et les indications du coloscanner dans le bilan d 'extension local, régional et à distance du cancer colique. Etre
capable d'effectuer une stadification T et N d'un cancer colique à l'aide du coloscanner. Savoir localiser la tumeur colique et décrire sa vascularisation pour aider
à la planification du geste chirurgical. Connaître les performances du coloscanner 64 coupes et ses limites par rapport à celles des autres techniques d'imagerie
pour le bilan d'extension général des cancers coliques.
Résumé :
Le diagnostic des cancers coliques repose sur la coloscopie optique . Cependant, une fois le diagnostic de cancer colique posé, le scanner a un rôle important
dans le bilan d'extension locorégional et la recherche de métastases hépatiques ou pulmonaires. Le coloscanner 64 coupes permet la localisation de la tumeur,
la détermination de sa vascularisation et son degré d'extension juxtacolique. Il apporte des informations topographiques et anatomiques importantes avant
résection chirurgicale d'une tumeur colique. Les protocoles d'acquisition doivent être rigoureux pour éviter la survenue d'images piège, permettre une étude
complète de l'ensemble du cadre colique et être adaptés aux possibilités du post-traitement tout en maintenant un niveau d'irradiation raisonnable. Les capacités
techniques de post-traitement (reconstructions multiplanaires ou en mode MIP) permettent une analyse précise des images, la mise en évidence d'une extension
juxta-colique, la détection d'adénomégalies et l'analyse de l'anatomie vasculaire. Toutes ces informations ont un impact sur la stratégie chirurgicale . Le
coloscanner, couplé à l'étude de l'abdomen et du thorax, permet une évaluation globale pré-thérapeutique, évitant une multiplication des examens d'imagerie
dans la majorité des cas.
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Evaluation pré-opératoire des cancers du rectum : apport de l'IRM pelvienne
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C HOEFFEL (1), V LAURENT (2), C MARCUS (1), O BOUCHE (1), P SOYER (3)
(1) REIMS - FRANCE, (2) VANDOEUVRE-LÈS-NANCY - FRANCE, (3) PARIS - FRANCE
Digestif
Séance ''3104 - Bilan pré-opératoire des cancers colo-rectaux en imagerie''
Dimanche 23 octobre 2011
011074
Messages à retenir :
Savoir ce que le thérapeute attend du bilan pré-opératoire d’un cancer du rectum.
Connaître les principes de réalisation d’une IRM du rectum.
Connaître les performances et les indications de l’IRM par rapport à celles des autres techniques d’imagerie pour le bilan loco -régional pré-opératoire des
cancers du rectum.
Savoir effectuer un bilan loco-régional d’une tumeur rectale avant et/ou après traitement néoadjuvant.
Résumé :
L’écho-endoscopie et l’IRM sont complémentaires pour l’exploration des cancers du rectum. Un bilan pré-thérapeutique d’une tumeur rectale par IRM pelvienne
doit être envisagé pour toute tumeur rectale tout ou en partie sous-péritonéale qui n’est pas classée T1 ou T2 No en écho-endoscopie, ou si elle est grosse et/ou
sténosante. L’écho-endoscopie est plus précise pour évaluer l’infiltration pariétale des petits cancers T 1 et T2. Le scanner suffit en général au bilan d’extension
loco-régional des cancers du haut rectum. Le bilan IRM repose sur des séquences pondérées en T2 dans les trois plans de l’espace sans suppression de la
graisse. Le bilan inclut non seulement le stade T et N mais précise également le degré d’infiltration tumorale dans le mésorectum et la localisation précise de la
tumeur. L’imagerie concourt de façon significative à la décision thérapeutique discutée au sein des réunions de comité pluridisciplinaire .
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Evaluation pré-opératoire des métastases hépatiques de cancers colo-rectaux
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
V LAURENT (1), A AYAV (1), F JAUSSET (2), A OLIVER (2), K MONTAGNE (1), D RÉGENT (1)
(1) VANDOEUVRE-LÈS-NANCY - FRANCE, (2) NANCY - FRANCE
Digestif
Séance ''3104 - Bilan pré-opératoire des cancers colo-rectaux en imagerie''
Dimanche 23 octobre 2011
011075
Messages à retenir :
Connaître les protocoles de réalisation des examens scanner et IRM hépatiques dans le cadre du bilan préopératoire des métastases hépatiques des cancers
colo rectaux.
Connaître les données indispensables à fournir permettant d’établir la stratégie thérapeutique et proposer un compte rendu standardisé.
Appréhender l’aspect des métastases sous chimiothérapie et établir des critères prédictifs de réponse au traitement .
Résumé :
Si la prise en charge des métastases hépatiques des cancers colo-rectaux (MH CCR) s'est considérablement modifiée au cours de ces dernières années, le seul
traitement curatif reconnu actuellement est la sanction chirurgicale . Que celles-ci soient synchrones ou métachrones, le bilan d'imagerie est essentiel pour établir
la stratégie thérapeutique. Il se doit d’être exhaustif et les éléments discriminants pour le choix thérapeutique mentionnés de façon précise . Scanner corps entier
et IRM hépatique sont indispensables. Après s’être assuré de l’absence de localisations à distance contre indiquant l’intervention chirurgicale , doivent être
précisés le nombre, la taille et la topographie de chaque lésion. L'état du foie sous-jacent sera mentionné ainsi que les variantes anatomiques vasculaires et la
volumétrie du foie restant. Au terme de ce bilan, les métastases pourront être considérées comme potentiellement résécables ou non. Dans cette dernière
éventualité, l'adjonction d'une chimiothérapie néoadjuvante impliquera la nécessité d’une surveillance rapprochée de l 'évolutivité de ces lésions car des MH CCR
considérées comme non résécables peuvent devenir potentiellement résécables. Le bilan d’imagerie sera également capital dans cette situation afin d’évaluer la
réponse thérapeutique. Seront également abordées les difficultés liées aux métastases hépatiques disparaissant complètement sous traitement néoadjuvant et
leur prise en charge.
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Stratégie diagnostique devant une PID fibrosante subaiguë ou chronique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
N NAGGARA, PY BRILLET, M BRAUNER
BOBIGNY - FRANCE
Thorax
Séance ''2111 - Stratégie diagnostique devant une pneumopathie infiltrante diffuse subaiguë ou chronique''
Samedi 22 octobre 2011
011081
Messages à retenir :
La fibrose pulmonaire idiopathique est la maladie la plus fréquente et la plus grave .
Les 3 éléments cliniques discriminants sont l’âge, la notion d’exposition et l’existence de signes extra-thoraciques.
La topographie lésionnelle de la fibrose oriente fortement le diagnostic étiologique .
Les signes TDM associés à la fibrose ont un intérêt pour le diagnostic, la surveillance évolutive et le dépistage des complications .
Résumé :
La fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) est la maladie la plus fréquente et la plus grave. Elle doit être reconnue ou éliminée en premier. Dans 50% des cas, le
tableau clinique évocateur et un aspect TDM typique permettent le diagnostic. L’anamnèse recherche alors une étiologie connue, à savoir une exposition
professionnelle à des particules minérales, une exposition à des allergènes organiques, une prise de médicaments susceptibles d’induire une fibrose. L’âge est
un point important. Enfin, la clinique différencie les maladies strictement localisées au poumon des maladies systémiques (connectivite et sarcoïdose). L’imagerie
pourra souvent confirmer l’hypothèse clinique ou évoquer le diagnostic en l’absence d’oriententation clinique . Le type de lésions et surtout leur distribution
topographique orientent le diagnostic étiologique. Des images réticulées ou en rayon de miel, prédominant dans les territoires sous-pleuraux des bases
évoquent, lorsqu’elles sont prédominantes, une FPI, une connectivite ou une asbestose. Une fibrose prédominant dans les territoires supérieur et moyen évoque
une sarcoïdose, une silicose ou des séquelles de tuberculose. Une fibrose à prédominance axiale faite d’opacités linéaires hilopériphériques et de
bronchectasies par traction ou périlobulaires est évocatrice de sarcoïdose . Une fibrose sans prédominance topographique se voit dans les formes chroniques de
pneumopathie d’hypersensibilité ou dans certaines pneumopathies médicamenteuses.
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Stratégie diagnostique devant une PID subaiguë ou chronique à type de verre dépoli
prédominant
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
V AFLALO-HAZAN, PY BRILLET, M BRAUNER
BOBIGNY - FRANCE
Thorax
Séance ''2111 - Stratégie diagnostique devant une pneumopathie infiltrante diffuse subaiguë ou chronique''
Samedi 22 octobre 2011
011082
Messages à retenir :
Affirmer le verre dépoli par une technique tomodensitométrique parfaite (coupes fines, inspiration, filtre de haute résolution spatiale).
Différencier un verre dépoli hétérogène en mosaïque d’une perfusion en mosaïque.
Les 3 éléments cliniques discriminants sont l’âge, la notion d’exposition, de prise médicamenteuse et l’existence de signes extra-thoraciques.
Identifier les éléments les plus discriminants relatifs aux caractéristiques du verre dépoli et aux signes associés .
Résumé :
L’hyperdensité en verre dépoli est une opacité pulmonaire modérée qui n'efface pas les contours des vaisseaux pulmonaires et des parois bronchiques. Lorsqu’il
est homogène et peu intense, le verre dépoli peut être très difficile à identifier . Une confirmation par quelques coupes séquentielles peut alors être indiquée
(patient obèse), ou par acquisition en procubitus (aspect déclive). En cas d’aspect hétérogène, il faut distinguer l’aspect de verre dépoli en mosaïque de la
perfusion en mosaïque, où le verre dépoli est associé à une augmentation de calibre vasculaire. Le verre dépoli peut correspondre à un comblement alvéolaire
par 1) une substance lipidique de faible densité (protéinose alvéolaire ou inhalation lipidique ), 2) une substance de densité liquidienne (alvéolite, œdème,
hémorragie), 3) des cellules tumorales (cancer bronchiolo-alvéolaire). Il peut correspondre à des lésions de fibrose irréversible lorsqu 'il est associé à des signes
tels des bronchectasies par traction ou des cavités en rayon de miel dans le même territoire (en premier lieu : PINS, PHS, sarcoïdose, pneumopathies
médicamenteuses). La superposition de réticulations au verre dépoli donne l’aspect de « crazy paving ». Cet aspect a été initialement reconnu dans la protéinose
alvéolaire où il dessine un aspect en carte de géographie.
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Stratégie diagnostique devant une PID subaiguë ou chronique à type de condensations
alvéolaires chroniques
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
PY BRILLET, MH BEN ROMDHANE, M BRAUNER
BOBIGNY - FRANCE
Thorax
Séance ''2111 - Stratégie diagnostique devant une pneumopathie infiltrante diffuse subaiguë ou chronique''
Samedi 22 octobre 2011
011083
Messages à retenir :
Les 7 étiologies les plus fréquentes sont : sarcoïdose, pneumonie organisée, cancer bronchioloalvéolaire, lymphome pulmonaire, connectivites ou vascularites,
pneumopathie chronique à éosinophiles et pneumonie lipidique d’inhalation.
Chaque étiologie présente des aspects TDM discriminants permettant de les différencier des autres hypothèses.
Certains signes sont peu spécifiques, comme l’existence de verre dépoli autour de la condensation.
Résumé :
Les condensations alvéolaires sont des opacités pulmonaires alvéolaires denses qui masquent les vaisseaux et les parois bronchiques . L’air alvéolaire est
remplacé par du liquide, des cellules, une substance anormale. Les condensations peuvent être dues à un œdème, une hémorragie, une infection, une
inflammation granulomateuse ou non, une prolifération tumorale. On y associe les opacités pseudoalvéolaires, lésions à prédominance interstitielle
particulièrement abondantes et confluentes écrasant des lumières alvéolaires. Ce terme est surtout utilisé dans la sarcoïdose. Parmi les multiples affections
responsables de condensations alvéolaires chroniques, les sept plus fréquentes sont : la sarcoïdose, la pneumonie organisée, le cancer bronchioloalvéolaire, le
lymphome pulmonaire, les connectivites ou les vascularites , la pneumopathie chronique à éosinophiles et la pneumonie lipidique d’inhalation. L'existence
d'atteintes extrathoraciques peut orienter le diagnostic vers une sarcoïdose ou une connectivite vascularite . Certains signes tomodensitométriques orientent
souvent le diagnostic : adénomégalies et micronodules lymphatiques associés dans la sarcoïdose ; signe du halo inversé, topographie sous-pleurale ou
péribronchovasculaire, migration des opacités dans les pneumonies organisées ; topographie symétrique sous-pleurale dans la pneumopathie chronique à
éosinophiles ; densité graisseuse et micronodules centrolobulaires dans la pneumonie lipidique d’inhalation ; association de condensations bombantes avec
bronchogramme aérique étiré et de verre dépoli dans le cancer bronchioloalvéolaire.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Classification des anomalies vasculaires : aspects cliniques, imagerie et pièges diagnostiques
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A BISDORFF-BRESSON (1), J DUBOIS (2), G SOULEZ (2), A AYMARD (1), C CHOPINET-DEGRUGILLIER (1), F
LEMARCHAND-VENENCIE (1), JP SAINT MAURICE (1), E HOUDART (1)
(1) PARIS - FRANCE, (2) MONTRÉAL - CANADA
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''5103 - Anomalies vasculaires : ce que le radiologue doit savoir''
Mardi 25 octobre 2011
011085
Messages à retenir :
Anomalies vasculaires : Il faut savoir différencier les tumeurs vasculaires des malformations vasculaires .
La classification des malformations vasculaires repose sur le type de vaisseau impliqué et le débit de la malformation .
Il s’agit de lésions congénitales et bénignes.
S’il existe une atypie dans la triade histoire de la maladie-clinique-imagerie, ne pas hésiter à faire une biopsie afin d’éliminer une tumeur maligne.
Résumé :
En 1996, l’International Society for the Study of Vascular Anomalies (ISSVA) a proposé une classification reposant sur les considérations cliniques , radiologiques,
biologiques et histologiques des anomalies vasculaires . Il s’agit de lésions congénitales et bénignes. Parmi les anomalies vasculaires, on distingue les tumeurs
vasculaires (qui sont constituées de cellules endothéliales et des vaisseaux avec un flux rapide dont la plus connue est l’hémangiome infantile ). Les
malformations vasculaires (constituées de vaisseaux malformatifs) sont soit à flux lent (malformation veineuses, lymphatiques, capillaires) ou à flux rapide
(malformations ou fistules artérioveineuses). Des progrès importants ont été réalisés récemment au niveau des marqueurs biologiques et génétiques de ces
malformations qui permettent de définir de nouvelles entités au sein de la classification . Afin de poser le diagnostic, il est important d’avoir l’histoire exacte de la
maladie, le moment d’apparition et d’éventuels facteurs déclenchants. En cas de doute diagnostique, l’échographie et l’IRM permettent de préciser le diagnostic.
Si toutefois une atypie existe dans l’histoire de la maladie, l’examen clinique ou à l’imagerie, il ne faut pas hésiter à prendre l’avis d’une équipe spécialisée
multidisciplinaire et éventuellement faire une biopsie afin d’éliminer une tumeur à potentiel malin .
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Prise en charge des hémangiomes et des syndromes associés aux anomalies vasculaires en
milieu pédiatrique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
J DUBOIS (1), P PETIT (2), A BISDORFF-BRESSON (3), G SOULEZ (1), J POWELL (1), L VIRMOUNEIX (1)
(1) MONTRÉAL - CANADA, (2) MARSEILLE - FRANCE, (3) PARIS - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''5103 - Anomalies vasculaires : ce que le radiologue doit savoir''
Mardi 25 octobre 2011
011086
Messages à retenir :
L’histoire et l’examen clinique combinés à l’échographie permettent de classifier dans la plupart des cas les anomalies vasculaires de l’enfant .
L’échographie et l’IRM sont particulièrement utiles pour classifier les différents syndromes associés aux anomalies vasculaires de l’enfant .
Les tumeurs vasculaires bénignes de l’enfant comprennent les hémangiomes infantiles, les hémangioendothéliomes et les hémangiomes congénitaux.
La plupart des syndromes associés aux anomalies vasculaires associent un angiome plan et une malformation vasculaire à bas débit ou haut débit .
Résumé :
Les hémangiomes infantiles sont les tumeurs vasculaires bénignes les plus fréquentes de l’enfant et régressent spontanément. Elles sont hypervasculaires avec
un flot à basse résistance en échographie Doppler. Les hémangioendothéliomes sont des tumeurs vasculaires associées au phénomène de Kasabach-Merritt. La
majorité des hémangiomes infantiles ne nécessite aucun traitement. Pour les hémangiomes agressifs et les hémangioendothéliomes, un traitement par
propanolol, stéroïdes, vincristine, bléomycine ou interferon peut être instauré. L’embolisation peut être recommandée dans les hémangioendothéliomes agressifs.
Les hémangiomes congénitaux sont présents dès la naissance et sont qualifiés hémangiomes congénitaux rapidement involutifs ou non involutifs . Les
hémangiomes segmentaires sont plus souvent associés avec les syndromes de PHACE. Les syndromes associant un angiome plan et une malformation
vasculaire à bas débit sont les syndromes de Sturge-Weber, Klippel-Trenaunay, blue rubber bleb nevus, Maffucci, Proteus et Bannayan-Riley-Ruvalcaba. Les
syndromes associant un angiome plan et une malformation vasculaire à haut débit sont les syndromes de Parkes-Weber, Rendu-Osler, Cobb et le syndrome
associant malformation capillaire et AVM lié à la mutation du gène RASA1.
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Traitement et suivi des malformations vasculaires en milieu adulte
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
G SOULEZ (1), P PETIT (2), J DUBOIS (1), A BISDORFF-BRESSON (3), MF GIROUX (1), P GILBERT (1), VL OLIVA (1)
(1) MONTRÉAL - CANADA, (2) MARSEILLE - FRANCE, (3) PARIS - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''5103 - Anomalies vasculaires : ce que le radiologue doit savoir''
Mardi 25 octobre 2011
011087
Messages à retenir :
Traiter les MVs et MLs symptomatiques après échec du traitement médical (notamment pour le MVs).
La sclérothérapie est le traitement invasif de première intention pour les MVs et MLs macrokystiques .
Les MAVs symptomatiques sont approchées de première intention par embolisation, mais le traitement peut être combiné à la chirurgie dans les formes de petite
taille.
Le nidus des MAV doit être injecté avec un agent liquide et toute embolisation proximale doit être évitée.
Il est préférable de fragmenter les sessions de sclérothérapie ou embolisation pour minimiser les complications .
Résumé :
Le potentiel évolutif des malformations à bas débit, lymphatiques (ML) ou veineuses (MV) est limité. Cependant, elles peuvent entraîner des douleurs et parfois
des saignements pour les MVs. Les MVs des extrémités bénéficient d’une compression locale et d’un traitement anti-inflammatoire. En cas d’échec du traitement
médical, la sclérotherapie est le traitement de première ligne. Les agents souvent utilisés sont la mousse de sotradecyl sulfate et l’alcool absolu . Les MLs sont
injectées avec de la tetracycline, doxycycline, bléomycine, ethibloc, alcool ou OKT 432. Il faut prendre en charge le syndrome inflammatoire post-injection. Les
complications les plus fréquentes sont la nécrose cutanée, les neuropathies et de rares complications systémiques de type arrêt cardiaque (alcool). Les
malformations artérioveineuses (MAV) à haut débit sont le plus souvent traitées de manière conservatrice avec compression locale si possible . Si
symptomatiques, elles sont approchées de première intention par embolisation mais le traitement peut être combiné à la chirurgie dans les formes de petite taille .
Le nidus des MAVs doit être injecté avec un agent liquide et toute embolisation proximale doit être évitée. Il est préférable de fragmenter les sessions de
sclérothérapie ou embolisation pour minimiser les complications . Le suivi se fait par évaluation clinique et échographie Doppler sériées et par IRM lors de la
consolidation du traitement ou si une récidive est suspectée.
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Imagerie du plexus brachial
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
F LAPEGUE (1), C CYTEVAL (2), X DEMONDION (3), N SANS (1)
(1) TOULOUSE - FRANCE, (2) MONTPELLIER - FRANCE, (3) LILLE - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''2308 - Imagerie du plexus brachial et des nerfs périphériques des membres''
Samedi 22 octobre 2011
011093
Messages à retenir :
L’échographie, l’IRM et le scanner permettent une étude anatomique du plexus brachial dans sa totalité, des racines aux branches terminales.
L'IRM par sa résolution en contraste est l'examen de première intention pour l’exploration des lésions du plexus brachial .
Résumé :
Les pathologies traumatiques entraînent des avulsions radiculaires mais également des compressions d’origine osseuse ou hématiques . Les pathologies non
traumatiques se résument essentiellement à des atteintes tumorales primitives ou secondaires , à des plexites radiques , à des syndromes compressifs
(syndrome du défilé thoraco-brachial) et à des neuropathies (syndrome de Parsonnage-Turner).
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Imagerie des pathologies des nerfs du membre supérieur
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C CYTEVAL (1), N SANS (2)
(1) MONTPELLIER - FRANCE, (2) TOULOUSE - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''2308 - Imagerie du plexus brachial et des nerfs périphériques des membres''
Samedi 22 octobre 2011
011094
Messages à retenir :
Les signes de dénervation musculaire sont l’œdème, l’atrophie et la dégénérescence graisseuse. Les examens IRM ou échographique recherchent des causes
anatomiques de compression ou des modifications morphologiques du nerf évoquant un syndrome tumoral.
Les syndromes canalaires sont nombreux et souvent bien identifiés par l'échographie.
Résumé :
Au niveau de l'épaule, les syndromes nerveux sont dominés par la compression du nerf supra-scapulaire dans l'échancrure supra-glénoïdienne ou dans
l'échancrure spino-glénoïdienne. L'imagerie doit s'attacher à rechercher un kyste para-glénoïdien postérieur responsable. Le syndrome de Personage et Turner
peut entraîner une névrite inflammatoire dont l'origine est vraisemblablement virale. Au niveau des coudes : les syndromes nerveux sont nombreux, dominés par
la compression du nerf ulnaire dans le tunnel rétro-olécranien. Au niveau des poignets : le syndrome du canal carpien sur l'augmentation de volume du nerf
médian en amont du retinaculum, son amincissement au niveau du retinaculum présente un aspect bombé. Le nerf ulnaire peut être comprimé au niveau de la
loge de Guyon, en particulier par un kyste para-articulaire ou des remaniements du piriforme.
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Imagerie des pathologies des nerfs du membre inférieur
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
N SANS (1), C CYTEVAL (2), F LAPEGUE (1)
(1) TOULOUSE - FRANCE, (2) MONTPELLIER - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''2308 - Imagerie du plexus brachial et des nerfs périphériques des membres''
Samedi 22 octobre 2011
011095
Messages à retenir :
Les signes de dénervation musculaire sont l’œdème, l’atrophie et la dégénérescence graisseuse. Les examens IRM ou échographique recherchent des causes
anatomiques de compression ou des modifications morphologiques du nerf évoquant un syndrome tumoral.
Les syndromes canalaires sont nombreux et souvent bien identifiés par l'échographie.
Résumé :
Au niveau de la hanche les syndromes nerveux compressifs sont dominés par la compression du nerf musculocutané entraînant une méralgie paresthésique et
du nerf sciatique au niveau du muscle piriforme. Au genou, les syndromes canalaires sont dus essentiellement à la compression du nerf fibulaire commun au
niveau de la tête de la fibula. Au niveau de la cheville, on distingue la compression du nerf tibial au sein du tunnel tarsien et des nerfs interdigitaux au niveau des
têtes des métatarsiens. L’échographie et/ou l’IRM permettent le diagnostic des différences ainsi que de leur conséquences.
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Actualité des biopsies sous contrôle échographique en sénologie
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C DE BAZELAIRE, M CHAPELLIER-CANAUD, A SCEMAMA, A PLUVINAGE, M ALBITER, E DE KERVILER, J FRIJA
PARIS - FRANCE
Sénologie
Séance ''4310 - Actualité de l'interventionnel en sénologie''
Lundi 24 octobre 2011
011097
Messages à retenir :
L’échographie doit être choisie comme méthode de guidage pour toutes les lésions suspectes détectées en échographie et pour celles détectées en
mammographie ou en IRM dont la correspondance en échographie est indiscutable.
L’échographie doit être évitée pour les foyers de micro calcifications , dont la vision échographique en coupe est si différente de la vision globale en
mammographie qu’il persiste souvent une incertitude sur à la sélection de la bonne cible .
Les microbiopsies sont simples, rapides et performantes.
Les macrobiopsies échoguidées peuvent être une alternative à l’exérèse chirurgicale des lésions bénignes . Elles nécessitent de laisser un clip en place en cas d’
exérèse d’allure complète d’une petite lésion dont le diagnostic est incertain.
Résumé :
Les biopsies du sein échoguidées sont simples, rapides, performantes et ne sont pas irradiantes. L’échographie doit être choisie comme méthode de guidage
pour les cibles suspectes (ACR 4 et 5) détectées en échographies. Pour les lésions suspectes détectées en mammographie ou en IRM, l’échographie sera
choisie comme technique de guidage si la cible est concordante de façon indiscutable avec les différentes modalités d’imagerie . La vision échographique « en
coupe » gène la détection des foyers de microcalcifications en ne montre qu’une partie du foyer avec un nombre limité de microcalcifications qu’il est difficile de
distinguer des artéfacts. Il n’est donc pas recommandé de biopsier les microcalcifications sous contrôle échographique . La macrobiopsie échoguidée est
également simple et rapide. Le calibre des prélèvements améliore les performances du Pathologiste en réduisant les sous -estimations histologiques (hyperplasie
sans atypies versus avec hyperplasie avec atypie vs carcinome in situ vs carcinome invasif ). Les macrobiopsies échoguidées peuvent être une alternative à l’
exérèse chirurgicale des lésions bénignes. Elles nécessitent de laisser un clip en place en cas d’exérèse d’allure complète d’une petite lésion dont le diagnostic
est incertain. Une exérèse chirurgicale dans un second temps est toujours recommandée en cas de lésion maligne.
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Actualité des biopsies sous IRM en sénologie
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
I THOMASSIN-NAGGARA, J CHOPIER
PARIS - FRANCE
Sénologie
Séance ''4310 - Actualité de l'interventionnel en sénologie''
Lundi 24 octobre 2011
011098
Messages à retenir :
Une indication de biopsie sous IRM ne se pose qu’après avoir éliminé la possibilité de réaliser la biopsie sous échographie ou sous stéréotaxie .
Une biopsie sous IRM nécessite simplement trois éléments : une grille, un cube et un système de macrobiopsie.
La position du clip ainsi que la concordance entre le signal anatomopathologique et radiologique sont à vérifier systématiquement .
Résumé :
La biopsie sous IRM a nettement fait évoluer la prise en charge des prises de contrastes détectées en IRM. Il s’agit d’une procédure coûteuse qui est à réserver
aux patientes ayant des anomalies IRM classées ACR IV et V sans traduction en imagerie conventionnelle. Les lésions pré-pectorales et sous-cutanées, ainsi
que les lésions situées dans le sillon sous -mammaire sont d’approche difficile. La durée d’une procédure est d’environ 1h. La réussite d’une biopsie sous IRM
dépend d’un bon positionnement de l’aiguille par rapport à la lésion cible qui est être réalisée à l’aide d’un simple cube positionné dans une grille . L’utilisation de
système CAD peut faciliter le choix de la meilleure position . En moyenne, il est nécessaire de réaliser 18 prélèvements et la mise en place d’un clip métallique en
fin de procédure est indispensable. En cas de résultat bénin et concordant (pas d’erreur de ciblage), il est nécessaire d’effectuer une IRM de contrôle dans un
délai de 5 mois.
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Actualité des biopsies sous stéréotaxie en sénologie
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
JY SÉROR, B SCHEUER-NIRO, F SCETBON, C GHENASSIA-VIDAL, A DUVAL, G ZEMMOUR
PARIS - FRANCE
Sénologie
Séance ''4310 - Actualité de l'interventionnel en sénologie''
Lundi 24 octobre 2011
011099
Messages à retenir :
Les macrobiopsies sous stéréotaxie permettent, en ambulatoire, le diagnostic histologique des anomalies infra-cliniques visibles en mammographie :
microcalcifications (97%) et masses ou distorsions architecturales (3%).
Il existe deux types de prélèvements sous stéréotaxies : les prélèvements fragmentaires (Mammotome®, SenoRX® , Vacora® … ) et les prélèvements monoblocs
(Système Intact®).
Les anomalies radiologiques ACR4 et ACR5 sont les principales indications de prélèvement. Les anomalies ACR3 seront explorées en fonction des facteurs de
risques associés.
Les indications des macrobiopsies sous stéréotaxie sont diagnostiques et stratégiques en cas de malignité .
Les sous-estimations histologiques représentent la principale limite de ces techniques de prélèvements avec un taux qui semble plus bas avec les exérèses
monoblocs.
Résumé :
Les techniques de macrobiopsies sous stéréotaxies, représentent un progrès important dans la prise en charges des lésions infra-cliques du sein, en particulier
des microcalcifications (97%). De nombreuses évolutions des systèmes de biopsies sont apparues permettant une augmentation du volume d’exérèse tissulaire.
Les sous-estimations histologiques des lésions (atypies vs lésions intra canalaires vs lésions invasives ) restent les principales limites de cette technique. Les
autres limites sont liées aux difficultés de prélèvement (faible épaisseur de sein ou certaines topographies). Un clip de repérage en cas d’exérèse complète et des
radiographies des prélèvements sont recommandées. Les anomalies radiologiques ACR4 et ACR5 sont les principales indications. Les anomalies ACR3 seront
explorées en fonction des facteurs de risques associés. En cas de prélèvement bénins, significatifs et concordants, une simple surveillance est proposée. Le taux
d’exérèse complète est de 90% - 98% en cas de cible centimétrique. En cas de malignité, cette procédure permet une amélioration dans la prise en charge
thérapeutique. Une reprise chirurgicale est toujours recommandée. En cas de lésions histologiques avec atypies une reprise chirurgicale est actuellement
recommandée. Les techniques de macrobiopsies sous stéréotaxie avec exérèse monobloc semblent réduire les sous -estimations histologiques, résultats à
confirmer par des futures études.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Anatomie du foie et protocoles d'exploration : trucs et astuces pour la pratique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
B GUIU (1), DO CHAGNON (2), R LOFFROY (1), JP CERCUEIL (1), D KRAUSÉ (1)
(1) DIJON - FRANCE, (2) MONTRÉAL - CANADA
Digestif
Séance ''2304 - Scanner/IRM du foie en pratique quotidienne''
Samedi 22 octobre 2011
011109
Messages à retenir :
Connaître la segmentation hépatique en pratique.
Savoir reconnaître les variations anatomiques vasculaires utiles .
Savoir réaliser un protocole d’exploration du foie en scanner/IRM.
Connaître les trucs pour optimiser l’exploration hépatique en IRM.
Résumé :
Le foie comprend 8 segments dont les limites anatomiques sont utiles à connaître même si certaines posent parfois problème : limite entre les segments II et III,
limite externe du segment I, limite entre les segments supérieurs (VII, VIII) et inférieurs (V, VI). D’autres éléments comme la fissure du ligament rond et le sillon d’
Arantius sont importants à connaître. Les variations artérielles (artère hépatique droite naissant de la mésentérique supérieure, artère hépatique gauche naissant
de la gastrique gauche) peuvent être identifiées aisément grâce à une seule coupe axiale. Les variations portales principales sont également utiles à connaître
dans une optique chirurgicale. Les protocoles d’exploration du foie en scanner peuvent être optimisés en fonction de la pathologie recherchée : intérêt d’une
hélice sans injection, artérielle précoce ou tardive, portale et d’une acquisition tardive. En IRM, l’exploration doit comporter une séquence pondérée en T2 peu
sensible aux artefacts respiratoires (séquence en ½ plan de Fourier) et une autre optimisée pour la détection des lésions (écho de spin rapide), dont le temps d’
écho est fondamental et peut être aisément optimisé. Une acquisition T1 dynamique (écho de gradient 3D avec saturation du signal de la graisse) est nécessaire
et peut être également optimisée.
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Le nodule sur foie non cirrhotique : que peut-on affirmer ? Quand doit-on biopsier ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
V LAURENT, A AYAV, A BRESSENOT, D RÉGENT
VANDOEUVRE-LÈS-NANCY - FRANCE
Digestif
Séance ''2304 - Scanner/IRM du foie en pratique quotidienne''
Samedi 22 octobre 2011
011110
Messages à retenir :
Connaître le protocole d’exploration d’une lésion focale hépatique en IRM.
Savoir reconnaître les lésions bénignes typiques.
Connaître les éléments sémiologiques discriminants orientant vers une lésion maligne qu’elle soit hypervasculaire ou fibreuse ou hémorragique .
Savoir interpréter une lésion focale sur foie non cirrhotique en prenant en compte les données clinico -biologiques.
Résumé :
La caractérisation d’une lésion focale sur foie non cirrhotique est un problème fréquemment rencontré en pathologie abdominale. Le rôle du radiologue est crucial
car la stratégie diagnostique et thérapeutique reposera sur les seules données des examens morphologiques : il est donc indispensable de choisir les examens
complémentaires à haute rentabilité diagnostique. Le radiologue doit reconnaître les deux situations pour lesquelles la biopsie est inutile : d’une part en cas de
lésions bénignes typiques (kystes, angiomes et HNF) et d’autre part de cas en présence d’une lésion présentant tous les critères sémiologiques discriminants de
malignité. Dans tous les autres cas en présence d’une lésion plus atypique, l’interprétation de ces images nécessitera de connaître les antécédents du patient, les
données clinico-biologiques, les sérologies, les anomalies associées de la cavité abdomino-pelvienne, ou thoraciques, autant d’éléments pouvant aider au
diagnostic. Si au terme de toute cette démarche, la caractérisation apparaît délicate, la biopsie pourra alors être proposée.
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Nodule sur foie cirrhotique : que peut-on affirmer ? Quand doit-on biopsier ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C AUBÉ
ANGERS - FRANCE
Digestif
Séance ''2304 - Scanner/IRM du foie en pratique quotidienne''
Samedi 22 octobre 2011
011111
Messages à retenir :
Connaître la pathogenèse du carcinome hépatocellulaire (CHC).
Connaître les critères non-invasifs de diagnostic d’un carcinome hépato-cellulaire.
Connaître la sémiologie des nodules sur foie de cirrhose.
Connaître les éléments déterminants du compte rendu radiologique.
Résumé :
La cirrhose est une affection chronique du foie, qui associe une nécrose parenchymateuse, le développement d’une réaction fibreuse et enfin l’apparition d’une
régénération nodulaire. Cette régénération nodulaire aboutit à la transformation progressive de nodules de régénération en nodules dysplasiques, puis en
nodules de carcinome hépatocellulaire (CHC). Le CHC est un des seuls cancers digestifs pour lequel il existe des critères de diagnostic non -invasif, c'est-à-dire
pour lequel il est possible d’affirmer la nature néoplasique sans recours à une biopsie . Il convient toutefois de respecter scrupuleusement ces critères dits « de
Barcelone ». Dans les autres cas, le diagnostic peut s’avérer difficile. Nous détaillerons l’aspect en imagerie scanner/IRM des nodules sur foie de cirrhose, afin
de répondre à ces questions simples : que peut-on affirmer ? que doit-on biopsier ?
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La bientraitance. Réflexions spécifiques de la Haute Autorité de Santé (HAS)
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
V GHADI
SAINT DENIS - FRANCE
Management et Qualité
Séance ''3305 - Bientraitance et Imagerie Médicale''
Dimanche 23 octobre 2011
011113
Messages à retenir :
Toute prise en charge sanitaire porte en elle un risque de maltraitance "ordinaire" ou "passive" pour laquelle le secteur médicosocial français a développé une
approche, des outils d'évaluation et de formation.
Riche d'une tradition de promotion des droits subjectifs des patients, le secteur sanitaire a pris conscience qu'il n'échappait pas au risque de maltraitance
"ordinaire". Des outils se mettent en place, concernant pour certains, la bientraitance dans les institutions de toute nature, pour d'autres les professionnels car ils
traitent de la mise en oeuvre concrète de certains droits (information en cas de dommage par exemple).
Résumé :
Après le secteur médico-social, les acteurs du secteur sanitaire s'emparent de la notion de bientraitance. La certification des établissements de santé l'a intégrée
à son référentiel et la Ministre de la Santé a souhaité faire de la bientraitance "un axe fort" de sa politique (Hôpital Expo 2010). Le cours permettra d'appréhender
l'historique de la notion de bientraitance et de sa récente émergence dans le secteur sanitaire et la réflexion spécifique de la HAS autour de la maltraitance
"ordinaire. La HAS a souhaité publier un travail d'analyse de lettres de plainte ou de témoignages des patients et de leurs proches, tout en écoutant aussi les
professionnels. Ce rapport met en lumière l’humanité des professionnels rencontrés mais aussi fréquemment un manque d’écoute, de considération ou d’
information. Une personne qui a fait l’expérience d’un contact avec un établissement de santé a parfois pu avoir le sentiment d’avoir été abandonnée, mal ou pas
informée, d’avoir été insuffisamment écoutée. Il s’agit de la maltraitance « ordinaire », parfois également qualifiée de maltraitance « institutionnelle »ou « passive
». Les outils d'évaluation, de formation et d'accompagnement disponibles pour les acteurs de la santé, en établissement de santé et en ambulatoire seront
également abordés.
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Efficience économique et bientraitance. Réflexions de l'Agence Nationale d'Appui à la
Performance (ANAP)
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
B FALISE-MIRAT
PARIS - FRANCE
Management et Qualité
Séance ''3305 - Bientraitance et Imagerie Médicale''
Dimanche 23 octobre 2011
011114
Messages à retenir :
Le développement de l'efficience économique ne peut faire l'économie d'une réflexion sur la Bientraitance.
Un travail sur la "promotion de la Bientraitance et la prévention de la maltraitance" doit faire partie de toute démarche "qualité".
La participation des usagers est nécessaire.
Des modèles méthodologiques visant à promouvoir la Bientraitance existent. Ils sont reproductibles par les structures de soin.
Résumé :
La recherche d'une meilleure efficience économique des structures de soin est aujourd'hui nécessaire. Elle ne peut se faire au détriment d'une réflexion sur le
patient, riche de ses valeurs humaines et sur le soin. La participation de l'ensemble des professionnels et de représentants des personnes soignées est
indispensable à cette réflexion qui s'inscrit dans le champs de la qualité.
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Le soignant est-il toujours bientraité ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M SCHMITT (1), M VIZZARI (1), V BILGER (2), A MACHERICH (1)
(1) COLMAR - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE
Management et Qualité
Séance ''3305 - Bientraitance et Imagerie Médicale''
Dimanche 23 octobre 2011
011115
Messages à retenir :
Un soignant ne peut être "bientraitant" s'il ne se sent pas lui-même bientraité.
Il faut redonner un sens au métier de soignant.
La communication et une réflexion partagée sur les valeurs du soin sont des outils indispensables .
Le patient a des droits. Il a aussi des devoirs même si ces derniers ne se situent pas sur le même plan que ceux du soignant .
Résumé :
Les soignants sont souvent désemparés devant l'évolution économique, démographique et technique de leur profession. Leur implication professionnelle peut
s'en trouver réduite. Le risque d'indifférence, de "maltraitance ordinaire" vis à vis de la personne soignée augmente. Il faut, par une réflexion partagée sur les
valeurs du soin, redonner un "sens" au métier du soignant qu'il soit médical, paramédical ou administratif. Les pressions exercées sur les soignants augmentent,
émanant parfois des patients. Ces derniers ont certes des droits. Ils ont aussi des devoirs, fussent-ils simplement d'ordre moral. Une charte du patient, résumant
Droits et Devoirs, est de nature à aider au "bien être" du soignant.
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Imagerie des douleurs fébriles de l'hypocondre droit
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
I BOULAY-COLETTA
PARIS - FRANCE
Urgences
Séance ''5116 - Imagerie de l'abdomen aigu fébrile : les trois points cardinaux''
Mardi 25 octobre 2011
011121
Messages à retenir :
L'échographie doit rester l'examen de première intention en cas de douleur fébrile de l'hypocondre droit).
La TDM est utile au diagnostic des formes compliquées (perforées, gangréneuses, abcédées, emphysémateuses).
La cholécystite aiguë se traduit en échographie par un épaississement de la paroi vésiculaire au delà de 3 mm, une distension de la lumière vésiculaire (diamètre
transverse > 40mm), la présence de calculs et un signe de Murphy échographique.
La présence d'un murphy échographique et d'une lithiase vésiculaire sont les 2 signes les plus spécifiques pour poser le diagnostic de cholécystite aiguë .
Résumé :
L’imagerie a un rôle important dans l’exploration des douleurs aiguës de l’hypocondre droit pour : a) établir le diagnostic positif de cholécystite aiguë , b) poser un
diagnostic différentiel ne nécessitant pas de traitement chirurgical et c ) aider à la prise de décision en détectant des complications (perforation, gangrène)
nécessitant une prise en charge chirurgicale urgente. L’échographie reste la technique d’imagerie de première intention et de référence dans cette situation
clinique.
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Imagerie des douleurs fébriles de la fosse iliaque droite
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
MC JULLÈS
PARIS - FRANCE
Urgences
Séance ''5116 - Imagerie de l'abdomen aigu fébrile : les trois points cardinaux''
Mardi 25 octobre 2011
011122
Messages à retenir :
L’échographie reste l’examen d’imagerie de première intention en cas de douleur localisée de la fosse iliaque droite et ce d’autant plus qu’il s’agit d’un sujet
jeune.
L’identification en échographie d’un appendice de diamètre transverse inférieur à 6 mm sous compression a une valeur prédictive négative de 98 % pour le
diagnostic d’appendicite aiguë.
L’échographie est particulièrement adaptée au diagnostic positif d’appendicite aiguë alors que la TDM est plus performante pour exclure ce diagnostic et affirmer
un diagnostic alterne.
Un taux de globule blanc et un dosage de CRP normaux ne permettent pas d’exclure le diagnostic d’appendicite aiguë et ne dispensent pas de réaliser des
examens d’imagerie en cas de suspicion clinique d’appendicite aiguë.
Résumé :
Le diagnostic d’appendicite aiguë en imagerie repose sur le couple échographie-tomodensitométrie. L’échographie devrait rester l’examen de première intention
en cas de suspicion clinique d’appendicite, en particulier chez les sujets jeunes. Un appendice anormal en échographie est un appendice non compressible, sans
péristaltisme et de diamètre supérieur à 6 mm. La réalisation d'un passage sans injection, l'opacification basse et la lecture multiplanaire sont recommandées
pour la technique TDM. La TDM est utile par son excellente valeur prédictive négative et pour affirmer un diagnostic alterne .
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Imagerie des douleurs fébriles de la fosse iliaque gauche
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M ZINS
PARIS - FRANCE
Urgences
Séance ''5116 - Imagerie de l'abdomen aigu fébrile : les trois points cardinaux''
Mardi 25 octobre 2011
011123
Messages à retenir :
La diverticulite du côlon se traduit en TDM par un épaississement de la paroi colique , une infiltration de la graisse péricolique et la présence de diverticule .
Les formes sévères de diverticulite du côlon sont celles associées à la présence d’abcès , de gaz ou de produit de contraste en situation extra-digestive.
Un diverticule inflammatoire est spécifique du diagnostic de diverticulite et est défini comme un diverticule à paroi épaissie centrant une densification de la
graisse péricolique.
Le diagnostic différentiel avec un cancer colique "inflammatoire" est parfois très difficile et une coloscopie à froid doit être programmée au moindre doute.
Résumé :
Il est recommandé de réaliser un examen TDM à tous les patients cliniquement suspects de diverticulite du côlon afin : a) d’établir le diagnostic positif (infiltration
de la graisse péri-colique, épaississement de la paroi colique associées à la présence de diverticules ) ; (b) de poser un diagnostic alterne ; (c) d’aider à la prise
de décision thérapeutique en urgence (drainage d’un abcès, chirurgie en urgence) et à distance (nombre de poussées inflammatoires).
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Echographie des lésions musculaires du quadriceps
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
G MERCY (1), D ZEITOUN-EISS (1), J RENOUX (1), JL BRASSEUR (2)
(1) PARIS - FRANCE, (2) MONTFERMEIL - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''4108 - Echographie des lésions musculaires de la cuisse''
Lundi 24 octobre 2011
011129
Messages à retenir :
Fréquence des lésions extrinsèques au versant profond du vaste intermédiaire, ainsi qu’au niveau du vaste latéral.
Importante variabilité des lésions musculaires du quadriceps .
Fréquence des lésions intrinsèques au voisinage de la cloison sagittale antérieure et de l’aponévrose postérieure du droit fémoral .
Fréquence des désinsertions myo-aponévrotique en association avec les lésions du tendon quadricipital .
L’échographie est le premier examen à réaliser en cas de lésion du quadriceps en particulier pour ponctionner les hématomes .
Résumé :
Le quadriceps est un muscle comprenant 4 corps charnus : le droit fémoral et les 3 vastes (médial, intermédiaire et latéral). En proximal, le droit fémoral s’insère
par un double tendon sur le cotyle et l’épine iliaque antéro-inférieure alors que les 3 autres muscles s’attachent directement sur le fémur. En distal, les 4 muscles
se rejoignent pour former le tendon quadricipital s’attachant au pôle supérieur de la rotule en l’englobant pour se prolonger à sa partie inférieure par le ligament
patellaire. Des expansions aponévrotiques prolongent également les versants inférieurs des muscles et participent à la formation des retinacula patellaires . Le
quadriceps présente de nombreux types de lésions musculaires intrinsèques qui se localisent principalement au niveau du droit fémoral en particulier en regard
de sa cloison sagittale antérieure prolongeant le tendon réfléchi mais aussi à son versant profond en regard de son aponévrose postérieure . C’est également le
muscle qui présente le plus de lésions extrinsèques ; celles-ci se retrouvent de manière préférentielle au niveau du vaste latéral et surtout du vaste intermédiaire
en raison de l’écrasement de ce muscle contre la diaphyse fémorale. L’aspect dynamique de l’échographie est important lors de cette étude en particulier pour
guider les ponctions évacuatrices.
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Echographie des lésions musculaires des adducteurs
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
J RENOUX (1), G MERCY (1), D ZEITOUN-EISS (1), JL BRASSEUR (2)
(1) PARIS - FRANCE, (2) MONTFERMEIL - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''4108 - Echographie des lésions musculaires de la cuisse''
Lundi 24 octobre 2011
011130
Messages à retenir :
Possibilité d’analyse de la totalité des adducteurs par échographie.
Importance des repères anatomiques pour planifier cette étude.
Fréquence des lésions au voisinage de la cloison frontale du long adducteur.
L’échographie est le premier examen à réaliser en cas de lésion des adducteurs.
Résumé :
Il existe 3 muscles adducteurs, de la superficie vers la profondeur : le long, le court et le grand. Ils sont tendus entre le pubis et le fémur. 3 autres muscles les
entourent et sont étudiés dans le même temps : le gracile, le pectiné et le sartorius. Ils servent tous les 3 de repères anatomiques pour la conduite de l’examen.
Celui-ci est systématiquement comparatif, balayant les muscles dans le plan axial. Un autre repère anatomique facile à retrouver est la cloison frontale du long
adducteur qui est d’autant plus importante à repérer qu’elle est un siège fréquent de lésion musculaire. Des lésions sont également retrouvées aux jonctions
myo-aponévrotiques centromusculaires du court et du long adducteur, à la jonction myo-aponévrotique périphérique du gracile et au niveau des insertions
pubienne, en particulier celle du tendon commun du long adducteur et du gracile. Cette dernière lésion est particulièrement importante à analyser en cas de
pubalgie. Les atteintes extrinsèques sont rares au niveau de ce groupe musculaire. Des épreuves de contraction facilitent souvent le repérage des lésions ; il en
est de même de la palpation échoscopique. L’échographie est la première technique à utiliser pour l’analyse de ces lésions .
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Echographie des lésions musculaires des ischiojambiers
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
JL BRASSEUR (1), G MERCY (2), D ZEITOUN-EISS (2), J RENOUX (2)
(1) MONTFERMEIL - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''4108 - Echographie des lésions musculaires de la cuisse''
Lundi 24 octobre 2011
011131
Messages à retenir :
Possibilité d’analyse de la totalité des ischiojambiers par échographie .
Importance des repères anatomiques pour planifier cette étude.
Aspects extrèmement variables de la sémiologie échographique des lésions.
L’échographie est le premier examen à réaliser en cas de lésion des ischiojambiers .
Résumé :
Les ischiojambiers comportent 4 muscles : le long biceps, le semitendineux, le semimembraneux et le court biceps. Les 3 premiers s’attachent en proximal par 2
tendons au versant postérolatéral de l’ischion et le court biceps naît de la diaphyse fémorale . Ces muscles occupent un espace fort réduit à la partie supérieure
de la cuisse. Le long biceps s’attache en distal sur l’aponévrose postérieure du court biceps et les 3 autres muscles s’insèrent par des tendons distaux. Celui du
semimembraneux se divise en plusieurs éléments distincts . Les lésions des ischiojambiers sont fréquentes en particulier en pathologie sportive . Elles peuvent se
situer à n’importe quel point de la chaîne tendinomusculaire. Tous les types de lésions musculaires peuvent se retrouver mais les désinsertions
myo-aponévrotiques sont les plus fréquentes, essentiellement à la partie proximale du semimembraneux et à la partie distale du long biceps . Les atteintes
extrinsèques sont rares au niveau de ce groupe musculaire. Des lésions purement aponévrotiques sont par contre visualisées en particulier au niveau de la
cloison centrale du semitendineux. Les atteintes tendineuses proximales chroniques font partie du diagnostic différentiel des douleurs fessières . Des épreuves de
contraction facilitent souvent le repérage des lésions ; il en est de même de la palpation échoscopique. L’échographie est la première technique à utiliser pour l’
analyse de ces lésions.
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Chondrome ou chondrosarcome ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
JL DRAPÉ, A FEYDY, H GUERINI, R CAMPAGNA, F THÉVENIN, R BAZELI, J ROUSSEAU, E PLUOT
PARIS - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''5308 - Tumeurs cartilagineuses des os''
Mardi 25 octobre 2011
011137
Messages à retenir :
La moitié des tumeurs cartilagineuses siègent sur les os longs des membres où les lésions bénignes sont aussi fréquentes que les lésions malignes .
Sur un os long, le chondrosarcome envahit rarement les parties molles et la suspicion de malignité repose sur la taille , le caractère évolutif et soufflant, la
profondeur et l'étendue des encoches endostées.
La scintigraphie, le signal IRM et en particulier le type de rehaussement après injection de gadolinium ne présentent que peu de spécificité .
Résumé :
La discussion entre enchondrome et chondrosarcome est aiguë au niveau des os longs des membres. La clinique est peu discriminante, car la douleur est
fréquente dans les enchondromes. Le siège épiphysaire est plutôt en faveur d'un chondrosarcome à cellules claires. Une tumeur de plus de 6 cm avec un
remodelage cortical est suspecte de malignité. Un des meilleurs signes de malignité est le caractère profond (plus des 2/3 de l'épaisseur corticale) et étendu
(plus des 2/3 de la hauteur tumorale) des encoches endostées. La rareté des calcifications au niveau d'une partie de la tumeur doit faire discuter une composante
dédifférenciée. En IRM, la persistance de foyer graisseux entre les lobules de cartilage et en faveur d'un enchondrome. L'injection dynamique de gadolinium ou
l'imagerie de diffusion ne sont pas spécifiques. Ces signes présentent beaucoup moins de valeur au niveau des petits os périphériques. La biopsie percutanée
n'est pas recommandée en raison du caractère multifocal des foyers malins. Elle peut cependant être proposée dans un premier temps pour les localisations
profondes (pelviennes) et être guidée par l'imagerie (nodules avec profondes encoches endostées, foyers d'ostéolyse).
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Diagnostic différentiel des lésions cartilagineuses : les lésions cartilagineuses "like"
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
F THÉVENIN, F LAROUSSERIE, H GUERINI, R CAMPAGNA, A FEYDY, JL DRAPÉ
PARIS - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''5308 - Tumeurs cartilagineuses des os''
Mardi 25 octobre 2011
011138
Messages à retenir :
La topographie de la lésion est à la base du diagnostic différentiel.
Pour les enchondromes du genou, l'infarctus osseux est le principal diagnostic différentiel . L'infection, la tumeur à cellule géante, le fibrome non ossifiant ne pose
pas de réel problème diagnostique.
Le diagnostic différentiel d'un ostéochondrome repose sur les ossifications dites de traction, la myosite ossifiante juxta-corticale, le lipome parostéal (coiffé d'une
plage graisseuse), les NORA et périostites florides et l'ostéosarcome parostéal.
Résumé :
L'infarctus osseux présente un centre moins dense que l'enchondrome en radiographie et un liseré calcifié serpigineux en périphérie . En IRM le centre est
avasculaire et les contours présentent un double liseré. La continuité cortico-spongieuse est à la base du diagnostic différentiel d'ostéochondrome. Le lipome
parosté n'a pas de continuité cortico-spongieuse et est coiffé d'une plage graisseuse. L'absence de spongieux au centre de la lésion ouvre une gamme
diagnostique très large. Les ossifications de tractions ont une topographie particulière en regard d'insertion de membrane osseuse, ou de tendon (grand pectoral,
grand fessier).
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Tumeurs cartilagineuses : le point de vue de l'anatomo-pathologiste
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
F LAROUSSERIE
PARIS - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''5308 - Tumeurs cartilagineuses des os''
Mardi 25 octobre 2011
011139
Messages à retenir :
Le traitement des tumeurs cartilagineuses dépend de la capacité à distinguer les lésions bénignes , relativement fréquentes, des lésions malignes, plus rares
mais potentiellement fatales au patient.
Résumé :
La démarche diagnostique actuelle est basée sur l’interprétation intégrée des données d’imagerie, histopathologiques et cliniques. Elle nécessite le travail en
équipe multidisciplinaire, orthopédique, radiologique et anatomo-pathologique et de bonnes connaissances radiologiques au pathologiste. Cependant, cette
démarche présente d’importantes variations en raison de la subjectivité des certains critères , en particulier histopathologiques. Ces variations peuvent
probablement expliquer, au moins en partie, la variabilité des données observées d’un centre à un autre. Elles obligent à conduire des analyses à la recherche de
critères diagnostiques plus objectifs et également des critères pronostiques . Des analyses suggérant l’intérêt de l’expression diverses protéines ont été publiées
dans la littérature mondiale mais à ce jour, aucun marqueur n’a été validé pour le diagnostic en routine.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Le syndrome de Cushing : physiopathologie, imagerie des différentes étiologies, explorations
scintigraphiques
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
L ROCHER (1), M CALZADA (2), S SALENAVE (1), G CLUZEL (1), MF BELLIN (1)
(1) LE KREMLIN-BICÊTRE - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE
Divers
Séance ''5118 - Imagerie et endocrinologie : Cushing, phéochromocytome et hyperparathyroïdie''
Mardi 25 octobre 2011
011141
Messages à retenir :
La maladie de Cushing est due à la présence d’un adénome hypophysaire, qui entraîne une hyperplasie bilatérale des surrénales.
Un syndrome de Cushing ACTH indépendant peut être du à un adénome surrénalien ou un corticosurrénalome, qui vont se différencier par leur taille, leur
densité spontanée, leur homogénéité, leur rehaussement. D’autres entités rares comme certaines hyperplasies micro ou macronodulaires entrent dans ce cadre.
Une tumeur carcinoïde (volontiers bronchique et de petite taille) peut être à l’origine d’un syndrome de Cushing par sécrétion d’ACTH-like.
Résumé :
Le syndrome de Cushing est suspecté sur des données cliniques : obésité abdominale et faciotronculaire, diabète, dépression, amyotrophie, HTA. Il est confirmé
biologiquement par la mise en évidence d’une sécrétion excessive de cortisol (Cortisol libre urinaire et freinage minute). La première étape du diagnostic
étiologique vise à déterminer l’ACTH-dépendance ou indépendance du syndrome. Les hypersécrétions ACTH indépendantes nécessitent une exploration
radiologique et scintigraphique surrénalienne pour rechercher un adénome ou un corticosurrénalome. De rares hyperplasies macro ou micronodulaires peuvent
également en être la cause. Les hypersécrétions ACTH dépendante sont majoritairement liées à la présence d’un adénome hypophysaire et plus rarement d’une
sécretion ectopique d’ACTH (syndrome paranéoplasique). Dans ce cadre, l’hyperplasie bilatérale des surrénales peut comporter des images nodulaires , simulant
un adénome cortisolique. Les explorations isotopiques sont représentées par la scintigraphie au iodocholestérol (adénome surrénalien), la TEP
(corticosurrénalome) et l’Octréoscan pour les sécretions ectopiques d’ACTH.
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Phéochromocytome et paragangliome : du symptôme à l’imagerie
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
L GLAS (1), D TAIEB (2), S SALENAVE (1), M GAILLET (1), MF BELLIN (1)
(1) LE KREMLIN-BICÊTRE - FRANCE, (2) MARSEILLE - FRANCE
Divers
Séance ''5118 - Imagerie et endocrinologie : Cushing, phéochromocytome et hyperparathyroïdie''
Mardi 25 octobre 2011
011142
Messages à retenir :
Le phéochromocytome est une tumeur surrénalienne classiquement sphérique, hypervasculaire, et volontiers nécrotique.
On doit rechercher sur l’imagerie des arguments pour une maladie génétique type néoplasie endocrinienne multiple de type 2, une maladie de Von Hippel
Lindau, un neurofibromatose.
L’injection de produit de contraste iodée n’est pas contre indiquée, mais la biopsie l’est.
Les paragangliomes développés aux dépens du système sympathique se situent le plus souvent dans la région rétropéritonéale ou thoracique
La scintigraphie à la MIBG permet de confirmer la localisation ou de rechercher des localisations ectopiques ou métastatiques .
Résumé :
La classique triade « céphalées sueurs palpitations » associée à l’HTA est très évocatrice de l’hypersécrétion de catécholamines . C’est l’augmentation des
dérivés méthoxylés urinaires (sur 24H) qui confirme l’hypersécrétion. Le premier examen à effectuer est un scanner, dédié non seulement aux surrénales, mais
aussi au thorax et au pelvis pour d’emblée rechercher des localisations extrasurrénaliennes , des arguments pour une maladie génétique, et d’éventuelles
métastases. Le phéochromocytome est une masse surrénalienne se rehaussant après injection de contraste (iodé ou Gadolinium), en net hypersignal T2, dont le
contenu peut être volontiers nécrotique. Des formes trompeuses existent : pseudo kystique, fibreux, calcifié. L’IRM s’avère finalement rarement nécessaire dans
les dossiers typiques. Le paragangliome siège volontiers le long des gros vaisseaux rétropéritonéaux ou à l’étage thoracique. Les paragangliomes cervicaux sont
moins souvent sécrétants. La scintigraphie à la MIBG confirme la localisation et la nature de la lésion , en particulier dans ces aspects atypiques, voire peu
sécrétante, recherche des localisations ectopiques ou métastatiques, permet une surveillance post opératoire.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Hyperparathyroïdie (HPT) : de l’hypercalcémie à la traque de l’adénome
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A MIQUEL (1), S SALENAVE (2), E HINDIE (1), Y MENU (1)
(1) PARIS - FRANCE, (2) LE KREMLIN-BICÊTRE - FRANCE
Divers
Séance ''5118 - Imagerie et endocrinologie : Cushing, phéochromocytome et hyperparathyroïdie''
Mardi 25 octobre 2011
011143
Messages à retenir :
On ne recherche, sauf urgence thérapeutique, un adénome parathyroïdien que lorsque l’hyperparathyroïdie est avérée (hypercalcémie et hyperparathyroïdie).
C’est l’écho-Doppler et la scintigraphie au MIBI qui confirment en premier lieu la localisation .
L’adénome est une structure oblongue hypoéchogène et vascularisée en Doppler couleur. La technique SPECT-CT localise les adénomes ectopiques.
Résumé :
L’hyperparathyroïdie est souvent découverte à la suite d’un dosage systématique de la calcémie, ou à l’occasion de coliques néphrétiques, voire dune pancréatite
aigüe. Dans 90% des cas, elle est due à un adénome parathyroïdien unique, ce qui justifie les explorations mini -invasives. Les atteintes multiples ne sont
toutefois pas rares, parfois dans le cadre d’une NEM (néoplasies endocriniennes multiples). Les parathyroïdes P4 se situent le plus souvent à la face postérieure
des lobes thyroïdiens, et les P3, au pole inférieur des lobes thyroïdiens, entre trachée et artère carotide commune. Les localisations ectopiques préférentielles
sont le médiastin antérieur (thymus, proximité du péricarde, pour les P3), et l’espace rétro-oesophagien, le médiastin postéro-supérieur pour les P4. L’adénome
est ovoïde, allongé (> 5 mm de grand axe), hypoéchogène, et vascularisé en Doppler couleur. On doit le différencier de l’œsophage et du muscle long du cou
(manœuvre de déglutition). Dans les localisations profondes, il faut savoir utiliser une sonde superficielle intermédiaire (7MHz). La scintigraphie utilise le
sestamibi marqué au Technétium 99m (MIBI) peut être aussi négative dans 10 à 15% des cas. Le SPECT CT (tomoscintigraphie couplée au scanner X) localise
les adénomes ectopiques. Le scanner permet également une identification, dans le cas ou l’échographie n’est pas contributive. L’adénome a un rehaussement
plus intense et précoce que les ganglions.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Prise en charge chirurgicale optimale du cancer du rectum
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
F BRETAGNOL, M ZAPPA, Y PANIS
CLICHY - FRANCE
Digestif
Séance ''5304 - Les enjeux de l’imagerie du rectum avant et après traitement néo-adjuvant''
Mardi 25 octobre 2011
011145
Messages à retenir :
L’exérèse du mésorectum diminue de façon majeure le taux de récidive locale par rapport à une exérèse conventionnelle.
La radiochimiothérapie préopératoire augmente le taux de réponse tumorale. Elle diminue le taux de récidive locale par rapport à la radiothérapie seule pour les
tumeurs T3-T4.
La technique de dissection intersphinctérienne permet une conservation sphinctérienne dans les tumeurs du très bas rectum .
L’exérèse rectale laparoscopique n’est pas actuellement complètement démontrée. Elle offre, par rapport à la laparotomie, les avantages de la chirurgie
mini-invasive avec des résultats oncologiques à long terme qui semblent identiques .
L’exérèse locale reste une alternative à la chirurgie radicale et doit être réservée à des petites tumeurs T 1 sous réserve de critères histopronostiques favorables à
l’histologie définitive.
Résumé :
Le traitement curatif des cancers du rectum est l’exérèse rectale. Or la chirurgie a bénéficié ces vingt dernières années d’acquisitions successives permettant l’
amélioration des résultats carcinologiques et la diminution des séquelles fonctionnelles . Une connaissance approfondie de l’anatomie du mésorectum permet
aujourd’hui une chirurgie optimale qui est l’exérèse complète du mésorectum, avec une diminution du taux de récidive locale et des séquelles génito-urinaires. La
radiochimiothérapie préopératoire (RTCT) augmente le taux de réponse tumorale. Par rapport à la radiothérapie seule, elle diminue le taux de récidive locale
pour les tumeurs T3-T4. Ainsi, la RTCT associée à la technique de dissection intersphinctérienne permettent d’élargir les indications de conservation
sphinctérienne pour des tumeurs du très bas rectum. Les résultats de l’abord laparoscopique sont similaires à ceux obtenus en chirurgie conventionnelle par
laparotomie mais nécessitent une expertise chirurgicale laparoscopique . L’exérèse locale constitue une alternative à la chirurgie radicale . Toute la difficulté
réside dans la sélection des patients et elle ne doit s’envisager dans un but curatif que pour des petites tumeurs à faible risque de récidive et d’atteinte
ganglionnaire (stade T1). Le bilan d’imagerie pré-opératoire est ainsi indispensable au chirurgien pour choisir la thérapeutique optimale .
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Cancer du rectum : bilan préthérapeutique en IRM
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
MA PIERREDON-FOULONGNE, S AUFORT, J LONJON, S NOUGARET, B GALLIX
MONTPELLIER - FRANCE
Digestif
Séance ''5304 - Les enjeux de l’imagerie du rectum avant et après traitement néo-adjuvant''
Mardi 25 octobre 2011
011146
Messages à retenir :
L’IRM est un examen primordial dans le bilan préthérapeutique du cancer du rectum pour préciser le siège de la tumeur, le stade T, le stade N et la marge
latérale prédictive.
Du résultat de l’IRM dépend l'indication et le type de traitement néo adjuvant
Résumé :
Le bilan locorégional du cancer du rectum repose sur le toucher rectal, l’écho-endorectale et l’IRM. La technique de réalisation de l’IRM est primordiale à
connaître. Le siège de la tumeur (bas, moyen ou haut rectum) sera objectivé sur la séquence sagittale pondérée T2. La séquence pondérée T2 perpendiculaire
au grand axe de la tumeur est capitale pour établir le stade T (T3 si franchissement de la couche musculaire et extension dans le mésorectum, T4 si atteinte des
organes adjacents) et pour mesurer la marge latérale prédictive par rapport au fascia recti pour le cancer du moyen rectum ou au releveur de l’anus pour le bas
rectum. L'injection de chélate de gadolinium est utile pour analyser l 'extension au canal anal. Pour le stade N sont détectés les ganglions périrectaux de plus de 5
mm. Le volume tumoral initial est calculé en prévision de l 'évaluation de la réponse tumorale qui sera faite sur l'IRM après le traitement néo-adjuvant et avant la
chirurgie.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Cancer du rectum : imagerie après traitement néo-adjuvant
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M ZAPPA, F BRETAGNOL, MP VULLIERME, O BRUNO, Z BEN LAKHDAR, N MESKINE, N GUEDJ, Y PANIS, V VILGRAIN
CLICHY - FRANCE
Digestif
Séance ''5304 - Les enjeux de l’imagerie du rectum avant et après traitement néo-adjuvant''
Mardi 25 octobre 2011
011147
Messages à retenir :
L’IRM après traitement néo-adjuvant doit être interprétée de préférence en comparaison à l’IRM réalisée avant tout traitement.
L’IRM après traitement néo-adjuvant permet de façon fiable de reconnaître les T4, facteur prédictif d’une résection incomplète.
L’IRM après traitement néo-adjuvant permet avec une bonne sensibilité (mais une mauvaise spécificité) de reconnaître une marge de résection suffisante, facteur
prédictif d’une résection complète.
L’IRM après traitement néo-adjuvant ne permet pas de reconnaître une réponse complète ou une tumeur T1, facteurs nécessaires à la décision d’une exérèse
locale.
Résumé :
La radiochimiothérapie néo-adjuvante dans le cancer du rectum entraîne une diminution de la récidive locale chez les patients à risque , identifiés comme les
tumeurs du bas et moyen rectum T3/T4 et/ou N+ ; elle peut permettre également en cas de bonne réponse de réaliser une chirurgie moins étendue ou plus
complète. L’IRM permet d’identifier avec une bonne précision les lésions T4. Elle permet également sur des critères morphologiques d’affirmer en cas de réponse
la présence d’une marge de sécurité suffisante, le facteur limitant principal étant la persistance dans la fibrose d’îlots tumoraux résiduels . En revanche, elle ne
permet pas d’affirmer la réponse complète. L’évaluation ganglionnaire garde une sensibilité médiocre. L’imagerie fonctionnelle (IRM de diffusion, IRM dynamique,
TEP-scan) pourrait permettre de prédire les bons répondeurs précocement, voire avant traitement.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Algodystrophies (syndromes douloureux régionaux complexes). Imagerie, stratégie
diagnostique et sémiologie
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A CHEVROT, A FEYDY, H GUERINI, R CAMPAGNA, E PLUOT, J ROUSSEAU, R BAZELI, JL DRAPÉ
PARIS - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''5108 - Algosdystrophies (syndromes douloureux régionaux complexes)''
Mardi 25 octobre 2011
011149
Objectifs pédagogiques :
Connaître la stratégie diagnostique de l’imagerie des algoneurodystrophies.
Connaître la sémiologie de l’imagerie des algoneurodystrophies.
Comprendre les aspects typiques et atypiques des algoneurodystrophies en imagerie.
Messages à retenir :
Le diagnostic précoce est possible avec IRM et scintigraphie.
La radiographie peut montrer des signes caractéristiques plus tardifs, comme la déminéralisation pommelée avec conservation des corticales .
La scintigraphie démontre les caractéristiques de la maladie (déminéralisation, œdème, migration, restitution).
Résumé :
En règle générale, le diagnostic en imagerie morphologique est relativement facile si la clinique est évocatrice , avec un œdème médullaire intense et mal limité
en IRM. Un épanchement articulaire réactionnel associé est fréquent. Cet œdème est transitoire et une IRM de contrôle réalisée quelques semaines plus tard
montrera une normalisation du signal. L’imagerie est importante pour écarter les diagnostics différentiels principaux tels que la fracture de fatigue sous -chondrale
ou l’arthropathie débutante.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Algodystrophies (syndromes douloureux régionaux complexes). Imagerie des formes
régionales
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A FEYDY
PARIS - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''5108 - Algosdystrophies (syndromes douloureux régionaux complexes)''
Mardi 25 octobre 2011
011150
Objectifs pédagogiques :
Connaître les spécificités régionales des algoneurodystrophies .
Connaître la sémiologie de l’imagerie des algoneurodystrophies régionales .
Savoir évoquer les diagnostics différentiels des algoneurodystrophies régionales .
Messages à retenir :
Certaines localisations comme la hanche, le membre inférieur, le membre supérieur avec le syndrome épaule main sont très caractéristiques.
L’exploration en imagerie doit être adaptée, avec des champs de vue assez larges en IRM.
Résumé :
La topographie de l'atteinte est un élément important de l'évolution avec un pronostic généralement plus grave dans les atteintes de la main et du pied. De
nombreux diagnostics différentiels doivent être envisagés. Certains seront vite reconnus dans l'évolution comme une arthrite rhumatismale ou infectieuse, une
ostéo-nécrose, une chondrolyse rapide au début, une fracture de fatigue. D'autres sont plus difficiles à distinguer tels un descellement ou un septis sur prothèse
et enfin différents tableaux proches d’une conversion hystérique dont ce qui a pu être appelé « algodystonie » et le syndrome de Secretan proche des
pathomimies. Certains troubles loco-régionaux frontières ayant reçu différentes appellations telle la causalgie , la névrite ascendante, la main physiopathique, ont
pour caractéristique de comporter des douleurs neuropathiques, de succéder souvent à un traumatisme de tronc nerveux, d'intéresser un seul métamère ou un
territoire tronculaire. Elles sont regroupées, à juste titre, dans les syndromes douloureux régionaux complexes de type 2.
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Algodystrophies (syndromes douloureux régionaux complexes). Formes cliniques, algorithme
diagnostique, thérapeutique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M REVEL
PARIS - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''5108 - Algosdystrophies (syndromes douloureux régionaux complexes)''
Mardi 25 octobre 2011
011151
Objectifs pédagogiques :
Connaître la nosologie des algoneurodystrophies.
Connaître la clinique des algoneurodystrophies.
Comprendre les difficultés du diagnostic positif des algoneurodystrophies .
Messages à retenir :
Seul le syndrome commun de l'algoneurodystrophie semble traduire des certitudes quant aux étiologies, à la sémiologie et à l'évolution de cette pathologie.
Les étiologies et contextes de survenue sont divers mais on peut retenir surtout les traumatismes et la chirurgie , les immobilisations plâtrées compliquées
d'œdème et de douleurs, certains médicaments tels les barbituriques, l'isoniazide, les tri-thérapies anti VIH.
La clinique est très suggestive si elle est locorégionale centrée sur tout ou partie d 'une articulation.
Résumé :
Une tentative de définition autour du symptôme principal représenté par la douleur a regroupé la plupart des tableaux cliniques intéressant les structures
ostéo-articulaires en Syndrome Douloureux Régional Complexe de type 1 et ceux intéressant les tableaux plutôt neuropathiques en Syndrome Douloureux
Régional Complexe de type 2. En fait, seul le syndrome commun de l'algoneurodystrophie semble traduire des certitudes quant aux étiologies, à la sémiologie et
à l'évolution de cette pathologie. La clinique est très suggestive si elle est locorégionale centrée sur tout ou partie d 'une articulation, avec : une phase chaude,
une phase froide qui peut durer de quelques semaines à plusieurs mois, une phase fibreuse enfin qui détermine la gravité de la maladie avec épaississement et
induration des tissus, rétraction des tendons et des aponévroses. Des déformations séquellaires peuvent être parfois définitives. L'imagerie est indispensable
pour l'assurance du diagnostic et tout tableau douloureux loco-régional sans traduction d'imagerie doit faire remettre en cause l’algodystrophie. Le meilleur
traitement préventif semble être le traitement énergique de toute douleur post-traumatique et post-opératoire. Parmi les traitements non médicamenteux, la
rééducation reste l'élément le plus utile.
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IRM et pathologie utérine
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
S TAIEB, N ROCOURT, F NARDUCCI, A CHEVALIER, MC BARANZELLI, L CEUGNART
LILLE - FRANCE
Appareil génital féminin
Séance ''1301 - IRM pelvienne en gynécologie : comment éviter les pièges ?''
Vendredi 21 octobre 2011
011153
Messages à retenir :
Une masse centro-cavitaire en hyposignal T2 ou la présence de microkystes est plutôt en faveur d’un polype fibreux.
L'IRM est indispensable au bilan d’extension des cancers du col et du corps utérin avant toute prise en charge thérapeutique.
L'IRM permet de confirmer ou d’infirmer l’origine utérine d’une volumineuse masse pelvienne.
Résumé :
L’IRM est devenue rapidement un outil indispensable pour le bilan d’extension des cancers de l’utérus. Elle est également l’examen de recours quand l’
échographie et/ou l’histologie est en défaut. A condition de respecter une technique rigoureuse, elle va permettre d’orienter le diagnostic de certaines lésions de l’
utérus même si l’histologie reste indispensable à la prise en charge : différenciation bénin/malin : une masse centro-cavitaire en hyposignal T2 ou la présence de
microkystes est plutôt en faveur d’un polype fibreux. L’utilisation des séquences en diffusion et des séquences dynamiques permet également une orientation
avec une bonne valeur prédictive positive; si elle ne permet pas le diagnostic des cancers du col ou de l’endomètre, elle est indispensable au bilan d’extension
avant toute prise en charge thérapeutique. Elle est également le seul examen qui permette de suspecter un sarcome utérin; elle permet d’optimiser la prise en
charge des patientes symptomatiques sous tamoxifène en évitant chirurgie ou arrêt intempestif du traitement : 30% des patientes symptomatiques avec un
pseudo-épaississement de l’endomètre en échographie présentent des lésions sous-endométriales qui ne dégénèrent pas avec une atrophie de la muqueuse
utérine; enfin elle permet de confirmer ou d’infirmer l’origine utérine d’une volumineuse masse pelvienne .
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Cette tumeur est-elle ovarienne ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M BAZOT (1), A CORTEZ (1), E DARAÏ (1), A JALAGUIER-COUDRAY (2), A RUBINI (1), C LAFONT (1), I
THOMASSIN-NAGGARA (1)
(1) PARIS - FRANCE, (2) MARSEILLE - FRANCE
Appareil génital féminin
Séance ''1301 - IRM pelvienne en gynécologie : comment éviter les pièges ?''
Vendredi 21 octobre 2011
011154
Messages à retenir :
L’IRM est la technique de référence pour effectuer une caractérisation optimale des tumeurs ovariennes.
Le protocole de base (séquences T2 et T1 sans et avec éventuelle suppression de graisse) systématique doit être complété au besoin par une imagerie de
diffusion et/ou de perfusion.
La visualisation du pédicule ovarien, d’un croissant de parenchyme ovarien adjacent à la lésion étudiée et l’aspect macroscopique des diverses lésions
ovariennes représentent les meilleurs critères diagnostiques .
Résumé :
Les séquences IRM conventionnelles T2 et T1, complétées par des séquences de diffusion et/ou perfusion permettent de caractériser au mieux les diverses
lésions ovariennes, d’en suggérer le degré de malignité et d’en effectuer un bilan d’extension lésionnelle initial . L’IRM permet d’optimiser la stratégie
thérapeutique, chirurgicale ou non et peut donner éventuellement des informations utiles pour l’examen histologique extemporané.
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Les moutons à cinq pattes en IRM pelvienne ...
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C BALLEYGUIER (1), E ZARESKI (1), B BOULET (1), S CANALE (1), K KINKEL (2), P DUVILLARD (1)
(1) VILLEJUIF - FRANCE, (2) CHÊNE-BOUGERIES - SUISSE
Appareil génital féminin
Séance ''1301 - IRM pelvienne en gynécologie : comment éviter les pièges ?''
Vendredi 21 octobre 2011
011155
Messages à retenir :
Les principaux pièges en IRM gynécologique sont les lésions pseudo-tumorales d’origine infectieuse, les tumeurs d’origine neurale, lymphatique.
L’analyse du signal nécessite aux moins des séquences T1 et T2 sans ou avec suppression de graisse et des séquences injectées.
La confrontation histologique est le plus souvent requise, les diagnostics tumoraux atypiques n’étant pas rares.
Résumé :
Les lésions tumorales malignes ou bénignes sont habituellement assez facilement analysables en IRM pelvienne , sous réserve d’une technique adaptée et d’une
bonne connaissance de la pathologie gynécologique. Cependant, certains pièges et tumeurs rares, souvent extra-gynécologiques, doivent être connus des
radiologues pratiquant l’IRM gynécologique. Le diagnostic peut parfois être totalement non suspecté initialement (lymphangiome kystique, tératomes liquidiens
purs, sarcomes extra-gynécologiques, lymphomes, origine neurologique d’une tumeur, ou lésions pseudo-tumorales d’origine infectieuse …). Sous la forme de
cas cliniques commentés, un certain nombre de ces diagnostics rares ou pièges en IRM gynécologique seront abordés au cours de la présentation.
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Méthodes d’exploration des séreuses
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
V AFLALO-HAZAN, M SOUSSAN, M BRAUNER, MH BEN ROMDHANE
BOBIGNY - FRANCE
Oncologie
Séance ''5317 - Pathologie des séreuses''
Mardi 25 octobre 2011
011157
Messages à retenir :
La plupart des atteintes séreuses sont secondaires de type métastatique ou inflammatoire.
Le scanner reste la première méthode d’exploration des séreuses.
L’IRM avec les séquences de diffusion et la TEP permettent la détection des lésions de petite taille et améliorent le bilan d’extension .
Résumé :
Plusieurs affections néoplasiques et non néoplasiques peuvent atteindre les séreuses. Les séreuses sont très réactives aux agressions de toutes natures :
infectieuses, inflammatoires, iatrogéniques et tumorales et sont un carrefour pour les métastases. La plupart des atteintes séreuses sont secondaires de type
métastatique ou inflammatoire. Les causes primitives néoplasiques ou non d’affection des séreuses sont plus rares, mais sont à connaître pour le diagnostic
différentiel. Le scanner garde une place importante dans l’exploration de la pathologie des séreuses. Cependant l’IRM avec en particulier le développement des
séquences de diffusion, et la TEP-FDG commencent à prendre une place importante dans la détection et dans le bilan d’extension des atteintes séreuses, en
particulier en cancérologie. Ces modalités d’imagerie complémentaires sont d’autant plus utiles qu’il s’agit de lésions de petites taille ou de localisation difficile
sur les seules données morphologiques de la tomodensitométrie. Une bonne connaissance des différents compartiments des séreuses et en particulier du
péritoine est importante dans la compréhension de la pathologie des séreuses et de leur extension. Nous proposons de décrire les différentes modalités d’
imagerie permettant la détection, la caractérisation et l’analyse de l’extension des principales pathologies des séreuses ainsi que leur différents aspects en
imagerie.
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L’imagerie des tumeurs pleurales rares
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M BRAUNER, N NAGGARA, PY BRILLET
BOBIGNY - FRANCE
Oncologie
Séance ''5317 - Pathologie des séreuses''
Mardi 25 octobre 2011
011158
Messages à retenir :
La radiographie et la tomodensitométrie sont les premières modalités utilisées pour le diagnostic et le bilan d’extension d’une tumeur pleurale .
L’imagerie par résonance magnétique (IRM) et la TEP FDG ont un intérêt majeur lorsque l’exérèse d’une tumeur maligne est envisagée
L’échographie a surtout pour intérêt de guider des ponctions ou biopsies de lésions pleurales.
La TEP FDG permet de distinguer les pathologies pleurales malignes qui fixent le traceur et les pathologies pleurales bénignes qui ne le fixent pas avec d’
excellentes performances.
Résumé :
Les tumeurs pleurales rares comprennent des tumeurs malignes, le plus souvent diffuses : le mesothéliome, les lymphomes et sarcome pleuraux, des tumeurs
bénignes, le plus souvent localisées : les fibromes et lipomes pleuraux et des lésions pseudotumorales : hydatidose pleurale, endométriose pleurale, splénose
pleurale … La radiographie et la tomodensitométrie sont les premières modalités utilisées pour le diagnostic et le bilan d’extension . L’imagerie par résonance
magnétique (IRM) et la TEP FDG ont un intérêt majeur lorsque l’exérèse d’une tumeur maligne est envisagée. L’échographie a surtout pour intérêt de guider des
ponctions ou biopsies de lésions pleurales.La distinction entre lésion bénigne et lésion maligne repose sur des critères tomodensitométriques (TDM) :
l'envahissement de la paroi thoracique ou du médiastin, un épaississement pleural circonférentiel ou nodulaire, un épaississement de pleural supérieur à un
centimètre d'épaisseur, une atteinte de la plèvre médiastinale ont une bonne spécificité d'atteinte maligne mais leur sensibilité est faible . La tomographie par
émission de positons au fluorodésoxyglucose (TEP FDG) permet également de distinguer les pathologies pleurales malignes qui fixent le traceur et les
pathologies pleurales bénignes qui ne le fixent pas avec performances nettement supérieures.
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Imagerie des affections du péritoine
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
MH BEN ROMDHANE, V AFLALO-HAZAN, A AUGIER
BOBIGNY - FRANCE
Oncologie
Séance ''5317 - Pathologie des séreuses''
Mardi 25 octobre 2011
011159
Messages à retenir :
La carcinose péritonéale est une manifestation secondaire fréquente des tumeurs malignes. Les atteintes péritonéales primitives sont rares.
L’atteinte péritonéale peut être secondaire à des processus pathologiques des viscères abdomino-pelviens.
Les signes en imagerie sont : épanchements, collections, épaississements, nodules, masses et adénopathies.
L’imagerie moderne surtout TDM, mais aussi IRM et TEP FDG est la base nécessaire pour le diagnostic, la stadification, l’approche décisionnelle thérapeutique
et le suivi évolutif.
Résumé :
La connaissance de l’anatomie des espaces et des ligaments péritonéaux et du mésentère est nécessaire pour une compréhension de la pathologie péritonéale
et de son extension. La carcinose péritonéale est une manifestation secondaire fréquente des tumeurs malignes particulièrement du tractus digestif et des
ovaires. Les atteintes péritonéales et mésentériques primitives sont nettement moins fréquentes. L’atteinte péritonéale peut aussi être secondaire à des
processus pathologiques des viscères abdomino-pelviens. Les présentations de la pathologie péritonéale sont variables : aiguës, insidieuses ou découvertes lors
d’un bilan carcinologique ou de maladie générale. Elles sont parfois de découverte fortuite. Les signes en imagerie sont : épanchements, collections,
épaississements, nodules, masses et adénopathies. L’imagerie moderne surtout TDM, mais aussi IRM et TEP FDG est la base nécessaire pour le diagnostic, la
stadification, l’approche décisionnelle thérapeutique et le suivi évolutif . Toutefois les données de l’imagerie doivent être conjuguées avec le contexte clinique et la
biologie pour reconnaître les signes de malignité et réduire la palette du diagnostic différentiel . Nous proposons un aperçu de la séméiologie et de la pathologie
péritonéale axé sur les atteintes diffuses malignes : carcinose, mésothéliome, pseudomyxome, lymphome et infectieuses : tuberculose, echinococcose, …
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Aspects post-opératoires des gliomes
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
S BRACARD, S FOSCOLO, E SCHMITT, M TISSERAND
NANCY - FRANCE
Neuroradiologie
Séance ''3106 - Gliomes : après le diagnostic ...''
Dimanche 23 octobre 2011
011165
Messages à retenir :
L’interprétation de l’imagerie post-opératoire doit toujours être réalisée à la lumière de l’imagerie initiale .
Il est plus simple d’interpréter l’imagerie dans les 72 heures suivant l’intervention.
L’imagerie morphologique reste la base, les méthodes avancées-perfusion, spectroscopie-peuvent être utiles en complément.
Résumé :
L’identification d’un résidu post-opératoire est fondamentale pour les traitements adjuvants et le suivi des tumeurs gliales de bas et haut grades. La sémiologie de
ces tumeurs, en particulier en IRM, est maintenant bien établie, avec l’utilisation de plus en plus fréquente des techniques avancées, perfusion et spectroscopie.
Les conséquences habituelles du geste chirurgical sont à connaître car elles sont sources d’erreur et de difficultés dans l’appréciation des résidus . La chirurgie
réalisée (essentiellement de réduction du volume tumoral), l’analyse du résidu sera nécessairement perturbée par les remaniements parenchymateux,
notamment hémorragiques, l’apparition de nouvelles prises de contraste en rapport avec la rupture de BHE, la présence de matériel hémostatique et parfois par
la survenue de complications. Le délai de réalisation des examens est important. Au-delà de 72 heures, il est souvent difficile de faire la part des choses et ce
pendant plusieurs mois. C’est la raison pour laquelle la connaissance des signes sémiologiques post -opératoires, toujours à pondérer en fonction du délai du
contrôle et maintenant complétés par les techniques avancées, est indispensable au suivi de ces patients.
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Suivi des gliomes de bas grade en IRM
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
F COTTON, C HLAIHEL, J GUYOTAT, F DUCRAY, L GUILLOTON
LYON - FRANCE
Neuroradiologie
Séance ''3106 - Gliomes : après le diagnostic ...''
Dimanche 23 octobre 2011
011166
Messages à retenir :
L’imagerie multimodale apporte des éléments déterminants pour la caractérisation des gliomes.
L’interprétation de l’imagerie doit tenir compte de l’évolution naturelle de ces lésions .
Un patient présentant un gliome avec dans la lésion une élévation du ratio choline/créatine supérieur à 2 et un rCBV supérieur à 2 par rapport au côté sain a un
risque élevé de présenter un virage anaplasique dans les 2 ans suivants.
L’évolution de la croissance de la lésion est corrélée à certains paramètres métaboliques et génétiques (co-délétion 1p-19q,...).
Résumé :
Les gliomes sont les tumeurs primitives les plus fréquentes du système nerveux central représentant la deuxième cause de mortalité par cancer chez les 20-40
ans. Les lésions dites de bas grades évoluent vers l’anaplasie, avec une médiane de survie entre 4 et 10 ans. Classiquement, un gliome de bas grade ne
présente pas de rupture de la barrière hémato-encéphalique, s’accompagne de valeurs basses du rCBV et ne présente pas de marqueurs métaboliques de
mauvais pronostic (choline/créatine < à 1,6, absence de lactate et de pic important de lipide). L’objectif de l’imagerie multimodale est de tenter de prédire le
risque de virage anaplasique de ces lésions afin d’optimiser la prise en charge thérapeutique de ces patients . La pente de croissance tumorale peut varier de 1-2
mm par an à plus de 15 mm par an. Plus la croissance de la lésion est importante, plus le risque de survenue du virage est précoce. Cette pente est corrélée au
profil spectroscopique des lésions, notamment le ratio choline/créatine. Il faut souligner deux cas particuliers : 1- l’astrocytome pilocytique avec un aspect
caractéristique sur l’imagerie de perfusion et 2 -la gliomatose cérébrale avec un profil métabolique caractéristique .
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Imagerie des complications neurologiques de la radiothérapie/chimiothérapie
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
S GRAND, A KRAINIK, C PASTERIS, F BERGER, JF LE BAS
GRENOBLE - FRANCE
Neuroradiologie
Séance ''3106 - Gliomes : après le diagnostic ...''
Dimanche 23 octobre 2011
011167
Messages à retenir :
Nombreuses complications neurologiques possibles de la radiothérapie /chimiothérapie.
Interprétation devant tenir du mode thérapeutique utilisé (association radio et chimiothérapie, radiochirurgie, dosimétrie).
Importance du délai entre la prise en charge thérapeutique et l’apparition des lésions.
Résumé :
La radiothérapie/chimiothérapie entraîne des complications neurologiques cliniques dont certaines ont une traduction radiologique . L’atteinte de la substance
blanche, la radionécrose, les arteriopathies, les malformations artério-veineuses et les tumeurs radio-induites sont les principales complications connues . La
radiochirurgie quant à elle entraîne parfois de façon très précoce un œdème majeur, un aspect pseudotumoral. Si les complications aiguës ou subaiguës sont
faciles à identifier car facilement rapportées à l’antécédent thérapeutique, les complications tardives nécessitent de bien connaître l’histoire de la maladie , le
traitement choisi, la dosimétrie utilisée. Un faisceau d’argument conduira alors au diagnostic de lésion radio/chimio-induite.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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IRM dynamique du pelvis : bilan à 10 ans, évolution, nos plus belles erreurs
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
E PONCELET, P MESTDAGH, M COSSON, B MAUROY
LILLE - FRANCE
Appareil génital féminin
Séance ''2301 - Imagerie en statique pelvienne : bilan à 10 ans, imagerie pré et post-opératoire''
Samedi 22 octobre 2011
011173
Messages à retenir :
Importance des opacifications vaginale et rectale.
Vers la fin des repères biométriques et linéaires.
Vers une interprétation dynamique, fonctionnelles et pluri-compartimentale.
Caractérisation précise indispensable des différents troubles .
Résumé :
L’IRM dynamique dans l’exploration ders troubles statiques pelviens a aujourd’hui un peu plus de 10 ans. Cet examen semble donc avoir atteint sa maturité.
Grace à l’évaluation quotidienne permise au sein des réseaux de périnéologie et réunions multidisciplinaires , le protocole d’examen comme la précision dans l’
interprétation ont énormément progressé. Sa réalisation est basée sur les séquences dynamiques et les opacifications vaginale et rectale devenues aujourd’hui
systématiques. L’interprétation tend à ne plus utiliser les repères linéaires et biométriques pour privilégier l’analyse fonctionnelle et l’étude des rapports
inter-compartimentaux en corrélation avec l’examen clinique et son référentiel vaginal . La description des lésions devient donc de plus en plus précise au sein de
chacun des 3 compartiments pelviens.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Principales techniques chirurgicales en statique pelvienne : comment l’IRM influence t-elle les
choix thérapeutiques ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
P MESTDAGH, E PONCELET, M COSSON, B MAUROY
LILLE - FRANCE
Appareil génital féminin
Séance ''2301 - Imagerie en statique pelvienne : bilan à 10 ans, imagerie pré et post-opératoire''
Samedi 22 octobre 2011
011174
Messages à retenir :
Les techniques chirurgicales sont aujour'hui peu nombreuses.
L'IRM influence trés souvent l'indication opératoire et le choix de la technique chirurgicale .
Le radiologue a un vrai rôle à jouer au sein des réunions multidisciplinaires de périnéologie ce qui implique qu 'il connaisse les techniques de prise en charge
possibles.
Résumé :
La prise en charge des troubles statiques pelviens est de plus en plus réalisée dans le cadre de réunions de concertation multidisciplinaires . La participation
active du radiologue à ces concertations l’oblige à connaître les principales techniques chirurgicales . Ces techniques historiquement très nombreuses tendent à
se simplifier et à se regrouper autour de mêmes principes de correction anatomique réduisant le choix à quelques techniques prépondérantes par voie basse ou
par voie haute. L’IRM a su se positionner comme examen morphologique de référence. Elle influence fréquemment le choix de la technique opératoire.
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Statique pelvienne : imagerie post-opératoire normale et pathologique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
E PONCELET, P MESTDAGH, B MAUROY, M COSSON
LILLE - FRANCE
Appareil génital féminin
Séance ''2301 - Imagerie en statique pelvienne : bilan à 10 ans, imagerie pré et post-opératoire''
Samedi 22 octobre 2011
011175
Messages à retenir :
Les complications post-opératoires immédiates sont rares.
Les complications infectieuses et inlammatoires sont diagnostiquées par l 'IRM.
Les complications propres aux techniques prothétiques sont bien appréhendées par échographie périnéale.
L'évaluation du résultat anatomique est difficile en période post-opératoire précoce.
Résumé :
Le délai de 10 ans est habituellement reconnu par les chirurgiens pour réaliser une évaluation fiable d’une technique de correction anatomique en chirurgie de la
statique pelvienne. Ce délai correspond à peu près à l’ancienneté des premières séries en IRM dynamique. Les échecs de correction anatomique, bien que de
plus en plus rares avec les techniques chirurgicales récentes sont difficiles à évaluer notamment en raison de l’étroite frontière entre laxité post -opératoire
nécessaire et ptose pathologique. Les rares complications immédiates sont d’interprétation délicate étant donné les remaniements post opératoires habituels du
pelvis. La supériorité actuelle des techniques prothétiques a permis l’émergence de l’échographie dans l’évaluation de la correction anatomique et des
éventuelles complications post-thérapeutiques.
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Place de l'embolisation dans les traumatismes spléniques
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A BOUVIER (1), V LE PENNEC (2), S WILLOTEAUX (1), C AUBÉ (1), J HOAREAU (1), F THOUVENY (1)
(1) ANGERS - FRANCE, (2) CAEN - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''5303 - Lésions artérielles spléniques : place de l'embolisation''
Mardi 25 octobre 2011
011177
Messages à retenir :
La prise en charge par embolisation des traumatismes fermés de la rate (traitement conservateur) est une décision multidisciplinaire qui implique largement , avec
le radiologue, le réanimateur et le chirurgien.
Elle ne se conçoit que chez un patient stable hémodynamiquement, ne doit jamais compromettre le pronostic vital.
Un bilan complet des lésions par TDM préalable est indispensable .
L'embolisation permet d'améliorer le taux de sauvetage de rate sous couvert d'une surveillance rigoureuse au décours.
Les meilleurs résultats sont obtenus chez les patients les plus jeunes qui sont ceux qui bénéficient le plus et le plus longtemps de la conservation de leur rate .
Résumé :
La place de l’embolisation dans la prise en charge des traumatismes fermés de la rate s’est affirmée dans les 2 dernières décennies, permettant d’améliorer le
taux de sauvetage de rate, de diminuer les complications post-opératoires et d'améliorer les durées de séjour en réanimation et d'hospitalisation. L’embolisation
peut être distale et sélective s'il existe un faux anévrisme ou une extravasation de produit de contraste sur la TDM, elle peut être proximale avec fermeture de l’
artère splénique par coils pour en diminuer le flux. Les deux techniques peuvent être associées. L’embolisation ne doit jamais compromettre le pronostic vital et
est réservée aux patients hémodynamiquement stables. L’indication de l’embolisation tient compte du grade lésionnel sur la TDM initiale , mais aussi des
comorbidités, des lésions associées et de l’âge. La décision d’une prise en charge conservatrice est multidisciplinaire , impliquant lourdement le réanimateur et le
chirurgien. La rupture secondaire est toujours possible et la surveillance chirurgicale « armée » indispensable au décours . Le taux de sauvetage de rate est
estimé entre 70 et 95% selon les séries. Le taux de succès semble meilleur et les complications moindres chez les patients les plus jeunes qui sont ceux qui
bénéficieront le plus du traitement conservateur.
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Place de l'embolisation dans les anévrismes asymptomatiques de l'artère splénique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
P CHABROT (1), L CHASSAGNES (1), MA TOURET (1), L BOYER (1), A BOUVIER (2), F THOUVENY (2)
(1) CLERMONT-FERRAND - FRANCE, (2) ANGERS - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''5303 - Lésions artérielles spléniques : place de l'embolisation''
Mardi 25 octobre 2011
011178
Messages à retenir :
L'indication thérapeutique est posée sur un critère de taille supérieur à 20 mm (ou 2 fois le diamètre de l'artère porteuse) ou un anévrisme évolutif.
Une évaluation TDM morphologique préalable rigoureuse est indispensable.
La technique de choix est la fermeture de l'artère porteuse par sandwich, permettant la perfusion splénique distale par les collatérales .
Le packing du sac anévrismal peut être envisagé pour les lésions distales .
La consultation pré-thérapeutique pour information est un temps majeur de la prise en charge des lésions asymptomatiques.
Résumé :
La découverte fortuite d’un anévrisme asymptomatique de l’artère splénique à l’occasion d’un autre examen est une éventualité non exceptionnelle. Ces lésions
exposent à un risque de rupture spontanée associée à un taux de mortalité élevé, particulièrement chez la femme enceinte. La nécessité d’une prise en charge
est reconnue pour les lésions de plus de 2 cm (ou plus de deux fois le calibre de l’artère porteuse), les lésions évolutives et les faux anévrismes
(post-traumatiques, post-pancréatitiques ou infectieux). L’embolisation est maintenant la technique de choix pour la prise en charge de ces lésions avec un taux
de succès technique de 85 à 95% et des complications minimes par rapport à la chirurgie. L’exclusion tronculaire de l’artère splénique par coils en amont et en
aval de l’anévrisme, respectant la perfusion splénique, est la technique de choix mais ne peut être proposée que dans les lésions proximales. Pour les lésions
hilaires ou intra-parenchymateuses, on proposera un packing lésionnel avec des risques plus importants d’infarctus splénique . Une TDM artérielle préalable de
bonne qualité est indispensable pour orienter la technique et le choix du matériel et évaluer les risques d’échec et de complication .
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Place de l'embolisation dans les hypersplénismes
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C AUBÉ, F THOUVENY, A BOUVIER, J HOAREAU, S WILLOTEAUX
ANGERS - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''5303 - Lésions artérielles spléniques : place de l'embolisation''
Mardi 25 octobre 2011
011179
Messages à retenir :
L'embolisation fait partie de l'arsenal thérapeutique à envisager dans les hypersplénismes sévères, les thrombopénies idiopathiques, voire en cas d'hypertension
portale.
La technique est une embolisation particulaire distale ischémiante créant un infarctus splénique "controlé".
Elle n'est cependant décrite que dans de petites séries avec un faible niveau de preuve et des résultats contradictoires.
La technique apparait efficace mais les complications fréquentes et les indications doivent être posées avec prudence .
Résumé :
L’embolisation du parenchyme splénique a été proposée en alternative à la chirurgie pour le traitement des hypersplénismes , des purpura thrombocytopéniques
idiopathiques, de certaines hémopathies malignes, voire pour diminuer le retour veineux en cas d’hypertension portale. La technique utilisée est une embolisation
distale particulaire ischémiante du tiers à la moitié du parenchyme , le plus souvent par Gélatine résorbable ou particules, sous couvert d’une antibiothérapie pré
et post-interventionnelle. Le taux de succès technique est proche de 100%, mais le syndrome post embolisation lié à l’infarctus est extrêmement fréquent, de
même que l’épanchement pleural au contact. Une surveillance rigoureuse à la recherche d’une abcédation doit être mise en place. La technique n'est décrite que
dans quelques petites séries avec faible niveau de preuve. Elle apparaît rapidement efficace sur le volume splénique et la thrombopénie notamment. L’
importance des complications doit cependant faire poser les indications avec prudence .
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Gonarthrose : au delà de la perte cartilagineuse
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
R CAMPAGNA, H GUERINI, A FEYDY, J ROUSSEAU, E PLUOT, R BAZELI, JL DRAPÉ
PARIS - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''4308 - Gonarthrose, coxarthrose, arthrose de la main - poignet : qu’attendre de l’imagerie''
Lundi 24 octobre 2011
011181
Messages à retenir :
La radiographie standard domine toujours le bilan diagnostique et le suivi .
L’IRM devient un examen de première ligne dans la suspicion de gonarthrose.
Forme clinique particulière : la gonarthrose en « poussée » est visible en IRM.
La gonarthrose est une « maladie globale » de l’articulation.
Résumé :
L'IRM devient incontournable et de plus en plus pratiquée. La gonarthrose modifie toutes les structures intraarticulaires. Les radiographies servent au suivi.
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La coxarthrose aujourd'hui : optimisation de la stratégie d'imagerie
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
E PLUOT, A FEYDY, H GUERINI, R CAMPAGNA, J ROUSSEAU, R BAZELI, JL DRAPÉ
PARIS - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''4308 - Gonarthrose, coxarthrose, arthrose de la main - poignet : qu’attendre de l’imagerie''
Lundi 24 octobre 2011
011182
Messages à retenir :
L'IRM doit être proposée en première intention en cas de douleur mécanique de hanche à radiographies normales.
Un protocole d'IRM simple permet de faire le diagnostic positif de chondropathie, des lésions associées et des diagnostics différentiels .
En cas de normalité de l'IRM, l'arthroscanner couplé à un test anesthésique doit être proposé.
Chez le sujet jeune, les signes de conflit fémoro-acétabulaire doivent être recherchés.
Résumé :
Les clichés standard rigoureusement réalisés demeurent incontournables. L'IRM et l'imagerie en coupe avec opacification intra-articulaire peuvent aider au
diagnostic positif, étiologique et de sévérité de la coxarthrose.
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Arthrose de la main et du poignet : qu’attendre du bilan d’imagerie
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
JL DRAPÉ, R CAMPAGNA, A FEYDY, H GUERINI, R BAZELI, E PLUOT, J ROUSSEAU
PARIS - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''4308 - Gonarthrose, coxarthrose, arthrose de la main - poignet : qu’attendre de l’imagerie''
Lundi 24 octobre 2011
011183
Messages à retenir :
La radiographie standard domine le bilan diagnostique et pronostique des arthroses péri-scaphoïdiennes.
L’échographie et l’IRM permettent le diagnostic de certaines complications péri-articulaires : atteinte scapho-trapézienne et tendinopathie du FCR, arthrose
piso-triquetrale et syndrome canalaire du Guyon, arthrose inter-phalangienne distale et kystes mucoïdes.
L’arthrose radio-carpienne est presque toujours post-traumatique : SLAC et SNAC wrists.
L’arthrose ulno-carpienne doit faire rechercher des éléments anatomiques en faveur d’un syndrome d’impaction ulno-carpien.
Résumé :
Les radiographies standard sont au premier plan du diagnostic positif et étiologique de l’arthrose de la main et du poignet. L’IRM, l’arthro-IRM et l’arthro-TDM
permettent un bilan chondral pré-thérapeutique précis. L’échographie et l’IRM permettent le diagnostic des complications péri articulaires , neurologiques et
tendineuses de l’arthrose de la main et du poignet.
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Indications et limites de la radiographie thoracique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
F PONTANA, AL HACHULLA, J RÉMY
LILLE - FRANCE
Thorax
Séance ''3311 - Une radiographie thoracique apparemment normale : comment déjouer les pièges ? ''
Dimanche 23 octobre 2011
011185
Messages à retenir :
L’intérêt de la radiographie thoracique est anormalement négligé.
Ce désintérêt suscite une surconsommation scanographique.
L’étude de la projection d’un volume sur une surface plane nécessite des bases anatomo-radiologiques tridimensionnelles.
La législation actuelle sur les indications de la radiographie thoracique doit être connue .
Résumé :
La radiographie thoracique est un examen qui se prescrit dans deux conditions : systématique ou symptomatique. Il est utile de connaître la législation actuelle
régissant les radiographies systématiques. Il est primordial de réaliser que, dans certaines pratiques de l’imagerie, ce seul examen sera celui à partir duquel
certaines décisions seront prises. Les limites de la radiographie sont dues à la projection du volume sur une surface plane mais peuvent devenir un avantage en
procurant une synthèse lésionnelle. De même, l’effet de sommation peut aider à l’identification de lésions de faible profusion. Comprendre des limites permet de
les reculer ou de les contourner en analysant les paramètres absorptiométriques d’une équation de détectabilité lésionnelle . L’interprétation d’une imagerie
projectionnelle s’améliore lorsqu’on maîtrise les bases tridimensionnelles que le scanner nous apprend .
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Anatomie radiologique des régions pièges
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M RÉMY-JARDIN, JB FAIVRE
LILLE - FRANCE
Thorax
Séance ''3311 - Une radiographie thoracique apparemment normale : comment déjouer les pièges ? ''
Dimanche 23 octobre 2011
011186
Messages à retenir :
Maîtriser l’anatomie radiographique des zones à faible pouvoir de détection.
Connaître et inspecter toutes les interfaces médiastino-pulmonaires et leur variation.
Utiliser des gradients visuels densitométriques pour les régions à forte superposition .
Constituer une « check-list » qui, par automatisme progressif, ne négligera aucune région.
Résumé :
Par convention, les zones dites « rétro » correspondent à la partie du volume pulmonaire projetée devant ou derrière des structures qui entravent son analyse . L’
anatomie radiographique de ces régions doit être parfaitement connue : apex pulmonaires et coiffes apicales, hiles et leur environnement vasculaire, culs de sacs
pleuro-pulmonaires costo-diaphragmatiques antérieurs et postérieurs. Les interfaces médiastino-pulmonaires et leur variante doivent être systématiquement
inspectées. Les projections antéro-postérieures des unes sur les autres et leur variation en fonction du diamètre antéro-postérieur du thorax et des degrés de
distension pulmonaire doivent être connus. L’analyse des gradients densitométriques visuels au niveau du médiastin, du cœur et des coupoles diaphragmatiques
rehaussent nettement la perception d’opacités anormales dans les poumons projetées sur ces régions. Au total, une « check-list » des structures et régions à
analyser peut être mise sur pied et devenir instinctive à force de répétition .
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Comment ré-interpréter une radiographie thoracique à première vue normale ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
J RÉMY, N TACELLI
LILLE - FRANCE
Thorax
Séance ''3311 - Une radiographie thoracique apparemment normale : comment déjouer les pièges ? ''
Dimanche 23 octobre 2011
011187
Messages à retenir :
Une radiographie thoracique apparemment normale peut receler de nombreuses anomalies qui seront découvertes en seconde intention.
La méthode de relecture doit être dictée par les justifications cliniques et fonctionnelles .
Les zones et lésions à faible pouvoir de détection doivent être revisitées .
Une radiographie thoracique normale doit toujours être comparée à ses précédentes, même si elle est systématique.
Résumé :
Il est de constatation courante que le scanner thoracique découvre ce que la radiographie thoracique n’a pas dépisté et qu’une réinspection de cette radiographie
amène à déceler ce qui est initialement passé inaperçu. L’analyse des raisons de cette omission évite qu’elle se reproduise. En dehors des cas où elle est
systématique, une radiographie thoracique à première vue normale doit être analysée en fonction de 4 critères : 1- le motif de sa demande : un examen
systématique est justifié par un risque qui doit être précisé et quantifié . La relecture de radiographies a priori normales est différente selon qu’elles concernent
une dyspnée, une toux chronique, une douleur, une hémoptysie, un tabagisme ; 2- une estimation approximative de la fonction respiratoire, puisqu’il y a un
parallélisme habituel entre sa dégradation et son expression radiographique ; 3- revoir les zones à faible détectabilité avec une attention proportionnelle aux
risques d’omission ; 4- s’interroger sur les lésions qui peuvent passer inaperçues : nodules, bulles, kystes, pneumothorax de petite abondance, BPCO, scissure
déplacée, anomalie de transparence ou de distribution vasculaire. Cet exercice mérite d’autant plus d’application que la radiographie peut parfois découvrir ce qui
peut passer inaperçu en scanner. La comparaison à des radiographies antérieures devrait toujours être une exigence absolue.
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Anomalies de la perfusion hépatique et autres anomalies vasculaires non tumorales
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
P OTAL, J SELVES, J AURIOL, C BUREAU, S LAGARDE, H ROUSSEAU
TOULOUSE - FRANCE
Digestif
Séance ''4104 - Pièges en imagerie hépatique : correlations hito-pathologiques''
Lundi 24 octobre 2011
011189
Messages à retenir :
Les trois apports vasculaires du foie et leurs interactions expliquent une partie des troubles perfusionnels hépatiques .
Les shunts artério-portes induits par certains processus pathologiques (cirrhose, tumeurs bénignes et malignes) créent des images pièges, d’aspect
pseudo-tumoral pour les premiers, exposant au risque de surestimation de la taille lésionnelle pour les seconds .
Les troubles perfusionnels observés dans le syndrome de Budd Chiari varient selon le nombre de veines atteintes et le mode d’installation dans la maladie .
Le foie peut participer à la collatéralité d’un syndrome cave supérieur ou inférieur .
Résumé :
Le foie bénéficie d’un triple abord vasculaire : artère hépatique, veine porte et veines accessoires. En cas d’atteinte vasculaire hépatique, l’imagerie
multiphasique (TDM ou IRM) du foie fournit une sémiologie caractérisée par des anomalies de rehaussement dont la topographie dépend du vaisseau
pathologique. L’occlusion d’une branche portale va entraîner, par un mécanisme de compensation artérielle, dit effet tampon, une opacification sinusoïdale dès le
temps artériel. Les shunts artério-portes peuvent être constitutionnels, ils sont fréquents dans la cirrhose et sont parfois observés dans le cadre de tumeurs
(carcinome hépatocellulaire, cholangiocarcinome, métastases, tumeurs bénignes hypervasculaires), dont ils modifient alors l’aspect, pouvant induire une
surestimation de leurs mesures. L’obstruction du retour veineux hépatique dans le cadre du syndrome de Budd Chiari est riche sur le plan sémiologique, non
seulement par l’aspect et la topographie des troubles perfusionnels qu’elle entraîne mais aussi par la grande variété des aspects associés à des modes d’
installation dans la maladie très divers. Seront enfin décrites les anomalies du rehaussement vasculaire du foie susceptibles d’être observées dans les
syndromes caves supérieur et inférieur.
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Image nodulaire hépatique à composante graisseuse : tumeur ou pas tumeur ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
J AURIOL, J SELVES, S LAGARDE, H ROUSSEAU, P OTAL
TOULOUSE - FRANCE
Digestif
Séance ''4104 - Pièges en imagerie hépatique : correlations hito-pathologiques''
Lundi 24 octobre 2011
011190
Messages à retenir :
L’IRM offre la meilleure analyse de la graisse intrahépatique, les séquences de saturation de graisse explorant la graisse macroscopique, les séquences de
déplacement chimique permettant de déceler la graisse intracellulaire en général et la stéatose en particulier .
La stéatose hétérogène peut prendre un aspect pseudo-tumoral, de diagnostic difficile lorsqu’elle prend un caractère nettement nodulaire en dehors des sites
classiques concernés par le 3ème apport.
Peuvent être opposées les tumeurs hépatiques susceptibles de présenter de la graisse macroscopique (lipome, liposarcome, angiomyolipome, tératome) et
celles dont la composante graisseuse est à l’échelle cellulaire (carcinome hépatocellulaire, adénome, hyperplasie nodulaire focale, certaines métastases).
Dans de nombreux cas, une biopsie s’avère nécessaire.
Résumé :
Les lésions hépatiques à contenu graisseux représentent un groupe hétérogène de pathologies, de nature tumorale ou non, de sémiologie radiologique très
variable. Les foyers de stéatose ou de parenchyme épargnés par la stéatose ne posent généralement pas de problèmes lorsqu’ils sont localisés dans les
secteurs concernés par le troisième apport, impliquant alors le rôle métabolique de l’insuline (accumulation de triglycérides dans les hépatocytes). L’insuline est
également à l’origine d’anomalies hépatiques particulières dans le cadre de métastases d’insulinome ou de pompe à insuline . En dehors de ces sites particuliers,
la sténose nodulaire focale peut prendre un aspect trompeur, pseudo-tumoral. Les tumeurs à authentique composante graisseuses peuvent être bénignes
(adénome, hyperplasie nodulaire focale, lipome, angiomyolipome, tératome kystique) ou malignes (carcinome hépatocellulaire, liposarcome, certaines
métastases). L’IRM est la modalité d’imagerie la plus richement contrastée, capable de déceler graisse macroscopique et intracellulaire et ainsi de simplifier l’
analyse sémiologique de ces lésions.
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Aspects trompeurs des tumeurs hépatiques fréquentes
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
P OTAL, J SELVES, J AURIOL, S LAGARDE, JM PERON, H ROUSSEAU
TOULOUSE - FRANCE
Digestif
Séance ''4104 - Pièges en imagerie hépatique : correlations hito-pathologiques''
Lundi 24 octobre 2011
011191
Messages à retenir :
L’imagerie des carcinomes hépatocellulaires, angiomes et hyperplasies nodulaires focales est suffisamment spécifique pour éviter une vérification histologique .
Ces tumeurs peuvent prendre des aspects trompeurs, les malignes pouvant simulant des tumeurs bénignes et réciproquement.
La connaissance des atypies des angiomes (formes géantes et scléreuses par exemple) et des hyperplasies nodulaires focales (atypies de la cicatrice,
pseudo-capsule fibreuse notamment) permet de mieux sélectionner les indications de la biopsie .
Résumé :
Une des particularités de l’imagerie des tumeurs hépatiques est la grande spécificité des la sémiologie de trois parmi les lésions solides les plus fréquentes
(carcinome hépatocellulaire, angiome, hyperplasie nodulaire focale) qui permet la prise de décision thérapeutique sans vérification histologique . En dehors de
ces situations spécifiques, l’imagerie des lésions hépatiques peut prendre des aspects trompeurs dont il est nécessaire de connaître la grande variété . Dans le
contexte de cirrhose, il faut garder à l’esprit que toute lésion hypervasculaire n’est pas un carcinome hépatocellulaire (CHC), que certains CHC sont
hypovasculaires et que la découverte échographique d’un nodule hyperéchogène avec renforcement postérieur des échos doit davantage orienter vers un CHC
que vers un angiome. Les métastases hypervasculaires peuvent poser de difficiles problèmes de diagnostic différentiel avec des lésions bénignes , celles à
différenciation mucineuse prendre un aspect pseudo-liquidien. Les aspects atypiques des angiomes (formes géantes et scléreuses en particulier) et des
hyperplasies nodulaires focales (forme sans cicatrice, hyposignal T2 de la cicatrice, cicatrice calcifiée, pseudo-capsule fibreuse) méritent d’être connues pour
poser à bon escient l’indication de leur biopsie.
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Le vieillissement broncho-pulmonaire : du normal au pathologique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
S BOMMART, H KOVACSIK
MONTPELLIER - FRANCE
Thorax
Séance ''1311 - Imagerie des voies aériennes''
Vendredi 21 octobre 2011
011209
Messages à retenir :
Le vieillissement broncho-pulmonaire est plurifactoriel. Il est la résultante de l'altération des petites voies aériennes et des bronches. Les modifications purement
induites par l'âge doivent être distinguées des pathologies fréquentes du sujet âgé telles que la BPCO, l'insuffisance cardiaque ou la pneumopathie d'inhalation.
Résumé :
Les études, conduites en physiologie respiratoire sur le sujet âgé sain , suggèrent une perte de compliance de la paroi thoracique, du parenchyme et des voies
aériennes. Sur le plan cellulaire, il existe des altérations de la clairance mucocilliaire ainsi que des phénomènes inflammatoires chroniques a minima proches de
ceux constatés dans la bronchite chronique obstructive (BPCO). Ces modifications se traduisent en tomodensitométrie par une augmentation de calibre et
d'épaisseur des bronches, parfois pris à tort pour des bronchectasies. Les atélectasies en bande et le trappage expiratoire sont fréquents, en rapport avec ce
défaut de compliance et de clairance.
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Imagerie des bronchiolites : diagnostic et orientations étio-pathogéniques en fonction de la
tomodensitimétrie
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
JY GAUBERT, M JOLIBERT, F COHEN, A JACQUIER, V VIDAL, JM BARTOLI
MARSEILLE - FRANCE
Thorax
Séance ''1311 - Imagerie des voies aériennes''
Vendredi 21 octobre 2011
011210
Messages à retenir :
Dans les maladies des PVA, la TDM objective essentiellement des anomalies directement en rapport avec la pathologie , de topographie centro-lobulaire (CL) :
micronodules, hyperdensités CL en verre dépoli ; et des éléments qui en sont le témoin indirect : hétérogénéités densitométriques « en mosaïque », piégeage.
Résumé :
La sémiologie clinique des maladies des PVA est souvent aspécifique et leurs étiologies sont très nombreuses . Outre la reconnaissance de cette pathologie, la
TDM doit jouer un rôle central dans l’orientation du diagnostic étiologique. Lorsque les nodules branchés, réalisant l’aspect « d’arbre en bourgeon », sont
présents et prévalents, les étiologies infectieuses dominent, parfois associées à une atteinte constitutionnelle (mucoviscidose) ou immunologique (asprgillose
broncho-pulmoniare allergique, PR, lupus). Quand les micronodules centrolobulaires flous, en verre dépoli, sont principalement observés, la bronchiolite
respiratoire et la pneumonie d’hypersensibilité doivent être évoquées en priorité . Des signes essentiellement indirects suggèrent une bronchiolite constrictive
(bronchiolite oblitérante des transplantés, GVH). Toutes ces données ne sont pertinentes qu’en fonction du contexte et des antécédents du patient.
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Qu'attend le clinicien dans l'exploration d'une maladie asthmatique en tomodensitométrie ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
S BOMMART, H KOVACSIK
MONTPELLIER - FRANCE
Thorax
Séance ''1311 - Imagerie des voies aériennes''
Vendredi 21 octobre 2011
011211
Messages à retenir :
La tomodensitométrie permet dans la maladie asthmatique d'éliminer les autres causes de dyspnée obstructive : corps étranger ou tumoral, BPCO.
L'asthme associé à une insuffisance rénale d'apparition récente, une hyperéosinophilie ou d'ANCA positifs doit faire évoquer une vascularite.
Résumé :
L'asthme est un diagnostic clinique. Il correspond par définition à un trouble ventilatoire obstructif réversible sous béta 2 mimétique. Les formes résistantes aux
traitements peuvent faire l'objet d'une demande d'imagerie complémentaire. En l'absence de défaut d'observance, d'une des causes principales de
décompensation, la tomodensitométrie peut apporter des arguments en faveur d'un diagnostic différentiel. En effet, l'asthme non équilibré doit faire rechercher les
autres causes d'obstruction bronchique : la présence de bronchectasies, d'une bronchomalacie ou de lésions de BPCO doit être soulignée. Le corps étranger
intrabronchique est de diagnostic plus aisé. Il est le plus souvent rencontré aux ages extrêmes de la vie. L'imagerie peut également révéler une forme
"compliquée" notamment une surinfection ou une aspergillose broncho-pulmonaire allergique. Les formes associées sont plus rares : le diagnostic de vascularite
est évoqué en présence d'un asthme dans un contexte d'atteinte systémique. Le syndrome de Churg et Strauss associe un asthme, hyperéosinophilie et des
condensations alvéolaires bilatérales non systématisées parfois migratrices . Une atteinte rénale de type glomérulonéphrite à ANCA positifs associée à une
hémorragie alvéolaire est très évocatrice d'une polyangéite microscopique (périartérite noueuse).
