dans les têtes... et dans les rues

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dans les têtes... et dans les rues
SEPTEMBRE 12
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20 ALLEE DES CERISIERS
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«fl "
i sème des No
dans les têtes... et dans les rues,
SILVIA GALL! : Vous avez créé La collection Ceux qui
ont dit Non en 2008. De quelle exigence est-elle née,
en ce moment là?
MURIELLE SZAC: Le discours ambiant dans lequel
baignent les ados d aujourd hui est un mélange de
fatalisme, de «e est comme ca, on n'y peut rien, la
mondialisation, la crise », doublé d'un «les politiques,
tous les mêmes et tous pourris» Rajoutez que les
seules valeurs mises en avant sont celles de la réussite
individuelle, parce que vous avez bien chante à la télévision ou rencontre par hasard la bonne personne
Comment peut-on avoir envie de grandir et de prendre
sa place dans un monde dont on vous dit que vous ne
ACTES
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pouvez absolument pas le changer7 Comment se sentir à l'aise dans un monde de
compétition où prime le chacun pour soi7
Voilà mon point de départ en créant cette
collection Lorsque Thierry Magnier, qui dirige Actes Sud Junior, m'a demande si ie
n'avais pas envie de lui proposer une collection qui réhabiliterait l'action politique
aux yeux des jeunes, j'ai foncé 1 D autant
que toute I évolution de notre société le
prouve: les progrès sont réalisés grâce à
lengagement d'hommes et de femmes qui
ont combattu pour défendre des valeurs
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droits de l'homme Ensuite il faut trouver
le bon personnage qui incarne ce combat. J assume ma subjectivité dans les
choix des sujets et des figures ll y a les
incontournables, comme Jaurès, Zola,
Schoelcherou Louise Michel ll y a aussi
des personnages moins connus, comme
Gabriel Mouesca, Chico Mondes ou Harvey Milk maîs il me paraissait important
de traiter de la violence carcérale, de la
déforestation, ou de l'homophobie, et
c'est eux qui étaient Les plus représentatifs En réalité, je me transforme en
«marieuse», j'essaie de faire des couples- I écrivain qui va raconter un personnage et son combat a toujours
quelque chose à voir, de manière personnelle, souvent intime même, avec
ce combat. Tout simplement pour que
les lecteurs rencontrent non seulement
un personnage dans le livre, maîs aient
aussi affaire à des écrivains qui s'engagent et sont eux aussi des «militants»
avec leur plume. Parfois je suggère le
couple, parfois I auteur vient me le proposer, cela dépend Maisje choisis toujours lorsque je sens que la résonance
de l'un et de L'autre fonctionne. Mana
Poblete, écrivain chilienne exilée pour
évoquer Lucie Aubrac et la resistance,
Ysabelle Lacamp, imprégnée de son
histoire cévenole et protestante pour
faire revivre Marie Durand, I héroïne
huguenote de La Tour Constance, Dominique Conil, passionnée de La Russie
depuis toujours pour la journaliste
Anna Politovskaia, Bruno Doucey,
poète engagé pour écrire La vie de
Lorca je pourrais vous montrer toutes
ces correspondances sur chacun des
titres parus.
auxquelles ils croyaient J ai eu envie de
raconter ces figures fortes et leur engagement, et de montrer comment les
combats d'hier résonnent aujourd'hui
Et qu'il y a encore plein de raisons de
s'engager !
Comment se fait le choix des personnalités et des thèmes présentés, ainsi
que celui des auteurs qui en parlent?
Les thèmes s'imposent- luttes contre
les discriminations, les dictatures, les
violences et toutes les atteintes aux
ACTES
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Sur le blog qui lui est consacré, vous
présentez les livres de la collection
comme des romans historiques, plutôt
que des biographies. En quoi cela estil important, pour vous? Est-ce que le
recours au langage de la fiction vous
paraît plus approprié pour susciter l'intérêt et Les interrogations des jeunes
lecteurs?