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Imagerie des bronchectasies : valeur diagnostique, fonctionnelle et pronostique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
AL BRUN, C BEIGELMAN-AUBRY, P GRENIER
PARIS - FRANCE
Thorax
Séance ''2311 - Bronches et bronchioles : infection, inflammation, obstruction et remodelage chez l’adulte''
Samedi 22 octobre 2011
011221
Messages à retenir :
La scanographie hélicoïdale à collimation fine sur l’ensemble du thorax est l’examen de référence pour le diagnostic et l’évaluation de la distribution
topographique et de l’étendue des bronchectasies.
Les reformations multiplanaires et les techniques de projection d’intensité maximum et minimum améliorent les performances diagnostiques et permettent une
meilleure détection des lésions associées des petites voies aériennes (bronchiolite infectieuse, bronchiolite oblitérative).
Chez les patients atteints de bronchectasies, le degré d’épaississement pariétal bronchique ainsi que l’étendue des zones hypodenses hypoperfusées traduisant
des lésions d’obstruction bronchiolaire sont parfaitement corrélés à la sévérité du retentissement fonctionnel de la maladie .
La scanographie est peu fiable pour reconnaître le diagnostic étiologique des bronchectasies .
Résumé :
La scanographie hélicoïdale multidétecteur à collimation fine sur l’ensemble du thorax au cours d’une seule et même apnée inspiratoire est supérieure aux
examens en coupes fines incrémentales haute résolution avec un intervalle de coupes de 10 mm, pour le diagnostic et l’évaluation de l’étendue des
bronchectasies. L’usage des reformations multiplanaires améliore la détection des bronchectasies , augmente la reproductibilité des radiologues pour le
diagnostic des bronchectasies ainsi que leur niveau de confiance pour apprécier la distribution lésionnelle . L’examen scanographique évalue le nombre et la
distribution des impactions mucoïdes dans des bronches dilatées et le retentissement de l’atteinte bronchique sur les voies aériennes distales et le parenchyme
pulmonaire. La recherche d’atteinte associée des petites voies aériennes est systématique : détection des foyers de bronchiolite infectieuse et évaluation de l’
étendue des zones hypodenses, hypoperfusées, avec piégeage, qui reflètent les lésions de bronchiolite oblitérative . Ces dernières sont corrélées au degré de
sévérité de l’obstruction fonctionnelle. La scanographie reste peu fiable pour le diagnostic étiologique des bronchectasies. Inversement, certains mécanismes
sont facilement identifiés, tels que les bronchectasies post-obstructives et les bronchectasies par traction des fibroses pulmonaires .
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Imagerie des bronchiolites : sémiologie, pièges et valeur diagnostique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C BEIGELMAN-AUBRY, AL BRUN, P GRENIER
PARIS - FRANCE
Thorax
Séance ''2311 - Bronches et bronchioles : infection, inflammation, obstruction et remodelage chez l’adulte''
Samedi 22 octobre 2011
011222
Messages à retenir :
Les signes scanographiques d’atteinte bronchiolaire d’origine infectieuse et/ou inflammatoire sont des petites opacités nodulaires et linéaires branchées
centrolobulaires (signe de l’arbre en bourgeons) et des opacités nodulaires centrolobulaires à limites floues .
Les signes d’obstruction bronchiolaire sont des plages pulmonaires hypodenses et hypoperfusées, de distribution diffuse ou hétérogène, responsables alors d’un
aspect de perfusion en mosaïque et d’un piégeage expiratoire.
Les lésions diffuses de bronchiolite oblitérative doivent être différenciées de celles de l’emphysème panlobulaire sur l’absence de distorsion de l’architecture
pulmonaire et d’opacités linéaires des bases.
L’existence d’une dilatation des artères pulmonaires proximales est le meilleur signe de perfusion en mosaïque d’origine vasculaire , tandis que la présence de
dilatations bronchiques est le meilleur signe de perfusion en mosaïque d’origine bronchiolaire .
Résumé :
La scanographie est l’imagerie de référence pour la détection, le diagnostic et l’évaluation de l’étendue des lésions bronchiolaires . Les petites opacités
centrolobulaires, nodulaires et linéaires branchées (signe de l’arbre en bourgeons) sont caractéristiques de bronchiolite infectieuse. Leur détection est facilitée en
projection d’intensité maximum. Les opacités arrondies centrolobulaires à contours flous et de faible densité signent l’atteinte inflammatoire des parois
bronchiolaires et des alvéoles péribronchiolaires (bronchiolite respiratoire, bronchiolite d’hypersensibilité, bronchiolite folliculaire). Les hypodensités diffuses et
les aspects de perfusion en mosaïque d’origine bronchiolaire avec piégeage sont l’expression d’une obstruction des bronchioles terminales par remodelage ,
fibrose, ou lésions granulomateuses. Les causes bronchiolaires de perfusion en mosaïque sont la bronchiolite oblitérative , l’asthme, la pneumonie d’
hypersensibilité et la bronchiolite obstructive des BPCO . La distribution et l’étendue des zones de piégeage sont mieux appréciées sur des acquisitions
dynamiques lors d’une manœuvre expiratoire forcée que sur des acquisitions faites en apnée expiratoire. Les reformations épaisses en projection d’intensité
minimum à partir d’images acquises en expiration dynamique facilitent la détection et l’évaluation de la distribution et de l’étendue des lésions de piégeage , cette
évaluation pouvant être effectuée avec une très faible irradiation.
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Atteinte des voies aériennes au cours des bronchopneumopathies chroniques obstructives
(BPCO)
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
P GRENIER, C BEIGELMAN-AUBRY, AL BRUN
PARIS - FRANCE
Thorax
Séance ''2311 - Bronches et bronchioles : infection, inflammation, obstruction et remodelage chez l’adulte''
Samedi 22 octobre 2011
011223
Messages à retenir :
Les signes scanographiques d’atteinte des voies aériennes proximales chez les patients BPCO sont l’épaississement pariétal bronchique , les dilatations
bronchiques, les diverticules bronchiques, la trachée en fourreau de sabre et la trachéobronchomalacie.
Les signes scanographiques d’atteinte des petites voies aériennes sont soit de type inflammatoire (micronodules centrolobulaires et/ou verre dépoli), soit des
signes indirects d’obstruction bronchiolaire (perfusion en mosaïque et piégeage expiratoire).
L’analyse visuelle des examens scanographiques des patients BPCO permet de différencier ceux ayant un emphysème prédominant de ceux ayant une maladie
des voies aériennes prédominante.
Des bronchectasies variqueuses et kystiques, associées à de l’emphysème panlobulaire, doivent faire rechercher un déficit en alpha-1-antitrypsine.
Résumé :
La BPCO est une maladie inflammatoire lentement progressive obstruant les voies aériennes, qui à terme entraîne une destruction du parenchyme pulmonaire
(emphysème) et une réduction irréversible du calibre des petites voies aériennes . Les deux phénomènes, emphysème et bronchiolite obstructive, sont
responsables d’un syndrome obstructif fonctionnel. L’usage de la scanographie pour l’évaluation des patients BPCO a permis de mettre en évidence des
différences morphologiques importantes pour un même degré d’insuffisance respiratoire obstructive (emphysème prédominant ou atteinte des voies aériennes
prédominante). Chez les patients BPCO, l’épaississement pariétal bronchique est le reflet indirect d’un remodelage obstructif des petites voies aériennes . L’
épaississement pariétal bronchique et l’étendue de l’emphysème sont tous deux corrélés au degré d’obstruction fonctionnelle. Ces différences morphologiques
sous-tendent des différences dans les mécanismes physiopathologiques sous-jacents et dans les profils génomiques des patients. La mise en évidence par
scanographie de ces différences morphologiques (phénotypes) permet une meilleure stratification des patients à inclure dans les essais cliniques , et à terme,
permettra une prise en charge thérapeutique plus personnalisée.
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Radioanatomie. Classification des pathologies inflammatoires sinusiennes
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
E MENIF (1), P HALIMI (2), P BONFILS (2)
(1) TUNIS - TUNISIE, (2) PARIS - FRANCE
ORL
Séance ''1307 - Imagerie des pathologies inflammatoires rhino-sinusiennes chroniques''
Vendredi 21 octobre 2011
011225
Messages à retenir :
Les éléments anatomiques essentiels à connaître sont : la division entre sinus à drainage antérieur et ceux à drainage postérieur ; la région des méats moyen et
supérieur le tractus fronto-nasal ; la systématisation du labyrinthe ethmoïdal ; la lame basale du cornet moyen ; le processus unciné.
Parmi les variantes de disposition anatomique, il faut séparer celles qui sont à l’origine d’un DRSC (pathologie de confinement) de celles qui impactent sur le
traitement endoscopique (risque chirurgical, mais aussi identification de lésions naissant de cellules accessoires ).
Le scanner des sinus doit être réalisé à distance d'une poussée infectieuse (4 à 6 semaines après).
Les 3 principales maladies inflammatoires chroniques des sinus sont : la rhinite, la rhino-sinusite diffuse, la sinusite localisée (antérieure ou postérieure).
Résumé :
Ce premier cours a plusieurs objectifs : enseigner les bases anatomiques et fonctionnelles utiles à l’interprétation d’un scanner des sinus pour dysfonctionnement
rhino-sinusien chronique (DRSC). On mettra l’accent sur – la division entre sinus à drainage antérieur et ceux à drainage postérieur ; la région des méats moyen
et supérieur, le tractus fronto-nasal ; la systématisation du labyrinthe ethmoïdal ; la lame basale du cornet moyen ; le processus unciné. Connaître, parmi les
variantes de disposition anatomique, celles qui sont à l’origine d’un DRSC ou qui impactent sur le traitement endoscopique (risque chirurgical, mais aussi
identification de lésions naissant de cellules accessoires ). Connaître les conditions cliniques et techniques qui président à la réalisation d’un scanner des sinus
optimisé. L’expression « sinusite chronique » trop souvent utilisée pour conclure une TDM des sinus n’a pas beaucoup de sens. Il faut savoir reconnaître en TDM
les 3 principales maladies inflammatoires chroniques : rhinite, rhino-sinusite diffuse, sinusite localisée (antérieure ou postérieure). Proposer, à partir d’une
démarche logique, un compte-rendu type de TDM des sinus contenant les items obligatoires permettant d’aboutir au diagnostic précis de nature. Apprendre à
recourir à l‘IRM quand les éléments sémiologiques TDM sont discordants et notamment quand un doute persiste avec une tumeur ou quand une sinusite invasive
est suspectée.
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La polypose naso-sinusienne et ses complications
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
P HALIMI (1), E MENIF (2), S ESPINOZA (1)
(1) PARIS - FRANCE, (2) TUNIS - TUNISIE
ORL
Séance ''1307 - Imagerie des pathologies inflammatoires rhino-sinusiennes chroniques''
Vendredi 21 octobre 2011
011226
Messages à retenir :
La polypose naso-sinusienne (PNS) est la plus fréquente des pathologies rhino-sinusiennes chroniques inflammatoires.
La PNS entraîne une atteinte diffuse, bilatérale, ethmoïdale antérieure et postérieure.
La PNS unilatérale n'existe pas ; une tumeur doit être évoquée et confirmée par l'IRM.
Après ethmoïdectomie, en cas de comblement résiduel, l'IRM est indispensable pour caractériser la nature de la complication dominée par les mucocèles .
Résumé :
La polypose naso-sinusienne (PNS) est la plus fréquente des pathologies rhino-sinusiennes chroniques inflammatoires. Après un rappel des données
épidémiologiques, physiopathologiques, cliniques et thérapeutiques essentielles de cette maladie, seront abordés successivement : les aspects TDM typiques ;
les formes particulières (PNS des fentes olfactives, formes congénitales) ou atypiques, la sémiologie IRM des polypes qui dépend de la taille des cavités
sinusiennes (ethmoïde versus autres cavités), les diagnostics différentiels. On insistera sur les problèmes nosologiques posés par les sinusites fongo -allergiques,
les aspects post-opératoires habituels, les complications, émaillant l’évolution, surtout après ethmoïdectomie, et dont le diagnostic de nature impose après la
TDM la réalisation d’une IRM pour faire la part entre : récidive, mucocèles, sténose des tractus fronto-nasaux à l’origine de sinusites aiguës récidivantes ou
granulomateuses, de mucocèles fronto-ethmoïdales rompues ou abcédées dans l’orbite, pneumocèles et pneumosinus dilatans.
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Les sinusites localisées. Pathologies de contiguité sinus maxillaire/fosse nasale
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
E MENIF (1), P HALIMI (2), S ESPINOZA (2)
(1) TUNIS - TUNISIE, (2) PARIS - FRANCE
ORL
Séance ''1307 - Imagerie des pathologies inflammatoires rhino-sinusiennes chroniques''
Vendredi 21 octobre 2011
011227
Messages à retenir :
Les sinusites localisées antérieures sont presque tout le temps de nature dentaire.
Un post-traitement de type dentascanner peut être utile pour affirmer l'origine dentaire d'une sinusite localisée antérieure.
L’observation sur un scanner des sinus d’un comblement d’un sinus maxillaire et de la fosse nasale adjacente est fréquente. Ce tableau recouvre cinq étiologies
qui ne peuvent être différenciées qu’en IRM.
Le diagnostic de pyocèle nécessite de recourir à l'IRM.
Résumé :
Les sinusites localisées sont la conséquence d’un drainage défectueux : du méat moyen (dans les sinusites antérieures). Un foyer infectieux dentaire
communicant avec le bas-fond du sinus en est à l’origine dans la grande majorité des cas, ou plus rarement du méat supérieur (dans les sinusites postérieures).
L’observation sur un scanner des sinus d’un comblement d’un sinus maxillaire et de la fosse nasale adjacente est fréquente. Ce tableau recouvre cinq étiologies
qui ne peuvent être différenciées qu’en IRM : sinusite localisée antérieure avec un polype sentinelle du méat moyen ou de la fosse nasale , polype antrochoanal,
balle fongique. Ses différentes formes seront décrites, pyocèle. Cette entité relativement fréquente correspond à une rétention purulente chronicisée. Elle requiert
un traitement chirurgical. Elle se différencie de la mucocèle par un effet de masse unidirectionnel vers la fosse nasale « en doigt de gant » , pouvant s’enrouler
autour du cornet inférieur et entraîner des déformations osseuses sévères, un hyposignal concentrique en T2, et une prise de contraste périphérique donnant un
aspect de double paroi, le papillome inversé. C’est un piège classique des pathologies inflammatoires en TDM. Cette tumeur bénigne est de loin la plus fréquente
des tumeurs naso-sinusiennes. L’IRM montre un comportement en signal très différent d’une muqueuse inflammatoire ou polypoïde.
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Ostéosynthèse percutanée préventive des métastases de l'extrémité supérieure du fémur
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
F DESCHAMPS, ML GUYE, S ROSANT, T DE BAÈRE
VILLEJUIF - FRANCE
Radiologie interventionnelle
Séance ''2319 - Ostéosynthèses percutanées guidées par l’imagerie: alternatives mini-invasives à la chirurgie orthopédique
conventionnelle ''
Samedi 22 octobre 2011
011237
Messages à retenir :
Les métastases osseuses du col fémoral à risque fracturaire sont du ressort de la chirurgie orthopédique .
La cimentoplastie seule est insuffisante pour la consolidation , surtout en cas de lyse corticale associée.
L'association ostéosynthèse et cimentoplastie est entièrement réalisable en percutané sous guidage radiologique .
Cette procédure est réalisable sous sédation et bloc anesthésique fémoral, évitant une anesthésie générale.
Cette technique est une alternative pour les patients fragiles ou non opérables.
Résumé :
Les métastases de l’extrémité supérieure du fémur peuvent être à l'origine de fractures pathologiques. Leur traitement préventif est classiquement du ressort de
la chirurgie orthopédique. La cimentoplastie, seule, s'avère souvent insuffisante pour une consolidation efficace. Dans notre expérience une fracture pathologique
est survenue dans 35% des cas malgré une cimentoplastie préventive. Son association avec une ostéosynthèse percutanée est prometteuse et constitue une
alternative à la chirurgie pour des patients poly-métastatiques, souvent fragiles. Ces procédures sont réalisables sous sédation consciente et bloc anesthésique
fémoral. La mise en place écho-guidée par l’anesthésiste du cathéter péri-nerveux fémoral améliore le confort per-procédure du patient grâce au bloc sensitif et
de l’opérateur grâce à l’excellente relaxation musculaire. L’injection d’anesthésiques locaux en continu par ce cathéter permet de diminuer voire d’abolir le besoin
en morphiniques pendant les premières 48h, chez ces patients souvent algiques chroniques et/ou sous morphiniques au long cours. Cette anesthésie combinée
permet de prendre en charge les patients récusés pour une anesthésie générale. L'intégralité de la procédure est réalisée en percutané par un radiologue
interventionnel sous contrôle radiologique. La faisabilité est de 100% et aucune fracture pathologique n’est survenue au cours de la surveillance (le suivi sera
réactualisé pour les JFR 2011).
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Ostéosynthèse percutanée sous guidage scanner des disjonctions sacro-iliaques
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
N AMORETTI, PY MARCY, A IANNESSI, T BENZAKEN, P EUDE, O HAUGER
NICE - FRANCE
Radiologie interventionnelle
Séance ''2319 - Ostéosynthèses percutanées guidées par l’imagerie: alternatives mini-invasives à la chirurgie orthopédique
conventionnelle ''
Samedi 22 octobre 2011
011238
Messages à retenir :
Les disjonctions sacro-iliaques sont des lésions post-traumatiques instables nécessitant soit un traitement conservateur avec une immobilisation prolongée soit
un traitement par réduction et fixation interne à ciel ouvert.
L’évolution des techniques d’imagerie a permis la mise en place de vis d’ostéosynthèses par voie percutanée avec un champ de vue optimal .
Les disjonctions sacro-iliaques peuvent bénéficier de cette technique radiologique pour un lever précoce à 24 heures.
Résumé :
Les disjonctions sacro-iliaques sont des lésions post-traumatiques instables, sources de déplacements secondaires. L’absence de traitement peut compromettre
la statique et la marche. Le traitement chirurgical classique à ciel ouvert consiste en une réduction des déplacements et une ostéosynthèse de l’articulation
sacro-iliaque. L’intervention est lourde et doit être réservée aux disjonctions déplacées. L’ostéosynthèse percutanée scanoguidée permet la synthèse des lésions
postérieures de l’anneau pelvien de l’os coxal au corps de S1. Elle permet de fixer l’articulation par mise en place de vis sous contrôle tomodensitométrique afin
de sécuriser le trajet du matériel d’ostéosynthèse limitant les risques de lésions nerveuses , vasculaires ou viscérales. Le déplacement secondaire de l’
hémi-bassin et la pseudarthrose du foyer fracturaire sont ainsi évités. La faisabilité de cette intervention est de 100% sous anesthésie locale.
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Ostéosynthèse et décompression percutanées des métastases vertébrales
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C COURT
LE KREMLIN-BICÊTRE - FRANCE
Radiologie interventionnelle
Séance ''2319 - Ostéosynthèses percutanées guidées par l’imagerie: alternatives mini-invasives à la chirurgie orthopédique
conventionnelle ''
Samedi 22 octobre 2011
011239
Messages à retenir :
Les métastases vertébrales sont fréquentes, à l’origine de douleurs et de complications neurologiques par fracture et/ou épidurite.
Le traitement préventif, par ostéosynthèse et/ou décompression, avant l’apparition d’une complication est de mise.
L’ostéosynthèse percutanée permet de limiter l’agression chirurgicale, diminuer les douleurs postopératoires, réduire le saignement opératoire et par conséquent
la morbidité par rapport à l’ostéosynthèse à ciel ouvert, chez des patients à l’état général souvent altéré.
Résumé :
Les métastases vertébrales sont une localisation fréquente dans l’évolution d’un cancer ostéophile. Le traitement a pour but d’obtenir l’antalgie et de prévenir une
complication neurologique. Un grand nombre des métastases peuvent être traitées par radiothérapie et cimentoplastie. La chirurgie est indiquée dans les
métastases instables du rachis, ou en cas de complications mécaniques ou neurologiques, ou idéalement pour les prévenir. La chirurgie mini-invasive du rachis
est en pleine évolution tant en pathologie dégénérative que traumatique grâce aux progrès de l’instrumentation. Nous avons adapté ces techniques au rachis
métastatiques pour réaliser des ostéosynthèses percutanées et des décompressions mini-invasives. L’absence d’abord chirurgical permet de limiter le
saignement et la morbidité qui y est attachée (polytransfusion, infection). Les suites opératoires sont plus simples, moins douloureuses et la reprise des activités
plus précoce. Les techniques mini-invasives ont des indications actuellement encore limitées qui sont à définir précisément .
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Anatomie pratique du rétropéritoine
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M ZINS, I BOULAY-COLETTA, A COFFIN
PARIS - FRANCE
Oncologie
Séance ''4317 - Ce que doit savoir le radiologue sur les tumeurs rétropéritonéales primitives''
Lundi 24 octobre 2011
011241
Messages à retenir :
Le rétropéritoine regroupe l'ensemble des espaces intra-abdominaux extra-péritonéaux et présente des voies de communication avec les espaces
sous-péritonéaux.
Une masse rétropéritonéale primitive se distingue d'une masse d'origine pariétale ou viscérale par l'effet de masse qu'elle exerce sur les viscères et fascias
rétropéritonéaux.
Résumé :
Les scanners multibarrettes en augmentant la résolution spatiale permettent actuellement le plus souvent une bonne visibilité des fascias péritonéaux et
rétropéritonéaux. Le rétropéritoine peut être divisé en trois régions : rétropéritoine médian (gros vaisseaux et psoas), rétropéritoine latéral (appareil urinaire et
surrénales) et espaces para-rénaux antérieur et postérieur de contenu graisseux. On reconnaît l'origine rétropéritonéale d'une volumineuse masse abdominale
par le refoulement qu'elle réalise sur les structures intra-péritonéales.
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Imagerie des tumeurs rétropéritonéales primitives : que retenir
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
B BOULET, S BONVALOT, C LEPÉCHOUX, F RIMAREIX, A LECESNE, C DROMAIN
VILLEJUIF - FRANCE
Oncologie
Séance ''4317 - Ce que doit savoir le radiologue sur les tumeurs rétropéritonéales primitives''
Lundi 24 octobre 2011
011242
Messages à retenir :
Devant une masse rétropéritonéale primitive, trois diagnostics sont à évoquer: sarcome, lymphome, tumeur germinale.
La certitude diagnostique est anatomopathologique.
L'éventualité d'un sarcome rétropéritonéal conditionne la voie d'abord biopsique, qui doit être rétropéritonéale (postérieure) pour éviter tout essaimage
intrapéritonéal.
Le radiologue doit savoir évoquer un liposarcome devant une masse rétropéritonéale présentant un contingent graisseux et orienter le patient en milieu
spécialisé pour prise en charge multidisciplinaire .
Résumé :
Devant une masse rétropéritonéale primitive, trois diagnostics sont à évoquer : sarcome, lymphome, tumeur germinale. L’orientation diagnostique repose
essentiellement sur le scanner qui va permettre d’affirmer la topographie rétropéritonéale. La mise en évidence de graisse dans la lésion ou de nodule tissulaire
dans une masse graisseuse est hautement suggestive d’un liposarcome. L’IRM sera utile en cas d’extension pelvienne ou de doute sur une extension
intra-canalaire, et pourra orienter le diagnostic. La certitude diagnostique est anatomopathologique. L'éventualité d'un sarcome rétropéritonéal conditionne la voie
d'abord biopsique, qui doit être rétropéritonéale (postérieure) pour éviter tout essaimage intrapéritonéal. Le scanner permet le bilan d’extension loco-régional et
précise pour les sarcomes les extensions dans les défilés anatomiques (arcade crurale, trou obturateur, échancrure sciatique et trou de conjugaison),
indispensables à décrire en préopératoire pour éviter toute effraction tumorale. Le scanner évalue l’extension à distance (poumon) et permet la surveillance sous
traitement néo-adjuvant. Il recherchera les récidives à distance du traitement curatif . Le radiologue doit savoir orienter le patient en milieu spécialisé pour prise en
charge multidisciplinaire.
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L'avis du chirurgien : prise en charge thérapeutique des sarcomes rétropéritonéaux
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
S BONVALOT, B BOULET, C LEPÉCHOUX, A LECESNE, P TERRIER, F RIMAREIX
VILLEJUIF - FRANCE
Oncologie
Séance ''4317 - Ce que doit savoir le radiologue sur les tumeurs rétropéritonéales primitives''
Lundi 24 octobre 2011
011243
Messages à retenir :
Les sarcomes rétropéritonéaux sont des tumeurs rares et trop souvent mal prises en charge.
Le traitement curatif est chirurgical.
Toute effraction tumorale ou voie d'abord inappropriée grève le pronostic vital du patient.
La qualité de l'exérèse est corrélée à l'expérience du chirurgien : elle ne se conçoit qu'en milieu spécialisé.
Résumé :
Les sarcomes rétro-péritonéaux sont des tumeurs rares représentant environ 10 % des sarcomes. La chirurgie est essentielle car les patients décèdent dans la
majorité des cas de l’évolution locale ou péritonéale de la maladie. La taille et la situation anatomique de ces tumeurs induisent une chirurgie complexe . C’est
pourquoi les survies sans récidive locale à cinq ans s’échelonnent de 40 à 60 % et les survies globales de 40 à 60 % à 5 cinq ans. La technique opératoire
consiste en une exérèse monobloc sans effraction tumorale, ce qui est précisément le problème compte tenu des extensions dans les défilés anatomiques (à
rechercher sur l’imagerie pré opératoire). L’effraction tumorale est un facteur très péjoratif qui entraîne une survie globale comparable à celle des patients qui ont
un reliquat macroscopique. La chirurgie « compartimentale » qui emporte la tumeur et les organes de voisinage est une technique nouvelle élaborée par analogie
avec les sarcomes des tissus mous des membres. Un essai de phase III va prochainement évaluer l’impact d’une radiothérapie préopératoire (EORTC 62 092).
La chimiothérapie adjuvante n’est pas un standard dans ces localisations. Ces tumeurs relèvent typiquement d’une prise en charge multidisciplinaire dans une
structure entrainée au traitement des sarcomes.
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Application à la pathologie vasculaire
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
O NAGGARA (1), P JISSENDI-TCHOFO (2), C RODRIGUEZ (1), M EDJLALI-GOUJON (1), D TRYSTRAM (1), X LECLERC (2), C
OPPENHEIM (1), JP PRUVO (2), JF MÉDER (1)
(1) PARIS - FRANCE, (2) LILLE - FRANCE
Neuroradiologie
Séance ''4106 - Les bons réflexes en IRM "NEURO"''
Lundi 24 octobre 2011
011257
Messages à retenir :
Devant un déficit brutal, l’IRM cérébrale, plus sensible et specifique, doit être préférée au scanner chaque fois que possible.
Les protocoles d’IRM pour l’AVC doivent être rapides.
En cas de lésion ischémique, le bilan étiologique doit être rapide, quelle que soit la durée du déficit.
Devant un hématome, les séquence T2* et de susceptibilité magnétique, l'ARM dynamique et les séquence 3D post-injection permettent une recherche
étiologique.
L'analyse des sinus veineux doit être systématique.
Résumé :
Le guide des bonnes pratiques recommande l’IRM comme examen de première intention pour toute suspicion d’AVC, même si le déficit est transitoire. Nous
rappellerons la sémiologie IRM des infarctus, des thromboses veineuses et des hématomes. Nous insisterons sur le fait que l’IRM : 1/ est réalisable en moins de
10 minutes ; 2/ distingue sans ambiguïté les hématomes des infarctus ; 3/ participe au bilan étiologique. En cas de déficit transitoire < 24 heures, la séquence de
diffusion permet d’affirmer l’origine vasculaire du déficit chez près de la moitié des patients et à une valeur pronstique . En cas d'hématome lobaire, les nouvelles
séquences de susceptibilté magnétique, ARM dynamique permettront de rechercher des argument pour une angiopathie amyloïde, une cavernomatose ou un
shunt vasculaire.
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Application à la pathologie inflammatoire et infectieuse
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
G COSNARD
BRUXELLES - BELGIQUE
Neuroradiologie
Séance ''4106 - Les bons réflexes en IRM "NEURO"''
Lundi 24 octobre 2011
011258
Messages à retenir :
Les collections infectieuses à pyogène ont un signal élevé en diffusion .
Une encéphalite temporale interne est d’étiologie herpétique jusqu’à preuve du contraire.
Un signal élevé en diffusion ou FLAIR des noyaux gris et du cortex doivent faire suspecter une maladie de Creutzfeld -Jacob. Une plage en hyposignal T1 et hyper
T2 doit faire évoquer une leuco-encéphalite multifocale progressive.
Penser à listeriose devant toute rhombencéphalite.
Evoquer une encéphalo-myélite aiguë disséminée devant des images de SEP à rehaussements synchrones avec atteinte des noyaux gris.
Résumé :
Gravité et urgence : du coma de l’encéphalite herpétique aux troubles neurologiques mineurs d’apparition progressive. C’est l’étape d’élimination des grandes
urgences diagnostiques et d’orientation des explorations complémentaires. Savoir mettre en œuvre les séquences adéquates : imagerie de diffusion, écho-de
gradient T2*, FLAIR, séquence pondérée T1 avant imagerie de perfusion (surtout en cas de lésion pseudo-tumorale) et après injection de gadolinium. Pouvoir
affirmer qu’un examen est normal ou non et apprécier le degré de cohérence radio-clinique. Tout regarder en IRM ou en CT : structures osseuses et aériennes :
base du crâne, sinus et mastoïdes, espaces méningés, encéphale : substances blanche et grise, les ventricules, les nerfs, les labyrinthes, les artères et veines.
Le rehaussement ou non des lésions après injection. Savoir réduire les gammes diagnostiques en s’aidant des données cliniques, de l’âge, du statut immunitaire,
des passages en zone d’endémie,… de l’analyse du sang et du LCR, et de leurs données biologiques, bactériologiques et immunologique en limitant le recours à
la biopsie. Savoir répéter un examen et le compléter éventuellement par un examen du rachis, de la moelle épinière et des racines. Savoir surveiller l’évolution d’
une pathologie infectieuse ou inflammatoire mais savoir aussi détecter ses complications : hydrocéphalie, ventriculite, plexite choroïdienne, artérite, anévrysme,
thombose veineuse, ischémie, atrophie.
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Application à la pathologie tumorale
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
F BONNEVILLE
TOULOUSE - FRANCE
Neuroradiologie
Séance ''4106 - Les bons réflexes en IRM "NEURO"''
Lundi 24 octobre 2011
011259
Messages à retenir :
Toute lésion expansive intrâcranienne n'est pas une tumeur.
L'IRM de perfusion aide au diagnostic différentiel entre lymphome, métastase et gliobastome.
Dans le suivi des tumeurs gliales de haut grade traitées, l'IRM de perfusion permet de distinguer progression tumorale de radionécrose.
L'analyse de la forme et des données de l'IRM de perfusion aide à différencier méningiomes et autres lésions extra-axiales.
Résumé :
Face à la découverte d'une tumeur intracrânienne sur une IRM, la première question que doit se poser le radiologue est de savoir si la lésion est extra -axiale ou
intra-axiale. Une fois cette étape effectuée, l’analyse de la forme de la lésion couplée aux données de l’IRM de perfusion permet de différencier un méningiome
des autres tumeurs extra-axiales, celui-ci apparaissant comme une masse hyperperfusée, hémisphérique, à contours nets. En cas de lésion intra-axiale, l'IRM de
diffusion, indispensable à toute exploration neuroradiologique, permet de diagnostiquer un abcès à pyogène en cas d'hypersignal ou d'une tumeur nécrosée en
cas d’hyposignal central. L'IRM de perfusion, réalisée lors de l'injection de gadolinium, montre de manière synthétique un Volume Sanguin Cérébral relatif (VSCr)
entre 1 et 2 en cas de lymphome (avec le classique passage de la courbe au-dessus de la ligne de base), entre 2 et 4 pour la majorité des métastases et > 4 pour
les glioblastomes. Cette donnée est fondamentale puisqu'elle s'applique également dans le suivi thérapeutique de ces tumeurs ; la radionécrose ne présentant
pas d'hyperperfusion significative. Enfin, on se rappellera de la gamme des lésions prenant le contraste de manière annulaire, résumée par le moyen
mnémotechnique MAGIC DR : Métastase, Abcès, Glioblastome, Ischémie, Contusion/hématome, Démyélinisant (SEP) et Radionécrose.
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Place de l'embolisation dans la prise en charge des urgences obstétricales
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
JP PELAGE (1), O LIMOT (1), P LABAUGE (1), A FOHLEN (2), A FAUCONNIER (1), V LE PENNEC (2), O LE DREF (3), M
DREYFUS (2)
(1) POISSY - FRANCE, (2) CAEN - FRANCE, (3) PARIS - FRANCE
Radiologie interventionnelle
Séance ''5319 - Le point sur la radiologie interventionnelle vasculaire en gynécologie-obstétrique''
Mardi 25 octobre 2011
011269
Messages à retenir :
L'embolisation artérielle est une technique de référence dans la prise en charge des hémorragies graves du post partum.
L'embolisation artérielle doit être proposée en première intention après échec du traitement utéro-tonique et des manoeuvres obstétricales en cas d'atonie utérine
après un accouchement par voie basse.
L'embolisation artérielle peut être proposée comme alternative à l'hystérectomie en cas de placenta accreta.
Résumé :
Les hémorragies obstétricales en particulier les hémorragies du post -partum constituent toujours une cause majeure de mortalité maternelle. La place de
l'embolisation est définie de façon précise dans certaines indications : elle doit être proposée comme alternative au traitement chirurgical (ligatures vasculaires,
hystérectomie) en cas d'hémorragie grave persistant après traitement utérotonique et mesures obstétricales habituelles (révision, ...) survenant après un
accouchement par voie basse. Elle peut être proposée en cas d'échec des ligatures artérielles en cas d'accouchement par césarienne. Elle peut également
permettre d'éviter l'hystérectomie en cas d'anomalie d'insertion placentaire (placenta accreta). Dans le cas du placenta percreta, la mise en place prophylactique
de ballons artériels occlusifs et/ou l'embolisation artérielle peuvent être discutées.
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Place actuelle de l'embolisation des fibromes utérins
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A FOHLEN (1), V LE PENNEC (1), A CHERRET (1), A FAUCONNIER (2), J GOUPIL (1), JP PELAGE (2)
(1) CAEN - FRANCE, (2) POISSY - FRANCE
Radiologie interventionnelle
Séance ''5319 - Le point sur la radiologie interventionnelle vasculaire en gynécologie-obstétrique''
Mardi 25 octobre 2011
011270
Messages à retenir :
Connaître les indications et contre-indication de l'embolisation des fibromes utérins.
Connaître les modalités de réalisation pratiques d'un bilan pré-embolisation des fibromes.
Savoir positionner l'embolisation par rapport aux traitements chirurgicaux et par rapport aux nouvelles techniques (ultrasons focalisés, clamps utérins).
Savoir prescrire un bilan d'imagerie avant et après embolisation de fibromes.
Définir le protocole d'acquisition IRM en pré et en post-thérapeutique.
Résumé :
L'embolisation des fibromes utérins est aujourd'hui une technique validée comme alternative à l'hystérectomie (niveau de preuve A) et aux myomectomies
multiples (en particulier en cas de récidive symptomatique). Sa place reste très discutée comme alternative à la myomectomie en particulier chez la femme jeune
ou désireuse d'une grossesse. L'embolisation doit s'intégrer dans un cadre pluridisciplinaire avec implication des radiologues et des gynécologues . Si
l'échographie reste l'examen d'imagerie de première intention, l'IRM doit faire partie du bilan pré-thérapeutique notamment pour éliminer les contre-indications
(fibromes sous-séreux, hydrosalpinx) et dépister d'autres pathologies (adénomyose). Dans le suivi, l'IRM avec injection de chelates de gadolinium permet de
prédire les récidives cliniques .
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Embolisation des varices pelviennes : luxe ou nécessité
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
V LE PENNEC (1), J GOUPIL (1), A FOHLEN (1), JP PELAGE (2)
(1) CAEN - FRANCE, (2) POISSY - FRANCE
Radiologie interventionnelle
Séance ''5319 - Le point sur la radiologie interventionnelle vasculaire en gynécologie-obstétrique''
Mardi 25 octobre 2011
011271
Messages à retenir :
Connaître l'anatomie veineuse du pelvis féminin et savoir identifier les points de fuite en particulier après chirurgie des varices .
Savoir prescrire et réaliser le bilan d'imagerie chez les femmes présentant des douleurs pelviennes chroniques.
Connaître les modalités de réalisation technique d'une embolisation de veines ovariques et iliaques internes.
Résumé :
Les algies pelviennes chroniques de la femme peuvent parfois être liées à la présence de varices pelviennes symptomatiques . Celles-ci sont le plus souvent
alimentées par les veines ovariques en particulier à gauche ou par les veines iliaques internes . En cas de varices associées des membres inférieurs notamment
après chirrugie, il est essentiel de connaître les différents points de fuite veineux qu 'il faudra traiter. L'échographie pelvienne avec Doppler constitue le premier
examen à pratiquer dans le bilan pré-thérapeutique. Elle permettra d'éliminer d'autres causes d'algies pelviennes et confirmera le présence des varices .
L'angioscanner voire pour certains l'IRM avec des séquences de type phlébographique peuvent complèter le bilan. Mais c'est la phlébographie avec réalisation
de manoeuvres dynamiques qui affirmera le diagnostic et guidera l'embolisation pratiquée en un ou deux temps. L'embolisation sera pratiquée à l'aide de spirales
(coils) et/ou d'agents liquides (sclérosants et colle). Les résultats obtenus après embolisation sont d'interprétation difficile en raison de la fréquences des
pathologies intriquées. En cas de bonne sélection des candidates à l'embolisation, une guérison complète ou une amélioration peuvent être obtenues dans 80%
des cas avec peu de complications.
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Diagnostic des tumeurs endocrines de l'intestin grêle
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M ZAPPA (1), MP VULLIERME (1), O HENTIC (2), G D'ASSIGNIES (2), M RONOT (1), S GAUDARD (2), P RUSZNIEWSKI (1), V
VILGRAIN (1)
(1) CLICHY - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE
Digestif
Séance ''2104 - Imagerie des tumeurs endocrines gastro-entéro-pancréatiques''
Samedi 22 octobre 2011
011273
Messages à retenir :
Les tumeurs endocrines du grêle sont le plus souvent localisées dans l’iléon et souvent découvertes à un stade métastatique .
Les examens d’imagerie les plus utilisés actuellement sont la tomodensitométrie , l’octréoscan et la TEP.
L’entéroscanner à une sensibilité de l’ordre de 90% pour la détection de la tumeur primitive et des masses mésentériques associées.
La lésion primitive est classiquement intraluminale , inférieure à 4 cm et hypervasculaire.
L’adénopathie mésentérique associée est classiquement rétractile, calcifiée et hypervasculaire.
Résumé :
Les tumeurs endocrines du grêle peuvent être non fonctionnelles, souvent révélées alors par un syndrome de masse, une occlusion ou une nécrose ischémique,
soit fonctionnelles (sérotonine), entrainant un syndrome carcinoïde ; elles sont souvent découvertes à un stade métastatique (ganglions, péritoine ou foie). La
localisation la plus fréquente est l’iléon. Les facteurs pronostiques anatomopathologiques les plus importants sont la différenciation et l’index de prolifération .
Les examens d’imagerie actuels les plus sensibles pour la détection de la tumeur primitive et des localisations à distance sont l’octréoscan (scintigraphie des
récepteurs de la somatostatine) et la TEP (avec en particulier la TEP FDOPA) qui semble prometteuse. La tomodensitométrie est l’examen radiologique le plus
sensible pour rechercher ces tumeurs. En particulier la réalisation d’un entéroscanner avec entéroclyse permet de détecter environ 90% des lésions primitives,
(avec cependant une moins bonne corrélation avec l’anatomopathologie dans les tumeurs multiples) ; celles-ci sont généralement intra-luminales, le plus souvent
de moins de 4 cm, hypervascularisées à la fois au temps artériel et au temps portal ; elles sont très souvent associées à une ou des adénopathies mésentériques
adjacentes qui sont classiquement de grande taille, rétractiles, spiculées, hypervasculaires, avec des calcifications dans 70% des cas.
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Imagerie des tumeurs endocrines du pancréas
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C CARAMELLA, S CANALE, F BIDAULT, B BOULET, E BAUDIN, C DROMAIN
VILLEJUIF - FRANCE
Digestif
Séance ''2104 - Imagerie des tumeurs endocrines gastro-entéro-pancréatiques''
Samedi 22 octobre 2011
011274
Messages à retenir :
La présentation des TEP dépend du caractère secrétant ou non des tumeurs, de leur éventuelle intégration à un syndrome de prédisposition génétique, de leur
nombre et de leur potentiel de malignité.
L’IRM a une sensibilité proche de l’échoendoscopie pour la détection de ces tumeurs.
Les TEP hyperartérialisées ne représentent que la moitié des cas de TEP mais justifient la réalisation d’une phase artérielle tardive en plus de la phase veineuse
portale lors de la TDM.
Les TEP peuvent être responsables de thrombose tumorale du confluent splénomésaraïque et du tronc porte.
Résumé :
Les tumeurs endocrines du pancréas (TEP) sont des tumeurs rares (3% des tumeurs pancréatiques). Elles sont sporadiques dans 95% des cas, mais peuvent
être associées à des maladies génétiques. On distingue, au plan clinique, les tumeurs fonctionnelles, diagnostiquées devant des symptômes liés à une
hyper-sécrétion hormonale (insulinomes, gastrinomes, …) et non fonctionnelles souvent découvertes de façon fortuite. Le caractère malin de ces tumeurs est
délicat à déterminer histologiquement : seul le caractère peu différencié, une extension massive aux organes adjacents ou la présence de métastases permettent
de l’affirmer. Le pronostic de la majorité des tumeurs endocrines du pancréas est néanmoins bon avec une médiane de survie de plusieurs années, y compris au
stade métastatique, justifiant une stratégie thérapeutique active.L’imagerie joue un rôle majeur pour la recherche de la localisation de la tumeur primitive et pour
le bilan d’extension : des méthodes morphologiques (échographie, TDM ou IRM) sont indispensables en association avec les explorations endoscopiques , des
méthodes d’imagerie métaboliques (scintigraphie à l’octréotate, TEP), ou parfois des méthodes invasives (angiographie, prélèvements veineux étagés). Les
tumeurs endocrines du pancréas présentent une large gamme d’aspect, la typique petite tumeur hypervasculaire ne se trouvant que dans moins de 50% des cas.
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Imagerie des métastases d'origine endocrine
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C DROMAIN, C CARAMELLA, F DESCHAMPS, C BALLEYGUIER, S LEBOULLEUX, D ELIAS, E BAUDIN
VILLEJUIF - FRANCE
Digestif
Séance ''2104 - Imagerie des tumeurs endocrines gastro-entéro-pancréatiques''
Samedi 22 octobre 2011
011275
Messages à retenir :
La localisation des métastases dépend de la localisation de la tumeur primitive .
Le bilan d’extension doit comprendre une TDM thoraco-abdomino-pelvienne, une IRM hépatique et un octréoscan.
L’IRM avec séquence de diffusion est la méthode d’imagerie la plus sensible pour la détection des métastases hépatiques. Elle sous-estime cependant les
formes de miliaires.
Les métastases hépatiques de TE peuvent mimer l’aspect d’angiome hépatique en IRM.
L’évaluation de la pente évolutive tumorale des TE bien différenciées est un facteur important pour le pronostic et la prise en charge thérapeutique des patients .
Résumé :
Le bilan d’extension d’une tumeur endocrine (TE) comprend une TDM thoraco-abdomino-pelvienne, une IRM hépatique et un octréoscan. Un bilan osseux n’est
indiqué qu’en cas de primitif pulmonaire ou signe d’appel clinique. Le foie est le site métastatique le plus fréquent des TE pancréatiques et digestives et constitue
pour ces tumeurs un facteur pronostique important ainsi qu’un paramètre essentiel à la prise en charge thérapeutique. A l’inverse les TE pulmonaires envahissent
presque toujours l’os avant le foie. Les métastases hépatiques sont le plus souvent multiples et hyperartérialisées nécessitant la réalisation d’une phase artérielle
tardive à la TDM. Ces métastases peuvent également être hypovasculaires, fibreuses, pseudoangiomateuses, pseudokystiques. Les formes de miliaire sont
fréquentes (plus de 25%) souvent sous-estimées. L’IRM hépatique (avec séquences de diffusion) est la méthode d’imagerie la plus sensible pour la détection des
métastases hépatiques. L’octréoscan améliore leur bilan d’extension extrahépatique, osseux et médiastinal. Le suivi des patients doit être rapproché en cas d’une
TE indifférenciée (tous les 2 mois) et espacé en cas d’une TE bien différenciée. Chez ces derniers, la connaissance de la pente évolutive tumorale est un facteur
pronostique important et nécessite la comparaison d’examen ancien sur plus d’un an de suivi.
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Anatomie IRM du périnée féminin
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
O ALLICE (1), M VIALA-TRENTINI (1), M FILHASTRE (1), A MAUBON (2)
(1) MONTPELLIER - FRANCE, (2) LIMOGES - FRANCE
Appareil génital féminin
Séance ''2101 - IRM du périnée féminin''
Samedi 22 octobre 2011
011285
Messages à retenir :
Connaître les limites ostéo-articulaires et musculo-tendineuses du périnée.
Comprendre l'organisation fonctionnelle multiplanaire des muscles périnéaux .
Intégrer de maniére tridimensionnelle les principaux espaces pelviens .
Acquérir l'anatomie IRM des conduits terminaux.
Conceptualiser le fonctionnement dynamique normal.
Résumé :
Le périnée est la zone anatomique permettant le passage de différents conduits fonctionnels (système urinaire/génital/digestif) au travers d’un système
musculo-aponévrotique, limités par un cadre ostéo-fibreux. Seront détaillés successivement : le cadre ostéo-fibreux limitant le périnée en périphérie, le système
musculo-aponévrotique (rôle sphinctérien, soutien), les conduits anatomiques fonctionnels avec approche compartimentale au travers des diaphragmes pelviens .
La connaissance anatomique permet de comprendre le programme fonctionnel du périnée et d’intégrer facilement sa pathologie organique et fonctionnelle.
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Aspects IRM des principales pathologies du périnée
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M VIALA-TRENTINI (1), JP ROUANET DE VIGNE-LAVIT (1), P MARES (2)
(1) MONTPELLIER - FRANCE, (2) NÎMES - FRANCE
Appareil génital féminin
Séance ''2101 - IRM du périnée féminin''
Samedi 22 octobre 2011
011286
Messages à retenir :
Illustrer en IRM les principales pathologies périnéales .
Reconnaître la pathologie kystique des différents compartiments.
Connaître les pathologies organiques ou inflammatoires.
Savoir interpréter par la connaissance des diagnostics différentiels .
Résumé :
Le périnée est représenté par l’ensemble des parties molles fermant en bas l’excavation pelvienne. L’IRM constitue l’examen de choix pour l’étude du périnée.
Une étude morphologique dans les 3 plans de l’espace en coupes fines est indispensable. Une étude fonctionnelle avec séquences dynamiques est parfois utile.
Un balisage vaginal et/ou rectal peut aider à l’analyse compartimentale. Les pathologies du périnée uro-génital sont repésentées par le diverticule urétral, les
kystes des glandes de Skene ou de Bartholin. Le point sera fait sur les kystes vaginaux d’origine embryologique ou post-traumatique ainsi que sur les
malformations vaginales. L’hypermobilité urétrale est authentifiée sur les séquences dynamiques. L’atteinte du compartiment postérieur ou anal est dominée par
la pathologie tumorale ou inflammatoire. L’IRM est l’examen de choix pour l’étude du périnée. L’analyse topographique, morphologique et du signal de ces
lésions permet une approche diagnostique des principales pathologies du périnée.
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IRM et statique pelvienne
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A MAUBON (1), P MARES (2), M POUQUET (3), JP ROUANET DE VIGNE-LAVIT (4)
(1) LIMOGES - FRANCE, (2) NÎMES - FRANCE, (3) TOULOUSE - FRANCE, (4) MONTPELLIER - FRANCE
Appareil génital féminin
Séance ''2101 - IRM du périnée féminin''
Samedi 22 octobre 2011
011287
Messages à retenir :
Connaître la technique d'un examen IRM de statique pelvienne.
Décrire les différentes pathologies statiques.
Savoir apprécier les limites diagnostiques de la technique .
Apprendre la sémiologie post-opératoire immédiate et plus tardive.
Résumé :
L'imagerie de la statique pelvienne a grandement bénéficié de l'apport de l'IRM ces dernières années. L’amélioration de la résolution spatiale et les contrastes
importants dans le pelvis féminin permettent une étude anatomique fine des contingents musculo-aponévrotiques intéressés. Différentes études cliniques
récentes ont montré une excellente corrélation entre la clinique et l’IRM pour le diagnostic et le degré des prolapsus , une supériorité de l’IRM pour le diagnostic
des péritonéocèles et une bonne cotation des rectocèles. L'IRM statique et dynamique du plancher pelvien améliore la compréhension physiopathologique et
devient un complément préopératoire utile. Elle permet de participer à l’évaluation post-opératoire.
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Chimioembolisation intra-artérielle hépatique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
B GUIU (1), F DESCHAMPS (2), M BOULIN (1), JP CERCUEIL (1), D KRAUSÉ (1), T DE BAÈRE (2)
(1) DIJON - FRANCE, (2) VILLEJUIF - FRANCE
Radiologie interventionnelle
Séance ''5119 - Traitements intra-artériels des tumeurs primitives et secondaires du foie''
Mardi 25 octobre 2011
011289
Messages à retenir :
La chimioembolisation est un traitement palliatif qui augmente la survie et /ou qui permet de diminuer les symptômes. Elle a une place fondamentale dans le
traitement du carcinome hépatocellulaire et des tumeurs endocrines.
Les billes chargées ont montré in vitro et chez l’animal des avantages incontestables par rapport au lipiodol , mais leur bénéfice en terme de survie chez l’homme
reste à démontrer.
La toxicité hépatique des billes chargées est supérieure au lipiodol .
L’optimisation de la drogue de chimiothérapie, l’association aux thérapies ciblées, l’amélioration des moyens de navigation et les traitements combinés devraient
permettre d’améliorer l’efficacité de la chimioembolisation .
Les critères RECIST-modifiés et le concept de « primary index lesion » devraient faciliter l’évaluation de la réponse .
Résumé :
La chimioembolisation a une place centrale dans le traitement du carcinome hépatocellulaire et des tumeurs endocrines , comme traitement palliatif qui augmente
la survie et/ou qui permet d’améliorer les symptômes. Depuis quelques années, les billes chargées en chimiothérapie ont démontré in vitro et chez l’animal des
propriétés intéressantes en terme de pharmacocinétique de la drogue, dont le relargage est nettement plus progressif et prolongé qu’avec le lipiodol. Cependant,
aucun essai thérapeutique n’a démontré formellement à ce jour une amélioration du pronostic avec les billes chargées . Si les effets secondaires systémiques liés
à la chimiothérapie sont moindres avec les billes chargées , leur toxicité hépatique est nettement supérieure et doit inciter à la prudence lors des traitements
non-hypersélectifs. En dehors de l’optimisation du vecteur, des études cherchent également à optimiser la drogue de chimiothérapie, l’associer aux thérapies
ciblées et dans certains cas aux destructions percutanées. L’amélioration des outils de navigation (angiographie 3D, logiciels d’aide à la navigation, ...), permet d’
optimiser la planification et la réalisation du traitement . L’arrivée récente des critères RECIST-modifiés et du concept de «primary index lesion» devraient faciliter
l’évaluation de la réponse au traitement et faire partie des essais thérapeutiques de phase II/III, dont la nécessité n’a jamais été aussi grande.
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Chimiothérapie intra-artérielle hépatique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
F DESCHAMPS (1), B GUIU (2), T DE BAÈRE (1)
(1) VILLEJUIF - FRANCE, (2) DIJON - FRANCE
Radiologie interventionnelle
Séance ''5119 - Traitements intra-artériels des tumeurs primitives et secondaires du foie''
Mardi 25 octobre 2011
011290
Messages à retenir :
La chimiothérapie intra-artérielle hépatique permet d’espérer un meilleur taux de réponse des métastases hépatiques colorectales par rapport à la voie
systémique.
La chimiothérapie intra-artérielle hépatique nécessite la pose d’un cathéter intra-artériel soit par laparotomie soit par voie percutanée en radiologie.
La faisabilité de l’implantation percutanée est proche de 100%.
La fonctionnalité de ces cathéters est satisfaisante sous réserve d’une surveillance régulière et de ré -interventions éventuelles en radiologie interventionnelle .
Résumé :
L’administration d’une chimiothérapie intra-artérielle hépatique (CIAH) pour le traitement de métastases colorectales inopérables et localisées uniquement au
niveau du foie est un concept séduisant. En effet il permet une plus forte concentration intra-tumorale et donc une meilleure réponse au traitement en
comparaison à la même chimiothérapie administrée par voie systémique. Les taux de réponses et les survies globales récemment rapportés dans la littérature
sont particulièrement importants, variant de 74 à 92% et de 20 à 40 mois respectivement. Autrefois posés au cours d’une laparotomie, les cathéters de perfusion
de CIAH peuvent être implantés par voie percutanée sous simple sédation et anesthésie locale par un radiologue interventionnel avec un taux de succès proche
de 100%. La fonctionnalité de ces cathéters est significativement meilleure que ceux implantés chirurgicalement (9 cures de CIAH en moyenne par patient contre
6) et permettent d’espérer une plus large diffusion de ce type de traitement. Les principales complications sont la migration de l’extrémité du cathéter (12%), la
thrombose du cathéter (11%) et la perfusion extra-hépatique (30%) pouvant être à l’origine d’ulcère chimio-induit (18%). La plupart de ces complications sont
accessibles à des ré-interventions en radiologie interventionnelle.
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Radio-embolisation par Yttrium-90
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
T DE BAÈRE (1), F DESCHAMPS (1), B GUIU (2)
(1) VILLEJUIF - FRANCE, (2) DIJON - FRANCE
Radiologie interventionnelle
Séance ''5119 - Traitements intra-artériels des tumeurs primitives et secondaires du foie''
Mardi 25 octobre 2011
011291
Messages à retenir :
L’injection intra-artérielle hépatique de microsphères en verre porteuses d’Yttrium-90 (Y90) est une nouvelle voie thérapeutique.
La radioembolisation est utilisée dans le traitement des métastases colorectales et permet d’obtenir des taux de réponses entre 22 et 90% en fonction des
traitements antérieurs déjà reçus.
La radioembolisation est en cours d’évaluation en première ligne thérapeutique dans le cancer colorectal métastatique au foie en association à l’
oxaliplatine+5FU.
Résumé :
L’injection intra-artérielle hépatique de microsphères (TheraSphere®, SIR-Spheres®) porteuses d’Yttrium-90 émetteur de rayonnement beta associe embolisation
et radiothérapie « interne ». Cette méthode induit une exposition faible du parenchyme sain, grâce au flux artériel tumoral qui prédomine sur le flux artériel vers
les tissus sains. Cela permet des doses d’irradiation plus importantes que par voie externe, allant de 100 à plus de 1000 Gy dans le tissu tumoral, quand le
parenchyme hépatique sain reçoit des doses généralement inférieures à 30Gy. Une artériographie préalable doit définir le type de la vascularisation hépatique et
rechercher un shunt pulmonaire, et rechercher et emboliser les branches artérielles à destinée digestive qui naissent de l’artère hépatique . Dans les métastases
hépatiques d'origine colorectale, la radioembolisation permet une survie médiane de 13 mois, et une survie sans progression entre 6 et 19 mois, contrastant avec
une survie spontanée estimée entre 6 et 8 mois. Ces résultats sont confirmés par un taux de réponse partielle compris entre 22% et 90%. Des résections
chirurgicales ont également pu être pratiquées à la suite du traitement par SIR-Spheres. Actuellement un essai randomisé teste l’intérêt des SIR-spheres en
première ligne en association avec le FolFox (5FU+Oxaliplatin).
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Sémiologie des polypes et des tumeurs coliques en coloscopie virtuelle
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M CADI, O LUCIDARME, P GRENIER
PARIS - FRANCE
Digestif
Séance ''1304 - État de l'art en coloscopie virtuelle''
Vendredi 21 octobre 2011
011293
Messages à retenir :
Les bonnes performances de la coloscopie virtuelle sont étroitement liées à la préparation du patient (préparation et distension colique) et la formation du
radiologue à cette technique.
Connaître les aspects normaux et pathologiques et les images pièges.
L'examen de coloscopie virtuelle s'intègre comme un examen de routine.
Résumé :
La coloscopie virtuelle s'est imposée au cours de cette décennie comme l'examen de référence morphologique après la coloscopie optique. Les indications
actuelles de la coloscopie virtuelle reposent sur les insuffisances de la coloscopie optique ou parfois le refus des patients à réaliser cet examen . La sémiologie
des anomalies de surface de la paroi colique sera commentée à partir d'une banque d'imagerie avec des corrélations endoscopiques. Les différentes étapes de la
préparation du patient comprenant l'information du patient, la préparation colique et la distension du côlon seront détaillées . L'interprétation des images
comprenant la détection et la caractérisation à partir des logiciels disponibles sur le marché . Les aspects normaux et pathologiques seront présentés ainsi que
les images pièges illustrées à l'aide d'exemple de faux positifs et de faux négatifs et l'apport du CAD.
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Apport du CAD en coloscopie virtuelle
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
O LUCIDARME, P GRENIER, M CADI
PARIS - FRANCE
Digestif
Séance ''1304 - État de l'art en coloscopie virtuelle''
Vendredi 21 octobre 2011
011294
Messages à retenir :
Schéma de base du système d'aide au diagnostic en coloscopie virtuelle.
Performances du CAD en deuxième lecture, en première lecture en lecture simultanée.
Obstacles au déploiement du CAD.
Résumé :
Les performances de la coloscopie virtuelle se sont améliorées avec l 'uniformisation des protocoles d'acquisitions et de préparation colique. Des écarts de
performances peuvent se voir du fait du niveau expertise du radiologue, de l'outil utilisé pour détecter et analyser les polypes. Le CAD permet d'homogénéiser
tout en améliorant ces performances. Les bases fondamentales des systèmes de CAD comprenant l'extraction de la paroi colique, la détection des polypes
candidats à partir du côlon segmenté et la caractérisation et la discrimination entre les faux positifs et les vrais polypes seront présentées . Présentation des
résultats du CAD seul et en association avec le radiologue et enfin les perspectives du CAD .
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L'irradiation et les perforations coliques en coloscopie virtuelle
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
O LUCIDARME, P GRENIER, M CADI
PARIS - FRANCE
Digestif
Séance ''1304 - État de l'art en coloscopie virtuelle''
Vendredi 21 octobre 2011
011295
Messages à retenir :
Le contraste élevé entre l'air et l'eau en coloscopie virtuelle permet d'utiliser des protocoles bases doses sans affecter les performances dans la détection et
l'analyse des polypes (5-8 mSv).
Les cas de perforations coliques en coloscopie virtuelle rapportés dans la littérature montrent que ce danger existe en particulier sur une fragilité pré -existante du
côlon distendu au préalable par de l'air.
Résumé :
Parmi les obstacles empêchant la coloscopie virtuelle d 'accéder au premier plan de dépistage du cancer colorectal figurent l'irradiation et les perforations
coliques. Les différents protocoles d'acquisitions en coloscopie virtuelle seront présentés avec leur indication respective ainsi que les performances des examens
dits en très basse doses. L'analyse des organes extra-coliques avec ces protocoles basses doses sera également abordée. La perforation colique durant cet
examen est une complication rare. Le respect des différentes étapes de l'insufflation colique comprenant la bonne indication de l'examen, la distension colique
durant l'examen et la conduite à tenir en fonction des situations cliniques rencontrées permet d'éviter facilement ce type de complication.
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Les conclusions de l’audition publique organisée par la HAS en 2010
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
F LAURENT
PESSAC - FRANCE
Thorax
Séance ''3111 - Exposition à l’amiante et imagerie : les nouveautés en 2010''
Dimanche 23 octobre 2011
011297
Messages à retenir :
Des recommandations ont été rédigées par un groupe de travail de la HAS à la suite de l’audition publique du 19 Janvier 2010.
L'examen de référence reste la TDM thoracique.
La pratique d’EFR ou d’une radiographie pulmonaire et les autres examens d’imagerie ne sont pas recommandés.
Une double lecture effectuée par des radiologues ayant satisfait aux exigences d’une formation appropriée est recommandée.
Résumé :
Plusieurs types de recommandations ont été rédigées par un groupe de travail de la HAS à la suite de l’audition publique du 19 Janvier 2010 à propos du suivi
post-professionnel à effectuer chez un sujet asymptomatique ayant eu une exposition professionnelle à l’amiante. L’objectif de cours est l’exposé des éléments
nouveaux particulièrement ceux qui ont un impact sur la pratique radiologique. Ces recommandations viennent sensiblement modifier celles issues de la
conférence de consensus de 1999. Elles comportent des recommandations générales pour la mise en place et le contenu du SPP « amiante », des
recommandations spécifiques sur la réalisation de l’examen TDM thoracique et concernant la recherche . En particulier, l'examen de référence reste la TDM
thoracique, mais la pratique d’EFR ou d’une radiographie pulmonaire et les autres examens d’imagerie ne sont plus recommandés. Les populations ciblées sont
redéfinies et il est recommandé que le bilan SPP soit supervisé par une structure spécialisée travaillant en lien avec les médecins traitants , spécialistes
pneumologues et radiologues. De plus, une double lecture effectuée par des radiologues ayant satisfait aux exigences d’une formation appropriée est
recommandée.
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Le compte-rendu d’un examen TDM du thorax dans le cadre d’une exposition professionnelle
à l’amiante
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
G FERRETTI
GRENOBLE - FRANCE
Thorax
Séance ''3111 - Exposition à l’amiante et imagerie : les nouveautés en 2010''
Dimanche 23 octobre 2011
011298
Messages à retenir :
Des recommandations techniques de réalisation orientées vers les pathologies à détecter et visant à limiter la dose de rayons X délivrée . Les diagnostics de
plaque(s) pleurale(s), de fibrose pleurale viscérale et d’asbestose reposent sur des critères morphologiques et topographiques précis .
Le compte-rendu doit permettre une conclusion non ambiguë
Résumé :
Des recommandations techniques de réalisation orientées vers les pathologies à détecter et visant à limiter la dose de rayons X délivrée et une standardisation
de la lecture doivent être proposées pour les examens réalisés dans le cadre du SPP « amiante ». Les diagnostics de plaque(s) pleurale(s), de fibrose pleurale
viscérale et d’asbestose doivent reposer sur des critères morphologiques et topographiques précis qui font l’objet d’une description sur le compte -rendu
permettant une conclusion non ambiguë.
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Les risques de la TDM thoracique au cours du suivi post-professionnel amiante
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
P GRENIER
PARIS - FRANCE
Thorax
Séance ''3111 - Exposition à l’amiante et imagerie : les nouveautés en 2010''
Dimanche 23 octobre 2011
011299
Messages à retenir :
Les critères justifiant une prise en charge active d'un nodule pulmonaire dans ce contexte sont morphologiques et dimensionnels.
Lorsqu'il est requis, les modalités du suivi d'un nodule et le rythme de ce suivi reposent sur les recommandations internationales en vigueur.
Résumé :
Les inconvénients de la TDM thoracique effectuée dans le cadre d’un suivi post-professionnel amiante sont les risques collatéraux liés à la découverte et à la
prise en charge diagnostique de nodules pulmonaires dont la majorité s’avère bénins, l’impact psychologique de la découverte d’affections asymptomatiques et le
risque cancérigène lié à l’exposition aux rayons X. Ce dernier est très faible compte tenu de l’âge des sujets explorés mais doit être pris en compte dans la
répétition éventuelle des examens. Le taux de détection d’au moins un nodule pulmonaire a été calculé dans les populations de fumeurs ou ex-fumeurs et peut
atteindre jusqu’à 60% des sujets lorsque l’examen TDM thoracique est en coupe millimétrique. Quelle que soit la taille d’un nodule, le taux de malignité n’est pas
nul. Les critères péjoratifs justifiant une prise en charge active c 'est-à-dire incluant, selon les lésions et les disponibilités et compétences locales , imagerie TEP,
biopsie et/ou résection doivent être connus. Le suivi et son rythme sont le plus souvent les seuls moyens possibles . Ce cours fera le point sur la conduite à tenir
devant les différentes situations cliniques dans le contexte d’une découverte fortuite au cours d’un suivi post -professionnel.
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Cone-Beam et pathologie tumorale du massif facial
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
N MARTIN-DUVERNEUIL (1), C BOUTET (1), N MENJOT DE CHAMPFLEUR (2), A DRIER (1), M SAHLI-AMOR (1), J CHIRAS
(1)
(1) PARIS - FRANCE, (2) MONTPELLIER - FRANCE
ORL
Séance ''3307 - Cone beam CT : Imagerie maxillo-faciale et de l'oreille''
Dimanche 23 octobre 2011
011305
Messages à retenir :
Connaître la place du cone beam dans la stratégie diagnostique d’exploration des processus tumoraux osseux du massif facial .
Connaître l’intérêt du cone-beam en terme de rapports d’irradiation par rapport aux principales techniques courantes d’évaluation de la pathologie tumorale
maxillo-faciale.
Savoir évaluer en cone beam les tumeurs à composante osseuse développées à partir des régions naso-sinusiennes.
Connaître les apports diagnostiques potentiels du cone beam par rapport à la TDM en pathologie tumorale des maxillaires .
– Connaître les limites d’utilisation et de diagnostic du cone -beam dans cette pathologie
Résumé :
La pathologie tumorale maxillo-faciale est une entité aussi vaste que fréquente. Elle recouvre des pathologies développées à partir des sinus, des maxillaires (d’
origine dentaire ou non), de la base du crâne,... bénignes ou malignes, lytiques ou ostéocondensantes. Leur exploration reposait essentiellement sur le scanner
(analyse osseuse), éventuellement complété par l’IRM (extensions à distance). Le cone-beam est aujourd’hui l’alternative privilégiée à la TDM dans l’exploration
de ces lésions. Il apparaît en effet nettement supérieur de par sa très haute résolution dans l’analyse globale osseuse fine, optimum dans les lésions à point de
départ dentaire particulièrement fréquentes et sous-évaluées par la TDM. Les reconstructions 3D isotropiques sont aisées et de très grande qualité. L’irradiation
est nettement inférieure à celle de la TDM, un peu supérieure au panoramique dans les tumeurs d’origine dentaire, nettement inférieure au denta-scan, avec un
apport diagnostique incomparable. Les artefacts métalliques sont minorés. Ses limites d’utilisation sont l’impossibilité d’obtention simultanée de fenêtres
parenchymateuses (et donc d’injection de contraste) peu préjudiciable dans ce contexte (nécessité de gestion d’algorithmes diagnostiques). Les cone-beams en
position debout sont sujets à des artefacts de mouvements du fait de la durée d’obtention des coupes (18-20 sec en moyenne), qui disparaissent sur les
appareillages couchés.
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Cone Beam : pathologies inflammatoires et infectieuses du massif facial
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C HODEZ, C GRIFFATON-TAILLANDIER
NANCY - FRANCE
ORL
Séance ''3307 - Cone beam CT : Imagerie maxillo-faciale et de l'oreille''
Dimanche 23 octobre 2011
011306
Messages à retenir :
L’imagerie cone beam permet une étude précise et peu irradiante du massif facial.
Le bilan sinusien d’ensemble peut être couplé de façon optimum à une étude fine des structures dentaires et osseuses.
Les études en haute résolution font découvrir une séméiologie radiologique nouvelle, peu ou mal connue concernant les rapports entre les dents, l’os et les sinus.
Le précision des images en coupes pour une irradiation très modérée fera de l’imagerie cone beam l’examen de routine des sinus et précipitera la disparition
définitive annoncée de l’imagerie par projection.
Résumé :
L’imagerie par faisceau conique dite cone beam constitue après le scanner et l’IRM une nouvelle révolution dans l’exploration des processus infectieux de la face .
Elle est remarquable par son caractère très peu irradiant, par l’excellente résolution spatiale des images en coupes, par la faible susceptibilité aux artéfacts
métalliques. Elle permet non seulement de se substituer au scanner mais de mettre en évidence une séméiologie radiologique nouvelle. L’utilisation de tailles de
champs et de résolutions spatiales variables autorise dans un même examen un bilan sinusien complet et une étude très fine de l’environnement dentaire et de la
structure osseuse. Après un rappel concernant la séméiologie radiologique de l’infection des sinus sera décrite plus précisément la nouvelle séméiologie induite
par l’imagerie en haute résolution : aspects encore mal connus du retentissement sinusien des infections d’origine dentaire, nouvelle imagerie de l’infection
osseuse des maxillaires au contact des dents et des cavités sinusiennes infectées . La démonstration du caractère ostéogénique de la membrane de Schneider
explique un des mécanismes peu connus de l’épaississement osseux pariétal des sinusites chroniques .
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Cone Beam et imagerie de l'oreille
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
F VEILLON, S RIEHM, A CHARPIOT, JF MATERN, C NICOLAS-ONG, J ENESCU
STRASBOURG - FRANCE
ORL
Séance ''3307 - Cone beam CT : Imagerie maxillo-faciale et de l'oreille''
Dimanche 23 octobre 2011
011307
Messages à retenir :
Examen peu irradiant chez l’enfant.
Utile pour la surveillance des cholestéatomes opérés.
L’interprétation platinaire reste plus difficile qu’en scanner.
Le Cone Beam n’est pas indiqué en pathologie tumorale (si nécessité d’injection de contraste ou d’évaluation d’extension cervicale ,…).
Résumé :
L'imagerie cone beam réalise aujourd’hui des bilans précis des massifs pétreux . Il offre, pour les appareils les plus performants, une très bonne résolution
spatiale (obtention de volumes isotropes avec voxels à arêtes de 80-100µ). Il s'y ajoute une dosimétrie très modérée : CTDI de l'ordre de 15 à 30 mGy (70mGy
environ en scanner), ce qui en fait l'examen de choix lors des examens de contrôle ou chez des enfants. Toutefois l'image est nettement plus bruitée et la
résolution en densités est également moindre, rendant difficile l'étude des parties molles. Le bruit perturbe légèrement l'étude du contenu de la caisse. D'une
façon générale, les structures osseuses sont rendues avec une très bonne précision. L'examen de la chaîne ossiculaire est bon, comme l'évaluation des parois
de l'oreille moyenne. Le trajet du VII est bien évalué sur ses trois portions, autorisant une bonne étude des otites chroniques. La platine de l'étrier est évaluable et
la majorité des foyers d'otospongiose apparaissent avec netteté. Toutefois, il est possible que la moindre résolution en densité masque de petits ou très petits
foyers. La technique est particulièrement performante pour l'étude des implants cochléaires (modicité des artéfacts métalliques). Les lésions traumatiques ou
malformatives sont également bien explorées.
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Insuffisance rénale aiguë et imagerie
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
JM CORRÉAS
PARIS - FRANCE
Ultrasons
Séance ''4115 - Insuffisance rénale aiguë''
Lundi 24 octobre 2011
011317
Messages à retenir :
L'insuffisance rénale aiguë est une urgence en imagerie.
L'imagerie permet de sélectionner les causes curables en urgence : obstruction des voies urinaires, causes vasculaires.
Les nouvelles techniques : l'échographie et ses nouvelles applications sont incontournables dans les tests diagnostiques et le guidage de la ponction biopsie .
Résumé :
Le diagnostic d'insuffisance rénale aiguë est évoqué devant une diminution de débit urinaire ou à la découverte d'une élévation de la créatinine sanguine. Il
convient d'établir un diagnostic étiologique et morphologique permettant de mettre en oeuvre un traitement adapté pour normaliser la fonction rénale et éviter les
complications. L'échographie fait partie des tests diagnostiques à réaliser en urgence pour diagnostiquer ou éliminer une obstruction et analyser la taille des
reins. L'échodoppler et l'angioIRM rechercheront une cause vasculaire. Le scanner sans injection analysera la cause de l'obstruction. Ces examens orientent le
traitement. Les principales causes parenchymateuse : tubulaires, la glomérulonéphrite aiguë, la néphropathie interstitielle aiguë, les causes vasculaires seront
abordées en précisant l'intérêt de l'imagerie actuelle. L'échographie guidera la ponction biopsie rénale pouvant être nécessaire à l'évaluation
anatomopathologique de la cause.
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Artères rénales et insuffisance rénale aiguë
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
N GRENIER
BORDEAUX - FRANCE
Ultrasons
Séance ''4115 - Insuffisance rénale aiguë''
Lundi 24 octobre 2011
011318
Messages à retenir :
Connaître l'intérêt de l'échodoppler dans les tests diagnostiques urgents de l'insuffisance rénale aiguë.
Connaître les étiologies vasculaires de l 'insuffisance rénale aiguë.
Connaître les principes de la revascularisation endovasculaire .
Résumé :
La diminution de la pression capillaire intra -glomérulaire est la cause principale pré-rénale de l'insuffisance rénale aiguë.La mise en évidence d'une occlusion
aiguë des artères rénales fait partie des diagnostics étiologiques à rechercher parmi les causes principales qui nécessitent un traitement curatif urgent . Il existe
deux circonstances : la pathologie polyvasculaire avec sténose artérielle compliquée de thrombose , les occlusions sur artères saines par embolie, dissection
aortique et traumatisme. L'échodoppler ainsi que l'angioIRM et le scanner permettront le diagnostic. Le traitement endovasculaire doit être mis en oeuvre de suite
pour revasculariser en urgence le rein et restaurer une pression capillaire .
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Insuffisance rénale aiguë : causes obstructives
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
L LEMAITRE
LILLE - FRANCE
Ultrasons
Séance ''4115 - Insuffisance rénale aiguë''
Lundi 24 octobre 2011
011319
Messages à retenir :
L'insuffisance rénale obstructive est une urgence à dépister et à traiter.
L'imagerie oriente sur la cause.
La néphrostomie fait partie des traitements à effectuer en urgence, dans les insuffisances rénales obstructives.
La pyélonéphrite secondaire sur obstruction unilatérale peut être responsable de chocs septiques.
Résumé :
Le débit de filtration glomérulaire diminue quand la pression urinaire s 'élève. Ll s'agit d'une des causes post-rénales de l'insuffisance rénale aiguë. L'obstacle est
soit une tumeur, soit une fibrose, soit une lithiase. Le diagnostic est réalisé par échographie, scanner ou ASP. Si l'obstacle est situé au dessous de la vessie, les
urines sont drainées, soit par sonde urétérale rétrograde, soit par la pose d'une néphrostomie guidée par l'imagerie. Dans les cas d'obstruction unilatérale, dans
un contexte septique, le drainage doit être effectué en urgence pour lever l'état de choc et l'insuffisance rénale aiguë fonctionnelle.
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Anatomie pathologique des TVES
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
E COMPERAT
PARIS - FRANCE
Appareil urinaire et génital masculin
Séance ''5102 - Tumeurs de la voie excrétrice supérieure (TVES)''
Mardi 25 octobre 2011
011321
Messages à retenir :
Connaître les risques encourus selon la lésion.
Comprendre les difficultés d’un diagnostic.
Résumé :
Les TVES représentent 5 à 10% des tumeurs de l’arbre urinaire (incidence 1-2/100000). Les tumeurs pyélocalicielles sont deux fois plus fréquentes que les
tumeurs urétérales. Leur association avec des tumeurs de vessie synchrones ou métachrones est classique mais non systématique . Le tabac, les amines
aromatiques et les hydrocarbures polycycliques (industrie), des toxines d’origine bactériennes (néphropathie des balcans) ou végétales (herbes chinoises) ainsi
qu’une HNPCC (hereditary non polyposis colorectal carcinoma) sont les principaux facteurs de risque reconnus. La cancérogenèse emprunte les voies de
FGFR3 (tumeurs superficielles) ou Tp53 (tumeurs infiltrantes). La classification histologique est globalement la même que dans la vessie . On décrit des lésions
planes (carcinome in situ), des néoplasies de bas potentiel de malignité, des tumeurs non infiltrantes (pTa) de bas et de haut grade et des carcinomes infiltrants.
Il s’agit essentiellement de carcinomes urothéliaux, des carcinomes épidermoïdes ou des adénocarcinomes pouvant être observés. L’accès endoscopique et l’
exiguïté des prélèvements réalisables rendent la confirmation histologique parfois difficile .
La place de la cytologie urinaire est limitée, en particulier dans les lésions de bas grade où sa sensibilité est médiocre . Le pronostic est grade, stade et
localisation dépendante. En cas d’atteinte du muscle, le taux de survie est inférieur à 50%.
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Imagerie des tumeurs de la voie excrétrice supérieure
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
F PRÉAUX, S MERRAN, D EISS, O HÉLÉNON
PARIS - FRANCE
Appareil urinaire et génital masculin
Séance ''5102 - Tumeurs de la voie excrétrice supérieure (TVES)''
Mardi 25 octobre 2011
011322
Messages à retenir :
Connaître la technique de l’uro-scanner.
Connaître la technique de l’uro-IRM.
Connaître la fréquence, la symptomatologie clinique et la sémiologie TDM et IRM des tumeurs de la voie excrétrice supérieure (TVES).
Résumé :
L’imagerie actuelle des TVES est représentée par l’uro-scanner et l’uro-IRM. La sémiologie échographique est cependant importante à connaître en raison de son
utilisation très courante en première intention. La technique des examens d’imagerie doit s’efforcer de visualiser la totalité de l’appareil urinaire . L’image la plus
fréquente est une lacune de la voie excrétrice, au mieux visible sur les coupes tardives de l’uro-scanner, ou sur les coupes très pondérées T2 sur l’uro-IRM. En
cas de tumeur obstructive du bassinet, il peut s’agir d’un rein détruit, la lésion est alors visible au sein des cavités dilatées . En cas de tumeur envahissant le
parenchyme rénal, une TVES peut simuler une tumeur rénale parenchymateuse. Le carcinome à cellules transitionnelles est la tumeur maligne la plus fréquente
des TVES. Il s’agit d’une pathologie de l’urothélium. Les localisations pyélo-calicielles sont les plus fréquentes des TVES. La multifocalité des tumeurs varie de
10 à 20 % des cas. Elles peuvent être étagées sur tout l'arbre urinaire, soit d'emblée, soit de façon asynchrone. Le carcinome des tubes de Bellini constitue une
entité spécifique qui sur le plan radiologique se rattache aux TVES. Les tumeurs bénignes, le papillome inversé et le polype fibreux ou fibro-épithélial sont
exceptionnels.
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Endoscopie des tumeurs de la voie excrétrice supérieure
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
O TRAXER
PARIS - FRANCE
Appareil urinaire et génital masculin
Séance ''5102 - Tumeurs de la voie excrétrice supérieure (TVES)''
Mardi 25 octobre 2011
011323
Messages à retenir :
Connaître les indications du traitement conservateur des TVES.
Comprendre les limites du traitement endoscopiques et les voies de développement pour le futur.
Résumé :
Les TVES représentent 5 à 10% des tumeurs de l’arbre urinaire (incidence 1-2/100000). Les tumeurs pyélocalicielles sont deux fois plus fréquentes que les
tumeurs urétérales. Le traitement de référence est actuellement la néphro-urétérectomie avec colerette vésicale. Ce traitement de référence pose cependant
problème lorsqu’il doit être proposé à un patient avec rein unique fonctionnel ou insuffisance rénale ou tumeurs bilatérale . Enfin en cas de tumeur de bas grade et
de bas stade, là encore le traitement radical peut apparaître abusif. De nos jours il est possible de proposer pour certains patients bien sélectionnés une
alternative conservatrice basée sur l’urétérorénoscopie souple laser Holmium . L’arrivée de la technologie numérique et des moyens optiques de détection des
tumeurs urothéliales (technologie NBI : Narrow Band Imaging) ouvrent une porte sur une nouvelle voie thérapeutique. Désormais, comme pour les tumeurs de
vessie, le traitement conservateur peut être évoqué avec les patients.
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Les shunts artério-veineux en neuroradiologie
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
F BING, T DARSAUT, F GUILBERT, J RAYMOND, D ROY, A WEILL
MONTRÉAL - CANADA
Neuroradiologie
Séance ''4306 - Neuroradiologie vasculaire: fistule, MAV et anévrisme''
Lundi 24 octobre 2011
011325
Messages à retenir :
Les malformations artério-veineuses cérébrales sont à rechercher systématiquement en présence d’une hémorragie intracrânienne. La présence d’un drainage
veineux cortical est un signe d’agressivité des fistules durales intracrâniennes . Les malformations artério-veineuses cérébrales sont a priori congénitales,
fréquemment de découverte fortuite et de traitement complexe. Les fistules durales sont acquises, post-traumatiques, post-infectieuses ou compliquant un
thrombose veineuse et sont en majorité traitables par embolisation seule. Un tableau clinique de myélopathie d’installation progressive et insidieuse doit faire
évoquer le diagnostic de fistule durale rachidienne.
Résumé :
Les malformations artério-veineuses (MAV) cérébrales se caractérisent par une communication anormale, sans formation capillaire et par la présence d’un nidus,
entre l'arbre artériel et le réseau veineux. Elles se révèlent à l'âge adulte par une hémorragie, une crise d'épilepsie ou fortuitement. Le diagnostic repose sur la
présence d'un drainage veineux précoce sur l'imagerie dynamique. Les facteurs de risque d'hémorragie à rechercher sont la localisation profonde du nidus, une
hémorragie ancienne, la présence d'anévrismes intra-nidaux et d'une sténose veineuse. La MAV peut être l’origine d’une congestion veineuse, d’un vol artériel, d’
une hydrocéphalie et d’une gliose. Les fistules artério-veineuses piales se caractérisent par l’absence de nidus et leur découverte chez l’enfant. Les rares
anévrismes de la veine de Galien correspondent à des fistules profondes. Les fistules durales sont des connexions anormales acquises entre les artères
nourricières des méninges et des veines émergeant de la dure-mère. Le type de drainage veineux fait le pronostic de la maladie et dicte la conduite
thérapeutique. Une présentation classique est les acouphènes pulsatiles (fistules du sinus latéral) ou le chemosis avec baisse d’acuité visuelle (fistules du sinus
caverneux). Au niveau rachidien, la fistule durale représente le shunt le plus fréquent et doit être évoquée devant un tableau de myélopathie d’installation
progressive.
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Le gros sinus caverneux
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A WEILL, F BING, T DARSAUT, J RAYMOND, F GUILBERT, D ROY
MONTRÉAL - CANADA
Neuroradiologie
Séance ''4306 - Neuroradiologie vasculaire: fistule, MAV et anévrisme''
Lundi 24 octobre 2011
011326
Messages à retenir :
Le sinus caverneux ou loge caverneuse peut être le siège de lésions diverses développées à partir de son contenu (sinus veineux, artère carotide, nerfs crâniens,
plexus sympathique) ou des structures avoisinantes, intra- ou extra-crâniennes.
Dans un contexte traumatique, l’urgence diagnostique et thérapeutique est la fistule carotido-caverneuse directe. Dans un contexte infectieux, il s’agit de la
thrombose septique de la loge caverneuse.
La pathologie tumorale est dominée par le méningiome et l’envahissement intracaverneux de l’adénome hypophysaire.
L’anévrisme géant du sinus caverneux peut être de révélation fortuite, entrainer une compression d’un nerf crânien ou encore se révéler au stade de fistule en
cas de rupture.
Résumé :
Le sinus caverneux (SC) est le seul sinus veineux intra-crânien de localisation extra-durale. Il s’agit d’un espace vasculo-nerveux communiquant avec l’orbite par
la fissure orbitaire supérieure et avec la fosse ptérygo-palatine par le foramen rond. Le réseau veineux caverneux repose sur l’os sphénoïde, de part et d’autre de
la loge sellaire, et assure le drainage des veines ophtalmiques en se continuant vers l’arrière par les sinus pétreux . L’imagerie en coupe permet une analyse fine
de cette région ainsi que ces rapports anatomiques intra- et extra-crâniens. L’urgence diagnostique et thérapeutique post-traumatique en cas d’œil rouge et
douloureux est la fistule carotido-caverneuse directe. La fistule durale de la loge caverneuse est de présentation plus insidieuse et doit faire rechercher une
ectasie veineuse orbitaire ou intracrânienne. Dans un contexte septique, la thrombose infectieuse est une urgence médicale et doit faire rechercher des signes de
gravité (extension intracrânienne). La pathologie tumorale est dominée par le méningiome. Il doit formellement être distingué de l’anévrisme carotidien
caverneux, de plus en plus souvent fortuit ou responsable d’un syndrome de masse. L’anévrisme carotidien caverneux, par sa position extra-durale, ne donne
pas d’hémorragie sous-arachnoïdienne mais une fistule carotido-caverneuse en cas de rupture.
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Imagerie de l’anévrisme intracrânien
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
D ROY, F BING, T DARSAUT, F GUILBERT, J RAYMOND, A WEILL
MONTRÉAL - CANADA
Neuroradiologie
Séance ''4306 - Neuroradiologie vasculaire: fistule, MAV et anévrisme''
Lundi 24 octobre 2011
011327
Messages à retenir :
L’anévrisme intracrânien est de plus en plus souvent de découverte fortuite.
L’imagerie diagnostique a pour but de préciser le nombre d’anévrismes, leur morphologie, leurs rapports vasculaires.
Toute céphalée inhabituelle doit faire rechercher une hémorragie sous-arachnoïdienne et donc un anévrisme intracrânien.
L’imagerie du suivi doit être rigoureuse pour être comparative.
Résumé :
La prévalence des anévrismes intracrâniens non rompus est de l’ordre de 2 %. En raison d’une augmentation de l’utilisation de l’imagerie diagnostique, leur
découverte fortuite augmente. Le radiologue est souvent la premier médecin à devoir annoncer le diagnostic d’anévrisme et à diriger le patient vers une filière de
soins adaptée en connaissant l’histoire naturelle de cette pathologie. La conduite à tenir thérapeutique devant un anévrisme non rompu nécessite une approche
multidisciplinaire. L’anévrisme est la première anomalie vasculaire intracrânienne à rechercher devant une hémorragie sous -arachnoïdienne. On se méfiera des
thromboses partielle ou complète de l’anévrisme rendant sa visualisation difficile . Le saignement peut être également intraparenchymateux, intraventriculaire
voire sous-dural. L’anévrisme peut également être à l’origine d’un syndrome de masse (paralysie oculomotrice). Lorsqu’il est caverneux, l’anévrisme carotidien
peut comprimer les nerfs crâniens ou donner une fistule caverneuse en cas de rupture. Le suivi post-traitement (par clip ou embolisation) peut se faire par IRM.
Le but principal est alors de rechercher une récidive sur la séquence temps de vol .
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Echographie de contraste rénale : technique, résultats et recommandations actuelles
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
JM CORRÉAS
PARIS - FRANCE
Ultrasons
Séance ''2115 - Echographie de contraste dans l'exploration du foie, du rein et des vaisseaux''
Samedi 22 octobre 2011
011329
Messages à retenir :
L'echographie de contraste est une méthode de choix pour le diagnostic de la pathologie vasculaire distale .
La caractérisation des tumeurs solides entre bénignes ou malignes n'est pour le moment pas possible.
La caractérisation des masses kystiques est une excellente indication .
L'échographie de contraste permet l'évaluation de la réponse après traitement par radiofréquence ou agents antiangiogéniques.
Résumé :
Les indications approuvées des produits de contraste ultrasonores (PCUS) se limitent en pathologie rénale à l'étude de l'artère rénale. Cependant, l'intérêt de ces
agents dépasse largement ce cadre comme l'a rapporté la conférence de consensus européenne. En pratique clinique, ces agents ne présentent pas de toxicité
rénale. Avec l'amélioration de la sensibilité des modes Doppler, le diagnostic
de la sténose de l'artère rénale ne représente plus une large indication des PCUS. L'échographie de contraste présente un intérêt
majeur pour l'étude de la pathologie vasculaire périphérique, qu'elle soit ischémique (infarctus, nécrose corticale isolée ou combinée à l'atteinte de la médullaire,
nécrose patchi) ou post-traumatique (faux anévrismes, malformations vasculaires). Cette technique ne permet pas de différencier les tumeurs solides bénignes
vasculaires (oncocytomes, angiomyolipomes faiblement hyperéchogènes) des lésions malignes. Cependant, elle permet une meilleure localisation des petites
tumeurs, en particulier avant biopsie ou ablation percutanée. La caractérisation échographique des tumeurs kystiques bénéficie largement de l'injection des
PCUS ; la présence de nodules muraux rehaussés ou de cloisons épaisses et vascularisées évoque une tumeur kystique . Dans la pathologie infectieuse, l'intérêt
des PCUS est limité pour le diagnostic de pyélonéphrite non compliquée. En revanche les territoires abcédés ou nécrotiques sont très bien visibles .
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Echographie de contraste hépatique : technique, résultats et recommandations actuelles
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
O LUCIDARME, C BERTIN, I HUYNH-CHARLIER
PARIS - FRANCE
Ultrasons
Séance ''2115 - Echographie de contraste dans l'exploration du foie, du rein et des vaisseaux''
Samedi 22 octobre 2011
011330
Messages à retenir :
Une lésion qui n’est pas hypoéchogène au temps tardif n’est presque jamais une métastase.
Le CHC dans sa forme typique est hypervacularisé au temps artériel et hypoéchogène à sa phase tardive mais de nombreuses
exceptions sont possibles.
Une lésion hypoéchogène à la phase tardive n’est par contre pas nécessairement maligne (kystes passés inaperçus sans injection,
abcès, nodules nécrotiques voire de certaines formes d’HNF, d’adénome ou même d’angiomes capillaires).
Il est nécessaire pour poser le diagnostic de métastase de tenir compte de la phase artérielle.
Résumé :
L'échographie de contraste possède un avantage déterminant sur les autres techniques d’imagerie. Elle permet de visualiser l’arrivée du contraste au sein d’une
lésion en temps réel durant la phase artérielle ce qui apporte de nombreuses informations sur le degré et le profil de vascularisation . La description de la prise de
contraste des tumeurs hépatiques s’est donc considérablement enrichie. La phase tardive apporte quant à elle des informations originales sur l'élimination du
produit de contraste des lésions. Pour des raisons encore partiellement inexpliquées les microbulles ont tendance à rester de longues minutes dans le
parenchyme hépatique et dans les tumeurs hépatocytaires bénignes. Au contraire la plupart des métastases éliminent rapidement les microbulles car elles ne s’
extravasent pas dans l’interstitium tumoral. Ainsi une lésion isoéchogène au parenchyme adjacent à la phase tardive n’est presque jamais une métastase
(quelques rares exceptions concernant des métastases très hypervascularisées seront décrites ). La prise de contraste des CHC est variable, dépendante de son
degré de différenciation.
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Echographie de contraste en pathologie vasculaire : technique, résultats et recommandations
actuelles
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C GAUTIER
LILLE - FRANCE
Ultrasons
Séance ''2115 - Echographie de contraste dans l'exploration du foie, du rein et des vaisseaux''
Samedi 22 octobre 2011
011331
Messages à retenir :
L'échographie de contraste permet d'améliorer les performances et la reproductibilité des examens vasculaires .
Elle améliore la détection des anévrismes intra-crâniens et de leur portion circulante, ainsi que la visualisation de la fuite périprothétique
des anévrismes aortiques.
Elle permet une meilleure détection des plaques faiblement échogènes et le diagnostic entre sténose sub-totale et occlusion.
Résumé :
L'échographie a une place très importante dans la prise en charge diagnostique des patients porteurs de lésions vasculaires . Ces
pathologies sont très fréquentes et susceptibles de bénéficier d'un traitement qui sera choisi en fonction de la localisation et de la
sévérité des lésions, ce que l'échographie a pour rôle de préciser, le plus souvent en première intention. Globalement, le niveau de
qualité des examens échographiques est très satisfaisant, en particulier en ce qui concerne les vaisseaux superficiels . L'utilisation des
agents de contraste est cependant très utile pour améliorer les performances et la reproductibilité des examens échographiques lorsque
les conditions techniques sont difficiles , elle est donc plus fréquente dans l'exploration des vaisseaux profonds. De plus, l'utilisation des
agents de contraste permet d'élargir les indications de l'échographie vasculaire et d'envisager des applications nouvelles dans différents
territoires. Quel que soit le territoire considéré, l'utilisation des agents de contraste tend à améliorer la performance globale de l'examen
échographique vasculaire ainsi que son objectivité puisque la reproductibilité inter -observateur est améliorée.
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Imagerie en coupe de la dissection aortique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
E BRUGUIÈRE, A REDHEUIL, A AZARINE, G FRIJA, E MOUSSEAUX
PARIS - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''4303 - Imagerie moderne de l'aorte thoracique''
Lundi 24 octobre 2011
011337
Messages à retenir :
Savoir protocoler un examen de scanner ou d’IRM destiné à l’étude d’une aorte disséquée.
Savoir différencier une dissection de type A d’une dissection de type B.
Savoir décrire une dissection aortique au stade aiguë et connaître les éléments morphologiques qui guident sa prise en charge immédiate , que celle-ci soit
médicale, chirurgicale ou interventionnelle.
Connaître la place de l’imagerie dans la surveillance des dissections chroniques opérées ou non .
Connaître les éléments pronostiques et les thérapeutiques endovasculaires ou chirurgicales envisageables pour le traitement des dissections chroniques .
Résumé :
L’angioscanner, avec synchronisation ECG est le meilleur examen pour le diagnostic positif et d’extension d’une dissection aortique et le contrôle post -opératoire
immédiat des chirurgies de l’aorte ascendante au cours des dissections de type A. Il doit comprendre une exploration combinée des étages thoracique et
abdomino-pelvien. L’IRM est validée dans la surveillance des dissections chroniques de type B . Le compte-rendu d’un bilan de dissection aiguë doit préciser : l’
existence d’une atteinte de l’aorte ascendante (dissection de type A), des coronaires, de l’anneau aortique, la localisation des portes d’entrée proximales, la
présence de signes de pré-rupture (épanchement péricardique et pleuraux), une dissection éventuelle et la perfusion par le vrai ou le faux chenal des collatérales
aortiques (TSA, artères digestives et rénales) et l’extension éventuelle aux axes ilio-fémoraux. La surveillance d’une dissection chronique implique une
comparaison systématique aux imageries antérieures, des mesures de diamètres aortiques reproductibles, le dépistage d’une malperfusion viscérale ou des axes
iliaques, un dépistage des signes de prérupture et la surveillance de l’aorte ascendante opérée. La présence de signes de malperfusion viscérale doit être
recherchée et doit faire discuter des gestes endovasculaires (endoprothèse aortique, fenestration ou stenting de collatérales) visant à rééquilibrer la perfusion
relative entre vrai et faux chenaux.
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Imagerie des pathologies de l’aorte thoracique (en dehors de la dissection)
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A REDHEUIL, E BRUGUIÈRE, A AZARINE, G FRIJA, E MOUSSEAUX
PARIS - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''4303 - Imagerie moderne de l'aorte thoracique''
Lundi 24 octobre 2011
011338
Messages à retenir :
Savoir protocoler un scanner et une IRM pour l’exploration de l’aorte thoracique.
Connaître l’anatomie normale : segments de l’aorte thoracique et collatérales.
Connaître les valeurs seuils indiquant une chirurgie préventive dans les dilatations de l’aorte thoracique en fonction du contexte clinique et physiopathologique .
Connaître les variantes anatomiques principales de l’aortique thoracique.
Reconnaître les principales pathologies pourvoyeuses de dilatations et de dissection aortiques (athérome, Horton, Marfan …) qui peuvent modifier la prise en
charge.
Résumé :
L’angioscanner doit être réalisé avec une synchronisation ECG pour une étude de l’aorte thoracique ascendante. L’IRM en revanche est l’examen de choix pour
la surveillance des patients, surtout chez les sujets jeunes. La standardisation et la précision des mesures de diamètres aortiques sont nécessaires dans le bilan
initial et le suivi afin de poser une indication opératoire devant une dilatation aortique . La dilatation de l’aorte thoracique expose au risque de rupture et de
dissection aortiques. La chirurgie de remplacement de l’aorte ascendante est indiquée lorsque le diamètre aortique atteint 55 mm dans la population générale, 50
mm chez le patient bicuspide et 45 mm chez le patient présentant une maladie de Marfan. Il faut distinguer les anévrismes comprenant une dilatation de la racine
aortique et qui nécessitent une réimplantation des artères coronaires et, selon l’état de la valve aortique, un remplacement associé de la valve aortique. La
bicuspidie aortique est une variante morphologique fréquente de la valve aortique qui s’associe à des modifications structurales de la paroi aortique favorisant la
dilatation et qui peut s’associer à une coarctation qui doit être systématiquement recherchée. L’artère sous-clavière droite aberrante de trajet rétro-oesophagien
est la variante la plus fréquente des arcs aortiques.
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Imagerie en coupe de la valve aortique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
E MOUSSEAUX, A REDHEUIL, A AZARINE, E BRUGUIÈRE, G FRIJA
PARIS - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''4303 - Imagerie moderne de l'aorte thoracique''
Lundi 24 octobre 2011
011339
Messages à retenir :
Connaître l’anatomie normale, les variantes anatomiques et les maladies les plus souvent en cause dans les maladies de la valve aortique (bicuspidie, Marfan,
dégénératives, endocardite …).
Savoir indiquer un scanner ou une IRM cardiaque et aortique dans le bilan d’une valvulopathie aortique.
Connaître les critères morphologiques et hémodynamiques de sévérité d’une régurgitation et d’un rétrécissement aortique, la signification des calcifications
valvulaires aortiques , la différence entre surface anatomique et fonctionnelle.
Connaître les éléments morphologiques de l’aorte et les critères de retentissement cardiaque qui vont guider la prise en charge de la valvulopathie .
Résumé :
La valve aortique normale est tricuspide (composée de 3 valvules sigmoïdes). Sa variante la plus fréquente est la bicuspidie (retrouvée chez environ 1% de la
population générale). Pour le bilan des rétrécissements aortiques (RA), le scanner et l’IRM donnent des résultats concordants avec l’échocardiographie pour l’
étude de la planimétrie valvulaire et/ou des gradients transvalvulaires et deviennent des alternatives acceptées dans certaines conditions d’utilisation . Une
planimétrie fonctionnelle inférieure à 1 cm2 signe un RA serré. Une éventuelle cardiopathie ischémique associée peut de plus se détecter par ces méthodes. Le
scanner cardiaque peut permettre de détecter des lésions d’endocardite (végétation, abcès) pas toujours décelable sur l’échocardiographie. L’IRM est validée
dans l’étude des régurgitations aortiques : sur le plan morphologique en approchant son mécanisme (dilatation de l’anneau, dystrophie valvulaire, lésion suspecte
d’endocardite), et sur le plan hémodynamique (par quantification du volume régurgitant et de la fraction de régurgitation). L’étude du retentissement sur le VG a
un intérêt pronostique majeur. Il est évalué en IRM en recherchant une hypertrophie et un remodelage concentrique du VG dans les RA et une dilatation VG dans
les régurgitations ou les RA évolués. L’étude du rehaussement tardif recherche de la fibrose cicatricielle dans les formes avancées .
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Evaluation des connaissances des prescripteurs de scanner en matière de radioprotection des
patients
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A GERVAISE (1), F ESPERABÉ-VIGNAU (2), M PERNIN (1), P NAULET (1), Y PORTRON (1), M LAPIERRE-COMBES (1)
(1) METZ - FRANCE, (2) BORDEAUX - FRANCE
Radioprotection
Séance ''V8 - Radioprotection en milieu médical''
Vendredi 21 octobre 2011
012266
Objectifs :
Évaluer les connaissances des praticiens prescripteurs de scanners en matière de radioprotection des patients .
Matériels et méthodes :
Un questionnaire a été adressé à l’ensemble des praticiens prescripteurs de scanner de notre hôpital. Ce questionnaire comportait plusieurs questions en rapport
avec les pratiques et les connaissances des praticiens en matière de radioprotection des patients .
Résultats :
44 questionnaires ont été analysés. Tandis que 70% des praticiens déclaraient prendre en compte les risques liés aux rayons X lors de la prescription d’un
scanner, seulement 25% de ceux-ci en informaient le patient. La connaissance des doses délivrées au cours d’un scanner abdominopelvien était mal maîtrisée et
les risques potentiels liés aux faibles doses de rayons X étaient largement sous -estimés. Enfin, seulement un tiers des praticiens avait bénéficié d’une formation
à la radioprotection des patients.
Conclusion :
Même si la majorité des praticiens déclare prendre en compte les risques liés aux faibles doses de rayons X , ces risques sont en fait peu ou mal connus. Une
diffusion plus large de la formation en radioprotection des patients, notamment au cours du cursus initial des internes, pourrait être une des solutions pour
améliorer les connaissances des praticiens hospitaliers en matière de radioprotection des patients .
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Y a-t-il encore une place à la tomodensitométrie dans l'exploration du rachis lombaire ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
W BOU SLEIMAN, X HAMOIR
TOURNAI - BELGIQUE
Neuroradiologie
Séance ''L3 - Neuroradiologie diagnostique : techniques avancées IRM ''
Lundi 24 octobre 2011
012281
Objectifs :
Évaluer l'intérêt du scanner par rapport à l'IRM, à disponibilité égale, dans l'exploration du rachis lombaire au sein d'une institution hospitalière. Comparer la
sensibilité des deux techniques pour le diagnostic des débords discaux , les protrusions, les extrusions ainsi que les conflits disco -radiculaires.
Matériels et méthodes :
Étude rétrospective incluant 86 patients ayant bénéficié d'un scanner et une résonance magnétique nucléaire lombaire ainsi qu'une électromyographie
pathologique montrant des signes de souffrance radiculaire. Les examens ont été réalisés dans les mêmes conditions chez une population homogène.
Résultats :
Absence de différence de sensibilité pour la détection des volumineuses extrusions discales . 28 patients avec un scanner normal présentaient à la résonance
magnétique des conflits disco-radiculaires avec la portion intracanalaire de l 'émergence radiculaire. 21 contacts disco-radiculaires foraminaux ont été
sous-estimés au scanner. Chez 37 patients, la résonance magnétique n'a pas apporté des renseignements supplémentaires. La résonance magnétique était
positive chez 81 patients, confirmant la souffrance radiculaire prouvée à l'électromyographie.
Conclusion :
A disponibilité égale, la résonance magnétique reste plus sensible que le scanner lombaire pour l'exploration des pathologies discales lombaires.
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Le facteur F de l’IRM de diffusion : un marqueur du traitement du CHC sous sorafenib ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M LEWIN (1), L FARTOUX (2), A VIGNAUD (3), L ARRIVÉ (2), Y MENU (2), O ROSMORDUC (2)
(1) VILLEJUIF - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE, (3) SAINT-DENIS - FRANCE
Digestif
Séance ''L1 - Imagerie du foie : atteintes diffuses et focales''
Lundi 24 octobre 2011
012284
Objectifs :
Déterminer les paramètres de diffusion chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire (CHC) avancé traité par sorafenib.
Matériels et méthodes :
Deux lésions cibles ont été analysées par IRM de diffusion (b=0, 200, 400 et 800 s/mm2) chez 12 patients avant, 2 semaines et 2 mois après traitement.
Résultats :
La taille des lésions, ADC (coefficient apparent de diffusion) et D (coefficient de diffusion pure) ne changent pas significativement pendant le traitement
(respectivement : 47,8 ± 31 mm; 1,34 ± 0,14 x10-3 mm2/s et 1,18 ± 0,22 x10-3 mm2/s). Cependant, f (facteur de perfusion) augmente significativement chez 7
patients (« répondeurs ») alors qu’il diminue chez 5 patients (« non répondeurs ») (+38,39% vs -41,93% à 2 semaines, p=0,005). De plus, f est inversement
corrélé au taux d’aFP (p=0,032) et les répondeurs ont une meilleure survie que les non répondeurs (12,29 ± 4,46 vs 7,80 ± 4,97 mois). A 2 mois, le % de variation
de f depuis le début du traitement est corrélé à la survie globale (p=0,038) et au temps symptomatique de progression (p=0,022).
Conclusion :
Contrairement à ADC et D, sans intérêt apparent, f pourrait être un marqueur du traitement sous sorafenib du CHC avancé.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Embolisation porte préopératoire par Amplatzer Vascular Plugs (AVP) : 17 patients
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
AC KALENDERIAN, P CHABROT, E BUC, L CASSAGNES, A ALFIDJA, C GAGEANU, A RAVEL, L BOYER
CLERMONT-FERRAND - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''D1 - Imagerie vasculaire interventionnelle''
Dimanche 23 octobre 2011
012287
Objectifs :
Evaluer efficacité et particularités techniques inhérentes à l’emploi d’Amplatzer Vascular plugs pour l’embolisation porte pré -opératoire.
Matériels et méthodes :
Entre 2005 et 2009, 48 AVP type I ont été implantés dans le système veineux portal de 17 patients (51-83 ans) en attente d'une hépatectomie partielle, dont le
volume du futur foie restant (FFR) était jugé insuffisant (FFR< 35-40% du foie total en cas d’hépatopatie sous-jacente, <25-30% en cas de foie sain). Les AVP
étaient utilisés seuls (n=7) ou couplés à d’autres agents d’embolisation (coils n=5, microparticules n=1, gélatine résorbable n=4).
Résultats :
La faisabilité technique était de 100% , et les succès immédiats : 94,1% (une embolisation incomplète de la segmentaire du VIII). Les tolérances clinique et
biologique étaient respectivement de 94,1% et 100%. Le taux de reperméabilisation sur TDM post-embolisation après 5 semaines (2 - 22) était de 11,7%. Les
complications, majeure (thrombose de la branche portale gauche) et mineure (une fistule porto-sushépatique), s’élevaient à 11,7%. La croissance du FFR était de
13 à 285 cm3 (moyenne: 122 cm3), soit 4,98% à 78,51% (moyenne: 33,3%) (CHC: 30,7%, métastases: 19,7%). Le taux d’opérabilité était de 94,1% ( insuffisance
de croissance du FFR: n=1, carcinose péritonéale: n=1).
Conclusion :
Les AVP apparaissent fiables et efficaces pour l'embolisation porte pré-opératoire, avec une morbidité faible et une croissance du FFR satisfaisante.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Imagerie cellulaire de l’inflammation dans l’obésité : IRM des macrophages du tissu adipeux
après injection d’USPIO
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
S DECHOUX (1), V DEVEAUX (1), M POIRIER-QUINOT (1), S BALLET (1), C WILHELM (1), S LOTERSTAJN (1), A RAHMOUNI
(2), O CLÉMENT (1), F GAZEAU (1), A LUCIANI (2)
(1) PARIS - FRANCE, (2) CRÉTEIL - FRANCE
Recherche en imagerie
Séance ''L25 - Avancées en imagerie de l'inflammation et des tumeurs''
Lundi 24 octobre 2011
012303
Objectifs :
Détecter et quantifier l’inflammation macrophagique du tissu adipeux viscéral (TAV) chez la souris obèse.
Matériels et méthodes :
Nous avons procédé à une injection systémique d’USPIO chez des souris obèses ob/ob (n=17) et leurs contrôles minces ob/+ (n=17), à différents âges. L’effet
sur la variance du signal du tissu adipeux a été évalué sur une IRM 4,7T, et corrélé à une quantification des macrophages du TAV (MTAV) par
immunohistochimie (F4/80), à un dosage des marqueurs pro-inflammatoires dans le TAV par RT-PCR, et à une quantification du fer tissulaire par
magnétophorèse.
Résultats :
Il existait une augmentation significative de la variance du signal chez les souris ob /ob en comparaison aux souris ob/+ (p< 0.0001), et aux souris ob/ob non
injectées (p=0,0002) se majorant de façon significative avec le degré d’obésité. La variance était corrélée au nombre de MTAV (Pearson r=0,5749), aux
marqueurs pro-inflammatoires dans le TAV (Pearson r= 0,5952), et à la quantification du fer.
Conclusion :
L’IRM après injection d’USPIO est un outil permettant la détection et le monitoring de l’inflammation du TAV, point essentiel de l’évolution vers l’
insulinorésistance et le syndrome métabolique.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Embolisations artérielles spléniques (EAS) pour hypersplénisme par hypertension portale
(HTP) : 18 patients
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A PETERMANN, P CHABROT, L CASSAGNES, MA VAZ-TOURRET, E DUMOUSSET, A RAVEL, A ABERGEL, L BOYER
CLERMONT-FERRAND - FRANCE
Radiologie interventionnelle
Séance ''D19 - Radiologie Interventionnelle abdominale''
Dimanche 23 octobre 2011
012305
Objectifs :
Evaluer efficacité et complications de l’EAS pour hypersplénisme sur HTP, en fonction du volume de parenchyme embolisé (VPE).
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective sur 18 patients embolisés entre 1999 et 2009. 14 présentaient une HTP par bloc intra-hépatique (groupe1), 4 une HTP segmentaire
(groupe2). L'évolution clinique, la numération plaquettaire (NP) et le VPE ont été analysés.
Résultats :
95% de succès technique, 1 échec de cathétérisme. Dans le groupe 1, le VPE moyen était 63%. La NP augmentait en moyenne de 232% à 6 mois, restant >
80000 plaquettes après 7 jours, 1 et 6 mois, chez 12 (80%), 13 (87%) et 10 (71%) patients. Tous les patients avec < 80000 à 6 mois avaient bénéficié d’un VPE
<50%. Dans le groupe 2, le VPE moyen était 63%; la symptomatologie hémorragique a disparu chez tous les patients, et on notait PQ nettement > 80000. Six
patients (33%) ont présenté des complications, dont 4 (22%) majeures : 2 abcès spléniques, 1 décompensation respiratoire et oedémato-ascitique grave, 1
décompensation ascitique avec thrombose porte, rapidement résolutives. Pour 5 des 6, le VPE était > 70%.
Conclusion :
L’EAS de plus de 50% de VPE est efficace pour traiter les hypersplénismes, mais comporte une morbidité en rapport avec le VPE.
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Resténoses endostent (RE) artériel rénal (AR) : 51 patients
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
AN DIOP, V VO HOANG, L CASSAGNES, P CHABROT, E DUMOUSSET, A ALFIDJA, A RAVEL, L BOYER
CLERMONT-FERRAND - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''V1 - Intervention sur les artères rénales. Angioscanner''
Vendredi 21 octobre 2011
012311
Objectifs :
Evaluer notre prise en charge des resténoses endostent artériel rénal.
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective monocentrique : 53 RE et 2 occlusions (51 patients), retrouvées par suivi systématique (72,5%) et/ou dégradation de fonction rénale (5,9%)
et/ou échec tensionnel (54,9%), 15,7 mois (5-121) après implantation, donnant lieu à 49 recalibrations par ballon et 5 stentings complémentaires.
Résultats :
Un échec technique (1,8%), deux OAP (3,6%). Perméabilité secondaire de 38 AR contrôlées : 63,2 %, après en moyenne 12,4 mois (3 – 64) : 14 secondes RE
endostents .12,7 mois (3-64) après revascularisation, la fonction rénale était améliorée pour 30%, stabilisée pour 50% ; on observait un bénéfice tensionnel pour
52,9%. Traitement des deuxièmes RE : un échec (7,1%), 9 dilatations au ballon, 3 cutting balloon, 1 second stent. 7 AR étaient ensuite contrôlées après 10,6
mois (4-22) : troisième RE : 71,4 %, traitées par ballon (2), cutting balloon (2) ou DES (1) ; puis perméabilité à distance : 50%.
Conclusion :
De morbidité réduite, la revascularisation endostent par techniques conventionnelles a une efficacité imparfaite . Le traitement des RE itératives reste
actuellement non codifié.
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Echographie et élastographie des microcarcinomes de la thyroïde
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
G RUSS, M BIENVENU-PERRARD, A ROUXEL, B ROYER, C BIGORGNE
PARIS - FRANCE
Ultrasons
Séance ''L23 - Ultrasons : nouvelles applications en pratique clinique''
Lundi 24 octobre 2011
012316
Objectifs :
Déterminer les aspects échographiques spécifiques et le comportement en élastographie des microcarcinomes de la thyroïde .
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective chez 212 patients ayant un nodule thyroïdien : 58 carcinomes de taille inférieure ou égale à 10 mm (microcarcinomes), 41 nodules bénins de
taille équivalente et 113 carcinomes supracentimétriques. Les signes échographiques et doppler et le score élastographique quantitatif des microcarcinomes ont
été comparés à ceux des nodules bénins puis à ceux des carcinomes supracentimétriques.
Résultats :
Les quatre signes majeurs de suspicion (hypoéchogénicité, contours, microcalcifications et forme) permettaient de différencier microcarcinomes et nodules
bénins (p<=0,02). Les microcarcinomes et les nodules bénins n'ont pas de différence de vascularisation (p =0,56). Une épaisseur supérieure à la largeur se
rencontre plus fréquemment dans les microcarcinomes que dans les carcinomes de plus de 10 mm (p=0,05). Une vascularisation centrale est présente dans 29%
des microcarcinomes et 48% des carcinomes de taille > 10 mm (p<0,00001). Le score élastographique quantitatif moyen est de 0,04 pour les microcarcinomes
contre 0,07 pour les nodules bénins (différence significative avec p=0,005).
Conclusion :
Tous les signes majeurs de suspicion de carcinome thyroïdien sont observés dans les microcarcinomes et plus particulièrement une épaisseur plus importante
que la largeur. Ceux-ci sont en revanche fréquemment avasculaires ou faiblement vascularisés en périphérie . Malgré leur taille, l'élastographie a la même valeur
diagnostique que dans les carcinomes de plus de 10 mm.
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Cartographies T1/T2/T2* sur un modèle animal de fibrose myocardique diffuse : corrélation
aux données histopathologiques
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
J CAUDRON, P MULDER, L NICOL, V LEFEBVRE, V RICHARD, C THUILLEZ, F BAUER, JN DACHER
ROUEN - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''L21 - Imagerie cardiaque non invasive''
Lundi 24 octobre 2011
012318
Objectifs :
Evaluer in vivo les modifications des temps de relaxation T 1/T2/T2* sur un modèle animal de fibrose myocardique diffuse, le rat spontanément hypertendu (SHR).
Matériels et méthodes :
Cinq groupes de rats ont été explorés sur une IRM petit animal 4.7 Tesla. Groupe 1: témoins Wistar ; Groupe 2: SHR 12 semaines non traités; Groupe 3: SHR 24
semaines traités pendant 12 semaines par un inhibiteur de l’aldostérone synthase; Groupe 4: SHR 24 semaines traités pendant 1 semaine ; Groupe 5: SHR 24
semaines non traités. Les temps de relaxation T1/T2/T2* ont été calculés. Le contenu en collagène du myocarde a été évalué après sacrifice en utilisant la
coloration rouge Sirius, puis corrélé aux valeurs des temps de relaxation.
Résultats :
Une augmentation significative des valeurs du T1 myocardique a été mise en évidence chez les SHR. Les valeurs du T1 myocardique s’échelonnaient de
1211,3±12,9 ms pour le groupe témoin ayant le contenu fibreux le plus faible en histologie, à 1258,5±17,3 ms pour le groupe SHR 24 semaines non traité ayant le
contenu fibreux le plus élevé (p<0,0001). Les valeurs du T1 myocardique étaient corrélées de façon significative au contenu fibreux histopathologique (R=0,71,
p<0,0001).
Conclusion :
L’augmentation du contenu fibreux myocardique s’accompagne d’une augmentation des valeurs du T1 myocardique.
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Scanner cardiaque après implantation de valve aortique percutanée Edwards SAPIEN : étude
anatomo-clinique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
J CAUDRON, J FARES, N PIROT, H ELTCHANINOFF, C TRON, A CRIBIER, C HAUVILLE, PY LITZLER, JP BESSOU, JN
DACHER
ROUEN - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''S1 - IRM et scanner dans les pathologies aortiques, carotidiennes et ventriculaires''
Samedi 22 octobre 2011
012319
Objectifs :
Evaluer en scanner cardiaque les aspects anatomiques de la valve Edwards SAPIEN en post-implantation, et corréler ces données à l’incidence des
insuffisances aortiques (IAo) et des nouveaux troubles de conduction (NTC).
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective monocentrique ayant inclus 69 patients. L’expansion et la circularité, la profondeur d’implantation, le degré d’apposition à la jonction
ventriculo-aortique et le positionnement de la bioprothèse par rapport aux ostiae coronaires ont été mesurés. L’incidence des IAo≥grade 2 et l’apparition de NTC
ont été documentés et corrélés aux données anatomiques.
Résultats :
L’expansion moyenne était de 100,8±9,9%, augmentant significativement de la face ventriculaire (96,2±6,9%) à la face aortique (105,4±10,3%) de la bioprothèse
(p<0,0001). Un déploiement circulaire était obtenu chez la majorité des patients et augmentait de la face ventriculaire (n=48/62, 77%) à la face aortique (n=53/62,
85%). La profondeur d’implantation moyenne était de -3,0±2,6 mm, associée avec un faible taux d’implantation permanente de pacemaker (n=5/69, 7%). Les
patients avec un NTC avaient une profondeur d’implantation plus importante, ainsi qu’une expansion et une circularité moindre. Une apposition parfaite était
associée à un taux d’IAo plus faible (24%) qu’une apposition imparfaite (34%).
Conclusion :
Le scanner permet une évaluation anatomique précise de la prothèse implantée, corrélée aux IAo et NTC.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Relecture de mammographie en cas de cancer nouvellement diagnostiqué : quel impact
thérapeutique ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
R KHAYAT, C HAGAY, B BENAIM, H BERMENT, A LANGER, M MOHALLEM, S ENGERAND, C DE MAULMONT, P CHEREL
SAINT-CLOUD - FRANCE
Sénologie
Séance ''V7 - Améliorer la prise en charge et la gestion des risques des patientes en mammographie et en échographie mammaire''
Vendredi 21 octobre 2011
012322
Objectifs :
Evaluer l’apport d’une relecture de mammographie en milieu spécialisé en cas de cancer nouvellement diagnostiqué avant prise en charge thérapeutique .
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective réalisée après accord du comité d’éthique local. Inclusion de 492 cancers nouvellement diagnostiqués, dépistés durant un examen
sénologique réalisé en dehors de notre institution. La relecture à été effectuée par un panel de 19 radiologues d’expérience variée.
Résultats :
La relecture à permis d’identifier 65 nouvelles lésions (48% de masses et 43% de microcalcifications) chez 62 patientes pour lesquelles des biopsies
complémentaires ont été pratiquées (13%). Les anomalies étaient visibles en mammographie seule dans 33 cas (50%), en échographie seule dans 21 cas (33%),
dans les 2 modalités dans 8 cas (13%), et en IRM dans 3 cas (4%). Les biopsies ont retrouvé 45 cancers (9%), dont 25 invasifs, 5 lésions atypiques (1%) et 15
lésions bénignes (3%). Dans 48 cas (10%) la relecture a été à l’origine d’une modification de la prise en charge thérapeutique.
Conclusion :
Avant traitement d’un cancer nouvellement diagnostiqué, une relecture augmente la détection de cancers multifocaux/multicentriques (9%) et modifie l’attitude
thérapeutique dans 10% des cas.
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Exploration in vivo du muscle Levator Ani en tractographie IRM par tenseur de diffusion
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
P ROUSSET (1), V DELMAS (1), JN BUY (1), B DEVAL (1), A RAHMOUNI (2), D VADROT (1), JF DEUX (2)
(1) PARIS - FRANCE, (2) CRÉTEIL - FRANCE
Appareil génital féminin
Séance ''V3 - Nouveautés scientifiques en imagerie gynécologique et obstétricale''
Vendredi 21 octobre 2011
012329
Objectifs :
Evaluer la faisabilité d'une étude in vivo des faisceaux du muscle levator ani (LA) en tractographie IRM en tenseur de diffusion chez la femme.
Matériels et méthodes :
Les 3 faisceaux droits et gauches du LA ont été étudiés en IRM 1,5T en tenseur de diffusion (B600 ; 16 directions) chez 10 volontaires féminines. La fraction
d'anisotropie, le coefficient apparent de diffusion (ADC), le nombre de fibres modélisées et un score de pertinence de la représentation tridimensionnelle (3D) des
fibres ont été calculés.
Résultats :
L'étude a été possible chez 8 des 10 volontaires. La FA moyenne était de 0,42 +/- 0,1 ; 0,43 +/- 0,2 et 0,41 +/- 0,15, et l'ADC moyen de 1,36 +/- 0,5 ; 1,36 +/- 0,6 et
1,51 +/- 0,7 respectivement pour les faisceaux puboviscéral, puborectal et iliococcygien. Le nombre moyen de fibres non aberrantes détectées était de 15 pour
les faisceaux puboviscéral, 13 pour le puborectal, et 0 pour l'iliococcygien. Le score de pertinence 3D a été jugé correct, acceptable et insuffisant, respectivement
pour les faisceaux puboviscéral, puborectal et iliococcygien.
Conclusion :
L'étude des faisceaux puboviscéral et puborectal du muscle LA est possible en IRM en tenseur de diffusion. L'étude du faisceau iliococcygien est plus difficile .
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Evaluation sur modèle murin de l'hypoxie des ostéosarcomes par IRM BOLD
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
B DALLAUDIERE (1), V HUMMEL (2), PM PREUX (2), E SCHOUMAN-CLAEYS (1), A MAUBON (2), J MONTEIL (2)
(1) PARIS - FRANCE, (2) LIMOGES - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''D18 - Tumeurs et pathologies inflammatoires musculo-squelettiques''
Dimanche 23 octobre 2011
012333
Objectifs :
La concentration en oxygène a des implications dans de nombreuses tumeurs solides. L’IRM BOLD a été proposé pour monitorer de manière non invasive le
niveau d’oxygénation des tissus. Nous avons etudié l'ostéosarcome hypoxique car il représente la plus fréquente tumeur osseuse maligne primitive . Le but :
évaluer le niveau d'oxygénation sur modèle murin des ostéosarcomes par IRM BOLD et le corréler à la cartographie ADC et au TEP TDM F-Miso.
Matériels et méthodes :
Quantification du signal des ostéosarcomes transplantés sur huit rats en IRM 3T, en air ambiant et sous 8 litres d'oxygène, après imprégnation à 2 et 3 minutes à
10, 17 et 24 jours post-transplantation. Comparaison avec étude anatomopathologique hypoxique (HIF-1), cartographie ADC et valeur du rapport de SUV max
(tissu malade/sain) en TEP TDM F-Miso (p<0,05).
Résultats :
Les résultats ont montré des différences significatives (p <0,005) avec chute de signal de la tumeur sous O ² à 2 et 3 minutes sans impact de l'imprégnation de
l'oxygénation ou du volume tumoral. Pas de corrélation entre la chute du signal BOLD et le coefficient ADC. Corrélation significative (p <0,05) entre l'intensité du
signal IRM et le TEP-TDM.
Conclusion :
L’imagerie BOLD est un outil prometteur non-irradiant pour l'imagerie fonctionnelle non-invasive de l'ostéosarcome, mais de nouveaux développements sont
nécessaires pour permettre son utilisation en pratique clinique.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Tendinopathies : les antiangiogéniques ont-ils une place dans le traitement ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
B DALLAUDIERE (1), JM SERFATY (1), Y BENAYOUN (2), M LEMPICKI (1), E SCHOUMAN-CLAEYS (1)
(1) PARIS - FRANCE, (2) LIMOGES - FRANCE
Recherche en imagerie
Séance ''L25 - Avancées en imagerie de l'inflammation et des tumeurs''
Lundi 24 octobre 2011
012338
Objectifs :
La tendinopathie est une pathologie fréquente et invalidante, qu’elle touche la femme de 50 ans au niveau de la coiffe des rotateurs ou le marathonien au niveau
du tendon d’Achille. Sa physiopathologie fait appel à des phénomènes de tendinose, avec néoangiogenèse sans tendinite inflammatoire véritable. But : étudier la
place des anti-angiogéniques dans le traitement par injection loco-régionale des tendinoses.
Matériels et méthodes :
Création d’un modèle chimique de tendinopathie par injection intra-tendineuse de collagénase au niveau patellaire et calcanéen chez 10 rats Sprague Dawley.
Objectivation de la tendinopathie à J3 et S2 post induction par micro échographie, micro IRM 9 Tesla, micro SPECT et sacrifice d’un rat pour étude
anatomopathologique. Création d’un groupe témoin avec injection locale de sérum physiologique et d’un groupe cas avec traitement local mono-injection d’
anti-angiogéniques. Etude de l’effet des antiangiogéniques à J3, S2 et S4 post-traitement par micro échographie, micro IRM 9 Tesla, micro SPECT et étude
anatomopathologique (p<0,05).
Résultats :
Les résultats sont en cours mais les anti-angiogéniques semblent être à l’origine d’une diminution significative (plus d’un tiers) des signes de tendinopathies en
imagerie et en anatomopathologie.
Conclusion :
Les antiangiogéniques auraient une place dans le traitement causal de la tendinopathie, à la différence des corticoïdes retard qui ne représentent qu’un traitement
symptomatique, mais des études complémentaires sont nécessaires.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Visualisation des artères coronaires en tomodensitométrie thoraco-abdomino-pelvienne sans
synchronisation cardiaque : étude de faisabilité
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
S CHINELLATO, J ROUSSET, M GARETIER, C BARBEROT, Y FEUVRIER
BREST - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''V1 - Intervention sur les artères rénales. Angioscanner''
Vendredi 21 octobre 2011
012341
Objectifs :
Evaluer la visibilité des ostias des artères coronaires . Evaluer la visibilité des segments proximaux des artères coronaires sur des scanners
thoracoabdominopelviens sans synchronisation cardiaque.
Matériels et méthodes :
Etude monocentrique et prospective, réalisée à l’Hôpital d’instruction des Armées de Brest. Effectuée par deux observateurs, en double aveugle, sur 152
scanners thoracoabdominopelviens réalisés sans synchronisation cardiaque .
Les observateurs ont analysés la visibilité des ostias et des premiers segments des artères coronaires grâce à une échelle de qualité de Likert . La concordance
interobservateur a été évaluée par un test Kappa.
Résultats :
Une visualisation fréquente et de bonne qualité des principaux segments coronaires est mise en évidence . La concordance interobservateur apparaît très
satisfaisante. L’auteur relate également la découverte d’incidentalomes tels que des anomalies de naissance ou de trajet des artères coronaires (deux cas sur
152 dont un à risque de mort subite) ainsi que la découverte fortuite des plaques d’athérome possiblement méconnues chez deux patients.
Conclusion :
La visualisation des segments coronaires ainsi que leurs ostias apparaît non négligeable même sur des scanners réalisés sans synchronisation cardiaque . Des
incidentalomes ont pu être mis en évidence, à type d’anomalie de naissance ou de plaques d’athérome.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Extraction compartimentale en DWI. Etude de faisabilité dans l'AVC et sur le DTI
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A LADOUX (1), D DUCREUX (2), E GERARDIN (3)
(1) PARIS - FRANCE, (2) LE KREMLIN-BICÊTRE - FRANCE, (3) ROUEN - FRANCE
Recherche en imagerie
Séance ''V24 - Diffusion et perfusion''
Vendredi 21 octobre 2011
012346
Objectifs :
Le but de notre étude était d’élaborer un outil capable de mettre en évidence les différents compartiments hydriques des tissus biologiques en imagerie par
résonance magnétique de diffusion, en s'affranchissant des paramètres empiriques liés à l'utilisation d'algorithmes de fitting.
Matériels et méthodes :
Nous avons réalisé cette étude sur trois groupes de témoins ou patients en IRM de diffusion à valeurs de b croissantes : 7 volontaires sains, 4 patients victimes d’
accident vasculaire cérébral de moins de 24h et un tenseur de diffusion sur témoin. Nous avons programmé dans l’environnement MatLab des algorithmes d’
extraction compartimentale basés sur l’analyse factorielle et le fitting .
Résultats :
Nous avons montré qu’il n'était pas possible d’extraire trois compartiments dans l’encéphale à 1,5T et que l’utilisation d’algorithmes d’analyse factorielle
permettait une meilleure reproductibilité de la répartition anatomique des différents compartiments . Les 3 valeurs optimales de gradients de diffusion issues de ce
travail pour réaliser une extraction compartimentale étaient b = 100, 2700 et 3700 s/mm2. Nous avons utilisé ces résultats pour générer un tenseur de diffusion du
compartiment hydrique intracellulaire et modéliser la tractographie qui lui était associée .
Conclusion :
L’extraction compartimentale optimisée par analyse factorielle ouvre la perspective de la connaissance de la répartition des secteurs hydriques et donc du suivi et
de la prédiction de la régénération axonale lors de lésions du système nerveux central .
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Une méthode simplifiée de mesure du volume atrial gauche sur les scanners de score calcique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
TL LU (1), A REDHEUIL (2), E BRUGUIÈRE (2), P MARQUES-VIDAL (1), G CHIRONI (2), A SIMON (2), E MOUSSEAUX (2)
(1) LAUSANNE - SUISSE, (2) PARIS - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''L21 - Imagerie cardiaque non invasive''
Lundi 24 octobre 2011
012348
Objectifs :
Evaluer une méthode simple et rapide de mesure du volume atrial gauche.
Matériels et méthodes :
Cinquante patients ont été examinés avec un CT gaté pour mesure du score calcique. Trois méthodes ont été utilisées pour calculer le volume atrial gauche : 1)
une méthode orthogonale avec mesure des surfaces/diamètres dans les plans axiaux/coronaux/sagittaux, 2) une méthode biplan inspirée de l'échocardiographie
et 3) une méthode volumétrique. Les mesures ont été faites par le même observateur un mois plus tard et ont été répétées par trois autres observateurs. L'axe
cardiaque a aussi été mesuré. La méthode Bland-Altmann et les corrélations de Spearman ont été utilisées.
Résultats :
La méthode volumétrique montre les variations intra/interobservateur les plus basses avec une variabilité de 6,1/7,4 ml, respectivement. Pour les mesures avec
la méthode orthogonale (surfaces/diamètres), les variations intra/interobservateur sont 12,3/13,5 ml et 14,6/11,6 ml, respectivement. Pour la méthode biplan, les
variations intra/interobservateur sont plus hautes : 23,9/19,8 ml. Comparée à la méthode de référence volumétrique, la méthode orthogonale avec les surfaces
est mieux corrélée (R=0,959, p<0,001) que les autres méthodes. Il y a une faible influence de l'axe du coeur sur la méthode orthogonale avec les surfaces.
Conclusion :
La méthode volumétrique est le gold standard en terme de variabilité. Cependant elle est longue à metttre en oeuvre. La méthode orthogonale avec les surfaces
est une alternative simple, sauf chez les patients obèses avec un coeur horizontalisé.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Cancer du sein et grossesse : étude rétrospective de 117 cas
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A LANGER (1), M MOHALLEM (1), D STEVENS (1), F LEREBOURS (1), R KHAYAT (1), H BERMENT (1), F FERREIRA (2), B
BENAIM (1), N BABAY (1), P CHÉREL (1)
(1) SAINT-CLOUD - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE
Sénologie
Séance ''V7 - Améliorer la prise en charge et la gestion des risques des patientes en mammographie et en échographie mammaire''
Vendredi 21 octobre 2011
012354
Objectifs :
Etudier les caractéristiques des cancers du sein liés à la grossesse aussi bien en ce qui concerne la clinique que l 'imagerie, le traitement et le suivi à long terme.
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective au Centre René Huguenin de tous les cancers du sein diagnostiqués entre 1993 et 2009, soit au cours d'une grossesse (22 cas), soit dans
les 12 mois qui ont suivi l'accouchement (80 cas). Nous avons également inclus 15 cas où le diagnostic a été fait avec retard (après 12 mois) ou à la suite d'une
FCS, IVG ou mort foetale, soit 117 cas au total, dont 4 cancers du sein bilatéraux synchrones (113 patientes). Nous avons analysé pour chacun des cas le terrain,
les symptômes, le terrain, les données de l'examen clinique et de l'imagerie, ainsi que les traitements et l'évolution, avec un suivi médian de 60 mois.
Résultats :
Il s'agit de cancers souvent évolués, RH négatifs et HER2+. Un délai au diagnostic est fréquent. Malgré la forte densité mammaire, la mammographie est souvent
contributive en montrant dans plus de la moitié des cas des microcalcifications . L'échographie est nécessaire mais parfois faussement rassurante. Quand on
associe mammographie et échographie, la spécificité est meilleure. Les données cliniques seront détaillées.
Conclusion :
Il s'agit de cancers aux facteurs pronostiques fréquemment péjoratifs, nécessitant une prise en charge rapide et pluridisciplinaire .
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Gestion des risques et de la qualité en radiologie interventionnelle
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
H DETTLOFF, H BARABANT
COLMAR - FRANCE
Radiologie interventionnelle
Séance ''D19 - Radiologie Interventionnelle abdominale''
Dimanche 23 octobre 2011
012355
Objectifs :
L’exercice de la Radiologie Interventionnelle est opérateur dépendant et relève d’une politique de Gestion de la Qualité et des Risques . Nous rapportons la mise
en place au service d’un système Qualité global pour identifier, analyser et corriger les dysfonctionnements.
Matériels et méthodes :
L’organisation s’appuie sur un règlement intérieur décrivant l’organisation et les responsabilités de chacun , une cellule qualité évoluant les pratiques, une gestion
documentaire ISO 9001 des procédures organisationnelles et techniques, une fiche de traçabilité du geste interventionnel,des EPP concernant les points
sensibles identifiés. Les incidents sont rapportés par le personnel, médical ou non, et anonymisés pour les dossiers cliniques.
Résultats :
Une réunion mensuelle du CREX (Comité de Retour sur Expérience) analyse les évènements indésirables organisationnels et une réunion mensuelle de la RMM
(Revue de Morbidité Mortalité) décortique les incidents médicaux selon la méthodologie de la HAS. Leur utilisation est un moyen efficace et consensuel d’
amélioration de l’activité et participe aux démarches d’accréditation. Les actions correctrices sont mises en place et suivies .
Conclusion :
Cellule qualité, EPP, CREX et RMM permettent la hausse en douceur du niveau de qualité et de sécurité des procédures interventionnelles.
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Combinaison de l’analyse de texture et de la DMO pour la prédiction du risque fracturaire
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
T LE CORROLLER, J HALGRIN, D GUENOUN, S ACID, B MAUREL, M PITHIOUX, P CHABRAND, P CHAMPSAUR
MARSEILLE - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''L13 - Traumatologie et pathologies dégénératives ostéo-articulaires''
Lundi 24 octobre 2011
012363
Objectifs :
Déterminer si combiner l’analyse radiographique de texture osseuse et la densité minérale osseuse (DMO) mesurée par absorptiométrie bi-photonique (DXA)
améliore la prédiction du risque fracturaire.
Matériels et méthodes :
Les extrémités proximales de 21 fémurs ont été étudiées ex vivo par (1) radiographie digitale haute résolution pour déterminer trois paramètres de texture
osseuse : Hmean, matrice de co-occurrence, et matrice run-length, (2) DXA pour mesurer la DMO, et (3) test mécanique à rupture en configuration de chute
latérale. Des régions d’intérêt (ROI) ont été définies au sein du col fémoral, de la région inter-trochantérique et du grand trochanter respectivement.
Résultats :
Treize fractures cervicales et huit fractures intertrochantériques ont été observées avec un effort à rupture moyen de 2612 N. Les trois paramètres de texture
osseuse ont chacun montré une corrélation avec la DMO mesurée au sein du meme ROI (p<0,05) et avec la résistance osseuse (p<0,05). La combinaison des
paramètres de texture et de la DMO a significativement amélioré la prédiction du risque fracturaire de adj r ²=0,76 à adj r²=0,82.
Conclusion :
Dans cette population de fémurs ex vivo, la combinaison de l’analyse de texture osseuse et de la DMO a montré une meilleure prédiction du risque fracturaire
que la DMO utilisée isolément.
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Surface valvulaire aortique en échocardiographie transthoracique versus scanner : quels
facteurs influencent les différences de mesures ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C DE VECCHI, J CAUDRON, N PIROT, Y AROUS, V LEFEBVRE, C WERQUIN, F BAUER, H ELTCHANINOFF, A CRIBIER, JN
DACHER
ROUEN - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''S1 - IRM et scanner dans les pathologies aortiques, carotidiennes et ventriculaires''
Samedi 22 octobre 2011
012367
Objectifs :
Evaluer l’influence de 2 paramètres impliqués dans les différences de mesure de la surface valvulaire aortique (SVAo) en échocardiographie transthoracique
(ETT) et en scanner : surface de la chambre de chasse (SCC) et phénomène de restitution de pression (PR).
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective monocentrique ayant inclus 40 patients porteurs d’un rétrécissement aortique serré (RAo). La SVAo a été évaluée en ETT par l’équation de
continuité et en scanner par planimétrie. La SCC était calculée : en ETT à partir du diamètre de la CC mesuré en incidence parasternale long-axe; en scanner par
planimétrie après reformatage perpendiculaire à la CC. Les diamètres aortiques ont été mesurés à 3 niveaux (sinus, jonction sino-tubulaire, tubulaire) afin de
calculer la PR.
Résultats :
La corrélation brute ETT-TDM pour la mesure de la SVAo était moyenne (R=0,51, p=0,001), avec une sous-estimation constante de la mesure de la SVAo en
ETT (SVAoETT=0,65±0,14cm2; SVAoTDM=0,89±0,21cm2,p<0,0001). Après correction par la PR, cette différence s’estompait faiblement
(SVAoETT=0,71±0,17cm2,p<0,001), sans amélioration de la corrélation (R=0,51,p=0,001). Après correction par la SCC mesurée en TDM, la SVAo corrigée en
ETT était 0,91±0,27cm2 (p=0,75 vs. SVAoTDM) avec une corrélation améliorée (R=0,64,p<0,0001).
Conclusion :
La forme ovalaire de la CC explique en grande partie les différences de mesure de SVAo entre ETT et TDM.
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Pourcentage d’hypertrophie du futur foie restant après embolisation portale : étude
prospective monocentrique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
J CAZEJUST, B BESSOUD, M RAYNAL, L AZIZI, JM TUBIANA, Y MENU
PARIS - FRANCE
Radiologie interventionnelle
Séance ''D19 - Radiologie Interventionnelle abdominale''
Dimanche 23 octobre 2011
012371
Objectifs :
Evaluer le pourcentage d’hypertrophie du futur foie restant après embolisation portale par injections successives de particules calibrées , de particules
résorbables puis de coils.
Matériels et méthodes :
Suivi prospectif de tous les patients ayant eu une embolisation portale droite à l’hôpital Saint -Antoine entre février 2009 et février 2011. Les volumétries
hépatiques ont été mesurées par un seul opérateur à l’aide du logiciel de volumétrie de la console ADW 4.5 General Electric.
Résultats :
Vingt-six patients ont eu une embolisation portale droite par abord percutané gauche avec injections successives de particules calibrées , de particules
résorbables puis de coils. Quinze patient avaient un CHC, 8 un cholangiocarcinome et 3 des métastases hépatiques de cancer colo-rectal. Le délai entre l’
embolisation portale et le scanner post embolisation était de 26 +/- 5 jours. Le futur foie restant représentait 25% (+/- 7%) du volume hépatique en
pré-embolisation. Le futur foie restant représentait 35% (+/- 11%) du volume hépatique en post-embolisation, soit une hypertrophie du futur foie restant/foie total
de 10% (+/- 5%). Le futur foie restant avait augmenté de 44% (+/- 26%).
Conclusion :
Notre technique d’embolisation portale avait permis une hypertrophie du futur foie restant d’environ 10% et une augmentation du volume du futur foie restant de
44%.
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Analyse longitudinale par IRM morphométrique et de tenseur de diffusion chez des patients
SEP rémittents
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
D SAPPEY-MARINIER, S HANNOUN, F DURAND-DUBIEF, D IBARROLA, JC COMTE, C CONFAVREUX, F COTTON
LYON - FRANCE
Recherche en imagerie
Séance ''V24 - Diffusion et perfusion''
Vendredi 21 octobre 2011
012372
Objectifs :
Etudier l’évolution (2 ans) des changements de diffusivité dans la substance blanche (SB) et de densité dans la substance grise (SG) par l’analyse statistique des
IRM anatomique et de tenseur de diffusion (DTI) chez des patients SEP rémittents (RR).
Matériels et méthodes :
24 patients RR et 29 sujets contrôles ont bénéficié d’un examen IRM (1.5T Siemens) comportant une séquence MPR-3D-T1 de 176 coupes sagittales
millimétriques et une séquence DTI (b=1000s.mm-2) de 51 coupes axiales isotropiques (2,5×2,5×2,5mm3) dans 24 directions. Le traitement des données a été
réalisé à l’aide du logiciel FSL utilisant la méthode VBM (Voxel-Based-Morphometry) pour l’analyse de densité de SG et la méthode TBSS
(Tract-Based-Spatial-Statistics) pour détecter les changements d’anisotropie de SB.
Résultats :
Par rapport aux contrôles, on observe une atrophie précoce des structures sous-corticales et une diminution d’anisotropie dans la majorité des fibres de SB. L’
analyse longitudinale montre des augmentations significatives d’anisotropie , notamment dans la capsule externe droite, et une diminution de densité de SG dans
différentes régions corticales.
Conclusion :
Grâce à la sensibilité de ces méthodes d'acquisition et d’analyse statistique globale, il est possible d’observer l’évolution régionale des altérations tissulaires pour
les mettre en relation avec les index cliniques.
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Intérêt de la séquence chimioembolisation puis embolisation portale droite pré -opératoire
pour carcinome hépato-cellulaire
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
J CAZEJUST, B BESSOUD, M RAYNAL, Y MENU
PARIS - FRANCE
Radiologie interventionnelle
Séance ''D19 - Radiologie Interventionnelle abdominale''
Dimanche 23 octobre 2011
012373
Objectifs :
Evaluer le pourcentage d’hypertrophie du futur foie restant après une séquence associant une cure de chimioembolisation puis une embolisation portale droite
pré-opératoire de carcinome hépato-cellulaire.
Matériels et méthodes :
Suivi prospectif de tous les patients ayant eu une séquence associant une cure de chimioembolisation puis une embolisation portale droite à l’hôpital
Saint-Antoine pendant un an pour carcinome hépato-cellulaire. Les volumétries hépatiques ont été mesurées par un seul opérateur (logiciel de volumétrie de la
console ADW 4.5 General Electric).
Résultats :
Onze patients ont eu la séquence pré-opératoire. Le CHC était survenu sur cirrhose virale B (4), virale C (2), alcoolique (2), NASH (1), hémochromatose (1), sur
foie sain (1). Le délai entre l’embolisation portale et le scanner post-embolisation était de 25 +/- 4 jours. Le futur foie restant représentait respectivement 29% (+/7%) et 42% (+/-10%) du volume hépatique total avant et après la séquence chimioembolisation puis embolisation portale . Ceci représentait une augmentation de
51% (+/- 29%) du futur foie restant et une hypertrophie du futur foie restant/foie total de 13% (+/- 5%).
Conclusion :
La séquence chimioembolisation puis embolisation portale avait permis une hypertrophie du futur foie restant de 13% et une augmentation du volume du futur
foie restant de 51%.
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Intérêt de la cytologie échoguidée des ganglions axillaires infracliniques : une série de 108
patientes
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
D FOURNIER, D GHETU, C DUC, T LASWAD, J MOREAU, AM VILLEMAIN, N SCHNEIDER
SION - SUISSE
Sénologie
Séance ''L8 - Améliorer la prise en charge des patientes en IRM mammaire et en sénologie interventionnelle''
Lundi 24 octobre 2011
012379
Objectifs :
Évaluer l’apport de la cytologie échoguidée des ganglions axillaires infracliniques , suspects en échographie, dans la stadification initiale et la planification du
traitement du cancer invasif du sein
Matériels et méthodes :
108 patientes consécutives présentant un carcinome invasif cT1-T2, cN0 ont bénéficié d’une échographie axillaire avec cytoponction de ganglions suspects . 86
patientes ont ensuite eu une chirurgie première, 22 une chimiothérapie néo-adjuvante. La cytologie a été comparée à l’histologie définitive.
Résultats :
La cytologie a été positive dans 55 /108 cas. La concordance cyto-histologique a été de 84 %. Globalement, la sensibilité a été de 73 %, la VPN de 66 %, la
spécificité de 85 %, la VPP de 89 % ; en excluant les patientes avec chimiothérapie néo-adjuvante (réponse histologique axillaire complète), la spécificité et la
VPP ont été de 100%, la sensibilité de 73% et la VPN de 71 %. Une deuxième chirurgie axillaire a été évitée chez 43 % des patientes.
Conclusion :
L’échographie axillaire avec cytologie de ganglions suspects est d’un apport indéniable dans le bilan pré -thérapeutique du cancer mammaire invasif en rendant
inutile, presque une fois sur deux dans notre série, la procédure du ganglion sentinelle.
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Aspect radiographique des séquelles de la tuberculose thoracique chez les PVVIH /SIDA à Lomé
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M TCHAOU, L SONHAYE, K ADJENOU, L AGODA-KOUSSEMA, B N'TIMON, A AMADOU, O DJAGNIKPO, A KOTOSSO, K
N'DAKENA
LOMÉ - TOGO
Radiologie parasitaire et tropicale
Séance ''M3 - Imagerie osseuse, neurologique, digestive et du SIDA en milieu tropical ''
Mardi 25 octobre 2011
012380
Objectifs :
Décrire les aspects radiographiques des séquelles de la tuberculose thoracique chez les PVVIH .
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective par relecture de 254 archives de clichés numériques de thorax de face des PVVIH traités et déclarés guéris d’une tuberculose pulmonaire à
Lomé (TOGO).
Résultats :
La moyenne d’âge des patients était de 29 ans avec des extrêmes de 4 ans et 56 ans. Les lésions de séquelles rencontrées étaient dominées par les séquelles
pulmonaires (28% de fibrose pulmonaire rétractile, 27% d’atélectasie, 15% d’images cavitaires et 6% bronchiectasie). Les séquelles pleurales étaient
représentées pas 19% de comblement de cul-de-sac, 15% d’épaississement pleural et 4% de calcification pleurale). Les lésions médiastinales (7%)
comprenaient de déformations et des adénopathies médiastinales. Les séquelles de spondylodiscite (3%) représentaient l’essentiel de séquelles pariétales. La
radiographie était normale dans 5% des cas. Les lésions pulmonaires étaient bilatérales dans 53%. Elles étaient diffuses dans 27% et localisés dans le tiers
supérieur du poumon dans 34%.
Conclusion :
Les séquelles de la tuberculose thoracique chez les PVVIH sont caractérisées par la prédominance de la fibrose pulmonaire rétractile et la rareté des images
cavitaires.
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Modélisation mathématique de la croissance des métastases pulmonaires sur les données de
l’imagerie
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
F CORNELIS, T COLIN, O SAUT, A IOLLO, F BONICHON, E DESCAT, M KIND, J PALUSSIÈRE
BORDEAUX - FRANCE
Recherche en imagerie
Séance ''L25 - Avancées en imagerie de l'inflammation et des tumeurs''
Lundi 24 octobre 2011
012384
Objectifs :
L’imagerie morphologique obtenue lors d’examens successifs d’un même patient permet d’observer l’évolution tumorale sans ou avec traitement. Le but de cette
étude est de prédire cette évolution sur ces mêmes données grâce à une modélisation mathématique.
Matériels et méthodes :
20 patients ont été inclus dans cette étude rétrospective. Ces patients présentaient des localisation(s) secondaire(s) pulmonaires d’histologies différentes
finalement traitées par radiofréquence. Pour chaque patient, l’ensemble des examens scanographiques antérieurs a été compilé. Deux approches successives
ont été réalisées en 2D sur la forme et la taille des tumeurs, l’une déterministe et spatiale reposant sur la résolution d’un problème inverse à partir des données d’
imagerie permettant d’enrichir la base de données de l’autre approche reposant sur des équations différentielles ordinaires et ne portant que sur le volume de la
tumeur.
Résultats :
Malgré une grande variabilité interindividuelle , le modèle permet de prédire correctement l’évolution tumorale sans ou avec traitement systémique (r=0,90,
p<0,05) que ce soit en terme de taille ou de forme.
Conclusion :
Les simulations développées à partir des images morphologiques montrent une bonne corrélation avec l’évolution tumorale observée . L’extension aux
localisations hépatiques, l’intégration des données d’imagerie fonctionnelle et l’analyse en 3D vont progressivement permettre d’affiner et d’élargir le modèle.
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Intéret de la mesure de l'ADC en IRM pour différencier histologiquement les tumeurs
neurogènes pédiatriques
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A RUOCCO-ANGARI, P PETIT, A ASCHERO, B BOURLIÈRE-NAJEAN, N COLAVOLPE, C DESVIGNES, G GORINCOUR, P
DEVRED
MARSEILLE - FRANCE
Radiologie pédiatrique
Séance ''D20 - Imagerie pédiatrique et foetale''
Dimanche 23 octobre 2011
012386
Objectifs :
L'objectif principal de cette étude est de mesurer le coefficient apparent de diffusion (ADC) de différentes tumeurs neurogènes de l'enfant et d'évaluer si l'ADC
peut aider à différencier les types histologiques, à savoir ganglioneurome/ganglioneuroblastome versus neuroblastome.
Matériels et méthodes :
8 tumeurs neurogènes ont été classées histologiquement en 2 groupes : 3 ganglioneuromes/ganglioneuroblastomes versus 5 neuroblastomes. Une imagerie de
diffusion de type EPI a été réalisée pour chacune d'entre elles avec 3 valeurs de B : 50, 400, 800 mm2/s. Différentes caractéristiques ont été étudiées à l'IRM: le
volume tumoral, le signal en pondération T1, T2 et diffusion, le rehaussement après injection de gadolinium, la mesure de l'ADC par la moyenne des régions
d'intérêt sur la coupe axiale passant par le plus grand diamètre tumoral.
Résultats :
L'ADC moyen des 6 neuroblastomes était de 0,68 x10 -3 mm2/s (de 0,5 à 1) avec un écart-type de 0,16. L'ADC moyen des 2 ganglioneuromes et des 2
ganglioneuroblastomes était de 1,63 x10-3 mm2/s (de 1,1 à 2) avec un écart-type de 0,37. Le test de Mann-Withney a mis en évidence une différence
significative (p=0,024< 0,5).
Conclusion :
Cette étude a mis en évidence une différence significative de la mesure de l'ADC entre les ganglioneurome/ ganglioneuroblastomes et les neuroblastomes.
L'imagerie de diffusion pourrait être une aide utile pour différencier ces 2 groupes histologiques de traitement et de pronostic différent.
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Ablations thermiques percutanées des tumeurs développées de novo sur greffons rénaux :
résultats à moyen terme
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
F CORNELIS (1), X BUY (2), M ANDRÉ (3), R OYEN (4), J BOUFFARD-VERCELLI (5), A BLANDINO (6), J AURIOL (7), JM
CORRÉAS (8), A PLUVINAGE (8), N GRENIER (1)
(1) BORDEAUX - FRANCE, (2) STRASBOURG - FRANCE, (3) MARSEILLE - FRANCE, (4) LEUVEN - BELGIQUE, (5) LYON FRANCE, (6) MESSINE - ITALIE, (7) TOULOUSE - FRANCE, (8) PARIS - FRANCE
Appareil urinaire et génital masculin
Séance ''L17 - Imagerie du rein et de la prostate''
Lundi 24 octobre 2011
012398
Objectifs :
Evaluer l’efficacité des thermoablations percutanées de tumeurs survenant de novo sur les transplants rénaux.
Matériels et méthodes :
Entre 2003 et 2010, 20 patients greffés (24 tumeurs) ont été traités par radiofréquence (n = 19) ou cryo (n = 5) et inclus rétrospectivement, par le biais de l’ESUR,
puis suivi prospectivement sur 6 mois minimum. Les diamètres maximaux des lésions étaient de 6 à 40 mm (médiane : 20 mm). Vingt étaient des tumeurs solides
et 4 des masses kystiques. Une biopsie était réalisée pour les tumeurs solides seulement. La fonction rénale a été étudiée dans tous les cas.
Résultats :
Le suivi moyen était de 27,9 mois (DS: 19,6). L'histologie des tumeurs solides a montré 17 carcinomes papillaires et 3 à cellules claires. Toutes les tumeurs ont
été traitées avec succès sous contrôle écho (n=6), scanner (n=10) ou les 2 (n=4) sans changement significatif de la fonction rénale. Un cas d'infection du site d’
ablation et un cas de parésie transitoire génitofémorale ont été signalés. Aucune récidive in situ n’a été observée.
Conclusion :
Parmi les traitements d’épargne néphronique, les ablations thermiques percutanées apparaissent comme une option intéressante avec une bonne efficacité et
une faible morbidité. Une évaluation plus large et à plus long terme reste nécessaire.
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Echographie à distance : un robot aux ordres de l'expert echographiste
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M GEORGESCU (1), V STEFANESCU (2), T LEGUEN (3), X FONTAINE (3), J AYOUB (1), K ADAMBOUNOU (1), P ARBEILLE
(1)
(1) TOURS - FRANCE, (2) GALATI - ROUMANIE, (3) CAYENNE - FRANCE
Ultrasons
Séance ''L23 - Ultrasons : nouvelles applications en pratique clinique''
Lundi 24 octobre 2011
012422
Objectifs :
Pouvoir téléguider depuis le CHU une échographie sur un patient dans le centre medical dépourvu d’échographiste 24H/24 éviterait de déplacer ce dernier pour
le renvoyer chez lui quelques heures plus tard si aucun diagnostic grave n’est porté, ou au contraire accélèrerait son acheminement vers le CHU.
Matériels et méthodes :
Nous utilisons un bras robotisé auquel est fixé la sonde échographique et capable d’imprimer à cette sonde placée sur le patient du site isolé les mouvements de
la main que l’échographiste du centre expert imprime à une sonde fictive. Les 2 sites distant de 50, 500 km ou plus sont reliés par visioconférence, les images de
l’échographe et les ordres au Robot sont aussi transmis par le net (filaire, satellite).
Résultats :
Plus de 350 patients ont été explorés à l’aide de ce robot en France, en Espagne, en Roumanie, à Chypre. L’examen télé-échographique était complet et fiable
dans 85% des cas (abdomen, pelvis et foetus). Dans les 15% restants, un ou plusieurs organes ne pouvaient être visualisés en totalité. Aucun diagnostic n’était
porté, le patient était déplacé vers le CHU.
Conclusion :
Le robot peut aussi être utilisé pour une échographie diagnostique de 1ère ou 2ème intention ou pour former des opérateurs à distance.
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Dispositif d'embolisation Pipeline : l’expérience de la Fondation IRCCS de Milan
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M ISALBERTI, F BREDOLO
MILAN - ITALIE
Neuroradiologie
Séance ''V19 - Neuroradiologie interventionnelle''
Vendredi 21 octobre 2011
012430
Objectifs :
Les stents à maille épaisse rétablissent dans les anévrismes intracrâniens un débit laminaire et maintiennent la perméabilité des artères perforantes .
Matériels et méthodes :
De novembre 2008 à février 2011, 61 patients (11 hommes et 50 femmes) ont été traités par la Fondation INCCS-CA Granda Ospedale Maggiore Policlinico par
stenting avec Pipeline, pour un total de 71 procédures. On a embolisé 83 anévrismes (31 du siphon carotidien, 37 du tronçon supraclinoïdien, 8 de la circulation
vertébrobasilaire, 6 de l'artère cérébrale moyenne et 1 de l'artére péricalleuse). Tous les patients ont subi un double traitement antiplaquettaire de cinq jours
avant l'opération. Les visites de suivi régulières étaient à une semaine, trois et six mois après l'intervention.
Résultats :
Une procédure a échoué. Deux dispositifs ont presenté un détachement de la partie distale du poussoir, mais sans provoquer de conséquences cliniques. On a
observé dans 7 procédures des complications transitoires. Dans 3 procédures, on a obtenu occlusions asymptomatiques de la carotide. Après des événements
de dissection, trois patients sont décédés. 51 patients testés à 3 mois ont eu une guérison complète, dans les autres cas il y avait une réduction progressive de la
poche. Il n'y a pas eu des complications thrombo-emboliques des artères perforantes.
Conclusion :
Avec ces stents on peut traiter les anévrismes non autrement gérables. Les anévrismes géants devraient être traités avec stenting et coiling. L’occlusion
progressive et complète du stent doit être considérée.
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Anatomie vasculaire des paragangliomes cervico-encéphaliques
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C BARBIER, T GUILLEMAIN, M HITIER, E BABIN, P COURTHÉOUX
CAEN - FRANCE
Neuroradiologie
Séance ''V19 - Neuroradiologie interventionnelle''
Vendredi 21 octobre 2011
012431
Objectifs :
Documenter les caractéristiques angioarchitecturales des paragangliomes cervico -encéphaliques par une série de 30 traitements endovasculaires, selon leur
localisation anatomique : connaître les artères nourricières les plus fréquemment impliquées et les territoires neurosensoriels importants à préserver . Quand
suspecter une atteinte jugulaire pouvant retentir sur le drainage veineux encéphalique ou un envahissement mural de la carotide interne pétreuse modifiant la
stratégie opératoire.
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective de 1999 à 2011 concernant 12 paragangliomes jugulaires, 9 jugulo-tympaniques, 3 vagues et 6 carotidiens ayant bénéficié d’une
embolisation pré-opératoire voire curative.
Résultats :
Invariablement l’artère pharyngienne ascendante était impliquée. Les autres pédicules présentaient des anastomoses patentes avec elle. Dans les localisations
jugulotympaniques, la veine jugulaire était laminée, envahie ou thrombosée avec préservation d’un drainage antérograde ou non (voies de dérivation cervicales,
flux rétrograde).
Conclusion :
Les points clefs de l’analyse angioarchitecturale des paragangliomes sont : la participation constante de l’artère pharyngienne ascendante, l’analyse
indispensable du drainage jugulaire en cas de glomus de la base du crâne ou d’une atteinte bilatérale. Par un atlas didactique d’images artériographiques
normales et pathologiques, nous souhaitons faciliter la lecture des structures vasculaires impliquées et ainsi l’interprétation des autres techniques d’angiographie
non invasives (récemment ARM 4D).
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Zoom sur l’IRM corps entier de diffusion à 3 tesla dans la maladie de Kahler
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A TESSIER
TOULON - FRANCE
Manipulateur
Séance ''D4 - Manipulateurs et IRM''
Dimanche 23 octobre 2011
012434
Objectifs :
Il est né récemment (début des années 2000), un intérêt grandissant pour la technique d’IRM corps entier de diffusion dans l’évaluation et le suivi des patients
atteints de myélome. Les progrès technologiques récents en matériel d’acquisition (optimisation des antennes) et de logiciel de traitement des images (utilisation
de techniques de reconstruction parallèle) en IRM 3T ont rendu possible l’évaluation des myélomes en une seule procédure et en moins de 50 minutes.
Matériels et méthodes :
Les conditions sine qua non du développement d’une telle technique regroupant le caractère non invasif et non irradiant, son coût limité, un rapport
sensibilité/spécificité au moins comparable à la technique de référence, un temps médecin et un confort patient acceptable.
Résultats :
Ainsi, l’IRM de diffusion corps entier à 3T montre de jour en jour sa faisabilité en un temps raisonnable pour la détection des myélomes et ses résultats sont très
prometteurs grâce à des évolutions technologiques récentes. Sa sensibilité et sa valeur prédictive positive sont égales ou supérieures à celles du TEP et l’
utilisation de la diffusion augmente les performances des séquences standard (STIR, T1, injection de gadolinium). Celles-ci restent néanmoins nécessaires dans
un souci de spécificité.
Conclusion :
Ces résultats font entrer l’IRM de diffusion corps entier en compétition avec le PET-SCAN dans le staging des myélomes multiples.
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Prise en charge du tassement vertébral douloureux par vertébroplastie percutanée au groupe
hospitalier du Havre
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
FA SALAMI (1), AR SÉKA (1), AS DIABATÉ (1), KP N'ZI (1), N LÉON (2), L OLOU (1), D ALCAIX (2), C ZARNITSKY (2), T
SOMON (2)
(1) ABIDJAN - CÔTE D'IVOIRE, (2) LE HAVRE - FRANCE
Radiologie parasitaire et tropicale
Séance ''M3 - Imagerie osseuse, neurologique, digestive et du SIDA en milieu tropical ''
Mardi 25 octobre 2011
012448
Objectifs :
Evaluer l’apport de la vertébroplastie percutanée (VPP) dans la prise en charge du tassement vertébral douloureux.
Matériels et méthodes :
Entre octobre 2003 et décembre 2005, 128 VPP ont été réalisées chez 100 patients pour tassement vertébral douloureux. Le traitement réalisé sous anesthésie
locale a consisté en l’injection de ciment sous contrôle radiologique . Chaque patient a bénéficié avant et après traitement(à J3 et à J90) d’une évaluation de la
douleur par Echelle Visuelle Analogique (EVA), sur la prise d’antalgique et le score fonctionnel EIFEL. Des incidents ont été notés.
Résultats :
L’amélioration clinique a été constatée dans 96,9 % des cas à J3 et à 3 mois. Sur 128 VPP, Il y a eu 8 incidents bénins dont 1 fuite systémique ayant occasionné
une embolie pulmonaire asymptomatique, 1 fuite veineuse péri-radiculaire avec radiculalgie résolutive après infiltration , 1 hématome des muscles
para-vertébraux spontanément résolutif et 5 tassements vertébraux post-VPP dont 3 traités avec succès par un nouveau geste.
Conclusion :
La VPP est une technique simple de consolidation vertébrale entraînant une sédation rapide de la douleur quelle qu'en soit l’indication. Elle réduit la morbidité liée
à l’immobilisation avec un risque de complications exceptionnel .
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Mise à jour d'un outil de calcul de la dose à l'entrée en radiologie (MICADO)
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
P ROCH, B AUBERT
FONTENAY-AUX-ROSES - FRANCE
Radioprotection
Séance ''V8 - Radioprotection en milieu médical''
Vendredi 21 octobre 2011
012451
Objectifs :
La grandeur dosimétrique réglementaire définissant les niveaux de référence diagnostiques (NRD) en radiologie est actuellement la dose à l'entrée (De). Cette
dernière ne pouvant être obtenue en routine que par calcul, l’IRSN a mis à la disposition des professionnels un logiciel de calcul en ligne (MICADO), depuis 2006.
Matériels et méthodes :
Cet outil, basé sur un logiciel de calcul de spectre de rayons X reconnu (Spectrum Processor IPEM 78), a montré cependant, dans certaines conditions, des
écarts significatifs par rapport à la mesure (jusqu’à 30% d’écart). Afin de caractériser précisément l'origine des ces écarts et de les corriger, l'IRSN a comparé
cinq logiciels de calcul de spectre à des mesures de doses réalisées sur 29 installations de radiologie.
Résultats :
Les mesures sur les installations ont permis de mettre en évidence une surestimation du KERMA dans l'air calculé par le logiciel Spectrum Processor , source
principale des surestimations de De, et de valider les résultats fournis par un autre logiciel , SpekCalc.
Conclusion :
La comparaison des logiciels de calcul de spectre avec les mesures de De réalisées ont permis à l 'IRSN de développer et de proposer une nouvelle version de
MICADO fournissant des valeurs de De très proches de la valeur réelle mesurée.
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Ouverture d'une base de données dédiée aux niveaux de références diagnostiques :
spécifications et objectifs
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
D CÉLIER, P ROCH, B AUBERT
FONTENAY-AUX-ROSES - FRANCE
Radioprotection
Séance ''V8 - Radioprotection en milieu médical''
Vendredi 21 octobre 2011
012452
Objectifs :
Depuis 2004, les professionnels de l'imagerie médicale sont tenus de réaliser des évaluations dosimétriques pour des examens courants et de les comparer à
des niveaux de référence diagnostiques (NRD). L'IRSN est chargé du recueil de ces évaluations, en vue de la mise à jour des NRD.
Matériels et méthodes :
Jusqu'en mars 2011, les données étaient transmises à l'IRSN par courrier, fax ou e-mail. Soucieux d'améliorer ses échanges avec les professionnels et la gestion
d’un volume croissant de données transmises, l'IRSN a développé une base de données sécurisée permettant la saisie sur internet des données NRD.
Résultats :
Les données transmises sont fiabilisées grâce à un contrôle automatique de saisie et les erreurs liées à la recopie manuelle dans les tableurs , éliminées. Le
retour d'information vers les professionnels est systématisé via des bilans individuels et la mise à disposition de l 'historique complet des évaluations
dosimétriques, reflet de la mise en œuvre de la démarche d'optimisation.
Conclusion :
Grâce à la base de données NRD, l'IRSN vise à améliorer le retour d'information vers les professionnels afin d'exploiter pleinement les NRD comme un outil
d'optimisation, et également à renforcer la fiabilité des analyses au regard de l'augmentation constante du nombre de données à traiter.
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Evaluation de la réduction du contraste iodé sur l'imagerie rénale en scanner avec Energie
Spectrale
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C ROY, J CHARTON, G BAZILLE, S REBIH, EM KIEFFER, H LANG
STRASBOURG - FRANCE
Appareil urinaire et génital masculin
Séance ''L17 - Imagerie du rein et de la prostate''
Lundi 24 octobre 2011
012467
Objectifs :
Evaluer la qualité d’image et le rehaussement rénal avec une faible dose d’iode en acquisition avec Energie Spectrale .
Matériels et méthodes :
Deux groupes de patients (morphotype moyen, sans pathologie rénale) explorés avec deux quantités d’Iode différentes : Group A (270 mgI/ml–50cc) en
acquisition spectrale et Groupe B (350mgI/ml–100cc) en acquisition conventionnelle à 120kVp au temps artériel, parenchymateux et excréteur. Des mesures d’
UH par ROI avec rapport signal/bruit ont été effectuées sur l’image monochromatique à 75, 55, 50, 45 keV et à 120kVp.
Résultats :
Les valeurs UH de l’image monochromatique avec faible concentration d’iode à 45keV étaient supérieures à celles de l’acquisition conventionnelle , et voisines à
50keV. La réduction de la dose de contraste en utilisant la bi-énergie est de plus de 60% (13,5grI pour le Groupe A contre 35grI pour le Groupe B). La qualité d’
image était excellente, avec un fort contraste sur l’image monochromatique à 55 et 45 keV pour un indice de bruit supérieur à 45keV, mais identique entre l’image
75 keV et 120 kVp.
Conclusion :
L’acquisition en bi-énergie permet de réduire de plus de 60% la quantité d’iode injectée tout en conservant une excellente qualité d’image en terme de signal sur
bruit et de contraste, en particulier à 50 keV.
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IRM postopératoire précoce dans la chirurgie transsphénoïdale des adénomes hypophysaires :
étude rétrospective
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
S LEMAIRE, G SOTO-ARES, R ASSAKER, C CORTET, JP PRUVO
LILLE - FRANCE
Neuroradiologie
Séance ''L3 - Neuroradiologie diagnostique : techniques avancées IRM ''
Lundi 24 octobre 2011
012470
Objectifs :
Le suivi en IRM, capital dans le diagnostic du reliquat adénomateux, débute habituellement au 4ème mois après la chirurgie. L’IRM postopératoire précoce en
dépit de difficultés d'interprétation peut-elle détecter de manière fiable un reliquat adénomateux et permettre ainsi une reprise chirurgicale précoce ?
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective de l’ensemble des patients ayant bénéficié d’une IRM dans les 5 jours suivants une chirurgie transsphénoïdale d’un adénome hypophysaire
de 2004 à 2009. Confrontation des résultats de l’IRM au suivi clinico-biologique et iconographique du patient afin de déterminer sa fiabilité dans la détection des
reliquats. Etude ensuite des patients précocement réopérés sur les constatations d’un reliquat.
Résultats :
Sur la relecture de 33 IRM, 37 reliquats intra-sellaires, supra-sellaires et latéro-sellaires ont été visualisés. Ces résultats étaient confirmés dans 83,8% par le
suivi. 8 reliquats douteux étaient visualisés confirmés pour 50%. Chez 5 patients l’IRM ne visualisait pas de reliquat, le suivi a confirmé l’absence de reliquat chez
4 patients. 5 patients ont été précocement repris chirurgicalement grâce aux constatations IRM (2 présentaient une BAV associée), permettant chez 2 patients
une résection complète et chez deux autres une réduction de la masse avec libération chiasmatique.
Conclusion :
L’IRM postopératoire précoce permet de détecter de manière fiable un reliquat tumoral, constatations concordantes à la littérature, permettant alors dans
certaines indications une reprise chirurgicale rapide avant le développement des adhérences du site opératoire .
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Téléradiologie retour sur expérience d'un an
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
J FRIEDRICH (1), R FOUGEROUSSE (2)
(1) FREYBOUSE - FRANCE, (2) SAINT AVOLD - FRANCE
Manipulateur
Séance ''M4 - Manipulateurs : Management et formation''
Mardi 25 octobre 2011
012471
Objectifs :
Montrer les intérêts de la téléradiologie grâce à une expérience d'un an.
Matériels et méthodes :
T LOR logiciel de téléradiologie. Recueil de données sur un an.
Résultats :
Intérêts de la téléradiologie dans un secteur géographique de plus en plus " pauvre en radiologie".
Conclusion :
Les apports de la téléradiologie permettent le maintien d'une radiologie efficace ainsi qu'un service de soin efficace et durable.
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Repérage échographique per-opératoire lors du traitement arthroscopique des tendinopathies
calcifiantes de la coiffe des rotateurs
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
T WAITZENEGGER, R BROUARD, P COTTIAS, P GUILLON
PARIS - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''S6 - Gestion des risques en radiologie interventionnelle ostéo-articulaire''
Samedi 22 octobre 2011
012473
Objectifs :
Le traitement arthroscopique des calcifications de la coiffe des rotateurs est une alternative thérapeutique après échec du traitement médical . Ce travail a permis
d’évaluer les résultats de ce traitement en utilisant une technique originale de repérage échographique per-opératoire.
Matériels et méthodes :
Une étude prospective a été réalisée chez 10 patients. Le score de Constant pondéré était noté en pré et post opératoire. Pendant l’intervention, la calcification
était repérée par une échographie et retirée simultanément au shaver. Avant fermeture, l’échographie permettait de s’assurer de l’absence de calcification
résiduelle. Tous les patients ont été revus avec un recul moyen de 14 mois.
Résultats :
La durée du repérage de la calcification était de 5 minutes. Le score de Constant pondéré est passé de 72 en pré-opératoire à 97. Au contrôle radiographique à 1
mois, 80% des calcifications avaient disparu.
Conclusion :
Cette technique innovante de repérage échographique per-opératoire des calcifications, présente de nombreux avantages : rapidité de localisation et exérèse
quasi complète de la lésion avec contrôle immédiat. Les résultats cliniques et radiologiques sont excellents . Ils semblent supérieurs à ceux observés pour les
autres traitements invasifs.
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Nouveau score IRM pour l’évaluation de l’activité des maladies inflammatoires intestinales de
l’enfant
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
I BIETTE, J VIAL, C BAUNIN, D LABARRE, A BRETON, N SANS
TOULOUSE - FRANCE
Radiologie pédiatrique
Séance ''D20 - Imagerie pédiatrique et foetale''
Dimanche 23 octobre 2011
012478
Objectifs :
Evaluer la pertinence de l'entéro-IRM pour apprécier l’activité des maladies inflammatoires du tube digestif de l 'enfant et dégager un score IRM simple.
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective réalisée chez 51 enfants (55 examens IRM) atteints de maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique. Après balisage digestif oral, il était
réalisé des séquences T2 et T1 avec saturation de graisse après injection de gadolinium. Un nouveau score d'activité IRM prenant en compte l'épaisseur
pariétale, le signal T2, l'appréciation qualitative de l’intensité de la prise de contraste et l’aspect peigné de la graisse était calculé pour chaque sous -segment
intestinal. Le score global correspondant à l’ensemble des sous-segments était comparé aux index clinicobiologiques validés chez l’enfant : PCDAI (Pediatric
Crohn Disease Activity Index) et (HB) Harvey Bradshaw.
Résultats :
le nouveau score IRM proposé montrait une corrélation avec le PCDAI (r=0,84; p<0,001) ainsi qu'avec le HB (r=0,6; p<0,0001). Il existait de plus, des différences
significatives du score IRM selon le stade d’activité de la maladie (p<0,001).
Conclusion :
Ce nouveau score IRM est corrélé de façon excellente aux index clinico-biologiques validés et peut devenir un nouvel outil d’appréciation de l’activité des
maladies.
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Intérêt de l'imagerie en coupe sur les scapulas à ressaut
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A GOMES ALVES, K LEKBICH
MONTPELLIER - FRANCE
Manipulateur
Séance ''V4 - Manipulateurs : Radiologie interventionnelle et optimisation des techniques''
Vendredi 21 octobre 2011
012482
Objectifs :
Démontrer que le scanner apporte, en complément du diagnostic clinique, le facteur étiologique osseux. Il va permettre une localisation précise en regard d'une
infiltration inter-serrato-thoracique.
Matériels et méthodes :
Différents protocoles de labellisation (hygiène, radioprotection), matériel (scanner, kit d’infiltration) seront utilisés sur un cas clinique.
Résultats :
Apport bénéfique de l’examen tomodensitométrique.
Conclusion :
Dans le cadre d’une étiologie osseuse, le scanner occupe une place centrale, dans la confirmation du diagnostic clinique d'une pathologie rare et dans son choix
thérapeutique, notamment l’infiltration de corticoïdes. Dans le cadre de ce geste interventionnel, la prise en charge du patient, les différents protocoles d’hygiène
et de radioprotection sont optimisés par le manipulateur.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Analyse topologique trabéculaire du radius distal en scanner périphérique à haute résolution
(HR-pQCT)
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
JB PIALAT (1), N VILAYPHIOU (1), S BOUTROY (1), PJ GOUTTENOIRE (2), E SORNAY-RENDU (1), R CHAPURLAT (1), F
PEYRIN (2)
(1) LYON - FRANCE, (2) GRENOBLE - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''L13 - Traumatologie et pathologies dégénératives ostéo-articulaires''
Lundi 24 octobre 2011
012486
Objectifs :
Notre analyse topologique du réseau trabéculaire a été développée pour des imageries ex-vivo d’une résolution de quelques microns. L’objectif est d’évaluer sa
faisabilité sur des images acquises in vivo en HR -pQCT à 82 µm et d’évaluer sa capacité à détecter les patientes ayant subies une fracture.
Matériels et méthodes :
33 patientes de la cohorte OFELY ayant présenté une fracture prévalente du poignet ont été comparées à 33 patientes contrôle appariées pour l’âge. Un
HR-pQCT du poignet a été réalisé, avec évaluation des paramètres architecturaux et analyse en éléments finis. L’analyse topologique a permis de calculer un
rapport de poutres sur plaques (RV/PV). Des corrélations ont été effectuées entre ces paramètres, les valeurs entre les deux groupes comparées par test de
Wilcoxon et une régression logistique appariée réalisée à la recherche d’une association avec les fractures du poignet .
Résultats :
Les corrélations sont cohérentes entre les différents paramètres architecturaux et topologiques. Les résultats reflètent la conversion des plaques en poutres lors
de la perte osseuse et la diminution de la rigidité osseuse. Une association existe entre les valeurs du RV/PV et les fractures prévalentes du poignet.
Conclusion :
L’analyse topologique est possible in vivo en HR-pQCT et pourrait permettre de mieux préciser les patientes ostéopéniques à risque fracturaire.
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Relation entre volume des bulbes olfactifs et fonction olfactive : résultats sur 50 patients
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
D BELLIL, A LTAIEF-BOUDRIGUA, J PLAILLY, JB PIALAT, F FAURE
LYON - FRANCE
ORL
Séance ''L20 - Imagerie en ORL''
Lundi 24 octobre 2011
012488
Objectifs :
Évaluer le rapport entre la volumétrie des bulbes olfactifs en IRM 3 Tesla et leur fonctionnalité.
Matériels et méthodes :
25 patients présentant des troubles olfactifs (hyposmiques ou anosmiques) ont été comparés à 25 patients normosmiques appariés pour l’âge et le sexe. Les
capacités olfactives des patients (seuil, détection et identification olfactives) ont été testées à l’inclusion. Le volume des bulbes olfactifs (BO), la longueur et la
profondeur des sillons olfactifs (SO) ont été évalués en IRM 3Tesla (séquence 3D T1 et 3D T2).
Résultats :
25 patients présentant des troubles olfactifs (hyposmiques ou anosmiques) ont été comparés aux normosmiques présentaient des seuils de détections plus bas,
de meilleures détections et identifications des odeurs que les hyposmiques (P <0.001). Ces mêmes différences étaient observées entre hyposmiques et
anosmiques (P <0.01). Les normosmiques présentaient des BO plus volumineux que les hyposmiques (P <0.01), les hyposmiques que les anosmiques (P <0.05).
Les SO étaient plus longs et plus profonds chez les normosmiques ou hyposmiques que les anosmiques (tous P <0.05). L'ensemble de la population présentait
une corrélation entre toutes les mesures volumétriques et les capacités olfactives (P< 0.05).
Conclusion :
La relation entre les fonctions olfactives et la morphologie des BO et SO souligne l’intérêt de l’évaluation volumétrique de ces derniers dans le bilan d’imagerie
des patients dysosmiques.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Evaluation des coûts/séjour de l'embolisation des anévrismes intracrâniens au CHU de Nantes
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
H DESAL (1), B DAUMAS DUPORT (2), F TOULGOAT (1), E AUFFRAY-CALVIER (1), M LE MOAL (1), R GUILE (1)
(1) NANTES - FRANCE, (2) SAINT HERBLAIN - FRANCE
Neuroradiologie
Séance ''V19 - Neuroradiologie interventionnelle''
Vendredi 21 octobre 2011
012489
Objectifs :
Evaluer les coûts du traitement par embolisation des anévrismes cérébraux au CHU de Nantes et les comparer aux données de l’Echelle Nationale des Coûts
(ENC) et aux recettes T2A générées.
Matériels et méthodes :
Evaluation des coûts de séjours des GHM 01K02 et 01K07 (V11b) pour l’année 2009. Les données sur les charges sont issues de l’étude coût par séjour de l’
ENC. Les données concernant les recettes correspondent aux recettes T2A hors taux de transition et hors taux d’assurance maladie et comprennent les tarifs des
GHS ajustés, les suppléments liés aux journées de soins intensifs , les remboursements en sus des dispositifs de la liste T2A.
Résultats :
146 séjours de l’année 2009 ont été retenus dans cette étude (94 pour 01K02 et 52 pour 01K07). Les DMS observées au CHU de Nantes sont globalement
inférieures à celles observées nationalement. L’embolisation des anévrismes non rompus est une activité bénéficiaire contrairement aux séjours pour rupture d’
anévrisme qui sont déficitaires.
Conclusion :
La neuroradiologie interventionnelle est une activité de recours nécessitant la mobilisation d’importants moyens en terme de ressources humaines et de
dispositifs médicaux implantables. Etudiée sous l’angle du traitement des anévrismes intracrâniens, cette activité est en équilibre financier au CHU de Nantes.
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Principes et intérêts des différentes techniques d’ablation percutanée des tumeurs hépatiques
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
F POUILLARD, M ABDEL-REHIM, V BARRAU, V VILGRAIN
CLICHY - FRANCE
Manipulateur
Séance ''V4 - Manipulateurs : Radiologie interventionnelle et optimisation des techniques''
Vendredi 21 octobre 2011
012493
Objectifs :
Présenter les différentes techniques d’ablation percutanée des tumeurs hépatiques.
Matériels et méthodes :
L’ablation percutanée des tumeurs hépatiques est réalisée depuis de nombreuses années dans notre service, en 2010 nous avons réalisé 84 ablations par
radiofréquence et micro-onde. La radiofréquence monopolaire ou multipolaire utilise un courant alternatif à haute fréquence qui détruit par la chaleur les cellules
tumorales. Le micro-onde crée de la chaleur en générant des frictions à travers la vibration des molécules d’eau et permet la coagulation des tissus . Nous
utilisons également l’électroporation qui détruit de façon définitive la membrane cellulaire des cellules tumorales en préservant les structures vasculaires .
Résultats :
La radiofréquence a prouvé son efficacité dans le traitement des tumeurs hépatiques. Le micro-onde a de bons résultats dans le traitement des lésions de
grande taille et lorsque la lésion est au contact des vaisseaux. Le traitement par électroporation est prometteur pour les lésions à proximité vasculaire .
Conclusion :
Plusieurs techniques existent avec pour chacune avantages et inconvénients. Un staff hebdomadaire avec la présence des manipulateurs permet d’optimiser le
choix des techniques.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Validation des paramètres DCE-US pour prédire la survie sans progression dans l’étude
multicentrique (537 patients)
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
N LASSAU (1), J LACROIX (2), M CUINET (3), R AZIZA (4), S TAIEB (5), V VILGRAIN (6), A SARRAN (7), C LABBE (8), F
JOURNEAU (1), S KOSCIELNY (1)
(1) VILLEJUIF - FRANCE, (2) CAEN - FRANCE, (3) LYON - FRANCE, (4) TOULOUSE - FRANCE, (5) LILLE - FRANCE, (6) CLICHY FRANCE, (7) MARSEILLE - FRANCE, (8) NANTES - FRANCE
Oncologie
Séance ''S19 - Avancées en imagerie des cancers''
Samedi 22 octobre 2011
012505
Objectifs :
Valider un paramètre d’imagerie fonctionnelle utilisant la DCE-US pour évaluer précocement l’effet des traitements anti-angiogéniques. Prédire la survie sans
progression.
Matériels et méthodes :
Etude prospective multicentrique (19 centres, 65 radiologues). Tous les patients ont été examinés avant traitement puis à J7, J14, un mois et deux mois. Une
injection en bolus de SonoVue (4,8 ml) avec utilisation des données linéaires brutes durant 3 minutes ont permis de calculer 7 paramètres caractérisant la
perfusion tumorale (Patent PCT/IB2006/003742). La réponse au traitement a été évaluée tous les 2 mois, le bénéfice clinique incluait les patients en réponse
complète, partielle ou stable.
Résultats :
Au total 537 patients ont été inclus, 157 cancers du rein, 107 carcinomes hépato-cellulaires majoritairement. 1823 DCE-US et 1296 scanners avec relecture
centralisée ont été réalisés. Après un suivi médian de 12 mois, 5 paramètres ont montré une différence significative (p<0.05) dans leur variation entre Baseline et
J30 en fonction de la survie sans progression.
Conclusion :
Les résultats confirment la robustesse de cette technique pour évaluer précocement les traitements anti-angiogéniques et prédire la survie sans progression.
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Intérêt de l’embolisation à l’alcool des reins polykystiques en préparation d’une greffe rénale
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
JP LAFOURCADE (1), F CORNELIS (1), Y LE BRAS (1), G RIGOU (1), R HUBRECHT (2), N GRENIER (1)
(1) BORDEAUX - FRANCE, (2) PAU - FRANCE
Radiologie interventionnelle
Séance ''M6 - Radiologie Interventionnelle vasculaire, génito-urinaire et ostéo-articulaire''
Mardi 25 octobre 2011
012507
Objectifs :
Evaluation prospective de l’efficacité à 3 mois de l'alcoolisation des reins polykystiques avant transplantation rénale .
Matériels et méthodes :
De 2007 à 2010, 36 patients porteurs d’une polykystose hépatorénale autosomique dominante ont été embolisés afin d’obtenir une réduction volumique
autorisant la transplantation. Le matériel utilisé associait dans un premier groupe (n=25) microparticules puis coils et, dans un deuxième groupe (n=11) alcool pur
puis coils. Les suites étaient encadrées par un protocole antalgique, anti-inflammatoire et antibioprophylactique. L’évaluation volumique reposait sur des
examens TDM avant, puis 3 mois après l’embolisation.
Résultats :
L’embolisation a été possible chez tous les patients. Dans le premier groupe, 22 (88%) ont bénéficié d’une seule procédure, avec une réduction volumique
moyenne de 42% (DS=17) à 3 mois, 32% de patients listés et 17 greffés. Dans le deuxième groupe, une seule séance a été nécessaire pour tous les patients,
avec une réduction volumique moyenne de 33% (DS=16) à 3 mois, 100% de patients listés et 5 greffés. Le geste a été cliniquement bien toléré dans tous les cas,
sans complication immédiate ou retardée.
Conclusion :
L’embolisation des reins polykystiques par alcoolisation paraît plus efficace en termes de levée précoce de contre -indication avant transplantation sans
modification de la morbidité habituellement constatée.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Evaluation précoce des GIST traités par Imatinib avec l’échographie de contraste avec
quantification
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
G ABBOUD, S KOSCIELNY, B BENATSOU, L CHAPOTOT, L CHAMI, E GIRARD, S BIDAULT, A LE CESNE, J DOMONT, N
LASSAU
VILLEJUIF - FRANCE
Ultrasons
Séance ''L23 - Ultrasons : nouvelles applications en pratique clinique''
Lundi 24 octobre 2011
012509
Objectifs :
Déterminer le meilleur timing en utilisant l’aire sous la courbe (AUC) en DCE-US pour l’évaluation précoce des GIST traités par Imatinib afin de sélectionner
rapidement les mauvais répondeurs des bons répondeurs.
Matériels et méthodes :
Tous les patients ont bénéficié d’une DCE-US avant puis après J7, J14, 1 mois et 2 mois. Une injection en bolus de SonoVue (4,8ml) en utilisant les raw linear
data pour quantification a permis de calculer l’AUC en utilisant le modèle mathématique (Patent PCT/IB2006/003742). La réponse au traitement est évaluée tous
les 2 mois, le bénéfice clinique incluait les réponses complètes , partielles et stables.
Résultats :
Depuis Mars 2005, 26 patients ont été inclus. La médiane de suivi pour les 6 mauvais répondeurs était de 2 mois et pour les 20 bons répondeurs de 28 mois. 109
échographies de contraste ont été réalisées. Parmi les mauvais répondeurs, la variation médiane de l’AUC était respectivement de -19%, -10%, +46% et +86% et
chez les bons répondeurs de -20%, -80%, -80%, -88% à J7, J14, 1 et 2 mois.
Conclusion :
Les résultats confirment que la DCE-US permet le monitoring des GIST sous Imatinib. Le meilleur timing en utilisant l’aire sous la courbe est à J 15 après début
du traitement.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Colo-IRM à 4,7 Tesla dans la colite aiguë : étude de faisabilité chez l'animal
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C SAVOYE-COLLET, C CHARPENTIER, L NICOL, G SAVOYE, P VERA, R MARION-LETELLIER
ROUEN - FRANCE
Digestif
Séance ''S3 - Tube Digestif''
Samedi 22 octobre 2011
012511
Objectifs :
Mise au point technique en IRM à 4,7 T et analyse sémiologique d'un modèle animal de colite expérimentale proche de la maladie de Crohn.
Matériels et méthodes :
Neuf rats mâles Sprague-Dawley ont été explorés en colo-IRM (n=5 à J2 après instillation rectale de trinitrobenzene sulfonate-TNBS et n=4 contrôles). Des
séquences T2 RARE axial et coronal et T1 Intragate Flash axial ont été réalisées sur une IRM Bruker 4.7 T BioSpec 47/40 USR. La qualité des images,
l'épaisseur de la paroi colique, le signal pariétal en T2 et en T1 a été étudié.
Résultats :
La qualité a été jugée bonne ou moyenne pour 8/9 examens. L'épaisseur pariétale maximale moyenne était de 1,7+/-0,26 mm chez les rats TNBS versus
0,8+/-0,22 mm pour les contrôles (p<0,05). La paroi colique était stratifiée avec un hypersignal T2 sous muqueux chez 4/5 et un hypersignal T1 sur le versant
luminal chez 5/5 (p<0,05) des rats TNBS contre aucun des rats contrôles.
Conclusion :
La colo-IRM à 4,7 T est faisable chez le rat. Des anomalies pariétales spécifiques sont retrouvées en cas de colite induite au TNBS . Ceci ouvre des perspectives
d'étude en IRM de ce modèle animal pour une analyse cinétique d'évolution des lésions notamment sous biothérapies.
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Mise en place des niveaux d’alerte dosimétrique en radiologie interventionnelle
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C SALVAT, A JEAN-PIERRE, J RAGOT
PARIS - FRANCE
Radioprotection
Séance ''S11 - Radioprotection en imagerie diagnostique et thérapeutique''
Samedi 22 octobre 2011
012513
Objectifs :
Suite aux incidents de Strasbourg en 2009 ayant généré des effets déterministes chez les patients traités en neuroradiologie interventionnelle , l’ASN a publié des
recommandations.
Matériels et méthodes :
A l’hôpital Lariboisière, les acteurs ont été formés à l’optimisation des pratiques sur leurs salles . Nous avons défini des niveaux d’alerte et d’actions, par
protocole, à partir des statistiques des relevés dosimétriques individuels sur un an (moyenne et écart-type du PDS et dose à la peau). De plus, des contrôles de
qualité en mode clinique ont été mis en œuvre après chaque intervention du constructeur ou lors d'un doute sur la stabilité de la qualité image.
Résultats :
L’analyse des relevés dosimétriques permet de définir les possibilités d’optimisation . Avec les équipes médicales, les niveaux d’alerte ont été fixés par protocole
dès lors que le PDS (ou la dose à la peau) atteint la moyenne +1,5 écart-type. Ces niveaux établis localement seront présentés pour différents procédures de
neuroradiologie et de cardiologie interventionnelle avec les actions qui s’imposent .
Conclusion :
Le radiophysicien a un rôle important en radiologie interventionnelle . Il doit non seulement former les acteurs à l’optimisation des procédures mais également
définir localement des niveaux d’alerte et d’action pouvant engendrer des effets déterministes.
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Développement d’un logiciel de suivi dosimétrique des patients bénéficiant d 'examens
scanners à l’hôpital Lariboisière
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C SALVAT, P PIERRE, K BENKENANE, J RAGOT, A JEAN-PIERRE
PARIS - FRANCE
Radioprotection
Séance ''V8 - Radioprotection en milieu médical''
Vendredi 21 octobre 2011
012514
Objectifs :
Le scanner est la modalité d’imagerie diagnostique la plus exposante. L’hôpital Lariboisière accueille plus de 27000 patients annuellement sur 2 scanners.
Certains patients bénéficient d’un nombre important d’explorations pour leur suivi médical . L’équipe médicale doit pouvoir récupérer les informations
dosimétriques afin d’identifier les patients pouvant présenter des risques stochastiques aux rayons X .
Matériels et méthodes :
Les manipulateurs ont été formés à l’optimisation des procédures et à la nécessité de tracer le PDL par hélice, par patient. Selon la localisation anatomique, il est
possible d’évaluer la dose efficace en multipliant le PDL par un coefficient de conversion . Un logiciel interne a été développé et permet des recherches selon
plusieurs critères.
Résultats :
Ce logiciel sera présenté sous forme interactive. Pour les examens itératifs, il permet d’assurer un suivi dosimétrique individuel avec un cumul de dose et d’
identifier les patients susceptibles de présenter des risques stochastiques . L’exploitation statistique des données pourraient permettre d’évaluer le facteur de
risques radio-induits. Cet outil permet de sensibiliser les radiologues à la justification de chacun des examens .
Conclusion :
Ce logiciel, récemment installé, montre un potentiel important. Nous manquons de recul pour en connaître tous les bénéfices. Cependant, il est vrai qu’il présente
des limites que nous décrirons.
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Potential of breast diffusion MRI for the management of low grade DCIS patients
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M IIMA (1), D LE BIHAN (2), R OKUMURA (3), T OKADA (1), K FUJIMOTO (1), S KANAO (1), K TOGASHI (1)
(1) KYOTO - JAPON, (2) GIF-SUR-YVETTE - FRANCE, (3) OSAKA - JAPON
Sénologie
Séance ''L8 - Améliorer la prise en charge des patientes en IRM mammaire et en sénologie interventionnelle''
Lundi 24 octobre 2011
012516
Objectifs :
To investigate the value of ADC measurements of breast cancer patients to identifying low-grade, low-risk DCIS.
Matériels et méthodes :
This study included 19 patients with pure DCIS. Diffusion MRI studies were performed at 1.5T with a dedicated four-channel Breast Array Coil with b values of 0
and 1,000 s/mm². All patients underwent surgical resection and were diagnosed as pure DCIS based on histopathology.
Résultats :
The mean ADC value of each type of lesion: low-grade, 1.43+/-0.23 x 10-3 mm²/s; intermediate-grade, 1.28+/-0.12 x 10-3mm²/s; high-grade, 1.20+/-0.12 x
10-3mm²/s. The ADC value of high grade DCIS was significantly lower than that of low-grade DCIS (p =0.01), and there was a significant linear positive trend
between ADC and lesion stage (p<0.01). Based on a ROC analysis we could establish a threshold of 1.30×10-3 mm²/sec for the minimum ADC for the diagnosis
of low-grade DCIS with 100% specificity, 100% positive predictive value and 57.1% sensitivity. In total, 21% of the patients whose lesion minimum ADC values
were above this threshold were correctly identified as low-grade DCIS.
Conclusion :
These results suggest that quantitative DWI could be used to identify patients with low stage, low risk DCIS with very high specificity . Such patients could benefit
from a light management and be spared from unnecessary invasive approaches, such as lumpectomy or mastectomy.
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PTP à l’aiguille coupante : les analyses histologiques et moléculaires sont-elles possibles ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
G FERRETTI, A JANKOWSKI, C DE FRAIPONT, D MORO-SIBILOT, S LANTUÉJOUL
GRENOBLE - FRANCE
Thorax
Séance ''V25 - Cancer bronchique et pneumopathies infiltrantes diffuses''
Vendredi 21 octobre 2011
012517
Objectifs :
Evaluer la faisabilité de l’analyse combinée histologique et moléculaire à partir de prélèvements obtenus par PTP .
Matériels et méthodes :
46 patients consécutifs âgés de 65 ans (39-89) porteurs d’un adénocarcinome (9-100mm) (moyenne 32,9mm) ont été inclus. Les PTP sont réalisés sous TDM
avec des aiguilles coaxiales de 18G. Un à 6 prélèvements (moyenne 1,59) ont été réalisés puis fixés dans le formol. Ont été analysés : la taille des biopsies, le %
de cellules tumorales, leur valeur diagnostique histologique et immunohistochimique ; la présence de mutations des gènes EGFR, K-ras et l'expression d’ALK.
Résultats :
La taille du matériel biopsique était de 11 mm+/-5, comportant en moyenne 41%+/-19 cellules tumorales ; histologiquement, les contingents prédominants étaient
acinaires (20/46), solides (12/46), papillaires (12/46) et lépidique (1) ; un était adénosquameux. Deux à trois marqueurs immunohistochimiques ont été réalisés
en moyenne ; les immunomarquages anti CK 5-6 et P63 étaient négatifs et TTF1 positif (43%). Tous ont été analysés sur le plan génétique ; 3% étaient
mutés/délétés EGFR, 21% mutés Ras et 0 % ALK.
Conclusion :
Les PTP offrent un matériel suffisant pour un diagnostic histologique précis et autorisent la réalisation d 'analyses des gènes EGFR, KRAS et ALK.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Le Groupe MOC de la SFIPP
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M PANUEL (1), F CHALARD (2), JF CHATEIL (3), P CLAPUYT (4), H DUCOU LE POINTE (2), S FEREY (5), C GAREL (2), G
GENIN (6), K LAMBOT-JUHAN (2), G KALIFA (7)
(1) MARSEILLE - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE, (3) BORDEAUX - FRANCE, (4) BRUXELLES - BELGIQUE, (5) GENÈVE SUISSE, (6) POISY - FRANCE, (7) BOURG-LA-REINE - FRANCE
Radiologie pédiatrique
Séance ''S22 - Imagerie Pédiatrique''
Samedi 22 octobre 2011
012521
Objectifs :
Présenter le Groupe MOC de la Société Francophone d'Imagerie Pédiatrique et Prénatale.
Matériels et méthodes :
Créé en 2008, il a pour vocation d'offrir une plate-forme d'échanges sur le diagnostic radiologique des maladies osseuses constitutionnelles (MOC) utilisant le
courriel à l'adresse [email protected] en réponse à des soumissions de cas radio-cliniques. Le groupe rassemble quelques radiopédiatres intéressés
par cette pathologie et mettant à disposition leur expérience.
Résultats :
Les cas les plus démonstratifs, donnant lieu parfois à des discussions animées voire des controverses , sont présentés.
Conclusion :
Cette initiative permet d'offrir à la communauté radiologique un réseau d'appui dans un domaine d'affections rares et souvent méconnues.
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Intérêt du système EOS® dans la détection des lésions osseuses du myélome
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
B DUTOUQUET, R GHENO, X LELEU, MH VIEILLARD, N BOUTRY, A COTTEN
LILLE - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''D18 - Tumeurs et pathologies inflammatoires musculo-squelettiques''
Dimanche 23 octobre 2011
012522
Objectifs :
Comparer le système EOS® aux radiographies dans la détection des lésions osseuses chez les patients atteints de myélome .
Matériels et méthodes :
Cette étude prospective incluait 45 patients suivis pour un myélome (diagnostic initial et première rechute). Chaque patient bénéficiait d’un balayage “corps
entier” sur le système EOS® (face et profil, du crâne aux genoux) et d’un bilan radiographique (crâne, rachis, bassin, fémurs, humérus, grils costaux). Une
information orale et écrite a été délivrée aux patients. Chaque examen était interprété par deux lecteurs indépendants après randomisation. Une IRM “corps
entier” était réalisée en cas de discordance. La dose d’irradiation et le confort du patient ont également été évalués.
Résultats :
Il n’existait pas de différence significative dans 292 des 309 lésions (112 tassements vertébraux, 197 lésions ostéolytiques), détectées à la fois par le système
EOS® et les radiographies. La dose d’irradiation moyenne avec le système EOS® était 8,4 fois inférieure à celle obtenue avec les radiographies. La réalisation
de l’examen s’est révélée plus confortable avec le système EOS®.
Conclusion :
Le système EOS®, nouvelle modalité d’imagerie à rayons X faiblement irradiante, permet une détection rapide des lésions osseuses de myélome avec un confort
supérieur pour les patients.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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CREX (comité de retour d'expérience) dans un service de radiologie : rôle des manipulateurs
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
L LEMOINE, P HENROT, X GALUS
VANDOEUVRE-LÈS-NANCY - FRANCE
Manipulateur
Séance ''M4 - Manipulateurs : Management et formation''
Mardi 25 octobre 2011
012523
Objectifs :
Depuis un an, le service de radiologie du Centre Alexis Vautrin, organise des CREX (Comités de retour d'expérience) spécifiques à son activité. L'objectif est
d'analyser l'ensemble des fiches de signalement indésirables qui le concernent pour élaborer des actions d 'amélioration.
Matériels et méthodes :
En collaboration avec le service "qualité" qui pilote la mise en place de CREX dans différentes unités du Centre Alexis Vautrin, le service de radiologie réunit une
fois par mois des représentants radiologues, secrétaires, manipulateurs et cadres pour analyser les dysfonctionnements signalés. Le groupe de travail cible des
axes prioritaires parmi l'ensemble des signalements recueillis. Ces travaux débouchent sur des plans d'actions permettant de prévenir les risques et la survenue
de nouveaux événements indésirables pour les patients comme pour le personnel. Des manipulateurs "correspondants" CREX ont bénéficié d'une formation
pour sélectionner les fiches exploitables, gérer le suivi des actions proposées et la communication vers les autres membres du personnel .
Résultats :
Les CREX ont permis en un an de résoudre plusieurs dysfonctionnements récurrents, émanant aussi bien du service de radiodiagnostic que des services
correspondants.
Conclusion :
Les manipulateurs ont toute leur place dans ces comités, participant ainsi à l'amélioration de la prise en charge des patients et des conditions de travail du
personnel.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Facteurs de risques de fracture pathologique de l’extrémité supérieure du fémur après
cimentoplastie
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
F DESCHAMPS, A HAKIME, G FAROUIL, A BARAH, T DE BAÈRE
VILLEJUIF - FRANCE
Radiologie interventionnelle
Séance ''M6 - Radiologie Interventionnelle vasculaire, génito-urinaire et ostéo-articulaire''
Mardi 25 octobre 2011
012527
Objectifs :
La cimentoplastie est une technique efficace et couramment utilisée pour le traitement antalgique des métastases osseuses. Cependant elle reste
contre-indiquée en cas de métastase douloureuse de l’extrémité supérieure du fémur, sous prétexte d’une consolidation insuffisante. Nous avons évalué les
facteurs de risques de fracture pathologique après cimentoplastie.
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective de tous les patients ayant eu une cimentoplastie pour une métastase de l’extrémité supérieure du fémur dans notre hôpital entre juin 2003 et
octobre 2010. Ces patients étaient jugés inopérables (mauvais état général) ou refusaient une chirurgie orthopédique conventionnelle. Les risques analysés ont
été : 1/ la taille de la métastase 2/ l’atteinte corticale et 3/ l’existence d’une fracture du petit trochanter.
Résultats :
Dans 41% des cas (n=7/17), la cimentoplastie n’a pas permis d’éviter la survenue d’une fracture pathologique de l’extrémité supérieure du fémur. Ce risque n’est
pas corrélé à la taille de la métastase, mais à une lyse corticale ≥30 mm (p=0.004) et à l’existence une fracture du petit trochanter (p=0.02).
Conclusion :
La cimentoplastie des métastases de l’extrémité supérieure du fémur peut être proposée pour des métastases osseuses douloureuses de l’extrémité supérieure
du fémur sous réserve d’une lyse corticale< 30 mm et de l’absence de fracture associée du petit trochanter.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Appréciation du stade du cancer colique par coloscanner à l’eau (WECT)
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
E SIBILEAU (1), C RIDEREAU-ZINS (1), AH PAVAGEAU (1), D VANEL (2), PJ VALETTE (3), N IBTISSAM ASHWAR (4), S
BERTAIS (1), C CASA (1), C AUBÉ (1)
(1) ANGERS - FRANCE, (2) BOLOGNE - ITALIE, (3) PIERRE-BÉNITE - FRANCE, (4) LYON - FRANCE
Digestif
Séance ''S3 - Tube Digestif''
Samedi 22 octobre 2011
012529
Objectifs :
Evaluer la possibilité de grader l'extension tumorale et l’atteinte ganglionnaire des cancers coliques par coloscanner à l’eau.
Matériels et méthodes :
53 patients (âge moyen 70 ans), porteurs d’un cancer colique, ont été explorés prospectivement par un coloscanner à l’eau pré-opératoire. Les tumeurs ont été
gradées selon la classification internationale TNM . Les critères analysés au WECT ont été : le siège, la taille de la tumeur ; l’aspect des bords externes de la
tumeur ; l’infiltration de la graisse adjacente ; l’atteinte d’un organe de voisinage ; l’épaississement d’un fascia péritonéal ; le nombre, la taille, la densité des
ganglions péritumoraux. Les tumeurs ont été classées au WECT en 2 groupes : T1/T2 (bords externes réguliers, graisse normale) et T3/T4. Les ganglions ont été
classés positifs (densité supérieure à 100 UH) ou négatifs.
Résultats :
La correspondance entre la classification T au WECT et en anatomopathologie était bonne (k=0.64). Un aspect raide des bords de la tumeur avait une excellente
sensibilité pour une atteinte T3/T4 (Se 97,7%, VPN 91%). L’épaississement d’un fascia était un bon signe d’atteinte T4 (Sp 95%, VPN 85,7%). Un rehaussement
supérieur à 100 UH d’au moins 1 des ganglions était le meilleur critère de positivité ( Se 86,4%, Sp 67,7%, VPN 87,5%).
Conclusion :
Le coloscanner à l’eau permet une bonne stadification des cancers coliques basée sur des signes objectifs .
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Evaluation de la chimio-thérapie néoadjuvante par volumétrie IRM dans le cancer du rectum
avant radio-chimio-thérapie
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
S NOUGARET (1), MA PIERREDON-FOULONGNE (2), JP ROUANET DE VIGNE-LAVIT (2), B GALLIX (2)
(1) MONTRÉAL - CANADA, (2) MONTPELLIER - FRANCE
Digestif
Séance ''S3 - Tube Digestif''
Samedi 22 octobre 2011
012536
Objectifs :
Evaluation prospective de la chimiothérapie néoadjuvante dans le cancer du rectum par volumétrie IRM.
Matériels et méthodes :
17 patients ayant bénéficié d’une chimiothérapie avant radiochimiothérapie (RCT) et chirurgie ont été inclus dans l’étude. La rgression du volume tumoral (RVT)
était étudiée après chimiothérapie et après RCT. La RVT était comparée aux résultats histologiques.
Résultats :
Après chimiothérapie, l’évaluation IRM montrait une réponse favorable chez 8 patients (volume de régression tumorale de plus de 75%), 9 ont présenté une
réponse défavorable (régression de volume de moins de 75%). Ces résultats étaient en accord avec les résultats histologiques (p=0.003). Par ailleurs, il existait
une bonne corrélation entre le volume tumoral mesuré en histologie et celui évalué par IRM après chimiothérapie (r2=0.93).
Conclusion :
Les résultats préliminaires de nos études montrent que la volumétrie IRM après chimiothérapie néoadjuvante dans le cancer du rectum peut prédire la réponse
histologique. Elle pourrait être une aide au clinicien pour distinguer les bons des mauvais répondeurs afin de proposer un traitement mieux adapté .
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Il n’y a pas que la fibrose qui augmente les mesures d’élastographie dans le foie
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
N FRULIO, H LAUMONIER, P BERNARD, H CASTAGNEDE, T CARTERET, M BOUZGARROU, H TRILLAUD
BORDEAUX - FRANCE
Ultrasons
Séance ''L23 - Ultrasons : nouvelles applications en pratique clinique''
Lundi 24 octobre 2011
012539
Objectifs :
L'ARFI, technique non-invasive de mesure de l’élasticité hépatique, apparaît prometteuse pour évaluer la fibrose dans les hépatopathies chroniques. Cependant
d’autres facteurs peuvent augmenter les valeurs d’ARFI. L’objectif était d'évaluer ces facteurs.
Matériels et méthodes :
Les mesures d'élasticité ont été réalisées dans différents groupes : sujets sains, patients cirrhotiques, patients avec hépatite aiguë médicamenteuse, patients
sous chimiothérapie avec syndrome d’obstruction sinusoïdale en anatomopathologie, patients cholestatiques sur obstruction biliaire extra -hépatique, patients
avec insuffisance cardiaque droite aigüe (ICDA). Dans les 2 derniers groupes, l'évolution de l'élasticité était évaluée avant/après traitement. Pour chaque patient,
la médiane des 10 mesures (m/s) était calculée. Pour chaque groupe, la moyenne était déterminée.
Résultats :
La moyenne de l'élasticité était de 1,12 m/s+/-0,16 pour les sujets sains (n=50) ; 2,7 m/s+/-0,6 pour les cirrhotiques (n=52) ; 2,2 m/s+/-0,8 pour les patients sous
oxaliplatine (n=6); 1,9 m/s+/-0,4 pour les hépatites aiguës; 1,9+/-0,4 m/s pour les patients cholestatiques (n=5); et 2,4 m/s+/-0,5 pour les patients avec ICDA
(n=12). Dans les deux derniers groupes, les mesures étaient réversibles après traitement avec normalisation ou subnormalisation .
Conclusion :
La fibrose augmente les valeurs d’ARFI mais d'autres facteurs jouent un rôle. L’interprétation des mesures doit tenir compte du contexte clinique et biologique.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Évaluation de l’ARFI pour mesurer la fibrose hépatique chez les patients co-infectés VIH-VHC
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
N FRULIO, M HESSAMFAR, P MORLAT, D LACOSTE, F MAIRE, H TRILLAUD
BORDEAUX - FRANCE
Ultrasons
Séance ''L23 - Ultrasons : nouvelles applications en pratique clinique''
Lundi 24 octobre 2011
012540
Objectifs :
L'ARFI, technique non-invasive de mesure de l’élasticité hépatique, apparaît prometteuse pour évaluer la fibrose dans les hépatopathies chroniques. L’objectif
était de comparer les mesures d’élasticité obtenues par ARFI à celles du fibroscan et fibrotest, chez des patients co-infectés VIH-VHC.
Matériels et méthodes :
Les mesures d’élasticité par ARFI ont été effectuées chez 53 co-infectés VIH-VHC. Dix mesures étaient effectuées dans le foie droit. La médiane des 10 mesures
étaient calculée ainsi qu’un équivalent de fibrose selon les différents stades du score metavir (F0 à F4). Les données étaient comparées à celle du fibroscan et
fibrotest. Un pourcentage de concordance était calculé entre les différentes techniques.
Résultats :
La moyenne des mesures d’ARFI était de 1,43m/s+/-0,4 (0,88 - 3,44). Le pourcentage de concordance était de 65% pour le stade F0-F1, de 40% pour F2, et de
78% pour F3–F4 entre ARFI et fibroscan ; et de 50%, 33%, et 32% respectivement entre ARFI et fibrotest. La concordance globale entre Fibrotest et fibroscan
était médiocre (33%).
Conclusion :
L’ARFI apparaît prometteur pour évaluer la fibrose hépatique chez les co-infectés VIH-VHC. Il existe une bonne concordance entre ARFI et fibroscan surtout pour
différencier les stades de fibrose faible (F0-F1) et élevée (F3-F4).
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Traitement des fibromes utérins par ultrasons focalisés de haute intensité guidés par IRM
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
N FRULIO, M BOUZGARROU, F MAIRE, T CARTERET, H LAUMONIER, H CASTAGNEDE, C MOUGENOT, H TRILLAUD
BORDEAUX - FRANCE
Radiologie interventionnelle
Séance ''M6 - Radiologie Interventionnelle vasculaire, génito-urinaire et ostéo-articulaire''
Mardi 25 octobre 2011
012541
Objectifs :
Evaluer un nouveau traitement des fibromes utérins par ultrasons focalisés de haute intensité guidés par IRM.
Matériels et méthodes :
L’efficacité thérapeutique était évaluée chez 26 patientes avec les critères suivants : durée d’hospitalisation, délai de reprise d’activité, suivi clinique,
questionnaire de qualité de vie appréciant l’inconfort lié aux symptômes des myomes (UFS-QOL). Le volume du myome traité et la zone de nécrose ont été
évalués par imagerie (IRM, échographie) à M1, M6, 1an.
Résultats :
Toutes les patientes ont été traitées en ambulatoire et ont repris leur activité majoritairement le lendemain (1 à 10 jours, moyenne 2 jours). En post-traitement
immédiat, le pourcentage moyen du volume traité était calculé à 26,1% du volume total du myome. Il existait une réduction de la symptomatologie (UFS-QOL
réduit de 11,6%, 27,9%, 22,8% respectivement à M1, M6 et 1an). La diminution moyenne du volume du myome était calculée à -7,2% (médiane = -8,5% ; max
-52%), -16% (médiane -15,7% ; max -67,3%), -17%( médiane -23,3% ; max -77,7%) respectivement à M1, M6 et 1 an.
Conclusion :
Ce système d’ablathermie des myomes par HIFU apparaît prometteur, permettant une reprise rapide de l’activité, une réduction du volume du myome et des
symptômes.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Place du scanner thoracique dans la prise en charge des suspicions d’inhalation de corps
étranger
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
V TANTCHEU, F BRUNELLE, Y MANNACH, N BODDAERT, S EMOND, P OU, P BLAKIME, L BERHELOOT, K
LAMBOT-JUHAN, N MLIKA
PARIS - FRANCE
Radiologie pédiatrique
Séance ''D20 - Imagerie pédiatrique et foetale''
Dimanche 23 octobre 2011
012543
Objectifs :
Evaluer la valeur diagnostique du scanner multibarrette dans les cas de suspicion d’inhalation de corps étranger chez l’enfant . Préciser la place du scanner dans
la prise en charge des enfants suspects d’inhalation de corps étranger.
Matériels et méthodes :
317 enfants admis pour suspicion d’inhalation de corps étranger ont bénéficié dans un premier temps d’un scanner thoracique interprété par le médecin de
vacation ou de garde à la recherche d’un corps étranger trachéo-bronchique. Tous les enfants ont ensuite subi une endoscopie bronchique systématique. Dans
un 3ème temps, tous les scanners ont été relus en simple aveugle par un radiologue sénior.
Résultats :
120 sur 317 examens ont à ce jour été relus en simple aveugle par un radiologue sénior. En endoscopie 20 enfants sur les 120 avaient un corps étranger dans
les voies aériennes. Tous ont été mis en évidence sur les images de scanner à la deuxième lecture. Deux cas positifs avaient été méconnus à la première lecture
par le radiologue de vacation.
Conclusion :
Une TDM de bonne qualité est aussi fiable dans le diagnostic de corps étranger bronchique que l’examen endoscopique.
La TDM pourrait être proposée en première intention en cas de suspicion d’inhalation de corps étranger chez l’enfant.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Evaluation des pratiques professionnelles : validation des repérages préopératoires des
lésions mammaires
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
J AUCOURT, F BACHELLE, N ROCOURT, C CHAVERON, G POULIQUEN, H BERCEZ, S TAIEB, L CEUGNART
LILLE - FRANCE
Sénologie
Séance ''L8 - Améliorer la prise en charge des patientes en IRM mammaire et en sénologie interventionnelle''
Lundi 24 octobre 2011
012550
Objectifs :
Evaluer l’intérêt de la validation des repérages préopératoires de patientes devant bénéficier d’un traitement conservateur du sein.
Matériels et méthodes :
Une étude observationnelle prospective a été réalisée entre décembre 2009 et 2010. Les dossiers d’imagerie (mammographie-échographie) ont été revus
systématiquement par un radiologue sénior et confrontés à la demande du chirurgien. Les causes de non validation des demandes, les examens
complémentaires effectués, leurs résultats et les conséquences sur la prise en charge ont été analysés.
Résultats :
523 demandes de repérage ont été incluses (476 pour lésion unique, 47 doubles). 71 dossiers (13%) étaient invalidés pour les motifs suivants : suspicion de
lésion supplémentaire (55%), discordance de taille lésionnelle (7%), bilan pré-repérage incomplet (17%), dossier absent (11%), cliché techniquement insuffisant
(4%), raison inconnue (6%). 56 patientes bénéficiaient d’examens complémentaires (33 échographies, 187 clichés de mammographies, 2 IRMs), dont 15
biopsies. Dans 10 cas (1,9%) une anomalie maligne supplémentaire était retrouvée. Dans 2 cas, une discordance significative de taille tumorale était retrouvée .
Quatorze patientes (2,7%) ont eu une modification du geste chirurgical (11 lésions supplémentaires (10 malignes / 1 ACR3), 2 discordances de taille, 1 lésion
non repérable).
Conclusion :
La validation des repérages préopératoire par un radiologue sénior permet d’optimiser la prise en charge chirurgicale .
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Mesurer la taille tumorale en IRM mammaire : quelle séquence choisir ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
P SILES, J CHOPIER, R ROUZIER, I THOMASSIN-NAGGARA
PARIS - FRANCE
Sénologie
Séance ''L8 - Améliorer la prise en charge des patientes en IRM mammaire et en sénologie interventionnelle''
Lundi 24 octobre 2011
012553
Objectifs :
L’IRM mammaire est la meilleure techique de mesure de la taille tumorale, critère pronostique majeur d’un cancer du sein. Notre objectif est de déterminer quelle
séquence est la plus fiable pour effectuer cette mesure, cet aspect n’ayant jamais été étudié dans la littérature.
Matériels et méthodes :
Entre janvier 2008 et octobre 2009, 102 patientes consécutives ont bénéficié d’une IRM avant chirurgie mammaire (délai <30 jours). Deux lecteurs en consensus
ont évalué le plus grand axe tumoral sur les séquences injectées natives et soustraites au temps précoce (2mn) (SINP et SISP) et tardif (7mn) (SINT et SIST), le
MIP, le T2 et la mesure faite par CAD. Une étude de la concordance entre les mesures IRM et la taille histologique a été effectuée par calcul des coefficients de
corrélation intra classe (IC).
Résultats :
La taille tumorale est au mieux évaluée par la SINP (IC=0,96), suivie du MIP (IC=0,87), de la SISP (IC=0,83), du T2 (IC=0,82), et de la SIST (IC=0,81) et de la
SINT (IC=0,75). L’évaluation CAD est correcte (IC=0,89) mais inférieure à la mesure manuelle sur SINP. Ces résultats sont à pondérer selon le type lésionnel
(masse, non masse), du rehaussement matriciel et de l’histologie tumorale.
Conclusion :
Les mesures de taille tumorale doivent être effectuées sur la SINP en IRM mammaire
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Apport de l'IRM mammaire devant une image mammographique visible sur une incidence
sans traduction échographique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
D SEBBAG-SFEZ, J CHOPIER, R ROUZIER, C BEZU, I THOMASSIN-NAGGARA
PARIS - FRANCE
Sénologie
Séance ''L8 - Améliorer la prise en charge des patientes en IRM mammaire et en sénologie interventionnelle''
Lundi 24 octobre 2011
012555
Objectifs :
L’objectif est de savoir si l’IRM mammaire peut améliorer la gestion des anomalies peu suspectes en mammographie sans traduction échographique engendrant
de nombreux examens de surveillance et biopsies négatives, sources d’angoisse et d’interrogation pour la patiente et son clinicien.
Matériels et méthodes :
Entre janvier 2008 et mars 2009, 564 IRM mammaires ont été pratiquées dans notre centre dont 44 (7,8%) chez des patientes (âge moyen=54 ans) adressées
pour image mammographique visible sur une seule incidence, persistant au cliché comprimé localisé et sans traduction échographique (asymétrie de densité
n=30 et désorganisation architecturale n=11) classées ACR3 (n=33) et ACR4A (n=8). Trois patientes perdues de vue ont été exclues.
Résultats :
L'IRM était négative dans 80,4% (33/41) permettant de surseoir à une surveillance mammographique dans 65,8% (27/41) ou à une macrobiopsie sous stéréotaxie
dans 12,1% (5/41). Aucun cancer n'a été manqué après deux ans de suivi mammographique. L’IRM a été classée ACR 3 puis ACR 2 au terme de deux ans de
suivi IRM chez 2 patientes. L’IRM a été classée ACR4 ou 5 et a engendré des biopsies percutanées dans 17% (7/41) avec une VPP de malignité de 28.5% (1 CCI
et 1 CLI)
Conclusion :
L'IRM mammaire pourrait permettre chez des patientes porteuses d'image mammographique visible sur une incidence sans traduction échographique de surseoir
à une surveillance mammographique et de sélectionner celles devant bénéficier d'une macrobiopsie sous stéréotaxie.
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Chimiothérapie intra-artérielle super-sélective dans l’artère ophtalmique en cas de
rétinoblastome avancé chez l’enfant
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
S BINAGHI, P MOSIMANN, M BECK-POPOVIC, F MUNIER
LAUSANNE - SUISSE
Neuroradiologie pédiatrique
Séance ''M5 - Neuroradiologie pédiatrique''
Mardi 25 octobre 2011
012556
Objectifs :
Etude prospective sur l’efficacité de la chimio-perfusion super-sélective avec Melphalan dans l’artère ophtalmique en tant qu’agent tumoricide chez l’enfant
atteint de rétinoblastome avancé, pour éviter l’énucléation chirurgicale et/ou la radiothérapie externe.
Matériels et méthodes :
19 enfants (âge moyen 25 mois) atteints de rétinoblastome de groupe D ont reçu 1 à 3 séances d’administration intra-artérielle de Melphalan (0,35 mg/kg) dans l’
artère ophtalmique sous anesthésie générale. Au total 48 procédures ont été réalisées. Chaque séance était associée à une injection intra-vitréenne de
Melphalan, ainsi qu’à une thermothérapie et/ou une cryothérapie.
Résultats :
Le traitement a été effectué avec succès chez 17/19 enfants avec une régression importante du volume tumoral. L’énucléation ainsi que la radiothérapie externe
ont pu être évitées dans 15/17 enfants, sur un suivi moyen d’une année. Aucune complication systémique ou thromboembolique n’a été observée. Les
complications locales ont comporté 2 décollements de la rétine, 5 œdèmes conjonctivaux et palpébraux, 1 cas de pigmentation cutanée locale, 1 vasospasme
transitoire de l’artère carotide interne et 2 cas d’artériopathie occlusive choroïdienne sectorielle .
Conclusion :
L’administration intra-artérielle de Melphalan s’avère être très efficace dans les cas avancés de rétinoblastome chez l’enfant , aussi bien comme technique
curative que pour éviter l’énucléation et/ou la radiothérapie externe.
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Faut-il injecter du sérum physiologique pour limiter les pneumothorax lors des biopsies
pulmonaires percutanées ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M MONTAUDON (1), A JANKOWSKI (2), M LEDERLIN (3), H COCHET (3), O CORNELOUP (1), V LATRABE (3), G FERRETTI
(2), F LAURENT (3)
(1) BORDEAUX - FRANCE, (2) GRENOBLE - FRANCE, (3) PESSAC - FRANCE
Thorax
Séance ''V25 - Cancer bronchique et pneumopathies infiltrantes diffuses''
Vendredi 21 octobre 2011
012559
Objectifs :
Evaluer l'utilité de l'injection de sérum physiologique pour limiter la survenue de pneumothorax au retrait du co-axial lors des biopsies percutanées pulmonaires
guidées par tomodensitométrie.
Matériels et méthodes :
Cette étude prospective, randomisée et multicentrique a inclus 190 patients (133 hommes, âge moyen: 63,6 +/- 11,5). Les biopsies étaient réalisées par des
opérateurs entrainés. 96 patients se sont vu injecter par le cathéter co-axial 3 à 5 cc de sérum physiologique au voisinage de l'interface pleuro-pulmonaire lors du
retrait de celui-ci. La survenue d'un pneumothorax immédiat était évaluée sur le scanner de contrôle réalisé au décours de la biopsie. La survenue ou la
persistance tardive d'un pnumothorax était appréciée sur la radiographie pulmonaire à 3 heures du geste. La proportion de pneumothorax dans chaque groupe a
été comparée par un test du khi 2.
Résultats :
Parmi les 96 patients ayant reçu du NaCl, 34 (35%) ont présenté un pneumothorax au décours immédiat de la ponction. Dans le groupe n'ayant pas bénéficié de
l'injection de NaCl, 34 (35%) ont présenté un pneumothorax. Aucune différence significative n'a été relevée.
Conclusion :
L'injection de sérum physiologique par le cathéter co-axial lors des biopsies pulmonaires ne permet pas de limiter les risques de pneumothorax .
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Evaluation pré-opératoire de l'instabilité antérieure d'épaule : comparaison entre
l'arthro-scanner et l'arthro-IRM
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
S ACID, T LE CORROLLER, R ASWAD, V PAULY, B MAUREL, D GUENOUN, P CHAMPSAUR
MARSEILLE - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''L13 - Traumatologie et pathologies dégénératives ostéo-articulaires''
Lundi 24 octobre 2011
012566
Objectifs :
Comparer les performances de l'arthro-scanner et de l’arthro-IRM dans le bilan pré-thérapeutique de l’instabilité antérieure d’épaule.
Matériels et méthodes :
Etude prospective sur quarante patients avant chirurgie. Chacun a bénéficié d'un arthro-scanner et une arthro-IRM, avec analyse randomisées par 2 radiologues
et corrélation à la chirurgie.
Résultats :
Pour le diagnostic des lésions cartilagineuses glénoïdiennes , l'arthro-scanner avait une sensibilité de 82%, une spécificité de 89% contre 73% et 94 % pour l’
arthro-IRM. Pour les lésions ALPSA, l'arthro-scanner avait une sensibilité de 93% et une spécificité de 100 %, 100% et 92% pour l'arthro-IRM. Les lésions
Bankart ont été diagnostiquées par l'arthro-scanner avec une sensibilité de 100% et une spécificité de 96 %, 67 et 100% pour l'arthro-IRM. Les lésions des
ligaments gléno-huméraux moyen et inférieur ont été détectés avec une sensibilité de 58% et 53%, une spécificité de 86 et 91% pour l'arthro-scanner. Pour
l'arthro-IRM, la sensibilité était de 58 et 53%, la spécificité de 95% et 100%. La sensibilité et la spécificité de détection des lésions HAGL étaient de 100% pour
l'arthro-scanner; l'arthro-IRM avait une sensibilité de 97%, une spécificité de 67%.
Conclusion :
L'arthro-scanner est équivalent à l'arthro-IRM pour l'évaluation des lésions labro-ligamentaires et cartilagineuses, mais il est supérieur pour les lésions osseuses
glénoïdiennes représentant un critère important dans le choix de la chirurgie . L'arthro-scanner est une alternative à l'arthro-IRM dans le bilan pré-opératoire des
instabilités antérieures.
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Intérêt de la séquence D-IR GM only dans les malformations du développement cortical
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
F TEMPREMANT, G SOTO-ARES, W SZURHAJ, P DERAMBURE, C DELMAIRE, X LECLERC, P JISSENDI-TCHOFO
LILLE - FRANCE
Neuroradiologie
Séance ''D3 - Neuroradiologie diagnostique : le cortex dans la pathologie malformative, ischémique et dégénérative''
Dimanche 23 octobre 2011
012567
Objectifs :
Evaluer la séquence Double-inversion récupération gray matter only (D-IR) dans la détection et la délimitation des anomalies liées aux malformations du
développement cortical (MCD).
Matériels et méthodes :
21 patients suivi pour épilepsie refractaire ont passé une IRM cérébrale 3T avec séquence axial D-IR, 3DFLAIR et 3D T1. Nous avons relevé et mesuré des
dysplasies corticales focales (DCF), polymicrogyries (PMG) et hétérotopies nodulaires de substance grise (HNSG). Les différences d'intensité du signal IRM
(MrSID) entre les lésions et le cortex normal controlatéral ont été évaluées.
Résultats :
10 DCF, 12 HNSG et 2 PMG ont été détectées en D-IR et 3D T1 mais 6 HNSG n’ont pas été détectées sur le 3D FLAIR. L’épaisseur mesurée des DCF était plus
importante sur le D-IR. La taille des HNSG était la même sur les D-IR et 3D T1, mais inférieure sur le 3D FLAIR. Par rapport au cortex normal, l'MrSID était plus
basse sur le D-IR pour les DCF (5,5%, 3DT1 = 10%, FLAIR 3D = 12,1%) et pour les HNSG (7,5%, 3D T1 = 12% et FLAIR 3D = 10,7%).
Conclusion :
La séquence D-IR est utile dans la détection des anomalies liées aux MCD et délimite mieux les lésions par rapport au 3DT1 et au 3D FLAIR.
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Effets biologiques ressentis en IRM par le manipulateur : procédures mises en place pour les
minimiser
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
S DESMIDT (1), A VIGNAUD (2), C GINISTY (1), S ROGER (1), Y GORIN (1), D LE BIHAN (1), L HERTZ-PANNIER (1), L
ALLIROL (1)
(1) GIF-SUR-YVETTE - FRANCE, (2) SAINT-DENIS - FRANCE
Manipulateur
Séance ''M4 - Manipulateurs : Management et formation''
Mardi 25 octobre 2011
012568
Objectifs :
L’imagerie par résonance magnétique (IRM) repose sur l’utilisation de 3 types de champs électromagnétiques : un champ statique (B0), un champ de
radiofréquence (RF) pulsé et des gradients de champ magnétique pulsé (G). Ces champs peuvent induire des effets biologiques. Les manipulateurs ne sont pas
exposés aux radiofréquences et gradients sauf à proximité du patient durant l’acquisition. Il est donc essentiellement concerné par le champ de fuite de B0.
Matériels et méthodes :
Outre le problème bien connu de « l’effet missile », la traversée de ces lignes de champ autour de l’aimant peut provoquer des effets biologiques transitoires.
Leurs apparitions ont été décrites comme augmentant avec l’intensité du champ et la vitesse de déplacement.
Résultats :
A NeuroSpin, des IRM très hauts champs magnétiques sont utilisés, des mesures adaptées pour minimiser ces effets ont été mis en place pour le confort du
manipulateur et par principe de précaution vis-à-vis d’éventuelles effets à long terme.
Conclusion :
Après une description des effets biologiques répertoriés, nous détaillerons les solutions choisies sur notre site .
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Traitement endovasculaire des pathologies des gros vaisseaux par stents cheatham-platinum
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C MESMANN (1), D GAMONDÈS (2), F SASSOLAS (1), P DOUEK (1), D REVEL (1)
(1) LYON - FRANCE, (2) BRON - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''D1 - Imagerie vasculaire interventionnelle''
Dimanche 23 octobre 2011
012570
Objectifs :
Evaluer les résultats à court et moyen terme de l’implantation des CP stents dans les gros vaisseaux .
Matériels et méthodes :
Entre juillet 2009 et décembre 2010, 10 patients (5 hommes, 5 femmes) âgés de 15 à 44 ans ont bénéficié de l’implantation de CP stents. Les pathologies prises
en charge étaient trois coarctations aortiques résiduelles, cinq coarctations natives, une rupture traumatique de la veine cave inferieure (VCI) et un faux
anévrysme de l’aorte descendante après chirurgie de Bentall.
Résultats :
Onze stents couverts et 1 non-couvert ont été implantés. Excellents résultats des CP stents dans la coarctation aortique avec diminution significative du gradient
isthmique et de la pression artérielle. Couverture satisfaisante de la rupture de la VCI sans obstruction des veines sus-hépatiques. Echec du traitement du faux
anévrysme aortique lié à une sous-estimation de la longueur du stent. Pas de complication majeure à court ou moyen terme.
Conclusion :
Notre série confirme l’efficacité et la sécurité de l’utilisation des CP stents dans la coarctation aortique . Ils semblent également prometteurs dans d’autres
pathologies des gros vaisseaux nécessitant une couverture courte et précise.
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Technique de l'abord latéral en macro biopsie stéréotaxique du sein
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M DHOOSSCHE, L DUPAS, E MARTINEZ FREART, M DEWAILLY, N FAYE
LILLE - FRANCE
Manipulateur
Séance ''V4 - Manipulateurs : Radiologie interventionnelle et optimisation des techniques''
Vendredi 21 octobre 2011
012572
Objectifs :
Présenter les indications de la macrobiopsie, la technique et les avantages du bras latéral.
Matériels et méthodes :
Au terme de la démarche diagnostique, il est parfois nécessaire de confirmer ou non le caractère bénin d'images radiologiques, de prélever et d'analyser des
calcifications mammaires. Notre service a opté pour un système de stéréotaxie s'adaptant sur notre mammographe de base avec recours possible au bras latéral
iso-centrique, permettant la réalisation des macrobiopsies et éventuel largage de clip chirurgical de repérage . Nous détaillons les avantages et inconvénients de
ce type de méthode.
Résultats :
Le volume d'échantillonnage et la rentabilité histologique obtenus par macrobiopsie sont supérieurs à ceux obtenus lors des microbiopsies . L'abord latéral permet
à la fois un meilleur contrôle du positionnement de l'aiguille avant et au décours du prélévement, ainsi que du caractère complet ou partiel de l'exérèse des
microcalcifications. Les déplacements secondaires des clips semblent moindres avec cette technique.
Conclusion :
La technique du bras latéral avec système iso-centrique permet une maîtrise complète du geste de macrobiopsie, par l'optimisation du centrage, du prélèvement
de la zone à biopsier et du positionnement du clip au terme du geste.
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Reproductibilité de l'Artérial Spin Labeling fonctionnel à 3T : comparaison avec l'IRMf BOLD
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
H RAOULT, JY GAUVRIT, J PETR, E BANNIER, C BARILLOT, JC FERRÉ
RENNES - FRANCE
Neuroradiologie
Séance ''L3 - Neuroradiologie diagnostique : techniques avancées IRM ''
Lundi 24 octobre 2011
012574
Objectifs :
Evaluer la reproductibilité intra-individuelle de l’Arterial Spin Labeling en IRMf d’activation motrice , en comparaison avec l’IRMf BOLD.
Matériels et méthodes :
Douze sujets sains droitiers étaient explorés avec un paradigme moteur en bloc (main dominante), lors de 3 sessions espacées de 7 jours sur une IRM 3T
(antenne 32 canaux). Les séquences ASLf PICORE Q2TIPS et IRMf BOLD étaient réalisées à chaque session. La reproductibilité intra-individuelle de la
localisation et de la quantification de l’activation étaient respectivement quantifiées avec : la distance séparant les barycentres (Dbary) et le ratio de recouvrement
(Roverlap) des volumes activés et le coefficient de variation (CVintra) du signal lié à l’activation.
Résultats :
L’ASLf montrait des activations en aires prémotrices et pariétales associatives ipsilatérales au mouvement , non visualisées en BOLD. En terme de localisation de
l’activation, Dbary et Roverlap étaient de 2,1 mm et 76 % en ASLf et de 1,6 mm (p>0,05) et 93 % (p>0,05) en BOLD. Les deux séquences colocalisaient
fortement (Dbary 2,4 mm, Roverlap 75 %). En terme de quantification de l’activation, le CVintra était de 11,6 % en ASLf et 11,9% en BOLD (p>0,05).
Conclusion :
L’ASLf permet de cartographier l’activation motrice avec une reproductibilité intra-individuelle élevée et révèle des activations non visualisées en IRMf BOLD .
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IRM de diffusion et diagnostic des lésions mammaires
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
N GUÉRIN, C CHABERT, E LAVERGNE, M PEIX, E PLEYNET, S CHABAUD
LYON - FRANCE
Sénologie
Séance ''L8 - Améliorer la prise en charge des patientes en IRM mammaire et en sénologie interventionnelle''
Lundi 24 octobre 2011
012577
Objectifs :
Evaluer l’apport de l’imagerie de diffusion dans la caractérisation des lésions mammaires et définir une valeur seuil du coefficient apparent de diffusion (ADC) afin
d’améliorer la précision diagnostique.
Matériels et méthodes :
Cette étude rétrospective a inclus 178 patientes, 251 lésions avec résultats histologiques ou suivi rapproché . Une IRM (1.5T) mammaire dynamique avec
injection, séquence EPI-diffusion (b0-b700) et cartographie ADC a été réalisée. Une région d’intérêt circulaire a été définie pour chaque lésion avec calcul de la
valeur moyenne de l’ADC. Les facteurs prédictifs de malignité ont été étudiés à l’aide d’un modèle logistique multivarié .
Résultats :
188 lésions étaient malignes et présentaient un ADC significativement moins élevé que les 63 lésions bénignes ou stables (p< 0,001). Pour une valeur seuil d’
ADC de 1.13 x 10-3 mm2/s, les sensibilité et spécificité sont respectivement de 83% et 90%. L’ajout de l’ADC au modèle multivarié (critères morphologiques et
dynamiques des lésions) optimisait la précision diagnostique passant de 93 à 98%.
Conclusion :
L’ADC couplé aux critères morphologiques et dynamiques améliore significativement la précision diagnostique des lésions mammaires à l’IRM .
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Recherche translationnelle par DCE-US d’un nouvel inhibiteur VEGFR et FGFR : étude
préclinique et clinique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
I LEGUERNEY (1), R CEREDA (2), L CHAMI (1), G ABOUD (1), B BENATSOU (1), O BAWA (1), G CAMBONI (2), P OPOLON
(1), JC SORIA (1), N LASSAU (1)
(1) VILLEJUIF - FRANCE, (2) MILAN - ITALIE
Ultrasons
Séance ''L23 - Ultrasons : nouvelles applications en pratique clinique''
Lundi 24 octobre 2011
012581
Objectifs :
Evaluer l’efficacité antitumorale de la molécule E-3810 par DCE-US en préclinique et en phase I.
Matériels et méthodes :
L’étude préclinique a été menée sur un modèle de carcinome rénal (A498) xénogreffé en sous-cutané sur des souris nude, réparties en 3 groupes (contrôle,
E-3810 et sunitinib). Les examens ultrasonores ont été réalisés à l’aide d’un échographe Aplio (Toshiba) avant traitement puis à J3, J7, J14, J21 et J28. Les
paramètres de perfusion tumorale ont été extraits des courbes de cinétique de prise de contraste après injection en bolus de SonoVue (Bracco). Des analyses
histologiques (HES, CD31) ont été réalisées à J14. Des examens sur patients ont été réalisés en phase I à J-1, J7 et J28.
Résultats :
En préclinique, les souris traitées avec E-3810 présentent une réduction du volume tumoral, de la macro et microvascularisation. Ces résultats ont été confortés
par immunohistochimie. Une diminution importante de la perfusion tumorale (AUC) est observée chez les patients (-86% à J7, -67% à J28).
Conclusion :
La méthodologie développée par DCE-US permet un transfert rapide pour évaluer de nouvelles thérapies en phase I. La molécule E-3810 semble permettre une
réduction importante de la microvascularisation tumorale.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Aspect échographique des mains de sclérodermie : à propos de 41 patients
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
V FREIRE, H GUERINI, R BAZELI, M ELHAI, A FEYDY, R CAMPAGNA, Y ALLANORE, JL DRAPÉ
PARIS - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''D18 - Tumeurs et pathologies inflammatoires musculo-squelettiques''
Dimanche 23 octobre 2011
012596
Objectifs :
Description des différentes lésions échographiques des mains de sclérodermie et comparaison avec la radiographie standard .
Matériels et méthodes :
Échographie systématique des poignets, mains et doigts à la recherche de : synovites, ténosynovites, calcifications, microvascularisation distale en Doppler
puissance et acroostéolyse. Comparaison aux radiographies pour détection des calcifications et de l'acroostéolyse.
Résultats :
39% des patients présentaient des synovites, généralement peu inflammatoire (grade 1 en Doppler) et souvent associées à d'autres anomalies échographiques.