Ah oui j'y tiens absolument1 Ce ne sont
pas des biographies, ce sont des romans
Chaque auteur a la liberté narrative totale de son dispositif littéraire Certains
utilisent la première personne, comme
Nimrod pour Rosa Parks, Véronique
Tadjo pour Nelson Mandela, d'autres inventent des personnages comme le
jeune appelé de la guerre d'Algérie dont
Jessie Magana nous livre le journal dans
son roman sur Le genéral de Bollardière
ou lejournaliste qui interviewe Léonard
Peltier dans sa prison, creé par Elsa Solal, d'autres encore empruntent une
forme a la lisière de la poésie comme
Rachel Hausfater évoquant le chef des
combattants du ghetto de Varsovie, Mordechai Anielevitch .. Ainsi il ne s'agit pas
d'un récit de vie sur Abd el-Kader ou
Olympe de Gouges, maîs bien d'une personne transformée en personnage de
roman et cela devient «le» Abd-et Kader
de Kebir Ammi ou «la» Olympe de
Gouges d'Eisa SoLal C'est une évidence
pour moi que la fiction touche et accroche
bien plus fortement les lecteurs Ils
s'identifient beaucoup mieux au personnage et à son histoire. Cela évite surtout
de présenter des «héros» de manière
édifiante maîs permet de montrer des
personnes qui ont des doutes, des peurs,
des lâchetés, des colères Cela n empêche pas La présence après Le roman
d'une deuxieme partie, plus brève, à caractère documentaire, ainsi que d un petit
cahier photos: «Eux aussi ils ont dit
Non» Dans ce dossier sont évoqués les
successeurs, ceux qui ont repris le flambeau et lactualite du thème.
Le dernier livre de la collection, Won
o l'individualisme, se présente sous
une forme différente des précédents:
six nouvelles sur Le thème de La solidarité, écrites par autant d'auteurs de
la collection - dont vous-même - en
résidence d'écrivains à Saint-PaulTrois-Châteaux. Pourquoi ce choix?
Est-ce que cela correspond au souhait
de donner plus de place à la fiction,
en se dégageant de la biographie documentaire?
G était la premiere fois qu'une résidence
d'écrivain devenait celle d une collection.
Il y a quelque chose de très spécifique
dans cette collection, e est la notion
d'équipe, de collectif justement, chacun
des auteurs est capable d'évoquer la
collection toute entière et de porter Les
Livres des autres au cours de ses rencontres Ce n'est pas la juxtaposition de
Livres les uns derrière les autres, c'est
un projet à plusieurs. Pour l'aventure
de la résidence de Saint-Paul, nous devions donc trouver un livrée réaliser ensemble, et la forme des nouvelles s'est
imposée. C'est vrai que j'ai proposé de
s'affranchir d un personnage ayant
existé, et que le résultat est passionnant... Pourquoi ne pas le renouveler?
Avoir !
Dans la présentation de Won o l'individualisme vous évoquez les ateliers
d'écriture avec les habitants de la Drôme
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et du Vaucluse: un climat particulier d'échanges
semble s'être établi tout au long de votre séjour
d'écrivains, entre vous, mais aussi avec les habitants de la région. Pourriez-vous en dire quèlques
mots de plus, peut-être à travers des exemples
précis?
Cette résidence collective fut effectivement un moment
extraordinaire Nous avons été portés par [enthousiasme des habitants face à notre proposition Nous
avions annoncé: «on va faire dire Non à toute la région,
de la maternelle à la maison de retraite 1 » Eh bien
cela a marché, sauf la maternelle, je le confesse- nous
avons commencé au CP... Au total plus de deux cent
i
C'était si fort comme expérience.
On ne se taira plus jamais..