27% des patients présentaient des ténosynovites, certaines (64%) avaient un aspect spécifique que nous avons appelé scléreux. 34% des patients ont montré
des calcifications à l'échographie, performance proche de la radiographie standard. 34% des patients montraient une absence de vascularisation Doppler au lit
de l'ongle et à la pulpe, mais 88% des acroostéolyses présentaient un signal Doppler au contact du foyer. 20% des patients montraient une acroostéolyse,
performance identique à la radiographie.
Conclusion :
L'échographie des mains de sclérodermie permet de détecter avec de bonnes performances l'acroostéolyse et les calcifications. Elle permet notamment de
détecter les synovites et certaines ténosynovites souvent scléreuses . Le Doppler puissance montre une microvascularisation distale fréquente.
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Volumétrie des anévrismes de l’aorte abdominale en tomodensitométrie avec ou sans
contraste ou endoprothèse
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
F MORIN-ROY, C KAUFFMANN, S HADJADJ, O THOMAS, K HABBOUBI, D YANG, É THERASSE, G SOULEZ
MONTRÉAL - CANADA
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''V1 - Intervention sur les artères rénales. Angioscanner''
Vendredi 21 octobre 2011
012604
Objectifs :
Comparer la reproductibilité des mesures volumétriques des anévrismes de l 'aorte abdominale (AAA) en tomodensitométrie (TDM) grâce à un logiciel
semi-automatique selon la présence ou non de contraste (C+/C-) et d'endoprothèse (Sg+/Sg-).
Matériels et méthodes :
Les TDMs de 80 patients avec AAA furent divisées en 4 groupes (C+Sg-, C+Sg+, C-Sg-,C-Sg+). Toutes les tomodensitométries furent segmentées deux fois par
deux étudiants et par un expert. La reproductibilité, intra et inter-observateur, des volumes fut estimée par des coefficients de corrélation intra-classe (CCI) et la
précision par les erreurs relatives entre les étudiants et l 'expert.
Résultats :
Tous les AAA furent segmentés avec succès. Les lignes centrales ont été calculées automatiquement pour 38 C+TDMs, et semi-automatiquement pour
2C+TDMs et 40C-TDMs. Les résultats préliminaires (58 patients) démontrent des volumes moyens d'AAA variant entre (165,8±84,1) et (167,9±84,2)ml selon les
lecteurs. Les moyennes des erreurs relatives varient entre : (0,1±2,7)% et (1,4±1,6)% sur les C+TDMs, (0,3±2,3)% et (-1,2±2,7)% sur les C-TDMs. Les CCIs inter
et intra-observateurs furent estimés à 0,99 pour toutes les segmentations.
Conclusion :
Le logiciel permet de segmenter adéquatement et de manière reproductible et précise tous les AAA en tomodensitométrie, même en l'absence de contraste et en
présence d'endoprothèse.
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Imagerie de perfusion en pondération T1 des gliomes en utilisant les images de phase
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
TB NGUYEN, J WOULFE, G CRON, JF MERCIER, C FOOTTIT, I CAMERON, J SINCLAIR, JM CAUDRELIER, S
CHAKRABORTY, C TORRES
OTTAWA - CANADA
Neuroradiologie
Séance ''L3 - Neuroradiologie diagnostique : techniques avancées IRM ''
Lundi 24 octobre 2011
012606
Objectifs :
L'imagerie de perfusion en pondération T1 peut servir à déterminer la nature aggressive des gliomes en mesurant des paramètres tels le volume sanguin (CBV)
ou le coefficient de transfert (Ktrans). Nous avons développé une nouvelle technique qui utilise les images de phase pour obtenir la fonction artérielle d 'entrée
pour améliorer le calcul de ces paramètres.
Matériels et méthodes :
31 patients atteints d'un gliome (6 grade II, 3 grade III, 22 grade 4) ont été étudiés sur un scanner 1.5 T. Les images dynamiques en T1 ont été obtenues en
utilisant une séquence 2D FLASH. Les mesures de T1 pré contraste et les images de phase ont été utilisées pour déterminer la concentration de gadolinium en
fonction du temps. Un modèle cinétique de traceur a servi à calculer les cartes de CBV et Ktrans. Des régions d'intérêts ont été tracées sur la région tumorale.
Résultats :
La moyenne des valeurs Ktrans est de 0.012±0.013/seconde pour les gliomes de bas grade comparé à 0.13±0.15/seconde pour les gliomes de haut grade
(P<0,05). La moyenne des valeurs CBV est de 2,2±1,6 ml/100g pour les gliomes de bas grade comparé à 4,1±3,3 ml/100g pour les gliomes de haut grade
(P=0,18).
Conclusion :
Grâce aux images de phase, des valeurs de Ktrans et CBV peuvent être utilisées pour différencier les types de gliome.
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Tumeurs endobronchiques et dépistage du cancer bronchique : TDM versus endoscopie
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
B LECOURTOIS, A JANKOWSKI, C BRAMBILLA, PY BRICHON, S LANTUÉJOUL, G FERRETTI
GRENOBLE - FRANCE
Thorax
Séance ''V25 - Cancer bronchique et pneumopathies infiltrantes diffuses''
Vendredi 21 octobre 2011
012611
Objectifs :
Etudier les cancers endobronchiques survenus dans une population à très haut risque de cancer bonchique (antécédents de cancer bronchique ou ORL opérés
en rémission complète, tabagiques symptomatiques) dépistés par TDM volumique haute résolution annuelle et fibroscopie bi-annuelle (Etude Biomarkscan).
Matériels et méthodes :
266 patients sont inclus ; 27 cancers broncho-pulmonaires sont identifiés. 10 cancers endobronchiques (37%) sont identifiés par fibroscopie chez 10 patients (9
hommes) (51-78 ans) dont 9 sont fumeurs (tabac brun : 7). Les TDM du dépistage ont été relues par 2 radiologues informés qu’une tumeur endobronchique est
présente.
Résultats :
Neuf cancers invasifs et 1 carcinome in situ étaient présents. 3/10 étaient détectées en scanner lors du dépistage initial ; dans 5 cas, le délai moyen écoulé entre
le premier scanner où la lésion était visible mais non décrite et la fibroscopie diagnostique était de 421 jours (213 -808) ; 2 cancers n’étaient pas visibles en TDM.
La sensibilité du scanner de relecture était de 80% au prix de 7 faux positifs. Huit traitements curatifs on été réalisés.
Conclusion :
Dans cette population, la lecture initiale du scanner avait une sensibilité de 30% pour détecter les tumeurs endobronchiques alors que 80% des tumeurs étaient
visibles rétrospectivement soulignant l’importance de lire attentivement l’arbre bronchique proximal .
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Adjonction d'un anesthésique local intra-articulaire lors d'arthro-TDM/IRM : utilité et
avantages de la Bupivacaïne
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
P MOSIMANN, D RICHARME, F BECCE, V MINO, R MEULI, N THEUMANN
LAUSANNE - SUISSE
Ostéo-articulaire
Séance ''S6 - Gestion des risques en radiologie interventionnelle ostéo-articulaire''
Samedi 22 octobre 2011
012618
Objectifs :
Une phase hyperalgique dans les 4 heures post-examen arthrographique est maintenant reconnue dans la littérature. Comment s’en amender ? Nous comparons
l’absence d’anesthésique à l'adjonction de deux différents anesthésiques locaux intra-articulaires(rapidocaïne/bupivacaïne) lors d’arthro-TDM/IRM.
Matériels et méthodes :
Après approbation du comité d’éthique, étude prospective chez 150 patients répartis aléatoirement en trois groupes : 1) sans anesthésique intra-articulaire, 2)
rapidocaïne 1%, 3) bupivacaïne 0,25%. Recueil du score EVA (0-10) aux 5 temps suivants : avant injection (score de base), puis 20 minutes, 4 heures, 24 heures
et 7 jours après la procédure.
Résultats :
Le pic douloureux maximal se trouve à 4h après la procédure (idem littérature). La douleur augmente en moyenne de 1,60 unités 4h après la procédure pour le
groupe 1, de 1,22 unités pour le groupe 2 et de 0,29 unités pour le groupe 3. La différence entre les groupes 1 et 3 est statistiquement significative (p=0,002 Tests ANOVA et de Sidak). Elle n’est pas significative entre les groupes 1 et 2 (p=0,536). La comparaison rapidocaïne et bupivacaïne est moins concluante
(p=0,065).
Conclusion :
L'adjonction de bupivacaïne intra-articulaire devrait être réalisée lors d’examens arthrographiques, surtout afin d'améliorer le confort du patient mais aussi pour
favoriser son immobilité lors de l’acquisition des images TDM ou IRM .
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Regards croisés sur la prise en charge en imagerie des accidents ischémiques transitoires (ait)
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
S LION (1), C LONFIER (1), A WALBILLIE (1), S BEN GHORBAL (1), N PIERRE (1), L DELOR (1), N CARPENTIER (2), C
OPPENHEIM (1), JF MÉDER (1), S CHAGNON-LHESPITAOU (2)
(1) PARIS - FRANCE, (2) BOULOGNE-BILLANCOURT - FRANCE
Manipulateur
Séance ''D4 - Manipulateurs et IRM''
Dimanche 23 octobre 2011
012620
Objectifs :
Comparer la prise en charge en imagerie des patients suspectés d’AIT, au sein d’une structure généraliste avec IRM disponible en journée et en semaine et d’un
hôpital d’organe où l'IRM est accessible 24 heures/24.
Matériels et méthodes :
Au sein de ces structures, une imagerie cérébrale est réalisée dans un délai de moins de 24 heures. L’hôpital généraliste réalise à la demande des urgentistes un
scanner cérébral sans injection parfois complété par une IRM cérébrale. L’hôpital d’organe réalise systématiquement dès l’admission une imagerie cérébrale par
résonance magnétique. Les protocoles d’IRM réalisés par les deux équipes seront détaillés.
Résultats :
L’IRM permet de visualiser une lésion ischémique, chez plus d’1/3 des patients dont le déficit a régressé spontanément en moins de 24h confirmant l’origine
vasculaire du déficit. Ce pourcentage augmente grâce à l’utilisation d’une diffusion haute résolution. Des séquences de perfusion peuvent compléter l’exploration
si l’épisode déficitaire est récent (<12h).
Conclusion :
Au sein des deux services hospitalo-universitaires, la prise en charge des patients suspectés d’AIT est différente mais respecte les recommandations. L’
optimisation des séquences de diffusion et l’introduction d’une imagerie de perfusion pourraient permettre de réduire le nombre d’IRM normales en cas de déficit
transitoire d'origine vasculaire.
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Cartographie de la fibrose myocardique par IRM : application au guidage de l'ablation des
tachycardies ventriculaires
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
H COCHET (1), AS JADIDI (2), O CORNELOUP (2), M LEDERLIN (1), J RELAN (3), M SERMESANT (3), M HAÏSSAGUERRE
(2), P JAÏS (2), M MONTAUDON (2), F LAURENT (1)
(1) PESSAC - FRANCE, (2) BORDEAUX - FRANCE, (3) SOPHIA ANTIPOLIS - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''L21 - Imagerie cardiaque non invasive''
Lundi 24 octobre 2011
012624
Objectifs :
Démontrer la faisabilité d'un guidage de l'ablation des tachycardies ventriculaires (TV) par IRM.
Matériels et méthodes :
10 patients (4 ischémiques, 3 myocardites, 2 DAVD, 1 cardiopathie dilatée) ont été explorés par rehaussement tardif haute résolution avant ablation. L'endocarde,
l'épicarde et la fibrose étaient segmentés et importés au sein des systèmes de cartographie sous forme d'objets 3D. Des cartes électrophysiologiques
endocardiques et épicardiques étaient acquises à haute densité, et co-registrées en temps-réel au modèle IRM.
Résultats :
L'intégration des données IRM a permis une visualisation de l'endocarde, de l'épicarde et de la fibrose pendant la procédure. La TV a pu être cartographiée chez
7/10 patients. Les isthmes critiques étaient situés en zone de fibrose chez 4 patients et en zone bordante (<6mm de la fibrose) chez 3 patients. Les isthmes
épicardiques correspondaient à une fibrose sous-épicardique dans tous les cas (2 myocardites, 1 DAVD). Le rythme sinusal a été cartographié chez tous les
patients. Tous les sites de potentiels tardifs/fragmentés ciblés par l'ablation correspondaient à une zone de fibrose.
Conclusion :
Le substrat électrophysiologique des TV est corrélé au rehaussement tardif IRM. L'intégration des données IRM dans les systèmes de cartographie est utile pour
le guidage de la cartographie/ablation des TV sur cicatrice.
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Sensibilité et spécificité des marqueurs de vulnérabilité de la plaque athéromateuse
carotidienne en IRM
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
L GURY-PAQUET, A MILLON, P DOUEK, L BOUSSEL
LYON - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''S1 - IRM et scanner dans les pathologies aortiques, carotidiennes et ventriculaires''
Samedi 22 octobre 2011
012626
Objectifs :
L'IRM Haute Résolution (IRM-HR) permet l’identification de marqueurs d’instabilité de la plaque athéromateuse carotidienne : hémorragie intraplaque (HIP),
ulcération ou rupture de la chape fibreuse (URC) et cœur lipidique (CL). Nous avons évalué la sensibilité et la spécificité de ces marqueurs , ainsi que d'un
nouveau score (HULC, basé sur la somme présence/absence de HIP, URC et CL, valeur de 0 à 3) pour la détection des plaques symptomatiques récentes (AVC
ou AIT homolatéral de moins de 8 semaines).
Matériels et méthodes :
Réalisation d'une IRM-HR à 3T des carotides chez 67 patients présentant une plaque carotidienne d’épaisseur supérieure à 2 mm, symptomatique ou non, inclus
prospectivement. Calcul de la sensibilité et de la spécificité pour HIP , URC, CL et HULC (analyse ROC).
Résultats :
93 carotides, dont 26 carotides symptomatiques, étaient analysables. La sensibilité/spécificité des composants pour les plaques symptomatiques étaient
respectivement de 46,1% / 97% pour HIP, 84,6% / 73,1% pour URC, 80,7% / 76,1% pour CL et 73,1% / 92,5% pour une valeur de HULC>=2.
Conclusion :
L’ulcération/rupture de chape est le critère le plus sensible et l’hémorragie intraplaque est le critère le plus spécifique pour détecter la plaque carotidienne
symptomatique. L'utilisation du score de HULC améliore le compromis sensibilité /spécificité.
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Identitification de passeurs de drogues par dissimulation intracorporelle : rôle de l’imagerie
diagnostique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A COULIBALY, I GARBA, A TOURÉ, AK ANHUN, A SETCHEOU, AK KÉITA
ABIDJAN - CÔTE D'IVOIRE
Radiologie parasitaire et tropicale
Séance ''M16 - Modalités d'exercice de l'imagerie médicale en milieu tropical''
Mardi 25 octobre 2011
012628
Objectifs :
Donner les résultats des explorations en imagerie (ASP, Scanner) de sujets suspectés d’être des passeurs de drogues et souligner le rôle de ces techniques
dans l’identification de ces contrebandiers.
Matériels et méthodes :
Trois sujets de sexe masculin, suspectés d’être des passeurs de drogues par les agents des douanes ont été adressés au CID (Centre d’Imagerie Diagnostique)
pour des examens complémentaires en vue de l’établissement ou non de leur culpabilité. Ils ont tous subi un ASP et un scanner abdomino-pelvien sans
préparation.
Résultats :
L’ASP a permis le diagnostic de certitude dans deux cas ; dans le troisième, les signes n’étaient pas assez éloquents. La tomodensitométrie a permis dans les
trois cas d’identifier les boulettes de drogue dissimulées , d’avoir une idée précise de leur nombre et de la nature de leur contenu.
Conclusion :
L’ASP est l’examen de première intention à indiquer devant des individus suspectés d’être des passeurs intracorporels de drogue. Il permet de mettre en
évidence des signes caractéristiques et évocateurs dans la plupart des cas avec une sensibilité de 100% et une spécificité de 66%. Le scanner dans notre
expérience a une sensibilité et une spécificité de 100%; il permet un comptage précis des boulettes de drogues grâce aux reconstructions multiplanaires .
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Infiltrations épiduro-foraminales versus foraminales sous guidage scanner
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
N AMORETTI (1), A FONTAINE (1), L HUWART (2), P BROWAEYS (3), PY MARCY (1), L COCO (1), Y NOURI (1), A IANNESSI
(1), P BRUNNER (4), O HAUGER (5)
(1) NICE - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE, (3) LAUSANNE - SUISSE, (4) MONACO - MONACO, (5) BORDEAUX - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''S6 - Gestion des risques en radiologie interventionnelle ostéo-articulaire''
Samedi 22 octobre 2011
012630
Objectifs :
Evaluer l'intérêt d'une double infiltration sous guidage scanner épiduro-foraminale versus foraminale seule dans les conflits disco -radiculaires.
Matériels et méthodes :
Etude randomisée prospective monocentrique portant sur 110 patients évaluant à J1, J7 et J30 l'évolution clinique par EVA, ODI et prise antalgiques. L'ensemble
des interventions est réalisé sous guidage scanner avec opacification de la zone traitée pour confirmer le bon positionnement des corticoïdes .
Résultats :
Une différence significative (p<0,04) est montrée pour les hernies postéro-latérales avec une meilleure efficacité de l'injection double épidurale et foraminale.
Aucune complication majeure n'a été constatée sur les 400 patients eligibles.
Conclusion :
Les infiltrations sous scanner sont des interventions efficaces et sûres . Le double abord épidural et foraminal présente un intérêt dans les hernies
postéro-latérales.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Diagnostic tomodensitométrique du carcinome hépatocellulaire sur hépatite chronique virale
à propos de 61 cas
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A COULIBALY, A TOURÉ, I GARBA, YF BATHAIX, I DOUKOURÉ, AK KÉITA
ABIDJAN - CÔTE D'IVOIRE
Radiologie parasitaire et tropicale
Séance ''M3 - Imagerie osseuse, neurologique, digestive et du SIDA en milieu tropical ''
Mardi 25 octobre 2011
012632
Objectifs :
Décrire les lésions de carcinome hépato-cellullaire (CHC) observées au cours des cirrhoses post-hépatitiques et évaluer les performances du scanner hélicoïdal
pour la caractérisation des lésions de CHC.
Matériels et méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective qui, dans le cadre d’un suivi évolutif de cirrhose ou d’hépatite virale chronique A ou C, a inclus 61 patients porteurs de lésions
évocatrices de carcinome hépatocellulaire diagnostiquées au scanner. Ces résultats TDM ont été corrélés à la biologie (l’alfafoeto-proteine) et au diagnostic
histologique après biopsie ou exérèse chirurgicale.
Résultats :
Le scanner a permis le diagnostic de CHC avec une spécificité de 96,72%. Nous avons observés une discordance entre les diagnostics scanographique et
histologique dans 2 cas (3,28% de nos cas). Dans notre série, les patients sont jeunes (47% a moins de 50 ans) et l’on note une prédominance masculine avec
un ratio de 3/4. Les formes diffuses ou multifocales étaient la présentation la plus fréquente (57% des cas).
Conclusion :
Le scanner est un bon moyen d’imagerie pour le diagnostic des CHC sur les cirrhoses post-hépatitiques et se présente comme une excellente alternative à l’IRM
peu disponible à Abidjan.
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Nouvelle technique d'embolisation portale préopératoire : Amplatzer vascular plug II et
particules résorbables
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A BOULIC, T ROHOU, E QUEHEN, V BRUN, A LE GUEN, S DELUMEAU, Y GANDON
RENNES - FRANCE
Radiologie interventionnelle
Séance ''D19 - Radiologie Interventionnelle abdominale''
Dimanche 23 octobre 2011
012650
Objectifs :
L’embolisation portale est souvent indispensable avant chirurgie des tumeurs hépatiques malignes afin d’augmenter le volume de foie fonctionnel restant (FFR) et
de réduire les complications post-opératoires. L'objectif de notre étude prospective unicentrique a été de démontrer la faisabilité et l’efficacité d’une nouvelle
approche combinant l’Amplatzer vascular plug II aux particules résorbables.
Matériels et méthodes :
Entre décembre 2009 et décembre 2010, 12 patients (6H/6F, âge moyen 64 ans +/- 6) ont été inclus pour embolisation portale avant hépatectomie droite, en
raison d’un FFR jugé insuffisant. Une imagerie en coupe avec mesures volumétriques a été réalisée systématiquement avant et 3 à 4 semaines après le geste d’
embolisation portale.
Résultats :
Aucun échec de procédure n’a été noté. Le nombre moyen d’Amplatzer vascular plug II utilisé a été de 2, avec un oversizing moyen de 20%. La durée moyenne
de scopie a été de 15,9 minutes +/- 6,2. Le gain moyen de FFR de 43 +/- 10%. Aucune complication clinico-biologique n’a été signalée en post-procédure, à l’
exception d’une hémobilie sur faux anévrysme artériel, traitée secondairement par embolisation. Onze patients sur douze ont été opérés (un décès avant
chirurgie), sans insuffisance hépato-cellulaire postchirurgicale.
Conclusion :
L’Amplatzer vascular plug II combiné aux particules résorbables semble une technique facile d’apprentissage , sûre et efficace.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Origine organique d'une douleur dentaire chronique et cone beam : enfin la solution ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
R CAVÉZIAN, G PASQUET
PARIS - FRANCE
ORL
Séance ''L20 - Imagerie en ORL''
Lundi 24 octobre 2011
012656
Objectifs :
Le diagnostic d'origine d'une douleur dentaire repose sur l'examen clinique et l'imagerie. Les méthodes habituelles (panoramique dentaire, clichés endobuccaux)
se révèlent inefficaces dans bon nombre de cas de douleurs chroniques. La technique sectionnelle cone beam en haute résolution met en évidence ce qui jusqu'à
présent échappait à l'imagerie conventionnelle et souvent au scanner Rx.
Matériels et méthodes :
Nous rapportons notre expérience du cone beam en cette circonstance en insistant sur la nécessité d'une résolution optimale de l'image que seuls les appareils
de qualité peuvent réaliser.
Résultats :
La discrimination radiculaire, desmodontale, osseuse alvéolaire et corticale dans les 3 directions de l'espace associée à la haute (voire ultra-haute) résolution de
l'image objective des lésions in situ, en particulier des fêlures radiculaires. Bien que suspectées cliniquement, ces lésions étaient jusqu'alors invisibles en
imagerie et uniquement confirmées par l'examen de la dent extraite.
Conclusion :
L'imagerie sectionnelle cone beam confirme sa place de technique diagnostique de référence en pathologie dento-maxillaire et très particulièrement dans la mise
en évidence de l'origine de douleurs dentaires chroniques.
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Imagerie de la fibrose atriale par IRM : corrélation au substrat électrophysiologique des
fibrillations auriculaires persistantes
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
H COCHET (1), AS JADIDI (2), O CORNELOUP (2), M LEDERLIN (1), M HOCINI (2), M HAÏSSAGUERRE (2), P JAÏS (2), M
MONTAUDON (2), F LAURENT (1)
(1) PESSAC - FRANCE, (2) BORDEAUX - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''L21 - Imagerie cardiaque non invasive''
Lundi 24 octobre 2011
012659
Objectifs :
Etudier l'impact de la fibrose atriale sur la fragmentation électrique dans la fibrillation auriculaire (FA).
Matériels et méthodes :
14 patients porteurs d'une FA persistante ont été explorés par IRM de rehaussement tardif (taille voxel 0,625x0,625x2,5mm), puis par cartographie
électrophysiologique à haute densité (>500 sites par carte) en FA. Le rehaussement tardif significatif (RT) était segmenté sur l'histogramme à l'aide d'un
algorithme de seuillage adaptatif, puis intégré et co-registré en temps-réel aux géométries de cartographie. La présence de RT était corrélée à la régularité, la
durée moyenne de cycle, et la fragmentation (index CFAE) des électrogrammes.
Résultats :
Une activité locale régulière était plus fréquente dans les sites avec RT vs . sans RT (77% vs 55%, P=0,002). La durée moyenne du cycle était plus longue dans
les sites avec RT vs. sans RT (162+/-18 vs 149+/-16ms, P=0,007). La fragmentation était moins importante dans les zones avec RT vs. sans RT (CFAE moyen
133+/-56 vs 95+/-41ms, P<0,001). Aucun site de fragmentation continue (CFAE moyen<80ms) n'était observé en zone avec RT.
Conclusion :
Les zones de fibrose atriale présentent une activité plus régulière, plus lente, et moins fragmentée que le reste de la paroi atriale chez les patients porteurs de FA
persistante.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Intérêt du scanner cardiaque dans le guidage de l'ablation des tachycardies ventriculaires
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
H COCHET (1), AS JADIDI (2), O CORNELOUP (2), M LEDERLIN (1), J RELAN (3), M SERMESANT (3), M HAÏSSAGUERRE
(2), P JAÏS (2), M MONTAUDON (2), F LAURENT (1)
(1) PESSAC - FRANCE, (2) BORDEAUX - FRANCE, (3) SOPHIA ANTIPOLIS - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''L21 - Imagerie cardiaque non invasive''
Lundi 24 octobre 2011
012664
Objectifs :
Démontrer la faisabilité d'un guidage de l'ablation de tachycardie ventriculaire (TV) par scanner cardiaque.
Matériels et méthodes :
13 patients (9 ischémiques, 2 myocardites, 2 cardiopathies dilatées primitives) ont été explorés par scanner cardiaque avant ablation. L'endocarde, l'épicarde, les
artères coronaires et les cicatrices (amincissement, défaut de rehaussement précoce, graisse ou calcification myocardiques, encoches sous-épicardiques)
étaient segmentés et importés dans les systèmes de cartographie, puis co-registrés en temps-réel aux cartes électrophysiologiques endocardiques et
épicardiques.
Résultats :
L'intégration des données scanner a permis une visualisation des cavités cardiaques , des artères coronaires et des cicatrices pendant la cartographie/ablation.
La TV a pu être cartographiée chez 6/13 patients. Les isthmes critiques se situaient en zone amincie (< 4mm) chez les patients ischémiques (4/4). Les isthmes
épicardiques correspondaient à une séquelle sous-épicardique (encoche) chez les patients porteurs de myocardite (2/2). Le rythme sinusal a été cartographié
chez tous les patients. Tous les sites de potentiels tardifs/fragmentés ciblés par l'ablation se situaient en zone pathologique au scanner. L'anatomie coronaire
était utilisée pour guider l'ablation épicardique chez tous les patients.
Conclusion :
L'integration de données scanner sur le myocarde et l'anatomie coronaire est utile pour le guidage de la cartographie/ablation des TV sur cicatrice.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Aspects épidémiologiques, cliniques et échographiques des abcès du foie à l’Hôpital Régional
de Maroua
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
JM TCHELIEBOU (1), B MOIFO (2), S ABOUBAKAR (1), M NÉOSSI GUENA (3), J GONSU FOTSIN (2)
(1) MAROUA - CAMEROUN, (2) YAOUNDÉ - CAMEROUN, (3) GAROUA - CAMEROUN
Radiologie parasitaire et tropicale
Séance ''M3 - Imagerie osseuse, neurologique, digestive et du SIDA en milieu tropical ''
Mardi 25 octobre 2011
012670
Objectifs :
Décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et échographiques des abcès hépatiques à l’Hôpital Régional de Maroua deux ans après l’ouverture d’un service
de radiologie.
Matériels et méthodes :
Etude prospective réalisée sur 24 mois. 54 patients suivis pour abcès du foie confirmé et ayant bénéficié d’au moins une échographie initiale et une de contrôle
étaient inclus dans l’étude. Les échographies étaient réalisées par un même radiologue ; un sérodiagnostic amibien et une analyse bactériologique des
prélèvements d’abcès étaient réalisés.
Résultats :
58 abcès du foie étaient diagnostiqués chez 54 patients (8 femmes et 46 hommes) âgés de 25 à 53 ans (âge moyen 33 ans). La triade de Fontan était retrouvée
dans 74%. 90,2% d’abcès étaient amibiens. La localisation était hépatique droite à 74%; 69% d’abcès avaient une taille inférieure à 100 mm. Seuls 18 patients
avaient bénéficié d’une ponction évacuatrice pour des abcès hyperalgiques de diamètre supérieur à 100 mm. Aucun recours à la chirurgie n’a été nécessaire.
Conclusion :
Les abcès du foie sont fréquents dans notre région, principalement dus à l’amibiase. La triade de Fontan constitue le trépied caractéristique. L’atteinte hépatique
droite est prédominante. L’échographie est une technique simple, disponible et efficace pour le diagnostic, le guidage des prélèvements et ponctions, et le suivi
sous traitement.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Comparaison entre IRM de diffusion corps entier et TEP-Scanner dans le diagnostic de
myélome symptomatique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
E BRILLET, O DECAUX, AM BERNARD, T LAMY DE LA CHAPELLE, A DEVILLERS, V BERTAUD-GOUNOT, H SAINT-JALMES,
R GUILLIN, E GARIN, R DUVAUFERRIER
RENNES - FRANCE
Oncologie
Séance ''S19 - Avancées en imagerie des cancers''
Samedi 22 octobre 2011
012682
Objectifs :
Notre travail a pour objectif d’évaluer la restriction en IRM de diffusion corps entier comme bio marqueur diagnostique du myélome en comparaison au
TEP-Scanner au 18FDG.
Matériels et méthodes :
De novembre 2008 à mai 2010, nous avons exploré par IRM et TEP-Scanner 19 patients atteints de myélome ou porteurs de MGUS. Les patients ont été classés
par le clinicien référent comme myélome symptomatique ou non. Nous avons étudié la sensibilité et la spécificité des 2 méthodes d’imagerie en retenant la
présence ou l’absence d’une infiltration diffuse, de lésions focales, ou des 2 paramètres, dans les deux modalités d’imagerie.
Résultats :
La sensibilité et la spécificité des lésions focales et de l’infiltration diffuse ne sont pas différentes entre les 2 modalités (Se = 85% et Sp = 100% pour les lésions
focales, et Se = 56% et Sp = 41% pour l’infiltration diffuse). En prenant en compte les 2 paramètres, le TEP-Scanner apparaît plus sensible que l’IRM de diffusion
(79% contre 69% pour une spécificité de 100% dans les 2 modalités).
Conclusion :
La présence de lésions focales et d’une infiltration diffuse en diffusion est un bon marqueur de myélome symptomatique.
La présence de lésions focales en IRM et en TEP-Scanner semble être le paramètre le plus sensible et le plus spécifique dans le diagnostic de myélome
symptomatique.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Lésions mammaires ACR IV de BIRADS : pensez également à la tuberculose mammaire
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
LC LOUGUÉ-SORGHO, G BONKOUNGOU, AM NAPON, O DIALLO, YA BAMOUNI, M ZANGA, O GOUMBRI, R CISSÉ
OUAGADOUGOU - BURKINA FASO
Radiologie parasitaire et tropicale
Séance ''M16 - Modalités d'exercice de l'imagerie médicale en milieu tropical''
Mardi 25 octobre 2011
012684
Objectifs :
Analyser rigoureusement les dossiers mammographiques car la tuberculose mammaire peut simuler une lésion tumorale et engendrer une prise en charge lourde
parfois mutilante quand la microbiopsie n’est pas de pratique courante.
Matériels et méthodes :
Trois patientes de 43 ans, 47 ans et 60 ans, multi gestes, multipares, sans antécédent de pathologie mammaire consultent pour des nodules douloureux du sein
évoluant depuis un mois en moyenne, rebelles au traitement anti-inflammatoire et antibiotique non spécifique.
Résultats :
L’examen physique notait des nodules sensibles, mobiles bien limités. Dans deux cas, des ganglions axillaires étaient palpés. La mammographie et l’
échographie classaient les masses en ACR 4 de BIRADS. La cytologie par cytoponction confirmait le caractère suspect de la masse. La macrobiopsie guidée n’a
pas été réalisée par manque de matériel. L’histologie des pièces opératoires a permis le diagnostic de tuberculose mammaire en objectivant des follicules
caractéristiques.
Conclusion :
La hantise du cancer en sénologie conduit souvent le radiologue à un diagnostic hâtif de cancer devant les masses atypiques . Ces dossiers nous invitent à une
prise en charge concertée de ces images atypiques afin d’éviter une prise en charge chirurgicale non justifiée , parfois délabrante d’une pathologie médicale.
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La radiographie peut-elle orienter vers la tuberculose chronique à l’heure du VIH sida ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
LC LOUGUÉ-SORGHO, G BADOUM-OUÉDRAOGO, AM NAPON, M KOMBEM, O DIALLO, M ZANGA, YA BAMOUNI, M
OUÉDRAOGO, R CISSÉ
OUAGADOUGOU - BURKINA FASO
Radiologie parasitaire et tropicale
Séance ''M3 - Imagerie osseuse, neurologique, digestive et du SIDA en milieu tropical ''
Mardi 25 octobre 2011
012685
Objectifs :
La tuberculose chronique compromet la lutte anti tuberculose. Le but de cette étude est d’orienter le diagnostic par la radiographie afin d’accélérer la prise en
charge.
Matériels et méthodes :
Une étude prospective d’août 2007 à juillet 2008 a permis de recenser 134 patients TPM+ . Ont été réalisées chez ces patients la sérologie VIH, la radiographie
thoracique et la résistance appréciée par culture et PCR. Ont été analysés les aspects cliniques, biologiques et radiographiques. Des comparaisons d’images
ont été réalisées en utilisant des tests statistiques.
Résultats :
Sur 134 cas de TPM+, 30 étaient des cas chroniques. Ils étaient constitués de 18 hommes âgés en moyenne de 41,4 ans. Ils avaient des signes d’imprégnation
tuberculose et des anomalies de l’examen physique respiratoire. Quatre patients avaient une sérologie VIH 1 positive avec un taux de CD4 inférieur à 200. La
culture positive chez 23 patients a isolé 15 mycobactérium tuberculosis. La comparaison des lésions radiographiques pulmonaires aux cas non chroniques note,
en plus des lésions bilatérales et multiples liées au VIH , des lésions rétractiles parfois associées à un emphysème pulmonaire .
Conclusion :
Le diagnostic de la TPM+ chronique doit être évoqué devant des lésions parenchymateuses pulmonaires diffuses rétractiles et obstructives .
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Différenciation des étiologies des condensations alvéolaires chroniques par partitionnement
de données (analyse de cluster)
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
G DION (1), J DARLAY (2), I RIDENE (3), H NUNES (4), Y OULD HMEIDI (4), D VALEYRE (4), N BRAUNER (2), PY BRILLET
(4)
(1) QUÉBEC - CANADA, (2) GRENOBLE - FRANCE, (3) ARIANA - TUNISIE, (4) BOBIGNY - FRANCE
Thorax
Séance ''V25 - Cancer bronchique et pneumopathies infiltrantes diffuses''
Vendredi 21 octobre 2011
012689
Objectifs :
Évaluer l’apport d’une technique de partitionnement de données (analyse de cluster par algorithme espérance-maximisation) pour différencier les étiologies des
pneumopathies infiltratives diffuses à type de condensation alvéolaire chronique (PID-CA) diagnostiquées en tomodensitométrie.
Matériels et méthodes :
Cette étude rétrospective incluait 125 patients extraits d’une base de données de 301 patients ayant une PID-CA et pour lesquels il était possible d’évaluer 94
variables cliniques (n=16) et tomodensitométriques (n=78). Ces variables étaient utilisées pour différencier des «groupes» homogènes (partageant des
caractéristiques communes) au sein d’une population de sarcoïdoses (n=35), connectivites (n=21), adénocarcinomes à différenciation bronchiolo-alvéolaire
(n=18), lymphomes (n=13), pneumonies organisées (n=11), causes médicamenteuses (n=8), pneumonies chroniques à éosinophiles (Carrington, n=7) ou autres
causes (n=12).
Résultats :
Trois groupes étaient identifiés. Le premier incluait la plupart des sarcoïdoses (80%) et aucune connectivite, pneumonie organisée ou cause médicamenteuse. Le
deuxième incluait la plupart des connectivites (90%) et aucun adénocarcinome. Le troisième groupe incluait la plupart des adénocarcinomes (82%). Les causes
médicamenteuses, pneumonies organisées et Carrington se répartissaient dans les deuxièmes et troisièmes groupes . Les lymphomes étaient distribués dans
chacun des groupes.
Conclusion :
L’approche utilisée permet d’individualiser les sarcoïdoses , connectivites et adénocarcinomes. Il est plus difficile d’isoler les autres étiologies , en particulier les
lymphomes. Les variables les plus discriminants seront présentées .
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Traitement endovasculaire du syndrome cave supérieur d’origine « bénigne »
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M MICHOUD, M RODIÈRE, F THONY, D FAGEDET, G FERRETTI
GRENOBLE - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''D1 - Imagerie vasculaire interventionnelle''
Dimanche 23 octobre 2011
012694
Objectifs :
Evaluer le traitement endovasculaire des syndromes cave supérieurs (SCS) et comparer l’efficacité d’une angioplastie (ATP) seule versus ATP + endoprothèse
(EP).
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective monocentrique de 91 patients (âge moyen 57 ans) traités par voie endovasculaire pour une obstruction bénigne cave supérieure entre 1995
et 2010 et suivis entre 3 mois à 9 ans.
Les étiologies des SCS sont : fistule artério-veineuse (FAV) de dialyse (n=36), voie veineuse centrale (n=43), fibrose post-radique (n=6), autre (n=6).
Résultats :
Le succès technique est de 91% (échec n=8). Le taux de complications majeures et mineures sont respectivement de 0% et de 3% (n=3). Le taux de mortalité est
nul. Une ATP seule a été réalisée chez 18 patients. Le taux de récidive est de 39% (n=7). Une ATP+EP a été réalisée chez 65 patients. Le taux de récidive est de
20% (n=13). 65% (n=13) des récidives correspondent aux sténoses situées en aval des FAV.
Conclusion :
Le traitement endovasculaire des SCS d’origine bénigne est efficace avec un taux de complications faible. Le taux de récidive ATP+EP est moins important qu’
ATP seule. Les récidives sont plus fréquentes sur les sténoses en aval de FAV de dialyse.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Effet bold dans l’angiogenèse tumorale
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
N FAYE (1), L FOURNIER (2), D BALVAY (2), G AUTRET (2), O CLÉMENT (2)
(1) LILLE - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE
Recherche en imagerie
Séance ''L25 - Avancées en imagerie de l'inflammation et des tumeurs''
Lundi 24 octobre 2011
012696
Objectifs :
Étudier le rôle des cellules murales ou « péricytes » (cellules musculaires lisses contractiles vasculaires ) dans la construction des néovaisseaux et dans la
régulation de l’angiogenèse tumorale par des séquences type BOLD en IRM.
Matériels et méthodes :
Des souris nudes porteuses d’une tumeur sous-cutanée au niveau du flanc étaient divisées en groupe contrôle et groupe traité par injection de péricytes marqués
magnétiquement en péritumoral (n=10 par groupe). Tous les animaux étaient imagés à J7 et à J14 (soit 7 jours après l’injection de péricytes marqués pour le
groupe traité) sur une IRM dédiée petit animal 4,7T équipée d’une cryosonde permettant une résolution microscopique pour visualiser la microcirculation
tumorale et la présence des cellules marquées. La réactivité microcirculatoire sous O 2 et carbogène par rapport à l’air était mesurée par le R2* intratumoral à J7
et J14 avec une séquence BOLD.
Résultats :
Les péricytes marqués magnétiquement étaient visibles en intratumoral. Les variations de R2*sous carbogène à J14 étaient supérieures dans le groupe traité
(2,44%) par rapport au groupe contrôle (-0,98%).
Conclusion :
La cryosonde est un outil adapté pour l’imagerie cellulaire.Les péricytes modifient les paramètres fonctionnels de la microcirculation tumorale .
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Corrélation entre l’ADC et la réserve cerebrovasculaire dans la maladie de moyamoya
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
G SSI-YAN-KAI, L CALVIERE, I CATALAA, C COGNARD, V LARRUE, F BONNEVILLE
TOULOUSE - FRANCE
Neuroradiologie
Séance ''L3 - Neuroradiologie diagnostique : techniques avancées IRM ''
Lundi 24 octobre 2011
012697
Objectifs :
La diminution de la réserve cérébrovasculaire (RCV) est associée au risque d’accident vasculaire cérébral et aux dysfonctions cognitives dans la maladie de
Moyamoya. L’objectif est d’analyser la corrélation entre l’ADC et la réserve cérébrovasculaire (RCV).
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective d’une population d’adultes européens atteints de la maladie de Moyamoya. Chaque hémisphère est étudié indépendemment. La RCV est
déterminée à partir de la mesure du débit sanguin cérébral sans et après injection d’acetazolamide. L’ADC est mesuré dans la substance blanche frontale des
centres semi-ovales. La corrélation statistique est analysée à partir d’une courbe ROC.
Résultats :
14 patients ont été inclus. 13/28 hémipshères présentent une RCV abaissée. L’ADC apparait augmenté dans ces hémisphères (p= 0,008; Mann-Whitney test). La
valeur seuil de l’ADC avec le meilleur “Youden index” (sensibilité=84,6 %, specificité=73,3 %) pour détecter la réduction de la RCV est de 800.5 (AUC = 0,8; p =
0,008).
Conclusion :
La diminution de la RCV apparait fortement corrélée à l’augmentation de l’ADC de la substance blanche des centres semi-ovales dans la maladie de Moyamoya.
La mesure de l’ADC est donc une alternative à la réalisation des séquences de perfusion pour la détection de ces anomalies hémodynamiques.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Apport de l’imagerie dans les ruptures spléniques au chu de Conakry
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
MO BAH (1), OA BAH (1), B DIALLO (1), M KEITA (1), F BOUDGHENE (2)
(1) CONAKRY - GUINÉE, (2) PARIS - FRANCE
Radiologie parasitaire et tropicale
Séance ''M3 - Imagerie osseuse, neurologique, digestive et du SIDA en milieu tropical ''
Mardi 25 octobre 2011
012699
Objectifs :
Rapporter la fréquence étiologique des splénomégalies. Montrer la fréquence des ruptures spléniques selon leurs étiologies. Montrer l’apport de l’imagerie dans
les complications hémorragiques des splénomégalies.
Matériels et méthodes :
De janvier 2008 à décembre 2010, 2394 cas de splénomégalies diagnostiquées. Echographie, scanner abdominal et biologie ont été réalisés.
Résultats :
L’âge moyen 25,5 ans; sex-ratio :3/1 H/F. Diagnostics rencontrés : 1198 paludismes (50%), 247 hépatites (10,3%), 205 poly-parasitoses (8,5%), 177 cirrhoses
hépatiques (7,4%), 170 anémies (7,1%), 111 associations de pathologies (4,6%), 110 cardiopathies (4,5%), 81 drépanocytaires (3,3%), 69 lymphomes (2,9%), 18
HIV(0,7%), 6 cas d’abcès (0,3%) et 2 leucémies(0,08%). 217 splénectomie (3,9%), 123 ruptures spléniques (5,1%), 58 accidents de la voie publique (47,1%), 16
par chute d’arbre (13%), 8 post bagarres (6,5%), 7 ruptures spontanées avec paludisme (5,7%); 19 cas jeux et sports (15,5%) et 15 autres causes (12,2%).
Conclusion :
La splénomégalie est à la fois symptôme et pathologie en milieu tropical. Sa complication hémorragique par rupture a été confirmée par l’imagerie. Elle reste l’
une des principales causes de mort subite.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Herniectomie percutanée sous guidage scanner : 7 ans d'experience
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
N AMORETTI (1), P BROWAEYS (2), Y THOUVENIN (1), L COCO (1), Y NOURI (1), N THEUMANN (2), T BENZAKEN (1), A
IANNESSI (1), O HAUGER (3)
(1) NICE - FRANCE, (2) LAUSANNE - SUISSE, (3) BORDEAUX - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''S6 - Gestion des risques en radiologie interventionnelle ostéo-articulaire''
Samedi 22 octobre 2011
012703
Objectifs :
Relater notre expérience des herniectomies sous guidage scanner des conflits disco -radiculaires résistants au traitement médical et aux infiltrations
radio-guidées. Decrire les techniques, indications, contre-indications et limites de ces procédures.
Matériels et méthodes :
De janvier 2004 à janvier 2011, plus de 1000 herniectomies ont été réalisées dans notre institution. L'intervention se déroule en salle de scanner interventionnel
avec arceau de scopie. Ce guidage permet de positionner le matériel d'extraction exactement dans la hernie discale.
Résultats :
Les herniectomies sont réalisées lorsque l'indication chirurgicale classique est posée . Le principe de l'intervention est similaire à la chirurgie standard , et consiste
en une extraction du matériel nucléaire hernié sous-ligamentaire, mais sous anesthésie locale et percutané. Notre expérience confirme que cette procédure est
une alternative mini-invasive très efficace dans les positions latérales et foraminales en raison de leur accès direct facile au scanner . Les résultats statistiques
détaillés seront exposés.
Conclusion :
La herniectomie sous guidage scanner est une intervention tres efficace dans les conflits disco -radiculaires en particulier foraminaux. Elle est devenu en moins
de 7 ans dans notre institution l'intervention de première intention dans le traitement de la hernie foraminale résistante aux thérapeutiques médicales .
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Place de l’écho-doppler dans les dermohypodermites bactériennes des membres inferieurs à
Dakar
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
AN DIOP (1), R NIYOMBASABA (1), SB DIOP (1), AL BA (1), SO NIANG (1), EH NIANG (1), L BOYER (2), M BADIANE (1)
(1) DAKAR - SÉNÉGAL, (2) CLERMONT-FERRAND - FRANCE
Radiologie parasitaire et tropicale
Séance ''M16 - Modalités d'exercice de l'imagerie médicale en milieu tropical''
Mardi 25 octobre 2011
012705
Objectifs :
Analyse des anomalies vasculaires associées à la survenue des dermohypodermites bactériennes des membres inférieurs .
Matériels et méthodes :
Etude prospective de 7 mois, concernait 36 patients atteints de dermohypodermite bactérienne d’au moins un des membres inférieurs. Il s’agissait de 29 femmes
et 7 hommes âgés de 46 ± 19 ans. Six patients avaient des antécédents de thrombose veineuse des membres inférieurs. Treize étaient connus porteurs d’
œdème des membres inférieurs. Quinze étaient obèses et 62 % étaient diabétiques. Une dépigmentation artificielle était retrouvée chez 42 % des patients. Les
explorations échodoppler étaient réalisées avec un échographe Philips ATL 4000 avec des sondes de 3,5 et 7,5 Mhz. Le protocole d’examen permettait d’
explorer les vaisseaux abdominopelviens et des membres inférieurs .
Résultats :
Une anomalie vasculaire était retrouvée chez 58% des cas avec 1 sténose artérielle fémorale et 20 cas d’anomalie veineuse dont 3 thromboses(2 proximales) et
17 cas d’insuffisance veineuse.
Le reflux veineux était saphène dans tous les cas (12 externes et 5 internes) et s’intégrait dans un syndrome postphlébitique avec reflux profond associé chez 5
patients. Le port de bas de contention était la règle chez les patients avec insuffisance veineuse en plus du traitement médicamenteux et des soins locaux .
Conclusion :
L’échodoppler doit être systématique dans la recherche d’un facteur favorisant vasculaire à la survenue de dermohypodermite bactérienne pour une meilleure
prise en charge des patients.
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Etude par MEMRI du transport neuronal chez un modèle murin d'amyloïdose
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A BERTRAND (1), U KHAN (2), B LITTLE (2), E SIGURDSSON (2), Y WADGHIRI (2)
(1) PARIS - FRANCE, (2) NEW YORK - ETATS-UNIS
Recherche en imagerie
Séance ''V24 - Diffusion et perfusion''
Vendredi 21 octobre 2011
012707
Objectifs :
Plusieurs études d'IRM au Manganèse (MEMRI) ont montré l'importance des perturbations du transport neuronal chez différents modèles animaux de la maladie
d'Alzheimer. L'objectif de notre étude était de caractériser le transport neuronal chez un modèle de la maladie d'Alzheimer présentant une amyloïdose accélérée :
la lignée de souris 5XFAD.
Matériels et méthodes :
13 souris transgéniques (Tg) et 15 souris de type sauvage (WT) âgées de 3 ou 6 mois, ont été étudiées par MEMRI sur un aimant 7T. La modélisation des
variations de signal au cours du temps a permis d'estimer la valeur maximale (Smax), la pente maximale (Vmax) et le temps d'arrivée de la pente maximale
(T2Vmax) de la concentration en manganèse dans le système olfactif de chaque animal.
Résultats :
De façon surprenante, les WT ont présenté une altération du transport neuronal entre 3 et 6 mois (diminution du Smax, diminution du Vmax et allongement du
T2Vmax, p < 0.01-0.005), alors que les paramètres de transport sont restés stables chez les souris Tg.
Conclusion :
Notre travail a montré l'existence d'altérations du transport neuronal liées à l'âge chez une souche de souris sauvages (B6SJLF1/J). Chez les souris
transgéniques 5XFAD, la stabilité apparente des paramètres de transport axonal pourrait correspondre à des phénomènes d'excitotoxicité liés à
l'amyloïdogenèse.
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Mesure du Coefficient Apparent de Diffusion du cerveau fœtal : étude de reproductibilité et
valeurs normales
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M ALISON, A SARTOR, N BELARBI, B TILEA, E JOSSERAND, C ALBERTI, JF OURY, M ELMALEH-BERGES, G SEBAG
PARIS - FRANCE
Neuroradiologie pédiatrique
Séance ''M5 - Neuroradiologie pédiatrique''
Mardi 25 octobre 2011
012709
Objectifs :
Etablir la reproductibilité des mesures du Coefficient Apparent de Diffusion (ADC) cérébral fœtal et ses valeurs régionales normales au 3ème trimestre.
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective de 101 IRM cérébrales foetales normales explorées par diffusion (DWI, b=0 et 700 s/mm2) entre 30 et 38 1/2 semaines (moyenne=33
semaines), pour des malformations extra-cérébrales, des suspicions échographiques d’anomalie cérébrale ou des antécédents familiaux. L’ADC était mesuré
dans le centre semi-oval, la substance blanche (SB) frontale et occipitale, les noyaux gris centraux (NGC), les hémisphères cérébelleux (HC) et le pont. La
reproductibilité intra et inter observateur (4 opérateurs) était calculée sur 27 examens tirés au sort.
Résultats :
La précision des mesures varie de 0,3 à 0,43 x10-3 mm2/sec en intraobservateur et de 0,25 à 0,52 x10-3 mm2/sec en interobservateur. L’ADC n’est pas différent
entre les deux hémisphères. L’ADC diminue avec l’âge gestationnel (AG). L’ADC moyen est de 1,84-1,91, 1,26 et 1,48 x 10-3 mm2/sec respectivement pour la
SB, les NGC et les HC. L’ADC moyen est plus élevé en frontal qu’en occipital, mais ce gradient peut être inversé en individuel. L’ADC dans la SB est toujours
plus élevé que dans les HC, avec un ratio SB/HC croissant avec l’AG.
Conclusion :
La reproductibilité intra/interobservateur pour les mesures d’ADC cérébral foetal est modérée et doit être considérée pour un diagnostic individuel . Des gradients
régionaux existent et varient avec l’AG.
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Diagnostic d'insuffisance placentaire en IRM de diffusion sur un modèle murin de retard de
croissance
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M ALISON, G CHALOUHI, N SIAUVE, G AUTRET, D BALVAY, R THIAM, L SALOMON, G SEBAG, CA CUÉNOD, O CLÉMENT
PARIS - FRANCE
Appareil génital féminin
Séance ''V3 - Nouveautés scientifiques en imagerie gynécologique et obstétricale''
Vendredi 21 octobre 2011
012716
Objectifs :
Développer une technique de diffusion IVIM (Intra Voxel Incoherent Motion) pour le diagnostic d’insuffisance placentaire sur un modèle murin de retard de
croissance intra utérin (RCIU).
Matériels et méthodes :
Le modèle de RCIU consistait en la ligature de l’artère utérine gauche au 17ème jour de grossesse (E17). Dix rates gestantes ont été étudiées à E19, en IRM 4.7
T, par une séquence de diffusion comportant 18 valeurs de b de 0 à 1500 s/mm2 (4 segments, TR 1000msec, TE 26msec) sous air et sous hyperoxygénation
maternelle. Pour chaque placenta et pour ses couches maternelle et foetale, une courbe de décroissance du signal était obtenue en fonction de b. Le Coefficient
Apparent de Diffusion (ADC) était calculé par fit monoexponentiel. Le Coefficient de Diffusion restreinte (Dr), le pseudo coefficient de perfusion (D*) et la fraction
de perfusion (f) étaient obtenus par fit biexponentiel de chaque courbe.
Résultats :
L’ADC placentaire diminuait significativement pour les unités foeto-placentaires en RCIU (p< 10-4). L’ADC était corrélé au poids fœtal (p=0.03). L’ADC
augmentait significativement sous hyperoxygénation maternelle (p< 10-4) mais de façon moindre dans les RCIU. Une tendance à la diminution de Dr (p=0.056),
D* (p=0.089) et f pour le versant maternel du placenta (p=0.1) était observée dans les RCIU.
Conclusion :
La diffusion IVIM permet le diagnostic d’insuffisance placentaire par l'ADC. Les autres paramètres apparaissent prometteurs, nécessitant des études
supplémentaires.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Détection et caractérisation des lésions focales hépatiques : étude comparative FSET2-DWI 3T
versus 1,5T
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A OLIVER (1), A AYAV (2), O BRUOT (2), K MONTAGNE (2), G HOSSU (1), E MICARD (2), C PASQUIER (2), D RÉGENT (2), V
LAURENT (2)
(1) NANCY - FRANCE, (2) VANDOEUVRE-LÈS-NANCY - FRANCE
Digestif
Séance ''L1 - Imagerie du foie : atteintes diffuses et focales''
Lundi 24 octobre 2011
012720
Objectifs :
Déterminer la performance de détection et caractérisation des lésions focales hépatiques (LFH) en IRM 3T versus 1,5T, en T2FSE et DWI, comparativement au
gold standard : l’histologie.
Matériels et méthodes :
Etude prospective monocentrique sur 63 patients (consentement éclairé - avis favorable du CPP) de mai 2009 à janvier 2011. 40 patients ont bénéficié le même
jour d’une IRM 3T (DWI, FSET2) et d’une IRM 1,5T (DWI, FSET2 et 3DT1 avant injection, puis acquisition dynamique après injection de gadolinium ), de 1 à 31
jours avant la chirurgie hépatique (échographie per-opératoire systématique). Lecture aléatoire « en aveugle » par 2 radiologues des DWI et T2FSE. Décompte
histologique sans connaissance des résultats IRM. Comparaison IRM – histologie.
Résultats :
116 lésions: 77 métastases, 10 CHC et 29 diverses. Sensibilité de détection des LFH : 81,0% (T2FSE 3T), 79,3 % (DWI 3T), 81,0% (T2FSE 1,5T), 82,8% (DWI
1,5T), améliorée par lecture conjointe DWI-T2FSE : 88,2% en 3T et 87,1% en 1,5T. Caractérisation lésionnelle (bénignes versus malignes) : 87,1% (3T) ; 86,4%
(1,5T).
Conclusion :
Non supériorité de l'IRM 3T sur 1,5T pour détection et caractérisation des LFH. Non supériorité de DWI sur T2FSE pour détection des LFH, en 3T comme en
1,5T.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Diagnostic assisté par ordinateur pour la détection du cancer de la prostate par IRM
multi-paramétrique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
E NIAF, O ROUVIÈRE, F BRATAN, AL CHESNAIS, F MÈGE-LECHEVALLIER, C LARTIZIEN
LYON - FRANCE
Appareil urinaire et génital masculin
Séance ''L17 - Imagerie du rein et de la prostate''
Lundi 24 octobre 2011
012724
Objectifs :
Evaluer un système de diagnostic assisté par ordinateur (CAD) basé sur les données de l'IRM multi-paramétrique (T2, diffusion, dynamique) à 1,5T pour la
détection des tumeurs prostatiques de la zone périphérique.
Matériels et méthodes :
Acquisition IRM sur 23 patients préalablement à une prostatectomie radicale. Lecture prospective par deux experts puis mise en corrélation des images IRM et
des pièces anatomiques pour une délinéation, sur les images IRM, des zones malignes (consensus 2 radiologues / 2 anatomopathologistes). Extraction de
paramètres caractéristiques des images (statistiques locales des niveaux de gris, gradients, textures, coefficient apparent de diffusion, modélisation
pharmacocinétique du rehaussement). Construction par apprentissage, et comparaison de 4 classifieurs permettant de discriminer tissus sains et tumoraux .
Sélection des paramètres les plus discriminants.
Résultats :
Les méthodes de sélection de paramètres ont mis en évidence un groupe d’environ 20 caractéristiques discriminantes. Les meilleures performances obtenues
correspondent à une aire sous la courbe ROC de 0.89. Le système CAD parait plus spécifique que l’expert humain dans la tâche de différenciation des tissus
malins et des tissus sains d’aspect suspect.
Conclusion :
Une assistance par CAD pourrait être utile pour l’identification des cancers de la zone périphérique .
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Carcinome hépatocellulaire sous antiangiogénique en scanner : comparaison entre critères
RECIST1.1, RECIST modifiés et rehaussement artériel
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
G LEVY, G SERGENT-BAUDSON, S CATTAN, P MATHURIN, O ROMANO, S BOURY, P PUECH, O ERNST
LILLE - FRANCE
Digestif
Séance ''L1 - Imagerie du foie : atteintes diffuses et focales''
Lundi 24 octobre 2011
012727
Objectifs :
Evaluer les critères m-RECIST pour le suivi du CHC sous sorafénib, étudier les variations de densité moyenne tumorale en phase artérielle.
Matériels et méthodes :
Une cohorte prospective de patients traités par sorafénib pour CHC évolué a été suivie en scanner multiphasique entre M0 et M2. La réponse tumorale était
évaluée en RECIST1.1, m-RECIST et grâce au rehaussement artériel de la cible principale (densité artérielle M2 x densité sans injection M0/densité artérielle
M0xdensité sans injection M2). L’analyse de Kaplan-Meier a comparé survie et évaluation radiologique.
Résultats :
63 patients étaient inclus. Onze n’étaient pas mesurables en RECIST avec une médiane de survie inférieure (212 jours contre 553, p=0,0016). Parmi les 52
patients mesurables, l'évaluation en m-RECIST était impossible pour 38 (73%) du fait de lésions hétérogènes. Parmi les 14 (27%) patients évaluables en
m-RECIST, 6 étaient reclassés (5 réponses partielles et 1 réponse complète contre 6 maladies stables en RECIST). Une baisse du rehaussement ≥20% était
corrélée à une amélioration de la survie (n=8, moyenne à 745 jours contre 498, p=0,0864), significative à 1 an(p=0,0574).
Conclusion :
Le caractère non mesurable identifie des patients de mauvais pronostic. Les critères m-RECIST identifient des réponses objectives parmi les patients stables en
RECIST1.1, mais leur application est limitée. Une diminution du rehaussement artériel ≥20% identifie des patients avec une meilleure survie.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Aspects IRM des métastases hépatiques de cancer colorectal (MH-CCR) après chimio-thérapie :
corrélations anatomopathologiques
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
F JAUSSET (1), A OLIVER (1), A FAIRISE (1), H ROPION-MICHAUX (2), K MONTAGNE (2), A AYAV (2), V LAURENT (2), D
RÉGENT (2)
(1) NANCY - FRANCE, (2) VANDOEUVRE-LÈS-NANCY - FRANCE
Digestif
Séance ''S3 - Tube Digestif''
Samedi 22 octobre 2011
012728
Objectifs :
Corréler la cinétique de rehaussement en IRM des MH-CCR après chimiothérapie aux données de l’histologie et déterminer l’impact pronostique de cette
cinétique.
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective sur 11 ans. Critères d’inclusion : chimiothérapie néoadjuvante, IRM avant chirurgie (<1mois), chirurgie hépatique. 123 lésions (47 patients)
étaient classées en anatomopathologie selon 3 catégories : réponse mineure, modérée ou majeure, et en IRM selon 4 catégories : 1 : pas de rehaussement, 2 :
rehaussement portal , 3 : Wash in artériel, 4 : Wash in artériel et wash out portal
Résultats :
Catégories IRM : 1 = 14%, 2 = 31%, 3 = 22%, 4 = 22%. Le type 1 est corrélé à la catégorie histologique « réponse majeure » (VPP=78%) et les types 3 et 4 à la
catégorie « réponse mineure » (VPP=84%). Les types 3 et 4 ont une survie sans récidive moins importante que le type 1 (6 vs 18 mois)
Conclusion :
L’étude du liseré périphérique permet de distinguer les métastases en réponse majeure de celles en réponse mineure avec un impact sur la survie . Ce travail
préliminaire démontre la nécessité du monitorage IRM des MH-CCR sous chimiothérapie pour déterminer l’attitude thérapeutique la plus adaptée.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Evaluation de la fonction diastolique du ventricule gauche par tomodensitométrie
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A BELGOUR, JP TASU, R VIALLE, S RAGOT
POITIERS - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''S1 - IRM et scanner dans les pathologies aortiques, carotidiennes et ventriculaires''
Samedi 22 octobre 2011
012729
Objectifs :
Déterminer un ou plusieurs paramètres tomodensitométriques permettant une évaluation non invasive de la fonction diastolique du ventricule gauche .
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective portant sur 2062 patients. 38 patients ont été finalement inclus, 12 sujets sains et 26 cardiopathies diverses. Tous ont bénéficié d’une
échocardiographie et d’une TDM dans un intervalle de 10 jours maximum. Le volume télésystolique de l’oreillette gauche indexé à la surface corporelle (VTDogi)
et le pourcentage de remplissage rapide protodiastolique du VG, PRRPvg (rapport entre le volume de remplissage lors des 2 premières phases diastolique et le
volume d’éjection total) ont été comparés aux données échographiques. Une dysfonction diastolique était diagnostiquée devant la présence d’au moins 2
anomalies échographiques au Doppler.
Résultats :
Dix sept patients avaient un profil échographique de dysfonction diastolique. Il existait une différence significative pour le PRRPvg entre le groupe avec profil
échographique normal et celui avec un profil de dysfonction diastolique. La sensibilité et la VPN d’un seuil à 52% est respectivement de 100 et 100%. Le VTDogi
est augmenté chez 36% des patients avec une dysfonction diastolique et chez seulement 20% des patients sans dysfonction.
Conclusion :
La mesure par TDM du PRRPvg permet de séparer les patients avec et sans dysfonction diastolique du VG. La mesure du VTDogi pourrait être un indice de l’
ancienneté et de la gravité de l’atteinte.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Comment optimiser la dose du coroscanner
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
E PERESSE
CHEPTAINVILLE - FRANCE
Manipulateur
Séance ''D14 - Manipulateurs et optimisation de la dose''
Dimanche 23 octobre 2011
012733
Objectifs :
Connaître les différents outils de réductions de dose.
Savoir adapter la dose de façon individuelle.
Tenir compte des spécificités des enfants.
Matériels et méthodes :
Utiliser le mode séquentiel prospectif.
Adapter les Kv selon le poids et l’âge du patient.
Adapter les Mas selon le morphotype du patient.
Résultats :
Devant l’augmentation du nombre de coroscanner, se pose la question de la dose d’irradiation. Dans notre établissement spécialisé en chirurgie cardiaque
adulte et pédiatrique, l’optimisation de la dose est en constante évolution. Pour cela, nous associons plusieurs critères : travailler le plus souvent en mode
séquentiel prospectif surtout chez les enfants. L’âge et le poids des enfants nous permettent de moduler le couple Kv/mAs afin de personnaliser les constantes
de l’examen. Pour les adultes, un autre critère est pris en compte : la mesure du bruit sur la coupe de pré-contrôle. En ce référent à un tableau de constantes,
nous pouvons baisser la dose d’irradiation pour un niveau de bruit acceptable et n’empêchant pas l’interprétation.
Conclusion :
Pour parvenir à réduire la dose, il faut travailler sur plusieurs paramètres , à savoir le mode d'acquisition et les constantes.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Traitement mini-invasif sous contrôle scanner et fluoroscopique de la lyse isthmique
vertébrale : une nouvelle technique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
N AMORETTI (1), P BROWAEYS (2), P BRUNNER (3), L HUWART (4), Y THOUVENIN (5), L COCO (1), Y NOURI (1), T
BENZAKEN (1), ME AMORETTI (1), O HAUGER (6)
(1) NICE - FRANCE, (2) LAUSANNE - SUISSE, (3) MONACO - MONACO, (4) PARIS - FRANCE, (5) MONTPELLIER - FRANCE, (6)
BORDEAUX - FRANCE
Neuroradiologie
Séance ''V19 - Neuroradiologie interventionnelle''
Vendredi 21 octobre 2011
012734
Objectifs :
Evaluer la faisabilité, les résultats préliminaires à court et long terme du vissage percutané de vissage trans -isthmique sous anesthésie locale et contrôle scanner
des lyses isthmiques de bas grades.
Matériels et méthodes :
Etude prospective monocentrique réalisée sur 10 patients ayant une lyse isthmique grade 1 et 2 résistant au traitement médical conventionnel. Une évaluation
clinique était réalisée à un mois, 3 mois, 6 mois et un an post-opératoire par un évaluateur indépendant. L'indication est posée en concertation avec le service de
chirurgie orthopédique.
Résultats :
Les lyses isthmiques étaient situées en L5-S1 avec 6 grades 1 et 4 grades 2. L'échelle analogique de la douleur (VAS) variait de 6 a 9 avec une moyenne de 7,8.
L'indication opératoire chirurgicale était posée pour tous les patients par arthrodèse postérieure lombo -sacree. Pour chaque patient 2 vis étaient positionnées soit
un total de 20 vis. Un suivi clinique était réalisé de 28 a 36 mois. L'EVA et ODI diminuaient de 7,8 +/- 1,7 à 1,9 +/- 1,2 et de 62,3 +/- 17,2 à 15,1 +/- 6,0
respectivement. L'ensemble des résultats était stable dans le temps en particulier à long terme.
Conclusion :
La fixation précise de la lyse isthmique améliore la symptomatologie et probablement évite un glissement vertébral plus important , un suivi à plus long terme sur
une serie de patients plus importante devrait confirmer cette hypothèse.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Elastographie ShearWave pour le diagnostic du cancer de la prostate : étude préliminaire
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
JM CORRÉAS, A KHAIROUNE, AM TISSIER, V VASSILIU, D EISS, A MÉJEAN, O HÉLÉNON
PARIS - FRANCE
Appareil urinaire et génital masculin
Séance ''L17 - Imagerie du rein et de la prostate''
Lundi 24 octobre 2011
012741
Objectifs :
L'objectif de cette étude est d'évaluer l'élastographie ShearWave (ESW) pour la caractérisation des nodules prostatiques.
Matériels et méthodes :
23 patients avec un PSA compris entre 4 et 10 ng/ml ont été inclus. La prostate était étudiée en US par voie transrectale en mode B, Doppler couleur (DC),
échographie de contraste (ECUS), ESW et IRM. Les résultats étaient corrélés aux biospies en sextants et dirigées sur les nodules . Les valeurs d'élasticité et le
ratio entre nodules et parenchyme étaient mesurés.
Résultats :
Sur 28 lésions identifiées, 10 étaient un adénocarcinome. Les nodules cancéreux avaient une dureté plus importante (55±45 kPa) que celle de la glande
adjacente (18±9 kPa). Le ratio entre nodule et parenchyme adjacent était significativement plus important pour les cancers (3,0±1,0) que pour les nodules bénins
(1,0±0,20; p< 0,01). Le seuil de 1,5 permettait la meilleure discrimination entre les deux populations . La sensibilité (Se) et la spécificité (Spe) ont été calculées
pour chaque modalité : ECUS, ratio ESW et IRM. ECUS: Se= 67%; Spe= 86%. ESW: Se= 90%; Spe= 100%. IRM: Se= 62%; Spe= 78%.
Conclusion :
L'ESW pourrait devenir un élément essentiel pour la caractérisation des nodules prostatiques.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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L'effet de coeurs lipidiques sur l'élasticité de la plaque carotidienne
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C NAÏM, G CLOUTIER, E MERCURE, Y MAJDOULINE, Z QIN, MF GIROUX, G SOULEZ
MONTRÉAL - CANADA
Ultrasons
Séance ''L23 - Ultrasons : nouvelles applications en pratique clinique''
Lundi 24 octobre 2011
012750
Objectifs :
Démontrer le potentiel de l’élastographie vasculaire non-invasive ultrasonore (NIVE) pour l’identification de la plaque vulnérable carotidienne en comparant les
caractéristiques de déformations (élasticité) avec les mesures quantitatives des composantes de la plaque obtenues par IRM.
Matériels et méthodes :
Trente sujets ayant une sténose carotidienne de plus de 50% ont été recrutés pour une élastographie ultrasonore et une IRM à haute résolution de leur carotide
interne. Des images de déformation dans le temps pour les plaques pré-segmentées ont été générées à partir de séquences de radiofréquences ultrasonores
brutes. Les élastogrammes des plaques ont été calculées en appliquant le « Lagrangian Speckle Model Estimator » pour les parois antérieures et postérieures du
vaisseau. Les plaques ont été caractérisées et segmentées pour leurs composantes sur des coupes axiales IRM.
Résultats :
Pour les plaques des parois antérieures, on a retrouvé des corrélations significatives linéaires (p=0,036) entre la déformation moyenne en pic de compression
systolique et le pourcentage de volume lipique de la plaque. Pour les plaques des parois postérieures, une tendance vers une corrélation a été trouvée mais non
significative (p=0,303).
Conclusion :
Ces résultats préliminaires démontrent que NIVE a le potentiel de caractériser l’élasticité de la plaque carotidienne , et donc détecter la plaque à haut risque de
rupture.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Évaluation DCE-US des paramètres de la perfusion avec et sans déconvolution : sources de
variation
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M GAUTHIER, S KOSCIELNY, I LEGUERNEY, M POLROT, N LASSAU
VILLEJUIF - FRANCE
Ultrasons
Séance ''L23 - Ultrasons : nouvelles applications en pratique clinique''
Lundi 24 octobre 2011
012756
Objectifs :
Étudier, in vitro, les sources de variation influençant les paramètres de la perfusion tumorale mesurés par imagerie de contraste ultrasonore (DCE-US) avec et
sans déconvolution, après injection en bolus de SonoVue®.
Matériels et méthodes :
Sept paramètres semi-quantitatifs (rehaussement maximal, temps de montée, pente, temps de transit moyen, aires sous la courbe, le wash-in et le wash-out) de
la perfusion ont été calculés à partir des courbes temps-intensité obtenues par quantification des données linéaires brutes et trois paramètres quantitatifs
(perfusion tissulaire, volume vasculaire, temps de transit moyen) à partir de la fonction résidue obtenue par déconvolution de Tikhonov de l’entrée artérielle par la
courbe de prise de contraste tumorale.
Résultats :
Deux sources de variation ont été analysées : le débit et le repositionnement de la sonde avant chaque examen. Les analyses ont mis en évidence une variation
significativement corrélée au débit (p<0.05) des sept paramètres semi-quantitatifs et d’un paramètre quantitatif (perfusion tissulaire). Aucune influence du
repositionnement de la sonde sur les paramètres de la perfusion mesurés avec et sans déconvolution n’a été mise en évidence
Conclusion :
La déconvolution permet de s’affranchir de certaines sources de variation influençant les interprétations des paramètres de la perfusion mesurés par DCE -US.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Oedème péri-avévrysmal "de novo" post-embolisation
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
E VISÉE (1), JP N'GUYEN (2), B DAUMAS DUPORT (2), F TOULGOAT (1), H DESAL (1)
(1) NANTES - FRANCE, (2) SAINT HERBLAIN - FRANCE
Neuroradiologie
Séance ''V19 - Neuroradiologie interventionnelle''
Vendredi 21 octobre 2011
012759
Objectifs :
L’objectif de l’embolisation est de créer une thrombose intra-anévrysmale et d’engendrer une réaction inflammatoire chronique évoluant vers une fibrose stable.
Une exagération de cette inflammation locale, un stress hémodynamique par recanalisation ou embolisation incomplète, une augmentation trop rapide du
diamètre anévrysmal par le complexe coils-thrombus ou par hémorragies récurrentes dans la paroi de l’anévrysme sont des hypothèses pouvant expliquer cet
œdème. A partir de trois exemples d’œdème péri-anévrismal (OPA) « de novo » post embolisation, une réflexion est menée sur la physiopathologie du thrombus
induit dans le sac anévrismal au décours du traitement endovasculaire.
Matériels et méthodes :
3 patients ont été traités pour des anévrysmes intra-crâniens non rompus par coils modifiés et ont présenté, au décours de l'embolisation, un OPA de novo,
chacun d'évolution différente.
Résultats :
Dans le premier cas, l’IRM de contrôle à 3 mois a révélé un OPA asymptomatique qui s’est résolu spontanément sur les imageries suivantes. Le 2ème patient a
présenté un OPA symptomatique ayant bien régressé sous stéroïdes. L'OPA de notre 3ème patient s’est progressivement majoré malgré un traitement par
stéroïdes. Un traitement neurochirurgical a permis sa disparition complète .
Conclusion :
Nos 3 cas illustrent certaines des hypothèses expliquant la physiopathologie de l’OPA . Selon l’évolution de l’œdème, différentes attitudes sont possibles.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Vasculopathies chroniques : intérêt de l’ASL chez l’enfant
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
D GREVENT, M KOSSOROTOFF, V BROUSSE, I DESGUERRE, T BLAUWBLOMME, M ZERAH, C SAINTE-ROSE, F
BRUNELLE, N BODDAERT, M DE MONTALEMBERT
PARIS - FRANCE
Neuroradiologie pédiatrique
Séance ''M5 - Neuroradiologie pédiatrique''
Mardi 25 octobre 2011
012761
Objectifs :
Les deux principales causes de vasculopathies chroniques sont la maladie de Moyamoya et la drépanocytose homozygote . L’objectif est d’étudier le débit
sanguin cérébral cortical dans ces vasculopathies.
Matériels et méthodes :
Une IRM cérébrale avec angio-IRM et arterial-spin-labelling (ASL) à distance d’un épisode aigu est réalisée chez 6 enfants drépanocytaires avec vasculopathie
cérébrale et 4 enfants présentant un Moyamoya. Six territoires artériels par enfant ont été étudiés (ACA, ACM, ACP). Pour chaque territoire, un score
morphologique (FLAIR + TOF) a été comparé à un score fonctionnel de débit sanguin cérébral (ASL).
Résultats :
Chez les drépanocytaires, les scores fonctionnels et morphologiques sont concordants dans 75% des cas. Dans les 25% restants, le score fonctionnel est
supérieur au score morphologique. Chez les enfants avec Moyamoya, on observe les mêmes résultats (respectivement 65% et 35%). Dans chaque territoire où
les scores sont discordants, l’ASL montre une diminution du débit sanguin cortical, sans signe d’ischémie morphologique.
Conclusion :
Cette série suggère que la séquence d’ASL cérébrale permet de détecter une diminution du débit sanguin cérébral dans des régions indemnes de lésion
ischémique en IRM classique. L’ASL pourrait être un nouvel élément décisionnel dans le traitement des vasculopathies chroniques pour prévenir la constitution
de lésions définitives.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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La douleur en radiologie: enquête monocentrique «un jour donné» portant sur 679 patients
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
S CARDINE, C RIDEL, C DE VECCHI, C LEFEBVRE, S POUPLIN, P DELMON, AM MAITRE, JN DACHER, J CAUDRON
ROUEN - FRANCE
Manipulateur
Séance ''V4 - Manipulateurs : Radiologie interventionnelle et optimisation des techniques''
Vendredi 21 octobre 2011
012763
Objectifs :
Evaluer la prévalence de la douleur dans le pôle imagerie du CHU de Rouen.
Matériels et méthodes :
Enquête de type «un jour donné». Un questionnaire douleur a été rédigé en collaboration avec le comité de lutte contre la douleur (CLUD) afin d’établir un état
des lieux précis de la douleur en radiologie. Ce questionnaire permettait d’évaluer l’âge, le type d’examen pratiqué, la douleur avant l’examen, pendant le
transport, pendant l’examen, après l’examen, en utilisant l’échelle visuelle analogique (EVA) ou d’autres échelles adaptées selon les cas.
Résultats :
679 questionnaires ont été retournés (n=530 adultes, n=149 enfants). Les modalités d’imagerie étaient : IRM (n=26), scanner (n=104), radiologie conventionnelle
(n=440), échographie (n=95), radiologie interventionnelle (n=14). La prévalence de la douleur avant l’examen était de 56%, 35% des patients bénéficiant d’un
traitement antalgique. La prévalence de la douleur pendant le transport était de 35%, pendant l’examen de 38%, après l’examen de 33%. Une augmentation de la
douleur pendant l’examen par rapport à l’état de base était notée chez 14% des patients. Si l’on exclut la radiologie interventionnelle , la prévalence de la douleur
était maximale dans l’unité de radiologie des urgences (=51%, EVA-moyenne=5,9/10).
Conclusion :
La douleur en radiologie est un problème fréquent et méconnu qui nécessite une prise en charge adaptée.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Chambre implantable : abord veineux brachial ou thoracique?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
PY MARCY, I BEN TAARIT, N AMORETTI, M FRENAY, A IANNESSI, R LARGILLIER, JM FERRERO, E GIORDANA, E
CHAMOREY
NICE - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''D1 - Imagerie vasculaire interventionnelle''
Dimanche 23 octobre 2011
012765
Objectifs :
Rapporter la technique princeps de l'abord brachial sous imagerie temps réel, le taux de complications globales et spécifiques. Détailler les indications dédiées
de l'abord brachial qui découlent de cette essai randomisé.
Matériels et méthodes :
Parmi 230 patients, 109 ont bénéficié après randomisation de l'abord brachial (Bras A) sous phlébographie temps réel et ont été suivis pendant un an par examen
clinique, échographie Doppler à 1 , 3, 6 et 12 mois. Les résultats ont été confrontés à la technique de dénudation veineuse céphalique chirurgicale au thorax (106
patients- Bras B).
Résultats :
La faisabilité technique est de 99,1%. L'insertion est plus courte, le taux de complications globales est statistiquement plus élevé 15% (A) versus 9% (B). Le taux
de retrait pour complications est de 13,8% (A) versus 3,7% (B). La qualité de vie patient est meilleure (douleur et rapidité de pose, pas de gêne thoracique). La
stabilité de la CCI est moindre (satisfaction infirmière moindre) et explique en partie le surplus de complications versus le groupe B.
Conclusion :
La CCI est indiquée en cas de cancer du sein, ORL, insuffisance respiratoire, souhait d'esthétique du décolleté et discrétion, patient anxieux. La phlébographie
est recommandée chez l'obèse et en cas d'antécédent de cathéter homolatéral. Dans les autres cas, on préfère l'implantation thoracique.
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Hypertension artérielle pulmonaire et dysfonction ventriculaire droite en IRM : influence du
phénotype
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
N CREUZE, S HOETTE, D CHEMLA, O SITBON, M HUMBERT, G SIMONNEAU, D MUSSET
CLAMART - FRANCE
Thorax
Séance ''D22 - Innovations techniques scanographiques. Embolie pulmonaire et hypertension artérielle pulmonaire''
Dimanche 23 octobre 2011
012766
Objectifs :
Dans l’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP), comparer la prévalence de la dysfonction ventriculaire droite définie par un seuil fixe (fraction d’éjection
ventriculaire droite FEVD < 45%) à celle définie par un seuil de FEVD basé sur le phénotype (âge et sexe).
Matériels et méthodes :
49 patients (24F; âge moyen 60 ans) souffrant d’HTAP (pression artérielle pulmonaire moyenne PAPm=44 mmHg; gamme 26-70) ont été étudiés de façon
prospective par cathétérisme droit et IRM cardiaque (1.5 T) (délai ±48h). La FEVD était calculée sur des coupes jointives de 6 mm en petit axe (SSFP).
Résultats :
La FEVD (moyenne=33% ; gamme 6 à 66%) était négativement corrélée à la PAPm (r=0.67, p<0.001). Avec un seuil fixe, 38/49 patients (78%) avaient une
dysfonction droite. En utilisant comme seuil la limite inférieure de l’intervalle de confiance à 95% des valeurs normales ajustées pour l’âge et le sexe (Maceira et
al., Eur Heart J 2006), 46/49 patients (94%) avaient une dysfonction droite, dont 8/49 patients (16%) mal classés précédemment.
Conclusion :
Dans l’HTAP, pour un patient sur six, l’utilisation en IRM cardiaque d’un seuil de FEVD corrigé pour le phénotype démasque la présence d’une dysfonction
ventriculaire droite méconnue par l’emploi d’un seuil fixe de 45%.
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Dysfonction ventriculaire droite à l’IRM dans l’hypertension artérielle pulmonaire
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
N CREUZE, S HOETTE, D CHEMLA, O SITBON, M HUMBERT, G SIMONNEAU, D MUSSET
CLAMART - FRANCE
Thorax
Séance ''D22 - Innovations techniques scanographiques. Embolie pulmonaire et hypertension artérielle pulmonaire''
Dimanche 23 octobre 2011
012768
Objectifs :
Quantifier par IRM cardiaque la contribution de la postcharge ventriculaire droite (VD) à la baisse de la fraction d’éjection (FEVD) dans l’hypertension artérielle
(HTAP).
Matériels et méthodes :
72 patients (35F, âge moyen 59±15 ans) ont bénéficié d’un cathétérisme droit et d’une IRM cardiaque (1.5 T) (délai ±48h). Les principales étiologies étaient
HTAP postembolique (n=41) et HTAP idiopathique (n=18). La FEVD a été calculée sur des coupes jointives de 6 mm en petit axe (SSFP).
Résultats :
Les patients avaient une augmentation de la pression artérielle pulmonaire moyenne (PAPm=45±12 mmHg) et de la résistance vasculaire pulmonaire (9±4 wu),
et une diminution de la FEVD (30±15%) qui était plus étroitement corrélée au volume télésystolique (78±36 mL/m²; r = -0.80) qu’au volume télédiastolique VD
(109±35 mL/m²; r = -0.53) (P < 0.001). L’influence combinée de la PAPm (liée à la résistance) et de la pression artérielle pulmonaire pulsatile (liée à la
compliance) n’expliquait que 27% de la variabilité de la FEVD.
Conclusion :
L’augmentation de postcharge explique moins de 30% de la variabilité de la FEVD dans l’HTAP et il est donc suggéré que d’autres facteurs (baisse de la
contractilité, insuffisance tricuspide, remodelage cardiaque) jouent un rôle majeur dans la dysfonction cardiaque droite.
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Comparaison des données IRM cardiaques dans l’hypertension artérielle pulmonaire
post-embolique et l’hypertension artérielle pulmonaire idiopathique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
N CREUZE, S HOETTE, D CHEMLA, O SITBON, M HUMBERT, G SIMONNEAU, D MUSSET
CLAMART - FRANCE
Thorax
Séance ''D22 - Innovations techniques scanographiques. Embolie pulmonaire et hypertension artérielle pulmonaire''
Dimanche 23 octobre 2011
012770
Objectifs :
Comparer les caractéristiques des hypertensions artérielles pulmonaires postemboliques (HTAPPE) et idiopathiques (HTAPi) en IRM cardiaque.
Matériels et méthodes :
46 patients (22F; âge moyen 54±15 ans) ont été inclus : 23 HTAPPE et 23 HTAPi appariés pour l’âge et le sexe. Un cathétérisme droit et une IRM cardiaque (1.5
T) ont été réalisés dans un délai de ±48h.
Résultats :
Les patients HTAPPE et HTAPi étaient comparables en termes a) de pression artérielle pulmonaire moyenne (48±14 vs 47±11 mmHg) et de résistance
vasculaire pulmonaire (9±4 vs 10±4 wu); b) de morphologie et de fonction cardiaque: fraction d’éjection ventriculaire droite (30±13 vs 30±15%), surface
télédiastolique ventriculaire droite (34±8 vs 32±9 cm²), surface télédiastolique ventriculaire gauche (26±5 vs 26±7 cm²) et rapport de ces surfaces (1,3±0,3 vs
1,3±0,4); et c) de morphologie et de fonction artérielle pulmonaire: diamètre du tronc (33±4 vs 33±4 mm), pulsatilité de l’artère pulmonaire (15±8 vs 18±14 %),
vitesse moyenne du flux (9±4 vs 9±3 cm/sec), temps d’accélération (94±15 vs 101±14 msec) et temps d’éjection (317±34 vs 315±52 msec) (chaque p = ns).
Conclusion :
Il n’est pas nécessaire de prendre en compte la nature de l’étiologie HTAPPE versus HTAPi dans l’interprétation des données IRM cardiaques.
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Etude de la compartimentation de l'eau cérébrale à la phase aiguë des accidents ischémiques
artériels
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
P BRUGIERES (1), B HIBA (2), S MIRAUX (2), P THOMAS (1), C COMBES (1), A VIGNAUD (3), JM FRANCONI (2), A GASTON
(1)
(1) CRÉTEIL - FRANCE, (2) BORDEAUX - FRANCE, (3) SAINT-DENIS - FRANCE
Neuroradiologie
Séance ''D3 - Neuroradiologie diagnostique : le cortex dans la pathologie malformative, ischémique et dégénérative''
Dimanche 23 octobre 2011
012773
Objectifs :
Analyser la compartimentation de l'eau au cours des AVC.
Matériels et méthodes :
Dix patients avec un AVC ischémique <48h ont été explorés en IRM de Diffusion sur un imageur 1.5 T (Siemens, Avanto) avec une gamme de facteurs b étendue
de 0 à 5000 s/mm2 par pas de 500 s/mm2 et en écho de spin à TR long avec une gamme de TE étendue de 8.8 ms à 265.6 ms par pas de 8.8 ms.
Résultats :
Le tissu ischémié se caractérise par une diminution du ffast (0,52 vs 0,67, p =0,0035) et une augmentation du fT2long (0,69 vs 0,59, p=0,047) avec augmentation
du T2 long(157,9 ms vs 124,3 ms, p=0,021).
Conclusion :
Nos observations sont paradoxales dans une théorie compartimentale volumique car l’élévation du fT2long et du T2 long devrait être associée à une
augmentation du ffast. La diminution du ffast peut partiellement correspondre à la diminution de la diffusivité trans -membranaire de l’eau et à la diminution de la
micro-perfusion au cours d’un AVC récent.
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Prise en charge du patient pour le traitement d'un ostéome ostéoïde
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
N BOUKADA, C HERBIN, P BOUAZIZ
PARIS - FRANCE
Manipulateur
Séance ''V4 - Manipulateurs : Radiologie interventionnelle et optimisation des techniques''
Vendredi 21 octobre 2011
012780
Objectifs :
Définir l'ostéome ostéoïde. Caractéristiques et sièges. Examens pré-thérapeutiques, signes cliniques et radiologiques. Traitement percutané sous repérage
tomodensitométrique (laser). Suivi du patient.
Matériels et méthodes :
La présentation est basée sur les cas de patients traités au sein de l'hôpital Lariboisière depuis 1999, traitement percutané sous repérage tomodensitométrique
avec destruction thermique de l'ostéome ostéoïde.
Résultats :
Patients pris en charge : 150. Taux de réussite global : 90% dont repris : 5% et infection : 1.
Conclusion :
Le traitement de l'ostéome ostéoïde a longtemps été la résection chirurgicale, c'était la seule technique qui permettait l'ablation totale du nidus et donc une
guérison complète. Mais le traitement scanoguidée avec destruction thermique du nidus est devenue la technique de choix pour la resection de l 'ostéome.
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Suivi dosimétrique des patients au scanner
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
P PIERRE, A JEAN-PIERRE, M LLOP, K BENKENANE, C SALVAT
PARIS - FRANCE
Manipulateur
Séance ''D14 - Manipulateurs et optimisation de la dose''
Dimanche 23 octobre 2011
012781
Objectifs :
Depuis quelques années la loi oblige les services de radiologie à noter dans le compte -rendu d’un examen scanner les informations dosimétriques comme le
PDL. Au cours de l’année 2010 des étudiants de l’ESIEA ont réalisé dans notre service de radiologie un projet pour leur examen de fin d’étude.
Matériels et méthodes :
Un logiciel interne permettant des recherches sur les patients comme le cumul de dose chez des patients exposés à de multiples scanners a été développé . Les
manipulateurs ont été formés à améliorer les protocoles afin de diminuer les doses aux patients et à saisir sous Rados le PDL , par hélice et par patient.
Résultats :
Ce logiciel à pour but de calculer la dose efficace totale pour chaque patient. Cet outil permettra d’identifier les patients ayant eu plusieurs scanners et ainsi de
fixer des critères d’alertes afin de sensibiliser les équipes médicales sur le nombre de scanners réalisés chez certains patients pour éviter plus tard le
développement d’une pathologie radio-induite.
Conclusion :
Ce logiciel récemment installé nous semble prometteur au regard de nos premiers résultats . Il nous reste à définir avec l’équipe médicale les critères et les seuils
d’alerte.
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IRM morphologique des dysplasies corticales focales de Taylor
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C MELLERIO, MA LABEYRIE, F CHASSOUX-TRUFFINET, B DEVAUX, C OPPENHEIM, JF MÉDER
PARIS - FRANCE
Neuroradiologie
Séance ''D3 - Neuroradiologie diagnostique : le cortex dans la pathologie malformative, ischémique et dégénérative''
Dimanche 23 octobre 2011
012782
Objectifs :
Les dysplasies corticales focales de Taylor (DCFT) sont une cause fréquente d’épilepsie partielle pharmaco-résistante curable chirurgicalement. Leur détection
IRM est un facteur pronostique indépendant d’évolution favorable après chirurgie. Cependant ces lésions sont souvent méconnues à l’IRM. L’objectif a été d’
étudier les caractéristiques IRM des DCFT.
Matériels et méthodes :
Lecture rétrospective des données IRM de 72 DCFT consécutives confirmées histologiquement entre 2000 et 2010.
Résultats :
Les DCFT, visibles chez 43 (60%) des patients étaient uni focales et majoritairement frontales (n =61). Des anomalies IRM étaient présentes chez 43 (60%)
patients : épaississement focal du cortex (76% des IRM positives), aspect flou de la jonction cortico-sous-corticale (85%), anomalie de signal cortical (48%), et/ou
sous corticale (97%) et/ou profond (81%), anomalie de la morphologie sulcale (55%). Il n’existait pas d’atrophie, d’effet de masse, ou de prise de contraste. Ces
anomalies étaient associées entre elles dans la majorité des cas (au moins 3 signes associés chez 95%).
Conclusion :
Les anomalies IRM considérées isolément ne sont pas spécifiques. Associées, elles sont typiques de DCFT chez la quasi-totalité des patients. La subtilité
sémiologique de certaines anomalies explique qu’elles puissent être méconnues et invite à réaliser des protocoles d’acquisition optimisés et une lecture orientée
par les données cliniques, et électrophysiologiques.
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Effets de l’ESCT sur le débit sanguin cérébral (DSC) mesurés par scanner au Xénon (Xe/TDM)
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
D GENSE DE BEAUFORT, M SESAY, L STINUS, R THIEBAUT, M AURIACOMBE, V DOUSSET
BORDEAUX - FRANCE
Recherche en imagerie
Séance ''V24 - Diffusion et perfusion''
Vendredi 21 octobre 2011
012787
Objectifs :
L’électrostimulation crânienne-transcutanée (ESCT) délivre en continu un courant biphasique pulsé haute fréquence (166kHz) modulé par un courant basse
fréquence (100 Hz sur 40% de son cycle). L’ESCT a prouvé sa capacité à potentialiser l’anesthésie et l’analgésie, mais les explications physiologiques de ses
effets restent incertaines. Une hypothèse est la modulation du DSC sur le système opioïde endogène. Objectif principal: comparer les modifications du DSC chez
des individus stimulés par ESCT et des individus non stimulés . Objectif secondaire: décrire les variations locales du DSC afin d’établir une cartographie des
zones stimulées par ESCT.
Matériels et méthodes :
36 volontaires sains ont été randomisés, en double insu : un groupe témoin non stimulé (câble inactif, résistance cachée), un groupe stimulé par l’appareil ESCT
(câble actif). Le DSC a été mesuré par Xe/TDM, avant et deux heures après ESCT.
Résultats :
Globalement l’ESCT ne modifie pas le DSC, mais localement apparaît une diminution significative du DSC dans le tronc cérébral et le noyau dorso -médial du
thalamus, structures impliquées dans la douleur et l’anxiété (DSC sous TCES versus contrôle: 18,5 et 11,9 ml/100g tissu cérébral/mn respectivement).
Conclusion :
Ces données plaident en faveur de l’innocuité de l’ESCT. [Clinical Trials.gov N°: NCT 00273663]
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Neurotoxicité du Méthotrexate IV à haute dose chez les patients traités pour un ostéosarcome
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
P BRUGIÈRES (1), A SANLAVILLE CHRISTIN (2), A MARAVAL (1), C COMBES (1), L BRUGIERES (2)
(1) CRÉTEIL - FRANCE, (2) VILLEJUIF - FRANCE
Neuroradiologie pédiatrique
Séance ''M5 - Neuroradiologie pédiatrique''
Mardi 25 octobre 2011
012789
Objectifs :
Suivi IRM à court et long terme de patients traités par MTX IV HD.
Matériels et méthodes :
13 patients ayant présenté des signes de neurotoxicité mineurs (céphalées=7), ou majeurs (déficits neurologiques=6) au MTX ont été explorés à la phase
précoce (n=7), tardive (3) et 3 patients ont été explorés à la fois précocement et tardivement. Trois patients asymptomatiques ont également été explorés à la
suite immédiate d'une cure. Etude morphologique FLAIR, spectroscopique (technique PRESS à TE 30 & 135 ms) et en DTI (12 directions) réalisée sur un
imageur Siemens Avanto 1.5 T.
Résultats :
L'atteinte morphologique de la SB est retrouvée chez 15/16 patients. L'intensité majeure de la leucopathie, l'atteinte de la SB frontale et des capsules interne et
externe sont plus souvent observées en cas de signes neurologiques majeurs et à la phase aiguë de la leucopathie. On observe une élévation Cho/Cr et MI/Cr et
une baisse de NAA/Cr à la phase précoce et une baisse plus marquée du Cr2 et du NAA chez les patients symptomatiques. En DTI on observe une diminution
globale du e1 et de la FA des patients partiellement regressive au cours de l'évolution.
Conclusion :
La leucopathie est fréquente chez les patients pauci ou asymptomatiques, au décours d'une cure de MTX IV HD et associée à des perturbations métaboliques et
diffusionnelles partiellement régressives dans le temps .
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Injection intra-fissuraire de plasma enrichi en plaquettes autologue dans l’épicondylite
chronique fissuraire
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
H CAILLIEZ (1), P HUOT (2), M MOINARD (2), P MEYER (2), L PESQUER (1), MH MOREAU-DURIEUX (1), A PEUCHANT (2), A
SILVESTRE (2)
(1) BORDEAUX - FRANCE, (2) MÉRIGNAC - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''S6 - Gestion des risques en radiologie interventionnelle ostéo-articulaire''
Samedi 22 octobre 2011
012801
Objectifs :
Evaluer l’efficacité de l’injection intra-fissuraire sous guidage échographique de plasma enrichi en plaquettes (PRP) autologue dans le traitement des
tendinopathies latérales chroniques fissuraires du coude.
Matériels et méthodes :
Etude prospective incluant 26 patients présentant une tendinopathie latérale fissuraire du coude confirmée par échographie évoluant depuis plus de 6 mois.
Chaque patient était traité par une injection intra-fissuraire de PRP sous guidage échographique puis réévalué à 1 et 3 mois. L’efficacité du traitement était jugée
sur l’évolution de la douleur (échelle verbale simple (EVS)), du score algo-fonctionnel quick DASH et de critères échographiques (présence et taille de la fissure,
hyperhémie en Doppler cotée de 0 à 2).
Résultats :
L’EVS était améliorée de façon significative à 1 mois (p‹0,0001) et 3 mois (p‹0,0001) de même que le score quick DASH à 1 mois (p‹0,0001). Un mois après l’
injection de PRP, on observait une disparition de la fissure chez 65% des patients, une diminution de sa taille chez 27% et une diminution de l’hyperhémie en
Doppler chez 27%.
Conclusion :
Cette nouvelle méthode d’injection du PRP semble efficace dans le traitement des tendinopathies latérales fissuraires du coude résistantes au traitement
conservateur et pourrait ainsi constituer une alternative à la chirurgie .
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Arthrographie du poignet par cone beam : une alternative novatrice à l’arthroscanner ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
J JEANTROUX, R RAMDHIAN, JM LE MINOR, M SCHMITTBUHL, F VEILLON, JL DIETEMANN, G BIERRY
STRASBOURG - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''L13 - Traumatologie et pathologies dégénératives ostéo-articulaires''
Lundi 24 octobre 2011
012804
Objectifs :
L’acquisition tomographique par cone beam (scanner à faisceau conique) est devenue la référence en imagerie dento-faciale, mais est encore peu exploitée dans
l’exploration de l’appareil locomoteur. Nous avons comparé les performances diagnostiques et l’irradiation de l’arthrographie par cone beam (CBA) par rapport à l’
arthroscanner (CTA) pour le diagnostic des lésions ligamentaires et cartilagineuses du poignet .
Matériels et méthodes :
Arthrographie conventionnelle sur 10 mains de sujets anatomiques, puis acquisition scanner (protocole arthroscanner de routine) et conebeam. Lecture
indépendante des images CTA et CBA par deux radiologues analysant : ligaments scapholunaire et lunotriquétral, disque articulaire radiocarpien (intégrité,
rupture), cartilages de la rangée carpienne proximale (lésions). Calcul de l’agrément inter-observateur de la sensibilité, et de la spécificité. Mesure de l’irradiation
(CTDI) des deux modalités.
Résultats :
La CBA permet des résultats équivalents à l’arthroscanner dans l’étude des ligaments intrinsèques, du disque articulaire et des cartilages carpiens proximaux
(sensibilité et spécificité entre 90 et 100%; agrément inter-observateur entre 0,8 et 1). L’irradiation par cone beam est très significativement inférieure à l’
arthroscanner (moyenne de 2,1 versus 17 mGy).
Conclusion :
L’arthrographie par cone beam permet une étude fiable et peu irradiante des lésions ligamentaires et cartilagineuses du poignet et paraît une alternative
prometteuse à l’arthroscanner conventionnel.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Dommages radio-induits mammographiques : étude ex-vivo, interactions avec les
prédispositions génétiques au cancer
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C COLIN (1), N FORAY (1), A NOËL (2), C DEVIC (1), C RODRIGUEZ-LAFRASSE (1), PJ VALETTE (3)
(1) LYON - FRANCE, (2) NANCY - FRANCE, (3) PIERRE-BÉNITE - FRANCE
Sénologie
Séance ''V7 - Améliorer la prise en charge et la gestion des risques des patientes en mammographie et en échographie mammaire''
Vendredi 21 octobre 2011
012806
Objectifs :
Les effets radiobiologiques des irradiations mammographiques sont une préoccupation majeure notamment dans le cas de prédispositions génétiques où les
gènes mutés suppresseurs de tumeurs sont également impliqués dans la signalisation et/ou la réparation des cassures double-brin (CDB) de l’ADN. Le but de ce
travail a été de quantifier les CDB, première étape vers l’évaluation d’une instabilité génomique radio-induite.
Matériels et méthodes :
Un marqueur des CDB (γH2AX), avant, 10 min et 24 h après irradiation (2, 4, 2+2 mGy) a été quantifié ex vivo sur des cellules épithéliales mammaires issues de
biopsies de 19 patientes sans antécédent familial (faible risque, FR), et de 11 à haut risque (HR) avec ou sans mutation.
Résultats :
Des CDB spontanées étaient visibles, plus importantes chez les HR (p=0,014). Trois effets radiobiologiques majeurs ont été mis en évidence : 1) Un effet « dose
», majoré chez les HR (p=0,01) ; 2) Un effet « répétition de dose » plus marqué chez les HR (p=0,006). 3) Une augmentation des CDB après irradiation entre 10
min et 24 h (p<0,001).
Conclusion :
Ces premières constatations devraient conduire à justifier et reconsidérer les modalités mammographiques de dépistage dans les populations où le bénéfice en
terme de mortalité n’a pas été prouvé.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Optimisation de la qualité d'image et économie de dose en scanner cardiaque synchronisé
chez l'enfant
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
X PINEAU, J ALDASORO, L GERMAIN, G SOZEAU, V LATRABE, F LAURENT
PESSAC - FRANCE
Manipulateur
Séance ''D14 - Manipulateurs et optimisation de la dose''
Dimanche 23 octobre 2011
012808
Objectifs :
Evaluer les paramètres qui influent sur la qualité d’image et la dosimétrie des scanners cardiaques synchronisés à l’ECG de l’enfant .
Matériels et méthodes :
Pendant 1 an, 91 enfants de 0 à 10 ans suivis pour cardiopathies congénitales ont bénéficié d’un scanner cardiaque avec synchronisation ECG sur un appareil
Siemens Definition DS 64 barrettes. La qualité des images et la dosimétrie ont été évaluées avec une distribution en quatre groupes de patients en fonction de l’
âge (0 à 6 mois ; 6 mois à 1 an ; 1 à 5 ans ; 5 à 10 ans). Nous avons évalué au sein de ces groupes le positionnement de l’enfant, l’incidence de la sédation, les
protocoles d’injection, les paramètres d’acquisition ainsi que la dosimétrie via le produit dose longueur (PDL).
Résultats :
La qualité des images apparait directement dépendante du protocole d’injection (calibre et positionnement de la voie veineuse, injection manuelle ou
automatique). Elle est liée également au positionnement strict de l’enfant (position des bras, des électrodes). La diminution des kilovolts (sans modification
associée de la charge en mA), permet une diminution substantielle de la dosimétrie sans modification significative de la qualité des images .
Conclusion :
L’exploration tomodensitométrique cardiaque de l’enfant requiert une grande rigueur dans sa réalisation afin d’obtenir un examen de qualité et une dosimétrie
optimisée.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Exploration du Plexus Brachial en Imagerie par Résonance Magnétique 3T
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
JB LEDOUX, P MUELLER, N CHEVREY, R MEULI, F BECCE
LAUSANNE - SUISSE
Manipulateur
Séance ''D4 - Manipulateurs et IRM''
Dimanche 23 octobre 2011
012810
Objectifs :
Optimiser la visualisation du plexus brachial dans le cadre d’un examen par résonance magnétique (IRM), avec prise en compte des paramètres techniques.
Matériels et méthodes :
L’IRM est devenue la technique de choix pour explorer le plexus brachial en raison de ses capacités techniques (rapport signal/bruit, contraste). Pour cela, nous
avons optimisé d’une part des séquences de routine et d’autre part des séquences 3D, dans le but de différencier les structures nerveuses et les tissus
environnants. Une analyse technique des examens sera réalisée sur la base d’un échantillon de patients de morphotypes variés.
Résultats :
La morphologie de la région étudiée, différente d’un patient à l’autre, influence la qualité de l’examen. Effectivement, l’épaisseur de tissu (graisseux ou
musculaire) présent au niveau du plexus brachial et plus particulièrement celle qui sépare l’air ambiant de l’air présent dans les poumons , demande certains
ajustements techniques tels que : shimming, plan d’acquisition et reconstruction issue des séquences 3D.
Conclusion :
Dans le cadre de cet examen peu fréquent, le manipulateur joue un rôle important tant par les ajustements techniques que par ses connaissances anatomiques,
afin de produire une imagerie du plexus brachial de haute précision et de grande qualité.
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Chimioembolisation des carcinomes hépatocellulaires par microsphères chargées en
idarubicine : étude de phase I IDASPHERE
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M BOULIN, JP CERCUEIL, D KRAUSÉ, F BONNETAIN, P GUÉRARD, P HILLON, A MINELLO, J VADOT, L BEDENNE, B
GUIU
DIJON - FRANCE
Radiologie interventionnelle
Séance ''D19 - Radiologie Interventionnelle abdominale''
Dimanche 23 octobre 2011
012817
Objectifs :
Etudier la tolérance d’une chimioembolisation par microsphères chargées en idarubicine .
Matériels et méthodes :
Les patients présentant un carcinome hépatocellulaire (CHC) non résécables, non métastatiques étaient éligibles pour cet essai de phase I. Les patients
recevaient une cure de chimioembolisation avec des doses croissantes d’idarubicine de 5 à 25 mg chargées dans des microsphères d’embolisation de diamètre
300-500 µm (DC Bead™,1flacon). L’escalade de dose se faisait selon la technique Continual Reassessment Method. L’objectif principal était de déterminer la
dose maximale tolérée (DMT) d’idarubicine. Les objectifs secondaires étaient l’évaluation de la réponse à 2 mois et la pharmacocinétique de l’idarubicine.
Résultats :
Quatorze patients ont été inclus dans l’essai. La DMT était 10 mg, utilisée chez 5 patients. Les concentrations plasmatiques d’idarubicine dans les 72 heures
suivant la chimioembolisation restaient très faibles (médiane: < 25 ng/ml). 9 patients avec un recul supérieur à 2 mois ont été évalués selon les critères
RECIST-modifiés : 2 réponses complètes, 5 réponses partielles et 2 stabilisations.
Conclusion :
Une chimioembolisation avec des microsphères chargées de 300-500µm avec 10mg d’idarubicine est un traitement sûr et efficace chez des patients présentant
un CHC non résécable.
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La place du manipulateur en radiologie au sein d'une UCSA
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
T MAGURNO, C CLAVIER-MICHEAU, F MÉROUÉH, P TAOUREL, C CYTEVAL
MONTPELLIER - FRANCE
Manipulateur
Séance ''M4 - Manipulateurs : Management et formation''
Mardi 25 octobre 2011
012822
Objectifs :
Informer les manipulateurs en radiologie sur le travail spécifique au sein d 'une Unité de Soins Ambulatoire en maison d'arrêt (UCSA).
Matériels et méthodes :
Questionnaire envoyé à 30 UCSA de maison d'arrêt de 700 détenus, portant sur le rapport détenu/manipulateur, le sens donné à ce travail et la place du
manipulateur au sein de l'équipe soignante. Etude prospective sur le dépistage de la tuberculose.
Résultats :
Quatre axes de réflexion se dégagent du questionnaire : l'intérêt général du travail du manipulateur. L'appréhension au moment de la prise de poste, vite dissipée
par la confiance en l'infrastructure et l'encadrement. La plus-value du travail en équipe pluridisciplinaire et possibilité de suivi du patient dans son parcours de
soin (aspect absent en service d'imagerie "standard"). Un rapport humain avec le détenu enrichissant, valorisant et respectueux (sentiment d'utilité). L'étude
prospective en cours montre qu'1% des radiographies présente une anomalie.
Conclusion :
Le travail du manipulateur en UCSA est une spécialité à par entière, à mi-chemin entre le social et le médical, qui nécessiterait une initiation à la prise en charge
psychologique de cette population.
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Imagerie de diffusion IVIM des lésions focales dans le myélome multiple : corrélation avec le
rehaussement dynamique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C BOURILLON (1), C HAIOUN (1), C LIN (1), M BOUANANE (1), A KULSKI (2), H BESSALEM (1), K BELHADJ (1), CA CUÉNOD (3),
A RAHMOUNI (1), A LUCIANI (1)
(1) CRÉTEIL - FRANCE, (2) MONTFERMEIL - FRANCE, (3) PARIS - FRANCE
Oncologie
Séance ''S19 - Avancées en imagerie des cancers''
Samedi 22 octobre 2011
012825
Objectifs :
Evaluer les paramètres de diffusion IVIM dans les lésions tumorales rachidiennes supra -centimétriques de myélome multiple (MM) et les corréler au
rehaussement dynamique lésionnel (DCE-MRI) avant et après traitement d’induction (4 cures).
Matériels et méthodes :
Ont été inclus 11 patients atteints de MM, avec au moins une lésion focale tumorale du squelette axial, et explorés par IRM avant et après traitement combinant
DCE-MRI après injection de gadolinium et imagerie IVIM - 10 valeurs de b (0, 10, 20, 30, 50, 80, 100, 200, 400, 800 s/mm2). Le pourcentage maximal de
rehaussement tumoral FLEmax) et les paramètres IVIM - composantes perfusive (D*), fraction perfusive (f), diffusion moléculaire pure (D) et ADC ont été
mesurés et corrélés (Pearson) tant avant qu’après traitement.
Résultats :
Avant traitement, le FLEmax était corrélé uniquement à f (r=0,3 ; p=0,01). Sous traitement, la réponse clinico-biologique s’accompagnait d’une diminution
significative du FLEmax (p=0,025), corrélée à une réduction significative de la fraction perfusive IVIM f (11% vs. 6% avant traitement, p=0.009). Aucune variation
significative des autres paramètres (D, D* et ADC) n’a été mise en évidence.
Conclusion :
Seules les modifications des valeurs de f en imagerie IVIM sont corrélées aux variations de perfusion tumorale observées après traitement dans le MM .
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Manipulateur – physicien : un binôme de qualité !
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
S LASALLE, N PIERRAT
PARIS - FRANCE
Manipulateur
Séance ''D14 - Manipulateurs et optimisation de la dose''
Dimanche 23 octobre 2011
012827
Objectifs :
Partager notre expérience sur la collaboration manipulateur – physicien au sein du département d’imagerie médicale .
Matériels et méthodes :
Le renforcement de la réglementation impose un meilleur suivi des installations et des procédures . Pour y répondre malgré les problèmes de disponibilité de
physiciens, nos services ont fait le choix d’un binôme complémentaire manipulateur - physicien.
Résultats :
Cette collaboration a permis la mise en place d’une organisation efficace dans la réalisation et le suivi des contrôles qualité . Une des principales difficultés
rencontrées a été le dialogue avec les industriels et la reconnaissance de notre rôle .
D’autre part, notre double compétence a aidé le service à la sensibilisation de la radioprotection du patient grâce à la réalisation de formations internes et à l’
optimisation des protocoles.
Conclusion :
L’expérience du binôme manipulateur – physicien est enrichissante et permet de former mais aussi de suivre et d’aider les manipulateurs au quotidien .
Les échanges avec l’équipe et la transmission de savoir-faire sont moteur pour le service et permettent d’ouvrir la profession de manipulateur à de nouvelles
compétences.
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Optimisation individuelle de la prise de contraste en scanner coronaire : analyse multivariée
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
JF PAUL (1), L GRANDIN (2), JP DAURÈS (2)
(1) LE PLESSIS ROBINSON - FRANCE, (2) MONTPELLIER - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''V1 - Intervention sur les artères rénales. Angioscanner''
Vendredi 21 octobre 2011
012830
Objectifs :
Optimiser le contraste injecté pour chaque patient ayant un scanner coronaire.
Matériels et méthodes :
Une première cohorte de 58 patients ont subi un scanner coronaire selon un protocole fixe (73 mL iobitridol 350 mgl/ml, 5,6 ml/s). L’impact de divers paramètres
individuels (poids, taille, indice de masse corporelle (IMC), la surface corporelle (SC), la fréquence cardiaque) sur la prise de contraste dans la racine aortique a
été étudié (utilisant le coefficient de corrélation de Pearson, puis une analyse multivariée par régression linéaire ). Une seconde cohorte de 61 patients a suivi un
protocole d'injection optimisé selon le modèle pour atteindre le rehaussement cible de 450 UH.
Résultats :
Analyse univariée : corrélation négative significative avec le poids , la taille et la SC. Analyse multivariée : le meilleur modèle pour expliquer la variabilité inclus la
taille, le poids et la fréquence cardiaque (R2 = 0,63). Dans la deuxième cohorte de patients utilisant le protocole optimisé, 85% ont atteint la cible.
Conclusion :
Les paramètres individuels physiologiques/morphologiques peuvent expliquer plus de 60% de la variabilité du contraste en scanner coronaire. Des protocoles
d'injection adaptés peuvent réduire la variabilité du rehaussement, et parvenir à une cible de rehaussement prédéfinie dans la plupart des cas.
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Aspects des carcinomes mammaires triple-négatifs en imagerie
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
G HURTEVENT-LABROT, M BOISSERIE-LACROIX, M ASAD-SYED, S FERRON
BORDEAUX - FRANCE
Sénologie
Séance ''V7 - Améliorer la prise en charge et la gestion des risques des patientes en mammographie et en échographie mammaire''
Vendredi 21 octobre 2011
012831
Objectifs :
Déterminer les caractéristiques mammographiques, échographiques, élastographiques et IRM des carcinomes mammaires triple-négatifs comparativement à
ceux récepteurs hormonaux positifs. Objectiver l’apport de ces différentes techniques d’imagerie dans les deux populations.
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective de juillet 2009 à décembre 2010 comparant 97 patientes avec un carcinome mammaire triple-négatif à 728 patientes dont les tumeurs ont
des récepteurs hormonaux positifs. Analyse des données cliniques, histologiques, mammographiques, échographiques, élastographiques et IRM dans les deux
groupes de patientes.
Résultats :
Des caractéristiques spécifiques en imagerie ont été dégagées pour les deux populations. Les patientes « triple-négatifs » ont plus fréquemment des carcinomes
de haut grade, se révélant volontiers par des masses de morphologie bénigne en mammographie et en échographie, avec par contre une cinétique de
rehaussement péjorative en IRM. Les patientes « récepteurs hormonaux positifs » ont une présentation plus classique souvent sous forme d’une masse spiculée
en mammographie, avec une morphologie suspecte en échographie et en IRM.
Conclusion :
Il est important de connaître les caractéristiques particulières en imagerie des carcinomes mammaires triple -négatifs de façon à les évoquer lors du bilan initial.
En effet, cela permet, pour ces lésions rapidement évolutives, une amélioration du pronostic des patientes en planifiant leur prise en charge de façon adaptée.
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Extraction sous guidage scopique et scanner des fuites de ciment para-vertebrale lors des
cimentoplasties
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
N AMORETTI (1), L HUWART (2), P BROWAEYS (3), P BRUNNER (4), Y THOUVENIN (5), Y NOURI (1), C IBBA (1), T
BENZAKEN (1), O HAUGER (6), N THEUMANN (3)
(1) NICE - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE, (3) LAUSANNE - SUISSE, (4) MONACO - MONACO, (5) MONTPELLIER - FRANCE, (6)
BORDEAUX - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''S6 - Gestion des risques en radiologie interventionnelle ostéo-articulaire''
Samedi 22 octobre 2011
012833
Objectifs :
Exposer une nouvelle technique permettant le retrait de ciment extra-vertebral par fuite accidentelle lors du retrait du matériel.
Matériels et méthodes :
Nous injectons le ciment lorsque sa densité est celle d'une pâte dentifrice pour éviter les passages vasculaires. Lorsque la vertèbre est parfaitement remplie,
nous patientons quelques minutes pour éviter la fuite de ciment le long du trajet (environ 4 a 6 cc en moyenne par vertèbre sont injectés). Malgré ces précautions,
une fuite de ciment peut survenir lors du retrait du trocart. Cette complication est rare lorsque l'on prend les précautions nécessaires. Cependant, si la pression
intra-vertébrale est importante, le ciment peut être aspiré en dehors de la vertèbre.
Résultats :
L'aiguille du trocart est retirée pour être remplacée par une pince d'endoscopie 13 gauges. Sous guidage scopique, l'extraction se fait sous contrôle continu ; la
pince retirant la fuite de ciment.
Conclusion :
La connaissance de cette intervention peut être très utile pour les équipes de radiologie interventionnelle , d'orthopédie et de neurochirurgie réalisant des
vertébroplasties, pouvant être confrontées à ce type de problèmes.
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Performance de l’élastométrie en mode ARFI pour le diagnostic de la fibrose hépatique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
V CARTIER, J BOURSIER, J LEBIGOT, O ADIB, I FOUCHARD, S MICHALAK, C AUBÉ
ANGERS - FRANCE
Digestif
Séance ''L1 - Imagerie du foie : atteintes diffuses et focales''
Lundi 24 octobre 2011
012837
Objectifs :
Evaluer les performances de l’élastométrie en mode ARFI (Acoustic Radiation Force Impulse) pour le diagnostic de la fibrose hépatique.
Matériels et méthodes :
98 patients ont été inclus prospectivement. Dix mesures d’élastométrie étaient réalisées dans le foie droit, 10 dans le foie gauche et 10 dans la rate à l’aide d’un
échographe Siemens S2000. La référence était histologique (Metavir).
Résultats :
98 patients d’âge moyen 54±13 ans ont été inclus. L’étiologie de l’hépatopahtie était : alcool (n=14), virus (n=26), dysmétabolique (n=43), autres (n=15). Le score
Metavir était F2: n=24; F3: n=19, et F4: n=9. Les 30 mesures valides ont toujours été obtenues. Le seuil et la performance diagnostique pour une fibrose ≥F2
étaient : 1,80m/s et 67,3% dans le foie droit, 1,75m/s et 73,5% dans le foie gauche ; pour une fibrose ≥F3 : 1,94m/s et 77,6% dans le foie droit, 2,08m/s et 80,6%
dans le foie gauche ; et pour une fibrose F4: 2,17m/s et 84,7% dans le foie droit, 2,30m/s et 79,6% dans le foie gauche.
Conclusion :
L’élastométrie en mode ARFI est un moyen simple, faisable et performant pour le diagnostic non-invasif de la fibrose hépatique.
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Tomodensitométrie haute résolution des anomalies congénitales isolées du stapes
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M GARETIER, JC GENTRIC, G KOCH, J ROUSSET, D BEN SALEM, P MERIOT
BREST - FRANCE
ORL
Séance ''L20 - Imagerie en ORL''
Lundi 24 octobre 2011
012843
Objectifs :
Etude des anomalies morphologiques isolées congénitales du stapes après reconstruction dans le plan oblique axial stapes en tomodensitométrie haute
résolution.
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective monocentrique de 2816 temporaux en tomodensitométrie haute résolution entre janvier 2005 et janvier 2011 après reconstruction dans le
plan oblique axial stapes en coupe de 0,6 mm d’épaisseur. Le critère d’inclusion était toute anomalie morphologique isolée d’allure congénitale du stapes . Les
critères d’exclusion étaient une pathologie acquise (inflammatoire, traumatique, …) ou une malformation associée de l’oreille externe, moyenne (1er arc) ou
interne.
Résultats :
53 anomalies morphologiques isolées d’allure congénitale du stapes ont été observées chez 44 patients. On retrouvait une atteinte globale de l’étrier dans 15 cas
(hypoplasie,…), un aspect de « double étrier » dans 13 cas, une atteinte isolée de la platine dans 13 cas, une atteinte d’une seule branche dans 7 cas et des deux
branches dans 5 cas.
Conclusion :
Les reconstructions inframillimétriques dans le plan du stapes permettent une analyse précise de la morphologie de ses différentes parties et de leurs anomalies .
La limite entre malformation congénitale et variante anatomique s’avère parfois difficile sur l’imagerie seule et doit également s’appuyer sur les données cliniques
et audiométriques.
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PICC Line en pédiatrie : bilan de 2 ans d'expérience
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
B MOREL, B PORTA, C MESMANN, L VIREMOUNEIX, JP PRACROS
LYON - FRANCE
Radiologie pédiatrique
Séance ''D20 - Imagerie pédiatrique et foetale''
Dimanche 23 octobre 2011
012847
Objectifs :
A travers notre expérience de pose de PICC Line en pédiatrie sur 2 ans, nous étudions sa faisabilité, sa tolérance, ses spécificités et ses résultats à court et
moyen terme.
Matériels et méthodes :
Nous avons étudié rétrospectivement tous les enfants ayant bénéficié de la pose d'un PICC Line dans notre unité depuis novembre 2008. Nous étudions les
indications, le mode de sédation, la voie d'abord, l'irradiation, les résultats et complications à court et moyen terme.
Résultats :
Nous avons réalisé la pose de 113 PICC Line sur 74 enfants. Notre taux de réussite de pose de PICC Line est de 99,11% avec un seul échec en rapport avec la
non compliance à l'immobilité d'un jeune enfant. L'âge moyen des enfants est de 8,73 ans (fourchette: 1 mois - 18 ans). 24 patients ont bénéficié à plusieurs
reprises de la mise en place de PICC Line confirmant la bonne préservation du capital veineux . Aucune complication en rapport avec la pose du cathéter n'est
rapportée.
Conclusion :
La pose de PICC Line en pédiatrie possède d'excellentes indications, est très bien tolérée et ne présente pas de complications sévères. Elle est renouvelable du
fait d'une bonne préservation du capital veineux. Elle comporte quelques spécificités propres à l'enfant à connaître.
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Apport des séquences de diffusion pour la détection des récidives pelviennes de cancers
colorectaux opérés
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A COLOSIO, C BARBE, O BOUCHE, S DEGUELTE-LARDIERE, C MARCUS, C HOEFFEL
REIMS - FRANCE
Digestif
Séance ''S3 - Tube Digestif''
Samedi 22 octobre 2011
012850
Objectifs :
Evaluer l’apport des séquences de diffusion pour la détection d’une récidive pelvienne après chirurgie de cancer colorectal .
Matériels et méthodes :
Inclusion prospective des patients avec suspicion de récidive pelvienne de cancer colorectal . IRM lue par trois lecteurs indépendants cotant la probabilité de
récidive sur une échelle de 0 à 4 (1) sur les séquences T2, (2) T2+ diffusion, (3) T2+ gadolinium, (4) T2+diffusion+gadolinium. La référence comprend l’histologie
(n= 20), le TEP scanner (n=10) et/ou l’endoscopie + suivi clinique.
Résultats :
46 patients (28 hommes, 18 femmes, âge moyen : 63,9 ans, 32-87) sont inclus, dont 25 positifs avec 38 sites. L’aire sous la courbe (AUC), les sensibilité,
spécificité sont de respectivement 0,92 à 0,97, 85-92 %, 90 %-95 % pour les séquences T2 (lecteurs 1,2,3) contre 0,99, 97%, 100 % pour les séquences T2+
diffusion. La différence d’AUC pour la diffusion + T2 versus T2+gado n’est pas significative mais les performances tendent à être supérieures avec la diffusion . L’
accord interobservateur est amélioré par la diffusion ( K=0,67 pour le T2 + gado versus 0.9 pour les T2 + diffusion).
Conclusion :
La diffusion améliore le diagnostic des petites lésions . L’ajout de la diffusion aux séquences T2 pourrait permettre de remplacer la séquence après injection de
gadolinium.
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Atteinte de la rigidité aortique et hypertrophie ventriculaire gauche dans la maladie de Fabry
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
ZM BENSALAH (1), C COLLIN (2), P BOUTOUYRIE (2), A REDHEUIL (2), S CHAGNON-LHESPITAOU (1), P LACOMBE (1), D
GERMAIN (3), E MOUSSEAUX (2)
(1) BOULOGNE-BILLANCOURT - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE, (3) GARCHES - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''S1 - IRM et scanner dans les pathologies aortiques, carotidiennes et ventriculaires''
Samedi 22 octobre 2011
012855
Objectifs :
Démonter une atteinte de la rigidité de l’aorte thoracique dans la maladie de Fabry et son lien avec l’hypertrophie ventriculaire gauche par IRM .
Matériels et méthodes :
46 patients (30 hommes et 16 femmes) et 46 témoins ont été explorés par IRM cardiaque et aortique avec mesure des diamètres aortiques et des paramètres de
la rigidité aortique (distensibilité, l’index beta et vitesse de l’onde de pouls).
Résultats :
Les sujets atteints de la maladie de Fabry présentent une dilatation prédominante sur le sinus de Vasalva (37 ±5,2 vs 31,9± 2,9 p<0,0001) associée à une atteinte
des paramètres de la rigidité de l'aorte thoracique avec diminution marquée de la distensibilité (3,98±1,88 vs 5,01 ± 3,98 mmHg-1,10-3 ; p=0,049) et une
augmentation de l’index Beta (1,74±1,26 vs 1,15±0,38 ; p=0,0273). L’index Beta est corrélé de manière significative avec l’hypertrophie ventriculaire gauche en
analyse univariée et persiste en analyse multivariée (β coefficient -0,021± 0,01, R=13%).
Conclusion :
Cette étude démontre une atteinte des paramètres de la rigidité aortique associée à l’hypertrophie ventriculaire chez les patients atteints de la maladie de Fabry .
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Integrated simultaneous whole-body MR/PET: First clinical experience
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
AJ BEER
MUNICH - ALLEMAGNE
Oncologie
Séance ''S19 - Avancées en imagerie des cancers''
Samedi 22 octobre 2011
012859
Objectifs :
To compare clinical performance between PET/CT and recently introduced whole-body MR/PET technology (Biograph mMR) for simultaneous acquisition of PET
and MR data in humans.
Matériels et méthodes :
Patients with different oncological diagnoses underwent a dual-imaging, single-injection protocol including PET/CT and subsequent MR/PET. PET/CT scans were
performed according to standard clinical protocols. Subsequently, MR/PET was performed. Attenuation correction was performed using CT-data for PET-CT and
segmented DIXON-MR sequences for MR/PET. Comparison between MR/PET and PET/CT was performed by semiquantitative analysis of tracer uptake in
different organs and lesions versus reference tissue.
Résultats :
Simultaneous MR/PET acquisition was feasible with good quality of the MR and PET-data. Organ to reference (rf) ratios of tracer-uptake were not significantly
different. All tumor-lesions detected in PET/CT (n=13) could also be identified in MR/PET. There was no significant difference between PET/CT and MR/PET
regarding the uptake ratios in tumor-lesions.
Conclusion :
This study demonstrates for the first time that newly introduced integrated whole-body MR/PET technology allows simultaneous acquisition of high-quality MR
and PET data in a clinical setting within an acceptable timeframe. Semiquantitative comparison between MR-attenuation-corrected MR/PET-data and
CT-attenuation-corrected PET/CT-data in the same patients revealed comparable tracer-uptake ratios in different organ systems as well as in tumor-lesions.
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Influence de la stéatose hépatique sur les paramètres de diffusion en IVIM à 3 Tesla
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
B GUIU, PH LEFEVRE, V CAPITAN, M RUFFIO, L ESTIVALET, L CHABANOL, R LOFFROY, JM PETIT, JP CERCUEIL, D
KRAUSÉ
DIJON - FRANCE
Digestif
Séance ''L1 - Imagerie du foie : atteintes diffuses et focales''
Lundi 24 octobre 2011
012860
Objectifs :
Comparer la valeur des paramètres de diffusion en IVIM (IntraVoxel Incoherent Motion) à 3T dans le foie stéatosique par rapport au foie sain.
Matériels et méthodes :
170 patients diabétiques ont bénéficié d’une IRM hépatique. Le calcul du taux de stéatose était obtenu, en spectroscopie, à partir du pic de l’eau (4,7ppm) et du
pic CH2 (1,3ppm). Les coefficients de diffusion moléculaire (D), de diffusion liée à la microperfusion (D*) et la fraction de microperfusion (F) ont été calculés à
partir d’une modélisation bi-exponentielle du signal sur une séquence de diffusion multi-b (b=0, 5, 15, 25, 35, 50, 100, 200, 400, 600, 800*10-3s/mm2). Les
coefficients de diffusion ont été comparés à l’aide du test de Kruskal-Wallis.
Résultats :
Les patients ont été séparés en 2 groupes : stéatose >=5.56% (groupe STEATOSE, n=77 patients); stéatose <5.56% (groupe NORMAL, n=93 patients). D était
plus élevé (p=0,0001) dans le groupe NORMAL (moyenne=1,31*10-3mm2/s) versus (1,16*10-3mm2/s) pour le groupe STEATOSE. F était plus faible (p=0,002)
dans le groupe NORMAL (moyenne=28%) que dans le groupe STEATOSE (33%).
Conclusion :
Les paramètres de diffusion D et F sont influencés par la stéatose hépatique. Les mouvements de l’eau sont probablement altérés en présence des vacuoles
lipidiques.
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Suivi dosimétrique prospectif pour l’amélioration des pratiques professionnelles
scanographiques au Groupe Hospitalier Paris Saint Joseph
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
L PRETI (1), L MERTZ (2), S GERBER (1), V MARTEAU (1), M ZINS (1)
(1) PARIS - FRANCE, (2) STRASBOURG - FRANCE
Manipulateur
Séance ''D14 - Manipulateurs et optimisation de la dose''
Dimanche 23 octobre 2011
012863
Objectifs :
Amélioration des pratiques professionnelles en dosimétrie scanographique. Suivi d’un pourcentage d’alerte de dose moyen comme indicateur de bonne pratique
professionnelle.
Matériels et méthodes :
Logiciel SERPHYDOSE. Mise en place des niveaux d’alertes envoyées automatiquement par mail aux personnes responsables (Chef de service, PCR,
physicien, radiologues référents). Intégration dans l’architecture du réseau d’imagerie existant d'un logiciel de recensement et d’analyse des données
dosimétriques de chaque examen.
Résultats :
Analyse des données et optimisation de la dosimétrie patient. Analyse et suivi des seuils d’alertes de dose.
Conclusion :
La mise en place d’un suivi du pourcentage d’alerte de dose moyen mensuel constitue un excellent indicateur de bonne pratiques dosimétriques pour l’
établissement.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Variabilité intra-hépatique de la stéatose hépatique : étude IRM par segment
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
V CAPITAN, B GUIU, PH LEFEVRE, L CHABANOL, L ESTIVALET, M RUFFIO, R LOFFROY, JP CERCUEIL, D KRAUSÉ
DIJON - FRANCE
Digestif
Séance ''L1 - Imagerie du foie : atteintes diffuses et focales''
Lundi 24 octobre 2011
012870
Objectifs :
Evaluer la variabilité segmentaire de la stéatose hépatique chez les patients diabétiques .
Matériels et méthodes :
120 patients diabétiques ont bénéficié d’une IRM hépatique avec spectroscopie du proton et séquence triple-écho (phase, opposition de phase, phase). Le calcul
du taux de stéatose en spectroscopie (gold-standard) était obtenu à partir du pic de l’eau (4.7ppm) et du pic CH2 (1.3ppm). La séquence triple-écho était utilisée
pour calculer le taux de stéatose dans chaque segment du foie.
Résultats :
Les taux de stéatose moyens (et IC95%) pour chaque segment étaient : 7,13% [5,67-8,60] pour le segment 1, 7,21% [5,76-8,66] pour le segment 2, 7,71%
[6,21-9,21] pour le segment 3, 8,19% [6,72-9,67] pour le segment 4, 8,98% [7,48-10,47] pour le segment 5, 8,32% [6,81-9,82] pour le segment 6, 8,83%
[7,22-10,43] pour le segment 7 et 9,31% [7,71-10,91] pour le segment 8. Le taux de stéatose moyen dans le foie droit [8,86%; IC95% :7,32-10,40] était
significativement plus élevé (p<0,0001;Wilcoxon) que dans le foie gauche [7,46%; IC95% :5,99-8,93).
Conclusion :
En l’absence de lésion focale, la variabilité de la stéatose est faible entre les segments. Toutefois, un taux de stéatose significativement plus élevé dans le foie
droit pourrait s’expliquer par un apport portal intestinal préférentiel.
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Quantification semi-automatisée de l’ischémie myocardique en scanner cardiaque
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
F LE MOIGNE, P COULON, D REVEL, P DOUEK, L BOUSSEL
LYON - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''L21 - Imagerie cardiaque non invasive''
Lundi 24 octobre 2011
012873
Objectifs :
L’hypodensité myocardique observée au temps artériel en scanner cardiaque témoigne d’un retard d’apparition du produit de contraste dans la microcirculation
pouvant traduire une hypoperfusion relative, importante à quantifier dans la prise en charge des pathologies ischémiques. Nous avons évalué la contribution d’
une quantification semi-automatisée de l’hypodensité myocardique (Myocardial Defects Assessment, MDA, Philips Healthcare).
Matériels et méthodes :
Chez 26 patients ayant bénéficié d’un scanner cardiaque (Brilliance64, Philips Healthcare) présentant une hypodensité myocardique au temps artériel (infarctus
aigu ou chronique, hypoperfusion sur sténose sévère), nous avons comparé le volume du défaut de rehaussement myocardique ventriculaire gauche calculé par
le logiciel MDA basé sur une classification des tissus avec modélisation probabiliste , avec celui mesuré par contourage manuel des zones hypodenses (série de
15 reconstructions petit axe du VG de 5 mm) par un lecteur expérimenté.
Résultats :
La corrélation des valeurs obtenues entre le logiciel MDA (11,9 ± 12,4 ml) et la technique de contourage manuel (10,2 ± 11,1 ml) était excellente (Spearman
rho=0,9, p<0,001) avec toutefois une erreur moyenne de 19,5%.
Conclusion :
Ces résultats montrent que le logiciel MDA permet de détecter et de quantifier de façon satisfaisante l’hypodensité myocardique en scanner au temps artériel .
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Etude comparative de l’IRM mammaire avec injection de gadobenate dimeglumine et de
gadopentetate dimeglumine
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M FAIVRE-PIERRET (1), L MARTINCICH (2), CM ZECHMANN (3), S CORCIONE (4), HC VAN DEN BOSCH (5), F PEDICONI
(6), FJ GILBERT (7), F SARDANELLI (8)
(1) LILLE - FRANCE, (2) TURIN - ITALIE, (3) HEIDELBERG - ALLEMAGNE, (4) FERRARA - ITALIE, (5) EINDHOVEN - PAYS-BAS,
(6) ROME - ITALIE, (7) ABERDEEN - ROYAUME UNI, (8) MILAN - ITALIE
Sénologie
Séance ''L8 - Améliorer la prise en charge des patientes en IRM mammaire et en sénologie interventionnelle''
Lundi 24 octobre 2011
012875
Objectifs :
Etude comparative intraindividuelle de l’IRM mammaire avec injection de 0,1mmol/kg, de gadobenate dimeglumine, et de gadopentetate dimeglumine, selon un
protocole prospectif multicentrique, randomisé en double aveugle.
Matériels et méthodes :
151 femmes ont bénéficié de deux IRM mammaires avec chacun des agents de contraste. Les IRM ont fait l’objet d’une relecture par 3 radiologues indépendants.
Les lésions malignes (144) ont toutes été confirmées sur le plan histologique, les lésions bénignes (72) ont fait l’objet d’une preuve histologique ou d’un suivi sur
une année. Le taux de détection de lésions malignes et les performances diagnostiques (sensibilité, spécificité, puissance, VPP, VPN) ont été calculés et
comparés (Mcnemar et Wald tests).
Résultats :
Chaque relecteur a détecté plus de lésions malignes avec le gadobenate dimeglumine qu’avec le gadopentetate dimeglumine (p≤ 0,0003). Pour les trois
relecteurs, les performances diagnostiques (sensibilité, spécificité et puissance) sont statistiquement plus élevées avec le gadobenate dimeglumine (p≤0,0094), il
en est de même pour la VPP (p≤0,0002) et pour la VPN (p≤0,0003). La concordance entre les relecteurs pour l’évaluation de la nature des lésions est meilleure
avec le gadobenate dimeglumine (k=0.689) comparée au gadopentetate dimeglumine (k=0.574).
Conclusion :
Le gadobenate dimeglumine est supérieur au gadopentetate dimeglumine pour le diagnostic de cancer du sein.
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Nodules de la zone de transition prostatique : critères IRM de malignité
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
AL CHESNAIS, F MÈGE-LECHEVALLIER, F BRATAN, E NIAF, O ROUVIÈRE
LYON - FRANCE
Appareil urinaire et génital masculin
Séance ''L17 - Imagerie du rein et de la prostate''
Lundi 24 octobre 2011
012879
Objectifs :
Décrire l’aspect IRM des lésions nodulaires (bénignes et malignes) de la zone de transition (ZT) de la prostate.
Matériels et méthodes :
41 patients ayant eu une IRM de prostate (T2, diffusion, dynamique) et une prostatectomie radicale. Corrélation des IRM et des pièces opératoires par consensus
(2 radiologues, 2 anatomo-pathologistes). Recueil de l’aspect IRM (localisation, forme, contours, capsule, signal en T2), du coefficient ADC, des paramètres de
rehaussement (wash-in, wash-out, Tonset, Tmax, SI max, Aire sous la courbe, Ktrans, Ve) et de l’aspect anatomopathologique de tous les nodules des ZT.
Résultats :
112 nodules de la ZT (17 cancers, 95 bénins) ont été individualisés. Tous les cancers touchaient le 1/3 antérieur de la ZT, les nodules bénins n’ayant pas de
localisation préférentielle. En T2, une forme lenticulaire (Se/Spe=73%/67%), des contours très mal définis (59%/78%), une absence de capsule (100%/83%), un
hyposignal homogène sans kyste (94%/84%) étaient des prédicteurs significatifs de malignité . Le coefficient ADC était significativement plus bas dans les
cancers (1300±160 mm²/s) que les nodules adénomateux (1550±210) ou adénomyomateux (1620±130). Aucun paramètre dynamique n’était significativement
différent entre nodules bénins et malins.
Conclusion :
La localisation antérieure, la morphologie en T2 et l’ADC permettent un diagnostic différentiel des cancers de la ZT.
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Evaluation scanographique standardisée des adénopathies dans les leucémies lymphoïdes
chroniques (LLC) non traitées
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
Y OULD HMEIDI (1), JF GROSCARRET (2), K ZAAG (2), V LEVY (1), F CYMBALISTA (1), PY BRILLET (1), M CYMBALISTA (2)
(1) BOBIGNY - FRANCE, (2) MONTFERMEIL - FRANCE
Oncologie
Séance ''S19 - Avancées en imagerie des cancers''
Samedi 22 octobre 2011
012888
Objectifs :
Définir une quantification scanographique standardisée de la taille et des localisations des adénopathies permettant d’évaluer le risque de progression des LLC
non traitées et de servir de base à l’évaluation post-thérapeutique.
Matériels et méthodes :
Trois radiologues ont évalué prospectivement les scanners thoraco-abdominaux-pelviens de 67 LLC non traitées. Un score reposant sur le nombre et l'aspect des
ganglions, la taille et la localisation anatomique de la plus grosse adénopathie dans chaque aire (définie selon le « Follicular Lymphoma International Prognostic
Index ») a été établi.
Résultats :
L’atteinte ganglionnaire présente une répartition différente des autres lymphomes : l’atteinte médiastinale est peu fréquente, l’atteinte mésentérique est
prédominante soulignant le rôle potentiel de l’exposition antigénique dans la physiopathologie .
Dans notre série, 33 patients ont progressé avec un suivi médian de 50 mois. La présence d’adénopathies paraaortiques ou de certains aspects (grade 2 :
conglomérat ou grade 3 : masse) est très significativement associée aux critères biologiques de pronostic défavorable (statut non muté des IGHV) (p=0,0001), à
la progression clinique et à la nécessité de traitement.
Conclusion :
Ce score a une forte valeur pronostique chez les patients non traités. De plus, cette standardisation scanographique permet une description plus pertinente des
adénopathies et améliore l'évaluation post-thérapeutique.
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Toxicité hépatobiliaire après chimioembolisation du CHC et des tumeurs endocrines : lipiodol
versus billes chargées
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
B GUIU (1), F DESCHAMPS (2), S AHO (1), F MUNCK (2), C DROMAIN (2), S LEBOULLEUX (2), M DUCREUX (2), M
SCHLUMBERGER (2), E BAUDIN (2), T DE BAÈRE (2)
(1) DIJON - FRANCE, (2) VILLEJUIF - FRANCE
Radiologie interventionnelle
Séance ''D19 - Radiologie Interventionnelle abdominale''
Dimanche 23 octobre 2011
012889
Objectifs :
Décrire et comparer les toxicités hépatobiliaires après chimioembolisation des CHCs et des tumeurs endocrines .
Matériels et méthodes :
684 scanners/IRM obtenus chez des patients consécutifs traités par chimioembolisation pour une tumeur endocrine bien différenciée (n=120) ou pour un CHC
(n=88) ont été analysés rétrospectivement. Les toxicités hépatobiliaires ont été classées ainsi : dilatation des voies biliaires, sténose portale, thrombose portale et
bilome/nécrose hépatique.
Résultats :
Une toxicité hépatobiliaire a été observée après 17,2% (82/476) des cures et a concerné 30,8% (64/208) des patients. L’apparition d’une toxicité hépatobiliaire
était fortement associée à la chimioembolisation par billes chargées (RR=6,63 ; p<0.001) indépendamment du type de tumeur. Les bilomes/nécroses hépatiques
étaient fortement et indépendamment associées avec la chimioembolisation par billes chargées (RR=9,78 ; p=0.002) et les tumeurs endocrines (RR=8,13 ;
p=0,04).
Conclusion :
L’utilisation des billes chargées est associée avec une toxicité hépatobiliaire . Les bilomes/nécroses hépatiques sont indépendamment associés avec l’utilisation
des billes chargées et les tumeurs endocrines. L’absence d’une telle association dans les CHC peut s’expliquer par l’hypertrophie du plexus péribiliaire qui
protège les voies biliaires de l’ischémie et de la toxicité de la chimiothérapie . Nous suggérons la prudence lors de l’utilisation des billes chargées pour la
chimioembolisation des tumeurs endocrines.
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Evolution du volume du foie sain et nodules hépatiques après fermeture de fistule
porto-systémique congénitale
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
J ALHATRA, D PARIENTE, JY RIOU, J WAGUET, S BRANCHEREAU, S FRANCHI-ABELLA
LE KREMLIN-BICÊTRE - FRANCE
Radiologie pédiatrique
Séance ''D20 - Imagerie pédiatrique et foetale''
Dimanche 23 octobre 2011
012894
Objectifs :
Evaluer le volume du foie sain (VFS) et des nodules hépatiques (VN) avant et après fermeture de fistule porto-systémique congénitale (FPSC).
Matériels et méthodes :
Série de 13 enfants avec fermeture de FPSC entre 2004 et 2010. Huit étaient compliqués de nodules hépatiques. Estimation du VFS et du VN sur des
acquisitions volumiques TDM ou IRM faites avant et après fermeture (moyenne 22 mois, de 4 à 68 mois) (Myrian, Intrasense).
Résultats :
Le VFS augmente en moyenne de 34% (2 à 71%) (Délai moyen 22 mois), et de 33% sur les 4 examens faits la première année. Le VN diminue en moyenne de
53% (10 à 100%) (délai moyen 25 mois) (de 7 à 40 mois) et de 50% sur les 2 examens faits la première année. Le VFS augmente de 48% en moyenne pour les
foies non nodulaires (5) contre 30% pour les foies nodulaires (8) (p=0,10).
Conclusion :
Dès la première année après fermeture d’une FPSC, le VFS augmente du fait de la reperfusion portale. Les nodules diminuent de façon significative jusqu’à
disparition. Cela est en faveur de la fermeture des FPSC qui permet aussi la prévention et le traitement des complications cardio -pulmonaires et cérébrales.
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Optimisation des protocoles scanners pédiatriques aux Hospices Civils de Lyon (HCL)
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
D DEFEZ
LYON - FRANCE
Radioprotection
Séance ''V8 - Radioprotection en milieu médical''
Vendredi 21 octobre 2011
012906
Objectifs :
La radioprotection pédiatrique étant une priorité du Service de Radiophysique et Radiovigilance des HCL , l’optimisation des protocoles du parc de scanners a
débuté par le Brilliance 40 (Philips) dédié à la pédiatrie.
Matériels et méthodes :
Réalisation d’un état des lieux montrant une inadéquation de certains protocoles en terme d’âge, de poids et de dose délivrée. Etude approfondie du
fonctionnement de la machine et adaptation des constantes en fonction des recommandations de la Société Française d’Imagerie Prénatale et Pédiatrique
(SFIPP). Elaboration d’un logiciel de suivi des paramètres permettant l’optimisation des protocoles .
Résultats :
Ce logiciel permet d’implémenter dans une base de données, pour chaque protocole, les différents paramètres utilisés (tension, mAs, pitch …) pouvant influencer
la dose ou la qualité d’image. Il a ainsi été possible de réduire les doses de 20% sur un protocole abdomen, 30% sur un protocole crâne, et jusqu’à 40% sur les
protocoles de déchocage.
Conclusion :
Les protocoles sont à l’heure actuelle standardisés et quasiment conformes aux recommandations de la SFIPP. Le logiciel permet désormais un suivi des
protocoles et est en cours de déploiement sur 4 autres scanners Philips des HCL.
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Prédiction par IRM relaxométrique de la réponse locale dans les carcinomes du col utérin
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A VACHER (1), V DEDIEU (2), MM DAUPLAT (2), C VINCENT (2), A BAILLY-GLATRE (2), C BAILLY (2)
(1) NÎMES - FRANCE, (2) CLERMONT-FERRAND - FRANCE
Oncologie
Séance ''S19 - Avancées en imagerie des cancers''
Samedi 22 octobre 2011
012908
Objectifs :
Evaluer la valeur prédictive des IRM préthérapeutiques dans les cancers du col utérin en mesurant par relaxométrie T 1 dynamique au cours d’un examen IRM
standard, les paramètres tumoraux hémodynamiques : perméabilité vasculaire kep (min-1), volume extracellulaire ve, et constante d’élimination plasmatique
totale K (min-1).
Matériels et méthodes :
42 patientes présentant un carcinome du col utérin prouvé histologiquement, de stade FIGO > ou = IB, ont été traitées par radiochimiothérapie puis chirurgie (36
patientes) ou surveillance (6 patientes). Les paramètres tumoraux ont été corrélés au résidu tumoral et à l’évolution sans récidive.
Résultats :
La méthode de mesure des paramètres tumoraux proposée s’affranchit des nombreuses causes de disparité observées dans la littérature. Nos résultats ne
montrent pas de corrélation entre les paramètres mesurés et le résidu tumoral après radio-chimiothérapie. Par contre, une analyse de ROC indique une
corrélation entre kep et l’évolution clinique (kep<2.0 min-1 ; sensibilité : 100%, spécificité : 74 %).
Conclusion :
Ces résultats préliminaires indiquent que les paramètres tumoraux hémodynamiques (kep ve et K), mesurés par relaxométrie dynamique, ne paraissent pas avoir
de valeur prédictive en ce qui concerne l’évolution locale après radiochimiothérapie . Une étude plus large, éventuellement multicentrique, est à prévoir.
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Facteurs pronostics et survie de la radiofréquence pour le traitement du carcinome
hépatocellulaire
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
E THIBAUDEAU, J LEBIGOT, E LERMITE, F OBERTI, P CALES, JP ARNAUD, C AUBÉ
ANGERS - FRANCE
Digestif
Séance ''M2 - Imagerie du pancréas et du foie''
Mardi 25 octobre 2011
012912
Objectifs :
Evaluer la survie à long terme et les facteurs pronostiques de survie et de récidive de la radiofréquence (RF) pour le traitement du carcinome hépatocellulaire
(CHC).
Matériels et méthodes :
139 patients (113 hommes) d'âge moyen 70+/-9 ans, avec 228 nodules de CHC traités ont été inclus. La survie a été calculée à partir de la première séance de
RF. Les facteurs pronostiques de récidive et de survie ont été recherchés en analyse uni puis multivariée .
Résultats :
La morbidité précoce était de 7,2% et la mortalité de 1,2%. La survie globale était de 88%, 73%, 56%, 43% et 35% à 1 an, 2 ans, 3 ans, 4 ans et 5 ans. Les
facteurs pronostiques de survie favorable, en analyse univariée, étaient: un score Child Pugh A, le faible nombre de lésions, le taux d’alpha-foetoprotéine <
20ng/ml et la RF par laparotomie. En analyse multivariée, seul le score Child Pugh était lié à la survie . En analyse univariée et multivariée, seule la taille de la
lésion était liée à la récidive.
Conclusion :
La radiofréquence dans le traitement du CHC est une technique mature. La survie demeure liée à l'hépatopathie sous-jacente.
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Fractures dorsales du triquetrum : avulsion ou conflit ulno-carpien ? Aspects IRM 3T et lésions
associées
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
F BECCE (1), N THEUMANN (1), C BOLLMANN (1), D RICHARME (1), H GUERINI (2), R CAMPAGNA (2), R MEULI (1), JL
DRAPÉ (2)
(1) LAUSANNE - SUISSE, (2) PARIS - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''L13 - Traumatologie et pathologies dégénératives ostéo-articulaires''
Lundi 24 octobre 2011
012914
Objectifs :
Déterminer les caractéristiques en IRM 3T et discuter l'étiologie des fractures dorsales du triquetrum. Evaluer les lésions associées, notamment des ligaments
extrinsèques dorsaux.
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective (septembre 2007 - décembre 2010) incluant 18 patients avec radiographies conventionnelles et IRM du poignet à 3T présentant une fracture
dorsale du triquetrum. Protocole IRM comprenant une séquence T1-VIBE coronale haute résolution (0,3mm) isotropique avec suppression de graisse et après
injection intraveineuse de Gadolinium. Lecture consensuelle par 2 radiologues évaluant les caractéristiques suivantes : taille et déplacement du fragment osseux,
localisation de l'oedème médullaire, lésion des ligaments extrinsèques dorsaux (radio-triquetral, scapho-triquetral et ulno-triquetral), autres lésions associées.
Inclusion d'un groupe contrôle de 20 patients, afin d'évaluer localisation et visibilité des enthèses ligamentaires extrinsèques dorsales .
Résultats :
Identification de 14 lésions ligamentaires scapho-triquetrales, 12 ulno-triquetrales et 8 radio-triquetrales, corrélées à la localisation de l'oedème osseux. Absence
d'oedème de la styloïde ulnaire évocatrice de conflit. Volume moyen des fragments de 210 mm3, avec déplacement le plus fréquemment distal. Dans le groupe
contrôle, visibilité des ligaments scapho-triquetral, radio-triquetral et ulno-triquetral dans respectivement 100% (20/20), 90% (18/20) et 70% (14/20) des cas.
Conclusion :
L'IRM 3T permet d'évaluer précisément les fractures dorsales du triquetrum et leurs lésions associées , y compris la distribution des oedèmes osseux. Ces
fractures auraient donc une étiologie mixte.
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Embolisation des endofuites de type II avec un nouvel agent embolisant, l'Onyx
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
V LE PENNEC (1), C MULLER (2), F COHEN (2), A JACQUIER (2), JM BARTOLI (2), V VIDAL (2)
(1) CAEN - FRANCE, (2) MARSEILLE - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''D1 - Imagerie vasculaire interventionnelle''
Dimanche 23 octobre 2011
012916
Objectifs :
Les auteurs rapportent l'utilisation d'un copolymère vinyl alcool (Onyx) dans la prise en charge d'endofuite de type II après traitement endovasculaire
d'anévrismes de l'aorte abdominale.
Matériels et méthodes :
Entre 2008 et 2010, 8 hommes (âge moyen 81,4 ans) présentant un anévrisme de l'aorte abdominale traité par endoprothèse ont développé une endofuite de type
II avec augmentation du diamètre du sac anévrismal (moyenne à 66 mm). L'endofuite était alimentée par l'artère mésentérique inférieure (5/8) et/ou les artères
lombaires (8/8). Le traitement était réalisé par voie endovasculaire dans 6 cas, par ponction translombaire du sac sous contrôle scanner dans 2 cas.
Résultats :
L'embolisation a consisté en une infusion d'Onyx seul (quantité moyenne 4.8 ml). L'occlusion complète du sac et des artères d'alimentation était réalisée dans 6
cas sur 8. Un patient avec une occlusion incomplète a présenté une thrombose spontanée du sac 10 mois après l'embolisation alors que l'autre patient présentait
une endofuite partielle persistante sur le suivi. Dans tous les cas, le suivi en imagerie (2 à 36 mois, moyenne 13.2 mois) montrait une stabilisation du diamètre du
sac anévrismal. Aucune complication majeure post embolisation n'était à déplorer.
Conclusion :
L'embolisation à l'Onyx des endofuites de type II est sûre et efficace. En comparaison des embolisations aux coils ou à la glu, l'onyx permet une embolisation
complète et sécurisée du sac et des artères d'alimentation.
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Adénomes hépatocellulaires : performance diagnostique de l'IRM et de la biopsie dans le
sous-typage
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M RONOT (1), S BAHRAMI (2), J CALDERARO (3), DC VALLA (1), P BEDOSSA (1), J BELGHITI (1), V VILGRAIN (1), V
PARADIS (1)
(1) CLICHY - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE, (3) CRÉTEIL - FRANCE
Digestif
Séance ''M2 - Imagerie du pancréas et du foie''
Mardi 25 octobre 2011
012928
Objectifs :
Le but de notre étude est d’évaluer les performances diagnostiques de l’IRM et de la biopsie avec et sans immunohistochimie (IHC) dans le sous-typage des
adénomes hépatocellulaires (AHCs) et d’évaluer la variabilité interobservateur de l’IRM dans une série consécutive d’adénomes réséqués.
Matériels et méthodes :
47 AHCs avec IRM préopératoire et biopsie ont été rétrospectivement inclus. Les IRM ont été relues par deux radiologues en aveugle des résultats histologiques
selon des critères proposés par Laumonier et al (adénomes stéatosiques, télangiectasiques/inflammatoires, unclassables ; Hepatology 2008). Le sous-typage sur
biopsie a été réalisé en aveugle des données cliniques, biologiques, d’imagerie et de la classification finale. L’analyse histologique a été réalisée selon des
critères morphologiques et l’IHC était réalisée quand le matériel disponible était suffisant . Le sous-typage final était réalisé sur pièce opératoire.
Résultats :
Les radiologues ont classé correctement 85% des AHCs. La corrélation interobservateur était excellente (Kappa à 0.86). L’analyse histologique sans et avec IHC
a conduit à 76.6% et 81.6% de classifications correctes, respectivement. L’accord entre l’IRM et l’analyse histologique était de 74.5%. L’apport de l'IHC était le
plus grand dans les AHC contenant de la graisse pour différencier les adénomes stéatosiques des télangiectasiques /inflammatoires avec graisse.
Conclusion :
L’IRM et la biopsie sont deux méthodes efficaces de sous-typage des AHC et leur association augmente la confiance diagnostique. La concordance
interobservateur en IRM pour le sous-typage est excellente.
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Amélioration de la dose délivrée lors de l'arthrographie de l'épaule : un exemple d'EPP
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
P COTTY (1), E BODIGUEL (2), O WARGNIER (1), R ROGER (1), MA GOMEZ (1), D SIRINELLI (1)
(1) TOURS - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE
Radioprotection
Séance ''V8 - Radioprotection en milieu médical''
Vendredi 21 octobre 2011
012929
Objectifs :
Mise en place d'une procédure d'amélioration visant à réduire la dose délivrée lors d 'une arthrographie d'épaule.
Matériels et méthodes :
Evaluation des pratiques professionnelles en radioprotection par audit clinique ciblé portant sur un total de 66 arthrographies d'épaule. Evaluation au temps T0
puis après démarche d'amélioration T+2mois et T+6mois.
Résultats :
L'application de règles simples de radioprotection (limitation du zoom en scopie, réduction du temps de scopie, optimisation des diaphragmes et augmentation
des Kv permet de réduire la dose délivrée par un facteur 3,4. La procédure d'amélioration doit être régulièrement contrôlée, une dérive réapparaissant dans le
temps.
Conclusion :
La réduction de la dose délivrée repose sur des principes simples de radioprotection et sur une vigilance permanente . L'audit clinique ciblé est une démarche
d'EPP adaptée à l'amélioration de la dose délivrée en radiologie diagnostique ou interventionnelle .
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Enchondromes régressifs : expérience de 13 années de surveillance des tumeurs
cartilagineuses
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
P SOUTEYRAND, JV ZINK, S MARCIANO, M ROMANI, M ANDRÉ, A ROCHWERGER, G CURVALE, C CHAGNAUD
MARSEILLE - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''D18 - Tumeurs et pathologies inflammatoires musculo-squelettiques''
Dimanche 23 octobre 2011
012942
Objectifs :
Etudier les modifications des caractéristiques morphologiques au cours du temps des tumeurs cartilagineuses centro -médullaires supposées bénignes des
grands os longs.
Matériels et méthodes :
Analyse rétrospective des dossiers de 40 patients porteurs d'une tumeur centro-médullaire d'un grand os long, sporadique, à matrice typiquement cartilagineuse,
d'allure bénigne, ayant bénéficié entre 1998 et 2011 d'une surveillance d'au moins 18 mois en IRM et/ou en scanner, motivée par sa taille, sa topographie
inhabituelle ou l'ambiance douloureuse ayant permis son diagnostic. L'analyse a porté sur les dimensions, l'agressivité vis à vis de l'endoste et le degré de
minéralisation.
Résultats :
Les durées de surveillances étaient comprises entre 18 mois et 10 ans. Aucune lésion n'a modifié son agressivité envers l'endoste. Vingt pour cent des tumeurs
ont présenté une augmentation de leur degré de minéralisation. Une seule a présenté une disparition de quelques calcifications chondroïdes sans élément
sarcomateux sur le matériel de curetage. Une lésion a augmenté de taille (allongement de 10% en 10 ans). Mais surtout, 3 lésions ont significativement diminué
de taille. Ce comportement inattendu est probablement lié à une déshydratation des nodules cartilagineux.
Conclusion :
La régression spontanée de tumeurs ou pseudo-tumeurs bénignes, en particulier kystiques, est connue. Un tel comportement pour les enchondromes est moins
connu. Il s'agit d'un élément rassurant supplémentaire pour le diagnostic différentiel avec un chondrosarcome de bas grade.
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Intérêt de l’élastographie quantitative « ShearWave » pour la prise en charge des nodules
thyroïdiens
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M GARELLI, L FELIX, A MOREAU-GAUDRY, E CHIPON, O CHABRE, P CHAFFANJON, I BRICAULT
GRENOBLE - FRANCE
ORL
Séance ''L20 - Imagerie en ORL''
Lundi 24 octobre 2011
012950
Objectifs :
Evaluer l’intérêt de l’élastographie quantitative « ShearWave » pour la prise en charge des nodules thyroïdiens comparativement à l’échographie seule . Critère
principal : nombre de cytoponctions pouvant être évitées par la définition d’un critère de bénignité écho+/-élastographique.
Matériels et méthodes :
Etude prospective sur 2 ans (protocole de recherche clinique n°2010-A00979-30, 1ère inclusion le 03/12/2010) prévoyant, après recueil du consentement, l’
inclusion de 104 patients adressés pour cytoponction +/- chirurgie d’un ou plusieurs nodule(s) thyroïdien(s). Réalisation d’une échographie standard suivie d’une
élastographie ShearWave (Supersonic Imagine, France) avec mesures quantitatives en kPa de l’élasticité dans le nodule et dans le tissu sain . Recueil des
résultats cytologiques, et/ou histologiques pour les patients opérés.
Résultats :
Les résultats de l’analyse intermédiaire seront présentés. Les valeurs d’élasticité seront corrélées à la sémiologie échographique standard des lésions et à leur
caractère bénin ou malin en cyto/histologie.
Conclusion :
L’élastographie est un outil complémentaire à l’échographie pour la caractérisation des nodules thyroïdiens . Cette étude permettra de vérifier, en particulier, si
une valeur seuil d’élastographie quantitative peut fournir un critère fiable et reproductible pour faciliter l’identification des nodules thyroïdiens bénins et éviter ainsi
des cytoponctions inutiles ou répétées.
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Caractéristiques tomodensitométriques des carcinomes bronchiques avec mutations du
récepteur au facteur de croissance épithélial
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C BORDONNE, H BLONS, A LUPO, D DAMOTTE, A CAZES, MP REVEL-DUBOIS
PARIS - FRANCE
Thorax
Séance ''V25 - Cancer bronchique et pneumopathies infiltrantes diffuses''
Vendredi 21 octobre 2011
012954
Objectifs :
Analyser l’aspect tomodensitométrique initial des carcinomes bronchiques avec mutation de l’epithelial growth factor receptor (EGFR).
Matériels et méthodes :
Analyse tomodensitométrique rétrospective de tumeurs mutées, portant sur le caractère unique ou multiple des lésions, leur taille, leur densité, leur séméiologie
alvéolaire, les adénopathies associées.
Résultats :
Chez 53 patients (40 femmes, âge moyen 67 ans) avec tumeur mutée, l’imagerie initiale scanner (n=49) ou TEP (n=4) a été revue. La lésion est unique dans 33
cas, isolée sauf dans 9 cas (micronodules à distance n=1, adénopathies n= 8). La taille, inférieure à 30 mm dans 14 cas, varie de 13 à 84 mm (moyenne 36). Les
lésions sont solides (25) (homogènes parfois spiculées 17, excavées 3, avec bronchogramme 5) mixtes avec verre dépoli (7) ou en verre dépoli pur (1).
Dans 15 cas il s’agit de lésions multifocales , d’aspect alvéolaire (4) ou à type de miliaire profuse dans 4 cas, non profuse dans 7 cas où elles coexistent avec une
lésion principale. Dans 5 cas, il s’agit d’une pleurésie tumorale sans lésion parenchymateuse décelable.
Conclusion :
Malgré une hétérogénéité de l’aspect radiologique, il faut noter la fréquence du caractère multifocal des lésions pulmonaires lors du bilan initial .
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Tous en selle pour l’hypophyse
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
R RICHARD, C VANDENDRIES, F BENOUDIBA, N HOCINE, G NASSER, D DUCREUX
LE KREMLIN-BICÊTRE - FRANCE
Neuroradiologie
Séance ''L3 - Neuroradiologie diagnostique : techniques avancées IRM ''
Lundi 24 octobre 2011
012956
Objectifs :
Établir un guide pour choisir les séquences et la démarche diagnostique devant une anomalie hypophysaire de découverte fortuite ou non.
Faire le bilan des adénomes hypophysaires typiques et atypiques, leur extension péri-sellaire et les complications locales .
Connaître les différentes pathologies hypophysaires en IRM.
Connaître les aspects post-thérapeutiques en imagerie.
Matériels et méthodes :
Sélection iconographique d’imageries IRM hypophysaires typiques et atypiques réalisées suite à une consultation endocrinienne spécialisée devant un bilan
hormonal perturbé, des signes cliniques évocateurs d’une atteinte de la région sellaire , ou pour le bilan d’une masse hypophysaire de découverte fortuite à l’IRM
ou au scanner.
Résultats :
Les pathologies hypophysaires sont peu fréquentes. Le contexte clinico-biologique et l’aspect morphologique en IRM permettent le plus souvent de porter le
diagnostic d’adénome hypophysaire. Les complications aiguës et les atteintes non tumorales sont rares (apoplexie, hypophysite) et doivent être reconnues pour
être traitées en urgence. Le bilan des masses hypophysaires de découverte fortuite chez l’adulte repose sur l’IRM.
Conclusion :
Les critères diagnostiques en imagerie d’un adénome hypophysaire doivent être connus car une prise en charge thérapeutique relativement rapide permet d’
éviter les complications liées à l’hypersécrétion hormonale ou à l’envahissement tumoral . L’IRM est utile dans le diagnostic et le suivi de l’ensemble des
pathologies hypophysaires, et une bonne connaissance de la sémiologie permet d’orienter le diagnostic étiologie même en cas de signes atypiques ou de
complications.
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Dosimétrie du rachis en totalité de face des patients scoliotiques : EOS versus Capteur Plan
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C DESVIGNES, H HOANG DINH, B BOURLIÈRE-NAJEAN, G GORINCOUR, A ASCHERO, A RUOCCO-ANGARI, N COLAVOLPE, P
DEVRED, P PETIT
MARSEILLE - FRANCE
Radiologie pédiatrique
Séance ''S22 - Imagerie Pédiatrique''
Samedi 22 octobre 2011
012967
Objectifs :
Comparer la dosimétrie du rachis en totalité de face des systèmes radiographiques EOS (biospace, Paris, France) et capteurs plans (Philips Digital Diagnost),
dans le cadre de l'évaluation de nos pratiques en radiopédiatrie.
Matériels et méthodes :
Revue rétrospective incluant 217 patients (34 avec le capteur plan et 183 avec EOS) répartis en 3 tranches d'âges de 6 ans à 20 ans. Les doses recueillies,
exprimées en produit dose surface, ont été comparées entre les deux systèmes. Le groupe EOS a été divisé en deux sous-groupes : "EOS dose standard" pour
les bilans initiaux de scolioses et "EOS basse dose" pour les suivis.
Résultats :
EOS est moins irradiant avec une réduction de dose de 31,6 % pour "EOS dose standard" et de 65,8 % pour" EOS basse dose".
Conclusion :
Dans notre pratique, le système EOS apporte une réduction de dose significative lors de l'exploration et le suivi des scolioses .
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Atteinte radiologique du rachis cervical dans les polyarthrites juvéniles
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
R BAZELI, V FREIRE, M ELHAI, J WIPFF, C JOB-DESLANDRE, Y ALLANORE, A FEYDY, JL DRAPÉ
PARIS - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''D18 - Tumeurs et pathologies inflammatoires musculo-squelettiques''
Dimanche 23 octobre 2011
012973
Objectifs :
Analyser les lésions radiographiques du rachis cervical dans les polyarthrites juvéniles (PJ).
Matériels et méthodes :
Etude transversale. Groupe contrôle : PR adultes. Analyse des radiographies du rachis cervical, mains et pieds et des tests biologiques (VS, CRP, facteur
rhumatoïde(FR), anti-CCP).
Résultats :
56 PJ, 59 PR. Respectivement : âge moyen 23,6±10,2 et 43,2±9,6 ans; durée d’évolution 13,4±11,2 et 12,2±7,1 ans; FR positif 59% et 80%; anti-CCP 54% et
78%. Atteinte clinique du rachis cervical : 44% dans chaque groupe. Atteinte radiographique : 48%(PJ) et 47% (PR). Dans les PJ, lésions les plus fréquentes :
subluxation atlanto-axoidienne antérieure (SAAa) 25%, érosion de l’odontoïde (21%), impression basilaire (20%), arthrite articulaire postérieure (21%), ankylose
articulaire postérieure (5%). Deux atteintes visibles uniquement chez les PJ : hypotrophie vertèbrale (n=5) et ankylose articulaire postérieure (n=3). Présence d’
atteinte radiographique cervicale associée à phénotype plus sévère (CRP plus élevée, atteinte plus sévère des mains et pieds, chirurgie et biothérapie plus
fréquente).
Conclusion :
Atteinte structurale du rachis cervical fréquente dans la PJ, et corrélée à la sévérité de la maladie. Lésions similaires aux PR adultes à l’exception de l’
hypotrophie vertèbrale et de l’ankylose des articulations postérieures. Radiographies du rachis cervical indiquées systématiquement lors du diagnostic et du suivi
des PJ.
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Utilisation de la classification BI-RADS échographique dans la caractérisation des lésions
kystiques
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
J LI, D BELANGER, W CHEN, E ASIK KAMBEROGLU, B MESUROLLE
MONTRÉAL - CANADA
Sénologie
Séance ''V7 - Améliorer la prise en charge et la gestion des risques des patientes en mammographie et en échographie mammaire''
Vendredi 21 octobre 2011
012979
Objectifs :
Revoir les caractéristiques échographiques des lésions kystiques malignes et bénignes (BI-RADS).
Matériels et méthodes :
447 lésions kystiques (biopsiées ou aspirées) ont été revues en consensus par deux radiologues et séparées en différentes catégories : kyste simple, kyste
compliqué, kyste compliqué versus masse, regroupement de microkystes, masse contenant des kystes, kystes complexes. L’âge des patientes, la taille et la
présence d’autres kystes ont été collectés.
Résultats :
370 lésions étaient bénignes (83%), 16 borderline et 61 malignes (17%). Taille moyenne, 0.9 cm; âge moyen 54 ans. Les lésions borderline et malignes avaient
une forme irrégulière (53%), des contours microlobulés (54%), une orientation parallèle (61%), une échostructure complexe (69%) et étaient classées BIRADS IV
a (49%). Il y avait 8% de lésions malignes et borderline dans les « regroupements de microkystes », 13% dans les « kystes compliqués versus masses » et 26%
dans les « kystes complexes ». Les lésions malignes étaient plus fréquentes « en l’absence d’autres kystes » et chez les patientes > 50ans (p value< 0.0001).
Conclusion :
Les lésions kystiques malignes diffèrent des autres lésions malignes et sont le plus souvent classées BI -RADS IV a. La présence de changements kystiques
associés et l’âge des patientes peuvent guider l’approche diagnostique.
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Reproductibilité intra et inter-machine du coefficient de diffusion apparent en IRM : étude sur
fantômes
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
P BORDE, O ERNST, P PUECH, S MORDON
LILLE - FRANCE
Recherche en imagerie
Séance ''V24 - Diffusion et perfusion''
Vendredi 21 octobre 2011
012995
Objectifs :
Le manque actuel de standardisation en IRM quantitative de diffusion est responsable d’une hétérogénéité des valeurs du coefficient de diffusion apparent (ADC)
d’un tissu donné, qui limite son utilisation large en imagerie oncologique . Le but de ce travail est d’évaluer la reproductibilité intra et intermachine de la mesure de
l’ADC sur fantômes.
Matériels et méthodes :
Des mesures répétées d’ADC de sept fantômes liquides (trois n-alcanes linéaires, trois solutions glucosées concentrées à 10-15-30%, et une solution d’eau
dopée) ont été comparées sur sept machines de constructeurs et d’intensités de champ magnétique (1.5 et 3T) différents, en utilisant des conditions d’acquisition
(paramètres des séquences DWI-EPI Single Shot et contrôle de température) et de calcul (sept valeurs de b de 0 à 1200 s/mm2, régression mono-exponentielle)
similaires.
Résultats :
La reproductibilité intramachine à court terme (coefficient de variation intramachine moyen=0,43%) et à moyen terme (coefficient de reproductibilité=3,75%) était
excellente pour chaque machine. La variabilité intermachine était faible (coefficient de variation intermachine moyen=2,26%), sans effet significatif lié au
constructeur ou à l’intensité du champ magnétique.
Conclusion :
Ces résultats intermachines obtenus in vitro sont favorables à la réalisation d’études multicentriques évaluant l’ADC en tant que biomarqueur en imagerie
oncologique.
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Exposition annuelle du personnel de radiologie liée aux repérages après lymphoscintigraphie
avant chirurgie mammaire ambulatoire
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C GRANIER, P DELARD, N BERGER, B MASSON, G LAFFARGUE, M FOURCHON, C ROVANI, R TETREAU
MONTPELLIER - FRANCE
Radioprotection
Séance ''S11 - Radioprotection en imagerie diagnostique et thérapeutique''
Samedi 22 octobre 2011
012998
Objectifs :
Evaluer l’exposition annuelle reçue par le personnel du service de Radiologie lors de la réalisation des repérages après lymphoscintigraphie conformément à la
législation en vigueur.
Matériels et méthodes :
Les mesures d’exposition ont été évaluées au cours des repérages sous échographie et stéréotaxie réalisées immédiatement après lymphoscintigraphie . L’
exposition moyenne au contact du sein et à 50 cm de la patiente a été enregistrée par dosimètre opérationnel COMET et radiamètre Dolphy Micro. Les temps
opératoires du radiologue et du manipulateur ont été appréciées pour chaque mode de guidage. L’exposition globale annuelle a été calculée pour chaque
intervenant et confrontée à la législation en vigueur.
Résultats :
Sous Stéréotaxie, les temps d’exposition radiologue et manipulateur sont respectivement de 3 et 5 mn. Ils sont de 10 et 5 mn pour un guidage sous échographie.
L’exposition moyenne mains et corps entier est de 20 et 2 µSv/h. L’exposition globale annuelle est calculée pour 4 repérages quotidiens réalisés pour ¼ sous
stéréotaxie et ¾ sous échographie. Dans l’hypothèse mono-opérateur la plus défavorable, l’exposition annuelle aux extrémités est respectivement de 2,8 mSv et
1,6 mSv pour le radiologue et le manipulateur. L’exposition corps entier dans la même hypothèse est respectivement de 280 et 160 µSv pour le radiologue et le
manipulateur.
Conclusion :
L’exposition annuelle du personnel de Radiologie liée au repérage après lymphoscintigraphie et avant chirurgie ambulatoire est conforme aux normes légales .
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Infiltration échoguidée de l'articulation trapezométacarpienne : validation d'une voie d’abord
palmaire transmusculaire
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
H GUERINI (1), M SOUBEYRAND (1), R CAMPAGNA (1), F THÉVENIN (1), G MORVAN (1), V VUILLEMIN (1), E PLUOT (1), E
PESSIS (2), A FEYDY (1), JL DRAPÉ (1)
(1) PARIS - FRANCE, (2) SAINT-DENIS - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''S6 - Gestion des risques en radiologie interventionnelle ostéo-articulaire''
Samedi 22 octobre 2011
013009
Objectifs :
Description et validation d’une voie d’abord palmaire échoguidée de l’articulation trapézométacarpienne(TM).
Matériels et méthodes :
Validation de la technique sur cadavre (10 mains) avec injection de produit de contraste sous échographie (aiguille 25G) et vérification de l’arthrographie sous
amplificateur de brillance. Infiltration de dérivés cortisonés de 25 articulations sous échographie chez des patients souffrant de rhizarthrose avec estimation de la
difficulté technique et de la réussite du geste.
Résultats :
La technique permet une voie d’abord anatomique sécurisée et une visualisation longitudinale de l’aiguille sur tout son trajet . La position de la sonde permet de
définir une zone articulaire triangulaire dont la base est ouverte vers l’aiguille , permettant une cible facile surtout en cas de rhizarthrose. Sur cadavre, les 8
injections ont permis une arthrographie de l’articulation TM dans tous les cas sans difficulté . Chez les 25 patients souffrant de rhizarthrose, le geste fut estimé
dans tous les cas comme facile par les 2 opérateurs, et a permis une injection articulaire dans tous les cas selon les critères de réussite prédéfinis sur cadavre .
Conclusion :
La voie d’abord palmaire transmusculaire sous échoscopie permet une injection sécurisée , simple et efficace de l’articulation trapézométacarpienne même en
cas de rhizarthrose évoluée.
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Atypie plane : corrélations histo-radiologiques
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
S SOLORZANO, J ZHENG, A OMEROGLU, M EL KHOURY, B MESUROLLE
MONTRÉAL - CANADA
Sénologie
Séance ''V7 - Améliorer la prise en charge et la gestion des risques des patientes en mammographie et en échographie mammaire''
Vendredi 21 octobre 2011
013011
Objectifs :
(a) Déterminer la prévalence des atypies planes (AP) (ou flat epithelial atypia) en biopsies écho et stéréo-guidées, (b) décrire leur aspect écho et
mammographique, (c) déterminer la signification de tels résultats en biopsie mammaire .
Matériels et méthodes :
Revue de 33 lésions d’AP pure (32 patientes) sur 1369 biopsies écho et stéréoguidées consécutives (période de 12 mois). Deux radiologues ont revu la
présentation en imagerie en consensus (BI-RADS).
Résultats :
22 AP (22/33, 67%) étaient obtenues en biopsie stéréoguidées et 11 échoguidées (11/33, 33%). AP se présentaient mammographiquement comme des
microcalcifications (20/33, 61%) amorphes (13/20 65%), regroupées en foyers (14/20, 70%). En échographie, elles apparaissaient comme des masses (9/11,
82%), irrégulières (6/9, 67%), microlobulées (5/9, 56%) et d’échostructure complexe ou hypoéchogène (7/9, 78%). 28 lésions ont été excisées chirurgicalement
(28/33 85%). La chirurgie a confirmé le diagnostic de AP pour 11 lésions (11/28 39%), a détecté un cancer pour 4 lésions (4/28, 14%) et de l’hyperplasie atypique
dans 6 cas (6/28, 21%).
Conclusion :
Les présentations mammographique et échographique des AP ne sont pas spécifiques (foyer de microcalcifications amorphes et masses irrégulières
hypoéchogènes/complexes). Au vu du degré de sous-estimation, une excision chirurgicale est souhaitable lorsque qu’une AP est diagnostiquée en biopsie .
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Bilan torsionnel des membres inferieurs : confrontation EOS / scanner
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
D FOLINAIS, P THELEN, C DELIN, C RADIER, J LAZENNEC, Y CATONNÉ
PARIS - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''L13 - Traumatologie et pathologies dégénératives ostéo-articulaires''
Lundi 24 octobre 2011
013022
Objectifs :
Evaluer les résultats des mesures EOS 3D par rapport aux mesures scanner lors d’un bilan torsionnel des membres inférieurs.
Matériels et méthodes :
51 membres inférieurs chez 31 patients ont eu un bilan torsionnel en scanner et une exploration 3D EOS. Trois observateurs indépendants ont effectué des
mesures dans les deux techniques.
Résultats :
L’antéversion du col fémoral est de 12,4° (+/- 9,3°) en EOS, de 13,3° (+/- 10,5°) en scanner. La torsion tibiale est de 30,4° (+/- 8,2°) / 31,2° (+/- 8°). L’écart type de
reproductibilité inter observateur EOS / scanner est de 4,5° / 7,2° pour le col fémoral, 5,9° / 5,4° pour la torsion tibiale. Le résultat de l’étude dosimétrique montre
par ailleurs une réduction de 20 fois en EOS de la dose moyenne d’irradiation.
Conclusion :
L’EOS est plus performant que le scanner pour la mesure de l’antéversion du col fémoral, légèrement inférieur pour la torsion tibiale. Un bilan complet EOS des
membres inférieurs inclus systématiquement lors de la même acquisition , une goniométrie, faite en 2D et en 3D. Ceci permet une réduction majeure de l’
irradiation notamment pelvienne pour ce bilan complet des membres inférieurs par rapport au scanner et à une goniométrie classiquement associés .
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Les infiltrations de la colonne lombaire, quelques explications...
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
E CARPENT (1), G VAN HEE (1), JL GREFFE (2), MF TOURNAY (2)
(1) LOVERVAL - BELGIQUE, (2) GILLY - BELGIQUE
Manipulateur
Séance ''V4 - Manipulateurs : Radiologie interventionnelle et optimisation des techniques''
Vendredi 21 octobre 2011
013033
Objectifs :
Comment le technologue en imagerie médicale peut-il préparer psychologiquement et physiquement un patient avant une infiltration thérapeutique de la colonne
lombaire sous fluoro-CT pour que l’examen se déroule du mieux possible ?
Matériels et méthodes :
Des questionnaires ont été distribués aux patients afin d’obtenir une confirmation d’un manque d’information mais aussi de savoir les points sur lesquels ils
désiraient avoir des informations, ce qui a permis de créer un dépliant explicatif pour les patients venant pour une infiltration lombaire sous fluoro -CT.
Résultats :
Ce travail de fin d’études est axé principalement sur l’information au patient par l’intermédiaire d’un dépliant qui reprend les points les plus demandés par les
patients.
Conclusion :
Le dépliant permet au patient d’avoir un certain nombre d’outils avant de faire l’infiltration et cela pourra améliorer le déroulement de l’acte aussi bien pour le
patient que pour le radiologue ou le technologue. Maintenant, ce dépliant n’est pas la solution, le technologue et le radiologue sont là pour répondre aux
questions non-abordées.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Traitement par radiofréquence des tumeurs kystiques du rein
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C CHAVIHOT, JM CORRÉAS, A KHAIROUNE, D JOLY, S RICHARD, MO TIMSIT, A MÉJEAN, O HÉLÉNON
PARIS - FRANCE
Appareil urinaire et génital masculin
Séance ''L17 - Imagerie du rein et de la prostate''
Lundi 24 octobre 2011
013038
Objectifs :
Evaluer la faisabilité de la prise en charge par radiofréquence des tumeurs kystiques du rein .
Matériels et méthodes :
Chez 30 patients, 51 tumeurs présentant au scanner un territoire kystique ou nécrotique de densité liquidienne ont été traitées par radiofréquence à l'aide d'une
ou plusieurs électrodes droites de type "Cool-tip". Le diamètre moyen était de 32 mm. 27 tumeurs présentaient une portion charnue prenant le contraste.
Résultats :
49 des 51 tumeurs ont été traitées de façon complète après une seule procédure avec un recul de plus de 12 mois, la TDM ou l'IRM de contrôle ne montrant
aucune prise de contraste résiduelle. Aucune complication spécifique n'a été relevée.
Conclusion :
Le traitement par radiofréquence des tumeurs kystiques du rein est une technique efficace.
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IRM des adénomes hypophysaires : à propos de 15 cas
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
AR NDIAYE, TO SOKO, EH DIOP, CT DIOUF, A MBENGUE, A FALL, B SYLLA, K DIALLO, IC DIAKHATE
DAKAR - SÉNÉGAL
Radiologie parasitaire et tropicale
Séance ''M3 - Imagerie osseuse, neurologique, digestive et du SIDA en milieu tropical ''
Mardi 25 octobre 2011
013041
Objectifs :
Evaluer l’apport de l’IRM, technique d’introduction récente dans notre pays, dans la prise en charge des adénomes hypophysaires.
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective portant sur 15 patients porteurs d’adénomes hypophysaires opérés à l’Hôpital Principal de Dakar entre août 2008 et août 2010. Tous les
patients ont bénéficié d’une IRM selon un protocole précis à la suite d’un bilan biologique orienté par des signes cliniques le plus souvent endocriniens ou
neuro-sensoriels.
Résultats :
L’âge moyen des patients était de 34, 07 ans, avec une nette prédominance féminine (2/1). Plus de 90 % des patients se plaignaient de céphalées et 70 % de
troubles visuels. Le bilan hormonal montrait une hypersécrétion dans 10 cas, un syndrome mixte associant déficit et excès dans 1 cas. Aucune perturbation
hormonale n’était notée dans 4 cas. L’IRM a permis de découvrir 70% de macroadénomes dont 2 géants, en concordance avec la fréquence des troubles visuels
et 30% de microadénomes. Les lésions étaient parfois remaniées par les traitements freinateurs mis en route avant la chirurgie .
Conclusion :
L’introduction récente de l’IRM, technique de référence dans l’exploration hypophysaire, a stimulé et sécurisé la chirurgie hypophysaire dans notre pays . En effet,
celle-ci permet actuellement un traitement curatif sur place des adénomes hypophysaires qui autrefois nécessitaient des évacuations sanitaires coûteuses .
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Hyperplasies nodulaires et focales graisseuses : éléments radiologiques et histologiques
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M RONOT, V PARADIS, MP VULLIERME, J BELGHITI, V VILGRAIN
CLICHY - FRANCE
Digestif
Séance ''M2 - Imagerie du pancréas et du foie''
Mardi 25 octobre 2011
013051
Objectifs :
Décrire les caractéristiques radiologiques et histologiques des HNF graisseuses dans une série consécutive de lésions réséquées .
Matériels et méthodes :
De 1995 à 2010 les HNF réséquées comportant de la graisse ont été isolées. Les patients sans IRM ont été éliminés. Les critères IRM étudiés étaient : taille,
nombre, localisation, intensité de signal, graisse en IP/OP, rehaussement, cicatrice centrale (CC), homogénéité. Une relecture histologique a étudié : présence d’
une CC, % de stéatose intra-lésionnelle et du foie non tumoral.
Résultats :
23 HNF chez 19 patients (4 hommes) ont été étudiées. Taille moyenne : 41mm (13-100). Le diagnostic IRM était : HNF (avec CC) dans 12 cas (52%) dont 3 avec
graisse en IRM (25%), adénome sans spécificité dans 10 cas (43%) dont 9 avec graisse en IRM (90%), 1 (4%) indéterminé sans graisse. Le % moyen de graisse
intra-lésionnelle en cas de diagnostic d’HNF et d’adénome était de 19,2% et 22,5% respectivement (ns). Il existait une stéatose hépatique dans 11/19 (58%) de
16% (0-60) en moyenne.
Conclusion :
Les HNF graisseuses se présentent sous deux formes en IRM : HNF typique avec CC contenant de la graisse qui ne modifie pas le diagnostic, lésion sans CC
contenant de la graisse, évoquant un adénome hépatocellulaire sans spécificité.
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Radiologie interventionnelle et scanner : attention aux yeux !
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
YS CORDOLIANI
LE CHESNAY - FRANCE
Radioprotection
Séance ''S11 - Radioprotection en imagerie diagnostique et thérapeutique''
Samedi 22 octobre 2011
013068
Objectifs :
Exposer les nouvelles données de radiosensibilité concernant le cristallin , qui devraient faire revoir à la baisse les valeurs maximales admissibles pour
l'exposition oculaire. Inciter les opérateurs et assistants de radiologie interventionnelle à se protéger par le port de lunette en verre plombé . Rappeler la nécessité
d'éviter d'inclure le cristallin dans le rayonnement primaire du scanner .
Matériels et méthodes :
Revue de la littérature récente.
Résultats :
De nombreuses publications de ces 10 dernières années laissent penser que le risque déterministe d'exposition du cristallin est sous estimé et insuffisamment
pris en compte par les normes de radioprotection actuelle. Certaines publications remettent même en question la nature déterministe du risque.
Conclusion :
Les normes de radioprotection concernant le cristallin devraient être reévaluées . En attendant les nouvelles recommandations de la CIPR, des précautions
particulières doivent être mise en oeuvre, pour les patients et les acteurs de radiologie interventionnelle .
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Intérêt de l'hélice abdomino-pelvienne dans le bilan tomodensitométrique initial de l'embolie
pulmonaire
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M ROGER-BLOUET, J GOUPIL, JP PELAGE, V LE PENNEC
CAEN - FRANCE
Thorax
Séance ''D22 - Innovations techniques scanographiques. Embolie pulmonaire et hypertension artérielle pulmonaire''
Dimanche 23 octobre 2011
013071
Objectifs :
Évaluer l’intérêt de réaliser une hélice abdomino-pelvienne au temps veineux dans les suites d’un angioscanner thoracique chez les patients ayant une embolie
pulmonaire (EP).
Matériels et méthodes :
Nous avons réalisé une étude observationnelle monocentrique, de novembre 2007 à février 2009, sur 132 patients consécutifs pour lesquels un diagnostic d’EP a
été porté en scanner, 62 femmes (47%), âge moyen de 66,25 +/- 16 ans. Ces patients ont bénéficié dans les suites immédiates de l’angioscanner d’une
acquisition abdomino-pelvienne au temps veineux. L’ensemble de ces examens ont été relus par 2 radiologues indépendants, les cas discordants étant relus par
un 3ème lecteur.
Résultats :
La concordance inter-observateur est très bonne, avec un coefficient Kappa, calculé pour chaque critère, entre 0,84 et 0,94 ; 104 scanners (79%) étaient
pathologiques, 20 patients (15%) présentaient des thromboses veineuses profondes, 21 (16%) des pathologies suspectes de malignité dont 16 (12%) non
connues, 87 (66%) des pathologies bénignes et 6 (4.5%) des infarctus viscéraux, évoquant des embols paradoxaux.
Conclusion :
Notre étude indique l’intérêt, malgré l’irradiation supplémentaire, d’une acquisition abdomino-pelvienne dans les suites de l’angioscanner pulmonaire, chez les
patients ayant une embolie pulmonaire confirmée, notamment pour diagnostiquer une thrombose veineuse profonde, et rechercher une néoplasie sous-jacente.
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Dénervation de l’artère rénale : une nouvelle technique de prise en charge de l'HTA résistante
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M SAPOVAL (1), M AZIZI (1), G BOBRIE (1), PF PLOUIN (1), M ESLER (2)
(1) PARIS - FRANCE, (2) MELBOURNE - AUSTRALIE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''V1 - Intervention sur les artères rénales. Angioscanner''
Vendredi 21 octobre 2011
013075
Objectifs :
Evaluer les résultats de la dénervation de l’artère rénale (DenervA) associée au traitement médical contre le traitement médical seul chez des patients
hypertendus résistants.
Matériels et méthodes :
106 patients ayant une HTA résistante ont été randomisés (52 ont une dénervation, 54 un traitement médical seul). La dénervation par radiofréquence était
réalisée au moyen d’un cathéter spécifique introduit par voie endovasculaire dans les artères rénales (Ardian Simplicity). Le critère de jugement principal était la
mesure ambulatoire de la pression artérielle à 6 mois. On vérifiait également avant randomisation la présence d’une anatomie favorable.
Résultats :
Les chiffres de pressions artérielles moyenne au 6ème mois étaient réduits de 32/12 mm Hg dans le groupe dénervation alors que la différence était de 1/0 mm
Hg dans le groupe contrôle. Ces résultats sont à mettre en perspective avec un certain nombre de limites méthodologiques de l’étude (absence de contrôle du
traitement médical, critère de jugement n’étant pas la MAPA, absence de protocole médicamenteux d’escalade progressive pour contrôler la pression dans le
groupe médical.
Conclusion :
La DenervA est une technique qui permet de réduire la pression artérielle des patients ayant une HTA résistante. D’autres études sont nécessaires pour définir la
place de cette technique.
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Maladie de rendu-osler : aspects des anomalies hépatiques et pancréatiques
asymptomatiques en TDM-64 coupes
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M BARRAL, V PLACE, M BORSIK, L HAMZI, M BOUDIAF, P SOYER
PARIS - FRANCE
Digestif
Séance ''M2 - Imagerie du pancréas et du foie''
Mardi 25 octobre 2011
013078
Objectifs :
Analyser qualitativement et quantitativement les anomalies hépatiques et pancréatiques asymptomatiques de la maladie de Rendu Osler (MRO) en TDM-64
coupes.
Matériels et méthodes :
Dix-neuf patients atteints de MRO sans symptomatologie hépatique ni pancréatique ont été étudiés en TDM-64 coupes. Les aspects ont été comparés à ceux de
19 patients contrôles appariés pour l’âge et le sexe.
Résultats :
La TDM-64 coupes était anormale chez 16 patients (16/19, 84%) atteints de MRO avec une dilatation de l’artère hépatique (n=16), des télangiectasies
intrahépatiques (n=8) ou pancréatiques (n=7), des shunts artério-veineux (n=8) et artério-portes (n=11). Aucune de ces anomalies n’était présente chez les
témoins (P<.01). Une hépatomégalie était présente chez 11 patients atteints de MRO (11/19; 58%). Les diamètres de l’artère hépatique, du tronc cœliaque, de l’
artère splénique, de la veine splénique et du tronc porte étaient significativement plus grands chez les patients atteints de MRO que chez les témoins
(respectivement 8,2±2,1mm vs. 5,4±1,1mm; 9,5±1,6mm vs. 7,2±1,1mm, 7,1±1,8mm vs. 5,6±1,1mm, 9,7±1,9mm vs. 8,2±1,4mm, 16,2±2,6mm vs. 12,9±1,4mm;
P<.01).
Conclusion :
Les atteintes hépatiques et pancréatiques asymptomatiques sont très fréquentes chez les patients atteints de MRO. Une familiarisation avec l’ensemble de ces
anomalies pourrait améliorer l’efficacité diagnostique et permettre une meilleure prise en charge .
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Etude de l'oxigénation foeto-placentaire par effet BOLD dans un modèle de RCIU en IRM 4.7T
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
G CHALOUHI, M ALISON, L SALOMON, G AUTRET, R THIAM, D BALVAY, Y VILLE, O CLÉMENT, N SIAUVE
PARIS - FRANCE
Recherche en imagerie
Séance ''L25 - Avancées en imagerie de l'inflammation et des tumeurs''
Lundi 24 octobre 2011
013080
Objectifs :
Evaluer l’oxygénation fœto-placentaire par effet BOLD en IRM dans un modèle murin de retard de croissance intra-utérin (RCIU).
Matériels et méthodes :
Le modèle consiste en la ligature de l’artère utérine gauche chez le rat à J17 de gestation, aboutissant à des unités foetoplacentaires de la corne gauche en
RCIU, les unités droites étant saines. L’effet BOLD est étudié en IRM 4.7T dédiée petit animal par une séquence écho de gradient multi écho (TR 800 ms). Les
T2* sous air et sous hyperoxygénation maternelle sont comparés pour les placentas, les cerveaux et foies fœtaux par test apparié des rangs signé Wilcoxon
entre chaque corne utérine.
Résultats :
16 rates ont été étudiées. Un effet BOLD a été démontré au niveau de tous les organes étudiés : 61 placentas (34 droits, 27 gauches), 62 foies fœtaux (41 droits
et 21 gauches), 56 cerveaux fœtaux (36 droits, 20 gauches) (p<0,002). L’effet BOLD était significativement différent pour les placentas et les cerveaux fœtaux
entre les cornes droite et gauche (p<0,0036).
Conclusion :
L’effet BOLD en IRM est un outil non invasif pour évaluer l’oxygénation foeto-placentaire et détecter les RCIU. Cette technique ouvre de nouvelles perspectives
cliniques pour dépister, comprendre et prendre en charge le RCIU chez l'Homme.
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Bilan de la quatrième année d'activité de l'IRM de l'hôpital Principal de Dakar (Sénégal)
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
JF WERNER (1), IC DIAKHATE (2), TO SOKO (2), AR NDIAYE (2), A MBENGUE (2), CT DIOUF (2)
(1) MARSEILLE - FRANCE, (2) DAKAR - SÉNÉGAL
Radiologie parasitaire et tropicale
Séance ''M16 - Modalités d'exercice de l'imagerie médicale en milieu tropical''
Mardi 25 octobre 2011
013083
Objectifs :
Présenter un bilan global de la quatrième année de fonctionnement de l’IRM « haut champ » de l’Hôpital Principal de Dakar en prenant en considération les
aspects techniques, médicaux, sociaux et financiers du phénomène.
Matériels et méthodes :
Etude socio-anthropologique en longitudinal (2007-2011) du transfert d’une innovation technologique en Afrique subsaharienne francophone. Les données
soumises à l’analyse sont de nature qualitative (observations directes, entretiens, documents techniques et administratifs) et quantitative (statistiques).
Résultats :
Techniquement, la fiabilité de la machine est à mettre sur le compte d’une maintenance rigoureuse supervisée par le fournisseur et assurée par le SAV local . Sur
le plan médical, les radiologues apprécient la qualité des examens réalisés tandis que les cliniciens bénéficient d’un apport diagnostique indéniable . Sur le plan
socio-économique, en dépit d’une demande potentielle importante, on note un fléchissement de l’activité du service. Ses causes en sont à la fois d’ordre
conjoncturel (fluctuations de l’offre en IRM et TDM) et structurel (accessibilité limitée à une minorité de la population ).
Conclusion :
La pérennité du fonctionnement d’une IRM haut champ dans un pays en développement repose sur une adéquation entre l’offre d’imagerie et la demande
solvable. Il est avantageux de réaliser au préalable une étude précise des conditions socio-économiques locales.
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Angiomammographie vs IRM pour le bilan d’extension des cancers du sein : Résultats
préliminaires
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C DROMAIN, S CANALE, S CHERKAOUI, M SAGHATCHIAN, F BIDAULT, MC MATHIEU, C BALLEYGUIER
VILLEJUIF - FRANCE
Sénologie
Séance ''L8 - Améliorer la prise en charge des patientes en IRM mammaire et en sénologie interventionnelle''
Lundi 24 octobre 2011
013086
Objectifs :
Evaluer et comparer la performance de l’angiomammographie et de l’IRM dans le bilan d’extension des cancers du sein.
Matériels et méthodes :
42 patientes ayant un cancer du sein pour lesquelles une IRM mammaire était demandée en bilan d’extension ont eu une angiomammographie bilatérale réalisée
sur un mammographe modifié pour l’acquisition d’images en basse et haute énergie. Les examens d’angiomammographie et d’IRM étaient interprétés par 2
radiologues évaluant la présence de la tumeur primitive et d’éventuelles lésions additionnelles . La référence standard était l’histologie dans tous les cas.
Résultats :
37 patientes ont été analysées. L’angiomammographie et l’IRM avait une sensibilité respectivement de 95% (35/37) et de 100% pour la détection de la tumeur
primitive et de 88% (22/25) et 92% (23/25) pour les foyers additionnels. Quatre CCIS étaient détectés sur les clichés basse énergie, mais sans prises de
contraste visibles. Les 3 faux-négatifs de foyers additionnels étaient des CLI (taille médiane 10mm). L’angiomammographie et l’IRM ont généré respectivement 1
et 5 faux-positifs pour des spécificités de 98% et 92%.
Conclusion :
Cette étude préliminaire montre une bonne performance diagnostique de l’angiomammographie pour le bilan d’extension du sein avec une sensibilité légèrement
inférieure et une spécificité plus élevée.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Analyse de la couverture cartilagineuse acétabulaire des hanches dysplasiques de l’enfant
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
JB MEYER, L MAINARD-SIMARD, H HUEBER, P JOURNEAU, M CLAUDON
VANDOEUVRE-LÈS-NANCY - FRANCE
Radiologie pédiatrique
Séance ''S22 - Imagerie Pédiatrique''
Samedi 22 octobre 2011
013091
Objectifs :
La hanche dysplasique a une évolution radiographique variable au cours de la croissance avec une correction spontanée dans certains cas . Pour tenter d’
expliquer ce phénomène, nous avons étudié en IRM une série de hanches dysplasiques.
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective en IRM de 66 hanches de 1 à 12 ans, mesure des angles d’Hilgenreiner et de Wiberg (HTE et VCE) avec des repères osseux (HTEos et
VCEos), cartilagineux (HTEcart et VCEcart) et labraux (HTElab) dans le plan frontal. Comparaison des mesures des sujets pathologiques à une population
témoin de 129 hanches normales.
Résultats :
Deux groupes de hanches dysplasiques peuvent être distinguées : 1- des hanches dysplasiques appelées concordantes où toutes les mesures osseuses et
cartilagineuses sont pathologiques par rapport à la population témoin et d’évolution défavorable. 2- des hanches dysplasiques dites discordantes, où les angles
osseux sont pathologiques et les mesures cartilagineuses sont normales, identiques à celles du groupe témoin, d’évolution potentiellement favorable.
Conclusion :
La constatation de l’un des deux types de dysplasies en IRM précise au mieux le traitement et la surveillance d’un défaut de couverture osseuse chez l’enfant .
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Scanner cardiaque avant implantation de valve aortique percutanée : facteurs anatomiques
prédictifs d’insuffisance aortique après implantation
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
N PIROT, J CAUDRON, D SFEZ SEBBAG, H ELTCHANINOFF, C DE VECCHI, V LEFEBVRE, C WERQUIN, A CRIBIER, JN
DACHER
ROUEN - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''S1 - IRM et scanner dans les pathologies aortiques, carotidiennes et ventriculaires''
Samedi 22 octobre 2011
013092
Objectifs :
Evaluer en scanner cardiaque les facteurs anatomiques prédictifs d’insuffisance aortique (IAo) après implantation de valve aortique percutanée (TAVI).
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective monocentrique ayant porté sur 40 patients adressés pour bilan avant TAVI ayant bénéficié par la suite d’une implantation. Réalisation d’un
scanner cardiaque avec synchronisation rétrospective à l’ECG. Ont été évalués sur le scanner: diamètres minimum et maximum, périmètre, et surface de l’
anneau aortique et de la chambre de chasse du ventricule gauche; diamètres aortiques (sinus de Valsalva, jonction sino-tubulaire, tubulaire); surface valvulaire
aortique; épaisseur des cusps coronaires. Les données scanner ont été confrontées à la survenue d’une IAo≥grade 2 à l’échocardiographie réalisée 1 mois après
implantation.
Résultats :
La survenue d’une IAo≥grade 2 était retrouvée chez 15/40(37%) patients (grade2=14,grade 3=1;paravalvulaire=14,centrovalvulaire=1). Les patients ayant une
IAo≥grade 2 après implantation avaient un anneau de taille plus grande que les patients n’ayant pas d’IAo significative: diamètre minimum (23,6±2,8mm vs.
21,8±1,7mm,p=0,047), diamètre maximum (29,0±2,4mm vs. 27,1±2,3mm,p=0,02), périmètre (85,4±7,3mm vs. 79,0±6,2mm,p=0,01), et surface (5,4±0,9cm2 vs.
4,6±0,7cm2,p=0,01). Ils avaient également des diamètres plus importants au niveau de l’aorte sinusale (34,2±2,5mm vs. 31,2±3,0mm,p=0,002) et de la jonction
sino-tubulaire (31,5±3,5mm vs. 27,9±2,3mm,p=0,002).
Conclusion :
Une taille plus grande de la racine aortique est associée à la survenue d’une IAo≥grade 2 après implantation.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Quelles sont les diffusions négatives dans l’AVC avant fibrinolyse ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A FUSTIER (1), M TISSERAND (2), P CONRAD-SILVEIRA (1), JP GAVINI (1), A MACHET (1), O NAGGARA (1), E TOUZE (1),
JL MAS (1), C OPPENHEIM (1), JF MÉDER (1)
(1) PARIS - FRANCE, (2) NANCY - FRANCE
Neuroradiologie
Séance ''D3 - Neuroradiologie diagnostique : le cortex dans la pathologie malformative, ischémique et dégénérative''
Dimanche 23 octobre 2011
013095
Objectifs :
Grâce à son excellente sensibilité, la diffusion est utilisée pour confirmer le diagnostic d’accident ischémique cérébral (AIC) avant fibrinolyse. L’objectif est de
déterminer la fréquence des diffusions «faussement» normales chez les candidats à la fibrinolyse (<4h30) et d’étudier les caractéristiques de ces patients.
Matériels et méthodes :
Centre quatre vingt sept patients consécutifs (2006-10) traités par fibrinolyse après une IRM 1.5 Tesla avec séquence de diffusion dans les 4h30 suivant le déficit
ont été rétrospectivement analysés. L'IRM de contrôle confirmait l’infarctus. Les caractéristiques des patients ayant une diffusion initiale négative /positive ont été
comparées.
Résultats :
Sept (3.7%) patients avaient une diffusion négative. Tous avaient des AIC carotidiens, avec occlusions carotidiennes ou sylviennes proximales dans 4 cas, sans
occlusion en ARM dans 3 cas. Tous avaient des anomalies perfusionnelles étendues. Les IRM négatives étaient effectuées dans les 3 heures (min=73, max=158
minutes) et ces patients avaient un déficit plus modéré (NIHSS médian=9) que ceux à IRM positive (médiane=14, p<0.05). Ce déficit était fluctuant chez 2/7
patients.
Conclusion :
Une diffusion normale ne permet pas d’éliminer un AIC carotidien chez les candidats à la fibrinolyse , en particulier si le déficit est modéré. En l’absence d’
occlusion artérielle, la séquence de perfusion est essentielle avant décision thérapeutique pour confirmer l’origine ischémique du déficit .
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Etude de la couverture cartilagineuse acétabulaire normale durant la croissance de la hanche
de l’enfant
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
JB MEYER, L MAINARD-SIMARD, H HUEBER, P JOURNEAU, M CLAUDON
VANDOEUVRE-LÈS-NANCY - FRANCE
Radiologie pédiatrique
Séance ''S22 - Imagerie Pédiatrique''
Samedi 22 octobre 2011
013096
Objectifs :
Déterminer la couverture acétabulaire cartilagineuse de face chez l’enfant sain en IRM durant la croissance afin d’établir une coxométrie cartilagineuse .
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective sur des coupes coronales T2 menée chez 98 enfants de 1 à 12 ans, permettant l’analyse de 129 hanches dont la radiographie standard est
normale. Les angles d’Hilgenreiner et de Wiberg ont été mesurés avec des repères osseux (HTEos et VCEos), et cartilagineux (HTEcart et VCEcart), Un nouvel
angle utilisant le labrum, (HTElab) a été introduit. L’évolution de chaque critère a été étudiée. Des courbes en fonction de l’âge ont été obtenues pour chaque
angle.
Résultats :
Les mesures osseuses réalisées en IRM chez les sujets sains sont similaires aux données de la littérature , obtenues sur des mesures radiologiques. Les
mesures cartilagineuses de type Wiberg et Hilgenreiner suivent une courbe évolutive durant la croissance symétrique par rapport aux mesures osseuses des
sujets sains. Des valeurs de référence pour la coxométrie cartilagineuse normale en fonction de l’âge ont pu être établies.
Conclusion :
La connaissance des valeurs normales de coxométrie cartilagineuse permet d’avoir une référence pour l’étude ultérieure des anomalies hanches dysplasiques ,
congénitales ou acquises.
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Adénocarcinome broncho-pulmonaire muté pour l'EGFR : corrélation radio-génotypique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
S BOMMART, M CHAKRA, C ALILI, A MICHEAU, F KLEIN, V MONNIN-BARES, H KOVACSIK
MONTPELLIER - FRANCE
Thorax
Séance ''V25 - Cancer bronchique et pneumopathies infiltrantes diffuses''
Vendredi 21 octobre 2011
013097
Objectifs :
Les inhibiteurs de l’activité tyrosine kinase de l’EGFR (TKI) apportent une réponse clinique chez 10 % des patients suivis pour adénocarcinome
broncho-pulmonaire. La majorité des tumeurs répondant à ces inhibiteurs portent une mutation dans le domaine tyrosine kinase de l’EGFR. L'objectif de cette
étude est d'évaluer les caractéristiques morphologiques en tomodensitométrie thoracique des adénocarcinomes mutés .
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective effectuée à partir du registre prospectif de génotypage pour l'EGFR à partir du 01.11.2009 et jusqu'au 01.02.2011. Les critères cliniques
étudiés étaient : âge, sexe, tabagisme et différenciation tumorale. Les critères TDM étudiés étaient : topographie, diamètre, cavitation, stade cTNM initial et
densité. L'association entre le statut EGFR et les critères morphologiques a été évaluée par test du Chi 2 et test de Mann Whitney.
Résultats :
124 patients porteurs d'adénocarcinome pulmonaire et susceptibles de recevoir un traitement par TKI ont été colligés. 20/124 (16%) étaient mutés pour l'EGFR.
Le sexe féminin était plus représenté dans le groupe muté. Il existait une prédominance droite et une prévalence plus élevée de composante semi-solide dans le
groupe muté.
Conclusion :
La composante semi-solide et le côté droit étaient significativement associés à la mutation dans le groupe muté . Ces critères pourraient être pris en compte dans
le choix thérapeutique en tant que biomarqueurs.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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IRM cardiothoracique dans la mucoviscidose : faisabilité d'une IRM "one stop shop"
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
D SZWARC, H GOUYA, PR BURGEL, S SILVERA, M LATAUD, A SCHULL, P LEGMANN, O VIGNAUX
PARIS - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''L21 - Imagerie cardiaque non invasive''
Lundi 24 octobre 2011
013103
Objectifs :
Evaluer la faisabilité et la reproductibilité d’une exploration cardiaque et pulmonaire monophasique . Corréler les données de l’IRM pulmonaire et du scanner.
Evaluer les atteintes cardiaques en IRM et les corréler à l’échographie.
Matériels et méthodes :
L’étude concerne 20 patients, tout stade de gravité confondu. L’exploration est réalisée sur IRM 1,5T (antenne 32 canaux). Le protocole permet l’analyse des
anomalies parenchymateuses pulmonaires, des fonctions ventriculaires, des flux artériels pulmonaires et des prises de contrastes cardiaques et pulmonaires . Le
recueil des données est confronté au scanner thoracique, aux données biologiques, respiratoires et échographiques.
Résultats :
L’analyse des anomalies morphologiques bronchiques observées en IRM est possible et fiable. Des données fonctionnelles complémentaires (piégeage) peuvent
être obtenues. L’analyse des fonctions ventriculaires droites et gauches ainsi que des flux artériels pulmonaires est possible dans le même temps d’examen . L’
IRM cardiaque apporte des informations reproductibles et complémentaires à l’échographie cardiaque, notamment sur la fibrose myocardique.
Conclusion :
L’exploration du poumon en IRM est une technique fiable. L’originalité de cette étude est de montrer l’utilité d’associer dans le même temps d’examen une
exploration pulmonaire et cardiaque reproductible et non irradiante.
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Bilan pré-opératoire de l’otospongiose : intérêt de la mesure de la fenêtre ovale en scanner
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
E UKKOLA-PONS, D AYACHE, Y PONS, M WILLIAMS
PARIS - FRANCE
ORL
Séance ''L20 - Imagerie en ORL''
Lundi 24 octobre 2011
013110
Objectifs :
L’abord de la platine de l’étrier est un temps essentiel du traitement chirurgical de l’otospongiose. Une fosse ovale (FO) anormalement étroite peut rendre difficile
cet abord et nécessiter une technique spécifique. L’objectif de l’étude est de proposer une méthode de mesure fiable et reproductible de la hauteur de la FO sur le
scanner pré-opératoire, afin de planifier le geste chirurgical.
Matériels et méthodes :
Étude prospective quantitative sur 52 examens TDM pré-opératoires du temporal. La hauteur de la FO est mesurée indépendamment par deux radiologues sur la
coupe coronale passant par le milieu de la platine, entre le nerf facial et le bord inférieur de la fenêtre ovale. Cette mesure est comparée à la difficulté de l’abord
platinaire, évaluée visuellement au cours de l’opération par un chirurgien otologiste expert.
Résultats :
La hauteur moyenne de la FO en TDM, était de 1,8 mm en absence d’étroitesse chirurgicale. Dans 15% des cas (8/52 patients), une étroitesse de la FO était
constatée chirurgicalement, avec une FO toujours inférieure à 1,5 mm. Cette mesure était reproductible.
Conclusion :
Une hauteur de la FO inférieure à 1,5 mm en TDM, est prédictive de la difficulté technique du geste chirurgical et permet d’adapter préventivement la technique
opératoire.
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Lésions de novo de l’aorte après traitement par endoprothèse couverte
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
V MOULIN, JF BONNEVILLE, A BIONDI, S CHOCRON
BESANÇON - FRANCE
Radiologie interventionnelle
Séance ''M6 - Radiologie Interventionnelle vasculaire, génito-urinaire et ostéo-articulaire''
Mardi 25 octobre 2011
013111
Objectifs :
Prévenir la survenue de lésions aortiques de novo après traitement par endoprothèse couverte de l’aorte thoracique.
Matériels et méthodes :
Sur 120 patients traités par endoprothèse couverte depuis 1997, des modifications morphologiques au contact de l’endoprothèse ont été observées chez 7
patients au cours des 6 dernières années, le délai moyen par rapport à l’intervention étant de 16 mois. Dans chaque cas, la pathologie aortique initiale et les
caractéristiques de l’endoprothèse ont été étudiées.
Résultats :
Les étiologies étaient des dissections de type B (2 cas), une dissection de type A avec évolution anévrysmale, des hématomes intramuraux (3 cas) et un
anévrysme sur diverticule de Kommerell. La longueur moyenne des endoprothèses était de 158 mm et les oversizing au niveau des extrémités proximale et
distale des endoprothèses étaient de 14% et 33%. Une barre de connexion était incorporée à l’endoprothèse chez 6 patients.
Conclusion :
L’oversizing semble être le principal facteur favorisant la survenue de lésions de novo après endoprothèse aortique , ce qui suggère l’intérêt des endoprothèses
dégressives
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Paramètres de diffusion IVIM des tumeurs hépatiques
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M CHIARADIA, L BARANES, T DECAENS, F PIGNEUR, M DJABBARI, B ZEGAI, P ZERBIB, H KOBEITER, A RAHMOUNI, A
LUCIANI
CRÉTEIL - FRANCE
Digestif
Séance ''L1 - Imagerie du foie : atteintes diffuses et focales''
Lundi 24 octobre 2011
013115
Objectifs :
Evaluer les paramètres de diffusion IVIM (D, D*, f) pour la caractérisation des tumeurs hépatiques.
Matériels et méthodes :
75 patients présentant des tumeurs hépatiques de plus de 15 mm et explorés par IRM hépatique avec séquence de diffusion IVIM -10 valeurs de b (0, 10, 20, 30,
50, 80, 100, 200, 400, 800 s/mm2)- ont été inclus rétrospectivement. Les paramètres IVIM - composante perfusive (D*), fraction perfusive (f), diffusion moléculaire
pure (D) - ont été évalués pour chaque tumeur : 16 métastases, 27 CHC, 27 angiomes, 12 kystes, 11 HNF. Les valeurs moyennes de chaque paramètre ont été
comparées (Mann-Whitney).
Résultats :
Les kystes et les angiomes présentaient les valeurs moyennes de D (2,91x10-3mm2/sec et 1,69x10-3mm2/sec) les plus élevées, les distinguant des métastases
( D=1,36x10-3mm2/sec ; p<0,01), des CHC (D=1,27x10-3mm2/sec ; p<0,001) et des HNF (D=1,25x10-3mm2/sec, p<0,01). Les valeurs les plus élevées de D* et f
étaient observées respectivement pour les hémangiomes (f=31,1%, D*=43x10-2mm2/sec) devant les HNF (f=26,8 %; D*=12x10-2mm2/sec). La fraction perfusive
était significativement plus élevée pour les HNF et les angiomes que les autres tumeurs solides (f=15,1 % pour les CHC, p<0,01 ; f=18,8% pour les métastases,
p<0,04).
Conclusion :
Les paramètres IVIM f et D complètent la caractérisation tumorale hépatique.
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Prises de contrastes artérielles infra-centimétriques chez des malades avec CHC : faut-il en
tenir compte ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
Z KOURBANE-DARUGAR, L BARANES, A LAURENT, T DECAENS, J TRAN-VAN-NHIEU, B ZEGAI, D MEDICO, H KOBEITER,
A RAHMOUNI, A LUCIANI
CRÉTEIL - FRANCE
Digestif
Séance ''M2 - Imagerie du pancréas et du foie''
Mardi 25 octobre 2011
013120
Objectifs :
Evaluer la valeur prédictive positive (VPP) des prises de contraste artérielles de moins de 10 mm chez des malades porteurs d'un CHC de plus de 20 mm en
attente de transplantation (TH) en prenant l'analyse de l'explant comme référence.
Matériels et méthodes :
Parmi les 227 patients transplantés entre 2007 et 2010 au CHU Mondor, 28 patients porteurs d'un CHC de plus de 20 mm, et présentant au moins une prise de
contraste artérielle (pdca) de moins de 10 mm sur une TDM (n= 11) ou une IRM hépatique (n=17) réalisée < 3 mois avant la TH ont été inclus rétrospectivement.
La cinétique des pdca, leur signal en contraste spontané ont été analysées en prenant l'anatomopathologie des explants comme référence.
Résultats :
40 pdca ≤ 10 mm ont été identifiées : 18 (45%) correspondaient à des CHC dont 5 avec profil vasculaire typique. 15 pdca ≤ 10 mm n’avaient pas de traduction
anatomopathologique, et 7 correspondaient à des nodules fibreux inflammatoires (n=2), dysplasiques (n=2), de régénération (n=2), et à 1 adénome biliaire.
Conclusion :
La VPP des pdca ≤10 mm chez des patients présentant un nodule de CHC de plus de 20 mm est de 45% alors qu’elle est rapportée en moyenne <10% chez les
cirrhotiques dans la littérature.
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Dermatomyosite juvénile : analyse des anomalies inflammatoires et des lésions chroniques en
IRM
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C BOURGET (1), K LAMBOT-JUHAN (2), D GREVENT (2), B BADER-MEUNIER (2), L BERTELOOT (2), S BRETON (2), N
BODDAERT (2), F BRUNELLE (2)
(1) QUÉBEC - CANADA, (2) PARIS - FRANCE
Radiologie pédiatrique
Séance ''S22 - Imagerie Pédiatrique''
Samedi 22 octobre 2011
013124
Objectifs :
Description des anomalies IRM dans la dermatomyosite juvénile.
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective effectuée entre janvier 2001 et décembre 2008, de 22 enfants âgés de 1 à 17 ans, atteints de dermatomyosite, explorés par IRM. Deux
radiologues ont effectué deux lectures à 6 semaines d’intervalle. L’analyse portait sur l'activité inflammatoire et les lésions chroniques . L’activité inflammatoire
comprenait l’œdème musculaire (0=absent, 1=léger, 2=modéré et 3=sévère), l'œdème des fascias, de la graisse et de la peau(présence/absence). Les lésions
chroniques comprenaient la calcinose au sein des muscles, des fascias, de la graisse et de la peau (présence/absence), l'atrophie musculaire et graisseuse
(présence/absence) et l'infiltration graisseuse des muscles (0=normal, 1=discrètes stries, 2=bandes).
Résultats :
Cinquante IRM ont été analysées. Pour l’activité inflammatoire, le signe radiologique le plus fréquemment retrouvé était l’œdème des muscles (34) et de la
graisse sous-cutanée (22). Pour les lésions chroniques, l’infiltration graisseuse des muscles était fréquemment retrouvée (36), surtout dans les muscles grands
fessiers. La calcinose des fascias et de la graisse sous-cutanée (2) ainsi que l’atrophie musculaire (13) étaient plus rarement présentes. Les anomalies
inflammatoires ou chroniques de la peau étaient difficilement appréciables .
Conclusion :
L’IRM est un bon outil pour analyser l’activité inflammatoire et les lésions chroniques dans la dermatomyosite juvénile .
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IRM avant biopsie : un changement de paradigme dans le dépistage du cancer de la prostate ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A SCHULL, N BARRY DELONGCHAMPS, F BEUVON, M PEYROMAURE, P LEGMANN, F CORNUD
PARIS - FRANCE
Appareil urinaire et génital masculin
Séance ''L17 - Imagerie du rein et de la prostate''
Lundi 24 octobre 2011
013125
Objectifs :
Montrer la valeur d’une IRM multiparamétrique pour détecter les patients porteurs d’une tumeur significative.
Matériels et méthodes :
148 patients consécutifs (âge moyen 64 ans, PSA<10ng/ml et toucher rectal souple) ont eu une IRM multiparamétrique avec imagerie T2, en diffusion et
dynamique avant une première biopsie. Un score a été attribué à chaque octant suspect. La superposition des images IRM et échographiques a été faite soit
visuellement (n=42), soit avec un navigateur électromagnétique (n=106). Cinq biopsies ciblées ont été complétées par un protocole en sextant.
Résultats :
Le taux de détection global du cancer était de 53% (78/148), de 79% chez les patients avec cible (62/78) et de 21% chez les patients sans cible (16/78). Sans
cible IRM, les biopsies positives montraient les critères de tumeur indolente dans 75% des cas (12/16). En cas de cible IRM, les grades de Gleason >3 et la
quantité de cancer prélevée étaient significativement plus élevés dans la cible qu’en dehors d’elle (p<0.001). Les superpositions visuelle et assistée par
navigateur avaient une performance comparable.
Conclusion :
Une IRM prébiopsie est un outil effficace pour localiser les cancers de prostate agressifs avant la première biopsie . L’absence de cible pourrait n’être associée
qu’à des tumeurs indolentes.
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Radioembolisation des cancers du foie par Yttrium 90 (Theraspheres/SIRspheres): évaluation
de l'exposition des opérateurs
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
Y ROLLAND, S LAFFONT, L LENOIR, M PRACHT, JL RAOUL, E BOUCHER, E GARIN
RENNES - FRANCE
Radioprotection
Séance ''S11 - Radioprotection en imagerie diagnostique et thérapeutique''
Samedi 22 octobre 2011
013127
Objectifs :
Evaluer et comparer l'irradiation du radiologue et du médecin nucléaire pendant l'administration de sphères chargées à l'90Y.
Matériels et méthodes :
Pour chaque intervention et chaque opérateur, la dose effective et la dose équivalente ont été évaluées en temps réel par dosimètrie électronique (EPD, APVL).
Des mesures digitales bilatérales ont été réalisées par dosimètrie thermoluminescente (LCIE, Laundauer) pour le médecin nucléaire. La méthode d'injection
variait selon le type de sphère, l'activité était adaptée à chaque patient.
Résultats :
En 6 mois, 23 patients ont été traités (19 Theraspheres®/4 SIRspheres®), la durée d'injection était respectivement de 4 et 28 mn, l'activité 3,19±1,8 /1,92±0,2
GBq. Pour le médecin nucléaire, la dose effective et la dose équivalente étaient respectivement par intervention 3,81±6,5 microSv, 44,6±84 microSv pour
Theraspheres® et 8,5±4,4 microSv, 19±14,2 microSv pour SIRspheres®. L'irradiation digitale était < 50 microSv pour Theraspheres®, 675±206 microSv pour
SIRspheres®. Pour le radiologue, la dose effective et la dose équivalente étaient respectivement par intervention 2,5±6,5 microSv, 13±84 microSv pour
Theraspheres® et < 1 microSv pour SIRspheres®.
Conclusion :
La dose effective et la dose aux extrémités reçues par le médecin nucléaire sont moins importantes en Theraspheres®/SIRspheres® du fait de moindres
manipulations et de temps d'injection plus courts. Les doses d'irradiation du radiologue sont probablement en rapport avec la bonne qualité des systèmes de
protection.
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Stéatose induite chez le rat : comparaison IRM, SRM et histologie
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
G D'ASSIGNIES (1), G FONTÉS (2), C KAUFFMANN (2), Y BOULANGER (2), G SOULEZ (2), L GABOURY (2), V POITOUT (2),
A TANG (2)
(1) PARIS - FRANCE, (2) MONTRÉAL - CANADA
Digestif
Séance ''L1 - Imagerie du foie : atteintes diffuses et focales''
Lundi 24 octobre 2011
013128
Objectifs :
Comparer la capacité de l’IRM 1.5 T deux échos et de l’histologie pour différencier un groupe de rats avec une stéatose induite par diète gluco-lipotoxique d’un
groupe contrôle en prenant la résonance magnétique par spectroscopie (1H-SRM) comme standard de référence.
Matériels et méthodes :
Une stéatose était induite chez des rats en les soumettant à 72 heures de perfusion intraveineuse de glucose et d’intra-lipide. Un groupe témoin recevait une
perfusion de sérum salé. L’ensemble du foie était exploré par deux séquences in /out of phase et in phase/in phase en écho de gradient 2D SPGR. La SRM était
obtenue par une séquence PRESS en plaçant un voxel de 1 cm3 au centre du foie. Les mesures de stéatose étaient comparées entre l’IRM, la 1H-SRM et l’
histologie et entre les groupes de rats traités ou témoins.
Résultats :
Les valeurs d’IRM et de 1H-SRM corrélaient significativement (r = 0.776, P < 0.001). La corrélation entre l’histologie et la 1H-SRM était plus faible (r = 0.655, P <
0.001). L’IRM et la SRM permettaient, mieux que l’histologie, de différencier les rats stéatosiques des rats témoins. En histologie deux facteurs gênaient la
quantification : une dégénérescence vacuolaire dans 8/41 des cas et une clarté cytoplasmique hépatocytaire dans 13/41 des cas.
Conclusion :
L’IRM et la SRM permettent, mieux que l’histologie, une quantification précise de la stéatose hépatique chez le rat.
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Réévaluation des critères échographiques du syndrome des ovaires polymicrokystiques
comparés au dosage de l’hormone anti-müllérienne
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
H GRONIER, M DEWAILLY, E PONCELET, D DEWAILLY
LILLE - FRANCE
Appareil génital féminin
Séance ''V3 - Nouveautés scientifiques en imagerie gynécologique et obstétricale''
Vendredi 21 octobre 2011
013131
Objectifs :
Les échographes actuels permettent de mieux visualiser les follicules de petite taille . Les critères échographiques pour le diagnostic du syndrome des ovaires
polymicrokystiques (SOPK) établis par la conférence de consensus de Rotterdam (2003) apparaissent obsolètes. Cette étude a pour but d’établir une nouvelle
valeur seuil du nombre de follicules (NF) et du taux d’hormone anti-müllérienne (AMH) pour la définition du SOPK.
Matériels et méthodes :
Les données ont été recueillies chez 240 patientes consultant pour hyperandrogénie, dysovulation et/ou infertilité entre 2008 et 2010. Celles-ci ont été réparties
en 3 groupes : groupe 1 incluant des femmes sans hyperandrogénie ni dysovulation (n=105), groupe 2 incluant des femmes avec hyperandrogénie ou
dysovulation (n=73), groupe 3 incluant des femmes avec hyperandrogènie et dysovulation (n=62). Chaque patiente a bénéficié d’une échographie pour comptage
folliculaire et d’un dosage de l’AMH.
Résultats :
L’analyse des courbes ROC permet d’établir un NF de 19/ovaire pour le diagnostic de SOPK (se=81% ; spe=92%) et un taux d’AMH de 5ng/ml (se=92% ;
spe=97%).
Conclusion :
Les critères échographiques de SOPK doivent être revus avec une augmentation du NF de 12 à 19. Le dosage de l’AMH apparaît plus sensible et spécifique et
devrait être inclus dans les critères diagnostiques du SOPK.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Evaluation d'une technique de reconstruction itérative en scanner thoracique basse dose
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
B GORY (1), F LE MOIGNE (2), P COULON (3), A WAGNER (2), P DOUEK (2), L BOUSSEL (2)
(1) LIMOGES - FRANCE, (2) LYON - FRANCE, (3) SURESNES - FRANCE
Thorax
Séance ''D22 - Innovations techniques scanographiques. Embolie pulmonaire et hypertension artérielle pulmonaire''
Dimanche 23 octobre 2011
013138
Objectifs :
Evaluation de l'apport de la reconstruction itérative (iDose, Philips Healthcare) à la qualité image en scanner pulmonaire basse dose.
Matériels et méthodes :
115 scanners thoraciques basse dose consécutifs (DLP 126.1 mGy.cm (49 – 378 mGy.cm) ont été reconstruits en rétroprojection filtrée classique (FBP) et en
reconstruction itérative selon trois niveaux : Level4 (L4), Level6 (L6) et Level6 Multi Fréquence (L6MF). Evaluation qualitative de la qualité image (échelle de
1=excellente à 5=non diagnostique), en reconstruction parenchymateuse et médiastinale, au niveau apex, carène et bases pulmonaires. Mesure quantitative du
bruit (déviation standard des Unités Hounsfield) en reconstruction médiastinale sur : arche aortique, muscle para-vertébral et graisse médiastinale.
Résultats :
Amélioration significative de la qualité image moyenne avec L6 et L4 par rapport à FBP en reconstruction parenchymateuse (2,07±0,92/2,50±0,88/3,04±0,94)
comme médiastinale (2,43±0,91/2,50±0,88/2,66±0,78) (Kruskal-Wallis, p<0,001) avec une amélioration supplémentaire en reconstruction médiastinale avec
L6MF (2.15±0.90) quelque soit le niveau anatomique considéré. La réduction moyenne du bruit est de 29, 43 et 45 % par rapport à FBP pour respectivement L4,
L6 et L6MR.
Conclusion :
La reconstruction itérative permet une réduction du bruit et une amélioration significative de la qualité d 'image en scanner thoracique basse dose.
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Evaluation de l'impact de la téléradiologie sur la prise en charge des urgences
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A MARTINON, Y BERTHEZÈNE, V THOMSON, A BEN CHEIK, N GIROUIN, V MOUGENOT, N BOUBLAY, MA LE POGAM, B
TOULOUZE, C JOURNÉ
LYON - FRANCE
Urgences
Séance ''D24 - Imagerie et urgences''
Dimanche 23 octobre 2011
013142
Objectifs :
Cette étude représente une évaluation multicritère de l’efficacité du télédiagnostic pour la prise en charge des urgences .
Matériels et méthodes :
L’analyse porte sur l’activité TDM engendrée par les urgences de 2 centres hospitaliers, réalisant leurs examens en télédiagnostic pour l’un et via une astreinte
radiologique se déplaçant depuis son domicile pour l’autre. Le critère d’analyse principal est le délai entre la demande d’examen et la transmission des résultats
par le radiologue ou délai de prise en charge radiologique. On évalue également l’impact sur la prise en charge du patient, son irradiation, l’acceptabilité par les
soignants, les coûts supportés par les structures hospitalières.
Résultats :
Il existe une amélioration significative de 71 minutes en moyenne (p<0.001) du délai de prise en charge radiologique en téléradiologie. Les critères secondaires
permettent de montrer la bonne acceptabilité et l’innocuité de la pratique téléradiologique.
Conclusion :
La garde téléradiologique selon le modèle de notre étude (centre dédié de garde) permet une amélioration du délai de prise en charge radiologique et paraît
adaptée aux contraintes de l’imagerie d’urgence.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Mésothéliomes péritonéaux : corrélation radio-anatomopathologique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
CT PHAM, P DARTIGUES, C CARAMELLA, D GOERE, D ELIAS, C DROMAIN
VILLEJUIF - FRANCE
Digestif
Séance ''M2 - Imagerie du pancréas et du foie''
Mardi 25 octobre 2011
013145
Objectifs :
Décrire les différents aspects TDM des mésothéliomes péritonéaux (MP) et les comparer aux sous-types histologiques.
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective des examens TDM de 28 patients adressés pour prise en charge d’un MP entre 2005 à 2010. Les examens étaient relus par 2 radiologues en
consensus et comparés aux données de la chirurgie et de l’analyse anatomopathologie ou au compte rendu de la biopsie.
Résultats :
Quatre types d’atteinte péritonéale étaient retrouvés : une forme mixte liquidienne et nodulaire (12 patients), une forme ascitique exclusive (6 patients), une forme
nodulaire macroscopique isolée (7 patients) et une forme multikystique (2 patients). Chez un patient, le scanner était normal. Les formes mixtes et ascitiques
correspondaient le plus souvent à un MP malin de type épithélioïde (78%), la forme nodulaire macroscopique à un MP malin de type sarcomatoïde ou biphasique
(57%). La forme multikystique correspondait dans les 2 cas à un MP bénin multikystique. Dans les formes mixtes, l’atteinte péritonéale tissulaire était presque
exclusivement localisée au grand épiplon à l’inverse de formes nodulaires macroscopiques .
Conclusion :
Il existe une bonne corrélation entre l’aspect TDM des MP et leurs sous-types histologiques.
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Intérêt de l’IRM de diffusion dans la distinction des différentes composantes des tumeurs
hépatiques
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M WAGNER (1), S DOBLAS (1), JL DAIRE (1), N HADDAD (1), H LEITAO (2), P GARTEISER (1), V VILGRAIN (1), R SINKUS
(1), B VAN BEERS (1)
(1) CLICHY - FRANCE, (2) COIMBRA - PORTUGAL
Digestif
Séance ''L1 - Imagerie du foie : atteintes diffuses et focales''
Lundi 24 octobre 2011
013150
Objectifs :
Evaluer si l’IRM de diffusion avec multiples valeurs de b et mesure du coefficient apparent de diffusion ADC , du coefficient de diffusion pure D, du coefficient de
diffusion lié à la perfusion D* et de la fraction de perfusion f permet de différencier les portions viable, fibreuse et nécrosée des tumeurs hépatiques.
Matériels et méthodes :
88 patients ont été inclus prospectivement et ont bénéficié d’une IRM de diffusion avec 11 valeurs de b (0 à 500 s/mm2) et d’une acquisition dynamique
3DT1GRE après injection de chélates de gadolinium. Les paramètres D, D*, f (modèle biexponentiel) et ADC (modèle monoexponentiel) ont été calculés. En
fonction de leur rehaussement, les lésions ont été subdivisées en régions viables , fibreuses et nécrosées.
Résultats :
D diffère significativement (p<0,05) entre les 3 régions, viable, fibreuse et nécrosée (1.28+/-0.35x10-3, 1.47+/-0.29x10-3 et 1.85+/-0.61x10-3 mm2/s). La fraction
de perfusion f est significativement inférieure dans les régions nécrosées (13%+/-5%) par rapport aux régions viables (22%+/-9%, p<0.05), mais f ne diffère pas
significativement entre les régions fibreuses et les deux autres régions . Aucune différence significative n’est retrouvée pour D* et ADC entre les trois régions.
Conclusion :
Les régions viables, fibreuses et nécrosées des tumeurs hépatiques peuvent être différenciées par D et non par les autres paramètres.
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Exploration des instabilités de l'épaule par arthroscanner et arthro-IRM
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M MIRABEL-CHAMBAUD, S ACID, P CHAMPSAUR
MARSEILLE - FRANCE
Manipulateur
Séance ''V4 - Manipulateurs : Radiologie interventionnelle et optimisation des techniques''
Vendredi 21 octobre 2011
013152
Objectifs :
Discuter des atouts de l'arthroscanner et de l’arthro-IRM de l'épaule et en rappeler les techniques.
Matériels et méthodes :
Nous disposons d'une salle de type capteur-plan avec possibilité de reconstructions scanner, d'un scanner 64 barrettes et d'une IRM 1.5 tesla pour une activité
principalement tournée vers l’imagerie ostéoarticulaire. Au quotidien, arthroscanner et arthro-IRM de l'épaule sont réalisés. Après injection intra-articulaire de
produit de contraste, on réalise : un scanner, en mode hélicoïdal de 2 ou 3 rotations (interne, externe et ABER) et/ou une IRM, séquences pondérées en T2 et T1
avec saturation de graisse, +/- une séquence 3D.
Résultats :
L'arthroIRM est un examen qui permet de mettre en évidence la présence d'œdème osseux et de réaliser une étude précise des tendons et des ligaments. Coût
élevé et disponibilité faible de cette modalité. L’arthroscanner permet une excellente visualisation de l'os et du cartilage, des tendons sur leur face profonde et les
ligaments. Coût moindre et accès plus facile à la modalité.
Conclusion :
La place respective et les indications significatives de ces deux techniques ne sont pas parfaitement définies . L’amélioration de l’accès à l’IRM pourrait changer
en partie les pratiques.
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Imagerie des tumeurs malignes thyroïdiennes rares ou atypiques : les éléments clés
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
PY MARCY (1), J SANGLIER (1), A IANNESSI (1), E GIORDANA (1), A LACOUT (2)
(1) NICE - FRANCE, (2) AURILLAC - FRANCE
ORL
Séance ''L20 - Imagerie en ORL''
Lundi 24 octobre 2011
013169
Objectifs :
Rapporter les cas de tumeurs thyroïdiennes rares ou atypiques. Décrire leur sémiologie typique en imagerie. Reconnaître les éléments clé du diagnostic et
d'orientation.
Matériels et méthodes :
Divers cas de malignité thyroïdienne seront exposés : carcinome papillaire atypique par son agressivité , échostructure, évolution, carcinome sur goitre ovarien
(struma ovarii), microcancer médullaire, carcinome anaplasique à forme monolobaire débutante, métastase à la thyroïde, lymphome.
Résultats :
Papillaire à forme fulminante mortelle en 4 mois ; papillaire à forme sclérosante diffuse ; tableau de cancer ovarien avec ascite ; micronodule suspect
(microcalcifications, contours anguleux) avec titrage sérique de calcitonine élevé ; nodule malin avec adénopathies de même échostructure , signe "du sabre",
invasion jugulaire ; thyroïde pauci/pluri- nodulaire (nodules identiques)ou goitre diffus +/- signes compressifs avec invasion veineuse ; (primitif= rein, sein,
bronche, côlon, mélanome) ; antécédents de maladie de Hashimoto (TCL), avec ou sans adénopathies, douleur thyroïdienne
récente.
Conclusion :
Certaines tumeurs malignes thyroïdiennes sont rares et/ou atypiques par leurs présentation et évolution clinique, aspect échographique, topographie. Il faut
reconnaître ces aspects (notamment microcancer) pour évoquer le diagnostic et proposer le traitement adéquat. Par exemple, la recherche d'un thrombus
jugulaire doit faire rechercher une cause papillaire , anaplasique ou encore une métastase d'origine rénale. Une tumeur ovarienne fixant l'iode est le plus souvent
une variante folliculaire du cancer papillaire . L'apparition d'une thyroïde TCL sensible doit faire rechercher un lymphome.
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La diffusion en IRM mammaire
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
Y COSTES, P LANTHEAUME, E LANGLOIS, C HOULÉS, P TAOUREL
MONTPELLIER - FRANCE
Manipulateur
Séance ''D4 - Manipulateurs et IRM''
Dimanche 23 octobre 2011
013175
Objectifs :
Rappeler les principes physiques de l'imagerie de diffusion et les paramètres auxquels le manipulateur a accès lorsqu 'il programme une séquence de diffusion.
Connaître les indications de la diffusion en IRM mammaire
Matériels et méthodes :
L'IRM mammaire est réalisée sur une Siemens Avanto 1,5 T. Le signal mesuré en diffusion dépend de la cellularité mais également de la perfusion, du T2 du
tissu observé et du coefficient b. Le choix de l'intensité et du nombre de gradients de diffusion sert à accrôitre la pondération en diffusion. Les séquences de
diffusion sont sensibles aux artéfacts de susceptibilité magnétique , justifiant la recherche de la meilleure homogénéité du champ et de la réduction du temps de
lecture du signal.
Résultats :
Les séquences de diffusion ne font pas parties d'un protocole systématique d'IRM mammaire. En revanche, elles ont un intérêt dans la caractérisation d'une
lésion mammaire, un hyper-signal en diffusion et un hyposignal en ADC sont en faveurs d'une diffusion restreinte et donc d'une hypercellularité souvent
rencontrées dans les néoplasies. Les cartographies ADC sont utiles en cas de lésion en hypersignal T2, pouvant masquer une diffusion restreinte. La fusion
d'image est parfois utile pour localiser précisément les prises de contraste .
Conclusion :
Les séquences de diffusion sont un outil complémentaire à l'IRM morphologique et dynamique. Elles sont utiles dans la caractérisation de masses doûteuses et
également dans l'évaluation post-thérapeutique précoce.
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IRM de perfusion en imagerie ostéo-articulaire : réalisation et indications
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C MARQUÈS, S XATART, O CAMBON, C CYTEVAL, P TAOUREL
MONTPELLIER - FRANCE
Manipulateur
Séance ''D4 - Manipulateurs et IRM''
Dimanche 23 octobre 2011
013178
Objectifs :
Décrire une technique d'acquisition IRM avec injection dynamique de gadolinium (Gd-DTPA) et ses applications en imagerie ostéo-articulaire.
Matériels et méthodes :
Nous utilisons une séquence Echo de Gradient 3D pondérée T1 avec destruction de l'aimantation résiduelle après une injection de 0,2cc/kg de produit de
contraste, suivi d'un rinçage par 20 cc de sérum physiologique à une vitesse de 3cc/s. L'exploration est réalisée dans les cinq minutes qui suivent l 'injection avec
une résolution temporelle de 20 secondes par séquence. Cette acquisition vient en complément de nos protocoles habituels.
Résultats :
La réalisation, dans un second temps, d'une courbe dynamique à partir des données d'acquisition permet de dégager 2 données : le pic maximum et la vitesse de
rehaussement. Ces données sont utilisées pour quatre indications : la quantification de l'inflammation de la synoviale du poignet dans le cadre de la polyarthrite
rhumatoïde, le suivi des ostéites des pieds diabétiques, le suivi des traitements les sarcomes des tissus mous et de l 'infiltration de la moelle osseuse des
myélomes.
Conclusion :
L'IRM dynamique, toujours en évaluation, prend une place de plus en plus importante dans la quantification des lésions infectieuses , inflammatoires et tumorales
en imagerie ostéo-articulaire.
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Reproductibilité des mesures tomodensitométriques évaluant le retentissement cardiaque
droit au cours de l’embolie pulmonaire aiguë
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A AMATO (1), J HOAREAU (2), F GILLAIZEAU (1), O SANCHEZ (1), E MOUSSEAUX (1), C AUBÉ (2), G MEYER (1), MP
REVEL-DUBOIS (1)
(1) PARIS - FRANCE, (2) ANGERS - FRANCE
Thorax
Séance ''D22 - Innovations techniques scanographiques. Embolie pulmonaire et hypertension artérielle pulmonaire''
Dimanche 23 octobre 2011
013186
Objectifs :
Evaluer la reproductibilité de plusieurs mesures tomodensitométriques appréciant le retentissement ventriculaire droit au cours de l’embolie pulmonaire (EP).
Matériels et méthodes :
107 patients avec une EP diagnostiquée sur un angioscanner non synchronisé 64 détecteurs ont été inclus. Deux lecteurs ont réalisé de manière indépendante
les mesures suivantes : (1) rapport des diamètres ventriculaires droit (VD) et gauche (VG) sur coupes axiales transverses natives en sous-aortique, (2) rapport
des surfaces VD et VG sur coupes reconstruites en petit axe, (3) diamètre de l’artère pulmonaire, (4) diamètre transversal de la veine cave supérieure au niveau
de la crosse de l’azygos. La reproductibilité interobservateur a été évaluée par le coefficient de corrélation intraclasse (ICC, Shrout et Fleiss), et la répétabilité
(Bland et Altman).
Résultats :
Les ICC étaient respectivement de 0,84 [0,81;0,87], 0,46 [0,37;0,55] 0,86 [0,83;0,89], 0,93 [0,92;0,95]. Pour la répétabilité, 95% des sujets avaient une différence
attendue entre deux mesures inférieure à 0,38, 3,15, 4,43, 2,88 pour les mesures (1), (2), (3) et (4).
Conclusion :
La mesure du rapport des diamètres ventriculaires droit et gauche sur des coupes axiales transverses natives possède la meilleure reproductibilité
interobservateur. La valeur pronostique de cette mesure nécessite d’être évaluée au cours de l’EP.
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Elastographie ShearWave dans les lésions du sein : résultats italiens extraits de l'étude
multicentrique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M LOCATELLI, D SIRONI
GORIZIA - ITALIE
Sénologie
Séance ''V7 - Améliorer la prise en charge et la gestion des risques des patientes en mammographie et en échographie mammaire''
Vendredi 21 octobre 2011
013187
Objectifs :
Evaluation de l’élastographie par ondes de cisaillement (SWE) associée aux descripteurs échographiques BI-RADS pour la caractérisation des lésions du sein.
Matériels et méthodes :
104 lésions ont été recrutées dans un centre Italien dans le cadre de l’étude multicentrique BE1. Des critères élastographiques qualitatifs (forme, hétérogénéité
du signal) et quantitatifs (élasticité de la lésion en kPa, rapport entre l’élasticité de la lésion et celle de la graisse ) ont été étudiés. Les corrélations
radio-histologiques ont pu être établies dans 52 cas, essentiellement après biopsie +/- chirurgie (88,5%). 26 lésions ont été classées BIRADS 2 et 26 lésions ont
été suivies,
Résultats :
Sur les 104 lésions, 27 (25,9%) étaient malignes (1 BI-RADS 4c et 26 BI-RADS 5). L’ajout de la valeur SWE au BI-RADS a permis d’augmenter la spécificité de
67,5 à 80,5%, tout en préservant la sensibilité à 100%. Sur les 11 fibroadénomes, 5 étaient BI-RADS 3, 4 BI-RADS 4a, 1 BI-RADS 4b et 1 BI-RADS 4c. Dans 8
cas (72,7%), la carte SWE était homogène avec des valeurs moyennes en-dessous de 80 kPa.
Conclusion :
L’élastographie ShearWave est une nouvelle technologie qui permet d’améliorer la spécificité de l’examen ultrasonore des lésions mammaires , tout en
garantissant une importante valeur prédictive négative.
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Le tunnel de la pensée
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
N BARRAT, S CHILLON, G PEGON, E SCHOUMAN-CLAEYS
PARIS - FRANCE
Manipulateur
Séance ''D4 - Manipulateurs et IRM''
Dimanche 23 octobre 2011
013188
Objectifs :
L'IRM est un soin à distance qui dure plus longtemps par rapport aux autres actes d'imagerie.
Matériels et méthodes :
Nous avons réalisé une enquête sur les pensées des patients au cours d'un examen d'IRM.
Résultats :
Quelles peuvent être les réflexions d'un patient par rapport à cet examen ? Ses pensées peuvent-elles influencer sur la conduite de l'examen ? Existe-t-il des
corrélations pouvant permettre l'amélioration de la prise en charge du patient ?
Conclusion :
Les résultats de cette enquête apportent une réflexion sur la conduite à tenir pour mieux accompagner le patient au cours de son examen d'IRM.
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Coiffe des rotateurs : apport des séquences IRM de correction de mouvement
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
E PESSIS (1), R CAMPAGNA (2), A FEYDY (2), H GUERINI (2), F BACH (1), E PLUOT (2), R BAZELI (2), F MOREL (2), A
CHEVROT (2), JL DRAPÉ (2)
(1) SAINT-DENIS - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''L13 - Traumatologie et pathologies dégénératives ostéo-articulaires''
Lundi 24 octobre 2011
013189
Objectifs :
Evaluer la réduction des artéfacts de mouvements et son impact sur la localisation des anomalies tendineuses de la coiffe des rotateurs , avec les séquences
Propeller.
Matériels et méthodes :
90 épaules consécutives explorées sur une IRM 1,5T, avec réalisation systématique de coupes coronales T2 fat-sat sans et avec correction de mouvement (0 =
sévère, à 5 = pas d’artéfact). Analyse des artéfacts de mouvements sans et avec correction, sur une échelle qualitative à 5 points. Evaluation de la localisation
des anomalies de signal intratendineuses (non localisable, superficielle, profonde, transfixiante) sans et avec correction des mouvements.
Résultats :
60% des patients présentaient des artéfacts de mouvements sans correction (0 à 4), dont 18% modérés à sévère (0 et 1). Après application des séquences de
correction des mouvements, l’échelle qualitative a été modifiée comme suit : examen dégradé (-1), 1 [1,1%], identique (0), 22 [24], amélioré (+1+2+3), 67 [65%].
Les anomalies intratendineuses ont pu être localisées avec certitude avant correction dans 57 cas [63,3%], et après correction dans 81 cas [91,1%] (P < 0,05).
Conclusion :
Les séquences avec correction des artéfacts de mouvements réduisent significativement les artéfacts sur les IRM d’épaule , et permettent de mieux localiser les
anomalies de signal intratendineuse.
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Dissections intracrâniennes : incidence, prise en charge et suivi à long terme de 15 cas
consécutifs
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
R BOURCIER (1), C PAPAGIANNAKI (2), R BIBI (2), M EDJLALI-GOUJON (3), JP COTTIER (2), F DOMENGIE (2), MA LAUVIN
(2), D HERBRETEAU (2)
(1) NANTES - FRANCE, (2) TOURS - FRANCE, (3) PARIS - FRANCE
Neuroradiologie
Séance ''V19 - Neuroradiologie interventionnelle''
Vendredi 21 octobre 2011
013190
Objectifs :
Analyser l’incidence, les modalités de prise en charge et les résultats à long terme des dissections intracrâniennes sur une série de 15 cas consécutifs.
Matériels et méthodes :
En 2 ans seulement, 12 dissections intracrâniennes révélées sur un mode hémorragique et 3 sur un mode ischémique ont été traitées par voie endovasculaire
dans notre centre. Parmi celle-ci, 3 atteignaient la circulation antérieure et 12 la circulation postérieure. Ces patients ont bénéficié de différentes modalités
endovasculaires : occlusion proximale, trappage de l’artère porteuse ou stenting associé au coiling. Le suivi clinique et angiographique est rapporté avec une
durée médiane de 25 mois.
Résultats :
Une incidence de 0,8/10000 est retrouvée dans notre étude ce qui apparaît bien supérieur aux données de la littérature. Dix patients ont eu des suites simples
avec récupération d’un mRS de 0 à 1 ; en revanche 5 décès sont à déplorer chez des patients dont le GCS à l’arrivée était inférieur à 8. Pour les dissections de la
PICA, le respect de l'artère porteuse semble être la principale difficulté et implique une technique endovasculaire adéquate .
Conclusion :
La dissections intracrâniennes sont des causes non exceptionnelles d’hémorragie méningée. La panoplie des techniques endovasculaires disponibles permet un
traitement selectif de la dissection. Le pronostic est principalement lié à état clinique initial .
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Performances de la TDM abdomino-pelvienne dans le staging loco-régional pré-opératoire des
tumeurs coliques
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C FAYARD (1), J DUCLOS (2), M DJABBARI (2), B ZEGAI (2), A BOUTEKADJIRT (2), MC ANGLADE (2), J TRAN-VAN-NHIEU
(2), A RAHMOUNI (2), M KAROUI (2), A LUCIANI (2)
(1) PARIS - FRANCE, (2) CRÉTEIL - FRANCE
Digestif
Séance ''S3 - Tube Digestif''
Samedi 22 octobre 2011
013193
Objectifs :
Corréler les critères TDM internationaux du staging TNM des cancers coliques avec les résultats anatomopathologiques , dans la perspective de mise en place de
protocoles de thérapie néo-adjuvante.
Matériels et méthodes :
Ont été inclus rétrospectivement 58 malades traités chirurgicalement entre 2006 et 2009 pour cancer colique non-métastatique, et explorés par TDM dans les 6
semaines précédant la chirurgie. Les critères TDM du staging T et N étaient issus de la littérature incluant l’épaississement colique , la présence et la longueur de
spicules, le nombre et la taille des ganglions régionaux. Les données TDM ont été corrélées aux données anatomopathologiques des pièces de résection
coliques, prises comme référence.
Résultats :
Cinquante huit cancers coliques au total ont été retrouvés en anatomopathologie incluant 5 T1, 8 T2, 28 T3 et 17 T4. Un envahissement ganglionnaire
anatomopathologique était présent chez 13 patients. Les Se, Sp et exactitude de la TDM pour le staging T3 et T4 étaient de 78% (35/45), 48% (6/13) et 70%.
Aucun envahissement ganglionnaire n’a été identifié sur le critère de taille TDM retenu.
Conclusion :
L’exactitude de la TDM pour le staging T3-T4 est de 70% sans over-staging ganglionnaire.
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Traitement écho-guidé des kystes du ligament scapho-lunaire par aspiration, lavage et
infiltration
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
R CAMPAGNA (1), E PESSIS (2), H GUERINI (1), A FEYDY (1), J ROUSSEAU (1), E PLUOT (1), R BAZELI (1), F TEBOUL (1),
A CHEVROT (1), JL DRAPÉ (1)
(1) PARIS - FRANCE, (2) SAINT-DENIS - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''S6 - Gestion des risques en radiologie interventionnelle ostéo-articulaire''
Samedi 22 octobre 2011
013197
Objectifs :
Evaluer l’efficacité de la triade thérapeutique aspiration, lavage puis instillation de stéroïde, dans le traitement échoguidé des kystes du ligament scapho-lunaire.
Matériels et méthodes :
Les patients étaient adressés pour tuméfaction visible dans tous les cas, douloureuse dans 16 cas. 30 kystes du ligament scapholunaire de plus de 1 cm ont été
traités selon la procédure suivante : ponction sous guidage échographique stérile du kyste par voie dorsale (aiguille 16 G), aspiration en dépression permanente,
«lavage» par 3cc de xylocaïne, ré-aspiration et instillation d’une ½ ampoule d’Altim.
Résultats :
En fin de procédure (aspiration), le volume résiduel du kyste était inférieur a 10% chez 24 patients [80%], inférieur à 50% chez 5 [16,6%], et supérieur à 50% chez
1 [3,3%]. Entre 8 et 12 semaines, la symptomatologie douloureuse était significativement améliorée chez 13/16 patients [81%], la tuméfaction clinique n’était plus
perceptible chez 26/30 [86,6%], et inférieure à 5 mm en échographie dans 22/30 [73%]. Aucune complication n’a été notée en per-procédure et au suivi
longitudinal.
Conclusion :
La technique d’aspiration, lavage, infiltration, sous guidage échographique permet un traitement efficace et sans complication des kystes scapholunaires
supracentimétriques.
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Dystrophie kystique sur pancréas aberrant : valeur diagnostique du scanner, étude de la
papille mineure
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M WAGNER, MP VULLIERME, V REBOURS, P RUSZNIEWSKI, V VILGRAIN
CLICHY - FRANCE
Digestif
Séance ''M2 - Imagerie du pancréas et du foie''
Mardi 25 octobre 2011
013205
Objectifs :
Etudier la fréquence des anomalies tomodensitométriques de la dystrophie kystique sur pancréas aberrant (DKPA) et l’association à des anomalies de la papille
mineure, comme suggérée par Klöppel (2007).
Matériels et méthodes :
Inclusion rétrospective de 82 patients avec un diagnostic écho-endoscopique de DKPA. Recueil de la taille et la localisation des kystes , de l’épaisseur de la paroi
duodénale, des anomalies pancréatiques, dont le diamètre du canal de Santorini et la présence de calcifications dans les papilles mineure et majeure .
Résultats :
Le diagnostic de DKPA était retenu sur le scanner dans 95%. Les kystes étaient multiples dans 90%, dans le second duodénum dans 92% et mesuraient entre 2
et 60 mm. L’épaisseur moyenne de la paroi duodénale était de 22,6 mm. Le pancréas était anormal dans 74,5%. La dilatation du canal de Santorini et/ou la
présence de calcifications dans la papille mineure étaient retrouvées dans 37,5%. Trois patients (4%) présentaient des calcifications dans la papille mineure sans
calcifications dans la papille majeure (présentes dans 40%). Ils souffraient d’une intoxication alcoolique comme 93% des patients.
Conclusion :
Notre étude montre que des anomalies de la papille mineure sont rarement associées avec la DKPA (absence dans 62,5%) et confirme sur un large effectif les
critères diagnostiques précédemment décrits.
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Ponction à l’aiguille d’acétate de Prednisolone : technique de prélèvement et précautions
avant infiltration thérapeutique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
R CAMPAGNA (1), E PESSIS (2), F THÉVENIN (1), A FEYDY (1), H GUERINI (1), R BAZELI (1), E PLUOT (1), F MOREL (1), J
ROUSSEAU (1), JL DRAPÉ (1)
(1) PARIS - FRANCE, (2) SAINT-DENIS - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''S6 - Gestion des risques en radiologie interventionnelle ostéo-articulaire''
Samedi 22 octobre 2011
013208
Objectifs :
Evaluer la fréquence des débris après prélèvement à l’aiguille à travers la membrane de caoutchouc du flacon d’Hydrocortancyl .
Matériels et méthodes :
Cent flacons d’hydrocortancyl prélevés par 2 opérateurs avec une aiguille de type pompeuse (16G). Après avoir traversé la membrane à l’aiguille, 2 techniques
de prélèvement étaient réalisées : l’une par aspiration directe d’hydrocortancyl, l’autre en poussant 1 ml d’air de la seringue avant l’aspiration. La présence d’un
débris de caoutchouc était recherchée par observation directe.
Résultats :
Des débris de caoutchouc ont été retrouvés dans 8 % des prélèvements réalisés avec la technique d’aspiration directe, et dans aucun cas si l’opérateur utilisait la
technique de purge d’air avant aspiration. Deux fragments de caoutchouc étaient spontanément visibles dans l’hydrocortancyl au sein de la seringue ; les 2 autres
ont été visualisés après purge de l’hydrocortancyl et réaspiration d’eau.
Conclusion :
Des débris de caoutchouc sont retrouvés de façon non exceptionnelle dans la seringue avant infiltration thérapeutique, et sont difficiles à détecter au sein de l’
hydrocortancyl. La méthode de prélèvement avec purge de l’air de la seringue avant aspiration de l’hydrocortancyl permet d’éviter le prélèvement de fragment de
caoutchouc.
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Expérience de dépistage échographique systématique de la luxation congénitale de la hanche
chez la fille
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C SALUT, D MORIAU, E PASCAUD, P PEYROU, B LAYRÉ, A MAUBON
LIMOGES - FRANCE
Radiologie pédiatrique
Séance ''S22 - Imagerie Pédiatrique''
Samedi 22 octobre 2011
013209
Objectifs :
Evaluer le dépistage échographique systématique de la LCH, chez les filles dans le cadre d’une consultation multidisciplinaire d’orthopédie pédiatrique .
Matériels et méthodes :
Echographie de hanche systématique selon la méthode de Couture, chez les filles à examen clinique normal à la naissance , pendant un an. Examens réalisés à
un mois de vie et classés en : normal, LCH (FC  6 mm), bassin asymétrique, hanches limites. Corrélation avec les facteurs de risque et le devenir clinique . Prise
en charge immédiate des hanches non normales.
Résultats :
1166 filles examinées, 4,72 % d’échographies pathologiques. Taux de hanche pathologique : 3,7 % sans facteur de risque, 8,9 % avec. 63,6 % d’échographies
pathologiques sans facteur de risque. Deux facteurs de risque liés à la LCH : antécédents familiaux (OR = 3,41) et anomalies cliniques (OR = 2,75). Taux de
hanche pathologique et traitée : 3,09 %. Normalisation de toutes les hanches à 5 mois.
Conclusion :
L’échographie systématique de la hanche chez la fille à un mois, dans le cadre d’une consultation multidisciplinaire est réalisable . 74 hanches pathologiques
passées inaperçues à la naissance, y compris en l’absence de facteur de risque, ont été dépistées et ainsi prises en charge précocement. Cette stratégie de
dépistage systématique chez la fille mérite d’être poursuivie et généralisée .
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Approche bi-exponentielle avec multiples valeurs de b de l’IRM de diffusion hépatique :
reproductibilité des paramètres
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M WAGNER (1), S DOBLAS (1), JL DAIRE (1), H LEITAO (2), N HADDAD (1), R SINKUS (1), B VAN BEERS (1), V VILGRAIN
(1)
(1) CLICHY - FRANCE, (2) COIMBRA - PORTUGAL
Recherche en imagerie
Séance ''V24 - Diffusion et perfusion''
Vendredi 21 octobre 2011
013214
Objectifs :
Evaluer la reproductibilité des mesures des paramètres de diffusion calculés par une approche biexponentielle .
Matériels et méthodes :
10 patients (13 lésions au total) ont eu deux acquisitions successives d’IRM de diffusion hépatique avec 11 valeurs de b (0 à 500 s/mm2). La fraction de perfusion
(f), le coefficient de diffusion liée à la perfusion (D*), le coefficient de diffusion pure (D) et le coefficient apparent de diffusion (ADC) ont été mesurés par 2
observateurs indépendants.
Résultats :
Il n’y avait pas de différence significative concernant la mesure des paramètres entre les acquisitions et les observateurs (p = 0,25 à 0,73 et 0,29 à 0,70,
respectivement). La reproductibilité entre acquisitions était élevée pour D et ADC (coefficient de corrélation intra-classe (ICC) = 0,831 et 0,850, avec des limites d’
agrément à 95% de 24–32% et 29–32%, respectivement) et modérée pour f (ICC = 0,63, 34-49%). La mesure de D* était peu fiable (ICC = 0,626, 89-101%). La
reproductibilité inter-observateur était élevée pour tous les paramètres (ICC = 0,844 à 0,924 avec limites d’agrément à 95% de 12 à 24%), excepté pour D*.
Conclusion :
La reproductibilité de l’ADC et de D est satisfaisante. Au contraire la mesure de D* est peu reproductible.
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La cellule d’Onodi : classification radio-anatomique du risque chirurgical
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
JF MATERN, S RIEHM, M SCHMITTBUHL, F VEILLON
STRASBOURG - FRANCE
ORL
Séance ''L20 - Imagerie en ORL''
Lundi 24 octobre 2011
013218
Objectifs :
La cellule d’Onodi est une cellule sphéno-éthmoïdale qui pneumatise le corps de l’os sphénoïde et vient au contact du canal optique (CO). L’extension de sa
pneumatisation en arrière, le long de la paroi médiale du CO, définit le risque chirurgical par ses rapports avec les structures neuro -vasculaires adjacentes.
Matériels et méthodes :
Pour estimer ce risque, l’étude de la pneumatisation des cellules sphéno-ethmoidales et ses relations avec les structures neurovasculaires nous ont permis d’
établir une classification radio-anatomique à partir de 150 TDM du massif facial : cellule située en avant ou en arrière de l’optic strut sans bombement des
structures neuro-vasculaires (type 1); bombement ou protrusion du CO (type 2) ou de l’artère carotide interne (ACI) (type 3); déhiscence du CO ou de l’ACI (type
4).
Résultats :
Quarante pourcents de cellules d’Onodi sont diagnostiquées. Le type 1 est le plus représenté (42%), mais le moins à risque chirurgical. Les types 2 et 3, à risque
élevé, sont fréquents (40% et 10%). Le type 4, à haut risque, reste rare (8%).
Conclusion :
Souvent sous-estimée, la cellule d’Onodi apparait plus fréquente, en concordance avec les études anatomiques. Le risque chirurgical associé est pondéré par
une classification radiologique où la majorité des cellules d’Onodi est à faible morbidité per -opératoire.
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Impact de l’imagerie autopsique dans la formation et la pratique du manipulateur
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A DOMINGUEZ, A BASS, C BRUGUIER, C CHEVALLIER, C ELANDOY, S GRABHERR
LAUSANNE - SUISSE
Manipulateur
Séance ''M4 - Manipulateurs : Management et formation''
Mardi 25 octobre 2011
013220
Objectifs :
Utilisation d’un scanner à des fins d’imagerie autopsique, en collaboration entre un centre de formation universitaire pour manipulateurs, un service médico-légal,
un CHU et un institut de radiophysique. Cette collaboration mobilise des manipulateurs, des enseignants et étudiants menant différents travaux de recherche,
touchant à l’imagerie médico-légale. Les buts sont de : connaître les différents travaux en cours et terminés, connaître les possibilités de formation post grade au
niveau Suisse et Européen.
Matériels et méthodes :
Utilisation de données de CT postmortem afin d’étudier et de valider les travaux de recherche concernant différentes thématiques : étude du produit de contraste
Angiofil en angiographie postmortem, étude de quantification des hémorragies en angiographie postmortem, développer l’angiographie postmortem des membres
inférieurs, évaluer l’impact de l’imagerie autopsique sur le cadre légale et l’enquête judiciaire .
Résultats :
L’implication multidisciplinaire permet d’assurer une constante évolution de la pratique de l’imagerie autopsique et d’augurer la mise sur pied d’une formation post
grade pour les manipulateurs.
Conclusion :
L’imagerie autopsique permet au manipulateur d’occuper une place nouvelle dans le cadre des ses activités professionnelles . Cette démarche débute déjà en
formation initiale à Lausanne et doit se poursuivre par une formation post-grade destinée aux manipulateurs.
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Optimisation spectrale de l’angioscanographie en oncologie thoracique : expérience chez 80
patients
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
MA DELESALLE, JB FAIVRE, N TACELLI, M RÉMY-JARDIN, J RÉMY
LILLE - FRANCE
Thorax
Séance ''D22 - Innovations techniques scanographiques. Embolie pulmonaire et hypertension artérielle pulmonaire''
Dimanche 23 octobre 2011
013224
Objectifs :
Définir le niveau d’énergie permettant la meilleure analyse des structures cardiovasculaires et de leur environnement anatomique en pathologie tumorale
thoracique.
Matériels et méthodes :
80 patients ont bénéficié d’une angioscanographie en double énergie (tube A : 80 kV ; 250 mAs ; tube B : 140 kV Sn ; 149 mAs) avec administration de 120 mL d’
un produit contraste à 170 mg d’iode /mL, et reconstruction de 6 séries monochromatiques (de 50 à 100 keV) et 2 séries polychromatiques acquises à 80 et 140
kV avec évaluation systématique des valeurs d’atténuation, bruit subjectif et objectif, SNR, CNR.
Résultats :
Pour l’aorte, les artères et veines pulmonaires et le cœur droit (a), la reconstruction à 60 keV permet d’obtenir une opacification satisfaisante chez plus de 90% de
la population, avec le meilleur CNR et le moins de bruit possible ; (b) sans différence significative par rapport aux images reconstruites à 80 kV. Pour la veine
cave supérieure et les troncs veineux innominés (a), la reconstruction à 100 keV permet une analyse sans artefacts du médiastin périvasculaire ; (b) sans
différence significative par rapport à 140 kV.
Conclusion :
Une analyse optimale des structures médiastinales est obtenue par la lecture de deux reconstructions .
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Décès après interventions chirurgicales : investigation par l’angio-TDM post-mortem
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
S GRABHERR, F DOENZ, A DOMINGUEZ, P BIZE, S BINAGHI, P MANGIN
LAUSANNE - SUISSE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''V1 - Intervention sur les artères rénales. Angioscanner''
Vendredi 21 octobre 2011
013225
Objectifs :
Des décès suite à une intervention chirurgicale sont autopsiés dans le but de déterminer le cause de la mort et investiguer une éventuelle erreur médicale . Le but
de l’étude est d’évaluer l’utilité de l’angio-TDM post mortem pour ce type d’investigations médico-légales délicates.
Matériels et méthodes :
145 cas médico-légaux ont été investigués. De ce collectif, huit cas impliquaient une intervention chirurgicale pour laquelle le décès pouvait être éventuellement
imputé. Les résultats des examens radiologiques ont été comparés avec ceux obtenus par l’autopsie conventionnelle.
Résultats :
La cause du décès était soit un choc hémorragique ou septique, soit la combinaison d’une hémorragie et d’une aspiration de sang. Le diagnostic a pu être posé
lors de l’autopsie conventionnelle de même que lors de l’examen radiologique. Cependant, l’examen par angio-TDM a permis de détecter la source exacte des
hémorragies dans cinq des six cas, alors que l’autopsie n’a permis de localiser le site hémorragique approximativement que dans trois cas .
Conclusion :
L’angio-TDM post-mortem est recommandée dans les cas de décès post-interventionnels. Elle permet de documenter les constatations et de réexaminer les cas
ultérieurement. De plus, la source exacte des hémorragies peut être localisée ce qui est d’une grande importance dans ce genre de cas.
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Niveaux d’irradiation en TDM thoracique simple et double sources : expérience chez 634
patients adultes
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
T DE BROUCKER, JB FAIVRE, T SANTANGELO, N TACELLI, M RÉMY-JARDIN, J RÉMY
LILLE - FRANCE
Thorax
Séance ''D22 - Innovations techniques scanographiques. Embolie pulmonaire et hypertension artérielle pulmonaire''
Dimanche 23 octobre 2011
013228
Objectifs :
Etablir les niveaux de dose d’irradiation en TDM thoracique simple et double source en pratique quotidienne .
Matériels et méthodes :
Sur une période de 2 mois, les niveaux de dose délivrée au cours de 634 examens consécutifs ont été relevés. Les TDM étaient réalisées selon : (a) un
protocole standard (double source, simple énergie [Groupe 1] : n=276 ; simple source, simple énergie [Groupe 2] : n=268); (b) avec synchronisation ECG
prospective (Groupe 3 : n=13) ; ou (c) en double énergie (Groupe 4). Toutes les acquisitions comportaient une sélection du kilovoltage en fonction du poids et une
modulation automatisée du milliampérage.
Résultats :
La DLP moyenne des protocoles standard était de 97,12 mGy.cm (Groupe 2 ; BMI : 23,1 kg/m2), de 211,1 mGy.cm (Groupe 1 ; BMI : 27,3 kg/m2), le choix du
protocole dépendant du diamètre du thorax par rapport au diamètre du FOV de la deuxième source et donc du morphotype du patient. Lorsque l’imagerie
morphologique incluait l’analyse des artères coronaires proximales et moyennes (Groupe 3), la DLP moyenne était de 105,5 mGy.cm. Une imagerie
morphologique et fonctionnelle (Groupe 4) était obtenue avec une DLP moyenne de 404,3 mGy.cm.
Conclusion :
Selon l’objectif du protocole, la DLP moyenne variait de 97,12 à 404,3 mGy.cm.
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Qualité des angioscanographies à bas kilovoltages avec reconstruction itérative : expérience
chez 80 patients
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
J PAGNIEZ, F PONTANA, JB FAIVRE, V DEKEN, M RÉMY-JARDIN, J RÉMY
LILLE - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''V1 - Intervention sur les artères rénales. Angioscanner''
Vendredi 21 octobre 2011
013230
Objectifs :
Evaluer la qualité image obtenue par une technique de reconstructions itératives (RI) appliquée à la reconstruction d’angioscanographies thoraciques acquises à
bas kilovoltage.
Matériels et méthodes :
Le suivi tomodensitométrique (T2) de 80 patients consécutifs a été (a) acquis avec réduction du kilovoltage (moins 20 kV) et sélection des mAs de référence
permettant d’obtenir une réduction de 50% de la CTDI par rapport à l’examen initial (T1) sans modification des autres paramètres ; et (b) reconstruit avec une
technique de RI (5 itérations ; version prototype IRIS ; Siemens) substituée à l’algorithme classique de rétroprojection filtrée utilisé à T 1.
Résultats :
Malgré une diminution moyenne de la DLP de 52,8 % (73,9 versus 163,6 mGy.cm) à T2, il n’existait pas de différence significative dans le bruit objectif mesuré
dans la trachée à T2 (20,49 UH) comparé à T1 (21,48 UH; p=0,07). Les rapports signal/bruit (12,26 vs 10,86) et contraste/bruit (11,06 vs 9,42) étaient
significativement améliorés à T2 (p<0,0001). Tous les examens à T2 avaient une qualité diagnostique, codée bonne (n=68 ; 85%) ou excellente (n=12 ; 15%).
Conclusion :
Les reconstructions itératives permettent d’obtenir des angioscanographies de qualité diagnostique avec réduction de 52,8% de la dose d’irradiation.
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La place du capteur plan au sein d’un service de radiologie des urgences
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
B DEWYNTER, E DELEURY, F BUSQUET, C PIECHEL
LILLE - FRANCE
Manipulateur
Séance ''M4 - Manipulateurs : Management et formation''
Mardi 25 octobre 2011
013232
Objectifs :
Présenter la place du capteur plan au sein d’un service de radiologie des urgences.
Présenter la technologie du capteur plan et les bénéfices attendus de l’équipement.
Présenter le rôle des manipulateurs référents « capteur plan ».
Présenter notre expérience après 4 mois d’utilisation.
Matériels et méthodes :
A partir de l’expérience de quatre manipulateurs référents, nous montrons l’intérêt de cette technologie au sein d’un service de radiologie des urgences, nous
permettant de répondre aux exigences nécessaires, notamment la rapidité et l’optimisation des doses.
Résultats :
La numérisation est aujourd’hui incontournable et, lors d’un renouvellement et de l’installation d’un équipement, la solution « capteur plan » devient évidente. L’
offre en la matière est vaste et il convient, en fonction de l’activité envisagée, de faire le bon choix de matériel.
Conclusion :
L’implantation d’une salle capteur plan au sein d’un plateau technique d’imagerie d’urgences apparaît comme une évolution inéluctable de l’imagerie
conventionnelle. Le choix d’une salle capteur plan pour une activité d’urgences est un choix qui doit prendre en compte : l’activité ciblée pour la salle de
radiologie, l’intégration de cette salle au sein du plateau technique (autre salle de radiologie, échographie, scanner ...).
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Etude de la ventilation pulmonaire en TDM double énergie après inhalation de krypton
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
S KHUNG, AL HACHULLA, B WALLAERT, JF CAZAUBON, M RÉMY-JARDIN, J RÉMY
LILLE - FRANCE
Thorax
Séance ''D22 - Innovations techniques scanographiques. Embolie pulmonaire et hypertension artérielle pulmonaire''
Dimanche 23 octobre 2011
013237
Objectifs :
Evaluer la possibilité de rehausser la densité pulmonaire après inhalation de krypton stable .
Matériels et méthodes :
Suivant un plan de Fleming à 2 étapes, 32 patients présentant un emphysème bulleux sans signe TDM de bronchopathie centrale et/ou périphérique ont bénéficié
d’une TDM double énergie (tube A : 80 kV,300 mAs ; tube B : 140 kV-Sn, 100 mAs) après inhalation d’un mélange krypton (80%)- oxygène (20%) avec
comparaison des niveaux d’atténuation dans le parenchyme normal (à priori ventilé) et bulleux (à priori exclu) d’un même lobe (accord CPP).
Résultats :
L’analyse des images de ventilation permet de retrouver une différence d’atténuation entre le poumon normal et emphysémateux chez 28 des 32 sujets (87,5%),
démontrant l’efficacité du test (P0 :70%; Pa : 90% ; risque α : 5%; puissance: 90%). La valeur maximale du rehaussement du poumon normal est de 18,5 UH avec
une différence d’atténuation entre poumon normal et poumon détruit de 51,8% (valeur médiane) (p<0,001). Aucun effet indésirable n’a été constaté. La DLP
moyenne de l’exploration est de 387,1 ± 32,15 mGy.cm.
Conclusion :
L’utilisation de krypton stable en TDM double énergie permet d’intégrer une imagerie fonctionnelle de ventilation à l’imagerie morphologique .
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Guidage de particules magnétiques chargées en doxorubicine en IRM pour
chimio-embolisation hépatique sélective
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
G SOULEZ (1), P POUPONNEAU (1), JC LEROUX (2), H HÉON (1), L GABOURY (1), S MARTEL (1)
(1) MONTRÉAL - CANADA, (2) ZURICH - SUISSE
Radiologie interventionnelle
Séance ''D19 - Radiologie Interventionnelle abdominale''
Dimanche 23 octobre 2011
013241
Objectifs :
Guider sélectivement en IRM à l’aide d’un insert de gradient des microparticules magnétiques (TMMC) composées de nanoparticules FeCo, PLGA et chargées
en doxorubicine (dox) dans un modèle de chimioembolisation hépatique.
Matériels et méthodes :
10 lapins (New Zealand) ont été enrôlés en 3 groupes. Groupe 1 (n=4) avec guidage magnétique lors de l'embolisation des TMMC avec un gradient de
288±13mT m-1 appliqué de droite à gauche (n=2) et de gauche à droite (n=2). Groupe contrôle 2 (n=3) ayant eu une embolisation de TMMC en IRM sans
application de guidage magnétique et groupe contrôle 3 (n=3) n’ayant pas eu d’embolisation. Les distributions des particules, du Co et de la dox dans les lobes
droit et gauche ont été analysées.
Résultats :
L’efficacité de guidage définie par le ratio des particules, Co, doxorubicin dans le lobe ciblé versus non-ciblé entre les groupe 1 et 2 était estimée à 50%
(particules), 30% (Co) et 40% (Dox) pour le guidage vers la gauche et respectivement de 22%, 20% et 30% pour le guidage droit (p=0.029 pour Co). Le
relargage plasmatique de la Dox était significativement inférieur dans le groupe guidage (aire sous la courbe).
Conclusion :
Le guidage de particules magnétiques chargées à l’aide d’un insert de gradient IRM est faisable dans le contexte d’une chimioembolisation hépatique.
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Tomodensitométrie des anastomoses cavo-pulmonaires en cas de thrombose cave supérieure
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
D KHALIFA, N COLIGNON, J CAZEJUST, A RUIZ, L MONNIER-CHOLLEY, Y MENU, L ARRIVÉ
PARIS - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''D1 - Imagerie vasculaire interventionnelle''
Dimanche 23 octobre 2011
013253
Objectifs :
Déterminer les caractéristiques tomodensitométriques des anastomoses cavo-pulmonaires au cours des thromboses caves supérieures (TCS).
Matériels et méthodes :
Les examens tomodensitométriques, réalisés à l’hôpital Saint-Antoine entre 2005 et 2011, de 14 patients présentant des anastomoses cavo-pulmonaires au
cours de thrombose cave supérieure, ont été examinés. On a analysé la technique tomodensitométrique : protocole d’injection, côté de l’injection, épaisseur de
coupes, l’aspect de la veine cave supérieure et les différentes voies de dérivation .
Résultats :
Les dérivations cavo-pulmonaires ont été visualisées lors d’examens réalisés à la recherche d’embolie pulmonaire (débit d’injection élevé, acquisition précoce,
coupes fines). Les dérivations cavo-pulmonaires étaient le plus souvent mises en évidence du côté de l’injection . Dans 12 cas, elles étaient la conséquence d’
anastomoses de type anatomique avec les veines du médiastin, particulièrement les veines bronchiques. Chez un patient, nous avons retrouvé des
anastomoses acquises sur atélectasie pulmonaire. Chez un autre patient, les anastomoses étaient alimentées par des vaisseaux tumoraux.
Conclusion :
Les dérivations cavo-pulmonaires sont probablement extrêmement fréquentes en cas de thrombose cave supérieure mais ne sont détectées qu’en cas de
protocole adapté.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Evaluation des mesures visco-élastiques d’élastographie par résonance magnétique comme
marqueur de malignité des tumeurs hépatiques
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
P GARTEISER (1), S DOBLAS (1), JL DAIRE (1), M WAGNER (1), H LEITAO (2), V VILGRAIN (1), R SINKUS (1), B VAN
BEERS (1)
(1) CLICHY - FRANCE, (2) COIMBRA - PORTUGAL
Recherche en imagerie
Séance ''L25 - Avancées en imagerie de l'inflammation et des tumeurs''
Lundi 24 octobre 2011
013254
Objectifs :
L’élastographie par résonance magnétique (ERM) permet d’observer des processus pathologiques par les altérations apportées aux propriétés mécaniques des
tissus. Dans cette étude, l’efficacité de l’ERM en tant que biomarqueur de malignité des tumeurs hépatiques est examinée.
Matériels et méthodes :
Les données d’élastographie (84 patients avec tumeurs hépatiques établies histologiquement) ont été obtenues par IRM encodée en mouvement en présence d’
une vibration mécanique. Les déplacements ainsi obtenus ont étés reconstruits en cartes de propriétés visco-élastiques (module de cisaillement (G*) et ses
composantes d’élasticité (Gd) et de viscosité (Gl)) et comparés entre tumeurs bénignes et malignes.
Résultats :
G* et Gl étaient plus élevés dans les tumeurs malignes que dans les bénignes (G* : 3,19 ± 0,21 kPa, versus 2,39 ± 0,14 kPa, p<0,001 ; Gl : 1.93 ± 0.21 kPa,
versus 1.06 ± 0.12 kPa, p<0.001). Les aires sous les courbes ROC de ces paramètres tumoraux démontrent leur capacité à discerner la malignité des tumeurs
(aux seuils de G* = 2,56 kPa et Gl = 1,38 kPa).
Conclusion :
Les mesures de viscosité par ERM sont un marqueur fiable du caractère bénin ou malin des tumeurs hépatiques. L’augmentation connue de la dureté des lésions
en fonction de leur malignité est principalement due à une augmentation de leur viscosité.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Volumétrie de l’ischémie cérébrale en IRM de diffusion et déficit fonctionnel secondaire après
thrombolyse intraveineuse
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A ATTYÈ, MP MARTEL-BONCOEUR, F MACIAN-MONTORO, P COURATIER, C MOUNAYER, A MAUBON
LIMOGES - FRANCE
Neuroradiologie
Séance ''D3 - Neuroradiologie diagnostique : le cortex dans la pathologie malformative, ischémique et dégénérative''
Dimanche 23 octobre 2011
013260
Objectifs :
Tenter d’établir une corrélation entre l’évolution du volume de l’ischémie cérébrale sur les séquences de diffusion avant et après thrombolyse et la récupération
clinique fonctionnelle à 3 mois évaluée à l’aide du score de Rankin.
Matériels et méthodes :
Calcul de l’évolution en volume de l’infarctus cérébral avec un logiciel de volumétrie automatique . Le devenir clinique des patients a été évalué à 3 mois à l’aide
du score de Rankin. Une analyse de régression univariée a été effectuée pour rechercher un lien entre l’évolution de l’infarctus et le handicap à 3
mois.(Rankin>1).
Résultats :
69 patients ont été inclus dans l’étude avec IRM initiale et de suivi à 24h. Le score NIHSS médian initial était de 10,5 et de 7 à 24 heures. A 3 mois, 51,72% des
patients ne présentaient pas de handicap fonctionnel (rankin ≤1). Le volume moyen de l’ischémie avant thrombolyse était de 19,75 cm3, de 46,13 cm3 après
thrombolyse. Pour une croissance de volume ischémié <10 cm3, l’Odds Ratio pour une absence de handicap fonctionnel à 3 mois est de 10,08 (IC à 95%,
3-33,89).
Conclusion :
Une diminution, ou une augmentation <10 cm3, de la taille de l’infarctus cérébral ischémique après thrombolyse IV est significativement associée à une absence
de handicap fonctionnel à 3 mois.
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Comparaison IRM 1.5 et 3 Tesla pour le suivi des tumeurs gliales
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
R SOUILLARD-SCEMAMA, O NAGGARA, E MÉARY, C MELLERIO, J PALLUD, C RODRIGUEZ, P PAGE, FX ROUX, C
OPPENHEIM, JF MÉDER
PARIS - FRANCE
Neuroradiologie
Séance ''L3 - Neuroradiologie diagnostique : techniques avancées IRM ''
Lundi 24 octobre 2011
013267
Objectifs :
Comparer les séquences conventionnelles en IRM 1.5T et 3T pour le suivi des tumeurs gliales.
Matériels et méthodes :
27 patients consécutifs suivis pour tumeurs gliales (grade 2 OMS), traités par chirurgie, radiothérapie et/ou chimiothérapie, ont eu deux IRM cérébrales à 1.5 et 3
Tesla (délai moyen : 7 jours [min=1, max=12]), sans évènement clinique intercurrent, avec séquences axiales FLAIR, T1, T1 et 3D T1 après injection de
gadolinium. Après recalage des images, nous avons comparé l’étendue et l’intensité de l’hypersignal FLAIR puis le nombre et la taille des prises de contraste .
Résultats :
Le contraste FLAIR/parenchyme «sain» était qualitativement moins élevé à 3T comparativement à 1.5T. L’étendue de la plage en hypersignal FLAIR, était
qualitativement et quantitativement semblable aux deux champs magnétiques. Les prises de contraste étaient comparables en nombre et en taille. Le
rehaussement lésionnel était plus marqué après injection à 3T qu’à 1.5T, notamment sur les séquences volumiques T1 après injection.
Conclusion :
Ces résultats suggèrent que les tumeurs gliales pourraient être suivies indifféremment à 1.5T ou à 3T pour les séquences conventionnelles.
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Intérêt d'une analyse bi-exponentielle de l'IRM de diffusion pour le diagnostic des tumeurs
hépatiques
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
S DOBLAS, M WAGNER, JL DAIRE, N HADDAD, H LEITAO, R SINKUS, V VILGRAIN, B VAN BEERS
CLICHY - FRANCE
Recherche en imagerie
Séance ''V24 - Diffusion et perfusion''
Vendredi 21 octobre 2011
013276
Objectifs :
Etudier l’efficacité d’une approche bi-exponentielle couplée à une acquisition d’IRM de diffusion à multiples valeurs de b pour la distinction bénin -malin et le
diagnostic des tumeurs hépatiques dans une cohorte de 80 patients.
Matériels et méthodes :
Des images d’IRM de diffusion ont été acquises avec 11 valeurs de b (de 0 à 500 s/mm^2) dans 10 kystes, 40 lésions hépatiques bénignes solides et 49 tumeurs
hépatiques malignes. La fraction de perfusion (f) et les coefficients de perfusion (D*) et de diffusion pure (D) ont été calculés pour chaque lésion par une
approche bi-exponentielle. Le coefficient de diffusion apparente (ADC) a été déterminé par une approche mono-exponentielle.
Résultats :
La distinction bénin-malin est aussi efficace avec une approche mono-exponentielle qu’avec une approche bi-exponentielle. En revanche, f et D permettent d’
affiner la distinction entre métastases (f = 18.4 ± 4.8%, D = 1.23×10^-3 ± 0.28×10^-3 mm^2/s), carcinomes hépatocellulaires (f = 23.7 ± 8.1%, D = 1.18×10^-3 ±
0.25×10^-3 mm^2/s) et hyperplasies nodulaires focales (f = 27.1 ± 9.8%, D = 1.35×10^-3 ± 0.26×10^-3 mm^2/s).
Conclusion :
Le calcul d’ADC par une approche mono-exponentielle suffit pour la distinction bénin-malin. Une approche bi-exponentielle peut en revanche aider à l’
identification des types tumoraux.
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L’IRM permet-elle de différencier un liposarcome myxoïde d’un myxome intramusculaire ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
F DUARTE, F MARINHO, V AUDARD, F LAROUSSERIE, E PLUOT, P ANRACT, JL DRAPÉ, A FEYDY
PARIS - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''D18 - Tumeurs et pathologies inflammatoires musculo-squelettiques''
Dimanche 23 octobre 2011
013279
Objectifs :
Etudier en IRM la sémiologie des liposarcomes myxoïdes (LPS) et des myxomes intramusculaires des membres. Mettre en évidence les éventuels critères
distinctifs.
Matériels et méthodes :
Analyse rétrospective des IRM d’une série de 20 liposarcomes myxoïdes et 22 myxomes intramusculaires des membres, tous opérés, avec preuve histologique.
Analyse en consensus par 3 radiologues des critères suivants : topographie, taille, limites, signal en contraste spontané et après injection de contraste
intraveineux (homogène, hétérogène), pseudo-capsule, cloisons, contingent graisseux, œdème péri-lésionnel.
Résultats :
Les critères discriminants et statistiquement significatifs permettant de différencier un liposarcome myxoïde d’un myxome intramusculaire en IRM sont : le signal
hétérogène en T2 et après injection (85% des LPS), la présence de cloisons (100% des LPS), la pseudo-capsule (90% des LPS), le contingent graisseux (0% des
myxomes).
Conclusion :
Le liposarcome myxoïde et le myxome ont tous les deux un signal globalement élevé en T2, caractéristique d’une composante myxoïde. Le liposarcome myxoïde
doit être évoqué en présence d’un signal hétérogène, de cloisons, d’une pseudo-capsule et d’un contingent graisseux.
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Plan d'actions radioprotection patient en radiologie interventionnelle
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
F GUTIERREZ, C COSTE, E DELHOM, J GREFFIER, É MALIRAT, V MIRAVÈTE, B GALLIX
MONTPELLIER - FRANCE
Manipulateur
Séance ''D14 - Manipulateurs et optimisation de la dose''
Dimanche 23 octobre 2011
013280
Objectifs :
Mettre en place des actions permettant de respecter la règlementation en vigueur pour la radioprotection des patients en radiologie interventionnelle .
Matériels et méthodes :
Le document élaboré est destiné aux cadres des services, il comprend une grille d'auto-évaluation qui reprend les recommandations de l'ASN concernant : la
formation destinée aux praticiens et aux manipulateurs, la radioprotection du patient, la mise en place de procédure d'optimisation radiologiques, le recueil et
l'enregistrement des informations dosimétriques, la rédaction de protocole radiologique pour les actes les plus réalisés et les plus irradiants , la maîtrise du
processus de maintenance des équipements, l'obligation de déclarer à l'ASN tout évènement significatif relatif à une exposition individuelle ou collective de
patient.
Résultats :
Les résultats montrent que le document permet d'évaluer sa pratique et son organisation pour optimiser la gestion du risque radiologique , il a aussi une visée
pédagogique pour les intervenants.
Conclusion :
Le plan d'actions en radiologie interventionnelle est un outil d'aide au management de la radioprotection, il introduit de façon concrète de l'expertise au plus près
de la réalisation de l'acte.
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Comparaison des mammographies en numérique et analogique en dépistage organisé : bilan
des Alpes Maritimes 2008-2010
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C BALU-MAESTRO, C CALLER, M NAMER, C GRANON, L BAILLY
NICE - FRANCE
Sénologie
Séance ''V7 - Améliorer la prise en charge et la gestion des risques des patientes en mammographie et en échographie mammaire''
Vendredi 21 octobre 2011
013290
Objectifs :
Comparer les résultats, entre 2008 et 2010, en technique numérique (n=63 422) et analogique (n=45 525) sur les anomalies détectées aux 2 lectures, ainsi qu’
entre les systèmes à plaque ERLM CR (n=54 512) et à capteurs plans DR (n=8910).
Matériels et méthodes :
Etude des ACR0, des taux de positifs,répartition des anomalies et des cancers dépistés.
Résultats :
Les taux d’ACR0 apparaissent significativement moins élevés en technique numérique qu’en analogique (16,2% vs 16,8%, p=0,04). Après bilan complémentaire
nous observons moins de positifs en numérique qu’en analogique (2,8% vs 3,7%, p<0,0001). On observe moins d’ACR0 (15,7% vs 19,3%, p<0,0001) et de tests
positifs en CR qu’en DR (2,6% vs 4,0%, p<0,0001). Le taux de microcalcifications est significativement moins élevé en numérique qu’en analogique (23,5% des
anomalies vs 27,6%, p<0,0001) du fait d’une moindre détection en CR qu’en DR (22,3% vs 30,3%). Le taux de cancers dépistés recueillis (n=635) à ce jour est
plus élevé en technique analogique qu’en numérique (0,64% vs 0,54%; p=0,05).
Conclusion :
La technique numérique et les systèmes CR en particulier ont entraîné moins de tests positifs et de microcalcifications dépistées par rapport à l’analogique . Cette
différence n’a pas été observée pour les systèmes DR.
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CTNAV : Evaluation clinique d'une station de navigation pour le guidage des interventions sous
tomodensitométrie
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
P DURAND, A MOREAU-GAUDRY, J FRANDON, C SENGEL, E CHIPON, L CARRAT, I BRICAULT
GRENOBLE - FRANCE
Radiologie interventionnelle
Séance ''M6 - Radiologie Interventionnelle vasculaire, génito-urinaire et ostéo-articulaire''
Mardi 25 octobre 2011
013307
Objectifs :
Une station de navigation utilisant un localisateur 3D a été développée pour afficher en temps réel la trajectoire de l’aiguille dans le volume scanner . L'étude
CTNAV compare la précision de mise en place d'une aiguille : avec la station de navigation Imactis (groupe NAV) et selon les modalités habituelles (groupe CT).
Matériels et méthodes :
Essai clinique comparatif, prospectif, en groupes parallèles, randomisé, contrôlé pour 120 patients devant bénéficier d’un geste sous guidage
tomodensitométrique (deux groupes de 60). Critère de jugement principal : distance entre la trajectoire planifiée et la trajectoire effective de l’aiguille après
ponction. Analyse statistique : tests de comparaison de moyennes non paramétriques.
Résultats :
Analyse intermédiaire, prévue par le protocole, N=41 patients (CT:21 NAV:20). Toutes les procédures se sont déroulées conformément au protocole, aucun
événement indésirable n'a été rapporté. Critère de jugement principal (distance) médiane groupe CT : = 9,1 mm [Q1:4,9 Q3:15,6], groupe NAV = 4,2 mm [Q1:2,5
Q3:8,6] p=0,0038. Critère secondaire d'angle entre les trajectoires : médiane groupe CT : 8,7° [Q1:6,9 Q3:10,6], groupe NAV 3,68° [Q1:2,2 Q3:5,5] p=0,0012.
Conclusion :
La station de navigation apporte un gain de précision significatif pour la radiologie interventionnelle sous tomodensitométrie . La poursuite de l’étude permettra
également l’évaluation du service médical rendu.
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Chimio-embolisation bronchique avec de la rapamycine (modèle d’hypervascularisation
pulmonaire) : étude pharmacologique et anatomopathologique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
MT BAYLATRY (1), JP PELAGE (2), H GHEGEDIBAN (1), M WASSEF (1), J NAMUR (1), C FERNANDEZ (1), A LEWIS (3), P
LACOMBE (2), A LAURENT (1)
(1) PARIS - FRANCE, (2) BOULOGNE-BILLANCOURT - FRANCE, (3) FARNHAM - ROYAUME UNI
Thorax
Séance ''V25 - Cancer bronchique et pneumopathies infiltrantes diffuses''
Vendredi 21 octobre 2011
013315
Objectifs :
L’embolisation bronchique (EB) est le premier traitement des hémoptysies massives, mais est généralement suivie d’une recanalisation source de récidive . L’
utilisation de chimiosphères délivrant un inhibiteur de remodelage vasculaire comme la rapamycine pourrait être intéressante pour prévenir ces récidives . Notre
objectif: évaluer les performances (concentrations systémique et locale) et la tolérance des chimiosphères chargées en rapamycine (C-RAPA) après EB.
Matériels et méthodes :
Réalisation de l’EB avec 2mL de C-RAPA (500-700µm, 38mg/ml rapamycine) chez des moutons ayant subi 14 jours auparavant une embolisation pulmonaire
(coils) pour dilater leurs artères bronchiques. Dosage de la rapamycine dans le sang et le tissu par chromatographie liquide - spectrométrie de masse. Examen
pathologique réalisé à J12 (date de sacrifice).
Résultats :
Pas de pic systémique de rapamycine observé. Concentration stable après l’EB pendant 24h (mediane=28ng/mL; min-max19-38), décroissance ensuite jusqu’à
2ng/mL à J2. Présence de la rapamycine dans le tissu pulmonaire à J12 (médiane=27ng/mL; min-max :13-32). Pas de lésion autour des chimiosphères évoquant
une toxicité locale.
Conclusion :
La délivrance de rapamycine au tissu pulmonaire, à une concentration importante, sans pic systémique, a été possible après EB avec C-RAPA dans un modèle d’
hypervascularisation pulmonaire. Les prochains travaux consisteront à définir la dose optimale qui prévient la recanalisation sans toxicité locale ou systémique .
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Détection des tumeurs du grêle par entéro-TDM hélicoïdale : méta-analyse
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
P SOYER (1), M AOUT (1), M BOUDIAF (1), C HOEFFEL (2), V PLACE (1), E VICAUT (1)
(1) PARIS - FRANCE, (2) REIMS - FRANCE
Digestif
Séance ''S3 - Tube Digestif''
Samedi 22 octobre 2011
013318
Objectifs :
Effectuer une méta-analyse pour déterminer la sensibilité et la spécificité de la TDM hélicoïdale avec entéroclyse (entéro-TDM) dans la détection des tumeurs du
grêle.
Matériels et méthodes :
Les banques de données MEDLINE, EMBASE et Cochrane ont été questionnées de janvier 1992 à novembre 2010. Les critères d’inclusion des études étaient les
suivants : l’entéro-TDM était effectuée pour identifier des tumeurs du grêle, l’anatomopathologie et/ou le suivi étaient les standards de référence, et les données
des études permettaient de calculer la sensibilité et la spécificité dans la détection des tumeurs du grêle . Les caractéristiques des patients inclus et des
protocoles d’études étaient analysés. Un modèle à effet aléatoire a été utilisé pour estimer la sensibilité et la spécificité de l’entéro -TDM dans la détection des
tumeurs du grêle.
Résultats :
Treize études incluant 796 patients étaient retenues. Des variations significatives étaient trouvées entre les études (I2 test, 47,3%-58,9%). Après ajustement, la
sensibilité et la spécificité de l’entéro -TDM étaient de 94,9% (95%IC : 68,2-99,4%) et de 99% (94,5%-99,5%), respectivement.
Conclusion :
L’entéro-TDM a des niveaux de sensibilité et de spécificité très élevés pour détecter les tumeurs du grêle .
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Analyse cinétique de l’hydratation de l’épiderme et du derme en IRM-3T avec la séquence
T2-Mapping
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
L CALZOLARI, S AUBRY, B BARBIER-BRION, S MAC-MARY, P HUMBERT, B KASTLER
BESANÇON - FRANCE
Recherche en imagerie
Séance ''L25 - Avancées en imagerie de l'inflammation et des tumeurs''
Lundi 24 octobre 2011
013324
Objectifs :
Quantifier la modification du temps de relaxation T2 de l’épiderme et du derme après application de crème hydratante grâce à la séquence T2-mapping. L’IRM
pourrait-elle mettre en évidence l’efficacité hydratante des crèmes ?
Matériels et méthodes :
20 volontaires sains ont été inclus prospectivement. Le T2 de l’épiderme et des parties superficielle et profonde du derme du mollet a été quantifié en séquence
T2-mapping sur une IRM-3T à plusieurs temps : peau normale puis une, trois et six heures après application de crème hydratante.
Résultats :
La séquence T2-mapping permet d’estimer le T2 des couches cutanées à l’état basal : Epiderme à 34,3ms +/-10,6 ; derme superficiel à 36,8ms+/-9,6 ; derme
profond à 39,4+/-12,0. Le T2 de l’épiderme ne varie pas significativement après application de crème (p=0,38). Il existe une tendance à l’augmentation du T2 du
derme superficiel (delta maximal à 3h = 7,2%, p=0,189). Il existe une augmentation significative du T2 du derme profond, plus marquée à 1h (delta = 27,5%,
p=0,037).
Conclusion :
Ces premiers résultats sur la séquence T2-mapping à 3T ouvrent de nouvelles perspectives pour l’IRM en tant qu’outil de mesure de l’hydratation du derme. Une
étude comparative versus l’étalon « MoistureMeter » reste nécessaire pour valider la technique.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Association scanner cérébral sans injection et angioscanner cérébral dans les troubles brutaux
de la conscience
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A ESQUEVIN, A BELLOU, M PERENNES, JY GAUVRIT
RENNES - FRANCE
Neuroradiologie
Séance ''D3 - Neuroradiologie diagnostique : le cortex dans la pathologie malformative, ischémique et dégénérative''
Dimanche 23 octobre 2011
013327
Objectifs :
Le but de cette étude est de montrer l’intérêt de l’association scanner cérébral sans injection (CTS) et angioscanner cérébral (CTA) dans le cadre des troubles
brutaux de la conscience (TBC) non traumatiques.
Matériels et méthodes :
Sur un période 10 mois, les patients admis pour TBC non traumatiques inexpliqués (GSC<10) ont été explorés par un CTS et un CTA.
Résultats :
Vingt-sept patients (13F, 14H) ont été explorés. Les diagnostics retenus étaient : thrombose vertébro-basilaire (TVB) (4), infarctus jonctionnel (1), hémorragie
intracrânienne (6), autres causes neurologiques (3) (1 confusion, 1 état de mal épileptique, 1 méningite), origine toxique ou métabolique (12) et inexpliquée (1). L’
association CTS-CTA a permis le diagnostic positif de TVB dans 100% des cas, montrant spontanément, un aspect hyperdense du système vertébro-basilaire
puis un défaut de rehaussement après injection et le diagnostic négatif chez les 23 autres. Les 11 causes vasculaires (hémorragiques ou ischémiques) étaient
diagnostiquées par l’association CTS-CTA. Pour les causes hémorragiques, elle permettait de rechercher une étiologie (3 anévrismes) et de réaliser le bilan
pré-thérapeutique.
Conclusion :
Dans le cadre de TBC, l’association CTS-CTA est pertinente pour le diagnostic à la fois des TVB et des hémorragies intra-crâniennes.
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Apport du système EOS dans l'évaluation des membres inférieurs chez l'enfant
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
R GHENO, E NECTOUX, M CAGNEAUX, J BIGOT, B HERBAUX, A COTTEN, N BOUTRY
LILLE - FRANCE
Radiologie pédiatrique
Séance ''S22 - Imagerie Pédiatrique''
Samedi 22 octobre 2011
013330
Objectifs :
L’objectif de cette étude était de comparer les paramètres 2D classiques aux paramètres 2D dérivés des modélisations 3D.
Matériels et méthodes :
Vingt-sept patients (âge moyen = 13,6 ans) correspondant à 48 membres inférieurs ont été inclus dans l’étude. Chaque patient a bénéficié d’un examen EOS
face/profil des membres inférieurs. Deux opérateurs indépendants ont mesuré les paramètres 2D suivants : longueurs fémorale et tibiale ; axes mécaniques du
fémur et du tibia ; déviations frontale et sagittale ; angle cervicodiaphysaire. Ces opérateurs ont également effectué une modélisation 3D de chaque membre
inférieur à partir de laquelle ont été automatiquement extraits les paramètres 2D tels que cités précédemment. Les 2 méthodes de mesure ont été comparées. La
concordance inter-opérateurs pour chacune des méthodes a également été évaluée.
Résultats :
Les longueurs fémorale et tibiale étaient significativement plus courtes en 2D qu’en 3D pour les patients présentant une déviation sagittale des membres
inférieurs supérieure à 5° (50% de la population). Les mesures 2D minimisaient la longueur totale du membre inférieur d’au moins 5 mm dans 13% des cas. Il
existait une différence statistiquement significative entre 2D et 3D pour l’angle cervicodiaphysaire. Cette différence excédait 10° pour 13% des patients. La
concordance inter-opérateurs était bonne à excellente pour les 2 méthodes.
Conclusion :
EOS et sa modélisation 3D pourraient permettre de mieux préciser chez certains enfants les paramètres 2D classiques.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Evaluation dosimétrique en radiologie interventionnelle
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
É MALIRAT, J GREFFIER, E DELHOM, P TAOUREL
MONTPELLIER - FRANCE
Radioprotection
Séance ''S11 - Radioprotection en imagerie diagnostique et thérapeutique''
Samedi 22 octobre 2011
013332
Objectifs :
Détermination des niveaux de doses pour les procédures en radiologie interventionnelle sur le CHRU de Montpellier .
Matériels et méthodes :
Depuis décembre 2009, une campagne de relevé des indicateurs dosimétriques est effectuée dans les 4 services de radiologie interventionnelle du CHRU de
Montpellier. Les indicateurs dosimétriques relevés sont le Produit Dose Surface (Gy.cm2) et le temps de scopie (min) et lorsqu'ils sont disponibles le Kerma dans
l'air et le nombre de clichés graphies. Un facteur de correction a été determiné pour chaque salle (8) tenant compte de l'écart entre le PDS affiché et le PDS
mesuré. Les niveaux de doses ont été établis comme la valeur moyenne des valeurs du PDS et du temps de scopie.
Résultats :
Parmi toutes les procédures recueillies (7520), voici les résultats pour les examens les plus réalisés : chimio embolisation (436 Gy.cm2; 27,9 min) biliaire (111
Gy.cm2; 22,6 min) coronarographie avec et sans angioplastie (94 Gy.cm2; 11,6 min et 46 Gy.cm2; 5,8 min) artériographie des membres inférieurs avec et sans
angioplastie (152 Gy.cm2; 14 min et 145 Gy.cm2; 7,5 min) pose de picc Line (4,3Gy.cm2; 1 min) embolisation cérébrale (172Gy.cm2; 47,4 min) embolisation
anévrisme cérébral (147 Gy.cm2; 45,1 min).
Conclusion :
A partir de ces niveaux de doses, des démarches d'optimisation dans les différents services ont été démarrées en tenant compte de l'influence des différents
paramétres sur la dose.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Evaluation en pratique clinique des macro-biopsies mammaires par INTACT
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A SCEMAMA, C DE BAZELAIRE, M ALBITER, M CHAPELLIER-CANAUD, C MOÏSE, V NAHON, A PLUVINAGE, A
FREGEVILLE, E DE KERVILER
PARIS - FRANCE
Sénologie
Séance ''L8 - Améliorer la prise en charge des patientes en IRM mammaire et en sénologie interventionnelle''
Lundi 24 octobre 2011
013336
Objectifs :
Evaluation de la faisabilité, de l’efficacité et des complications des macrobiospies mammaires par INTACT .
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective portant sur 100 patientes entre 2009 et 2011. Cent procédures ont été réalisées pour 86 foyers de microcalcifications et 14 opacités classées
ACR 3, 4 et 5. Les aiguilles utilisées mesuraient 12 mm, 15 mm et 20 mm. Un clip a été posé dans 79 cas. Les données de l’INTACT ont été comparées à celles
de la surveillance, du mammotome et/ou de la chirurgie.
Résultats :
Parmi les complications, on retrouve 11 douleurs (3 sévères), 1 hématome et 10 clips déplacés. Cinq INTACTS ont été suivis d’un mammotome (prélèvements
jugés insuffisants). L’INTACT a permis de détecter 23 cancers (sensibilité 92%, spécificité 100%, valeur prédictive positive 100% et valeur prédictive négative
99%). Parmi les 77 lésions bénignes l’INTACT a retrouvé 11 lésions frontières. Cinq lésions ont été sous-estimées par rapport aux données de la chirurgie : deux
carcinomes in situ (CCIS) correspondant à des carcinomes infiltrants, une cicatrice radiaire masquant un CCIS, et 2 lésions bénignes dissimulant 2 lésions
atypiques. L’INTACT n’a pas conduit à des surestimations.
Conclusion :
L’INTACT est une technique efficace et rapide avec un faible taux de complication. Les prélèvements volumineux facilitent l’analyse anatomopathologique.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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IRM 7T des tumeurs cutanées non mélanocytaires : corrélation avec l’anatomo-pathologie
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
S AUBRY (1), O LECLERC (1), L TREMBLAY (2), E RIZCALLAH (2), M LEPAGE (2)
(1) BESANÇON - FRANCE, (2) SHERBROOKE - CANADA
Recherche en imagerie
Séance ''L25 - Avancées en imagerie de l'inflammation et des tumeurs''
Lundi 24 octobre 2011
013351
Objectifs :
Comparer les caractéristiques en IRM 7T de tumeurs cutanées non mélanocytaires à l’anatomopathologie.
Matériels et méthodes :
30 tumeurs cutanées traitées chirurgicalement ont été incluses prospectivement. Les séquences utilisées étaient : FSE-T2 et écho de gradient 3D-T1 isotropique.
La longueur, la largeur, l’index de Breslow et les marges ont été mesurées. La présence ou l’absence des paramètres suivants a été notée : marges saines,
ulcération dermique, lésion in situ, envahissement du derme superficiel ou profond, envahissement sous-cutané, kératine. Les résultats de l’IRM ont été
comparés à l’anatomopathologie.
Résultats :
Le coefficient de corrélation intra-classe (ICC) entre IRM et anatomopathologie était excellent pour l’évaluation de la largeur (ICC=0,86) et de l’index de Breslow
(ICC=0,87). L’ICC était bon pour la mesure des marges (ICC=0,70) mais moins bon pour la longueur (ICC=0,67). Le biais moyen entre l’IRM et l’
anatomopathologie était inférieur à 1 mm pour la largeur, le Breslow et les marges.
Conclusion :
L’IRM 7T permet dans des conditions expérimentales la délimitation des tumeurs non mélanocytaires avec une bonne corrélation avec l’anatomopathologie .
Après confirmation in-vivo, l’IRM cutanée pourrait avoir une place dans la définition pré-opératoire des marges chirurgicales mais les longs temps d’acquisition
restent un obstacle technique à son adoption pratique.
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Le Biomod : Utilisation de la capture optique dans l'étude du rachis
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
G D'HAILLECOURT, N PROVOST, S MODOLO, E BAZILLE, H MEKKAOUI, M GORIN, B BOISAUBERT, A SCHERRER
SURESNES - FRANCE
Manipulateur
Séance ''D14 - Manipulateurs et optimisation de la dose''
Dimanche 23 octobre 2011
013353
Objectifs :
Présenter le biomod, un procédé innovant, non irradiant et non invasif permettant, lorsqu’il est couplé à la radio, l’étude du rachis en 3D.
Matériels et méthodes :
Le premier examen réalisé avec le biomod est couplé à deux clichés du rachis en entier , effectués avec un repère radio-opaque en forme de T fixé dans le dos du
patient. Le rachis est ensuite reconstruit en 3D, une morphométrie tridimensionnelle est réalisée, ce qui permet alors au médecin d’étudier et d’apprécier l’
architecture du rachis dans l’espace.
Résultats :
A partir de l’examen initial, le suivi des déviations rachidiennes pourra être effectué régulièrement en médecine physique par des captures biomod seule . Le
rapport morphométrique tridimensionnel montrera si la pathologie est en évolution et permettra une prise en charge plus adaptée du patient.
Conclusion :
Le biomod est un procédé innovant rendant simple et rapide une analyse clinique et radiologique du rachis. Il permet d’améliorer la précision du suivi clinique des
pathologies de déformation du rachis tout en diminuant considérablement la dose délivrée aux patient en supprimant une grande partie des radios de contrôles
qui étaient réalisées jusqu’à maintenant.
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Radiographie des scolioses : comparaison dosimétrique et qualitative entre capteur plan et
système EOS
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M YVERT (1), P BESSOU (1), M BRUN (1), JL REHEL (2), JF CHATEIL (1)
(1) BORDEAUX - FRANCE, (2) FONTENAY-AUX-ROSES - FRANCE
Radioprotection
Séance ''S11 - Radioprotection en imagerie diagnostique et thérapeutique''
Samedi 22 octobre 2011
013362
Objectifs :
Comparaison dosimétrique et qualitative entre 2 systèmes radiographiques dans l’exploration de la scoliose de l’enfant : système EOS (Biospace®) et Capteur
Plan Dynamique (CPD)(Philips®).
Matériels et méthodes :
Etude sur fantôme : acquisition sur fantôme CDRAD avec doses similaires croisées appliquées aux 2 systèmes. Etude clinique : étude comparative
observationnelle prospective, quantitative et qualitative sur 61 patients explorés par radiographie du rachis entier de face, incidence postéro-antérieure : 29
patients (CPD) et 32 patients (EOS). Analyse statistique des données dosimétriques : Produit Dose Surface, Doses d’entrée mesurées par dosimètres
thermoluminescents en région cervicale, thoracique et sacrée. Appréciation de la qualité diagnostique (fantôme et clinique) : évaluation indépendante des images
par 3 observateurs. Analyse statistique du score de qualité et de la reproductibilité interobservateur .
Résultats :
Le PDS rapporté à l’indice de masse corporelle du patient est équivalent pour les 2 systèmes. La dose d’entrée est significativement supérieure en regard du
thorax et du pelvis avec le CPD. Les scores de qualité image du système EOS sont supérieurs à ceux du CPD.
Conclusion :
Le système EOS est significativement moins irradiant dans les zones les plus radiosensibles et plus performant sur le plan diagnostique que le CPD . Le choix
entre les 2 techniques doit également tenir compte des possibilités d'équipement spécifique.
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Evaluation quantitative de la densité des métastases hépatiques pour évaluer la réponse aux
thérapies ciblées
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
B GALLIX (1), E ASSENAT (1), C MOLLEVI (1), A RENÉ (1), T MAZARD (1), S NOUGARET (1), M DUCREUX (2), M YCHOU (1)
(1) MONTPELLIER - FRANCE, (2) VILLEJUIF - FRANCE
Digestif
Séance ''S3 - Tube Digestif''
Samedi 22 octobre 2011
013375
Objectifs :
Valider un nouveau critère de réponse tumorale basé sur les changements précoces de densité tumorale observés en tomodensitométrie chez des patients
présentant des métastases hépatiques de cancer colorectal traitées par Bevacizumab et chimiothérapie.
Matériels et méthodes :
Une revue centralisée a été réalisée sur les 145 patients inclus dans l’essai clinique ACCORD 13(NCT00423696). Soixante et onze patients ont été exclus de l’
analyse. Au final, 74 patients, traités par FOLFIRI + bevacizumab (n= 46) ou XELIRI + bevacizumab (n=28) avec un suivi médian de 34.1 mois [2,8-47,5 mois],
ont été évalués. La taille des tumeurs (RECIST) ainsi que la densité ont été objectivement déterminées par l’utilisation d’outils de segmentation semi -automatique
(Myrian, Intrasense) sur la phase portale des tomodensitométries. Les modifications de taille et de densité tumorales ont été analysées chez des patients ayant
passé un scanner avant et deux mois après le début du traitement.
Résultats :
Lors du premier scanner d’évaluation (2 mois), la réponse objective RECIST n’était pas prédictive de la Survie Sans Progression (p=0.559). Lors de la même
évaluation, une chute de la densité tumorale (p=0,027) et une chute de la densité tumorale normalisée par le signal du foie (p=0,012) étaient prédictives de la
survie sans progression (Hazard ratio 0,50 [0,30–0,83).
Conclusion :
Un changement de densité tumorale en scanner permet de prédire précocement les bénéfices d’une chimiothérapie combinée à un traitement par Bevacizumab.
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Critères simples d’imagerie pour évaluer la chimiothérapie néo-adjuvante des sarcomes d’
Ewing localisés
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
D VANEL, P PICCI, M ALBERGHINI, M MERCURI, S FERRARI
BOLOGNE - ITALIE
Ostéo-articulaire
Séance ''D18 - Tumeurs et pathologies inflammatoires musculo-squelettiques''
Dimanche 23 octobre 2011
013400
Objectifs :
La nécrose induite par la chimiothérapie est le principal facteur pronostique du sarcome d’Ewing . Elle guide la suite du traitement, et particulièrement l’
intensification de la chimiothérapie. Comme 20 à 30% des patients ne sont pas opérés, une évaluation par l’imagerie est utile.
Matériels et méthodes :
163 patients traités consécutivement de 1991 à 1999 dans un seul hôpital, ont été évalués avant et après la chimiothérapie néo-adjuvante par scanner/IRM. Les
résultats ont été comparés à l’histologie pour les 127 patients opérés, et à la survie. Seule la composante des parties molles a été évaluée. La réponse a été
jugée bonne en cas de disparition de la masse des tissus mous ou d’une diminution avec bonne limitation et calcification .
Résultats :
82 patients ont eu une bonne réponse en imagerie et une survie de 87%. 81 ont eu une mauvaise réponse et une survie de 50%. Comparée a l’histologie, l’
imagerie aurait conduit à sur-traiter 7% et à sous-traiter 1,5% des patients.
Conclusion :
Alors que des méthodes sophistiquées basées sur la TEP et la perfusion, la diffusion et la spectroscopie en IRM sont en cours d’évaluation. Des critères très
simples basés sur la taille et la calcification de la composante des tissus mous du sarcome d’Ewing sont très efficaces pour guider le traitement .
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Recanalisation des occlusions athéromateuses des artères rénales
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A CHEIFA (1), F THONY (2), M RODIÈRE (2), J FRANDON (2), JP BAGUET (2), G FERRETTI (2)
(1) ALGER - ALGÉRIE, (2) GRENOBLE - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''V1 - Intervention sur les artères rénales. Angioscanner''
Vendredi 21 octobre 2011
013402
Objectifs :
Evaluer l’efficacité de la recanalisation des occlusions athéromateuses des artères rénales (OAAR).
Matériels et méthodes :
De 2004 à 2010, 21 patients (38-85 ans, moy 64) ont bénéficié d’une recanalisation d’une OAAR. La TA moyenne avant angioplastie était de 166/94 mm Hg, le
nombre moyen de médicaments 2,9. Deux patients étaient en dialyse et la moyenne du taux de créatinine chez les autres était de 163 µmoles/l. Le suivi moyen
était de 13 mois (1-60).
Résultats :
Le taux de réussite technique était de 67 %. Le taux de complications majeures était de 5% (1 hématome péri-rénal opéré), mineur de 28% (3 dissections sans
dégradation de la fonction rénale, 2 IRA, 1 embole périphérique), la mortalité était nulle. Chez les patients recanalisés, les gains moyens de TAS et TAD étaient
de 29 et 20 mm Hg et du nombre de médicaments de 0.6. A un mois, le gain moyen de créatinine était de 26 µmoles/l. Au terme du suivi, un patient était passé en
dialyse, le gain moyen pour les autres était de 30 µmoles/l.
Conclusion :
La recanalisation des OAAR présente un taux de réussite modéré, un taux de complication élevé mais le bénéfice clinique sur la tension artérielle et la fonction
rénale est important.
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Efficacité et sûreté d’un flow-diverter et d’un coil-assist-stent évaluées dans deux modèles d’
anévrisme canin
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
F BING, T DARSAUT, I SALAZKIN, G GUEVRY, F GUILBERT, D ROY, A WEILL, J RAYMOND
MONTRÉAL - CANADA
Neuroradiologie
Séance ''V19 - Neuroradiologie interventionnelle''
Vendredi 21 octobre 2011
013405
Objectifs :
Évaluer l’efficacité et la sureté des « coils assist stents » (CAS) et des flow-diverters (FD) dans un modèle linéaire (L) ou de bifurcation (B) d’anévrisme canin.
Matériels et méthodes :
Quatorze FD, quatre CAS seuls et quatre CAS télescopés (Microvention Inc) sont déployés dans un modèle d’anévrisme (L) (n=15) ou (B) (n=7). Les
angiographies sont réalisées après l’implantation, à 2 et 12 semaines. Les porosités finales (PoF) et le pourcentage de néointima formé sur les surfaces libres du
stent (SLS) recouvrant les ostia sont calculés.
Résultats :
Dans le modèle (L), les PoF sont de 14±8, 7±10 et 2±2% pour les CAS seuls, télescopés et les FD respectivement. On n’observe aucune occlusion anévrismale
avec les CAS et 6 occlusions partielle ou totale sur 7 avec les FD. Aucune branche ne s’est thrombosée. Le pourcentage de néointima diminue avec la PoF des
stents et le flux à travers le SLS (76±25 et 54±38% devant l’anévrisme et la branche respectivement). Dans le modèle (C), une seule occlusion anévrismale a été
obtenue.
Conclusion :
Les PoF diffèrent nettement des porosités nominales. Les FD sont efficaces dans le modèle (L) sans entraîner de thrombose de la branche. La nature du matériel
biologique formé sur le SLS dépend du flux qui traverse ce dernier.
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Désobstruction de la Veine Cave supérieure. Résultats immédiats chez 80 patients
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
R DAUTRY, A PALOMERA RICO, O PELLERIN, M DI PRIMIO, B LOUAIL, M SAPOVAL
PARIS - FRANCE
Radiologie interventionnelle
Séance ''M6 - Radiologie Interventionnelle vasculaire, génito-urinaire et ostéo-articulaire''
Mardi 25 octobre 2011
013410
Objectifs :
Rapporter notre expérience de désobstruction de la Veine Cave Supérieure (revue rétrospective).
Matériels et méthodes :
Entre 03/2004 et 10/2010; 80 patients consécutifs (41 H, 39 F, âge moyen : 57,8 +- 12,5 ans [29-84]) ont eu un geste de désobstruction de la veine cave
supérieure. Les lésions responsables siégeaient au niveau de la veine cave supérieure seule (n=31) ou étaient associées à une lésion des troncs veineux
brachio-céphaliques (TVBC) (n= 28). 21 patients étaient traités pour lésions isolées d’un ou des deux TBVC.
Résultats :
Un succès technique immédiat a été obtenu chez 79/80 patients (98,7 %). Un patient est décédé sur table (mortalité 1,3 %). L’abord utilisée était le plus souvent
une veine basilique (65%). 47 patients (59 %) ont été traités par 1 stent ou plus (1.4 stent/patient) en général de 12 ou 14 mm, les autres étant traités par
angioplastie seule. 37 patients ont eu dans le même temps un geste associé concernant une chambre implantable.
Conclusion :
La désobstruction /stenting de la veine cave supérieure est une technique faisable avec de bons résultats angiographiques permettant une reperméabilisation
quasi-constante de la veine cave supérieure. Il existe cependant des complications rares mais graves pouvant entraîner le décès .
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Ostéosarcome périosté : de l’imagerie au traitement
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
D VANEL, M ALBERGHINI, E PALMERINI, E STAALS, M ABATE, M MERCURI, S FERRARI
BOLOGNE - ITALIE
Ostéo-articulaire
Séance ''D18 - Tumeurs et pathologies inflammatoires musculo-squelettiques''
Dimanche 23 octobre 2011
013412
Objectifs :
L’ostéosarcome périosté est une tumeur maligne de la surface de l’os. Si la chirurgie est la base du traitement, le rôle de la chimiothérapie est discuté,
particulièrement en cas d’envahissement médullaire. Le but de cette étude rétrospective est de comparer les résultats de l’imagerie et la survie.
Matériels et méthodes :
Trente quatre patients ont été traités entre 1942 et 2005 dans un seul centre. Quatorze ont reçu de la chimiothérapie. L’envahissement médullaire a été évalué
sur l’imagerie disponible : radiographie, scanner, IRM et/ou radio de la pièce.
Résultats :
La survie globale est de 74% avec envahissement médullaire et 75% sans à 10 ans. La chimiothérapie n’a changé ni la survie globale, ni la survie sans
évènement.
Conclusion :
Quelle que soit l’extension locale détectée en imagerie, la chimiothérapie n’a pas d’indications dans les ostéosarcomes périostés .
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Comparaison de trois techniques d’imagerie (capteur plan, ERLM, EOS) dans la réalisation des
radiographies thoraciques
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
JF BONA, A FREMEAUX, N BOUTRY, J BIGOT, M CAGNEAUX
LILLE - FRANCE
Manipulateur
Séance ''D14 - Manipulateurs et optimisation de la dose''
Dimanche 23 octobre 2011
013419
Objectifs :
L’objectif était de confronter, dans la réalisation des radiographies thoraciques, 3 techniques d’imagerie : capteur plan, écrans radioluminescents à mémoire
(ERLM) et système EOS en matière de technique de réalisation, qualité diagnostique et dose-patient.
Matériels et méthodes :
Quinze patients ont été sélectionnés par tranches d’âge : 2-4 ans, 4-8 ans et 8-14 ans soit un total de 45. Pour chaque patient, l’une des trois techniques (capteur
plan, écran ERLM, système EOS) a été utilisée. Les radiographies relues par 2 radiologues ont permis d’évaluer la qualité diagnostique. La dose-patient a été
mesurée par tranche d’âge et corpulence pour chaque technique.
Résultats :
Qualité des clichés sur EOS supérieure à celle des ERLM, identique à celle du capteur plan. Position debout immobile difficile avec EOS dans la première
tranche d’âge. Dose-patient avec EOS et capteur plan inférieure à celle délivrée par les ERLM.
Conclusion :
Excepté pour les enfants de 2 à 4 ans, les radiographies de thorax peuvent être réalisées sur EOS. Le capteur plan est utile pour toute tranche d’âge et prévaut
sur les ERLM en matière de radioprotection et de qualité des clichés.
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L'IRM fœtale comme outil du diagnostic anténatal de malposition jéjunale
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A DABADIE, J VALCKE, M COLOMBANI, A RUOCCO-ANGARI, B BOURLIÈRE-NAJEAN, A ASCHERO, C DESVIGNES, N
COLAVOLPE, P PETIT, G GORINCOUR
MARSEILLE - FRANCE
Radiologie pédiatrique
Séance ''D20 - Imagerie pédiatrique et foetale''
Dimanche 23 octobre 2011
013423
Objectifs :
Etudier la capacité de l'IRM fœtale à détecter les malpositions jéjunales indépendamment des données échographiques.
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective sur 5 ans de toutes nos IRM fœtales non-cérébrales.
Résultats :
Sur 401 IRM fœtales réalisées, 34 (8,5 %) montraient une position anormale du grêle proximal (GP) sur les séquences pondérées T2 (absence de GP
sous-gastrique à gauche). 22 fœtus (65 %) présentaient un GP intra-thoracique (hernie diaphragmatique gauche : groupe A). Dans 7 cas (20%) le jéjunum était
extra-abdominal (laparoschisis : groupe B). Dans 5 cas (15 %), le GP, intra-abdominal, était malpositionné, médian ou à droite, avec un estomac normalement
situé (groupe C). En post-natal ou à l'autopsie, la malposition a été confirmée pour les groupes A, B et pour 4 cas du groupe C (Syndrome de Prune-Belly, poche
colique, atrésie du grêle, cardiopathie congénitale), dans lesquels l'échographie anténatale n'avait pas fait le diagnostic. Le 5ème cas présentait un jéjunum dévié
à droite par une volumineuse duplication digestive ; sa position était en réalité normale en per-opératoire.
Conclusion :
L’IRM fœtale en pondération T2 semble un bon outil du diagnostic anténatal de la malposition jéjunale, y compris quand l’échographie anténatale n’en fait pas le
diagnostic.
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Mensurations de membres inférieurs : comparaison entre système EOS et scanner
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
J BIGOT, E NECTOUX, R GHENO, M CAGNEAUX, B HERBAUX, A COTTEN, N BOUTRY
LILLE - FRANCE
Radiologie pédiatrique
Séance ''S22 - Imagerie Pédiatrique''
Samedi 22 octobre 2011
013424
Objectifs :
L’objectif de cette étude était de comparer les paramètres 2D dérivés des modélisations 3D du système EOS aux mêmes paramètres 2D mesurés au scanner.
Matériels et méthodes :
Huit spécimens secs de membres inférieurs (4 adultes ; 4 enfants) ont été utilisés. Pour chaque spécimen, une acquisition EOS face/profil et une modélisation 3D
ont été réalisées dans 3 positions distinctes (face stricte, rotation médiale de 10°, rotation latérale de 10°). À partir de la modélisation 3D, les paramètres 2D
suivants ont été mesurés : longueurs du fémur et du tibia ; angles mécaniques fémoral et tibial ; angle de varus/valgus ; angles de flessum/récurvatum ; angle
cervicodiaphysaire. Ces 8 spécimens ont également été étudiés au scanner et les paramètres 2D tels que cités précédemment ont été mesurés. Les 2 méthodes
de mesure ont été comparées, le scanner constituant le gold standard.
Résultats :
Les longueurs fémorale et tibiale mesurées par EOS étaient identiques à celles mesurées au scanner (1 mm de différence). Les angles mécaniques fémoral et
tibial mesurés par EOS différaient du scanner de moins de 2°, les angles de varus/valgus, de moins de 1° et l’angle cervicodiaphysaire, de 3° en moyenne. La
rotation n’avait aucune influence sur les paramètres 2D issus du 3D.
Conclusion :
La modélisation 3D d'EOS permet de préciser au mieux les paramètres 2D classiques.
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Traumatismes spléniques : comparaison des techniques d’embolisation proximale et distale
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
J FRANDON, F THONY, M RODIÈRE, O EKER, I BRICAULT, C SENGEL, A JANKOWSKI, M MICHOUD, P DURAND, G
FERRETTI
GRENOBLE - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''D1 - Imagerie vasculaire interventionnelle''
Dimanche 23 octobre 2011
013431
Objectifs :
Comparer les échecs et les complications des techniques d’embolisation proximale , distale et combinée dans le traitement des traumatismes spléniques (TS).
Matériels et méthodes :
Entre janvier 2005 et novembre 2010, les patients présentant des TS embolisés ont été répartis en trois groupes selon la technique d’embolisation utilisée :
proximale (A), distale (B) et combinée (C). Les échecs de l’embolisation (splénectomie d’hémostase) et les complications définies par le développement d’une
collection volumineuse, d’un syndrome du compartiment abdominal, une déglobulisation majeure, une ischémie splénique importante, ont été recensées. Un test
de Fisher a été utilisé.
Résultats :
46 patients ont été traités (A n=16 - 35%, B n=22 - 48%, C n=8 - 17%). 4 patients (8,7%) ont présenté un échec de l’embolisation (A n=2, B n=2, C n=0), 11
complications (A n=5, B n=4, C n=2) sont survenues chez 7 patients (15%). 35 patients (76%) n’ont présenté ni échec, ni complication (A n=11 – 69%, B n=17 –
77%, C n=7 - 87%) mais ces résultats ne sont pas statistiquement significatifs (p=0.85).
Conclusion :
L’embolisation combinée semble présenter des taux d’échec et de complication inférieurs aux embolisations proximales ou distales dans les TS mais ces
résultats demandent à être confirmés par des études plus importantes.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Facteurs prédictifs d’évolution aortique après traitement chirurgical d’une dissection aortique
de type A
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M RODIÈRE, L BOGGETTO-GRAHAM, JP BAGUET, O CHAVANON, F THONY, G FERRETTI
GRENOBLE - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''S1 - IRM et scanner dans les pathologies aortiques, carotidiennes et ventriculaires''
Samedi 22 octobre 2011
013444
Objectifs :
Déterminer l’influence du niveau tensionnel, des paramètres biologiques, respiratoires nocturnes et d’imagerie sur la vitesse de progression du diamètre aortique .
Matériels et méthodes :
Entre 1990 et 2009, 87 patients sur 311 opérées de dissection aortique ou hématome disséquant de type A ont bénéficié d’une analyse de paramètres
hémodynamiques, biologiques, respiratoires et radiologiques. 74 patients ont bénéficié d’une relecture d’imagerie aortique (TDM ou IRM) dont 69 patients ont pu
être répartis en 3 groupes selon la vitesse maximale de progression (VMP) d’un diamètre aortique : groupe I (n=25, pas de progression), groupe II (n=27, VMP ≤
2mm/an), groupe III (n=17, VMP > 2mm/an).
Résultats :
Le faux chenal reste circulant dans 48% (n=36). L’évolution maximale du diamètre se situe au niveau de l’isthme dans 48%. La VMP moyenne est de 0,8mm/an
(0-10,9mm/an). Il persiste plus fréquemment un faux chenal circulant chez les patients du groupe III (p=0,01). Dans les groupe II et III, la VMP d’un diamètre
aortique est corrélé positivement à la pression artérielle systolique des 24 heures (p=0,026), à la CRPus (p=0,005) et négativement à la SaO2 nocturne moyenne
(p=0,026).
Conclusion :
Un meilleur contrôle de ces facteurs hémodynamiques, biologiques et respiratoires peut permettre de ralentir l’évolution anévrysmale aortique .
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Métastases de cancer prostatique ou mammaire : valeur ajoutée de l’IRM de la moelle osseuse
pelvienne
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
O HÉRICORD, J MALGHEM, P OMOUMI, F LECOUVET, B TOMBAL, JP MACHIELS, B VANDE BERG
BRUXELLES - BELGIQUE
Ostéo-articulaire
Séance ''D18 - Tumeurs et pathologies inflammatoires musculo-squelettiques''
Dimanche 23 octobre 2011
013451
Objectifs :
Evaluer l’intérêt de l’IRM de la moelle pelvi-fémorale en complément à l’IRM rachidien pour détecter les patients avec métastases osseuses d’un cancer
prostatique ou mammaire.
Matériels et méthodes :
Série prospective de 59 patients avec métastases osseuses de novo d’un cancer prostatique (n=36) ou mammaire (n=23) explorés par IRM (coupes sagittales T1
du rachis et coronales T1 du bassin). Analyse rétrospective par 2 radiologues ignorant le cancer primitif pour classer en méta(+) ou méta(-) les patients sur base
de l’analyse séparée de l’IRM du rachis et du pelvis.
Résultats :
Neuf patients avaient des métastases osseuses uniquement dans la région pelvi-fémorale. En cas de maladie métastatique d’un cancer prostatique, l’analyse de
la moelle pelvi-fémorale augmente de 22% (8 patients sur 36) le taux de détection de patients méta(+). En cas de maladie métastatique d’un cancer mammaire, l’
analyse de la moelle pelvi-fémorale augmente de 4,4% (1 patient sur 23) le taux de détection de patients méta(+).
Conclusion :
L’IRM de la moelle pelvi-fémorale est un complément indispensable à l’IRM du rachis pour une détection optimale des patients méta(+) en cas de cancer
prostatique. L’intérêt est nettement plus réduit en cas de cancer du sein.
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Fonctionnalité des plexus choroïdes par IRM de perfusion : est-ce possible ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
R BOUZERAR, B CHAARANI, O POTTIE, C GONDRY-JOUET, J ZMUDKA, JM SEROT, O BALÉDENT
AMIENS - FRANCE
Recherche en imagerie
Séance ''V24 - Diffusion et perfusion''
Vendredi 21 octobre 2011
013452
Objectifs :
Evaluer l’IRM de perfusion dynamique comme imagerie de la fonctionnalité des plexus choroïdes.
Matériels et méthodes :
Dans les plexus choroïdes (PC), il existe une repousse au dessus de la ligne de base, de l’intensité du signal après le passage du bolus de gadolinium injecté.
Cet effet de rehaussement T1, connu dans certaines tumeurs caractérise la perméabilité des tissus . Nous avons développés un logiciel d’analyse de l’évolution
du signal IRM au cours du temps permettant de reconstruire des cartographies de rehaussement et de perméabilité (K2). Rétrospectivement, les IRM de
perfusion cérébrale dynamique T2* (1 volume toute les 2 secondes), avec bolus de gadolinium, de 8 patients adultes ont été analysées dans l’hémisphère
controlatéral de leur tumeur. Le volume et la perméabilité des PC du ventricule latéral sont déterminés à partir de la cartographie de rehaussement du signal IRM .
Résultats :
Le volume des PC calculé est de 1123 mm3 ± 363 par ventricule latéral. L'index de perméabilité K2 de ces PC est de 0,039 ± 0,014.
Conclusion :
Ce travail préliminaire montre l’intérêt de l’IRM de perfusion dans l’étude de la physiologie des PC et de leur altération potentielles dans la maladie d’Alzheimer .
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Résultats de la radiographie thoracique systématique avant la première inscription
universitaire des étudiants à Yaoundé
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
B MOIFO, J TAMBE, E PEFURA YONE, JE GONSU KAMGA, E KAMDJOM, J GONSU FOTSIN
YAOUNDÉ - CAMEROUN
Radiologie parasitaire et tropicale
Séance ''M16 - Modalités d'exercice de l'imagerie médicale en milieu tropical''
Mardi 25 octobre 2011
013461
Objectifs :
Déterminer l'apport diagnostique et le rapport coût-efficacité de la radiographie thoracique de routine dans une population d'étudiants à Yaoundé.
Matériels et méthodes :
Etude transversale descriptive réalisée dans un hôpital universitaire de Yaoundé incluant 758 étudiants effectuant un examen médical systématique avant leur
première inscription dans un établissement d'enseignement supérieur de la place. Une radiographie thoracique en incidence postéro-antérieure était réalisée
chez chaque sujet. Les résultats étaient classés en normal, anomalies mineures (ne nécessitant aucun bilan complémentaire) et anomalies majeures
(nécessitant des investigations supplémentaires).
Résultats :
758 radiographies thoraciques de face étaient réalisées chez 280 garçons et 478 filles (sex-ratio de 1,2). Ils étaient âgés de 15 à 33 ans, avec un âge moyen de
20,9 ± 2,6 ans. Tous les sujets examinés étaient asymptomatiques. 739 radiographies étaient normales (97,5%), tandis que 19 clichés (2,5%) avaient révélé des
anomalies mineures. Aucune anomalie majeure n'a été rencontrée. Six (0,8%) des anomalies mineures étaient retrouvées chez les garçons tandis que 13 (1,7%)
étaient retrouvées chez les filles. Le coût direct global de tous les clichés obtenus a été estimé à 3 941 600 F CFA (6000 Euros).
Conclusion :
Les radiographies thoraciques de routine ont peu d'intérêt diagnostique chez les étudiants asymptomatiques et devraient être réservées à des cas particuliers .
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La place du Manipulateur dans le choix d'un équipement d'imagerie en coupe (scanner, IRM)
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
S WEILLER, J EL KHAYATI, M SCHMITT, M VIZZARI
COLMAR - FRANCE
Manipulateur
Séance ''M4 - Manipulateurs : Management et formation''
Mardi 25 octobre 2011
013470
Objectifs :
Médecins et Manipulateurs collaborent pour former une "équipe" d'imagerie. Le choix d'un équipement lourd laissera une place à l'approche technique et
ergonomique du manipulateur.
Matériels et méthodes :
Participation de trois manipulateurs aux choix d'un scanner et d'un imageur par résonance magnétique.
Résultats :
Contribution à la rédaction de l'appel d'offre. Visites de sites. Participation à la commission technique de choix.
Conclusion :
Le choix d'un équipement lourd est un moment important de la collaboration Médecins Radiologues / Manipulateurs où les connaissances techniques des MER,
leur approche ergonomique, le souci du confort des patients permet utilement d'orienter les choix.
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IRM du cancer prostatique multiparamétrique (IRM-mp) prébiopsique : corrélation
anatomo-pathologique après prostatectomie radicale
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
G KHOURY, D EISS, H KAFE, N SCHULL, N BARRY DELONGCHAMPS, F BEUVON, F CORNUD, P LEGMANN
PARIS - FRANCE
Appareil urinaire et génital masculin
Séance ''L17 - Imagerie du rein et de la prostate''
Lundi 24 octobre 2011
013472
Objectifs :
Montrer les performances de la mpIRM (T2, diffusion et perfusion) dans la localisation des foyers cancéreux mesurant plus de 0.2 cc.
Matériels et méthodes :
60 patients ont eu une IRM-mp avant biopsie et prostatectomie radicale (PR). Dans les 480 octants analysés, les rapports SI prostatique/SI du muscle obturateur
et ADC prostatique/ADC vésical ainsi que les paramètres de perfusion quantitative (Ktrans, iAUGC, Kep) ont été mesurés. Un score de cinq points (répartition en
quantiles) pour chaque paramètre a été attribué et une comparaison des courbes ROC effectuée. Une échelle qualitative distincte de 5 points basée sur la forme
et le SI a été définie.
Résultats :
Dans la zone périphérique, la performance de la mpMRI n’était pas significativement meilleure que celle du T2 seul (Az: 0,88 vs 0,84, p = 0,08). Les scores
qualitatif et quantitatif avaient une performance égale. Dans la zone de transition (ZT), le score visuel était supérieur à l'évaluation quantitative (p <0,001). La
combinaison T2 + Diffusion avait un résultat significativement meilleur que la séquence T 2 seule (Az: 0,93 vs 0,86, p=0,0002).
Conclusion :
En l'absence d'artéfact de biopsie, la performance de l’imagerie T2 et de l'IRM-mp sont équivalentes dans la ZP. La séquence de diffusion améliore
significativement l’imagerie T2 dans la ZT.
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Séquence cube et genou : une nouvelle approche diagnostique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
I BLANC (1), P TANJI (2)
(1) MONTSEVEROUX - FRANCE, (2) LYON - FRANCE
Manipulateur
Séance ''D4 - Manipulateurs et IRM''
Dimanche 23 octobre 2011
013484
Objectifs :
L’utilisation d’antennes dédiées en réseau phasé et la technique d’imagerie parallèle permettent le développement de nouvelles séquences 3D. Ainsi, sont
réalisées des coupes dont la réalisation spatiale s'approche du scanner.
Matériels et méthodes :
La séquence CUBE, utilisée sur une IRM 1,5 Tesla, consiste en une acquisition volumétrique, avec des coupes infra-millimétriques, pondérée en T2 ou RHO
avec ou sans suppression du signal de la graisse.
Résultats :
Nous présenterons la technique de cette séquence, son optimisation à l’acquisition et surtout son intérêt dans le post-processing permettant de s’affranchir de
séquences supplémentaires spécifiques aux différentes structures anatomiques du genou, pour un temps d’acquisition identique aux séquences 2D tout en
conservant des informations comparables sur le cartilage, les structures méniscales, ligamentaires, tendineuses et la médullaire osseuse.
Conclusion :
Cette séquence 3D SE propose des images dont le contraste est identique au 2D traditionnel et plus informatif que le 3D EG. Elle offre donc une exploration
pathologique complète avec reconstruction dans les trois plans mais également dans des plans obliques choisis suivant les lésions détectées sur les coupes
natives.
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Biopsies échoguidées des tumeurs des parties molles : concordance par rapport à l’histologie
post-opératoire
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
J BREHANT, Y PTAK, F MISHELLANY, P GIMBERGUES, A BAILLY-GLATRE, H RONAYETTE, C VINCENT, C BAILLY
CLERMONT-FERRAND - FRANCE
Oncologie
Séance ''S19 - Avancées en imagerie des cancers''
Samedi 22 octobre 2011
013486
Objectifs :
Evaluer les performances des biopsies échoguidées des tumeurs des parties molles et leur taux de concordance par rapport à l’histologie de la pièce opératoire .
Confirmer leur facilité de réalisation et leurs risques de complications très faible . Rappeler et illustrer les différents types histologiques .
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective de janvier 2006 à décembre 2010 sur 102 patients de 19 à 86 ans, (46H, 56F). Ce sont des tumeurs de 10 cm en moyenne (1,5- 30),
principalement sous-aponévrotique (82 pour 20), biopsiées sous échographie, sans bilan de coagulation et après avis chirurgical . Le taux de concordance a été
calculé par rapport aux critères bénin/malin et au type histologique définitif de la pièce opératoire.
Résultats :
Le taux de concordance bénin/malin est de 97%. La concordance par type histologique pour les sous-types bénins est de 77% et pour les malins de 75%.
Seulement deux cas de complications mineures ont été rapportés.
Conclusion :
la biopsie des tumeurs parties molles sous contrôle échographique est un geste simple , rapide, avec peu de complication et avec un excellent taux de
concordance anatomopathologique par rapport à l’histologie post-opératoire.
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Réingénierie de la formation du manipulateur : quelques clés pour bien accueillir les étudiants
stagiaires
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M SCHMITT, M VIZZARI
COLMAR - FRANCE
Manipulateur
Séance ''M4 - Manipulateurs : Management et formation''
Mardi 25 octobre 2011
013490
Objectifs :
Proposer des modes d'accueil et de prise en charge des stagiaires "nouveau régime" conformes aux évolutions règlementaires.
Matériels et méthodes :
Etude et déclinaison du nouveau référentiel.
Réflexions entre cadres et manipulateurs.
Résultats :
Le positionnement futur de l'étudiant comme acteur de sa formation lui donne une autonomie certaine dans la gestion de ses stages : compétences à valider au
choix de l'étudiant, choix du lieu de stage en conséquence...
Conclusion :
Les structures d'accueil des stagiaires devront définir une posture de prise en charge adaptée aux évolutions règlementaires . Elles veilleront en particulier à
fournir aux étudiants les éléments d'une formation complète et adaptée aux exigences de la profession.
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Conduite d’un examen urologique au scanner : Uroscanner. Où en sommes-nous ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A CLAUDINE TIKI DOUMBE, K ABDELLI, P BELONY, C HASCOET, W ISMAILI, H MEKHAOUI, K MAKUMBU, N VAGAB, A
SCHERRER
SURESNES - FRANCE
Manipulateur
Séance ''V4 - Manipulateurs : Radiologie interventionnelle et optimisation des techniques''
Vendredi 21 octobre 2011
013494
Objectifs :
Faire comprendre les différents paramètres à prendre en compte pour réaliser un scanner à visée urologique.
Exposer les décisions à prendre à chaque étape de l’examen : préparation, positionnement du patient, choix du contraste, choix des temps de bolus, choix des
constantes et des temps de passage.
Matériels et méthodes :
A partir des exemples cliniques, le meilleur choix de protocole sera proposé.
Résultats :
C’est dans le domaine de l’urologie que les protocoles décrits dans la littérature sont les plus nombreux . Les examens peuvent se faire en décubitus dorsal ou
décubitus ventral, avec ou sans diurétiques, avec ou sans hydratation, avec un deux trois ou quatre passages. Le nombre de bolus et les concentrations en iode
varient ainsi que le débit et le kilo-voltage.
Conclusion :
Avant un uro-scanner, la connaissance de la question posée par l’urologue est fondamentale. Le choix du protocole par le radiologue doit être bien compris et
défini étant donné le grand nombre de variables. Limiter la dose de rayonnement, gérer le risque rénal et général sont des préoccupations importantes. Mais il
faut tenir compte de la question posée pour que l’examen apporte la réponse demandée.
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Angioplastie des membres inférieurs pour ischémie critique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M DI PRIMIO, JY PAGNY, A PALOMERA RICO, T MIRAULT, JM ALSAC, M SAPOVAL
PARIS - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''D1 - Imagerie vasculaire interventionnelle''
Dimanche 23 octobre 2011
013500
Objectifs :
Rapporter notre expérience du traitement par angioplastie des patients souffrant d’ischémie critique.
Matériels et méthodes :
Entre septembre 2010 et février 2011, 47 patients consécutifs (32 H et 15 F, âge moyen 77 ± 17 ans) ont eu un geste de désobstruction artérielle des membres
inférieurs pour ischémie critique. Tous les patients recevaient dans les suites une double antiagrégation plaquettaire .
Résultats :
Chez ces patients nous avons réalisé 56 procédures (11 stenting , 10 recanalisations sous-intimales et 35 angioplasties simples) le plus souvent sous sédation
par ponction antérograde. Un succès technique immédiat a été obtenu dans 52/56 procédures (92,8%). Les artères traitées ont été l’axe fémoro-poplité (n=39),
les axes de jambes soit de manière isolée (n=6) avec des ballons dédiés soit en même temps qu’une lésion plus haute (n=11). Nous avons observé 3
ré-occlusions aiguës toutes traitées par aspiration dans le même temps.
Conclusion :
La prise en charge des lésions d’ischémie critique par angioplastie permet de revasculariser de façon satisfaisante la plupart des patients . Il s’agit d’interventions
techniquement souvent complexes nécessitant de nombreux matériels.
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Confrontation de l'imagerie pré et postopératoire à l'évolution clinique chez 15 enfants opérés
de craniopharyngiomes
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
N PARENT, L MAURIN, D SIRINELLI, N TRAVERS
TOURS - FRANCE
Neuroradiologie pédiatrique
Séance ''M5 - Neuroradiologie pédiatrique''
Mardi 25 octobre 2011
013508
Objectifs :
Analyser les imageries pré et post-opératoires d’enfants opérés pour craniopharyngiomes et les confronter à l’évolution clinique afin d’identifier d’éventuels
facteurs pronostiques.
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective incluant 15 enfants opérés de craniopharyngiome, explorés par une imagerie en coupe pré et post-opératoire. Ont été analysés : les données
épidémiologiques, la présentation clinique initiale, les IRM pré et postopératoire ,les traitements et l’évolution clinique.
Résultats :
Deux tiers des enfants ont eu une exérèse incomplète lors de la première intervention chirurgicale . Sur les 5 enfants ayant bénéficié d’une exérèse complète, 2
ont récidivé. Le volume tumoral sur l’IRM préopératoire ne constitue pas un facteur pronostique. Deux décès tardifs ont été rapportés (1 réintervention et 1
complication endocrinienne). La prise pondérale et les troubles du comportement alimentaire sont corrélés à l'envahissement hypothalamique. Le
pan-hypopituitarisme secondaire à la section de la tige est une complication constante .
Conclusion :
L’IRM préopératoire ne permet pas d’établir un pronostic. L’IRM postopératoire ne permet pas d’affirmer l’exérèse complète. L’existence de rapports vasculaires
étroits explique les difficultés opératoires . L’exérèse complète des calcifications tumorales adhérentes aux vaisseaux constituant un facteur pronostique majeur
qui conditionne les récidives, un TDM post-opératoire précoce systématique pourrait représenter un outil supplémentaire pour juger de l’exérèse totale.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Certification des établissements de santé et qualité de prise en charge des patients
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M SCHMITT, M VIZZARI
COLMAR - FRANCE
Manipulateur
Séance ''M4 - Manipulateurs : Management et formation''
Mardi 25 octobre 2011
013513
Objectifs :
Préciser si les procédures de certification et d'accréditation améliorent la qualité de prise en charge des patients et leur confort de vie en milieu de soin .
Matériels et méthodes :
Travaux sur la bientraitance et la qualité de service à l 'hôpital .
Réflexions avec la Haute Autorité de Santé.
Résultats :
Les procédures de certification laissent actuellement beaucoup de place à l'administratif, à la sécurité et à l'organisationnel. Des pistes existent pour évaluer le
bon soin, par application des axes d'amélioration préconisés par la mission ministérielle "Bientraitance et Etablissements de santé".
Conclusion :
La qualité de prise en charge des patients ne se limite pas à l'efficience technique. L'abord humain, le bon soin, l'acte bien traitant, brièvement évalués
aujourd'hui, le seront de façon plus efficiente grâce aux nouveaux modes de certification (2014) : nous proposons quelques critères possibles d'évaluation.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Etude de l’élastance du système crâniorachidien chez le jeune enfant par IRM de flux
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C CAPEL, C GONDRY-JOUET, J SCHAUVLIEGE, G KONGOLO, J DEKENS, A FICHTEN, J PELTIER, R BOUZERAR, O
BALÉDENT
AMIENS - FRANCE
Neuroradiologie pédiatrique
Séance ''M5 - Neuroradiologie pédiatrique''
Mardi 25 octobre 2011
013514
Objectifs :
Proposer une méthode de mesure de l’élastance du système crâniorachidien par IRM de flux : application à la maturation du système nerveux central en
pédiatrie.
Matériels et méthodes :
Vingt neuf IRM 3T ont été réalisées chez des nouveau-nés et très jeunes enfants (5 jours – 9 ans et 10 mois) sans cause radiologique d’une altération de flux.
Trois séquences cinétiques par contraste de phase (temps d’acquisition : 1 minute par séquence) ont été réalisées au niveau de l’aqueduc (LCS) et cervical (LCS
et sang). Les débits vasculaires, les oscillations du LCS et les volumes déplacés (stroke volume = SV) ont été calculés, ainsi que l’index d’élastance =
(SVsang/(SVsang+SVLCS)).
Résultats :
Les débits vasculaires et les volumes déplacés de LCS augmentent avec l’âge. L’index d’élastance diminue dans les premiers mois de la vie, pour se stabiliser
ensuite après la fermeture des fontanelles.
Conclusion :
L’IRM de flux, examen rapide et compatible avec une pratique clinique, permet d’étudier l’hémohydrodynamique cérébrale des très jeunes enfants. L’index d’
élastance proposé est un paramètre potentiellement utile dans l’évaluation diagnostique et pronostique des pathologies du nouveau-né (souffrance foetale aiguë,
hydrocéphalie, hémorragies intraventriculaire …).
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Leucodystrophie métachromatique (LDM) : aspects en IRM chez 19 patients
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A MARTIN, C SEVIN, C BELLESME, P AUBOURG, C ADAMSBAUM
PARIS - FRANCE
Neuroradiologie pédiatrique
Séance ''M5 - Neuroradiologie pédiatrique''
Mardi 25 octobre 2011
013529
Objectifs :
Décrire l’IRM dans différents phénotypes de LDM dont certains traités par greffe de moelle osseuse ou de sang de cordon.
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective (2005-2010) incluant 19 patients : 10 formes infantiles , 4 juvéniles , 5 greffes (2 adultes, 3 nourrissons pré-symptomatiques), suivi moyen 3
ans. 60 IRM effectuées dans le cadre de protocoles (standard, diffusion, spectroscopie) ont été analysées qualitativement et semi quantitativement.
Résultats :
Chez les patients symptomatiques (16), il existait : outre les anomalies classiquement décrites : hypersignal T2 de la substance blanche (SB) sus ou
sous-tentorielle et aspect tigré (75%), du corps calleux (63%), des capsules internes (56%), des anomalies originales : hyposignal T2 des thalami (81%), atrophie
des thalami (63%), noyaux caudés (37%) et du cervelet sans atteinte de la SB (37%). Chez les 3 nourrissons greffés, pas d’atteinte patente de la SB mais
atrophie cérébelleuse (2) et thalamique (1) en post greffe. En diffusion : baisse d’ADC au niveau du splénium. En spectroscopie : élévation du myoinositol (75%)
et baisse du NAA (66%).
Conclusion :
Contrairement aux données classiques, la LDM ne concerne pas seulement la SB et atteint souvent la substance grise : thalami, noyaux caudés et cortex
cérébelleux.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Suivi in vivo par IRM de macrophages dans un modèle murin d’inflammation de la patte
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A AL FARAJ (1), J KOLOSNJAJ-TABI (2), N LUCIANI (2), G AUTRET (2), C WILHELM (2), F GAZEAU (2), O CLÉMENT (2)
(1) RIYADH - ARABIE SAOUDITE, (2) PARIS - FRANCE
Recherche en imagerie
Séance ''L25 - Avancées en imagerie de l'inflammation et des tumeurs''
Lundi 24 octobre 2011
013534
Objectifs :
Mettre au point une méthode de suivi IRM de la migration de différentes sous-populations de macrophages.
Matériels et méthodes :
Les précurseurs des macrophages sont extraits de la moelle osseuse de souris, différenciés in vitro en macrophages M0 et polarisés en M1 (profil
pro-inflammatoire) ou en M2 (anti-inflammatoire). Après marquage par des nanoparticules magnétiques, la charge cellulaire en fer est quantifiée par
magnetophorèse et la polarisation des macrophages est évaluée par cytométrie en flux. Les sous-populations sont ensuite injectées par voie intraveineuse chez
la souris porteuse d’une inflammation de la patte, provoquée par injection intramusculaire de LPS. Le suivi IRM est réalisé sur un appareil Bruker 4,7 T équipé d’
une cryosonde (séquence 3D en écho de gradient, TR/TE = 20/5ms, angle de bascule = 25°, résolution de 50 x 50 x 50 µm^3).
Résultats :
Des macrophages obtenus à partir de la moelle osseuse peuvent être polarisés in vitro et marqués magnétiquement sans affecter leur phénotype. Une fois
administrées, ces cellules migrent dans le site de l’inflammation . Les distributions des différentes sous-populations de macrophages sont comparables à court
terme, mais entre J1 et J7, nous observons un afflux plus important de macrophages anti-inflammatoires de type M2.
Conclusion :
Cette méthode permet un suivi de la migration des macrophages.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Le coroscanner à faible dose chez l'adolescent
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
R SACUTO, P SAINT-GILLES, JN DACHER
ROUEN - FRANCE
Manipulateur
Séance ''D14 - Manipulateurs et optimisation de la dose''
Dimanche 23 octobre 2011
013540
Objectifs :
La technique d'acquisition cardiaque prospective couplée à l'ASIR (Adaptive Statistical Iterative Reconstruction) permet une réduction de dose de façon optimale,
ce qui autorise ainsi sa réalisation sur des enfants et des adolescents .
Matériels et méthodes :
Scanner GE 750HD Discovery. Nous rapportons le cas précis de Guillaume 16 ans ( 49 kgs 1,71m ) opéré en néonatologie d'une transposition des gros
vaisseaux. Réalisation d'un angioscanner cardiaque en mode prospectif et synchronisé avec injection de 75 cc de PDC pulsé en mode triphasique à 5 cc/s.
Résultats :
Images de qualité très satisfaisante, excellente résolution spatiale avec une très faible dose.
Conclusion :
Le coroscanner est devenu un examen standard de la TDM. Les progrès technologiques des nouvelles machines nous permettent sa réalisation sur des jeunes
adolescents en utilisant de très faibles doses et en obtenant une résolution spatiale inégalée. Cependant il faut rester vigilant sur les problématiques de la
pédiatrie. Aussi nous devons toujours adapter les protocoles d’acquisition pour un meilleur gain de dose .
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Gamme diagnostique des lésions ostéo-lytiques et condensantes de la voûte crânienne de l’
adulte
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M LAHUTTE-AUBOIN (1), A DAGAIN (2), G BONARDEL (1), C PELLEGRIN-LABRUNYE (1), R DULOU (1)
(1) PARIS - FRANCE, (2) TOULON - FRANCE
Neuroradiologie
Séance ''L3 - Neuroradiologie diagnostique : techniques avancées IRM ''
Lundi 24 octobre 2011
013553
Objectifs :
Établir la gamme diagnostique des lésions osseuses de la voûte crânienne de l’adulte illustrée par des cas cliniques et préciser les examens complémentaires à
demander.
Matériels et méthodes :
Étude rétrospective de 12 patients ayant bénéficié de scanner, IRM et parfois de scintigraphie.
Résultats :
Les lésions ostéocondensantes réunissent des étiologies bénignes dont le méningiome intra-diploïque, le méningiome sphéno-orbitaire, l’hyperostose frontale, l’
ostéome. Nous présenterons également des lésions intermédiaires de type dysplasie fibreuse ou la maladie de Paget , mais aussi malignes comme les
métastases de néoplasie prostatique. Les lésions lytiques réunissent le kyste intra -diploïque, l’histicytose, le myélome, les métastases, liste non exhaustive. Les
résultats ont été classés par lésions condensantes d’un côté et lésions lytiques de l’autre , mais également en étudiant les différents signes caractéristiques
permettant d’approcher le diagnostic par l’imagerie.
Conclusion :
Les lésions de la voûte crânienne sont bien étudiées en scanner, mais l’apport de l’IRM et parfois de la scintigraphie est très utile pour établir la gamme
diagnostique. Nous établissons un arbre décisionnel avec les examens complémentaires à choisir .
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Intérêt de l’évaluation du gradient antéro-postérieur d’atrophie fronto-pariétale médiale dans
les troubles cognitifs
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
P DURAND, A KRAINIK, O MOREAUD, S CANTIN, A MEMIN, S KEIGNART, O EKER, S GRAND, JF LE BAS
GRENOBLE - FRANCE
Neuroradiologie
Séance ''D3 - Neuroradiologie diagnostique : le cortex dans la pathologie malformative, ischémique et dégénérative''
Dimanche 23 octobre 2011
013566
Objectifs :
Evaluer l’intérêt de l’évaluation du gradient antéro-postérieur (GAP) d'atrophie fronto-pariétale médiale chez les patients avec des troubles cognitifs .
Matériels et méthodes :
119 patients avec des troubles cognitifs suspects de maladie neurodégénérative ont eu une IRM anatomique comprenant des acquisitions axiales FLAIR ,
frontales T2, volumique T1. Deux radiologues ont évalué le GAP et constitué 3 groupes selon que l’atrophie prédomine dans le lobe frontal (GAPant, n=25), le
lobe pariétal (GAPpost, n=41), sans prédominance (noGAP, n=53). L’effet du GAP a été testé sur l’âge, le sexe, la microangiopathie (score simplifié de Fazekas
0-3) et l'atrophie hippocampique (score de Scheltens 0-4). Etude statistique avec R, significativité pour P<0,05.
Résultats :
Les ANOVA ont montré un effet du GAP sur la microangiopathie et l’atrophie hippocampique mais pas de liaison avec l’âge ou le sexe. Les comparaisons
post-hoc ont montré que la microangiopathie était moins sévère pour GAPpost (0,6±0,7) que pour GAPant (1,6±0,9) et noGAP (1,1±1) ; que l’atrophie
hippocampique était plus sévère pour GAPant (3,4±0,6) que pour noGAP (2,6±0,7) et GAPpost (2,7±1).
Conclusion :
Le gradient antéro-postérieur d'atrophie fronto-pariétale médiale permet d’identifier des groupes de patients morphologiquement distincts, suggérant des
mécanismes physiopathologiques différents.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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La spondylodiscite de l'enfant de moins de 3 ans
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
B LELOUTRE, M GUESMI, A OCCELLI, C BOYER, M ALBERTARIO, C LEROUX, A CAVALLERI, A GEOFFRAY
NICE - FRANCE
Radiologie pédiatrique
Séance ''S22 - Imagerie Pédiatrique''
Samedi 22 octobre 2011
013571
Objectifs :
Insister sur la place et le protocole de l'IRM dans le diagnostic des atteintes rachidiennes infectieuses du jeune enfant chez qui la presentation clinique est
souvent frustre ou trompeuse, et le syndrome inflammatoire peu marqué.
Matériels et méthodes :
Etude retrospective sur 2 ans de 12 cas de spondylodiscite infectieuse chez des enfants âgés de 9 mois à 3 ans. Tous ont eu des radiographies et une IRM
comportant des séquences T1 ,T2 et STIR, l'injection de gadolinium n'était pas systématique.
Résultats :
L'IRM a montré dans tous les cas une atteinte discale et vertébrale alors que les clichés standard étaient normaux pour la majorité des cas . L'atteinte lombaire
prédominait. L'atteinte était plus étendue dans 2 cas avec pyomyosite. Le germe a été identifié 3 fois (une fois par ponction, 2 fois par hémoculture).
Conclusion :
La fréquence de la spondylodiscite chez le jeune enfant paraît en augmentation. Le diagnostic est souvent retardé en raison de signes frustres (pleurs lors du
change, refus de la position assise, marche dandinante). L'IRM, notamment avec les séquences STIR, confirme rapidement le diagnostic. La guerison est la règle
sous antibiothérapie bien qu'elle soit le plus souvent empirique en l'absence de germe retrouvé.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Intérêt de l’étude IRM fonctionnelle de repos dans l’évaluation de patients en états végétatif .
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
J TRENTESEAUX, JM LÉONARD, N MAQUET, A VANHAUDENHUYSE, A SODDU, M BOLY, M THONNARD, S LAUREYS, L
TSHIBANDA
LIÈGE - BELGIQUE
Manipulateur
Séance ''D4 - Manipulateurs et IRM''
Dimanche 23 octobre 2011
013576
Objectifs :
L’état végétatif (EV) se caractérise par la restauration du cycle veille -sommeil et par l’absence de conscience de soi et de son environnement (laureys, 2005). L’
imagerie fonctionnelle de repos permet de mettre en évidence le réseau du mode par défaut (RMD). Qui est plus actif au repos que lors de tâches attentionnelles
(Boly et al., 2008). L’objectif est de montrer l’intérêt de l’IRM fonctionnelle (IRMf) de repos et l’intervention du manipulateur dans la prise en charge des patients
en état de conscience altérée.
Matériels et méthodes :
Nous présentons ici une application de la séquence IRMf EPI-BOLD acquise au repos chez 58 patients cliniquement en EV et 40 volontaires sains. Le diagnostic
des patients a été établi à l’aide de la Coma Recovery Scale-Revised (Giacino et al, 2004). Les données ont été analysées à l’aide du logiciel « Brain Voyager ».
Résultats :
Comparés aux volontaires, les patients en EV ont démontré une moindre connectivité du RMD, principalement dans les aires postérieures comprenant le
précuneus et le cortex pariétal.
Conclusion :
Ces résultats mettent en évidence l’intérêt de la séquence d’IRMf EPI-BOLD au repos pour différencier des patients EV, de sujets conscients. Nous mettons en
évidence l’importance d’une prise en charge adaptée dans laquelle le manipulateur intervient activement dans le but de diminuer l’erreur diagnostique .
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Hyperplasie nodulaire focale de l’enfant : analyse d’une série de 40 patients
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
F BOUHAFS, D PARIENTE, S BRANCHEREAU, F SARIEGO, S FRANCHI-ABELLA
LE KREMLIN-BICÊTRE - FRANCE
Radiologie pédiatrique
Séance ''D20 - Imagerie pédiatrique et foetale''
Dimanche 23 octobre 2011
013578
Objectifs :
Décrire l'évolutivité de l’Hyperplasie Nodulaire Focale (HNF) dans une population pédiatrique.
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective (1971-2010) de 40 patients (âge moyen : 8 ans, 6 mois- 16 ans, 29 filles) porteurs d’HNF explorés par échographie, TDM et/ou IRM.
Diagnostic histologique (34).
Résultats :
4 formes multiples. HNF secondaire à une fistule porto-systémique dans 3 cas. Taille moyenne 7 cm (2 cm- 15 cm). Surveillance initiale chez 16 enfants avec 12
croissances tumorales dont 7 opérés secondairement, 2 régressions spontanées dont 1 complète, 2 stables. Quatorze enfants ont eu une exérèse chirurgicale d’
emblée avec 2 récidives sur le site opératoire. Parmi les anciens patients, 5 ont eu une embolisation artérielle avec chirurgie secondaire pour 4 et stabilisation
dans 1 cas. Trois patients ont eu une fermeture de fistule porto-systémique avec régression des HNF au décours. Deux enfants ont été perdus de vue.
Conclusion :
Chez l’enfant, la croissance des HNF est fréquente et les lésions peuvent être de grande taille. Il existe des cas de récidive après exérèse. La fermeture de
fistules porto-systémiques exceptionnellement associées peut permettre leur régression. La prise en charge doit être discutée au cas par cas en fonction de la
taille, de la localisation des lésions et des éventuelles anomalies associées .
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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IRM cardiaque chez le petit animal : optimisation du protocole d’étude d’un modèle d’
ischémie myocardique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
E BLONDIAUX, G AUTRET, L PIDIAL, J KOLOSNJAJ-TABI, A REDHEUIL, P MENASCHÉ, O CLÉMENT
PARIS - FRANCE
Recherche en imagerie
Séance ''V24 - Diffusion et perfusion''
Vendredi 21 octobre 2011
013583
Objectifs :
L’IRM cardiaque permet l’exploration non invasive et en haute résolution de paramètres morphologiques et fonctionnels. Une optimisation des protocoles
employés chez l’homme est nécessaire en recherche chez le petit animal. Ce travail présente le protocole d’IRM cardiaque développé sur la plateforme d’
imagerie du petit animal - Paris Descartes pour l’étude d’un modèle d’ischémie myocardique chez le rat.
Matériels et méthodes :
Le protocole a été développé pour un appareil à 4.7 tesla dans le cadre d’une étude sur l’optimisation de l’adressage myocardique de cellules souches injectées
initialement à des rats normaux, puis après ligature de l’IVA.
Résultats :
L’optimisation d’une séquence de ciné-IRM en sang blanc avec self-gating a permis l’évaluation de la fraction d’éjection ventriculaire gauche et du défaut d’
épaississement et de contractilité du segment ischémié. Une séquence de marquage de spin a permis d’évaluer quantitativement la perfusion myocardique. Des
séquences de susceptibilité magnétique in vivo en écho de gradient T2* et ex vivo en 3D FISP en imagerie haute résolution avec cryosonde ont été développées
pour visualiser et quantifier la migration de cellules souches marquées dans la zone ischémiée du myocarde .
Conclusion :
L’évaluation des paramètres anatomiques et fonctionnels au niveau du myocarde infarci est réalisable chez le rat grâce au développement d’un protocole d’IRM
cardiaque spécifique.
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Précocité d’un suivi longitudinal IRM et SRM 1H de 26 patients atteints de gliomes traités
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
JM CONSTANS (1), S COLLET (1), JS GUILLAMO (1), G HOSSU (2), W DOU (3), E LECHAPT-ZALCMAN (1), F CHAPON (1), P
COURTHÉOUX (1), V FONG (1), F KAUFFMANN (1)
(1) CAEN - FRANCE, (2) NANCY - FRANCE, (3) PÉKIN - CHINE
Neuroradiologie
Séance ''L3 - Neuroradiologie diagnostique : techniques avancées IRM ''
Lundi 24 octobre 2011
013584
Objectifs :
Déterminer les variations en SRM des aires et des rapports de concentrations de métabolites lors de suivi longitudinal de 6 ans de 26 patients atteints de
gliomatose et d’oligodendrogliome traités par Temodal, radiothérapie (14) et antiangiogéniques (5).
Matériels et méthodes :
IRM sur 26 patients : sagittal T1, densité de proton axial, T2, FLAIR, diffusion, 3D T1 après gadolinium. MRS : 1H, simple volume (6 à 12 cm3), séquences
PRESS à différents TEs sur un imageur à 1.5 T (GEMS). Traitement des données MRS : amplitudes, aires, rapports et concentrations avec SA/GE et
SCI-MRS-LAB. Analyse statistique longitudinale des données spectroscopiques (78 mois) et z tests.
Résultats :
Après chimiothérapie, les volumes tumoraux changent peu alors que leurs profils spectroscopiques évoluent. La SRM est plus sensible que l’IRM en détectant
des changements plus grands et plus précoces et peut être prédictive d’une aggravation. Chez 5 patients avec hyperperfusion, celle-ci disparaît mais la
prolifération reste très importante.
Conclusion :
L’IRM reste stable pour la plupart des patients. Ces changements spectroscopiques apparaissent bien avant la détérioration clinique. Il existe une variabilité
importante, mais la répétition et la modélisation longitudinale des mesures permettent de la diminuer et d’améliorer l’évaluation pronostique et thérapeutique .
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Le volume de nécrose extra-pancréatique dans la pancréatite aiguë : évaluation d’un nouveau
score pronostique radiologique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
S LAGARDE, J AURIOL, B BOURNET, L BUSCAIL, H ROUSSEAU, P OTAL
TOULOUSE - FRANCE
Digestif
Séance ''M2 - Imagerie du pancréas et du foie''
Mardi 25 octobre 2011
013591
Objectifs :
Evaluer un nouveau score tomodensitométrique associant volume de nécrose extrapancréatique (NEXP) et degré de nécrose pancréatique comme facteur
pronostique de la pancréatite aiguë.
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective de 264 patients ayant bénéficié d’un examen tomodensitométrique dans les 3 jours suivant leur admission. Le score de Balthazar, le CT
Severity Index, le volume de NEXP et le nouveau score ont été calculés pour chaque patient. Les critères évolutifs retenus étaient la durée d’hospitalisation, la
survenue d’une infection ou d’une défaillance viscérale, la nécessité d’une intervention chirurgicale ou percutanée, le décès. Les scores ont été évalués grâce à
la réalisation de courbes ROC.
Résultats :
La relation entre le volume de NEXP et l’ensemble des critères de gravité est significative (P<0.001). Concernant la nécrose pancréatique, seule une nécrose
étendue (>50% de la glande) serait en relation avec une évolution sévère. L’aire sous la courbe ROC du score associant ces 2 critères dans la prédiction de
survenue d’une infection ou d’une défaillance viscérale est respectivement de 0,86 (IC à 95%, 0,80-0,92) et de 0,89 (IC à 95%, 0,83-0,94). Sa valeur prédictive
est significativement supérieure à celle des scores de Balthazar et CTSI .
Conclusion :
Le volume de NEXP est un outil pronostique fiable de la pancréatite aiguë pouvant être intégré dans un nouveau score radiologique.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Prise en charge des névralgies inguinales chroniques par radiologie interventionnelle
scano-guidée : infiltration vs. radiofréquence
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A KASTLER (1), S AUBRY (2), B KASTLER (2)
(1) CLERMONT-FERRAND - FRANCE, (2) BESANÇON - FRANCE
Radiologie interventionnelle
Séance ''M6 - Radiologie Interventionnelle vasculaire, génito-urinaire et ostéo-articulaire''
Mardi 25 octobre 2011
013596
Objectifs :
Étudier la faisabilité et l'efficacité des techniques interventionnelles en radiologie en comparant l 'infiltration locale de corticoïdes et la neurolyse par
radiofréquence sèche sous guidage TDM.
Matériels et méthodes :
Cette étude monocentrique à été effectuée de manière rétrospective entre 2005 et 2011.
41 patients souffrant de névralgies inguinales ont été inclus. Un total de 17 RF (13 patients) et 28 infiltrations (28 patients) ont été comparés. La douleur était
évaluée sur L'EVA avant et immédiatement après le geste, à 1,3,6,9 et 12 mois. Tous les gestes ont été réalisés en ambulatoire sous contrôle TDM.
Résultats :
99% des patients présentaient des douleurs post-opératoires dont 61% étaient des douleurs après cure de hernies inguino-crurales. L'EVA moyenne avant le
geste pour tous les patients confondus était de 7,6/10. Les résultats ont montré une efficacité moyenne de réduction de la douleur > 50% pendant 36,5 Jours pour
le groupe infiltration et de 12,5 mois pour le groupe radiofréquence.
Conclusion :
La neurolyse inguinale par radiofréquence scano-guidée présente une efficacité durable et supérieure aux infiltrations locales de corticoïdes pour la prise en
charge des névralgies inguinales.
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L’imagerie évalue ses pratiques professionnelles 1ère étape : la radioprotection des patients
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
S LEFORT, R ANXIONNAT, M CESSA, P HUBERT
NANCY - FRANCE
Radioprotection
Séance ''V8 - Radioprotection en milieu médical''
Vendredi 21 octobre 2011
013616
Objectifs :
L’objectif de cette présentation est de démontrer que la mise en place des EPP en imagerie représente un réel levier pour améliorer nos pratiques dans le
domaine de la radioprotection.
Matériels et méthodes :
Au sein du pôle d’imagerie une démarche globale d’assurance qualité a été initiée à partir de méthodes proposées par la HAS :
•
Audit clinique ciblé appliqué à l’optimisation de la dose lors de la réalisation d’un examen standard scanographique ,
•
Suivi d’indicateurs avec analyse de sa variation pour des procédures de radiologie interventionnelle pouvant créer des effets déterministes chez les
patients,
•
Audit sur les demandes d’examens (justification, renseignements indispensables, contre indications …).
Résultats :
Ces démarches nous ont permis de mettre en œuvre des actions d’amélioration simples et efficaces avec suivi de leurs impacts sur nos pratiques . Le suivi des
résultats est facilité par l’utilisation d’un outil graphique issu de la maîtrise statistique des procédés : les cartes de contrôle. Cette méthode d’autocontrôle
confirme la stabilité du processus dans le temps.
Conclusion :
Les EPP facilitent la mise en œuvre de procédures techniques et organisationnelles au sein d’une Unité, d’un service et d’un pôle. Elles permettent aux
professionnels d’intégrer au quotidien la notion d’optimisation. En respectant les trois principes fondamentaux de radioprotection, nous rationalisons l’exposition
médicale.
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Mise en place d’une stratégie globale d’optimisation des pratiques en radiologie
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
G BONNIAUD, E BURGUIN, A GUEVELLOU, R VAN ELSLANDER, N BOULO, V TRAN DINH, P ROGER
VANNES - FRANCE
Radioprotection
Séance ''V8 - Radioprotection en milieu médical''
Vendredi 21 octobre 2011
013648
Objectifs :
Développer une stratégie globale d’optimisation des pratiques en radiologie pour répondre aux exigences réglementaires de radioprotection patient et aux
exigences d’Evaluation des Pratiques Professionnelles (EPP).
Matériels et méthodes :
La stratégie se décompose en 4 étapes (E). E1 : normalisation des pratiques, réparties en 5 catégories (MAMmographie, Radiologie Conventionnelle, Radiologie
Interventionnelle, TomoDensitoMétrie et RadioPEDiatrie) par la rédaction de procédures spécifiques à chaque type d’acte. E2 : Constitution de niveaux de
référence locaux (NRL) par relevé des indicateurs dosimétriques pour chaque type d’acte. E3 : Comparaison des NRL avec les référentiels nationaux de la SFR
(RefSFR). E4, cas 1: Les NRL correspondent aux RefSFR, mise en place d’un autocontrôle basé sur les indicateurs dosimétriques. E4, cas 2 : les NRL ne
correspondant pas aux RefSFR, mise en place d’une étude physique d’optimisation et retour à E1.
Résultats :
301 procédures ont été rédigées (83 RC, 84 RI, 7 MAM, 83 PED et 48 TDM). 74% des NRL ont été définis à ce jour. 222 procédures sont actuellement en phase
E3 et aboutiront à l’autocontrôle et/ou à l’optimisation.
Conclusion :
Cette stratégie implique l’ensemble des professionnels du service. Elle permet l’évaluation et l’évolution des pratiques en se conformant pas à pas à la
réglementation.
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Angiographie fonctionnelle par résonance magnétique : application d'une nouvelle séquence
aux pathologies vasculaires encéphaliques
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M EDJLALI-GOUJON, P ROCA, M PERRIN, O NAGGARA, C RABRAIT, D TRYSTRAM, S GODON-HARDY, C OPPENHEIM, JF
MÉDER
PARIS - FRANCE
Neuroradiologie
Séance ''V19 - Neuroradiologie interventionnelle''
Vendredi 21 octobre 2011
013658
Objectifs :
L’angiographie par résonance magnétique (ARM) est un outil de détection et de suivi des pathologies vasculaires intra -crâniennes (anévrysmes artériels,
malformations artério-veineuses, fistules durales ou sténoses artérielles). Nous présentons ici les résultats exploratoires d’une séquence originale , l’angiographie
par résonance magnétique fonctionnelle (ARMf), couplant une analyse morphologique dynamique à haute résolution (ARM HR) spatiale (0,9mm) et basse
résolution temporelle (500 ms) des axes vasculaires à une analyse quantitative (ARMq) de paramètres vasculaires : vitesse, gradient de pression et contraintes
de cisaillement.
Matériels et méthodes :
20 patients présentant une pathologie vasculaire intra-crânienne bénéficieront de l’acquisition ARMf, réalisée sur une IRM 3 Tesla. L'ARM HR est réalisée après
une injection de 15 ml de gadolinium. L'ensemble de l'acquisition dure 11 minutes.
Résultats :
L’augmentation de la résolution spatiale et la diminution de la résolution temporelle de l’ARM HR sur un champ de vue 3D couvrant tout l’encéphale, permettent d’
améliorer la détection et la description morphologique des pathologies vasculaires intra -crâniennes. L’ARMq offre la possibilité de quantifier la modification des
flux sanguins au sein des pathologies vasculaires intra -crâniennes.
Conclusion :
L’application in vivo de l’ARMf devrait permettre d’améliorer la performance des séquences angiographiques, de mieux comprendre la physiopathologie des
pathologies vasculaires intra-crâniennes et de déterminer des nouveaux critères pronostiques de complications hémorragiques ou ischémiques .
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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IRM du syndrome d'irradiation aiguë localisée accidentelle : à propos de sept cas
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
G WEBER-DONAT (1), JC AMABILE (1), M LAHUTTE-AUBOIN (2), J BACCIALONE (1), E BEY (1), C TERIITEHAU (1), P
LAROCHE (1)
(1) CLAMART - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE
Radioprotection
Séance ''S11 - Radioprotection en imagerie diagnostique et thérapeutique''
Samedi 22 octobre 2011
013667
Objectifs :
Connaître le syndrome d'irradiation aiguë localisé.
Connaître les caractéristiques de la brûlure radiologique et les données de l 'imagerie.
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective des patients traités pour brûlures radiologiques à l'Hôpital Militaire Percy avec une exploration IRM. Etude des données clinico-biologiques
en vue d'une estimation dosimétrique. Etude des anomalies de signal et des rehaussements pathologiques en IRM. Dosage de la protéine C- réactive (CRP).
Résultats :
22 IRM entre 2005 et 2010 pour 7 patients. Six patients traités par chirurgie et thérapie cellulaire présentaient une augmentation de la CRP et des anomalies IRM .
Un patient avec CRP et IRM normal a évolué de manière spontanément favorable. 18 observations avec IRM pathologique : Hypersignal STIR et/ou
rehaussements pathologiques des parties molles correspondant à différents stades d'épidermites. Anomalies de signal osseux en rapport avec une radionécrose
dans trois observations. 4 IRM non pathologiques correspondaient à une symptomatologie douloureuse avec trouble de la pigmentation cutanée.
Conclusion :
L'IRM apparait comme un outil d'imagerie non irradiant et pertinent dans la prise en charge des brûlures radiologiques : bilan lésionnel initial, évaluation
thérapeutique et détection des complications. La présence d'une IRM et d'un taux de la CRP normale semble être un bon indicateur d'évolution favorable sans
traitement spécifique.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Alcoolisation scano-guidée du ganglion sphénopalatin dans la prise en charge des douleurs
craniofaciales chroniques
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A KASTLER (1), S AUBRY (2), G CADEL (3), B KASTLER (2)
(1) CLERMONT-FERRAND - FRANCE, (2) BESANÇON - FRANCE, (3) TOULOUSE - FRANCE
Neuroradiologie
Séance ''V19 - Neuroradiologie interventionnelle''
Vendredi 21 octobre 2011
013674
Objectifs :
L'objectif principal est de décrire et évaluer la faisabilité et l 'efficacité de la neurolyse à l'alcool du ganglion sphénopalatin sous guidage TDM dans la prise en
charge des douleurs crânio-faciales chroniques. L'objectif secondaire est d'évaluer l'efficacité en fonction de l'indication.
Matériels et méthodes :
Trente-huit patient ont été inclus dans cette étude rétrospective entre décembre 1995 et décembre 2010. Au total, 38 neurolyses ont été réalisées sous guidage
TDM . La neurolyse était considérée comme efficace si la douleur diminuait de 50% pendant une semaine. La période totale de diminution de la douleur était
notée pour chaque patient. Toutes les neurolyses on été réalisées en ambulatoire sous contrôle TDM.
Résultats :
La période moyenne de douleur chronique précédant le geste était de 6,1 ans. Trente six neurolyses sur 53 était efficaces (68%). La durée moyenne d'efficacité
était de 8,7 mois. Aucune complication n'a été notée. L'efficacité selon les indications : douleurs faciales atypiques : 85% (18/21), algie vasculaire de la face :
83% (10/12), névralgies du V2 : 50% (3/6), compression néoplasique 100% (4/4), séquelles de radiothérapie 0% (0/4).
Conclusion :
La neurolyse du ganglion sphénopalatin par alcool absolu sous guidage TDM est efficace particulièrement dans les algies vasculaires de la face , les douleurs
faciales atypiques et les compressions néoplasiques.
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Evaluation individualisée de la dose au foetus par méthode de Monte-Carlo en pelvimétrie
TDM
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
G BONNIAUD, D BOURHIS, E BURGUIN, V TRAN DINH, J DAVID, R TOUATI, M BELKADI, MC GUILLAUME, A MORVAN, P
ROGER
VANNES - FRANCE
Radioprotection
Séance ''V8 - Radioprotection en milieu médical''
Vendredi 21 octobre 2011
013677
Objectifs :
Analyser a posteriori la distribution de la dose absorbée au foetus pour les examens de pelvimétrie en TDM multidétecteurs par méthode de Monte Carlo (MC) en
tenant compte de la morphologie spécifique de chaque patiente.
Matériels et méthodes :
Notre TDM Brillance 40 (Philips, NL) a été modélisée avec le logiciel ImpactMC (CT-imaging, DE) permettant le calcul par méthode de MC de la distribution de
dose 3D (3Ddose). La modélisation a été validée par la comparaison calcul/mesure d’indice de dose scanographique pondéré. Les 3Ddoses de 10 examens de
pelvimétrie ont été simulés (80kV, 139mA, 32x1,25mm, pitch 1,156, rotation 0,5s, longueur explorée 24 cm). Pour chacun, la dose moyenne au fœtus a été
évaluée et sa distribution 3D analysée. La dose moyenne a été comparée à la dose à l’utérus évaluée par les méthodes classiques de MC utilisant des fantômes
numériques standard.
Résultats :
La 3Ddose individualisée moyenne au foetus est de 1,6mGy. La dose absorbée à l’utérus par les méthodes classiques est de 1,8mGy. La distribution 3D des
doses au foetus est hétérogène [0,6mGy;4,5mGy] et dépend de la position du foetus dans l’utérus.
Conclusion :
L’utilisation d’une méthode intégrant les spécificités et variabilités morphologiques de la femme enceinte permet l’analyse de l’hétérogénéité de la distribution de
dose au foetus.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Intérêt de l'élastographie par ondes de cisaillement dans l'étude des lésions testiculaires
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
S MACARIO, CP RAFFAELLI, MC BAQUÉ-JUSTON, L MONDOT, D CHEVALLIER, B PADOVANI
NICE - FRANCE
Ultrasons
Séance ''L23 - Ultrasons : nouvelles applications en pratique clinique''
Lundi 24 octobre 2011
013725
Objectifs :
Montrer l'apport de l'élastographie par ondes de cisaillement (EOCS)dans le diagnostic des lésions testiculaires .
Matériels et méthodes :
9 patients porteurs de lésions testiculaires (7 tumeurs malignes avérées et un cas d'hématome testiculaire)étaient explorés par EOCS (échographe Siemens
S2000 avec module élastographique sur sonde linéaire 4-9 MHz) L’opérateur effectuait dans chaque cas une série de mesures de la vitesse des ondes de
cisaillement (VOCS) de la lésion et du parenchyme testiculaire normal controlatéral. Une population témoin de 30 patients bénéficiait également d’une mesure
des VOCS testiculaires.
Résultats :
Les valeurs de VOCS du testicule normal étaient en moyenne de 0,7 mètres/seconde. Dans les lésions malignes, les valeurs moyennes étaient de 4
mètres/seconde y compris dans un cas de séminome infra-centimétrique non palpable. Dans un cas d'hématome intra-testiculaire, les VOCS étaient en moyenne
de 1,2 m/seconde.
Conclusion :
L’élastographie par onde de cisaillement complète utilement l'évaluation ultrasonore des lésions testiculaires .
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Décrire l’aspect scanographique des pneumopathies interstitielles diffuses associées au
syndrome des antisynthétases
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
MP DEBRAY (1), JM NACCACHE (2), A KHALIL (1), R BORIE (1), MP REVEL-DUBOIS (1), E SCHOUMAN-CLAEYS (1), PY
BRILLET (2)
(1) PARIS - FRANCE, (2) BOBIGNY - FRANCE
Thorax
Séance ''V25 - Cancer bronchique et pneumopathies infiltrantes diffuses''
Vendredi 21 octobre 2011
013728
Objectifs :
Décrire l’aspect scanographique des pneumopathies interstitielles diffuses associées au syndrome des antisynthétases .
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective multicentrique portant sur 38 patients présentant une pneumopathie interstitielle diffuse dans le cadre d’un syndrome des antisynthétases (24
anti-JO1, 11 anti-PL12, 3 anti-PL7). Analyse sémiologique et classement en patterns de type UIP, NSIP, NSIP-OP, OP ou indéterminé. Suivi évolutif
scanographique disponible pour 23 patients (durée de suivi de11 à 167 mois, médiane de 37 mois).
Résultats :
Tous anticorps confondus, le pattern le plus fréquemment observé est de type NSIP (42%). La présence de condensations suggestives de pneumonie organisée,
exclusive ou accompagnant une NSIP est retrouvée dans 34% des cas. Elles sont plus fréquemment observées dans le sous-groupe des anticorps anti-JO1
(42%). Une prédominance du verre dépoli ou des condensations sur les réticulations ou le rayon de miel est plus fréquemment observée dans ce sous -groupe
comparativement à celui des anti-PL12. Les formes avec verre dépoli ou condensations dominantes s’améliorent le plus souvent initialement , en particulier les
condensations régressent dans la plupart des cas mais des rechutes ou une évolution fibrosante sont fréquentes.
Conclusion :
Les présentations scanographiques les plus fréquentes des pneumopathies interstitielles diffuses associées au syndrome des antisynthétases sont de type NSIP
ou pneumonie organisée. Leur évolution est lente, assez fréquemment sur un mode fibrosant.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Ostéovélocimétrie sonographique phalangienne : alternative aux méthodes lourdes de
détection de l’ostéoporose en milieu tropical
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
JM KABEYA-KABENKAMA (1), A KALONJI-TSHISEKEDI (2), R TOZIN (1), JM MBUYI-MUAMBA (1)
(1) KINSHASA - RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO, (2) RABAT - MAROC
Radiologie parasitaire et tropicale
Séance ''M3 - Imagerie osseuse, neurologique, digestive et du SIDA en milieu tropical ''
Mardi 25 octobre 2011
013735
Objectifs :
Décrire le profil sonographique de la vitesse de son dans l’os et construire des courbes de référence dans la population congolaise à l’aide d’un appareil
sonographique dédié et bon marché.
Matériels et méthodes :
424 personnes âgées de 15 à 103 ans ont subi une exploration vélocimétrique au DB SONIC 1200. La méthode utilisée est celle décrite par Cadossi et reprise
par J. JOLY. Les concernés ont rempli le questionnaire EVOS. La vélocité a été mesurée sur les 5 phalanges à 2 reprises par 2 opérateurs. Les variations de la
vélocité avec les paramètres biométriques et le statut hormonal ont été analysées.
Résultats :
Les coefficients de variation sont inférieurs à 2,1%. La vélocité présente une croissance qui est plus marquée chez les femmes ménopausées. Les courbes sont
superposables à celles trouvées dans les méthodes de référence.
Conclusion :
La vélocité du son dans l'os, appréciée à l’aide de DB SONIC 1200 est précise et présente une évolution superposable aux paramètres d’évaluation de la masse
osseuse que fournissent l’ostéosonographie calcanéenne, le DXA, la QCT etc... et peut être utilement utilisé dans les milieux tropicaux non pourvus en
équipement lourd.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Imagerie de la fistule gastrique après gastrectomie en manchon
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
E DELHOM, EM SKALLI, D NOCCA, J LONJON, N RAGU, V SCHREMBI, B GALLIX
MONTPELLIER - FRANCE
Digestif
Séance ''S3 - Tube Digestif''
Samedi 22 octobre 2011
013736
Objectifs :
Connaître la fistule gastrique compliquant la gastrectomie en manchon et sa traduction radiologique . Connaître la faible valeur du transit oeso-gastro-duodénal
pour le diagnostic de fistule gastrique. Connaître l'intérêt du scanner avec opacification orale pour le diagnostic de fistule gastrique .
Matériels et méthodes :
De février 2005 à février 2011, 700 patients présentant une obésité morbide ou sévère ont eu une gastrectomie en manchon. Un transit oeso-gastro-duodénal
(TOGD) était réalisé 48 heures après la chirurgie. Un scanner avec opacification orale était fait en cas de suspicion de complication . Sur les 22 patients qui ont
développé une fistule gastrique (3,2%), 19 patients ont bénéficié d'un TOGD et 20 patients d’un scanner.
Résultats :
La fistule était visualisée au TOGD à 48h dans seulement 2 cas (10%) et au scanner dans 16 cas (80%). Dans tous les cas, il existait au scanner soit un
phlegmon ou une collection périgastrique, soit une thrombose veineuse abdominale.
Conclusion :
Du fait de la section gastrique, la perforation par rupture d’agrafes est une complication de la gastrectomie en manchon. L’examen le plus performant pour ce
diagnostic est le scanner avec injection d’iode et opacification digestive . Le TOGD ne permet pas d’éliminer une fistule gastrique.
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Situations atypiques en embolisation des hémorragies du post-partum
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C DABBECHE, NI TRODI, M RODIÈRE, A CHEIFA, M MICHOUD, J FRANDON, G FERRETTI, F THONY
GRENOBLE - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''D1 - Imagerie vasculaire interventionnelle''
Dimanche 23 octobre 2011
013745
Objectifs :
Décrire les situations atypiques et leur prise en charge lors des hémorragies du post -partum (HPP).
Matériels et méthodes :
Étude rétrospective durant une période de 5 ans (2006-2010), de 22 observations d’embolisations atypiques sur 138 d’HPP traités (16%). L’HPP était secondaire
à une césarienne (n=15), un accouchement par voie basse (n=7).
Résultats :
12 patientes avaient des artères lombo-ovariennes et/ou des ligaments ronds développées, embolisées (n=8) ou surveillées (n=4). 7 patientes avaient une
hémorragie aux dépens d’une artère cervico-vaginale, sur plaie vaginale (n=3) ou du col (n=2) ou autre (n=2), traitées par embolisation (n=7). 4 patientes avaient
une re-injection des artères utérines par des artères pariétales ou pudendales, traitées par embolisation. Deux patientes ont eu une embolisation de rupture ou
FAV de l’artère utérine (matériel non résorbable). Deux patientes ont été embolisées de branches collatérales après hystérectomie d’hémostase ou ligature
chirurgicale artérielle utérine. Une patiente avec placenta percreta a bénéficié d’une embolisation par microparticules.
Conclusion :
Les situations atypiques en embolisation d’HPP ne sont pas rares. Elles doivent être connues car impliquent une prise en charge adaptée de la part du radiologue
interventionnel.
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Apport de l’échographie dans le diagnostic de reflux vésico-urétéral dans les pyélonéphrites
aiguës de l’enfant
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A LE GUEN, B BRUNEAU, B FREMOND, S TAQUE, O AZZIS, M PROISY, C ROZEL, K CHOUKLATI, P DARNAULT
RENNES - FRANCE
Radiologie pédiatrique
Séance ''D20 - Imagerie pédiatrique et foetale''
Dimanche 23 octobre 2011
013755
Objectifs :
Analyser les capacités de l’échographie à prédire l’existence d’un reflux vésico -urétéral (RVU), plus particulièrement de haut grade, chez des enfants présentant
une pyélonéphrite. En effet dans ce contexte de pyélonéphrite, certaines études récentes ont montré que la mise en route d’une antibioprophylaxie ou la cure
chirurgicale d’un RVU ne semblaient bénéfiques que dans les reflux de haut grade (dilatant).
Matériels et méthodes :
95 enfants (29 filles et 66 garçons, âge moyen 9,6 mois) avec diagnostic de pyélonéphrite aigüe ont été inclus, tous ont bénéficié d’une analyse échographique
notamment par sonde haute fréquence et d’une cystographie rétrograde.
Résultats :
33 enfants avaient un RVU (17 de haut grade). Le critère « échographie anormale » présentait la meilleure sensibilité : 100 % par unité rénale et par patient pour
le diagnostic de RVU de haut grade (aucun RVU de haut grade quand l’échographie était normale). Les critères présentant la meilleure spécificité de reflux
étaient : petit rein, dilatation et/ou épaississement de l’uretère.
Conclusion :
Dans notre étude aucun enfant avec échographie normale ne présentait de RVU de haut grade. Même si ces résultats nécessitent confirmation sur une
population plus importante, nous avons actuellement tendance à ne plus réaliser de cystographie rétrograde dans le cadre d’un 1er épisode de pyélonéphrite
avec échographie normale, quels que soient le sexe et l’âge de l’enfant.
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Etudes de postes et zonage en imagerie interventionnelle
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
S DELISLE, H MASSET
CRÉTEIL - FRANCE
Radioprotection
Séance ''S11 - Radioprotection en imagerie diagnostique et thérapeutique''
Samedi 22 octobre 2011
013758
Objectifs :
Ce travail a pour objectif de présenter les études dosimétriques aux postes de travail des différents opérateurs en imagerie interventionnelle et l 'actualisation du
zonage des différents secteurs concernés.
Matériels et méthodes :
Le matériel utilisé est un radiamètre de type AT1123 pour les mesures d'ambiance et des pastilles FLi pour les mesures aux extrémités. En se basant sur
l'activité annuelle par secteur, les mesures ont été réalisées au cours de l'examen ou a posteriori en utilisant un fantôme d'eau en reconstituant l'exposition des
opérateurs selon leur position.
Résultats :
Ce travail a permis d'obtenir une estimation de la dose susceptible d'être reçue par chaque catégorie de travailleurs en un an et de faire évoluer le zonage en
précisant les différentes zones radiologiques.
Conclusion :
Les médecins sont restés classés en catégorie A au vu des résultats de dose aux extrémités, alors que les autres personnels ont été classés en catégorie B.
Cette étude a permis de mettre le zonage des installations de l'établissement en conformité avec la réglementation.
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Connaissances en matière de radioprotection : enquête auprès des personnels des services
hospitaliers de Yaoundé
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
P ONGOLO-ZOGO, J YOMI, S NKO'O AMVENE, B NGUEHOUO
YAOUNDÉ - CAMEROUN
Radiologie parasitaire et tropicale
Séance ''M16 - Modalités d'exercice de l'imagerie médicale en milieu tropical''
Mardi 25 octobre 2011
013772
Objectifs :
L’utilisation médicale des radiations ionisantes est devenue la source d’irradiation la plus importante à l’échelle mondiale . Les connaissances et aptitudes des
professionnels en service dans les services utilisateurs de rayonnements ionisants déterminent la mise en œuvre des mesures de radioprotection recommandées
par les organismes internationaux et nationaux. La situation de la radioprotection dans les pays africains se caractérise par une faiblesse des lois et règlements
autant que des organismes chargés de la radioprotection. Décrire le niveau de connaissances des normes et principes de radioprotection des personnels des
services utilisateurs de rayonnements ionisants dans les hôpitaux de Yaoundé.
Matériels et méthodes :
Enquête comportant 42 questions administrée à 83/108 personnels DATR et NDATR dont 64% d’hommes et d’âge moyen égal à 38,8 +/- 7,7 ans [22 – 61] des
services hospitaliers utilisateurs de rayonnements ionisants à Yaoundé .
Résultats :
Plus de la moitié de ces professionnels ont un niveau de connaissances moyen des principes et normes de radioprotection et plus de 80% n’ont jamais bénéficié
d’une formation continue en matière de radioprotection.
Conclusion :
En raison des gaps observés, il est urgent que les sociétés savantes proposent des activités de formation continue en matière de radioprotection aux
professionnels dans les services utilisateurs de rayonnements ionisants .
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La prise en charge de la douleur chez les enfants en radiologie diagnostique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A LEMENIER (1), E VARIN (1), C ANCELOT (2), JL GREFFE (1), MF TOURNAY (1)
(1) GILLY - BELGIQUE, (2) ROUEN - FRANCE
Manipulateur
Séance ''V4 - Manipulateurs : Radiologie interventionnelle et optimisation des techniques''
Vendredi 21 octobre 2011
013783
Objectifs :
La douleur est la première préoccupation de l'enfant lorsqu'il vient réaliser un examen de radiologie diagnostique. Il est important de savoir apprécier l'intensité de
la douleur perçue par l'enfant.
Matériels et méthodes :
Nous avons réalisé plusieurs outils méthodologiques tels que : un questionnaire destiné au personnel, une grille d'observation pour les enfants de moins de 7 ans
et un questionnaire pour les enfants de plus de 7 ans. Ces outils ont été réalisés en choisissant un échantillon , une population ciblée et des examens.
Résultats :
Nous pouvons dire qu'une majorité du personnel (81,50%) évalue la douleur de l'enfant et que tous les technologues prennent le temps d'expliquer le
déroulement de l'enfant selon l'âge de celui-ci. La grille d'observation des enfants de moins de 7 ans nous a permis d'observer que la sédation de l'enfant lors
d'un examen invasif était nécessaire pour le bien être psychologique de l'enfant. Les enfants de plus de 7 ans ont eux déclaré être moins anxieux et plus
détendus lorsqu'ils avaient reçu des explications sur le déroulement de l 'examen.
Conclusion :
En conclusion, la prise en charge de la douleur est importante pour le bien être de l'enfant mais aussi pour une qualité d'examen exemplaire. Cette prise en
charge passe par plusieurs étapes (évaluation et traitements) et ne doit pas seulement être ciblée sur un traitement médicamenteux mais également sur un
traitement psychologique.
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Oxygénation rénale en BOLD : impact du R2 sur la mesure du R2*
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
PH VIVIER (1), P STOREY (2), A YAMAMOTO (2), K TANTILLO (2), H CHANDARANA (2), U KHAN (2), JL ZHANG (2), H
RUSINEK (2), VS LEE (2)
(1) ROUEN - FRANCE, (2) NEW YORK - ETATS-UNIS
Appareil urinaire et génital masculin
Séance ''L17 - Imagerie du rein et de la prostate''
Lundi 24 octobre 2011
013786
Objectifs :
En IRM BOLD, la mesure du R2' est remplacée par la mesure du delta2* par simplicité, néanmoins le R2* est également lié au R2. Le but était d’évaluer l’
importance de la contribution du R2 dans la mesure du R2* dans le rein.
Matériels et méthodes :
Cette étude prospective a été menée sur 10 volontaires sains à 3T. Les volontaires sont venus 2 jours différents, avec une étude à l’état basal (à jeun) et après un
challenge diurétique : Hyperhydratation orale le premier jour, et injection de furosémide le deuxième jour. Des séquences multi-TE pondérées en T2* et T2 ont
été effectuées sur les reins, ainsi qu’une séquence pondérée T2 sur la vessie pour mesurer le débit urinaire au cours du temps.
Résultats :
Dans le cortex comme dans la médullaire les deltaR2* et deltaR2 étaient plus marqués (p<0,05) après furosémide qu’après hyperhydratation orale. Les deltaR2
expliquaient 16% des deltaR2* de la médullaire pour les 2 tests, et 48% et 76% des deltaR2* du cortex après hyperhydratation orale et furosémide
respectivement.
Conclusion :
Contrairement au deltaR2* médullaire, le deltaR2* cortical après furosémide est principalement expliqué par le deltaR 2. Ainsi, pour quantifier correctement le
deltaR2' cortical, une mesure de R2 doit être ajoutée à la mesure du R2*.
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Première expérience de pratique du coroscanner à Dakar
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A MBENGUE, AN DIOP, AR NDIAYE, PA NDAO, TO SOKO, CT DIOUF, IC DIAKHATE
DAKAR - SÉNÉGAL
Radiologie parasitaire et tropicale
Séance ''M16 - Modalités d'exercice de l'imagerie médicale en milieu tropical''
Mardi 25 octobre 2011
013804
Objectifs :
Faire le bilan d'activité de la première expérience de pratique du scanner cardiaque à Dakar.
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective descriptive portant sur 41 examens coroscanners réalisés sur un scanner 64 barrettes (TOSHIBA) dans un centre d’imagerie de Dakar.
Résultats :
Il s’agit de 41 patients, 9 femmes et 32 hommes d’âge moyen 55 ans. Les indications étaient dominées par la recherche de coronaropathies (25 patients soit
65%) et le bilan de patients présentant un infarctus récent (12%). Les autres indications étaient les suivantes : contrôle de stent (4 patients), bilan pré-opératoire
de valvulopathie (2 patients), bilan morphologique des cavités cardiaques ou du péricarde. Trois (3) examens ont été jugés ininterprétables. 18 (45%) patients
avaient des coronaires saines. Une sténose significative (> 50 %) était retrouvée chez 7 patients (soit 17 %). Trois des 4 stents étaient perméables ; 1 stent était
jugé non analysable. Les autres anomalies retrouvées étaient les suivantes : un pont myocardique (3 patients), une péricardite chronique constrictive et une PCA
responsable d’une insuffisance ventriculaire droite.
Conclusion :
L’exploration du cœur et des artères coronaires s’est nettement améliorée avec l’apparition des scanners 64 barrettes. Elle constitue une alternative non invasive
à la coronarograhie en particulier chez les patients à faible risque de syndrome coronarien .
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Une nouvelle approche de l’imagerie du bassin
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
D FOLINAIS, P THELEN, C DELIN, C RADIER, J LAZENNEC, Y CATONNÉ
PARIS - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''L13 - Traumatologie et pathologies dégénératives ostéo-articulaires''
Lundi 24 octobre 2011
013806
Objectifs :
Mieux analyser le positionnement du bassin, des articulations coxofémorales, debout et assis, de face et de profil à partir du bilan EOS.
Matériels et méthodes :
170 bassins dont 70 avec PTH sont relus avec mesure des paramètres pelviens, évaluation de la statique du rachis et de l’orientation cotyloîdienne, du col
fémoral, avec et sans prothèse.
Résultats :
Il est essentiel de savoir évaluer le positionnement du bassin , antéversé ou retroversé, son obliquité, si on veut analyser correctement la morphologie des
coxo-fémorales. Comprendre la mobilité et les différences d’orientation des cotyles entre la position debout et assise , notamment en cas de PTH symptômatique
est indispensable. L’antéversion de la cupule prothétique comme du cotyle natif se majore en moyenne de 15°(+/-5°) de la position debout à assise, position où le
bassin est naturellement plus rétroversé. Le rachis dégénératif favorise cette rétroversion du bassin, modifiant l’orientation des cotyles, à repérer avant chirurgie
prothétique pour éviter d’éventuelles malpositions (25% des PTH symptômatiques) , plus fréquentes que le conflit Psoas/PTH. L’EOS 3D est la seule mesure
fiable et reproductibles, pour mesurer les vrais paramètres de hanche (offset, angle CC’D, version du col fémoral, …).
Conclusion :
L’EOS facilite cette nouvelle approche positionnelle du bassin, confirmant l’importance de l’interrelation hanche–rachis et son retentissement sur l’orientation des
coxo-fémorales.
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Evolution du signal IRM du Pulvinar lors d'un état de mal épileptique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
E AUFFRAY-CALVIER (1), F TOULGOAT (1), A LINTIA-GAUTHIER (1), B DAUMAS DUPORT (2), H DESAL (1)
(1) NANTES - FRANCE, (2) SAINT HERBLAIN - FRANCE
Neuroradiologie
Séance ''D3 - Neuroradiologie diagnostique : le cortex dans la pathologie malformative, ischémique et dégénérative''
Dimanche 23 octobre 2011
013812
Objectifs :
Connaître les anomalies et l'évolution de signal en IRM au niveau du thalamus dans l'état de mal épileptique (EM).
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective sur 11 patients âgés de 7 à 81 ans explorés entre octobre 2006 et octobre 2010 pour un EM. Ont été inclus les patients ayant bénéficié d'une
IRM précoce dans un delai de 12 jours et sans pathologie thalamique sous-jacente. Sur les 9 patients inclus, 5 ont bénéficié d'un contrôle IRM entre 1 et 20 mois.
Résultats :
L'atteinte thalamique était toujours au niveau de pulvinar. En pondération T1, il existait un hyposignal dans 3/7. Sur les pondérations T2/FLAIR, on notait un
hypersignal dans 7/8. En diffusion, dans tous les cas (8/8), il existait un hypersignal à B 1000 et une chute de l'ADC 3 fois. Chez les 5 patients contrôlés, il existait
un hypersignal spontané T1 et T2/FLAIR dans 4 cas mais la diffusion était normale. Une atrophie avec déformation en coin du pulvinar était notée 2 fois.
Conclusion :
L'atteinte du pulvinar est fréquente au cours de l'EM et peut laisser une cicatrice à type d'hyperintensité T2/FLAIR et T1 ou d'atrophie thalamique.
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Grossesse et risques d’irradiations en radiodiagnostic au CHU de Yopougon
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
N KOUAMÉ, AM N'GOAN-DOMOUA, ZO TRA-BI, RD N'GBESSO, AK KÉITA
ABIDJAN - CÔTE D'IVOIRE
Radiologie parasitaire et tropicale
Séance ''M16 - Modalités d'exercice de l'imagerie médicale en milieu tropical''
Mardi 25 octobre 2011
013823
Objectifs :
Evaluer l’état des connaissances des usagers et des professionnels de la santé sur les risques radiques et observer l’application des règles de radioprotection
relative à la femme enceinte par les utilisateurs de rayons X.
Matériels et méthodes :
Notre étude prospective réalisée au CHU de Yopougon a duré 6 mois. Nous avons interrogé 60 femmes en grossesse, 30 médecins prescripteurs non
radiologues, 29 techniciens d’imagerie médicale, sur les risques radiques et les mesures de protection de la femme enceinte avant et pendant la réalisation d’un
examen radiologique utilisant les rayons X.
Résultats :
73,7% des médecins prescripteurs n’ont pas de culture en radioprotection chez une femme enceinte ou en âge de procréer. 93,1% des patientes enceintes ou en
âge de procréer ignorent l’existence des rayons X en radiodiagnostic et leur nocivité pour une femme enceinte ou susceptible d’être enceinte . 80% des
techniciens supérieurs d’imagerie médicale ayant plus de trois années d’expérience professionnelle appliquent scrupuleusement les règles élémentaires de
radioprotection. 80% des techniciens supérieurs d’imagerie avec une expérience professionnelle de moins de trois ans ne respectent pas les règles élémentaires
de radioprotection.
Conclusion :
La sensibilisation des usagers des rayons X sur les risques d’irradiations chez une femme enceinte ou susceptible de l’être est nécessaire au CHU de Yopougon
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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IRM 3T du tendon distal du muscle biceps brachial réinséré
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
E DIETSCH, S AUBRY, D GALLINET, L CHAMPONNOIS, B BARBIER-BRION, JM LERAIS, B KASTLER
BESANÇON - FRANCE
Ostéo-articulaire
Séance ''L13 - Traumatologie et pathologies dégénératives ostéo-articulaires''
Lundi 24 octobre 2011
013837
Objectifs :
Décrire l’aspect en IRM du TDBB réinséré. Rechercher une séméiologie IRM corrélée avec la qualité des résultats fonctionnels .
Matériels et méthodes :
De 2005 à 2009, nous avons étudié prospectivement l’aspect en IRM 3 Tesla de 26 tendons distaux du biceps brachial (TDBB) réinsérés. Cette description
résulte de la comparaison des 26 examens post-opératoires à 25 IRM réalisées chez des sujets sains. Cette recherche a nécessité une revue clinique des
patients avec mesure de la force de flexion du coude.
Résultats :
Le TDBB réinséré est hétérogène par remaniement fibreux et moins souvent par métaplasie osseuse. Il s’épaissit (p=0,000) progressivement jusqu’à son
insertion, elle-même nettement élargie (p=0,000).
Conclusion :
Notre travail montre pour la première fois que l’obtention d’un meilleur résultat fonctionnel est conditionné par une augmentation de la surface de section
(p=0,003) et de la surface de l’insertion (p=0,046) du tendon réinséré. La cicatrisation tendineuse passe donc sans doute par la néoformation de fibres
tendineuses fonctionnelles.
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Impact dosimétrique d’ASIR (Adaptive Statistical Iterative Reconstruction) en
tomodensitométrie avec contrôle automatique de l’exposition
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
D BOURHIS, A ANDRIEUX, E BURGUIN, V TRAN DINH, P ROGER, G BONNIAUD
VANNES - FRANCE
Radioprotection
Séance ''S11 - Radioprotection en imagerie diagnostique et thérapeutique''
Samedi 22 octobre 2011
013839
Objectifs :
Ce travail vise à étudier l’impact dosimétrique du choix des paramètres Noise Index (NI) de l’exposeur automatique et %ASIR (Adaptive Statistical Iterative
Reconstruction) à qualité image constante.
Matériels et méthodes :
L’étude a été réalisée sur un TDM General Electric (GE Discovery 750 HD). La qualité image a été mesurée sur fantôme (Catphan600) en terme de résolution
spatiale (FTM), de bruit et de rapport contraste sur bruit (CNR). Les acquisitions ont été réalisées avec NI=[10 ;50]. Les reconstructions ont été réalisées avec
%ASIR=[0 ;100] (0%=FBP). L’impact dosimétrique a été mesuré en terme d’indice de dose scanographique volumique (IDSPvol). Les recommandations du
constructeur (NI=25 et %ASIR=40) ont été prises comme référence.
Résultats :
La référence [NI=25 ;%ASIR=40] versus [NI=20 ;%ASIR=0(FBP)] permet une amélioration du bruit de 8%, du CNR de 33%, et de la FTM de 8%, avec une
diminution de l’IDSPvol de 36%. Ces indices de qualité sont maintenus pour [NI=40 ;%ASIR=100], entraînant une diminution de l’IDSPvol de 70% par rapport à la
référence, mais la texture image est modifiée.
Conclusion :
ASIR offre la possibilité de diminuer significativement la dose reçue à indices de qualité image constants . Cette diminution s’accompagne d’une modification
progressive de la texture de l’image. Le choix du couple (NI ;%ASIR) fait donc l’objet d’un compromis.
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Apport de la diffusion et de perfusion dans la prédiction histologique des tumeurs de la
parotide
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
DA VAROQUAUX, P DORY-LAUTREC, P CASSAGNEAU, N GIRARD, G MOULIN
MARSEILLE - FRANCE
ORL
Séance ''L20 - Imagerie en ORL''
Lundi 24 octobre 2011
013841
Objectifs :
Le but de l’étude est d’évaluer l'efficacité diagnostique des séquences IRM de diffusion et de perfusion dans la prédiction de malignité des tumeurs .
Matériels et méthodes :
Une étude rétrospective sur 198 patients a été réalisée de décembre 2008 à juillet 2010 à l'hôpital de la Timone. Les 53 patients éligibles avaient tous une tumeur
intraparotidienne, ont tous bénéficié d'une exérèse chirurgicale de la tumeur avec examen anatomopathologique, tous ces patients ont eu une IRM. Les résultats
de l'IRM ont été comparés à l'examen anatomopathologique des lésions après exérèse chirurgicale. L'analyse descriptive des courbes de rehaussement (TIC)
des lésions s'est faite à partir des méthodes décrites dans la littérature par Yabuuchi en 2008. Les valeurs seuil d'ADC pour la prédiction de la malignité et du
type histologique ont été déterminées à l'aide de courbes ROC.
Résultats :
Un total de 54 tumeurs a été analysé (39 bénignes et 15 malignes). Les sensibilités, spécificité, valeur prédictive positive, valeur prédictive négative étaient
respectivement de 87%, 97%, 93%, 95%.
Conclusion :
L’association des séquences IRM de diffusion et de perfusion présente une bonne valeur prédictive préopératoire de la malignité des lésions parotidiennes . Notre
étude confirme les données de la littérature concernant les valeurs d'ADC en séquence de diffusion et le profil de perfusion des tumeurs de la parotide.
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Sialographie 3D en capteur plan CT 3D (cone beam like) : étude préliminaire
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
DA VAROQUAUX, M LARRIBE, P CASSAGNEAU, F SALLES, C CHOSSEGROS, G MOULIN
MARSEILLE - FRANCE
ORL
Séance ''L20 - Imagerie en ORL''
Lundi 24 octobre 2011
013845
Objectifs :
Les principales causes de coliques salivaires sont les lithiases , les sténoses, les lésions inflammatoires et les variations anatomiques . Le but des examens
para-cliniques est de déterminer l'étiologie de l'obstruction pour adapter le traitement. L’échographie suffit souvent pour affirmer une origine lithiasique. Les
lésions non lithiasiques sont plus difficiles à préciser . Nous rapportons la faisabilité et la qualité d'une nouvelle imagerie médicale : la sialographie
tridimensionnelle (3D) capteur plan (CPCT).
Matériels et méthodes :
Cinq patients adressés pour prise en charge diagnostique de coliques salivaires non lithiasiques de la glande parotide , ont été inclus. Chaque patient a bénéficié
d'une sialographie conventionnelle suivie d'une acquisition 3D-CPCT, sur une table d'angiographie. Les images ont été comparées à la sialographie
conventionnelle.
Résultats :
Il n'y a eu aucun effet secondaire du cathétérisme. La sialographie 3D-CPCT a visualisé les canaux glandulaires jusqu 'à leur 6ème division. Le rapport signal sur
bruit et le rapport contraste sur bruit était tous deux améliorés par l'acquisition 3D-CPCT.
Conclusion :
La sialographie 3D-CPCT a une excellente résolution anatomique. Le rapport signal sur bruit est très bon, les artéfacts métalliques d'origine dentaire sont réduits.
Ses inconvénients sont ceux de la sialographie conventionnelle : difficultés liées au cathétérisme canalaire, exposition aux rayonnements ionisants et allergie
potentielle aux produits de contraste iodés.
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Evaluation cardio-vasculaire du syndrome de turner
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
R BOUGHRAROU, S AYAT, B MANSOURI
ALGER - ALGÉRIE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''S1 - IRM et scanner dans les pathologies aortiques, carotidiennes et ventriculaires''
Samedi 22 octobre 2011
013848
Objectifs :
Le syndrome de turner est une affection génétique rare liée à l'absence totale ou partielle d'un chromosome x, affectant 1/2500 nouveau né de sexe féminin.
L'existence d'anomalies cardiovasculaires congénitales est bien connue au cours de ce syndrome , plus fréquente dans les séries où le bilan associe à
l'échocardiographie, une IRM.
Matériels et méthodes :
Nous avons réalisé une étude prospective dont l'objectif était d'évaluer l'incidence des anomalies cardiaques dans le syndrome de turner et de souligner l'apport
particulier de l'IRM dans le dépistage de ces anomalies. 24 turnériennes de 22 ans d'âge moyen ont été évaluées par échocardiographie et par IRM.
Résultats :
L'écho était normale dans 83% des cas, l'IRM dans 45%. L'anomalie la plus fréquemment détectée par l'IRM était la coarctation aortique (20%), tandis que l'écho
n'a révélé que la bicuspidie. L'échocardiographie avait ignoré 76% des malformations révélées par l'IRM.
Conclusion :
L'incidence des anomalies cardiovasculaires est élevée dans le syndrome de Turner . Intéret démontré de l'IRM dans leur dépistage ainsi que sa supériorité par
rapport à l'échocardiographie.
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Thrombose des malformations artério-veineuses pulmonaires : présentation clinique et
traitement
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
P LACOMBE (1), M EL HAJJAM (1), G BERTRAND (1), N CARPENTIER (1), S BINSSE (1), ZM BENSALAH (1), J DESPERRAMONS
(1), A LACOUT (2), JP PELAGE (1), S CHAGNON-LHESPITAOU (1)
(1) BOULOGNE-BILLANCOURT - FRANCE, (2) AURILLAC - FRANCE
Thorax
Séance ''V25 - Cancer bronchique et pneumopathies infiltrantes diffuses''
Vendredi 21 octobre 2011
013863
Objectifs :
Décrire la clinique, l'imagerie et les traitements des patients porteurs de thrombose de malformations artérioveineuses pulmonaires (MAVP).
Matériels et méthodes :
Tous les patients consécutifs porteurs d'une thrombose de MAVP sur une période de 5 ans ont été retenus. Les critères suivants ont été analysés : âge, signes
cliniques et données de l'imagerie. La technique d'embolisation et ses résultats ont été analysés.
Résultats :
Parmi 157 malades porteurs de MAVP, 7 (4 femmes et 3 hommes) présentaient une thrombose de MAVP, une immédiatement après embolisation et 6
spontanées, cinq adultes (46 ans) et 2 des grands enfants (17 ans). Six patients étaient porteurs d'une maladie de Rendu-Osler. Quatre présentaient une
complication neurologique. Deux étaient porteurs d'une forme diffuse de MAVP, 4 de MAVP multiples et un d'une MAVP géante. Des calcifications étaient
présentes chez deux malades. Dans un cas, la thrombose affectait l'artère afférente de la MAVP. Deux malades avaient une hypertension artérielle pulmonaire,
et deux présentaient une polyglobulie. Le traitement a consisté en 6 embolisations et une résection chirurgicale de la MAVP. L'évolution a été favorable dans 6
cas. Un décès par abcès cérébral a été déploré.
Conclusion :
La thrombose de MAVP peut conduire à des complications neurologiques graves. La détection précoce par angiotomodensitométrie facilite les traitements. Une
thrombose avec extension vers la veine pulmonaire peut survenir après embolisation , vraisemblablement favorisée par une hypertension veineuse pulmonaire.
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Mesure du coefficient de diffusion dans des infarctus myocardiques récents en IRM 1.5 T
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
JF DEUX, J MAYER, M KLOECKNER, F PIGNEUR, P LIM, A LUCIANI, H KOBEITER, JL DUBOIS-RANDE, P GUÉRET, A
RAHMOUNI
CRÉTEIL - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''L21 - Imagerie cardiaque non invasive''
Lundi 24 octobre 2011
013873
Objectifs :
Mesurer le coefficient de diffusion (ADC) dans des infarctus myocardiques (IDM) récents comparativement à l'ADC du myocarde sain. Confronter ces résultats au
volume d'IDM et au taux de créatine phosphokinase (CPK).
Matériels et méthodes :
Vingt patients porteurs d'un IDM récent reperméabilisé ont bénéficié dans les 5 jours d'une IRM 1,5T de diffusion. Une coupe était acquise sur l'IDM à b=0, 50,
100, 150 et 200 s/mm2. L'ADC moyen (ADCm) et rapide (ADCr; entre b=0 et b=50) ont été mesurés dans l'IDM (ADCm-idm et ADCr-idm) et dans le myocarde
sain (ADCm-sain et ADCr-sain). Le taux de CPK et le volume de nécrose, mesuré sur la séquence de rehaussement tardif, ont été calculés.
Résultats :
Les ADCm-idm et r-idm étaient respectivement de 4,51 et 6,62 x 10-3 mm2/s, contre 4,68 et 7,28 x 10-3 mm2/s pour les ADCm-sain et r-sain (P=NS). La moitié
des patients avait un ADCm-idm restreint comparativement au myocarde sain. Le rapport CPK/volume d'IDM était significativement plus bas chez les 10 patients
avec un ADCm-idm restreint (50.6 versus 85.5; P<.05). Ce rapport était statistiquement corrélé au pourcentage de variation de l'ADCm-idm par rapport au
myocarde sain (R2=0,64; P<,05).
Conclusion :
L'ADC moyen pourrait refléter des modifications structurales myocardiques au sein d'un IDM récent.
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Traitement des ruptures carotidiennes par mise en place de stents couverts
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
P CASSAGNEAU, DA VAROQUAUX, C MULLER, G LOUIS, V VIDAL, JM BARTOLI, G MOULIN
MARSEILLE - FRANCE
Radiologie interventionnelle
Séance ''M6 - Radiologie Interventionnelle vasculaire, génito-urinaire et ostéo-articulaire''
Mardi 25 octobre 2011
013876
Objectifs :
Le terme de saignement carotidien (carotid blowout syndrome) s’applique aux ruptures de la carotide (commune, interne ou externe) ou des branches de la
carotide externe. Il s’agit de la complication la plus sévére et la plus urgente en ORL.
Matériels et méthodes :
Nous avons rétrospectivement étudié 33 procédures de radiologie interventionnelle à visée hémostatique pour saignement ORL aigu. Parmi ces patients, 5
présentaient des lésions trop proximales pour bénéficier d’une embolisation seule , devant recourir à un traitement par mise en place d'un stent couvert. Notre
étude évalue la faisabilité de la procédure, des récidives hémorragiques et de la survenue de complications majeures.
Résultats :
Sur les 33 patients traités, tous étaient immédiatement contrôlés sur le plan hémostatique. Quatre accidents vasculaires ont été déplorées (2 majeures). Parmi
ces 4 complications neurologiques, deux sont survenues après endoprothèse. L’analyse statistique comparée des interventions sans versus avec stenting
retrouve un risque relatif d’incident neurologique de 10, pour un Odds Ratio de 28 et un p<0,01. Aucune récidive hémorragique ni aucune infection cérébrale ne
sont survenues pour l’ensemble de nos patients.
Conclusion :
La rupture carotidienne peut être traitée par un stent couvert même en terrain irradié. Ce traitement expose à des complications neurologiques.
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Evaluation de la nécrose des tumeurs rénales par le scanner et la microbiopsie percutanée
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A PLUVINAGE, F SABATIER, A DOHAN, M CHAPELLIER-CANAUD, A SCEMAMA, C DE BAZELAIRE, E DE KERVILER
PARIS - FRANCE
Oncologie
Séance ''S19 - Avancées en imagerie des cancers''
Samedi 22 octobre 2011
013879
Objectifs :
Evaluer les résultats du scanner et des microbiopsies percutanées pour mesurer la nécrose des tumeurs rénales afin de prédire la réponse à la
radio-chimiothérapie.
Matériels et méthodes :
22 patients présentant une tumeur rénale de 13 à 467mm ont bénéficié d’un scanner avec injection iodée et d’une biopsie percutanée. Quatre radiologues ont
mesuré le grand axe et l’aire de la nécrose ainsi qu’un pourcentage de nécrose tumorale. La reproductibilité inter-observatrice de ces mesures a été évaluée. Le
pathologiste a comparé les pourcentages de nécrose obtenus sur les biopsies et les pièces opératoires .
Résultats :
Les mesures de nécrose tumorale ne sont pas reproductibles au scanner : coefficients de concordances inter-lecteurs (95%CI) pour le grand axe = 0,554
(0,32-0,76), pour l’aire de la nécrose = 0,714 (0,53-0,862), pour le pourcentage de nécrose selon le grand axe = 0,22 (0,02-0,50) et selon l’aire = 0,36 (0,13- 0,62).
Il n’existe pas de concordance entre le pourcentage de nécrose sur la biopsie et sur la pièce opératoire : coefficient de concordance = 0,22 [-0,27-0,62].
Conclusion :
L’évaluation scannographique du la nécrose des tumeurs rénales n’est pas suffisamment reproductible. Le pourcentage de nécrose tumorale retrouvée en
microbiopsie n’est pas représentatif de la nécrose observée sur la pièce opératoire.
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IRM 3T pour les explorations abdomino-pelviennes : avantages et difficultés persistantes
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
S HERVO, E LOUBÈRE, R BAILLOT, M BARON, I BOULAY-COLETTA, M ZINS
PARIS - FRANCE
Manipulateur
Séance ''D4 - Manipulateurs et IRM''
Dimanche 23 octobre 2011
013881
Objectifs :
Connaître les principaux avantages du 3T en imagerie abdominale et maîtriser les difficultés persistantes .
Matériels et méthodes :
IRM 3T ; Antenne 32 canaux ; Imagerie parallèle ; Acquisitions en hautes résolutions temporelle et spatiale ; Diffusion multi b avec des valeurs de b élevées.
Résultats :
La hausse du rapport Signal/Bruit en 3T permet : d'augmenter la résolution spatiale (coupes millimétriques sur le pancréas, en 3D cholangio, exploration des
fistules anales ...), d'augmenter la résolution temporelle (3D T1 multiartérielle sur les lésions hypervasculaires ), une imagerie multicontrastée (3D T1 dual echo)
de très bonne qualité, une meilleure sensibilité en diffusion avec moins de distorsion à b élevé . L'effet di-électrique est corrigé par l'utilisation d'un PAD.
Conclusion :
L'exploration abdominale a bénéficié de l'apport du 3T et ce quelle que soit la région anatomique explorée. Le confort des patients difficiles est amélioré grâce
aux temps d'acquisitions réduits avec une qualité d'image optimale.
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Radioembolisation des tumeurs hépatiques par microsphères marquées à l'Yttrium-90 (90Y)
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
Y ROLLAND, L LENOIR, E BOUCHER, V ARDISSON, J EDELINE, JL RAOUL, E GARIN
RENNES - FRANCE
Digestif
Séance ''M2 - Imagerie du pancréas et du foie''
Mardi 25 octobre 2011
013885
Objectifs :
Présenter notre expérience initiale de radioembolisation par microsphères marquées à l 'Yttrium-90 des patients présentant des tumeurs hépatiques.
Matériels et méthodes :
Après une artériographie diagnostique permettant d'emboliser les branches extra-hépatiques et d'évaluer le shunt pulmonaire, une seconde artériographie a
permis de délivrer une dose de 120±20Gy au volume hépatique cible sans dépasser 30Gy aux poumons. La réponse tumorale a été évaluée à 3 mois par
scanner (critères EASL et RECIST modifiés).
Résultats :
Pour 64 patients (54 CHC, 7 cholangiocarcinomes, 7 métastases), 69 traitements ont été réalisés pour 54 patients (1 à 3 injections). En moyenne, 3,1±1,6GBq
ont été injectés par traitement. La dose au foie cible était de 123,1±39Gy et la dose pulmonaire de 4,7±7,1Gy (55% des patients présentant un shunt pulmonaire
d'en moyenne 5,7%). La dose à la tumeur évaluée grâce à la réalisation d'une acquisition SPECT-CT était de 269,8Gy. Le taux de réponse (réponses partielles et
complètes) par patient était de 72,9%, 70% pour les CHC. Le taux de complications était relativement faible : 17% dont seulement 2 graves.
Conclusion :
La radioembolisation des tumeurs hépatiques par 90Y est efficace et bien tolérée. Après évaluation, sa place et son association éventuelle avec des
chimiothérapies et thérapies ciblées pourraient évoluer.
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Technique originale et simple de gastrostomie percutanée radiologique en un temps
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C SENGEL, J FRANDON, R SAMOUH, A CHEIFA, M PRIEUR, I BRICAULT
GRENOBLE - FRANCE
Radiologie interventionnelle
Séance ''D19 - Radiologie Interventionnelle abdominale''
Dimanche 23 octobre 2011
013904
Objectifs :
Montrer et prouver que cette technique faisable est simple, rapide, avec un taux de complications le plus souvent minimes acceptables.
Matériels et méthodes :
100 patients consécutifs sont inclus prospectivement de février 2009 à mars 2011. Description de la technique permettant la pose immédiate du bouton de
gastrostomie 14F sous AL. Et évaluation de : durée d'hospitalisation, prise de poids, si les traitements prévus ont pu être réalisés, les taux de complications
(échecs de pose, péritonite, douleurs pendant et après le geste, surinfection locale, fuites autours, dysfonctionnement du bouton). Certains critères fonctionnels
ont du être évalués rétrospectivement par un questionnaire envoyé au patient.
Résultats :
2% échec de pose, mais avec estomac trop haut dans le thorax et chirurgie impossible, 2% bouton intrapéritonéal (1 avec pérotonite opéré et 1 diagnostiqué par
ses douleurs repositionné en 2 temps), 2% abcès profond de paroi nécessitant une antibiothérapie, 3% d'infection locale traitées par antiseptiques locaux et
changement du bouton, 1% hernie graisseuse douloureuse péristomiale réséquée. 3% de fuites péristomiales traitées par un bouton de 16F. Les douleurs seront
détaillées.
Conclusion :
Geste à complications possibles (le plus souvent mineures) mais d'une telle utilité et facilité de pose, que de 0 avant 2009 dans notre institution, nous sommes à
plusieurs par semaine.
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Apport du recalage automatique d’images pour le suivi en IRM 3 Tesla des tumeurs gliales
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
P CONRAD-SILVEIRA (1), R SOUILLARD-SCEMAMA (1), P HERVO (2), C COOPER (2), A FUSTIER (1), O NAGGARA (1), C
RODRIGUEZ (1), J PALLUD (1), C OPPENHEIM (1), JF MÉDER (1)
(1) PARIS - FRANCE, (2) BUC - FRANCE
Oncologie
Séance ''S19 - Avancées en imagerie des cancers''
Samedi 22 octobre 2011
013911
Objectifs :
Comparer l’interprétation sans et avec recalage automatique des images de deux IRM à 6-12 mois d'intervalle pour le suivi de tumeurs gliales .
Matériels et méthodes :
27 patients consécutifs porteurs de tumeurs gliales (grade 2 OMS), traités par chirurgie, radiothérapie et/ou chimiothérapie, ont été suivis par deux IRM
successives (délai médian : 8 mois [min=6, max=12]), à champ magnétique et paramètres d’acquisition identiques. Classification des patients en Progresseurs et
Non Progresseurs par deux observateurs (PC, CO) indépendants, sans et avec recalage automatique (Integrated registration, Advantage Windows, General
Electric Heathcare) des images axiales FLAIR (36 coupes, 3.5 mm). Calcul de concordance interobservateur (kappa de Cohen).
Résultats :
La concordance interobservateur était meilleure pour l’analyse d’images recalées que pour les images non recalées (kappa=0.92 et 0.55, respectivement). Les
classification (Progresseurs, Non Progresseurs) sans et avec recalage étaient discordantes chez 6 (22%) patients pour l'observateur junior (kappa=0.56) et 7
(26%) pour l'observateur senior (kappa=0.51). Les discordances correspondaient à des patients Progresseurs sans recalage et Non Progresseurs avec recalage.
Conclusion :
Le recalage d’image automatique améliore la concordance interobservateur pour le suivi des tumeurs gliales par rapport à une lecture d’images non recalées et
peut modifier les conclusions du compte rendu chez plus de 20% des patients.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Comparaison des performances des systèmes CR à aiguilles et à poudre en mammographie
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
NW MARSHALL (1), P MONNIN (2), F VERDUN (2), H BOSMANS (1)
(1) LEUVEN - BELGIQUE, (2) LAUSANNE - SUISSE
Sénologie
Séance ''V7 - Améliorer la prise en charge et la gestion des risques des patientes en mammographie et en échographie mammaire''
Vendredi 21 octobre 2011
013928
Objectifs :
Comparaison des performances en qualité d’image des deux types de systèmes CR.
Matériels et méthodes :
Les performances ont été mesurées au moyen de la fonction de transfert de modulation (FTM), du spectre de bruit, de l’efficacité quantique de détection (DQE),
le seuil de détection du contraste en épaisseur d’or et la dose glandulaire moyenne. Les systèmes CR à aiguilles Agfa HM5.0 et Carestream SNP-M1 ont été
comparés aux systèmes à poudre Agfa MM3.0, Fuji ProfectCS et Carestream EHR-M3.
Résultats :
La FTM à 5mm-1 de Agfa HM5,0 et Carestream SNP-M1 est 0,21 et 0,27, et entre 0,14 et 0,16 pour les systèmes à poudre. Un DQE maximal de 0,51 et 0,5 a été
obtenu pour Agfa HM5,0 et Carestream SNP-M1, et 0,35, 0,50 et 0,34 pour Agfa MM3,0, Fuji Profect et Carestream EHR-M3. Des valeurs de DQE à 5mm-1 de
0,18 et 0,13 ont été obtenues pour Agfa HM5,0 et Carestream SNP-M1, et entre 0,04 et 0,065 pour les systèmes à poudre. Les seuils de détection du contraste
de Agfa HM5,0 et Carestream SNP-M1 étaient 1,33µm et 1,29µm, et 1,45µm et 1,63µm pour Agfa MM3,0 et Fuji Profect.
Conclusion :
Les systèmes à aiguilles offrent des meilleures FTM et DQE et un seuil de visibilité du contraste plus bas que les systèmes à poudre .
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Traitement par ultrasons focalisés (FUSgMR) des léiomyomes utérins : aspects cliniques et
radiologiques à 18 mois
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A BLEUZEN (1), D MERCIER (1), F TRANQUART (2), H MARRET (1), F PATAT (1)
(1) TOURS - FRANCE, (2) GENÈVE - SUISSE
Appareil génital féminin
Séance ''V3 - Nouveautés scientifiques en imagerie gynécologique et obstétricale''
Vendredi 21 octobre 2011
013942
Objectifs :
Décrire les aspects cliniques et radiologiques 18 mois après traitement par FUSgMR des léiomyomes utérins.
Matériels et méthodes :
54 patientes ont été traitées par FUSgMR entre juillet 2007 et avril 2009 d’un léiomyome utérin symptômatique. Cliniquement, les patientes étaient évaluées
grâce au score de sévérité des symptômes de Spies (SSS) avant traitement puis 6 mois, 12 mois et 18 mois après traitement. Une diminution de 10 points du
score de Spies était considérée comme significative d’une amélioration clinique . Chaque patiente a eu une IRM de contrôle avec séquences pondérées T2 dans
les 3 plans, séquences pondérées T1 sans et après injection de gadolinium, 6 mois et 18 mois après traitement. Le volume de l’utérus, du myome traité et de la
nécrose résiduelle et les modifications de signal du myome étaient comparées à l’IRM peropératoire . L’évolution des symptômes cliniques a été confrontée aux
modifications radiologiques et à l’importance du volume déperfusé (NPV) initial.
Résultats :
Plus du tiers des patientes reste soulagé durablement à 18 mois. Le NPV initial est corrélé au pourcentage de patientes améliorées durablement et à l’importance
de la réduction du volume myomateux.
Conclusion :
Le NPV obtenu le jour du traitement est le facteur déterminant principal de la réussite à long terme du traitement.
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Valeur pronostique de l'IRM cardiaque chez les patients suspects de DVDA : 5 ans de suivi
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
O GOURNAY, F DUCHAT, M BOUDIAF, R RYMER, P SOYER, M SIROL
PARIS - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''S1 - IRM et scanner dans les pathologies aortiques, carotidiennes et ventriculaires''
Samedi 22 octobre 2011
013944
Objectifs :
Etudier la valeur pronostique de l’IRM cardiaque normale chez les patients ayant une suspicion clinique de DVDA .
Matériels et méthodes :
Les patients ayant une suspicion clinique de DVDA ont tous bénéficié d’une IRM cardiaque à 1,5-T, entre novembre 2006 et juin 2008 à Lariboisière. Le protocole
incluait des séquences en ciné, sur l’ensemble du VD (avec coupes sur l’infundibulum) et des séquences en T1 avec et sans saturation de la graisse. Les
patients présentant des critères majeurs en faveur d’une DVDA étaient exclus de l’analyse. Les patients ont été suivis jusqu’en mars 2011 pour l’incidence de la
mortalité toute cause, la réhospitalisation et les événements rythmiques.
Résultats :
Un total de 39 patients avaient les critères d’inclusion (âge moyen 46.5 ans, 63% hommes) . Après plus de 4 ans de suivi, aucun patient n’était décédé. Aucun
patient n’a développé de DVDA. Cependant, 22% des patients (n=8) ont été rehospitalisés pour trouble du rythme supra-ventriculaire (n=6) ou ventriculaire (n=3),
dont 2 ont nécessité la mise en place d’un défibrillateur implantable.
Conclusion :
Chez les patients suspects de DVDA, une IRM cardiaque normale a une bonne valeur prédictive négative de survenue de mort subite ou de développement de
DVDA dans le futur. L’IRM permet également d’établir des diagnostics différentiels.
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IRM cardiaque et thrombo-aspiration à la phase aiguë de l'infarctus du myocarde
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M SIROL, O GOURNAY, J TEIXEIRA, M BOUDIAF, F DUCHAT, P SOYER
PARIS - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''L21 - Imagerie cardiaque non invasive''
Lundi 24 octobre 2011
013946
Objectifs :
Établir l’intérêt de l’IRM cardiaque à la phase aiguë de l’IDM afin de mieux définir les patients qui doivent bénéficier d’une thrombo -aspiration.
Matériels et méthodes :
La perfusion myocardique a été comparée en IRM après angioplastie réalisée à la phase aiguë de l’IDM des patients se présentant dans les 12 premières heures
du début de la douleur.
Résultats :
63 patients pris en charge entre juillet 2007 et novembre 2008 ont été inclus. 33 ont bénéficié d’une thrombo-aspiration systématique et 30 ont été traités par
angioplastie simple, Aucune différence n’était mise en évidence concernant l’âge (56+/-9 ans), le diabète (25%), les ATCD d’ATL (12%), l’état de choc
cardiogénique (6%). L’IRM cardiaque réalisée à J4 retrouvait une obstruction microvasculaire plus importante dans le groupe thrombo-aspiration. Aucune
différence concernant les volumes VG ou la FEVG.
Conclusion :
Malgré l’apport apparemment bénéfique de la thrombo-aspiration à la phase aiguë de l’IDM, elle est à l’origine d’une plus grand volume d’obstruction
microvasculaire mise en évidence en IRM.
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Embolisation des angiomyolipomes rénaux (AML) : 21 patients
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C KHEIR, G STOICA, P CHABROT, L CASSAGNES, E DUMOUSSET, L GUY, A RAVEL, L BOYER
CLERMONT-FERRAND - FRANCE
Radiologie interventionnelle
Séance ''M6 - Radiologie Interventionnelle vasculaire, génito-urinaire et ostéo-articulaire''
Mardi 25 octobre 2011
013953
Objectifs :
Exposer notre expérience de l’embolisation à visée préventive et hémostatique des AML.
Matériels et méthodes :
Vingt patients porteurs d’AML ont été traités et suivis durant une période de 10 ans (1999-2009). L’embolisation a été réalisée en urgence dans 11 cas (Groupe I)
et de façon programmée dans 9 cas (Groupe II), par cathétérisme sélectif, à l’aide de microparticules, coils ou gélatine résorbable.
Résultats :
Les embolisations d’hémostase ont été toutes efficaces. Les embolisations préventives se sont déroulées sans complication . Le volume tumoral était réduit de 40
% dans le groupe I et de 23 % dans le groupe II. Une ré-embolisation a été nécessaire chez un patient du groupe I après 14 mois, et un autre du groupe II après
20 mois. Un geste chirurgical était nécessaire dans un autre cas du groupe I. Des séquelles rénales ischémiques limitées ont été observées chez un seul patient ,
sans installation d’une insuffisance rénale.
Conclusion :
L’embolisation d’hémostase reste le traitement de choix des AML hémorragiques. L’embolisation à froid prévient efficacement le risque hémorragique, sans
impact sur la fonction rénale, pour un coût économique limité.
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Le radiologue est-il capable d’évaluer l’atrophie hippocampique ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C BOUTET, M CHUPIN, G MUTLU, O COLLIOT, A DRIER, D DORMONT, S LEHÉRICY
PARIS - FRANCE
Neuroradiologie
Séance ''D3 - Neuroradiologie diagnostique : le cortex dans la pathologie malformative, ischémique et dégénérative''
Dimanche 23 octobre 2011
013956
Objectifs :
Comparer l’estimation visuelle de l’atrophie temporale interne faite par des radiologues à l’aide d’une échelle visuelle et le volume hippocampique quantifié à l’
aide d’une méthode de segmentation automatique.
Matériels et méthodes :
Six radiologues de deux niveaux d’expériences différents (experts et non experts) ont coté à partir d’une séquence IRM volumique pondérée en T1 l’atrophie
hippocampique de 90 sujets de la base de données ADNI (www.loni.ucla.edu/ADNI), comprenant 30 sujets porteurs d’une maladie d’Alzheimer, 30 sujets
présentant un trouble cognitif léger et 30 sujets témoins, appariés en âge et en sexe. La cotation s’est faite à l’aide d’une échelle visuelle ordinale comportant 5
grades. Deux lectures randomisées ont été réalisées par chaque radiologue. Le volume hippocampique a été mesuré par un logiciel de segmentation
automatique (SACHA, Cogimage CR-ICM). La corrélation entre le volume hippocampique et la cotation visuelle faite par les radiologues a été évaluée avec un
rho de Spearman.
Résultats :
La cotation faite par les radiologues et le volume hippocampique sont significativement corrélés (p < 0.0001), avec une moins bonne corrélation à la première
lecture de deux radiologues non-experts.
Conclusion :
L’évaluation à l’aide d’une échelle visuelle de l’atrophie hippocampique par des radiologues est bien corrélée au volume hippocampique . Son utilisation en
pratique courante est donc justifiée.
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Traitement endovasculaire d’anévrysmes de l’artère rénale : 8 patients
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A ABDEL-KERIM (1), P CHABROT (2), L CASSAGNES (2), A ALFIDJA (2), C GAGEANU (2), E DUMOUSSET (2), A RAVEL (2),
L BOYER (2)
(1) ALEXANDRIE - EGYPTE, (2) CLERMONT-FERRAND - FRANCE
Cardiovasculaire diagnostique et interventionnel
Séance ''V1 - Intervention sur les artères rénales. Angioscanner''
Vendredi 21 octobre 2011
013958
Objectifs :
Evaluer les résultats techniques immédiats et à moyen terme après traitement endovasculaire d’anévrismes de l 'artère rénale.
Matériels et méthodes :
De Janvier 2000 à Décembre 2009, parmi 18 patients présentant 18 anévrismes de l'artère rénale, une indication de traitement endovasculaire a été retenue
chez 8, dont 4 étaient asymptomatiques, 3 sévèrement hypertendus, et un présentait des douleurs du flanc homolatéral. Le diamètre du sac anévrismal variait
entre 12 à 50 mm. Un packing par coils a été utilisé pour 5 anévrismes, l’occlusion de l’artère porteuse une fois et un stent couvert chez deux patients.
Résultats :
Un succès technique sans complication était obtenu dans tous les cas, tous les patients quittant l’hôpital avec une fonction rénale préservée. Tous les
anévrismes étaient exclus durablement après un suivi moyen de 15 mois (6-54 mois) sauf un, ou une reperméabilisation après 20 mois a été traitée avec succès
par endoprothèse couverte. L’occlusion d’une branche artérielle rénale avec ischémie parenchymateuse séquellaire a été observée 5 fois, mais sans
conséquence clinique.
Conclusion :
Le traitement endovasculaire des anévrismes de l'artère rénale, quand il est possible, est fiable et peut être proposé en première intention.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Sarcoïdose pulmonaire chez l’enfant. Evaluation en tomodensitométrie haute résolution et
corrélation aux explorations fonctionnelles respiratoires
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C SILEO, R EPAUD, N BEYDON, M MAHLOUL, D ELIA, A CLÉMENT, H DUCOU LE POINTE
PARIS - FRANCE
Radiologie pédiatrique
Séance ''D20 - Imagerie pédiatrique et foetale''
Dimanche 23 octobre 2011
013962
Objectifs :
Décrire la sémiologie en tomodensitométrie haute résolution (HRCT) et rechercher une corrélation HRCT/explorations fonctionnelles respiratoires (EFR).
Matériels et méthodes :
43 HRCT de 18 patients ayant une sarcoïdose prouvée histologiquement ont été revus. 6 patients avaient un HRCT normal (contrôles). La corrélation score
HRCT/EFR a été étudiée par un test Wilcoxon au diagnostic et le test du maximum de vraisemblance restreint (REML) pendant le suivi.
Résultats :
Chez les 12 patients ayant un HRCT anormal au diagnostic, ont été retrouvés : nodule ou micronodule (n=12), verre dépoli (n=11), épaississement pleural ou
scissural (n=10), épaississement du septum interlobulaire (n=6), épaississement péribronchovasculaire (n=5), comblement alvéolaire (n=4), signe de distorsion
(n=4), bande non septale (n=4). Au diagnostic, il n’existait pas de corrélation HRCT/EFR, mais la diminution de la capacité vitale forcée (CVF) ou du volume
expiratoire maximum à la première seconde (VEMS1) s'accompagnait d'un HRCT anormal. L’évolution du score HRCT était significativement corrélée à celle des
EFR (compliance dynamique, CVF, VEMS1, t = - 2,6, - 3,24 et – 2,8 respectivement).
Conclusion :
La sémiologie radiologique est proche de celle observée chez l’adulte, mais d’intensité différente. Les EFR et le HRCT sont indispensables dans la démarche
diagnostique, mais la corrélation HRCT/EFR au cours de l’évolution pourrait permettre de diminuer le nombre de scanners lors du suivi.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Analyse quantitative de la perfusion en IRM des tumeurs annexielles : Etude préliminaire
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
E AUBERT, D BALVAY, M BAZOT, CA CUÉNOD, I THOMASSIN-NAGGARA
PARIS - FRANCE
Appareil génital féminin
Séance ''V3 - Nouveautés scientifiques en imagerie gynécologique et obstétricale''
Vendredi 21 octobre 2011
013980
Objectifs :
Le but de cette étude est de connaître la valeur diagnostique de paramètres quantitatifs reproductibles obtenus par modélisation compartimentale de la prise de
contraste dynamique en IRM pour la caractérisation des masses annexielles.
Matériels et méthodes :
Cinquante six tumeurs annexielles complexes (18 bénignes et 38 malignes) ont été analysées. Des zones d’intérêt placées au sein des portions tissulaires ont
permis de déterminer la perfusion tissulaire (FT), fraction volumique sanguine (Vb), perméabilité capillaire surfacique (PS), volume sanguin interstitiel (Ve) ,
retard de perfusion (Dt) et l’aire sous la courbe de rehaussement (rAUC). Ces paramètres ont été corrélés aux données histopathologiques.
Résultats :
Les tumeurs malignes présentent une FT, une Vb, une rAUC supérieures et un Ve inférieur aux tumeurs bénignes. FT est le facteur le plus discriminant pour
différencier les tumeurs bénignes des tumeurs malignes (AUROC=0.862). Les tumeurs malignes présentant une carcinose péritonéale à la chirurgie présentent
un Dt inférieur aux tumeurs malignes sans carcinose à la chirurgie .
Conclusion :
Les tumeurs annexielles présentent des caractéristiques microvasculaires différentes selon leur nature histologique qui peuvent permettre une optimisation de
leur caractérisation en imagerie.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Critères IRM prédictifs de tumeurs ovariennes épithéliales frontières
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A MOREL, S DECHOUX, I THOMASSIN-NAGGARA, A CORTEZ, E DARAÏ, M BAZOT
PARIS - FRANCE
Appareil génital féminin
Séance ''V3 - Nouveautés scientifiques en imagerie gynécologique et obstétricale''
Vendredi 21 octobre 2011
013982
Objectifs :
Etude rétrospective des signes IRM des tumeurs ovariennes épithéliales frontières.
Matériels et méthodes :
Deux cent soixante dix neuf IRM préopératoires de tumeurs ovariennes épithéliales opérées (114 bénignes {73 séreuses, 36 mucineuses, 4 mixtes} ; 85
frontières {42 séreuses, 43 mucineuses} et 80 invasives {45 séreuses, 8 mucineuses, 14 endométrioïdes, 4 cellules claires et 9 mixtes) étudiées en consensus
par deux radiologues. Analyse des critères morphologiques (taille, localisation, aspect macroscopique, loculi, microvégétations, végétations, cloisons, portion
solide). En présence de portion tissulaire, analyse de l’imagerie de perfusion et de diffusion. Analyse statistique uni- et multivariée.
Résultats :
Toutes les tumeurs ovariennes ont été détectées. Critères macroscopiques des tumeurs bénignes, frontières et invasives ; taille : 94, 120 et 101 mm (p=0.002);
bilatéralité : 17, 15 et 43 (p<0.0001); kystique : 123, 100 et 26 (p<0.0001) ; cloisons : 48, 55, et 33 (p=0.002) ; végétations : 27, 48 et 39 (p<0.0001) ; portion solide
: 10, 11 et 65 (p<0.0001), respectivement. En perfusion, rehaussement de type 2 (p<0.0001). Analyse multivariée : critères prédictifs de tumeurs frontières: taille,
aspect macroscopique, microvégétations et végétations en signal intermédiaire en pondération T2.
Conclusion :
L’IRM est pertinente pour le diagnostic des tumeurs épithéliales frontières.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Apport de l’imagerie à la prise en charge des anomalies vasculaires utérines
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
L MEZZETTA (1), M BENJOAR (2), A KHALIL (2), M TASSART (2), M BAZOT (2)
(1) DIJON - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE
Appareil génital féminin
Séance ''V3 - Nouveautés scientifiques en imagerie gynécologique et obstétricale''
Vendredi 21 octobre 2011
013983
Objectifs :
Préciser le rôle de l’imagerie pour diagnostic et prise en charge thérapeutique des anomalies vasculaires utérines .
Matériels et méthodes :
Etude rétrospective de 38 patientes avec anomalies vasculaires utérines. Douze patientes symptômatiques (10 saignements, 2 douleurs) avec anomalies
post-traumatiques (chirurgie) dont 9 malformations artérioveineuses (MAV) et 3 faux-anévrysmes (FA) de l’artère utérine. Vingt-six MAV secondaires à une
tumeur trophoblastique gestationnelle (18 moles invasives, 7 choriocarcinomes, 1 pathologie du site d’implantation). Analyse des données d’échographie
pelvienne systématique avec Doppler couleur et pulsé et des 34 IRM (28 angioIRM).
Résultats :
Anomalies échographiques en Doppler couleur (plage myométriale hypervasculaire anormale) et pulsé (VSM élevée) présentes (80%). Plage d’
hypervascularisation myométriale et/ou paramétriale constante en IRM avec retour veineux précoce (70%). Anomalies vasculaires post-traumatiques toutes
traitées par embolisation artérielle, unique ou itérative (n=6 et 6) par particules résorbables ou non, ressorts ou onyx. Evolution clinique : régression partielle ou
totale avec disparition des symptômes (n=7), hystérectomie secondaire (n=2), perdu de vue (n=3) et deux grossesses à terme. Trois patientes avec MAV
post-trophoblastiques sur 26 traitées par embolisation avec régression lésionnelle .
Conclusion :
Echo-Doppler et angioIRM sont utiles pour évaluer les anomalies vasculaires utérines efficacement traitées par embolisation artérielle percutanée .
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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L'échographie pelvienne : quelles bases pour améliorer nos performances ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
N PERROT (1), I THOMASSIN-NAGGARA (1), I FREY (1), A JALAGUIER-COUDRAY (2)
(1) PARIS - FRANCE, (2) MARSEILLE - FRANCE
Cours approfondi : Imagerie de la femme
Séance ''3140 - Echographie en imagerie de la femme''
Dimanche 23 octobre 2011
018600
Objectifs pédagogiques :
Savoir gérer un examen difficile et le rendre plus contributif.
Savoir régler son « Preset Doppler énergie » en gynécologie.
Connaître les indications et résultats de la 3D en gynécologie.
Messages à retenir :
L’échographie en gynécologie n’est pas un examen de débrouillage mais un examen de diagnostic à part entière.
L’échographie 3D devient un examen incontournable pour la caractérisation d’une malformation utérine.
Le Doppler énergie est l’outil complémentaire indispensable dans la caractérisation d’une masse annexielle .
L’échographie vaginale complétée au palper abdominal constitue un examen dynamique utile dans le diagnostic de la GEU ou dans le bilan d’une endométriose .
Résumé :
L’échographie en gynécologie est dans la majorité des cas, l’examen de première intention, servant de base à l’IRM de seconde intention. Elle peut suffire si l’on
en obtient le maximum de renseignements par la technique de l’examen. L’examen échographique est souvent de qualité médiocre. Il faut utiliser le potentiel
dynamique de cet examen par des manœuvres complémentaires tel le palper abdominal. Dans l’exploration des masses annexielles ou d’un polype, le Doppler
est fondamental, basé sur les réglages du filtre, du gain total et de la PRF. La coupe frontale est possible en échographie 3D, permettant la cartographie d’une
malformation utérine.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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L'échographie mammaire : quelles bases pour améliorer nos performances ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
B MESUROLLE
MONTRÉAL - CANADA
Cours approfondi : Imagerie de la femme
Séance ''3140 - Echographie en imagerie de la femme''
Dimanche 23 octobre 2011
018601
Objectifs pédagogiques :
Savoir utiliser le potentiel de son équipement échographique dans la réalisation d’une échographie mammaire , qu’il s’agisse de détecter ou de caractériser une
anomalie (imagerie harmonique, compounding, fremitus).
Connaître la classification BI-RADS échographique, ses différents items ainsi que leur valeur prédictive respective .
Connaître l’importance de la corrélation échographique avec les autres modalités, qu’il s’agisse de la mammographie ou de l’IRM.
Savoir identifier les principaux pièges échographiques dans l’interprétation d’une image ou dans l’interprétation d’un examen négatif .
Messages à retenir :
L’échographie diagnostique comporte deux étapes, d’une part la détection d’une anomalie et d’autre part sa caractérisation.
La détection a des impératifs techniques passant par la pleine utilisation d’un matériel performant , c'est-à-dire de sondes de hautes fréquences, mais aussi par l’
utilisation de techniques particulières (imagerie harmonique, compounding), frémitus, élastographie. La fiabilité de cette phase essentielle passe aussi par la
réalisation d’un examen systématique, reproductible (limitant l’opérateur dépendance).
La caractérisation nécessite l’application stricte de la classification BI -RADS, une corrélation parfaite et permanente avec les autres modalités (mammographie et
IRM) ainsi que la connaissance de certaines images pièges ou ambiguës.
Résumé :
L’amélioration de nos performances lors de la réalisation d’une échographie mammaire passe par plusieurs étapes. L’utilisation de sondes de haute fréquence
est un pré-requis, mais l’utilisation optimale de l’appareil d’échographie est aussi nécessaire : les différents programmes (imagerie harmonique, imagerie
compounding, doppler) doivent être utilisés de manière appropriée. Une fois détectée, la lésion doit être caractérisée selon les critères de la classification
BI-RADS. Les valeurs prédictives de ces différents critères doivent être connues . Enfin, il convient de cerner les limites de l’échographie mammaire , notamment
dans le cadre de la corrélation mammo-échographique ou IRM-échographie.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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L'élastographie en imagerie de la femme
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
V JUHAN-DUGUET (1), V BOUTÉ (2)
(1) MARSEILLE - FRANCE, (2) CAEN - FRANCE
Cours approfondi : Imagerie de la femme
Séance ''3140 - Echographie en imagerie de la femme''
Dimanche 23 octobre 2011
018602
Objectifs pédagogiques :
Connaître les différentes techniques utilisées en élastographie. Savoir les utiliser de façon optimale.
Connaître les recommandations pour l’analyse des critères élastographiques et les éventuels faux négatifs .
Messages à retenir :
Il existe des critères élastographiques qualitatifs et quantitatifs .
Les critères élastographiques doivent toujours être associés à l’analyse morphologique (étude BIRADS).
Une étude morphologique soignée est indispensable avant d’appuyer sur la touche « élastographie » .
L’élastographie paraît avoir un intérêt pour améliorer la classification BI RADS , notamment pour la classification des masses ACR3- ACR4a.
Résumé :
L’élastographie permet d’appréhender la dureté d’une lésion. Elle est proposée en sénologie après l’étude morphologique 2B. Le principe est de créer une
déformation de la lésion, en appliquant une force externe, ou interne, qui peut être une onde de cisaillement. Les critères étudiés sont qualitatifs, semi
quantitatifs, ou quantitatifs. L’objectif principal étudié est d’améliorer les performances de la classification BI -RADS, pour l’analyse des masses. L’association
échographie 2B et élastographie permettrait de diminuer le taux d’ACR3 malin et d’éviter de biopsier les lésions ACR4 bénin. Pour l’exploration du pelvis, l’
élastographie est en cours d’évaluation pour la différenciation tumorale et l’appréciation du col pendant l’accouchement.
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IRM mammaire : quand et comment ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M ASAD-SYED, S FERRON, M BOISSERIE-LACROIX, G HURTEVENT-LABROT
BORDEAUX - FRANCE
Cours approfondi : Imagerie de la femme
Séance ''2340 - IRM en imagerie de la femme''
Samedi 22 octobre 2011
018603
Objectifs pédagogiques :
Connaître les indications de l'IRM mammaire.
Connaître les bases techniques de réalisation de l'IRM mammaire.
Connaître les bases d'interprétation de l'IRM mammaire.
Messages à retenir :
Le respect des indications améliore la performance de l'IRM mammaire.
La réalisation technique de l'IRM est orientée pour optimiser la qualité image.
La lecture de l'IRM doit être standardisée.
L'interprétation est basée sur la classification internationale «BI -RADS».
Résumé :
L'IRM mammaire a une sensibilité excellente et une bonne spécificité. Des recommandations Nord-Américaines, Européennes et Française ont été proposées
en termes d'indications, de techniques de réalisation et d'interprétation afin d'obtenir des bonnes valeurs prédictives positives et négatives . En effet, le respect
des indications permet de limiter les nombres de faux négatifs et faux positifs . Les contingences techniques permettent l'obtention d'une résolution spatiale et
temporelle adaptée à la détection des lésions malignes. L'interprétation est aidée par la systématisation des protocoles de lecture et par l'utilisation du lexique
BI-RADS ainsi que d'arbres décisionnels.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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IRM pelvienne : quand et comment ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
I THOMASSIN-NAGGARA, E DARAÏ, M BAZOT
PARIS - FRANCE
CAIF
Séance ''2340 - IRM en imagerie de la femme''
Samedi 22 octobre 2011
018604
Objectifs pédagogiques :
Connaître les bonnes indications d’IRM pelvienne.
Rappeler les bases du raisonnement en IRM pelvienne.
Savoir optimiser son protocole en fonction des indications.
Messages à retenir :
Une IRM pelvienne doit comporter une séquence abdomino-pelvienne (au mieux réaliser en T2) afin d’évaluer les ganglionnaires et rechercher une dilatation des
cavités pyélocalicielles ou une malformation de l’appareil urinaire associée
Un bilan d’extension de néoplasie utérine repose au minimum sur la réalisation de séquences T2 avec coupes fines perpendiculaires au corps ou au col utérin
ainsi que la réalisation de séquences de diffusion.
Devant une masse annexielle complexe, il est nécessaire de répondre successivement aux questions suivantes : la masse est-elle d’origine ovarienne ?
(séquence T2). Y a-t-il une composante endométriosique ou graisseuse ? (séquences T1 sans et avec saturation de la graisse). Y a t-il une portion tissulaire ?
(séquences T1 gado). La portion tissulaire est elle maligne ? (séquences de perfusion et de diffusion).
Résumé :
L’IRM pelvienne est un examen qui est le plus souvent complémentaire d’une échographie endovaginale avec Doppler de bonne qualité. Le protocole
élémentaire inclut des séquences pondérées T2 axial et sagittal et une séquence pondérée T1. L’injection de gadolinium est utile pour différencier les structures
liquides des solides, ce qui est à la base de toute caractérisation tissulaire. En cas de structure solide, l’analyse du signal T2, de la courbe dynamique de
perfusion et de l’imagerie de diffusion permettront de différencier tissu bénin et malin. Une opacification vaginale sera réalisée pour toute pathologie pouvant
toucher intéresser le vagin ou ses culs-de-sac (endométriose, cancer du col utérin, prolapsus, malformation utérine).
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Quelles sont les attentes du clinicien en 15 points clés en IRM mammaire et pelvienne ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
E DARAI
PARIS - FRANCE
Cours approfondi : Imagerie de la femme
Séance ''2340 - IRM en imagerie de la femme''
Samedi 22 octobre 2011
018605
Objectifs pédagogiques :
Détailler les différents éléments que le clinicien s 'attend à trouver dans le compte rendu en fonction des indications d'IRM mammaire et pelvienne.
Faire sur le point de l'intérêt de chaque séquence des protocoles d'IRM mammaire et pelvienne pour répondre aux attentes du clinicien.
Connaître les bases des différentes techniques chirurgicales pour savoir comment répondre au clinicien .
Messages à retenir :
En IRM mammaire, il est nécessaire de décrire les lésions selon le lexique BIRADS , de donner la taille et la localisation précise des lésions ainsi que la
corrélation aux données de bilan conventionnel (mammographie, échographie) et la conduite à tenir, avec notamment le détail des prélèvements percutanés
proposés ou le rythme de surveillance nécessaire.
Pour le bilan d'extension des cancers utérins, la classification FIGO doit être donnée de le bilan d'extension des cancers utérins.
Une IRM pelvienne effectuée pour masse annexielle doit au mieux proposer une gamme de diagnostics histologiques en intégrant les données de l'échographie
endovaginale avec Doppler.
Résumé :
L’IRM mammaire est demandée en cas de bilan d'extension de certains cancers mammaires, le dépistage de patientes à haut risque, avant traitement
néoadjuvant, le suivi de prothèses mammaires, en cas d'adénopathie axillaire isolée, en cas de suspicion de récidive et en cas d'écoulement mammaire ou de
sein inflammatoire si le bilan conventionnel est non concluant . L'IRM pelvienne est recommandée pour le bilan d'extension initial ou la suspicion de récidive des
cancers utérins, une cartographie ou le bilan pré embolisation de myomes, pour le bilan de malformation utérine, pour la caractérisation de pathologies
annexielles complexes en échographie, et pour le bilan d'une endométriose pelvienne.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Quel bilan d'extension en 2011 d'un cancer du sein ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A TARDIVON, F THIBAULT, A ATHANASIOU, C MALHAIRE, L OLLIVIER-LECLERE
PARIS - FRANCE
Cours approfondi : Imagerie de la femme
Séance ''1340 - Bilan d’extension locorégionale des cancers en imagerie de la femme''
Vendredi 21 octobre 2011
018606
Objectifs pédagogiques :
Connaître le taux de multifocalité des cancers du sein.
Connaître les questions du chirurgien pour savoir y répondre.
Savoir réaliser un bilan diagnostique complet en imagerie standard.
Connaître les indications préférentielles de l’IRM.
Savoir rendre un compte-rendu structuré prenant en compte les résultats des différents examens d’imagerie.
Messages à retenir :
Quand vous détectez un cancer, cherchez en un autre !
N’oubliez pas le bilan ganglionnaire (échographie) !
N’interprétez pas un examen IRM sans les données de l’imagerie standard !
Donner au correspondant un compte-rendu final intégrant toutes les données d’imagerie.
Résumé :
L’imagerie doit apporter tous les éléments utiles à la prise en charge initiale : siège, taille, uni ou multifocalité. En cas de lésions multiples (15% de lésions
infiltrantes surnuméraires), une cartographie précise est indispensable ainsi qu’une discussion en RCP (stratégie de prélèvements percutanés et de traitement).
L’échographie doit rechercher un envahissement ganglionnaire (cancers infiltrants), le signe le plus précoce d’envahissement étant un épaississement focal
cortical > 3 mm. L’IRM est utile dans des indications précises : femmes à haut risque, femmes jeunes et seins denses, histologie lobulaire, discordance clinique –
imagerie standard impactant sur le traitement envisagé, décision de chimiothérapie première, chirurgie avec oncoplastie.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Quel bilan d'extension en 2011 d'un cancer gynécologique ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
S TAIEB, N ROCOURT, F NARDUCCI, A CHEVALIER, P NICKERS, E LEBLANC, L CEUGNART
LILLE - FRANCE
Cours approfondi : Imagerie de la femme
Séance ''1340 - Bilan d’extension locorégionale des cancers en imagerie de la femme''
Vendredi 21 octobre 2011
018607
Objectifs pédagogiques :
Connaître les classifications FIGO des cancers du col utérin , de l'endomètre et des ovaires.
Connaître les principes thérapeutiques des cancers du col utérin, de l'endomètre et des ovaires.
Connaître les séquences IRM permettant le bilan d'extension des cancers de l'utérus.
Connaître les principes techniques d'un examen scanner permettant le bilan d'un cancer de l'ovaire.
Messages à retenir :
L'IRM est le premier examen à réaliser dans le bilan d'extension des cancers de l'utérus.
Le bilan d'un cancer de l'ovaire est réalisé au mieux par un examen tomodensitométrique dès le stade 2C.
Résumé :
Le thérapeute attend de l'imagerie les informations liées au pronostic de ces cancers . Cancer du col utérin : la taille tumorale, l’extension locale notamment aux
paramètres à la vessie et au rectum. L’extension ganglionnaire jusqu’aux pédicules rénaux. Cancers de l’endomètre : la profondeur d’infiltration dans le
myomètre, et l’extension à la séreuse. L’extension locale et ganglionnaire jusqu’aux pédicules rénaux. Cancers de l’ovaire : le compte rendu systématisé selon
les différents étages de l’abdomen : sus-mésocolique, sous-mésocolique et pelvien en insistant sur les localisations d’accès difficiles à la coelioscopie d’
évaluation de l’opérabilité : région rétrohépatique, rétrosplénique, arrière-cavité des épiploons, aires ganglionnaires lombo-aortiques, plancher et parois
pelviennes.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Place de la médecine nucléaire dans le bilan des cancers en imagerie de la femme
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C TYCHYJ-PINEL
LYON - FRANCE
Cours approfondi : Imagerie de la femme
Séance ''1340 - Bilan d’extension locorégionale des cancers en imagerie de la femme''
Vendredi 21 octobre 2011
018608
Objectifs pédagogiques :
Connaître la place des différentes techniques de médecine nucléaire dans le bilan d'extension du cancer du sein.
Connaître l’aspect normal du pelvis en TEP au FDG, ses variantes et les pièges d’interprétation.
Connaître la place TEP-TDM au FDG dans le bilan d’extension des cancers gynécologiques (col, endomètre, ovaire).
Messages à retenir :
Dans le bilan d’extension du cancer du sein : la technique du ganglion sentinelle reste la référence pour la stadification ganglionnaire des cancers du sein de
petite taille.
La TEP-TDM au FDG et la scintigraphie osseuse sont complémentaires à l’imagerie morphologique dans le bilan d’extension des cancers du sein localement
avancés.
L’utilisation de la TEP-TDM au FDG dans les cancers pelviens de la femme nécessite une optimisation du protocole d’acquisition et une bonne connaissance de
la sémiologie normale et pathologique du pelvis féminin selon l’âge et le cycle hormonal .
Indications actuelles de la TEP au FDG dans les cancers gynécologiques : cancer du col utérin
Évaluation de l’extension ganglionnaire lomboaortique avant radiothérapie.
Bilan d’opérabilité avant exentération pelvienne
Cancer de l’ovaire.
Suspicion de récidive : diagnostic et bilan d’opérabilité d’une récidive isolée .
Bilan préopératoire d’une récidive, avant chirurgie mutilante.
Résumé :
La médecine nucléaire en oncologie gynécologique comprend des techniques sensibles telles que la scintigraphie osseuse (SO), la technique du ganglion
sentinelle (GS) et la tomographie par émission de positrons (TEP). Dans le cancer du sein, la technique du GS reste la référence pour l’extension ganglionnaire.
La TEP et la SO sont complémentaires à l’imagerie morphologique dans le bilan d’extension et lors de récidive . Pour les cancers utérins, la combinaison TEP
avec l’IRM est performante pour le bilan d’extension locorégional et ganglionnaire. Pour le cancer ovarien, la TEP est indiquée pour détecter la maladie
résiduelle, les récidives et avant chirurgie mutilante.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Masse palpable : bonnes pratiques en imagerie mammaire
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
J CHOPIER, C LAFONT, V GANTHIER, L JARBOUI, I THOMASSIN-NAGGARA
PARIS - FRANCE
Cours approfondi : Imagerie de la femme
Séance ''4140 - Bonnes pratiques en imagerie mammaire : du symptôme à l’image''
Lundi 24 octobre 2011
018609
Objectifs pédagogiques :
Savoir la définition d'une masse palpable.
Connaître la gestion du diagnostic clinique.
Connaître la gestion en imagerie diagnostique et interventionnelle.
Connaître la définition du triple test.
Connaître les étiologies des masses palpables en fonction de l'âge.
Messages à retenir :
Le diagnostic d'une masse palpable est un problème clinique fréquent.
Chez les femmes jeunes la majorité des masses palpables sont bénignes.
Le premier examen à réaliser est une échographie.
La mammographie est systématique après 35 ans.
La gestion dépend de l'examen clinique et du classement Bi-Rads échographique et mammographique.
Résumé :
Le diagnostic de masse palpable repose sur un interrogatoire et un examen clinique rigoureux. Le premier examen à réaliser est une échographie, la
mammographie est systématique après 35 ans. La prise en charge dépend des données de la clinique et du classement Bi-Rads en imagerie. Les masses
palpables chez les femmes jeunes sont majoritairement bénignes et les cytoponctions privilégiées si un kyste est suspecté . Un examen clinique suspect doit faire
poursuivre les investigations, voire réaliser une biopsie chirurgicale car certains cancers sont sans traduction en imagerie . Si le triple test (clinique,
mammographie, prélèvements) est négatif, un contrôle clinique est proposé à 4 mois.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Prise en charge radiologique d'un écoulement
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M BOISSERIE-LACROIX, G HURTEVENT-LABROT, M ASAD-SYED, S FERRON
BORDEAUX - FRANCE
Cours approfondi : Imagerie de la femme
Séance ''4140 - Bonnes pratiques en imagerie mammaire : du symptôme à l’image''
Lundi 24 octobre 2011
018610
Objectifs pédagogiques :
Connaître la classification clinique des écoulements .
Connaître les apports et limites des examens radiologiques.
Savoir hiérarchiser les examens complémentaires.
Messages à retenir :
Un écoulement unipore, clair, spontané n’est pas physiologique.
La mammographie et l’échographie sont souvent d’un apport limité.
L’IRM est une indication émergente.
L'étiologie est souvent bénigne.
Résumé :
L’écoulement mamelonnaire se rencontre chez 3-10 % des femmes qui consultent pour une anomalie. La cause est le plus souvent bénigne (papillome). La prise
en charge d'un écoulement isolé pathologique (clair ou sanglant ou orangé, persistant) est mal codifiée, d’autant plus difficile que les examens radiologiques
standard sont souvent de peu d’apport, et que se pose alors la nécessité d’une intervention chirurgicale à but essentiellement diagnostique . L’IRM, plus sensible
que le bilan conventionnel, peut révéler une prise de contraste correspondant à la lésion responsable de l’écoulement. Si l’IRM est normale, il nous semble
possible de programmer une surveillance sous réserve que le frottis d’écoulement soit normal .
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Imagerie du sein inflammatoire
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C DE BAZELAIRE, A SCEMAMA, A PLUVINAGE, M CHAPELLIER-CANAUD, M ALBITER
PARIS - FRANCE
CAIF
Séance ''4140 - Bonnes pratiques en imagerie mammaire : du symptôme à l’image''
Lundi 24 octobre 2011
018611
Objectifs pédagogiques :
Connaître les principaux diagnostics différentiels d’un sein inflammatoire par fréquence et par gravité .
Savoir les signes échographiques, mammographiques et IRM qui permettent de distinguer les différentes entités.
Connaître la conduite à tenir diagnostique dans la prise en charge d’un sein inflammatoire.
Messages à retenir :
Le cancer du sein inflammatoire est le diagnostic le plus grave devant un sein inflammatoire en raison du caractère hautement agressif de cette tumeur qui
métastase précocement et dont la survie est la plus basse de tous les cancers du sein.
La mastite infectieuse est le diagnostic le plus fréquent survenant généralement chez une femme jeune allaitante. L’échographie permet de rechercher des
complications (abcès) ou des masses en faveur d’un autre diagnostic.
Les mastites à plasmocytes et à granulocytes sont méconnues mais fréquentes. Les autres mastites sont beaucoup plus rares. L’aspect clinique et radiologique
des mastites non infectieuses est non spécifique, souvent suspect et le diagnostic repose sur l’histologie ou la cytologie .
Le traitement des mastites doit être efficace rapidement (10 jours). En cas de résistance au traitement un cancer du sein inflammatoire doit être éliminé par
biopsie cutanée, mammaire et ganglionnaire.
L’échographie est l’examen de base pour les mastites infectieuses. La mammographie sera réalisée chez les patientes de plus de 30 ans à la recherche d’une
mastite non infectieuse ou d’un cancer du sein inflammatoire ou chez les patientes de moins de 30 ans en cas de suspicion de cancer du sein inflammatoire. L’
IRM pourrait être utilisée en cas de mastite aiguë présumée si après une biopsie, le diagnostic demeure non résolu.
Résumé :
La mastite infectieuse est le diagnostic le plus fréquent devant un sein inflammatoire chez une jeune femme allaitante ou en post -partum. L’échographie
recherche un abcès et élimine une masse. Le traitement des mastites infectieuses doit être surveillé par examen clinique et échographique . Les mastites non
infectieuses sont généralement suspectes en imagerie et les biopsies recommandées pour éliminer un cancer ou une infection . Lorsque les symptômes d’une
mastite persistent après 10 jours de traitement, chez une patiente n’allaitant pas, un bilan comprenant échographie, mammographie, IRM et biopsies cutanées,
mammaires et ganglionnaires doit être envisagé pour éliminer un cancer inflammatoire .
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Masses pelviennes : bonnes pratiques en imagerie pelvienne
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A JALAGUIER-COUDRAY (1), I THOMASSIN-NAGGARA (2), N PERROT (2), A SARRAN (1), M BAZOT (2)
(1) MARSEILLE - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE
CAIF
Séance ''3340 - Bonnes pratiques en imagerie pelvienne : du symptôme à l’image''
Dimanche 23 octobre 2011
018612
Objectifs pédagogiques :
Connaître les bonnes pratiques en échographie pour caractériser une masse pelvienne.
Connaître les bonnes pratiques en IRM pour caractériser une masse pelvienne.
Savoir quand réaliser un bilan d'extension par scanner.
Messages à retenir :
L’échographie pelvienne est l’examen de référence à réaliser en première intention devant une masse pelvienne.
Devant la découverte en échographie pelvienne d'une masse très évocatrice d'un carcinome ovarien, il est nécessaire de poursuivre le bilan d'emblée par un
scanner thoraco-abdomino-pelvien dans le cadre du bilan d'extension.
Une IRM pelvienne de caractérisation est proposée en 2° intention devant la découverte d’une masse pelvienne complexe en échographie.
Aux séquences morphologiques de base, sont rajoutées des séquences de diffusion et des séquences de perfusion tissulaire, si nécessaire.
Résumé :
L’échographie pelvienne doit toujours être proposée en 1° intention pour caractériser une masse pelvienne. Elle doit être combinée au doppler couleur ou énergie
pour caractériser une masse pelvienne. Si la masse n’est pas typique en échographie ou qu’il s’agit d’une masse de plus de 6 cm, une IRM pelvienne de
caractérisation est souhaitable. Si les séquences T1 et T2 ne sont pas suffisantes pour caractériser la masse pelvienne, il est nécessaire de rajouter au protocole
une séquence de diffusion et une séquence de perfusion. En effet, l’analyse de l’ensemble de ces séquences permet d’établir des arbres diagnostiques.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Méno-métrorragies. Bonne pratique et valeur diagnostique de l'imagerie
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C LAFONT (1), N PERROT (1), L MEZZETTA (2), M BAZOT (1)
(1) PARIS - FRANCE, (2) DIJON - FRANCE
Cours approfondi : Imagerie de la femme
Séance ''3340 - Bonnes pratiques en imagerie pelvienne : du symptôme à l’image''
Dimanche 23 octobre 2011
018613
Objectifs pédagogiques :
Connaître les pathologies pelviennes responsables de ménométrorragie.
Connaître l’aspect à l’échographie endovaginale de l’endomètre normal en fonction du cycle et du statut hormonal de la patiente.
Connaître la sémiologie échographie des grandes pathologies responsables de ménométrorragie.
Savoir utiliser le mode doppler pour augmenter les performances de l’échographie endovaginale.
Connaître les indications de l’IRM pelienne dans l’exploration des métrorragies .
Messages à retenir :
L’échographie endovaginale constitue l’examen d’imagerie de première intention pour rechercher les étiologies des ménométrorragies .
L’hystérosonographie apparaît comme une technique fiable, de seconde intention pour optimiser la caractérisation des anomalies de l’endomètre proche des
résultats obtenus par l’hystéroscopie.
La présence d’un endomètre « anormalement épais hypervascularisé » en échographie-Doppler est suspecte et doit conduire à une hystérosonographie ou
hystéroscopie diagnostique.
L’IRM est la technique de référence pour le bilan d’extension pré-thérapeutique des cancers de l’endomètre.
Résumé :
La survenue de ménométrorragies est une circonstance fréquente de consultation. L’échographie sus-pubienne et endovaginale est l’examen de 1ère intention.
Elle permet de rechercher une origine endomètriale (atrophie ou hypertrophie polypoïde ou diffuse), cancer endométrial, pathologie myométriale (léiomyome,
adénomyose, anomalies vasculaires) voire tumeurs annexielles rares. Le Doppler ou une hystérosonographie permet d’optimiser les performances diagnostiques
de l’échographie. L’IRM est réservée aux échecs de caractérisation de l’échographie ou en hystéroscopie. Elle permet également un complément d’investigation
dans les pathologies tumorales malignes, complexes ou rares avant de concevoir une pris en charge thérapeutique.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Douleurs pelviennes
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
AE MILLISCHER-BELLAICHE, B BORGESE
PARIS - FRANCE
Cours approfondi : Imagerie de la femme
Séance ''3340 - Bonnes pratiques en imagerie pelvienne : du symptôme à l’image''
Dimanche 23 octobre 2011
018614
Objectifs pédagogiques :
Savoir évoquer les étiologies en fonction de l’âge.
Savoir « dépister » l’endométriose en échographie.
Savoir évaluer un pelvis inflammatoire.
Messages à retenir :
L’endométriose est la cause la plus fréquente d’algies pelviennes, qu’il faut savoir évoquer même chez les patientes jeunes.
L’échographie endovaginale est l’examen de première intention à réaliser en cas de suspicion d’endométriose.
L’adénomyose est une cause fréquente de douleurs pelviennes chroniques chez la femme en péri ménopause.
Echographie et IRM sont les examens à réaliser.
Résumé :
L’étiologie des algies pelviennes chroniques diffère en fonction de l’âge. L’endométriose, chez la femme en période d’activité génitale y compris chez
l‘adolescente, s’explore avant tout par une échographie endovaginale qui permet de « trier » les formes significatives nécessitant un complément par IRM . L’
adénomyose est évoquée en péri ménopause, à l’échographie devant un gros utérus « atténuant » avec des implants anéchogènes et hyperéchogènes
intramyométriaux en IRM, par une zone jonctionnelle supérieure à 40% du myomètre. La pathologie infectieuse est évoquée devant la présence d’hydrosalpynx
ou masses latéro-utérines avec adhérences, précisée en IRM sur les séquences T2 sans saturation de graisse.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Que nous apprend la macroscopie des tumeurs ovariennes ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M BAZOT, A CORTEZ, I THOMASSIN-NAGGARA
PARIS - FRANCE
Cours approfondi : Imagerie de la femme
Séance ''2140 - Corrélations radio-pathologiques''
Samedi 22 octobre 2011
018615
Objectifs pédagogiques :
Connaître les différents types tumoraux de tumeurs ovariennes.
Connaître les critères macroscopiques et histologiques essentiels pour le diagnostic des tumeurs ovariennes primitives et secondaires .
Connaître les principales techniques permettant de définir les critères diagnostiques propres à chaque type de tumeur étudiée .
Messages à retenir :
L’analyse macroscopique des tumeurs ovariennes est le premier temps incontournable de l’examen histologique des pièces opératoires , suivi ou non d’un
examen extemporané. Il permet de repérer les zones macroscopiques suspectes, siège des prélèvements à visée histologique. L’histologie finale repose sur les
colorations standard, associée aux techniques d’immunohistochimie.
Résumé :
Les tumeurs ovariennes regroupent les tumeurs primitives (épithéliales, germinales et mésenchymateuses) ou « secondaires » (métastases, endométriome).
Chaque sous-groupe présente des critères morphologiques propres excessivement évocateurs et reproductibles. Échographie-Doppler, IRM (séquences T2 et
T1, études de perfusion et de diffusion) et scanner permettent d’analyser les diverses lésions ovariennes et d’en suggérer le degré de malignité en fonction de
critères dérivés de l’analyse macroscopique.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Lésions frontières mammaires et ovariennes : quelles différences, quels points communs ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
J THOMASSIN PIANA, J JACQUEMIER, L XERRI, E CHARAFE-JAUFFRET
MARSEILLE - FRANCE
Cours approfondi : Imagerie de la femme
Séance ''2140 - Corrélations radio-pathologiques''
Samedi 22 octobre 2011
018616
Objectifs pédagogiques :
Connaître les différents types de lésions borderline de l’ovaire et du sein .
Connaître les similitudes sur le plan morphologique .
Connaître la présence d’altérations génétiques.
Messages à retenir :
Dans les deux cas, il s’agit d’une prolifération épithéliale sans invasion du stroma sous -jacent.
Le point majeur commun est la présence de calcifications au sein des lésions .
Ces lésions frontières sont liées à des altérations génétiques.
Dans les deux cas, la notion de traitement en marges saines est de rigueur.
Résumé :
Les lésions borderline de l’ovaire et du sein présentent plusieurs points communs . Il s’agit de lésions d’un faible potentiel évolutif, présentant des atypies
cyto-nucléaires, sans invasion du stroma. La présence de calcifications est retrouvée dans les deux cas. Alors que ces calcifications sont le mode prédominant
de présentation des lésions frontières en imagerie mammaire, en imagerie pelvienne, c’est la présence d’une masse pelvienne complexe qui révèle la plupart du
temps ces lésions borderline de l’ovaire. L’autre point commun de ces lésions frontières est la présence d’altérations génétiques.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Que doit savoir le radiologue de la classification moléculaire des cancers du sein ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A VINCENT-SALOMON
PARIS - FRANCE
Cours approfondi : Imagerie de la femme
Séance ''2140 - Corrélations radio-pathologiques''
Samedi 22 octobre 2011
018617
Objectifs pédagogiques :
Connaître les principaux paramètres de classification des carcinomes mammaires utilisés en 2011.
Connaître les principales entités caractérisées par la biologie moléculaire au cours des 10 dernières années (principales caractéristiques anatomo-cliniques et
biologiques) et comment ces entités sont reconnues en pratique clinique.
Connaître les enjeux thérapeutiques à résoudre dans les prochaines années basés sur les progrès de la classification des carcinomes mammaires et le rôle des
radiologues dans ce contexte.
Messages à retenir :
La classification des carcinomes mammaires en pratique clinique repose sur l’identification précise des types histologiques , le grade histopronostique, le
phénotype basé sur les RO, RP, Ki67 et ERBB2.
Quatre grandes classes moléculaires sont identifiées à partir des données transcriptomiques mais également à partir des marqueurs cités ci -dessus et sont
utilisés en clinique : luminal A (RO+, grade I ou II avec Ki67<14%) associés à un bon pronostic, luminal B (RO+, grade III ou II avec Ki67>14% et /ou ERBB2 3+),
ERBB2 ( ERBB2 3+ et RO-) et triple négatif/ basal-like (RO-RP-ERBB2- and grade III ou Ki67 >14%). Ces trois entités sont associées à un mauvais pronostic.
Les différentes classes de carcinomes mammaires sont caractérisées par des anomalies moléculaires qui peuvent être des cibles de traitement comme l’
amplification de ERBB2 pour les carcinomes ERBB2. Pour les classes luminal B et triple négatif/basal-like, les recherches sont encore en cours et devraient
aboutir dans un avenir proche à de nouvelles stratégies de traitement.
Résumé :
La classification moléculaire des cancers du sein identifie quatre types principaux : luminal A (25 à 40% des cas) caractérisé en pratique comme RO+ et de grade
I ou II avec KI67<14%), luminal B (20 à 25% des cas) RO+ de grade II ou III avec Ki67 >14% et /ou ERBB2 3+, le type ERBB2 (15% des cas) ERBB2 3+ et RO- ,
le type triple-négatif / basal-like (15 à 18% des cas) RO-, RP- et ERBB2- de grade III ou II avec forte prolifération. Ces deux derniers types ont un pronostic
défavorable. Chaque type à terme devra bénéficier de thérapies spécifiques.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Les standards en imagerie post-thérapeutique : le sein traité
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
P TAOUREL, E PAGES-BOUIC, I MILLET
MONTPELLIER - FRANCE
Cours approfondi : Imagerie de la femme
Séance ''4340 - Les standards en imagerie post thérapeutique''
Lundi 24 octobre 2011
018618
Objectifs pédagogiques :
Définir les modalités de la surveillance d 'un cancer du sein opéré.
Illustrer la sémiologie permettant de différencier les cicatrices post -opératoires de récidive.
Messages à retenir :
L'imagerie du sein joue un rôle majeur aux différentes phases du traitement d'un cancer du sein dans sa surveillance.
En post-opératoire précoce, l'échographie est l'examen de référence pour évaluer une masse palpable post-opératoire qui peut correspondre à un hématome,
une lymphocèle ou un abcès.
La mammographie pourrait rechercher des micro-calcifications résiduelles en cas de micro -calcifications ayant révélé un cancer et des marges limites ou
envahies sur la pièce opératoire.
En post-opératoire tardif, la différenciation d'une cicatrice versus une récidive repose sur la comparaison avec les clichés antérieurs justifiant une mammographie
de surveillance à 6 mois en post-opératoire et en cas de doute sur l'IRM.
Les limites de la mammographie et de l'IRM doivent être connues : la plupart des foyers de micro-calcifications siégeant dans le lit opératoire sont en rapport
avec des lésions bénignes de fibrose ou de cytostéatonécrose, de la même façon un rehaussement en IRM peut être en rapport avec une lésion bénigne.
Résumé :
Le suivi d'un cancer du sein nécessite une surveillance par imagerie annuelle, avec une mammographie systématique. Une échographie sera réalisée devant
une masse palpable ou devant une lésion suspecte en mammographie. L'IRM dans les cas difficiles ou chez les patientes à risques familiaux forts est utile
lorsqu'elle montre l'absence de rehaussement. Il est indispensable de comparer les examens d'imagerie avec les bilans antérieurs. Les récidives précoces
surviennent à proximité du foyer opératoire, alors que les récidives tardives peuvent siéger à distance . Un certain nombre de faux positifs doivent être connus :
micro-calcifications en rapport avec la cytostéatonécrose, rehaussement en rapport avec une fibrose post-opératoire.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Cancers gynécologiques traités
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M VIALA-TRENTINI (1), A MAUBON (2), JP ROUANET DE VIGNE-LAVIT (1)
(1) MONTPELLIER - FRANCE, (2) LIMOGES - FRANCE
Cours approfondi : Imagerie de la femme
Séance ''4340 - Les standards en imagerie post thérapeutique''
Lundi 24 octobre 2011
018619
Objectifs pédagogiques :
Connaître les recommandations de l'INCA concernant le suivi des cancers gynécologiques traités.
Connaître les questions des thérapeutes dans le suivi postthérapeutique des cancers gynécologiques.
Connaître l'aspect en IRM des cancers gynécologiques en cours de traitement conservateur.
Connaître les critères prédictifs de bonne réponses thérapeutiques, de résidu ou récidive tumorale.
Savoir détecter en imagerie les complications post-thérapeutiques.
Messages à retenir :
Selon l'INCA, il n'y a pas d'examen complémentaire d'imagerie systématique dans le cadre du suivi post-thérapeutique.
En cas de signe d'appel, une TDM thoraco-abdomino-pelvienne et/ou une IRM abdominale ou pelvienne sont réalisées en première intention. La TEP-TDM au
F-FDG est proposée en deuxième intention après discussion en RCP.
Le protocole IRM comprendra systématiquement les séquences morphologiques, la diffusion et cartographie ADC et une séquence dynamique après injection de
produit de contraste.
L'objectif du radiologue est de détecter les récidives locales ou à distance et les complications post -thérapeutiques.
En IRM, la réduction de la taille tumorale est un critère prédictif de bonne réponse thérapeutique.
L'existence d'une masse mesurable, un hypersignal en pondération T2, une prise de contraste précoce sont des critères prédictifs de résidu ou récidive tumorale .
Les principales complications post-thérapeutiques sont représentées par les blessures vésicales, urétérales ou digestives, les complications lymphatiques
(lymphocèle, lymphoedème), les complications liées à la radiothérapie (colite, rectite, grêle radique, symphyse vaginale, cystite radique).
Résumé :
Le suivi des patientes traitées pour cancer gynécologique repose sur l'examen clinique. En cas de signes d'appel, une TDM thoraco-abdomino-pelvienne et/ou
une IRM abdominale ou pelvienne sont proposées. En deuxième intention, une TEP-TDM au F-FDG est proposée. L’IRM inclut la diffusion et une séquence
dynamique après injection de Gadolinium. L'objectif du radiologue est de détecter les récidives et les complications post -thérapeutiques. La réduction de la taille
tumorale est un critère prédictif de bonne réponse. Une masse mesurable, un hypersignal, une prise de contraste précoce sont des critères prédictifs de résidu ou
récidive tumorale. Les principales complications post-thérapeutiques sont liées à la chirurgie du bassin et à la radiothérapie.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Exploration IRM des troubles de la statique pelvienne. Aspects pré et post-opératoires
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
P FERNANDEZ RODRIGUEZ, Y ANSQUER
PARIS - FRANCE
CAIF
Séance ''4340 - Les standards en imagerie post thérapeutique''
Lundi 24 octobre 2011
018620
Objectifs pédagogiques :
Connaître l’anatomie utile du plancher pelvien.
Connaître les variétés de dysfonctionnement du plancher pelvien.
Connaître les principales techniques de correction des troubles de la statique pelvienne .
Messages à retenir :
L’IRM permet une évaluation pré-thérapeutique morphologique permettant de planifier le geste chirurgical.
Chaque intervention de correction des prolapsus présente des aspects spécifiques qui doivent être connus.
L’IRM permet de détecter et d’évaluer les résultats et les complications postthérapeutiques.
Résumé :
Les techniques chirurgicales du dysfonctionnement du plancher pelvien sont nombreuses. Chacune présente des indications, des aspects postchirurgicaux et
des complications spécifiques. L’IRM pelvienne, comportant des séquences anatomiques et des séquences dynamiques a pour buts : 1- l’évaluation
pré-thérapeutique des dysfonctionnements pelviens permettant de préciser les indications chirurgicales , 2- d’évaluer les résultats postchirurgicaux, 3- de détecter
et d’évaluer les complications ou les récidives postchirurgicales . Une connaissance de l’anatomie morphologique et fonctionnelle du plancher pelvien, ainsi qu’
une connaissance des différentes techniques chirurgicales et de leurs aspects en imagerie est donc indispensable à la prise en charge adaptée des patientes .
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Images subtiles et trompeuses en mammographie
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
B BOYER (1), O GRANAT (1), C PHARABOZ (1), C BALLEYGUIER (2)
(1) PARIS - FRANCE, (2) VILLEJUIF - FRANCE
Cours approfondi : Imagerie de la femme
Séance ''5140 - Images subtiles et pièges en imagerie de la femme''
Mardi 25 octobre 2011
018621
Objectifs pédagogiques :
Améliorer la détection des images subtiles en mammographie.
Apprendre à ne pas banaliser les images trompeuses.
Connaître la stratégie d'exploration devant une image subtile ou trompeuse.
Messages à retenir :
Devant une image subtile, une exploration mammographique complète doit être menée afin de réaliser l'échographie dans les meilleures conditions.
L'analyse d'une masse doit privilégier l'appréciation de ses contours.
En cas de discordance mammo-échographique, la modalité la plus péjorative doit être privilégiée .
La sémiologie prime sur la stabilité d'une lésion.
Résumé :
Les images subtiles ou trompeuses exposent aux erreurs de détection ou d'interprétation. Parmi les images subtiles, les anomalies architecturales feront l'objet
d'une vérification chirurgicale (valeur prédictive positive élevée). Une asymétrie focale de densité impose une comparaison avec l'examen antérieur, une
exploration clinique et échographique. Parmi les images trompeuses, les images rondes feront l'objet d'une exploration mammographique complète, les contours
de la masse puis l'aspect en échographie guidant la conduite à tenir. Les anomalies visibles sur une seule incidence ou non retrouvées en échographie
constituent des « impasses diagnostiques » justifiant l’IRM en s’appuyant sur sa bonne valeur prédictive négative .
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Piéges et limites en IRM mammaire
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
L CEUGNART, S TAIEB, H JARRAYA, G POULIQUEN, N ROCOURT, F BACHELLE, H BERCEZ, C CHAVERON, M
FAIVRE-PIERRET, C BECK
LILLE - FRANCE
CAIF
Séance ''5140 - Images subtiles et pièges en imagerie de la femme''
Mardi 25 octobre 2011
018622
Objectifs pédagogiques :
Savoir reconnaître les principaux artefacts en IRM mammaire.
Connaître les signes faisant suspecter une qualité sous-optimale d'un examen IRM.
Savoir analyser les images selon la classification Bi -Rads et en connaître les principales images pièges.
Messages à retenir :
L'analyse d'un examen IRM débute par la validation de la qualité technique de celui-ci.
L'utilisation de la sémantique Bi-Rads IRM permet d'améliorer la compréhension et la transmission des informations .
La réalisation de l'examen à une mauvaise période du cycle diminue la fiabilité de celui -ci.
L'analyse des signes morphologiques doit primer sur les critères cinétiques notamment dans en cas de comparaison .
Résumé :
L'analyse d'une IRM mammaire doit toujours débuter par une validation de la qualité technique de l'examen (injection adéquate du produit de contraste, absence
d'artefact de mouvement) et du respect du protocole. La sémiologie Bi-Rads IRM permet une standardisation des comptes-rendus qui permet, outre une meilleure
compréhension et transmission des informations, une amélioration de la performance diagnostique. L'analyse doit privilégier les critères morphologiques par
rapport aux données cinétiques. Les erreurs diagnostiques sont liées soit à des défauts de caractérisation, soit à des topographies inhabituelles soit engendrées
par un examen techniquement insiffisant.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Images subtiles et pièges en imagerie de la femme : IRM pelvienne
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C BALLEYGUIER, E ZARESKI, S CANALE, C CARAMELLA, F BIDAULT, L VILCOT, Y HENTATI, C DROMAIN
VILLEJUIF - FRANCE
Cours approfondi : Imagerie de la femme
Séance ''5140 - Images subtiles et pièges en imagerie de la femme''
Mardi 25 octobre 2011
018623
Objectifs pédagogiques :
Connaître les artefacts en IRM pelvienne.
Connaître les séquences nécessaires à un protocole de qualité en IRM pelvienne.
Savoir reconnaître les lésions pièges extra-gynécologiques.
Messages à retenir :
Des séquences en pondération T2 sans fat-sat sont les séquences de base en IRM gynécologique.
Les séquences doivent être adaptées à la question clinique.
Il faut reconnaître les lésions extra-gynécologiques, pièges (urinaires, digestives,neurologiques ...).
Résumé :
La découverte d’une image ambiguë qui n’est pas gynécologique sur une IRM pelvienne est fréquente. Il est important de l’identifier car elle ne nécessite pas de
traitement spécifique. L’anatomie est essentielle pour préciser l’origine et faire le diagnostic . Une bonne technique avec la réalisation des séquences adaptées
est importante pour limiter les artefacts. Le protocole IRM doit comporter au minimum deux plans de coupe orthogonaux en pondération T2, un plan en
pondération T1, et l’injection de produit de contraste est souvent nécessaire. Il faut pouvoir également adapter le protocole. Les images extra-gynécologiques les
plus fréquentes sont d’origine neurologique, digestive, urinaire ou lymphatique.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Rayons X : tomosynthèse, angiomammographie, imagerie spectrale
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
N SELLIER
BONDY - FRANCE
CAIF
Séance ''5340 - Nouveautés en imagerie de la femme''
Mardi 25 octobre 2011
018624
Objectifs pédagogiques :
Connaître l’apport des évolutions technologiques issues de la mammographie numérique.
Positionner dans la pratique courante la place de ces évolutions technologiques dans le diagnostic ou le suivi des pathologies mammaires .
Aider au choix des équipements à acquérir et à prioriser.
Messages à retenir :
La tomosynthèse a sa place diagnostique pour la détection de lésions subtiles micro-stellaires, de lésions plurifocales et pour l’éclaircissement de zones de
distorsion ; elle aide à la localisation échographique de ce type d’anomalies permettant ainsi des prélèvements histologiques plus performants . Sa place dans le
dépistage n’est pas encore définie. La bonne pratique des clichés localisés ne doit pas être remise en cause. Tout comme l’élastographie apporte de la spécificité
à l’échographie mammaire, la tomosynthèse permet à la mammographie numérique de gagner en sensibilité.
Des biopsies parallèlement au capteur sont possibles dans les seins de faible épaisseur en alternative à la technique de macrobiopsie en bras latéral ou pour
approcher dans leurs grands axes des lésions de distribution linéaire afin de diminuer la sous -estimation histologique.
L’angiomammographie et l’imagerie spectrale de soustraction qui ont une bonne sensibilité de détection de l’angiogénèse tumorale avec de hautes résolutions
spatiales et en contraste, placent ces techniques en alternative à l’IRM pour le suivi de la réponse à la chimiothérapie .
Ces deux technologies numériques seront à terme associées entre elles ; des perspectives de couplage à de l’imagerie fonctionnelle (imagerie optique)
s'annoncent.
Résumé :
Tomosynthèse diagnostique : aide à la détection des micro-opacités stellaires, à la localisation échographique (second look) des lésions subtiles potentiellement
multiples ou de zones de distorsion visibles sur une seule incidence . Angiomammographie en double énergie et imagerie spectrale : correspondance d’imageries
numériques morphologique et dynamique, alternative à l’IRM pour le suivi de l’angiogénèse tumorale. Couplage à terme des ces deux technologies numériques
pour gagner en sensibilité et spécificité. Biopsie sous tomosynthèse : possibilité de macrobiopsie dans les seins de faible épaisseur ou d’aborder des lésions de
distribution linéaire dans leurs grands axes.
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Biopsies mammaires : quelles nouveautés ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
R PLANTADE
ANGRESSE - FRANCE
Cours approfondi : Imagerie de la femme
Séance ''5340 - Nouveautés en imagerie de la femme''
Mardi 25 octobre 2011
018625
Objectifs pédagogiques :
Découvrir les nouvelles techniques de macrobiopsie.
Connaître l’évolution des macrobiopsies sous IRM.
Connaître les nouveaux systèmes de stéréotaxie disponibles.
Découvrir les différentes techniques de destruction tumorale en cours d’évaluation en sénologie.
Messages à retenir :
Amélioration et large diffusion des techniques de macrobiopsie par aspiration .
Apparition des macrobiopsies monobloc avec radiofréquence, en cours d’évaluation.
Lent développement des macrobiopsies sous IRM.
Mise au point de systèmes élaborés et performants de stéréotaxie accessoire.
Résumé :
Les systèmes de macrobiopsie par aspiration qui ont révolutionné la prise en charge des foyers de microcalcifications se sont progressivement perfectionnés et
sont actuellement pratiqués en routine dans une large proportion des structures sénologiques. Plus récemment est apparu un système de macrobiopsie
monobloc avec radiofréquence, actuellement en cours d’évaluation. Le maillage du territoire concernant les macrobiopsies sous IRM se poursuit lentement ,
malgré l’absence de prise en charge spécifique par la CNAM. L’amélioration des systèmes de stéréotaxie accessoire a participé à leur succès et ils rivalisent
désormais sérieusement avec les tables dédiées.
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IRM : 3T, imagerie fonctionnelle (perfusion, diffusion, spectroscopie IRM )
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
E PONCELET (1), K YASUNAGA (2), N LAURENT (2), C COUDRAY (3), N FAYE (1), I PEREZ PIGNON (2), M BAZOT (3), I
THOMASSIN-NAGGARA (3)
(1) LILLE - FRANCE, (2) VALENCIENNES - FRANCE, (3) PARIS - FRANCE
Cours approfondi : Imagerie de la femme
Séance ''5340 - Nouveautés en imagerie de la femme''
Mardi 25 octobre 2011
018626
Objectifs pédagogiques :
Savoir les avantages et inconvénients de l'IRM 3T en séno-gynécologie.
Connaître les types de séquences d'IRM fonctionnelles utilisables en imagerie de la femme.
Savoir l'intérêt en pratique clinique quotidienne de la perfusion, la diffusion et la spectroscopie en séno-gynécologie.
Messages à retenir :
Les IRM 3T bénéficient comparativement aux IRM 1,5T d'une augmentation de la résolution spatiale et de la résolution temporelle mais avec une augmentation
des artéfacts en gynécologie en raison du péristaltisme intestinal .
Les séquences "fonctionnelles" sont utiles en complément des séquences morphologiques.
La perfusion est intéressante dans la caractérisation des masses annexielles pour différencier une tumeur bénigne , borderline, ou maligne.
La diffusion améliore la détection des adénomégalies et de la carcinose en gynécologie et donne des informations sur la réponse à la chimiothérapie
néoadjuvante en sénologie.
La spectroscopie est en cours d'évaluation.
Résumé :
Les IRM 3T versus 1,5T bénéficient d’une augmentation du rapport signal/bruit. On peut faire des examens plus courts qu’à 1,5T à qualité image égale ou
travailler avec les mêmes temps d’acquisition en ayant plus d’informations : grands champs d’acquisition, épaisseur de coupes plus fines, séquences
multiphases. Les séquences "fonctionnelles" sont utiles en complément des séquences morphologiques : la perfusion pour la caractérisation des masses
annexielles (bénin, borderline, malin), la diffusion pour la détection des adénomégalies et de la carcinose en gynécologie. En sénologie pour la réponse à la
chimiothérapie néoadjuvante. La spectroscopie est en cours d'évaluation.
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Infections pulmonaires : Etude de cas cliniques
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
Messages à retenir :
Résumé :
C GODET (1), C BEIGELMAN-AUBRY (2)
(1) POITIERS - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE
CTINFEC
Séance ''2146 - Infections en pathologie pulmonaire''
Samedi 22 octobre 2011
018629
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Infections pulmonaires : que doit savoir le radiologue ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C BEIGELMAN-AUBRY (1), C GODET (2), E CAUMES (1)
(1) PARIS - FRANCE, (2) POITIERS - FRANCE
Cours thématique : Imagerie et infection
Séance ''2146 - Infections en pathologie pulmonaire''
Samedi 22 octobre 2011
018630
Objectifs pédagogiques :
Rappeler les indications de la TDM au cours des infections pulmonaires .
Après un rappel histopathologique, connaître les différentes présentations possibles des infections pulmonaires .
Connaître les différentes expressions en imagerie selon le statuts immunitaires et les germes concernés .
Connaître les diagnostics différentiels selon l’aspect réalisé .
Messages à retenir :
La place du scanner est indiscutable au cours des infections pulmonaires en cas de discordance radio -clinique, en particulier chez les sujets immunodéprimés.
Chez les sujets immunodéprimés, la tuberculose, l’aspergillose et la pneumocystose doivent être constamment gardées à l’esprit.
Le spectre de présentation de l’aspergillose pulmonaire avec les particularités des formes invasives , de type angio-invasive ou avec atteinte trachéo-bronchique,
et des formes chroniques cavitaires ou nécrosantes doit être connu, le diagnostic devant être évoqué selon le type d’immunodépression.
Résumé :
La place de l’imagerie est essentielle au cours des infections pulmonaires . La TDM doit être effectuée en cas de forte suspicion clinique de pneumonie avec
aspect radiographique normal, équivoque ou non spécifique. Ceci concerne particulièrement les sujets immunodéprimés. Elle permet de détecter les anomalies
associées ou une affection sous-jacente, d’orienter un lavage broncho-alvéolaire ou de guider une biopsie pulmonaire percutanée ou transbronchique. Les
expressions d’un germe selon le degré d’immunodépression telles que la tuberculose au cours du SIDA seront présentées, ainsi que celles de certaines
infections pouvant engager rapidement le pronostic vital. Le spectre radiologique de l’aspergillose pulmonaire sera développé.
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Infections pulmonaires : le point de vue du clinicien
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C GODET, A ELSENDOORN
POITIERS - FRANCE
Cours thématique : Imagerie et infection
Séance ''2146 - Infections en pathologie pulmonaire''
Samedi 22 octobre 2011
018631
Objectifs pédagogiques :
Connaître les types d’immunodépression.
Connaître une approche diagnostique standardisée des pneumopathies des patients immunodéprimés.
Connaître la place de la tomodensitométrie dans l’évaluation et le diagnostic différentiel des opacités pulmonaires du sujet immunodéprimé à travers les
recommandations, guides pratiques et sources bibliographiques cliniques .
Messages à retenir :
La démarche diagnostique doit prendre en compte plusieurs paramètres : l’immunodépression sous-jacente, les hypothèses étant différentes selon son type et
son ancienneté, la clinique, incontournable mais peu spécifique, qui doit préciser le mode d’apparition et la nature des symptômes respiratoires ainsi que des
signes associés, la sémiologique radiologique où la tomodensitométrie haute résolution tient une place centrale et permet de hiérarchiser les hypothèses
diagnostiques selon le « pattern » ou élément sémiologique prédominant, l’étude microbiologique, cytologique voire histologique des prélèvements pulmonaires
ou extra-pulmonaires qui permettent parfois de confirmer le diagnostic.
Résumé :
La neutropénie, le SIDA, la greffe d’organe ou de moelle osseuse et les traitements immunosuppresseurs sont les principales causes d’immunodépression . Leur
prise en charge nécessite une analyse formalisée pour établir la meilleure stratégie diagnostique et thérapeutique pour le patient requérant une coopération
multidisciplinaire entre pneumologues, infectiologues, onco-hématologues, radiologues, microbiologistes et réanimateurs.
L’analyse de la littérature montre que : la radiographie thoracique (RT) est d’un faible apport diagnostique ; la tomodensitométrie (TDM) thoracique peut révéler
des lésions invisibles sur la RT ; la TDM est importante dans la détection précoce de l’aspergillose pulmonaire invasive et son suivi .
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Douleurs fébriles de la fosse iliaque droite
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
P TAOUREL, S MERIGEAUD, I MILLET, F CURROS DOYON, E PAGES-BOUIC
MONTPELLIER - FRANCE
Cours thématique : Imagerie et infection
Séance ''4146 - Infections en pathologie digestive''
Lundi 24 octobre 2011
018632
Objectifs pédagogiques :
Décrire la sémiologie échographique des formes typiques et atypiques d'appendicite aiguë chez l'adulte.
Décrire les principaux aspects en imagerie des diagnostics différentiels dans les suspicions d 'appendicite.
Proposer une stratégie d'exploration en fonction de la symptomatologie clinique, du morphotype, de l'âge et du sexe du patient devant une douleur aiguë de la
fosse iliaque droite.
Messages à retenir :
L'appendice en échographie est une structure borgne avec un diamètre inférieur à 6 mm sous compression dans un appendice normal et supérieur à 6 mm dans
une appendicite.
Le scanner dans les suspicions d'appendicite doit être réalisé après injection de produit de contraste avec une acquisition millimétrique et des reconstructions au
minimum axiales et coronales.
Les signes tomodensitométriques d'appendicite associent des signes appendiculaires avec un épaississement des parois de l 'appendice supérieur à 3 mm et une
infiltration de la graisse péri-appendiculaire.
Le scanner est supérieur à l'échographie dans l'évaluation des formes compliquées (perforation) et dans les appendicites de la pointe. Il visualise plus facilement
un appendice normal.
Les diagnostics différentiels d'appendicite sont les diverticulites caecales , les maladies de Crohn, les adénopathies mésentériques, les appendagites, les colites
ischémiques et les pathologies urologiques et gynécologiques.
Résumé :
L'approche diagnostique devant une douleur fébrile de la fosse iliaque droite repose sur les données anamnestiques, cliniques, biologiques (CRP, globules
blancs) et de l'imagerie. Celle-ci est souvent réalisée de façon systématique, en particulier chez la femme du fait de la fréquence du diagnostic alternatif.
L'échographie doit rester l'examen de première intention en particulier chez le sujet jeune et chez la femme en période d'activité génitale. Le scanner sera réalisé
en deuxième intention dans le cadre où l'échographie n'aura pas pu conclure. Il pourrait être pratiqué d'emblée devant un tableau péritonéal ou des douleurs
abdominales diffuses, sans orientation claire diagnostique.
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Infections de l'hypocondre droit
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
I BRICAULT
GRENOBLE - FRANCE
Cours thématique : Imagerie et infection
Séance ''4146 - Infections en pathologie digestive''
Lundi 24 octobre 2011
018633
Objectifs pédagogiques :
Connaître les principales pathologies infectieuses hépatiques et vésiculo -biliaires, et leur aspect radiologique.
Connaître les difficultés d'interprétation et les diagnostics différentiels.
Connaître les stratégies diagnostiques et thérapeutiques en imagerie.
Messages à retenir :
L'échographie est très utile pour l'exploration des cholécystites, mais l'évaluation de la paroi peut être difficile (épaississements non infectieux, présence d'air ou
de calcifications). La TDM voire l'IRM peuvent compléter l'exploration des formes compliquées, en particulier gangréneuses.
L'angiocholite est très majoritairement causée par une lithiase de la voie biliaire principale . Sa recherche et son traitement font appel à des examens de 1ère ou
2ème intention selon une stratégie déterminée par les données cliniques.
Devant une lésion suspecte d'abcès hépatique, les données échographiques, TDM ou IRM peuvent orienter vers l’origine infectieuse et sa nature, et permettre
d'évaluer l'indication d'un geste radiologique.
Résumé :
Parmi les pathologies infectieuses de l'hypocondre droit, prédominent la cholécystite, l'angiocholite et les abcès hépatiques. L’échographie est la modalité d’
exploration de base, souvent suffisante pour la cholécystite, mais un complément par TDM peut lever des difficultés d’interprétation de l’échographie ou
compléter le bilan de formes compliquées (gangréneuses, emphysémateuses, …). Face à la gravité potentielle des angiocholites, l’IRM a une place fondamentale
pour la recherche de lithiase de la voie biliaire principale . Parmi les principales lésions infectieuses du foie , les abcès à pyogènes, les abcès amibiens, les kystes
hydatiques, la candidose hépatique, l’échinococcose alvéolaire, ont des aspects évocateurs en imagerie permettant d’orienter la prise en charge.
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Pathologie infectieuse de la fosse iliaque gauche
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
V LE PENNEC, E HOURNA, A FOHLEN, J GOUPIL, JP PELAGE
CAEN - FRANCE
CTINFEC
Séance ''4146 - Infections en pathologie digestive''
Lundi 24 octobre 2011
018634
Objectifs pédagogiques :
Connaître l'anatomie et la radioanatomie de la fosse iliaque gauche.
Connaître les pathologies infectieuses de la fosse iliaque gauche.
Connaître l'imagerie de ces pathologies.
Messages à retenir :
Le côlon gauche, le sigmoïde, le rein, les voies urinaires et la trompe consistuent les principaux éléments anatomiques de la fosse iliaque gauche .
La pathologie infectieuse est dominée par la sigmoïdite diverticulaire .
Le scanner est l'imagerie de référence de la pathologie infectieuse de la fosse iliaque gauche.
Résumé :
Toute douleur fébrile de la fosse iliaque gauche chez un adulte de plus de 50 ans doit faire évoquer une sigmoïdite diverticulaire. Le bilan s'attachera à
rechercher des complications indiquant une chirurgie en urgence. Chez la femme en âge de procréer, une étiologie gynécologique (GEU rompue, salpingite)
devra être éliminée. Une pyélonéphrite, une colique néphrétique fébrile peuvent donner une douleur projetée en fosse iliaque gauche. Enfin des étiologies rares
existent (abcès du psoas, appendicite sur variante anatomique, appendagite,...). Le scanner est l'examen de référence pour le diagnostic et guider la prise en
charge. L'échographie permet une étude sémiologique plus fine.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Infections en gynécologie
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
I THOMASSIN-NAGGARA, E DARAÏ, M BAZOT
PARIS - FRANCE
Cours thématique : Imagerie et infection
Séance ''4346 - Infections en pathologies urinaires et gynécologiques''
Lundi 24 octobre 2011
018635
Objectifs pédagogiques :
Savoir reconnaître une infection pelvienne devant un tableau de douleurs pelviennes aiguës.
Savoir différencier une tumeur annexielle maligne d’un abcès tubo-ovarien.
Connaître les indications de l’imagerie en coupes au décours de l’échographie endovaginale dans cette indication .
Messages à retenir :
L’échographie endovaginale est l’examen clé pour le diagnostic d’infection pelvienne recherchant typiquement une pathologie latéro -utérine bilatérale de forme
tubulée et présentant des contours flous. De par son caractère dynamique, l’échographie permet plus facilement de reconnaître des franges tubaires épaissies
(dont l’aspect en coupe transversale peut être confondant avec des végétations) ou un faux kyste d’inclusion péritonéal (dépressibilité à la palpation abdominale
des parois). A distance de l’épisode infectieux, ce diagnostic doit être évoqué devant une masse complexe présentant une infiltration de la graisse périlésionnelle
possiblement rétractile (actinomycose) associée à une dilatation tubaire.
Résumé :
Le diagnostic d’infection pelvienne est le plus souvent clinique devant l’association de douleurs pelviennes avec fièvre et éventuellement écoulement fétide . La
patiente est adressée en radiologie dans deux circonstances bien différentes : soit à la phase aiguë et l’enjeu est de l’infection pelvienne de l’appendicite, des
infections urinaires, des complications d’un kyste lutéal hémorragique, soit à distance de l’épisode infectieux qui a pu passer inaperçu et la patiente se présente
avec une masse pelvienne indéterminée à caractériser et l’enjeu dans cette situation est de ne pas confondre avec un cancer ovarien. Ce cours présentera les
signes séméiologiques en échographie, TDM et IRM pelvienne qui permettent de suggérer le diagnostic.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Infections urinaires basses
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A SCHULL, F BEUVON, N BARRY DELONGCHAMPS, P LEGMANN, F CORNUD
PARIS - FRANCE
CTINFEC
Séance ''4346 - Infections en pathologies urinaires et gynécologiques''
Lundi 24 octobre 2011
018636
Objectifs pédagogiques :
Connaître les indications et la sémiologie radiologique de l 'imagerie des orchi-épididymites.
Connaître les indications et la sémiologie radiologique de l 'imagerie des prostatites, et les éléments permettant de différencier des cancers prostatiques des
prostatites chroniques.
Connaître les indications et la sémiologie radiologique de l 'imagerie des cystites, ainsi que les formes à germes non usuels.
Messages à retenir :
L’imagerie est indiquée dans les cystites et les prostatites compliquées , ainsi qu’en cas d’orchi-épididymite, à la recherche de complications, ou de facteurs
favorisants. Les prostatites chroniques peuvent mimer les cancers, et l’IRM permet de les différencier.
L’échographie Doppler scrotal permet le plus souvent de faire le diagnostic différentiel des cancers testiculaires .
Résumé :
Orchi-épididymite : l’échographie objective l’hypertrophie et l’hétérogénéité de l’épididyme et du testicule avec une hypervascularisation . Un abcès doit être
surveillé pour ne pas méconnaître une tumeur nécrosée. Prostatite : l'échographie est indiquée à la recherche d’une rétention vésicale, et en cas d'échec du
traitement (obstacle, abcès, pyélonéphrite). L’échographie endorectale analyse mieux le parenchyme mais a peu d’intérêt. La prostatite chronique est le principal
diagnostic différentiel du cancer prostatique. L’IRM de diffusion permet de les différencier. Cystite : l’imagerie est indiquée lors des cystites récidivantes
(recherche de facteurs favorisants), d’infections à germes non usuels (calcifications, emphysème, atteinte du haut appareil) et en cas de cystite pseudo-tumorale.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Infections urinaires hautes
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
MF BELLIN, J IFERGAN, MC BRION, L ROCHER, R POMMIER, S FERLICOT
LE KREMLIN-BICÊTRE - FRANCE
CTINFEC
Séance ''4346 - Infections en pathologies urinaires et gynécologiques''
Lundi 24 octobre 2011
018637
Objectifs pédagogiques :
Connaître les mécanismes pouvant conduire à une infection urinaire haute.
Savoir décrire les aspects typiques et atypiques en imagerie des infections urinaires hautes , y compris les formes compliquées et les formes de diagnostic
difficile.
Connaître les indications et les résultats des examens d’imagerie pour le diagnostic et le suivi des infections urinaires hautes .
Messages à retenir :
L’infection urinaire haute peut prendre une forme aiguë ou chronique. L’infection du haut appareil peut se faire par voie ascendante ou être d’origine hématogène.
L’infection urinaire haute aiguë peut correspondre à plusieurs entités pathologiques : pyélite, pyélonéphrite, néphrite interstitielle, abcès, phlegmon
périnéphrétique.
L’imagerie doit rechercher une cause obstructive ou une anomalie nécessitant un geste thérapeutique urgent et préciser l’extension du processus infectieux . L’
échographie est utile pour rechercher une obstruction. La TDM, plus précise pour le diagnostic, n’est pas systématique.
Résumé :
Fréquentes, les infections urinaires hautes résultent d’une propagation des germes par voie ascendante ou d’un mécanisme hématogène. Les formes aiguës
peuvent revêtir différentes aspects : pyélite, pyélite, pyélonéphrite, néphrite interstitielle, abcès, phlegmon péri néphrétique. Certains terrains, diabète,
immunodéprimé, transplanté rénal sont des facteurs de gravité. L’échographie, peu sensible pour le diagnostic de pyélonéphrite, est utile pour rechercher une
obstruction. La TDM avec injection est l’examen clé lorsqu’une imagerie est indiquée. La rechute à l’arrêt du traitement ou la récidive précoce nécessite un bilan
d’imagerie. La néphropathie de reflux est la cause la plus fréquente des infections urinaires hautes chroniques.
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Infection du rachis - spondylodiscites
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
N SANS, M FARUCH-BILFELD, H CHIAVASSA-GANDOIS, F LAPEGUE, A PONSOT, C BARCELO, J GIRON, JJ RAILHAC
TOULOUSE - FRANCE
Cours thématique : Imagerie et infection
Séance ''3146 - Infections en pathologie musculo-squelettique''
Dimanche 23 octobre 2011
018638
Objectifs pédagogiques :
Connaître les données épidémiologiques des spondylodiscites infectieuses en France .
Connaître la sémiologie radiologique des spondylodiscites infectieuses .
Connaître l'apport de l'IRM poul le diagnostic et le suivi des spondylodiscites infectieuses .
Connaître les techniques de radiologie interventionnelle utiles au diagnostic et au traitement des spondylodiscites infectieuses .
Messages à retenir :
Les radiographies standard recherchent un effacement des plateaux et un pincement discal.
L'IRM est contributive très précocement en diagnostiquant un œdème des plateaux vertébraux et du disque intervertébral.
L'IRM est le meilleur examen pour analyser l'extension de la pathologie au niveau des parties molles et du canal médullaire.
L’imagerie contribue à guider le geste biopsique à la recherche du germe.
Résumé :
Les spondylodoscites infectieuses correspondent à l’infection du disque intervertébral et des corps vertébraux adjacents par l’inoculation (le plus souvent
hématogène) d’un germe pyogène. Les radiographies standard (le plus souvent normales au début) montre un effacement des plateaux vertébraux et un
pincement discal d’évolution rapide. L’IRM est l’examen de choix en décelant très précocement et avant la phase de destruction, un œdème intraspongieux. L’
injection de produit de contraste avec saturation du signal de la graisse améliore la détection et l’extension de l’infection dans les parties molles et l’espace
épidural. L’imagerie sert également à guider la ponction à la recherche du germe.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Infection des membres : enfant et adulte
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
H CHIAVASSA-GANDOIS, J VIAL, C BAUNIN, A PONSOT, C BARCELO, D LABARRE, N SANS
TOULOUSE - FRANCE
CTINFEC
Séance ''3146 - Infections en pathologie musculo-squelettique''
Dimanche 23 octobre 2011
018639
Objectifs pédagogiques :
Connaître les signes en imagerie d’infections osseuses et des tissus mous chez l’enfant et l’adulte .
Savoir évoquer le diagnostic d’infection devant une lésion osseuse, en préciser l’extension et discuter les diagnostics différentiels selon l’âge .
Connaître les indications d’IRM, la technique et la sémiologie des infections ostéo-articulaires.
Connaître les spécificités de l’enfant (particularités anatomiques, terrain favorisant).
Connaître les signes de réactivation aiguë sur ostéomyélite chronique, les signes d’infection d’un pied diabétique, les particularités des infections après chirurgie
ou sur matériel.
Messages à retenir :
L’infection aiguë des membres doit être diagnostiquée précocement par une imagerie adaptée en raison du risque de séquelles et de complications.
Les radiographies standard sont réalisées en première intention devant un tableau de douleur et/ou boiterie chez l’enfant.
Les premiers signes osseux apparaissent après 7 à 10 jours d’évolution.
L’échographie permet de détecter un éventuel épanchement intra-articulaire, une collection des parties molles et un abcès sous-périosté chez l’enfant. L’IRM a
une sensibilité élevée pour le diagnostic précoce de l’ostéomyélite aiguë .
Chez l’enfant elle est particulièrement indiquée en cas de suspicion d’atteinte de la physe ou de résistance au traitement médical (recherche d’abcès).
La ponction ou biopsie radiologique ou chirurgicale doivent être réalisées à la recherche d’un germe et pour confirmation histologique dans certains cas .
Résumé :
Les infections de l’os et des parties molles des membres sont une urgence diagnostique et thérapeutique à tout âge. La clinique est souvent aspécifique. L’IRM
permet un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée. L’échographie (recherche d’épanchement intra-articulaire, de collections des parties molles, d’
abcès sous-périosté chez l’enfant) et la TDM (séquestre osseux, matériel) ont également une place dans cette pathologie. Le recours à la biopsie est parfois
nécessaire. Chez l’enfant, les manifestations morphologiques diffèrent selon l’âge et le terrain. Les particularités anatomiques pédiatriques expliquent le risque d’
abcès sous-périosté et d’ostéo-arthrite.
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Imagerie des infections sur matériel
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C CYTEVAL
MONTPELLIER - FRANCE
Cours thématique : Imagerie et infection
Séance ''3146 - Infections en pathologie musculo-squelettique''
Dimanche 23 octobre 2011
018640
Objectifs pédagogiques :
Connaître les signes radiologiques en faveur d’une infection sur matériel, leur valeur diagnostique et la place de la radiographie dans le suivi .
Savoir utiliser les différentes modalités (TDM, IRM, echographie, arthrographie, ponction) et leur place dans la confirmation diagnostique d'une infection sur
matériel.
Connaître la hiérarchie des examens complémentaires.
Messages à retenir :
Les radiographies standard peuvent être strictement normales. L'évolution rapide de lésions osseuses doivent faire suspecter une infection . Il est nécessaire de
rechercher des anomalies des parties molles.
Résumé :
Les signes radiographiques faisant suspecter une infection sur matériel sont : un petit fragment osseux très dense, isolé du reste des travées osseuses
(séquestre). L'évolution rapide de lésions lors de radiographies successives (liseré clair t autour du matériel évoluant de plus de 2 mm pendant un an). Des zones
d’ostéolyse floues autour du matériel. Une réaction périostée extensive ; la présence de gaz intra-articulaire. En arthrographie, TDM, IRM ou échographie, il faut
rechercher une atteinte des parties molles : trajet fistuleux et collections - œdème inflammatoire, épanchement liquide intra-articulaire ou dans une bourse
séreuse.
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L'échographie interventionnelle musculo-squelettique. Principes généraux
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
G MORVAN, H GUERINI, V VUILLEMIN
PARIS - FRANCE
CTRIOA
Séance ''1343 - Echographie interventionnelle musculo-squelettique''
Vendredi 21 octobre 2011
018642
Objectifs pédagogiques :
Connaître les principales indications de l 'échographie interventionnelle musculosquelettique.
Connaître les techniques d'échographie interventionnelle musculosquelettique.
Connaître les limites, les précautions, les dangers et les contre indications de l'échographie interventionnelle musculosquelettique.
Messages à retenir :
L'échographie interventionnelle musculosquelettique est maintenant adulte, peut être enseignée et doit être connue des radiologues.
Nombre de ponctions ou d'injections gagnent nettement en précision et en sécurité à être réalisées sous guidage échographique.
Dans l'ensemble, il s'agit d'une technique simple et aisée à acquérir, mais fondamentalement différente du guidage sous scopie ou scanner.
Résumé :
Comme en atteste la demande croissante des cliniciens, les actes de radiologie musculosquelettique échoguidés font maintenant partie du quotidien. La majorité
d'entre eux peut être réalisée en cabinet par tout radiologiste ayant un minimum d'expérience en échographie musculosquelettique. Leurs technique, sémiologie,
indications et risques sont actuellement parfaitement connus.
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L'échographie interventionnelle musculo-squelettique. Le membre supérieur
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
V VUILLEMIN, H GUERINI, G MORVAN, F THÉVENIN
PARIS - FRANCE
CTRIOA
Séance ''1343 - Echographie interventionnelle musculo-squelettique''
Vendredi 21 octobre 2011
018643
Objectifs pédagogiques :
Connaître les indications d'infiltrations sous échographie au membre supérieur.
Connaître les voies d'abord des infiltrations sous échographie au membre supérieur.
Connaître les mesures d'aseptie et les contrindications.
Messages à retenir :
Le repérage sous échographie est une technique fiable pour les infiltrations des affections tendineuses, musculaires et parfois articulaires du membre supérieur.
Les procédures d'infiltration sous échographie nécessitent l'application des règles d'aseptie usuelles.
Les voies d’abord des infiltrations réalisées sous contrôle échographique au membre supérieur peuvent être codifiées et nécessitent un apprentissage .
Résumé :
Les indications d’infiltrations sous contrôle échographique au membre supérieur sont les bourses périarticulaires en particulier la bourse
sous-acromiodeltoïdienne à l’épaule, les gaines tendineuses et la périphérie des rétinaculums dans les ténosynovites sténosantes (de Quervain, doigt à ressaut),
la fragmentation de dépôts d’apatite, la tendinobursite du biceps au coude, les articulations sièges de synovite (médiocarpienne, trapézométacarpienne,
acromioclaviculaire) ainsi que tous les kystes ou collections périarticulaires .
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L'échographie interventionnelle musculo-squelettique. Le membre inférieur
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
H GUERINI, V VUILLEMIN, G MORVAN, F THÉVENIN, R CAMPAGNA, JL DRAPÉ
PARIS - FRANCE
CTRIOA
Séance ''1343 - Echographie interventionnelle musculo-squelettique''
Vendredi 21 octobre 2011
018644
Objectifs pédagogiques :
Connaître les différentes indications d'infiltrations sous échographie au niveau du membre inférieur.
Connaître les voies d'abord des différentes infiltrations.
Connaître les structures à éviter impérativement lors de ces infiltrations (vaisseaux, nerfs).
Messages à retenir :
L'infiltration péritrochantérienne est particulièrement indiquée en cas de bursite ou de tendinopathie à apatite .
L'infiltration des kystes synoviaux nécessite une aiguille de gros calibre .
L'infiltration des tendons de la cheville nécessite la plus grande prudence en cas de tendinopathie dégénérative .
Résumé :
Les infiltrations les plus courantes concernent les bursites péritrochantériennes , les tendinopathies par dépôt d'apatite, les kystes synoviaux, les ténosynovites,
les aponévrosites plantaires, les névromes de Morton.
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La place de la radiofréquence dans le traitement des métastases osseuses
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
J PALUSSIÈRE, E DESCAT, F CORNELIS, F DIXMERIAS
BORDEAUX - FRANCE
Cours thématique : Radiologie interventionnelle ostéo-articulaire
Séance ''4143 - Prise en charge des métastases osseuses en radiologie interventionnelle''
Lundi 24 octobre 2011
018645
Objectifs pédagogiques :
Connaître les indications de la radiofréquence (RF) osseuse.
Connaître les limites et les complications .
Savoir proposer et discuter cette solution thérapeutique par rapport aux traitements classiques (radiothérapie, traitement antalgique).
Messages à retenir :
Le traitement par radiofréquence des tumeurs osseuses bénignes (ostéome ostéoïde) est efficace.
Le traitement des métastases osseuses par radiofréquence permet de soulager une majorité de patients.
Si le bénéfice antalgique est insuffisant, la radiofréquence est reconductible.
Au niveau du rachis et du cotyle, la radiofréquence peut être combinée à une cimentoplastie.
Attention aux complications neurologiques induites par le chauffage.
Résumé :
Les indications de la radiofréquence osseuse sont curatives pour les tumeurs bénignes (ostéome ostéoïde, ostéoblastome), alors que pour les métastases
osseuses, c'est surtout un effet antalgique, palliatif qui est recherché. Le taux d'échec est faible pour les ostéomes ostéoïdes (< 15%). Sur les métastases 70 à
90% des patients sont soulagés significativement. Au niveau du rachis le chauffage peut léser les structures neurologiques voisines , ce qui impose de les
protéger (dissection CO2). La RF peut être combinée avec une injection de ciment. La nécrose osseuse induite par le chauffage est douloureuse. Ceci justifie que
l’intervention soit réalisée sous anesthésie générale.
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La place de la cryothèrapie dans le traitement des métastases osseuses
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A GANGI, X BUY, J GARNON, G TSOUMAKIDOU
STRASBOURG - FRANCE
Cours thématique : Radiologie interventionnelle ostéo-articulaire
Séance ''4143 - Prise en charge des métastases osseuses en radiologie interventionnelle''
Lundi 24 octobre 2011
018646
Objectifs pédagogiques :
Connaître les meilleures indications de la cryothérapie .
Connaître les limites de la technique et ses complications éventuelles .
Savoir les indications de cimentoplastie complémentaire .
Messages à retenir :
La thermo-ablation a sa place dans le traitement curatif et palliatif des métastases osseuses .
La cryoablation a comme avantage de produire un glaçon visible en imagerie scanographique et IRM et d’être moins douloureuse que les autres techniques d’
ablation thermique.
L’utilisation des thermocouples et l’isolation thermique est nécessaire en cas de proximité des organes vitaux .
La thermo-ablation fragilise l’os et une consolidation osseuse peut être nécessaire .
Résumé :
Grâce à de fines sondes de 1,5 mm de diamètre la tumeur est détruite de manière définitive par des températures en-dessous de –40°. Les avantages majeurs de
cette technique sont la très bonne visualisation de la zone d’ablation (glace) au scanner comme en IRM, son caractère moins douloureux ainsi que la possibilité
d’insérer jusqu’à 25 sondes en. L’indication principale reste le traitement palliatif des métastases osseuses douloureuses . La cryoablation permet de réduire la
douleur de plus de 80 %. Parfois, la thermoablation devra être associée à des techniques de consolidation osseuse pour éviter des fractures secondaires .
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La place de la cimentoplastie dans le traitement des métastases osseuses
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
F DESCHAMPS, T DE BAÈRE
VILLEJUIF - FRANCE
CTRIOA
Séance ''4143 - Prise en charge des métastases osseuses en radiologie interventionnelle''
Lundi 24 octobre 2011
018647
Objectifs pédagogiques :
Connaître les indications de la cimentoplastie.
Connaître les complications.
Connaître les modalités pratiques de la réalisation d'une cimentoplastie.
Messages à retenir :
La cimentoplastie est un traitement antalgique et de consolidation.
La cimentoplastie seule n’est pas un traitement curatif.
La cimentoplastie peut être associée à un traitement par radiofréquence ou par cryothérapie au cours de la même procédure.
Résumé :
La cimentoplastie est un traitement palliatif des métastases osseuses qui peut être réalisé seul ou en complément d’autres traitements tel que la radiothérapie , la
radiofréquence, la cryothérapie. Elle est classiquement réalisée à visée antalgique et/ou de consolidation pour les atteintes métastatiques du rachis et du bassin.
Elle peut également être utilisée dans les os longs sous réserve de l’absence de lyse corticale . Ce cours rapporte l’expérience de l’Institut Gustave Roussy et
porte sur les aspects techniques de la cimentoplastie percutanée ainsi que sur les bénéfices pour les patients et les complications .
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Radio-anatomie du foramen cervical et lombaire (vascularisation, variantes)
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
X DEMONDION
LILLE - FRANCE
Cours thématique : Radiologie interventionnelle ostéo-articulaire
Séance ''3143 - Les infiltrations foraminales rachidiennes''
Dimanche 23 octobre 2011
018648
Objectifs pédagogiques :
Connaître l’anatomie des foramens intervertébraux cervicaux et lombaires.
Connaître les structures vasculaires circulant au sein des foramens intervertébraux .
Connaître les principales sources de la vascularisation médullaire .
Messages à retenir :
Les foramens intervertébraux sont non seulement des voies de passage de structures nerveuses, mais également de structures vasculaires (veineuses et
artérielles).
La moelle épinière et les formations intrarachidiennes ont une vascularisation fournie par des artères d’origines multiples et variées qui pénètrent sur toute la
hauteur du canal vertébral.
Dans la région cervicale, les artères radiculo-médullaires sont fournies par des branches des artères subclavières et plus particulièrement par les artères
vertébrales. Dans la région lombaire, les artères radiculo-médullaires proviennent des artères lombaires.
Résumé :
La connaissance de l’anatomie des foramens intervertébraux cervicaux et lombaires est indispensable à tout radiologue pratiquant des gestes d’infiltration
foraminale. Les foramens intervertébraux constituent une voie de passage des racines nerveuses mais également de structures vasculaires . On trouve au sein
des foramens des artères radiculaires dont certaines vascularisent également la moelle épinière et sont alors nommées radiculo -médullaires. L’origine et le
nombre des artères radiculo-médullaires sont variables et subissent de grandes variations anatomiques . Les veines circulant au sein du foramen intervertébral
sont des voies de communication entre le système veineux épidural et le système veineux azygos permettant une anastomose cave-cave.
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Place et rôle des corticoïdes au niveau du rachis (précautions)
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M WYBIER, N SEGAL, E VICAUT, JD LAREDO, E LAEMMEL
PARIS - FRANCE
Cours thématique : Radiologie interventionnelle ostéo-articulaire
Séance ''3143 - Les infiltrations foraminales rachidiennes''
Dimanche 23 octobre 2011
018649
Objectifs pédagogiques :
Comprendre comment l’injection foraminale lombaire de corticoïdes peut entraîner une exceptionnelle paraplégie définitive .
Etudier le mécanisme par lequel les particules de corticoïdes induisent un infarctus médullaire . Déterminer s’il existe des corticoïdes dépourvus de ce risque .
Messages à retenir :
L’injection intra-artérielle d’acétate de triamcinolone, d’acétate de prednisolone ou d’acétate de méthylprednisolone induit dans la micro-vascularisation de la
souris un arrêt immédiat du flux sanguin par agglutination érythrocytaire, sans spasme vasculaire. La micro-vascularisation est en revanche inchangée après
cortivazol et acétate de dexaméthasone.
Résumé :
La micro-circulation d’un muscle de souris est observée in vivo au microscope par transillumination avant et après injection intra -artérielle de cortivazol, de
prednisolone acétate, de méthylprednisolone acétate, de triamcinolone acétate, de dexaméthasone phosphate sodé ou de sérum physiologique. Le diamètre des
artérioles et des veinules ne varie dans aucun groupe (aucun spasme vasculaire). Triamcinolone, prednisolone et méthylprednisolone induisent la formation
immédiate d’agrégats érythrocytaires, avec arrêt complet et définitif du flux artériolaire et réduisent à zéro la densité capillaire fonctionnelle . Aucune altération n’
est en revanche observée après cortivazol, dexaméthasone et sérum physiologique.
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Infiltrations rachidiennes foraminales et problèmes médico-légaux
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
V HAZEBROUCQ
PARIS - FRANCE
Cours thématique : Radiologie interventionnelle ostéo-articulaire
Séance ''3143 - Les infiltrations foraminales rachidiennes''
Dimanche 23 octobre 2011
018650
Objectifs pédagogiques :
Connaître les obligations du médecin radiologue pratiquant des actes interventionnels .
Comprendre les conséquences juridiques des récentes publications interrogeant l’efficacité et la dangerosité des actes de radiologie interventionnelle portant sur
le rachis.
Savoir adapter sa pratique professionnelle pour tenir compte des exigences juridiques et assurancielles .
Messages à retenir :
Le radiologue qui pratique un acte de radiologie interventionnelle n’est pas le simple exécutant d’un geste technique.
Sa responsabilité s’étend de la confirmation de l’indication au suivi post geste et des éventuelles complications , en passant par l’information du patient et l’
obtention du consentement éclairé et la réalisation optimale du geste dans les meilleures conditions de sécurité possibles .
La pérennisation de la possibilité d’assurer cette activité nécessite pour les assureurs , une meilleure connaissance du risque, et donc la mise en place, par les
professionnels d’un suivi de cette activité interventionnelle et de ses complications (observatoire de la radiologie interventionnelle) ainsi que de son organisation
professionnelle (formation, accréditation, évaluation des pratiques …).
Résumé :
Plusieurs publications récentes, questionnant l’efficacité et la dangerosité des actes de radiologie interventionnelle portant sur le rachis se sont associés avec
une augmentation de la sinistralité observée par les assureurs et aux résultats d’une enquête de pharmacovigilance pour remettre en question le développement
de cette pratique, en plein essor. Des discussions avec les assureurs ont permis de dégager les pistes des actions à conduire pour la profession pour permettre
que le risque de cette pratique reste assurable : meilleur contrôle des indications, optimisation de l’information des patients, de la formation et du suivi de cette
activité, etc.
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Les infiltrations foraminales rachidiennes sous scopie / graphie
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C VALLÉE, R CARLIER, D SAFA, C LE BRETON, S MOKHTARI, D MOMPOINT, F COLAS, K BÉNISTY, M LOUVET, C
HANGARD
GARCHES - FRANCE
Cours thématique : Radiologie interventionnelle ostéo-articulaire
Séance ''3343 - Les infiltrations foraminales cervicales et lombaires''
Dimanche 23 octobre 2011
018651
Objectifs pédagogiques :
Savoir la possibilité de réaliser ces infiltrations de façon simple avec une table télécommandée .
Connaître les objectifs, les indications, les précautions qu’impliquent ces gestes de radiologie interventionnelle .
Être au courant des recommandations de l’AFSSAPS.
Messages à retenir :
Simplicité des gestes sous scopie.
Intérêt de l’injection d’un produit de contraste pour éviter une infiltration intra-vasculaire.
Seuls 2 produits ont l’AMM pour les infiltrations rachidiennes (Altim* et Hydrocortancyl*).
Des mises au point sur les injections rachidiennes ont fait l’objet de publication par l’AFSSAPS .
Résumé :
Ces infiltrations sont réalisables en ambulatoire avec une table télécommandée pou injecter localement un corticoïde retard (cortivazol ou acétate de
prednisolone) pour lutter contre une radiculalgie rebelle au traitement médical. L’asepsie est de mise, l’hémostase doit être satisfaisante. L’opacification préalable
avec un produit de contraste neuro-toléré témoigne du siège extra-vasculaire de l’injection. Les foramens n’ont pas de limite anatomique latérale ou médiane.
Compte tenu de la possibilité de complications (rares : para- ou tétraplégie), l’AFSSAPS a recommandé (07/04/2011) de prévenir les patients de ces risques, de
ne pas cathétériser les foramens et d’éviter ce type de procédures sur des rachis opérés.
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Les infiltrations foraminales rachidiennes sous scanner
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C DEPRIESTER (1), S SETBON (1), A LARDE (1), E MALAQUIN (1), B VANDEN ABEELE (1), J BOCQUET (2)
(1) LILLE - FRANCE, (2) BORDEAUX - FRANCE
CTRIOA
Séance ''3343 - Les infiltrations foraminales cervicales et lombaires''
Dimanche 23 octobre 2011
018652
Objectifs pédagogiques :
Connaître et décrire la technique des infiltrations foraminales sous guidage scanographique permettant une approche optimale et une excellente précision .
Préciser les indications : douleurs radiculaires d'origine discale ou liées à une sténose foraminale ostéophyto-discale.
Montrer l'importance de l'environnement du geste infiltratif : celui-ci est réalisé en ambulatoire dans une structure de soins permettant la prise en charge d'une
éventuelle et exceptionnelle complication.
Messages à retenir :
Ce geste, simple, reproductible, efficace, permet, dans la majorité des cas, de surseoir à une intervention chirurgicale, de changer le traitement antalgique et/ou
de reprendre une activité professionnelle.
Avec les radiologues, les rhumatologues, les neurochirurgiens et chirurgiens du rachis, les rééducateurs, des recommandations doivent être établies.
Résumé :
Les infiltrations foraminales sont extrêmement pratiquées. Des complications graves, à type d'AVC et de paraplégie ont été rapportées après injections
foraminales de corticoïdes, ce qui a motivé une mise en garde de la HAS. L'aiguille doit être positionnée dans la partie postérieure du foramen, sa bonne position
validée par une injection de contraste. Le corticoïde injecté sera de préférence le Cortivazol (Altim*). Ce geste est simple, reproductible, efficace durablement
dans 60 à 70 % des cas. Les complications et effets indésirables sont rares mais potentiellement graves : allergie, poussée hypertensive, malaise vagal,
exacerbation transitoire des douleurs, infection, AVC, paraplégie.
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Les différentes voies d'approche
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
P BRUNNER (1), N AMORETTI (2), F SOARES (1), E BRUNNER (1), C ROBINO (1), E CAZAUX-FAUGERON (3), JM CUCCHI
(1), M LIBERATORE (1), MY MOUROU (1), A GANGI (4)
(1) MONACO - MONACO, (2) NICE - FRANCE, (3) COLOMARS - FRANCE, (4) STRASBOURG - FRANCE
CTRIOA
Séance ''3343 - Les infiltrations foraminales cervicales et lombaires''
Dimanche 23 octobre 2011
018653
Objectifs pédagogiques :
Connaître la problématique "nouvelle" des infiltrations péri-radiculaires, notamment foraminales.
Connaître les différentes techniques des infiltrations péri-radiculaires.
Connaître leurs dangers potentiels respectifs.
Savoir comment minimiser ces procédures et minimiser les risques de complications .
Messages à retenir :
Les infiltrations péri-radiculaires, largement utilisées en pathologie rachidienne, n'ont fait la preuve de leur efficacité que sur la base d'un consensus
professionnel fort.
Les complications gravissimes de ces procédures sont certes exceptionnelles mais leur physio -pathologie vasculaire doit être connue.
Le guidage par scanner de ces procédures est indispensable à l'étage cervical.
La pratique de ces infiltrations rachidiennes peut être pérenniser mais doit obéir à des critères de réalisation très strictes . Néanmoins le risque zéro n'existe pas.
Résumé :
La littérature récente a mis en lumière une problématique nouvelle lors de la réalisation des infiltrations péri -radiculaires (complications neurologiques
gravissimes à type de tétra- ou paraplégie). Le mécanisme de ces complications est lié principalement à la ponction accidentelle d 'une artère métamérique,
radiculo-médullaire suivie d'une injection de dérivés cortisonés non hydrosolubles qui par des phénomènes de coalescence vont s 'agréger et emboliser l'artère
spinale antérieure entraînant une ischémie médullaire. Parmi les différentes techniques d'infiltrations péri-radiculaires, les plus sûres sont les approches par voie
trans-facettaire. Les approches de la région foraminale doivent rester laréro-foraminales. Les abords épiduraux par voie trans-lamaire apparaissent rarement mis
en cause dans la survenue de ces complications gravissimes.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Ce que le clinicien attend de l'imagerie
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M ROUPRET
PARIS - FRANCE
Cours thématique : Cancérologie urologique
Séance ''2348 - Tumeurs de vessie''
Samedi 22 octobre 2011
018654
Objectifs pédagogiques :
Savoir diagnostiquer formellement une tumeur dans le réservoir vésical .
Connaître le degré d’infiltration de la tumeur dans la paroi vésicale et jusqu 'à la graisse péri-vésicale.
Connaître le retentissement sur le haut appareil urinaire et l'existence de lésion urothéliale synchrone.
Apprécier l’envahissement des organes de voisinage et de la graisse péri-vésicale.
Savoir s'il existe des adénopathies régionales métastatiques.
Messages à retenir :
Une échographie négative ne permet pas d’éviter la cystoscopie.
Lorsqu'une échographie évoque fortement une tumeur vésicale, l’étape de la cystoscopie diagnostique avant la résection endoscopique est optionnelle.
En cas de tumeur vésicale infiltrant la musculeuse, là, la TDM est l’examen de référence pour le bilan d’extension. L'uro-TDM permet également d'explorer la voie
excrétrice supérieure et de rechercher une lésion synchrone du haut appareil.
Résumé :
En France, les tumeurs de vessie représentent le 2nd cancer urologique après celui de la prostate. L’échographie par voie sus-pubienne est réalisée en première
intention pour éliminer les diagnostics différentiels (caillots). En cas de TVIM (tumeurs de vessie infiltrant la musculeuse), la TDM est l’examen de référence pour
le bilan : évaluation du retentissement sur le haut appareil urinaire, appréciation de l’envahissement des organes de voisinage et de la graisse péri-vésicale
(résécabilité), recherche d’adénopathies. Lorsque la TDM est réalisée après la résection de vessie, il existe une surestimation de l'extension à cause de
remaniements inflammatoires de la graisse péri-vésicale.
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Le rôle de l'échographie et du scanner
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
F PREAUX, S MERRAN
PARIS - FRANCE
Cours thématique : Cancérologie urologique
Séance ''2348 - Tumeurs de vessie''
Samedi 22 octobre 2011
018655
Objectifs pédagogiques :
Savoir dépister une lésion vésicale en échographie.
Reconnaître une tumeur intradiverticulaire en échographie et en scanner.
Maîtriser la technique d'uroscanner pour explorer une tumeur de vessie en raison de la multifocalité possible des tumeurs excréto -urinaires.
Messages à retenir :
L'échographie est une excellente technique pour le diagnostic des tumeurs de vessie.
L'uroscanner avec visualisation de la totalité des voies urinaires est indispensable . L'usage du Furosémide est indispensable.
La cystoscopie reste cependant indispensable.
Résumé :
L'échographie sus pubienne et/ou intra-cavitaire est une excellente technique pour le diagnostic des lésions vésicales . L'uroscanner utilisant des diurétiques
permet la visualisation complète de l'arbre urinaire et de repérer soit au moment du diagnostic soit dans le suivi des tumeurs de vessie d 'autres localisations
urithéliales. L'imagerie en coupes permet le diagnostic des tumeurs intra-diverticulaires même quand celui ci est complètement obstrué par la tumeur.
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Le rôle de l'IRM
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C ROY, J CHARTON, S REBIH
STRASBOURG - FRANCE
Cours thématique : Cancérologie urologique
Séance ''2348 - Tumeurs de vessie''
Samedi 22 octobre 2011
018656
Objectifs pédagogiques :
Connaître les indications de routine clinique.
Connaître les développements en cours.
Connaître les différents types de séquences.
Messages à retenir :
En routine clinique, l'indication est le bilan pré-opératoire des grosses tumeurs de vessie.
La séquence de diffusion est très sensible pour la détection des petites tumeurs.
La séquence pondérée en T2 reste la séquence de base pour le bilan d'extension local.
Résumé :
L'indication principale est le bilan d'extension local des gros processus tumoraux. Les éléments à rechercher sont l'atteinte du tube digestif, des organes génitaux
et de la paroi pelvienne ainsi que l'extension postérieure vers l'espace périrectal. La séquence de diffusion est très sensible pour affirmer des infiltrations peu
importantes.
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Classification histologique des tumeurs du rein à l'heure des (r)évolutions diagnostiques et
thérapeutiques
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
E COMPERAT
PARIS - FRANCE
Cours thématique : Cancérologie urologique
Séance ''3148 - Cancer du rein''
Dimanche 23 octobre 2011
018657
Objectifs pédagogiques :
Comprendre les bases histologiques de la classification des tumeurs du rein .
Comprendre la place de la génétique et de la biologie moléculaire dans l'analyse complémentaire de ces tumeurs.
Comprendre les éléments de la classification pronostique.
Messages à retenir :
Le carcinome à cellules claires est la plus fréquente des tumeurs malignes rénales mais d 'autres entités existent avec des aspects histologiques parfois
complexes et /ou intriqués.
Ces techniques ont modifié la nosologie et la nosographie des tumeurs rénales en faisant éclater la dichotomie CCC , tumeurs papillaires mais posent presque
autant de questions qu'elles n'apportent de réponses. La classification pronostique reste malgré tout très histologique , aucun élément ou faisceau d'arguments
moléculaire n'ayant démontré de pouvoir prédictif évolutif ou thérapeutique suffisant.
Résumé :
La classification histologique des tumeurs rénales se fonde sur des critères morphologiques (cellules claires) ou architecturaux (papillaires). De nombreuses
imperfections demeurent, ces aspects pouvant se rencontrer au sein d’une même tumeur. Les données cytogénétiques (délétions du 3p ou trisomies 7 ou 17) ou
génomiques des tumeurs rénales ont permis d’individualiser de nouvelles entités clinico -pathologiques tout en revisitant la classification à travers une analyse
moléculaire plus qu’histologique. Ces techniques à l’origine du développement de thérapies ciblées s’appliquent peu en routine. A l’heure du moléculaire, le
pathologiste fournit encore les éléments essentiels au choix thérapeutique. De meilleurs marqueurs prédictifs restent à découvrir.
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Comment je caractérise une masse rénale solide en pratique quotidienne
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
O HELENON, D EISS, JM CORRÉAS, S MERRAN
PARIS - FRANCE
Cours thématique : Cancérologie urologique
Séance ''3148 - Cancer du rein''
Dimanche 23 octobre 2011
018658
Objectifs pédagogiques :
Connaître les tumeurs solides du rein les plus fréquentes.
Savoir reconnaître les deux tumeurs solides primitives de présentation typique .
Connaître les critères d'orientation diagnostiques devant une tumeur solide indéterminée.
Connaître les indications de la biopsie.
Messages à retenir :
La recherche de graisse macroscopique est l'étape essentielle de la caractérisation d'une tumeur solide du rein.
L'angiomyolipome typique contient de la graisse sans nécrose et sans calcification .
L'échographie n'autorise pas le diagnostic d'angiomyolipome.
Le diagnostic d'un angiomyolipome pauvre en graisse repose sur la biopsie.
Toute tumeur rénale isolée non graisseuse est jusqu'à preuve histologique du contraire un carcinome à cellules rénales.
Résumé :
Devant une tumeur solide du rein, l’imagerie en coupe permet de distinguer trois entités séméiologiques : les angiomyolipomes bénins typiques à composante
graisseuse macroscopique ; les cacinomes à cellules rénales (CCR) typiques, de grande taille nécrosés ; les tumeurs solides indéterminées bénignes ou
malignes de présentation atypique. L’aspect du CCR solide peut varier considérablement d’une tumeur à l’autre en fonction de sa taille et de son architecture
macro-histologique et de sa vascularisation et de la présence de remaniements intratumoraux. C’est dans ces formes atypiques que la biopsie peut jouer un rôle
dans la caractérisation et parfois éviter une exérèse inutile.
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Thermoablation percutanée des tumeurs du rein : principes et actualités
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
N GRENIER, Y LE BRAS, F CORNELIS, G RIGOU
BORDEAUX - FRANCE
CTKGU
Séance ''3148 - Cancer du rein''
Dimanche 23 octobre 2011
018659
Objectifs pédagogiques :
Connaître les indications de thermoablation des tumeurs du rein.
Connaître les principes, avantages et limites de chaque technique.
Connaître les résultats actuels.
Messages à retenir :
Les traitements percutanés sont efficaces localement pour les tumeurs de moins de 4 cm. Les tumeurs plus volumineuses peuvent aussi être traitées en adaptant
technique et stratégie. Les résultats en termes d'efficacité locale sont bons. Une concertation pluridisciplinaire est indispensable avant toute décision .
Résumé :
Les techniques de thermoablation des tumeurs du rein se sont imposées chez les patients à risque général ou rénal (insuffisance rénale). La radiofréquence est
simple, efficace et peu coûteuse. La cryothérapie est plus complexe à mettre en oeuvre et à privilégier en cas de grosse tumeur ou de contact vasculaire ou
urinaire. Les micro-ondes permettent de traiter des tumeurs volumineuses. Les techniques d’hydro ou d’aéro-dissection permettent d’éviter de brûler les
structures digestives ou l’uretère. Les principales complications sont urinaires (sténose, urinome). Les récidives locales sont très rares pour les tumeurs de moins
de 4 cm.
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L’IRM en complément ou remplacement des biopsies de prostate ? Le point de vue du clinicien
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A VILLERS, L LEMAITRE, P PUECH
LILLE - FRANCE
CTKGU
Séance ''4148 - Cancer de la prostate''
Lundi 24 octobre 2011
018660
Objectifs pédagogiques :
Connaître la performance de l'IRM pour le diagnostic des cancers de prostate significatifs.
Savoir si l'IRM non suspecte peut aider à diminuer les indications de biopsies.
Savoir si l'IRM suspecte peut aider à diminuer le nombre de biopsies systématisées au profit des dirigées .
Messages à retenir :
L’IRM est performante pour identifier une zone suspecte, préciser sa localisation et son volume. Sa sensibilité et spécificité pour identifier un cancer de volume
significatif > 0,5cc sont de 86% et 94%.
Les biopsies écho-guidées dirigées sur la région avec anomalie suspecte à l’IRM sont plus performantes que les biopsies systématisées pour la détection de
cancer significatif (P <0,001).
Environ un tiers des hommes avec PSA suspect ont une IRM non suspecte et dans ce cas les biopsies systématisées pourraient ne pas être réalisées évitant la
détection des 13% de cancers non significatifs.
Les protocoles en cours concernent le rôle de l’IRM en remplacement des biopsies pour les patients avec une IRM non suspecte, soit pour la détection en cas de
PSA suspect ou au cours du suivi en cas de surveillance active pour un cancer non significatif .
Résumé :
L’IRM multi-séquence pré-biopsique est performante pour identifier une zone suspecte, préciser sa localisation et son volume. Couplée aux biopsies dirigées sur
une anomalie suspecte à l’IRM permet de diriger des biopsies. Cette stratégie de biopsie dirigée seule, a été évaluée rétrospectivement chez 555 hommes avec
PSA suspect ayant eu une IRM avant biopsie et à la fois des biopsies, dirigées et systématisées. Cette stratégie nécessiterait 3,8 biopsies en moyenne, chez
seulement 63% des hommes (ceux avec IRM suspecte), en évitant le diagnostic de 13% de cancers non significatifs.
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Comment détecter et décrire les foyers tumoraux en IRM multiparamétrique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
P PUECH (1), V GAILLARD (1), E VISÉE (2), L LEMAITRE (1)
(1) LILLE - FRANCE, (2) NANTES - FRANCE
Cours thématique : Cancérologie urologique
Séance ''4148 - Cancer de la prostate''
Lundi 24 octobre 2011
018661
Objectifs pédagogiques :
Savoir réaliser une IRM multiparamétrique de la prostate.
Mieux comprendre les éléments sémiologiques qui aident à détecter le cancer.
Savoir les retranscrire dans le compte rendu de façon standardisée, reproductible.
Messages à retenir :
Il existe maintenant une sémiologie simple pour décrire avec fiabilité les foyers tumoraux intraprostatiques .
Un consensus européen permet maintenant de communiquer plus clairement entre radiologues, mais aussi avec nos collègues urologues, oncologues et
radiothérapeutes.
Résumé :
L'IRM multiparamétrique de la prostate pour la détection du cancer est un examen simple qui peut être réalisé n'importe où et ne nécessite pas d'antenne
endorectale. Une sémiologie simple et facile à utiliser a été acceptée à l 'échelle européenne pour communiquer nos résultats.
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Imagerie des récidives locales du cancer de la prostate : qui ? Pourquoi ? Comment ?
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
O ROUVIÈRE
LYON - FRANCE
Cours thématique : Cancérologie urologique
Séance ''4148 - Cancer de la prostate''
Lundi 24 octobre 2011
018662
Objectifs pédagogiques :
Connaître la définition de la récidive biologique en fonction du traitement initialement appliqué .
Connaître les traitements de rattrapage possibles en fonction du traitement initialement appliqué.
Comprendre les enjeux de l'imagerie dans ce contexte.
Connaître l'aspect typique des récidives locales en fonction du traitement initialement appliqué .
Messages à retenir :
La définition de la récidive biologique varie suivant le traitement initial : PSA > 0,2 ng/ml après prostatectomie, nadir + 2 ng/ml après radiothérapie. Il existe
généralement une ou deux possibilité de traitement en cas de récidive locale, d'où l'intérêt de dépister ces récidives tôt.
L'IRM dynamique est une bonne méthode de dépistage des récidives locales, quel que soit le traitement initial.
Les techniques échographiques sont pour l'instant moins sensibles.
Résumé :
Parce qu'il existe des solutions de rattrapage, il est important de dépister tôt les récidives locales du cancer de prostate . Le premier signe est la ré-ascension du
taux de PSA ("récidive biologique"). La définition de la récidive biologique varie suivant le traitement initial : PSA > 0,2 ng/ml après prostatectomie, nadir + 2
ng/ml après radiothérapie. La définition de la récidive biologique après cryothérapie , ultrasons focalisés ou curiethérapie n'est pas standardisée. L'IRM
(notamment dynamique) peut détecter les récidives locales avec une bonne sensibilité . Le rôle de la spectroscopie reste discuté. Les techniques échographiques
sont moins performantes que l'IRM pour l'instant.
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Lésions tumorales et pseudotumorales intrascrotales : ce que le clinicien attend
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
F BRUYÈRE, L BRUNEREAU
TOURS - FRANCE
Cours thématique : Cancérologie urologique
Séance ''2148 - Cancer des organes génitaux externes''
Samedi 22 octobre 2011
018663
Objectifs pédagogiques :
Connaître les étiologies de masses intra scrotales chez l’adulte .
Définir les examens d’imagerie nécessaires en cas de découverte d’une lésion intrascrotale .
Définir les éléments qu’attend le clinicien pour caractériser , traiter et suivre les lésions intrascrotales de l’adulte .
Messages à retenir :
Toute lésion intrascrotale chez l’adulte doit faire évoquer une tumeur maligne jusqu’à preuve du contraire.
La découverte d’une tumeur intrascrotale chez l’adulte nécessite une échographie bilatérale et une tomodensitométrie thoraco-abdomino-pelvienne dans le cadre
du bilan d’extension et ne doit pas faire retarder l’orchidectomie qui a un but diagnostique notamment.
Résumé :
Les tumeurs du testicule sont rares et touchent environ 3 /100 000 hommes entre 20 et 40 ans.
L’échographie permet de caractériser un nodule, de voir le testicule controlatéral et c’est le scanner thoraco-abdomino-pelvien qui permet de faire le bilan d’
extension. Il existe dans les tumeurs germinales deux grands types : les tumeurs séminomateuses et les tumeurs non séminomateuses. Le traitement va de la
surveillance à la chimiothérapie en passant par la radiothérapie en fonction de l’anatomopathologie et du bilan d’extension . La surveillance est clinique,
biologique et surtout radiologique la recherche de lésions métastatiques secondaires sur la tomodensitométrie . La survie dépend du type anatomopathologique et
du bilan d’extension.
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Cancer du testicule : bilan d'extension et surveillance
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
L BRUNEREAU, JL BAULIEU, F BRUYÈRE
TOURS - FRANCE
Cours thématique : Cancérologie urologique
Séance ''2148 - Cancer des organes génitaux externes''
Samedi 22 octobre 2011
018664
Objectifs pédagogiques :
Connaître les principes d’extension du cancer du testicule.
Connaître la classification TNM du cancer du testicule et les moyens d’imagerie qui permettent de la déterminer .
Savoir surveiller grâce aux moyens d’imagerie, un patient porteur d’un cancer du testicule.
Messages à retenir :
Le bilan d’extension du cancer du testicule est assuré par un scanner thoracoabdominopelvien pré ou post-orchidectomie.
La surveillance d’un patient suivi pour un cancer du testicule fait appel à des scanners thoraco -abdomino-pelviens et à des échographies du testicule restant. Le
TEP scanner peut avoir des indications dans l’exploration des masses ganglionnaires résiduelles après chimiothérapie .
Résumé :
Le bilan d’extension du cancer du testicule (tumeur germinale séminomateuse ou non séminomateuse) fait appel à la classification internationale TNM . Le stade
T est un stade post-opératoire pT (post-orchidectomie). Les stades N et M sont déterminés par la réalisation d’un scanner thoraco-abdomino-pelvien (métastases
ganglionnaires dans le rétropéritoine médian et localisations viscérales pulmonaires surtout ). La surveillance sous et après traitement est assurée par de
multiples scanners thoraco-abdomino-pelviens dont le rythme dépend de multiples paramètres (type de tumeur, stade initial) et par échographies du testicule
restant. La réalisation d’un TEP scanner peut apporter des informations en cas de masse ganglionnaire résiduelle post-chimiothérapie.
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Tumeurs de la verge
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
L ROCHER, L GLAS, G CLUZEL, J IFERGAN, MF BELLIN
LE KREMLIN-BICÊTRE - FRANCE
CTKGU
Séance ''2148 - Cancer des organes génitaux externes''
Samedi 22 octobre 2011
018665
Objectifs pédagogiques :
Connaître la fréquence, nature, les localisations préférentielles et les voies de dissémination des tumeurs de la verge .
Connaître les techniques d’examens utiles au bilan d’extension locale et à distance.
Savoir identifier une extension aux corps caverneux.
Messages à retenir :
C’est le gland qui est la localisation le plus fréquente des tumeurs primitives de la verge .
Les premiers relais ganglionnaires sont inguinaux.
L’échographie haute résolution et surtout l’IRM recherche l’envahissement des corps caverneux (séquences T2+++), et les adénopathies.
Le scanner thoracoabdominopelvien descendant sur les aires inguinales complète le bilan d’extension .
Les tumeurs bénignes et les métastases sont encore plus rares que les tumeurs primitives malignes .
Résumé :
Les tumeurs malignes primitives de la verge sont rares, concernent les hommes entre le 5ème et la 7ème décennie, non circoncis. Les adénopathies ne
traduisent pas forcément un envahissement tumoral car la surinfection de la lésion primitive est fréquente . La technique du ganglion sentinelle est proposée pour
limiter le curage, à forte morbidité (lymphœdème des membres inférieurs). L’imagerie est réalisée si le clinicien a des doutes sur une extension en profondeur . La
lésion est souvent en hyposignal T2, ce qui permet de la distinguer des corps caverneux en hypersignal. Le pronostic des tumeurs T1 N0 est bon, au prix d’une
exérèse mutilante. L’extension ganglionnaire est péjorative.
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Optimiser les réglages machine
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M ALTHUSER
GRENOBLE - FRANCE
Cours pratique : Imagerie anténatale
Séance ''3141 - Optimiser l'échographie anténatale''
Dimanche 23 octobre 2011
018666
Objectifs pédagogiques :
Connaître l’impact des principaux réglages sur la qualité de l’image .
Comprendre la nécessité d’ajuster les réglages pour les applications spécifiques .
Savoir optimiser le recueil des informations doppler .
Messages à retenir :
Un pré réglage dédié n’est pas nécessairement optimisé pour tous les fœtus de même âge gestationnel.
Un réglage inadapté peut faire manquer des éléments sémiologiques subtils.
Un réglage inapproprié de l’image peut être à l’origine d’une imprécision de mesure (clarté nucale).
La qualité d’un signal doppler est subordonnée au mode de recueil et aux réglages.
Résumé :
Il est d’usage de sélectionner un pré-réglage dédié quand on passe d’un champ d’application à un autre. En agissant instantanément sur de nombreux
paramètres ayant une influence sur la qualité de l’image, ces solutions logicielles nous font gagner du temps. Il s’agit cependant d’un compromis qui nécessite
des ajustements en fonction de la diversité des conditions de transmission des ultrasons imputables à la paroi maternelle et /ou à la position fœtale.
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Optimiser les examens de dépistage
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
P COQUEL (1), S LACROIX (2)
(1) CRAN GEVRIER - FRANCE, (2) LE CHESNAY - FRANCE
CPFO
Séance ''3141 - Optimiser l'échographie anténatale''
Dimanche 23 octobre 2011
018667
Objectifs pédagogiques :
Comprendre ce qu‘est un examen de dépistage.
Connaître les recommandations du comité technique de l’échographie.
Etre rassuré sur le risque médico-légal.
Messages à retenir :
Les examens de dépistage identifient les patientes à risque. Les mesures correctes de la longueur crânio-caudale et de la nuque sont essentielles à T1.
La morphologie et le bien-être fœtal s’évaluent à T2 et T3.
Ces examens sont parfaitement encadrés sur le plan médico-légal.
Résumé :
Les examens échographiques de dépistage réalisés à 12, 22 et 32 SA identifient une population à haut risque qui bénéficiera d’un bilan diagnostique
(échographique, biologique, génétique par exemple). A 12 SA, le risque de trisomie 21 est évalué en combinant l’âge maternel, la mesure de la clarté nucale et
de la longueur crânio-caudale et les marqueurs sériques. A T2 et T3, la morphologie fœtale est vérifiée. Les mesures du BIP, du PC, du PA et de la longueur
fémorale sont réalisées. Le respect des recommandations permet de réaliser ces examens dans un cadre médico-légal précis, évitant ainsi de s’exposer à des
procédures judiciaires.
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Perspectives de formation et d'exercice
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
N FRIES
MONTPELLIER - FRANCE
Cours pratique : Imagerie anténatale
Séance ''3141 - Optimiser l'échographie anténatale''
Dimanche 23 octobre 2011
018668
Objectifs pédagogiques :
Connaître les référentiels de la pratique échographique fœtale.
Avoir un regard fidèle de sa pratique professionnelle.
Déclaration des événements porteurs de risque.
Messages à retenir :
EPP : évaluation et amélioration des pratiques professionnelles. EPR : événement porteur de risque. Construction d’une base de données permettant de faciliter l’
organisation du dépistage des aneuploïdies et permettre un retour d’informations aux partenaires de ce dépistage.
Résumé :
Le Collège Français d’Echographie Foetale (CFEF) a élaboré et validé un programme informatique d’audit clinique (https://www.epp-echofoetale.fr/). Cet outil a
montré son efficacité en améliorant de manière significative la pratique professionnelle de la mesure échographique de la clarté nucale . Les événements à
déclarer par les médecins engagés dans le processus d'accréditation sont les événements porteurs de risques médicaux c'est-à-dire (selon définition HAS) les
événements indésirables médicaux à l’exclusion des événements indésirables graves (EIG). Le médecin, en déclarant des EPR, alimente une base de données
permettant de repérer les procédures responsables de ces EPR.
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De la ligne médiane au corps calleux
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C GAREL, E BLONDIAUX
PARIS - FRANCE
Cours pratique : Imagerie anténatale
Séance ''3341 - Dépistage-Diagnostic-Pronostic''
Dimanche 23 octobre 2011
018669
Objectifs pédagogiques :
Rappeler les éléments de la ligne médiane à étudier dans le cadre de l’échographie de dépistage.
Préciser l’aspect échographique des structures de la ligne médiane et des principales pathologies dans les trois plans de l’espace .
Expliquer les conséquences de la découverte d’anomalies de ligne médiane en terme de conduite de l’examen et de pronostic.
Messages à retenir :
La visibilité directe du corps calleux ne fait pas partie des recommandations de l’échographie de dépistage .
Le diagnostic précis des différentes pathologies de la ligne médiane ne peut être établi qu’après étude dans les trois plans de l’espace .
La découverte d’une anomalie de la ligne médiane amène à rechercher des malformations associées d’une grande importance pronostique.
Résumé :
Selon les recommandations du Comité National Technique, seule une coupe axiale du cerveau doit être réalisée lors de l’échographie de dépistage. Elle permet
souvent de mettre en évidence des signes pouvant évoquer une pathologie de la ligne médiane. Il importe alors, dans le cadre d’une échographie de diagnostic,
de réaliser des coupes dans les trois plans de l’espace afin de déterminer précisément le type d’anomalie . Certains faux négatifs de l’échographie de dépistage
seront discutés. La découverte d’une anomalie de la ligne médiane impose la recherche de malformations associées particulières dont l’existence a un impact
pronostique.
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De la main au doigt
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
D COMBOURIEU
LYON - FRANCE
Cours pratique : Imagerie anténatale
Séance ''3341 - Dépistage-Diagnostic-Pronostic''
Dimanche 23 octobre 2011
018670
Objectifs pédagogiques :
Connaître le contenu des comptes rendus du Comité Technique d'Echographie Foetale (CTE) de dépistage concernant le membre supérieur.
Connaître les grandes étapes de l'embryologie du membre supérieur.
Connaître les grandes lignes de la classification des malformations .
Savoir quelles malformations échographiques associées rechercher.
Connaître les malformations du membre supérieur retrouvées dans les syndromes les plus fréquents et les anomalies chromosomiques .
Messages à retenir :
Le décompte des doigts n'est pas exigé dans les comptes rendus du CTE en dépistage. Les agénésies transversales sont le plus souvent isolées. Toutes les
autres atteintes : agénésie longitudinale, anomalie de segmentation et anomalie de position peuvent être associées à une anomalie chromosomique ou à un
syndrome. Dans les atteintes chromosomiques et dans les syndromes, quand la malformation du membre supérieur n'est pas évidente, il existe d'autres
malformations associées plus parlantes. Dès qu'une malformation du membre supérieur est détectée, on doit demander un avis en Centre Pluridisciplinaire de
Diagnostic Anténatal pour préciser le caractère isolé. L'examen échographique de 2ème intention permettra au chirurgien d'approcher la prise en charge du
déficit fonctionnel en anté-natal.
Résumé :
Le CTE exige : présence de 4 membres comprenant chacun 3 segments, au premier et au deuxième trimestre. Le développement des membres supérieurs se
déroule entre 7 et 10SA et dépend de nombreux gènes. On distingue 3 catégories : agénésies, anomalies de segmentation et de position. Les agénésies
transversales sont plus souvent isolées. Les agénésies longitudinales sont fréquemment génétiques. Les syndactylies majeures, bilatérales sont souvent
associées à des syndromes. Les polydactylies sont présentes dans certains syndromes et anomalies chromosomiques , ce sont les malformations associées qui
attirent l'attention. La malformation découverte, la patiente est adressée en Centre Pluridisciplinaire. Le caractère isolé sera recherché avant la consultation
chirurgicale orthopédique anténatale.
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De la pyélectasie au rein hyper-échogène
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
F AVNI
BRUXELLES - BELGIQUE
CPFO
Séance ''3341 - Dépistage-Diagnostic-Pronostic''
Dimanche 23 octobre 2011
018671
Objectifs pédagogiques :
Connaître l'approche diagnostique des dilatations des voies urinaires foetales.
Connaître et comprendre la logique de la prise en charge postnatale des uropathies.
Savoir différencier les causes des reins hyperéchogènes du foetus.
Messages à retenir :
L'approche des uropathies foetales se base avant tout sur des critères échographiques semblables à ceux utilisés après la naissance . La prise en charge
postnatale des uropathies débute par l'échographie et sera complétée par des examens appropriés en fonction des résultats. Le diagnostic différentiel des reins
hyperéchogènes se base sur des critères échographiques aidés par des éléments d'anamnèse familiale ou d'investigations génétiques.
Résumé :
L'éventail des uro-néphropathies de diagnostic anténatal est large. L'approche doit en être la plus systématique possible pour préciser le diagnostic . Pour les
uropathies, le diagnostic se base sur la dilatation du bassinet (>7 mm), si la visualisation de l'uretère ou sur une vessie élargie (>5 cms au 3ème trimestre). A la
naissance, une échographie sera réalisée systématiquement ; si l'anomalie persiste, un complément sera réalisé (Cysto +/- examen fonctionnel). Pour les
néphropathies foetales, la différenciation des causes d'hyperéchogénicité rénale (cortex rénal>foie après 32 semaines) se base sur les signes échographiques
associés (kystes rénaux ou autres malformations), l'historique familial et des examens génétiques.
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Biométrie et méthodologie
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
G HADDAD (1), M ALTHUSER (2)
(1) LA CHAUSSEE SAINT VICTOR - FRANCE, (2) GRENOBLE - FRANCE
CPFO
Séance ''4141 - Biométrie et croissance''
Lundi 24 octobre 2011
018672
Objectifs pédagogiques :
Connaître les mesures à effectuer lors des 3 examens échographiques de dépistage pendant la grossesse.
Comprendre les plans de coupe à effectuer en respectant les recommandations du comité technique de l'échographie (CTE).
Savoir placer les calipers en respectant une méthodologie adaptés aux courbes adéquates.
Messages à retenir :
La biométrie foetale est un temps essentiel lors des 3 examens échographiques de dépistage.
Une méthodologie adaptée est indispensable dans l'identification des patientes à risque, notamment dans le dépistage des retards de croissance intra-utérins et
des macrosomies.
Par une méthodologie adaptée, on évite aussi bien les faux positifs que les faux négatifs.
Illustrer la biométrie par une iconographie en accord avec les recommandations du comité technique de l 'échographie.
Résumé :
Les trois examens échographiques de dépistage lors d'une grossesse à bas risque, sont effectués à 12, 22 et 32 SA. Le temps biométrique doit être effectué avec
rigueur selon une méthodologie bien définie. Les mesures sont illustrées par une iconographie définie par le CTE. Les pathologies dépistées : retard de
croissance ou macrosomie, permettent une prise en charge orientée de la mère et du foetus après avoir complété le bilan étiologique (étude des annexes,
doppler, examen morphologique foetal ...).
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Diagnostic d'un retard de croissance intra-utérin (RCIU)
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
G GORINCOUR, M CAPELLE, M COLOMBANI, H HECKENROTH, A POTIER, B GUIDICELLI, A ASCHERO, P PETIT, N
PHILIP, E QUARELLO
MARSEILLE - FRANCE
Cours pratique : Imagerie anténatale
Séance ''4141 - Biométrie et croissance''
Lundi 24 octobre 2011
018673
Objectifs pédagogiques :
Connaître la définition du retard de croissance intra-utérin (R.C.I.U.).
Connaître les critères diagnostiques d'un R.C.I.U.
Préciser les éléments du diagnostic différentiel.
Préciser les éléments du diagnostic étiologique.
Connaître les éléments du suivi d'un R.C.I.U.
Messages à retenir :
Le diagnostic de RCIU repose sur des arguments cliniques, échographiques, vélocimétriques et évolutifs.
Le diagnostic différentiel principal est l 'erreur de datation au 1er trimestre.
Le diagnostic étiologique identifie les causes foetales , maternelles et placentaires.
Résumé :
Le R.C.I.U. s'évalue sur la hauteur utérine, la mesure du périmètre abdominal (P.A.), le Doppler utéro-ombilical, ainsi que l'estimation du poids foetal (E.P.F.). Le
paramètre le plus sensible pour le dépistage d’un retard de croissance est la mesure du P.A. La méthode la plus adaptée à l'E.P.F. est celle de Hadlock à 4
paramètres. L’indication de l’échographie diagnostique est un P.A. ou une E.P.F. < au 10ème percentile pour les patientes à risque de R.C.I.U. et < au 3ème
percentile pour les patientes à bas risque. Deux examens successifs de croissance doivent être séparés d’au moins 14 jours.
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Conduite à tenir devant un retard de croissance intra-utérin (RCIU)
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M BRASSEUR-DAUDRUY, C BLONDEL, V ICKOWICZ, D EURIN, PH VIVIER, E VERSPYCK
ROUEN - FRANCE
Cours pratique : Imagerie anténatale
Séance ''4141 - Biométrie et croissance''
Lundi 24 octobre 2011
018674
Objectifs pédagogiques :
Savoir dépister un retard de croissance intra-utérin.
Connaître les éléments d’orientation diagnostique dans l’exploration d’un RCIU.
Savoir analyser les dopplers utérins et fœtaux afin de définir un rythme de surveillance adapté .
Messages à retenir :
Le retard de croissance intra-utérin défini par un poids de naissance inférieur au 10è percentile est un problème majeur de santé publique en raison du risque de
morbi natalité (mort fœtale in utero multiplié par 5, mort néonatale multipliée par 2).
En échographie anténatale, la méthode la plus adaptée à l’estimation du poids fœtal est la méthode de Hadlock à 4 paramètres( BIP, PC, CA, fémur).
Le diagnostic prénatal d’un RCIU est défini par une estimation du poids fœtal inférieur au 10è Percentile pour les patientes à risque de RCIU et inférieur au 3è
Percentile chez les patientes à bas risque. Les courbes standardisées en fonction du poids de la mère et du sexe fœtal améliorent la sensibilité du dépistage .
Les dopplers utérins et fœtaux jouent un rôle essentiel dans le suivi de ces grossesses .
Résumé :
En cas de RCIU, une échographie diagnostique est indiquée. Son premier objectif est de rechercher une étiologie syndromique (examen morphologique complet)
avec recherche de signes d’infection fœtale. Son second objectif est de surveiller la croissance et le bien -être fœtal grâce aux dopplers (utérin, ombilical, artère
cérébrale moyenne, canal d’Arantius) corrélés à la quantité de liquide amniotique et aux mouvements fœtaux. Le comité technique d’échographie recommande
deux examens successifs de croissance séparés d’au moins 15 jours mais ne préconise pas de rythme de surveillance. Les dopplers fœtaux occupent une place
prépondérante et guident le rythme des contrôles échographiques.
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Suivi des tumeurs cérébrales intra-parenchymateuses
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
J SAVATOVSKY, F CHARBONNEAU, P ROUX, D GALANAUD, F LAFITTE, F HÉRAN
PARIS - FRANCE
CTNR
Séance ''1347 - Pièges et astuces : pathologie cérébrale''
Vendredi 21 octobre 2011
018675
Objectifs pédagogiques :
Savoir évaluer la réponse aux traitements des tumeurs cérébrales par les critères usuels .
Connaître les principales erreurs pouvant être commises et comprendre leur retentissement sur la prise en charge du patient .
Utiliser des séquences complémentaires morphologiques et fonctionnelles dans les gliomes pour diagnostiquer une pseudoprogression et une pseudoréponse .
Connaître les éléments faisant suspecter une radionécrose devant une métastase traitée dont la taille augmente.
Messages à retenir :
La prise en charge des tumeurs primitives et secondaire du système nerveux central a radicalement changé au cours de ces 10 dernières années, modifiant le
pronostic et donc la durée de suivi des patients.
Les nouveaux traitements sont responsables d’une fréquence croissante de réponse ambiguë en imagerie.
Les critères habituels reposent principalement sur l’évolution des mesures des portions rehaussantes sous traitement . Appliqués seuls, ces critères peuvent être
pris en défaut, et conduire à des diagnostics erronés de progression ou de réponse.
L’ajout au protocole de séquences de diffusion, de perfusion et d’une séquence sensible à l’hémorragie, peut aider à résoudre certains cas difficiles.
Résumé :
La surveillance des tumeurs primitives et secondaires se fait préférentiellement en IRM , par évaluation des dimensions axiales des rehaussements en
comparaison avec un examen de référence. Dans les gliomes, l’examen comporte également une évaluation de la portion non rehaussante de la tumeur (FLAIR),
des séquences explorant l’angiogenèse (perfusion) et la cellularité (diffusion). Une pseudoprogression est suspectée en cas de perfusion non augmentée sur une
tumeur de taille croissante ; une pseudoréponse est suspectée devant une majoration des anomalies en FLAIR malgré un rehaussement diminué. Dans le suivi d’
une métastase augmentant de taille, une radiocénose est suspectée en cas d’hypoperfusion et d’hémorragies.
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Imagerie de la pathologie métabolique et infectieuse cérébrale
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
E AUFFRAY-CALVIER (1), F TOULGOAT (1), B DAUMAS DUPORT (2), A LINTIA-GAUTHIER (1), H DESAL (1)
(1) NANTES - FRANCE, (2) SAINT HERBLAIN - FRANCE
Cours thématique : Pièges et astuces en imagerie neurologique
Séance ''1347 - Pièges et astuces : pathologie cérébrale''
Vendredi 21 octobre 2011
018676
Objectifs pédagogiques :
Savoir quelles séquences IRM réaliser dans ces pathologies.
Connaître la sémiologie des principales lésions cérébrales infectieuses et métaboliques .
Reconnaître les images pièges en pathologie infectieuse ou métabolique.
Messages à retenir :
Intérêt de la séquence en diffusion dans la pathologie infectieuse et métabolique. Toute lésion en restriction de diffusion n’est pas un AVC ischémique, mais peut
correspondre à un abcès, une maladie de Creutzfeldt-Jakob ou à une lésion métabolique aiguë. Dans le cadre de la pathologie infectieuse et métabolique, les
images seront au mieux interprétées à la lumière de la clinique et de la biologie .
Résumé :
Nous aborderons 5 situations classiques. L’IRM comprendra, outre les séquences habituelles, une séquence en diffusion. L’abcès présente une restriction en
diffusion, de même que certaines métastases nécrotiques. Un hypersignal cortico/sous-cortical temporal antérieur évoquera une encéphalite herpétique mais
aussi une encéphalite limbique ou un état de mal. Au début, dans la maladie de Creutzfeldt-Jakob, seule la séquence de diffusion peut être anormale. Un
hypersignal T2/FLAIR protubérantiel associé à une hyponatrémie orientera vers une myélinolyse osmotique. Des hypersignaux T2/FLAIR postérieurs
cortico/sous-corticaux, bilatéraux sont très évocateurs d’encéphalopathie postérieure réversible. Dans ces 2 circonstances, l’AngioMR éliminera un AVC et/ou
une thrombophlébite.
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Pathologie vasculaire cérébrale
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
C OPPENHEIM (1), O NAGGARA (1), MN LAPOINTE (2), A FUSTIER (1), MA LABEYRIE (1), P CONRAD-SILVEIRA (1), C
RODRIGUEZ (1), C MELLERIO (1), R SOUILLARD-SCEMAMA (1), JF MÉDER (1)
(1) PARIS - FRANCE, (2) QUÉBEC - CANADA
Cours thématique : Pièges et astuces en imagerie neurologique
Séance ''1347 - Pièges et astuces : pathologie cérébrale''
Vendredi 21 octobre 2011
018677
Objectifs pédagogiques :
Préciser l’intérêt et les limites des séquences IRM des protocoles « vasculaires » .
Connaître les principaux pièges diagnostiques liés à l’anatomie cérébro -vasculaire, aux conditions techniques et à l’état clinique du patient.
Connaître les astuces permettant de déjouer les principaux pièges diagnostiques.
Messages à retenir :
Thrombose veineuse : les séquences T2* et 3D T1 permettent de résoudre la plupart des difficultés diagnostiques et images pièges. Ischémie cérébrale : le
calcul d’ADC augmente la spécificité mais peut être pris en défaut pour les petites lésions et sa baisse ne signe pas l’ischémie . Déficit transitoire : l’optimisation
des séquences de diffusion peut détecter de petites lésions ischémiques. Hématome : sa sémiologie en IRM est plus complexe qu’en scanner et sa détection
repose sur la séquence T2*. Les séquences dynamiques puis 3D T1 avec injection de Gadolinium permettent de rechercher une étiologie sous-jacente.
Hémorragie sous-arachnoïdienne : la séquence FLAIR est très sensible mais sujette à de nombreux artefacts qu’il faut connaître.
Résumé :
Le guide du bon usage des examens d’imagerie médicale de la SFR recommande l’IRM comme examen de première intention pour l’exploration des accidents
vasculaires cérébraux. Cette présentation illustrera les principales images pièges en cas de suspicion de pathologie vasculaire cérébrale et expliquera les
astuces techniques ou connaissances nécessaires pour un compte rendu radiologique optimal.
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Imagerie de la région hypophysaire
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
JF BONNEVILLE
BESANÇON - FRANCE
Cours thématique : Pièges et astuces en imagerie neurologique
Séance ''2347 - Pathologie de la région sphéno-orbitaire''
Samedi 22 octobre 2011
018678
Objectifs pédagogiques :
Savoir reconnaître les principaux artéfacts en imagerie de la région hypophysaire .
Savoir reconnaître les variations anatomiques. Différencier incidentalome et adénome hypophysaire.
Messages à retenir :
Intérêt de la reproductibilité de l'orientation des coupes en IRM.
L'injection de gadolinium n'est pas obligatoire.
Les coupes axiales T1 FAT SAT complémentaires sont souvent utiles.
Résumé :
L'interprétation des IRM de la région hypophysaire est grandement facilitée par les corrélations avec les données cliniques et biologiques . Une exacte
reproductibilité des images est essentielle dans l 'évolution du suivi. Une qualité optimale des séquences de base (coronale T2 et T1) permet souvent de se
passer de l'injection de gadolinium.
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Imagerie du sinus caverneux
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A BOULIN
SURESNES - FRANCE
Cours thématique : Pièges et astuces en imagerie neurologique
Séance ''2347 - Pathologie de la région sphéno-orbitaire''
Samedi 22 octobre 2011
018679
Objectifs pédagogiques :
Connaître les structures anatomiques normales composant le sinus caverneux.
Connaître les séquences IRM permettant d’imager au mieux le sinus caverneux.
Connaître les variantes de la normale et leur aspect IRM.
Connaître les images pièges dues à ces variantes de la normale ou aux séquences IRM utilisées pouvant simuler une lésion du sinus caverneux .
Messages à retenir :
Les appareils IRM 3T permettent actuellement de visualiser pratiquement toutes les structures anatomiques du sinus caverneux en utilisant les séquences
adaptées.
Le sinus caverneux est un carrefour vasculo-nerveux qui peut être le siège d’une pathologie intrinsèque très riche mais est aussi une voie de propagation des
pathologies faciales et extra-crâniennes. Il doit donc être analysé en fonction du contexte clinique avec les séquences IRM adaptées à ces pathologies.
Résumé :
Le sinus caverneux est une structure anatomique carrefour, extrêmement riche, dont l’aspect en IRM peut être variable en fonction des séquences IRM utilisées.
Ces variations sont à connaître pour les utiliser au mieux en fonction de la pathologie recherchée , ne pas les confondre avec un aspect pathologique. L’étude du
massif facial et de l’ensemble de l’encéphale sont indispensables à une interprétation correcte des anomalies du sinus caverneux .
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Imagerie de l’orbite
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
F HÉRAN
PARIS - FRANCE
Cours thématique : Pièges et astuces en imagerie neurologique
Séance ''2347 - Pathologie de la région sphéno-orbitaire''
Samedi 22 octobre 2011
018680
Objectifs pédagogiques :
Savoir réaliser une exploration TDM et IRM de l’orbite.
Connaître les principales images de fausses pathologies.
Retenir quelques techniques pour les éviter ou les corrigers.
Messages à retenir :
L’orbite est une zone facile à étudier, mais sujette aux artéfacts.
La connaissance des modifications induites par les artéfacts, les interventions, les anomalies congénitales est indispensable pour l’interprétation des images de
cette région.
Les artéfacts les plus fréquents sont ceux liés aux corps étangers métalliques , proches ou distants de l’orbite.
Résumé :
L’imagerie de l’orbite, en TDM mais surtout en IRM, est indispensable pour le diagnostic et le suivi de nombreuses pathologies ophtalmologiques . Cette imagerie
peut poser des problèmes d’interprétation pour plusieurs raisons : déformations et modifications de signal artéfactielles, liées à la structure de cette région et ses
rapports anatomiques avec des zones très hétérogènes spontanément (air, os, graisse) ou non (matériel dentaire, corps étranger ...), modifications de l’aspect
habituel, à rattacher à des antécédents traumatiques (accident, chirurgie), à la pose de matériel, lésions congénitales, non responsables des signes cliniques
mais associées à des anomalies trompeuses. Le but de ce cours est de familiariser le radiologue avec ces différentes images qu’il doit savoir détecter , avant d’
affirmer l’existence ou l’absence de pathologie. Certains artéfacts peuvent être évités, d’autres diminués. Des petits trucs concernant la réalisation de l’examen
seront proposés également au cours de cet enseignement fondé surtout sur la pratique clinique.
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Pièges et astuces en pathologie médullaire
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
G COSNARD
BRUXELLES - BELGIQUE
CTNR
Séance ''3347 - Pathologie rachidienne et médullaire''
Dimanche 23 octobre 2011
018681
Objectifs pédagogiques :
Connaître les grandes entités pathologiques.
Savoir adapter sa technique selon l'indication et au cours de l'examen.
Apprendre à rechercher des lésions multifocales du SNC ou d'ailleurs.
Messages à retenir :
Toujours penser vasculaire et éliminer cette hypothèse.
En rachis lombaire : toujours regarder le cône médullaire. La moelle épinière fait partie du SNC : pathologie souvent multifocale.
Lésion médullaire : parfois la réponse est autour : médiastin, rétropéritoine, poumons... Une tumeur est parfois une pseudo-tumeur.
Résumé :
Connaître les grandes entités : malformative parfois, de découverte parfois tardive, telle la hernie médullaire transdurale et son encoche en baïonnette (axiales T2
millimétriques). Vasculaire et la plus fréquente la fistule artério-veineuse durale à drainage veineux périmédullaire avec un hypersignal T 2 du cône et des
vaisseaux dilatés en intrathécal. Cavitaires : en détectant la cause d’une syringomyélie parfois tumorale (gadolinium). Tumorale en différenciant les plus
fréquentes : astrocytome (infiltrant, excentré) et épendymome avec coiffe d’hémosidérine et refoulement des fibres (tractographie) et en reconnaissant l’
hémangioblastome (pédicule vasculaire). Inflammatoires et infectieuses en sachant ajouter un examen cérébral. Pseudo-tumorale en pensant aux
granulomatoses et à leurs localisations extra-rachidiennes.
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Pièges et astuces en imagerie neurologique
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
JL DIETEMANN
STRASBOURG - FRANCE
Cours thématique : Pièges et astuces en imagerie neurologique
Séance ''3347 - Pathologie rachidienne et médullaire''
Dimanche 23 octobre 2011
018682
Objectifs pédagogiques :
Connaître les pièges en IRM du canal rachidien liés aux artéfacts.
Connaître les pièges en IRM du canal rachidien liés aux variantes anatomiques.
Connaître les astuces pour éviter les pièges liés aux artéfacts et aux variantes anatomiques .
Messages à retenir :
Les artéfacts de flux sur les coupes axiales en T2 en IRM du rachis cervical et thoracique peuvent être évités par l’utilisation de coupes pondérées en écho de
gradient (de type Medic ou Merge).
Les coupes T2 pin echo 3D de type Space peuvent provoquer des artéfacts qui simulent une sidérose médullaire.
En scanographie et parfois aussi en IRM, les anomalies de naissance des gaines radiculaires lombo -sacrées peuvent simuler une hernie discale ou une tumeur.
Résumé :
Certains artéfacts peuvent en IRM du canal rachidien simuler des pathologies. Les artéfacts de flux du LCS observés sur les coupes axiales en T2 en écho de
spin à l’étage cervical et thoracique peuvent orienter vers un processus tumoral ou des dilatations vasculaires . L’utilisation des séquences en écho de gradient
peut induire des artéfacts en postopératoire qui peuvent simuler une lésion compressive. Les séquences T2 3D de type Space ou Cube peuvent induire des
artéfacts peuvent simulent des dépôts d’hémosidérine. L’utilisation des séquences les plus adaptées pour chaque patient et la combinaison de plusieurs
pondérations, évitent les erreurs liées aux artéfacts induits par certaines séquences , dans certaines conditions particulières.
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Imagerie du rachis
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
M RUNGE
BESANÇON - FRANCE
CTNR
Séance ''3347 - Pathologie rachidienne et médullaire''
Dimanche 23 octobre 2011
018683
Objectifs pédagogiques :
Connaître les protocoles d'exploration du rachis toute technique confondue avec leurs limites et leurs complémentarités .
Savoir reconnaître les variantes anatomiques pouvant simuler une altération pathologique.
Connaître les aspects atypiques de certaines pathologies.
Messages à retenir :
La plupart des variations anatomiques sont retrouvées sur des bilans radiographiques standard. L'imagerie en coupes se caractérise par la grande fréquence
d'images pièges d'ordre technique d'où l'intérêt de maitriser les protocoles utilisés .
Les images pièges en IRM correspondent très souvent à des modifications de signal difficiles à appréhender et reconnues au scanner .
Connaître l'aspect des variations les plus communément rencontrées.
Savoir recourir à la complémentarité des techniques avec une place importante accordée à l'exploration scanographique.
Résumé :
Les pièges en imagerie du rachis sont nombreux et sont de nature très diversifiée : technique inadaptée, artéfacts aussi bien en imagerie de projection qu'en
imagerie en coupes, présence de variantes anatomiques (modification morphologique de la pièce vertébrale,
modification de la structure vertébrale, anomalie médullaire), sémiologie atypique ou peu spécifique, pathologies rares difficiles à identifier .
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Suivi des cancers traités par ablathermie
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
J PALUSSIÈRE, E DESCAT, F CORNELIS
BORDEAUX - FRANCE
Bilan de suivi des cancers fréquents : CR structuré
Séance ''D5 - Suivi par imagerie des cancers fréquents : comptes-rendus structurés''
Dimanche 23 octobre 2011
018687
Objectifs pédagogiques :
Savoir à quel rythme proposer le suivi en imagerie après une thermo-ablation.
Connaître les différents aspects des zones d’ablation selon les méthodes d’imagerie.
Connaître les différentes évolutions des zones d’ablation en fonction des organes traités.
Savoir dépister une récidive.
Messages à retenir :
Un suivi régulier en imagerie des cicatrices de thermo -ablation est nécessaire.
Quelle que soit la méthode de thermo-ablation utilisée les cicatrices sont d’aspect comparable .
Il existe cependant des différences d’aspect et d’évolution nettes en fonction des organes traités. Les rechutes locales peuvent être très tardives. Le TEP scanner
ne doit pas être proposé trop tôt dans ce suivi.
Résumé :
Contrairement à la résection chirurgicale, après thermo-ablation d’une tumeur primitive ou d’une métastase, la tumeur traitée reste en place, l’imagerie est donc
essentielle pour définir les zones d’ablation et assurer leur suivi . Il faut donc connaître l’évolution de ces cicatrices d’ablation qui ne sont pas figées et savoir
rechercher les signes d’un traitement incomplet. Des différentes méthodes d’imagerie disponibles, le scanner est le plus souvent proposé, mais l’IRM, l’
échographie avec produit de contraste ont aussi une place. Le TEP scanner est une des méthodes du suivi. L’essentiel étant de suivre régulièrement par
imagerie et de façon comparative ces zones d’ablation.
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Suivi des cancers du sein
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
A ATHANASIOU, A TARDIVON, F THIBAULT, L OLLIVIER
PARIS - FRANCE
Bilan de suivi des cancers fréquents : CR structuré
Séance ''D5 - Suivi par imagerie des cancers fréquents : comptes-rendus structurés''
Dimanche 23 octobre 2011
018688
Objectifs pédagogiques :
Connaître les différents aspects cicatriciels en mammographie et échographie mammaire .
Savoir reconnaître les premiers signes de récidive en examen clinique et en imagerie standard (mammographie et échographie).
Détecter un éventuel cancer controlatéral.
Discuter la place de l’IRM mammaire.
Messages à retenir :
Surveillance annuelle par mammographie ± échographie.
L’IRM est indiquée dans la différenciation cicatrice versus récidive et en cas de signes cliniques suspects non expliqués par l’imagerie standard .
L’IRM fait partie de la surveillance annuelle chez les femmes à haut risque génétique.
L’indication d’une surveillance par IRM relève d’une RCP (risque élevé de rechute locale).
Résumé :
L’examen clinique est effectué tous les 6 mois durant les 5 ans post-traitement puis annuellement. Une mammographie (± échographie) doit être réalisée 1 an
après le bilan initial et au moins 6 mois après la fin de la radiothérapie, puis annuellement. L’apparition de lésions suspectes à distance du foyer initial relève de
prélèvements sous guidage stéréotaxique ou échographique ; la valeur ajoutée de l’IRM réside dans le diagnostic de récidive dans le foyer initial ou devant une
clinique suspecte avec une imagerie standard non contributive. L’IRM est indiquée annuellement chez les femmes à haut risque familial ; en dehors de ce
contexte son indication systématique relève d’une RCP.
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Suivi des tumeurs ORL
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
Messages à retenir :
Résumé :
P HALIMI
PARIS - FRANCE
Bilan de suivi des cancers fréquents : CR structuré
Séance ''D5 - Suivi par imagerie des cancers fréquents : comptes-rendus structurés''
Dimanche 23 octobre 2011
018689
Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Suivi post-thérapeutiques des cancers de l'utérus (col et corps)
Auteurs
Spécialité / Thème
Programmation
N° de résumé
S TAIEB, H GAUTHIER, N ROCOURT, F NARDUCCI, P NICKERS, A CHEVALIER, E LEBLANC
LILLE - FRANCE
14
Séance ''D5 - Suivi par imagerie des cancers fréquents : comptes-rendus structurés''
Dimanche 23 octobre 2011
018690
Objectifs péd

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