cinquante personnes ont participé à nos ateliers du
Non pour faire œuvre littéraire à partir de leurs insurrections intimes Chacun avait à cœur de venir exprimer sa propre contestation, son refus de ce qui, a
ses yeux, était inacceptable Que d émotions pendant
ces ateliers, que de larmes aussi d'ailleurs, adultes,
comme ados . C'était un vrai cadeau pour nous que
ces rencontres et ces temps d écriture partagée Et
plus de cinq cent soixante enfants pendant les ren-
contres scolaires, plus de cinq cents personnes dans les soirées. Inimaginable1 Le meilleur reflet de toute cette chaleureuse ferveur collective, le voici lors de la dernière fête du
livre a Samt-Paul-Trois-Châteaux nous sommes venus tous
les six dire au revoir Lors d'une table ronde, le dimanche
matin, nous avons eu le bonheur de voir la salle se remplir
de tous ces visages croisés pendant les trois mois de résidence,
jusqu'à ce qu'elle soit pleine à craquer. Un monsieur de
presque quatre-vingts ans venu du foyer de personnes âgées
a pris la parole en tremblant pour nous remercier d'avoir permis cette expression résistante et solidaire, une lycéenne de
seconde a saisi le micro derrière lui pour dire «vous allez nous
manquer1 C'était trop fort comme expérience. On ne se taira
plus jamais», tandis qu'une jeune femme tout aussi émue a
dit «ma vie a change depuis C'est une libération.» Limage la
plus forte''Difficile, ilfaudrait en citer desdizames Peut-être
ces collégiens de troisième, d'un établissement réputé difficile,
qui avaient produit des textes magnifiques et bouleversants
et qui ont eu le courage de venir les lire dans la rue, à nos
côtés, le jour de la fête de clôture Et toutes ces pancartes«Non aux âmes encagées», «Non à la vie à onze dans un Fl »,
«Non à ton absence», «Non à ceux qui ont de l'argent et les
autres n en ont pas», «Non au sang qui coule à cause des dictateurs», «Non au manque d'amour». Elles avaient fleuri partout dans la ville, un vrai printemps1
Propos recueillis par Silvia Galli,
librairie Le Chat Pitre
Une résidence d'auteur
à Saint-Paul-Trois-Châteaux
Gérard Dhotel, Bruno Dout-ty, NimnxJ,
Mana Poblete, Elsa Solal,
Mnnelle Szac
D
u U mars au 28 mai 2011, Murielle Szac, Gérard Dhôtel,
Bruno Doucey, Nimrod, Maria Poblete et Elsa Solal, auteurs de la collection Ceux qui ont dit non se sont croisés
et succédés à Saint-Paul-Trois-Châteaux (Drôme) dans le
cadre d'une résidence collective autour de la collection
d'Actes Sud Junior. Cette résidence était élaborée par Le
sou des écoles laïques, association organisatrice de la Fête
du livre déjeunasse de Saint-Paul-Trois-Châteaux depuis
1985 et d'une résidence d'auteur depuis 2005. Marie-Agnès
Jobin, qui fut une des directrices de la Fête, témoigne.
Pendant plus de deux mois, les six auteurs de la collection
Ceux qui ont dit Non, en résidence ont rencontre des scolaires, proposé des ateliers d'écriture pour tous, animé
des rencontres (seuls ou en duo! et participé à des soirées
tout public Ils ont débattu autour de la question «Et vous,
à quoi dites-vous non 9 » avec des personnes de sept à
quatre-vingts ans, se sont déplacés du Vercors à la Vallée
du Rhône, en passant par le Vaucluse el ont recueilli près
de trois cents Non auprès de la population pendant les
ateliers d'écriture Des Non «dans tous les états» comme
le rapporte Elsa Solal. «Non féroces, Non joyeux, ils courent d'une bouche à l'autre et j'en retiens lélan, l'énergie,
les regards qui interrogent Non caprices, Non cruels,
ACTES
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Non naïfs ou désespères Non impuis
sants dévorants Non tendres et
confus Non extravagants honnêtes ou
hors-la loi '( ] Innombrables branches
de larbre qui pousse en ces villages,
villes et fleurit hurlant I injustice volonté d existence amie ennemie »
Des Non qui, des mois apres la fm de
la residence resonnent encore sur le
territoire Tous ceux qui sont revenus
lors de la Fête du livre 2012 témoignent
de ces liens invisibles qui se sont crées
pendant le pr ntemps 2011
A I origine de cette residence, rendue
possible grace aux fmanceurs - DRAC
Rhône Alpes, Departement de la
Drome ville de Samt-Paul-Trois Cha
teaux - et aux editions Actes Sud Ju
nior, il y avait deux envies celle de Mu
nelle Szac qui désirait une experience
collective pour cette collection militante dont les auteurs portent ensem
ble des valeurs d humanisme de resistance et de transmission et celle de
lassociation qui souhaitait une resi
dence différente fédératrice d un territoire élargi plus ouverte et plus militante, impliquant toute une population
autour de la question de I engagement
Nous avions plein d envies plein
d idees maîs nous voulions surtout qu a
cette aventure du Non les partenaires
repondent ou ' Et ils ont repondu, mas
sivement 1 Acteurs de la culture du social ou de I enseignement ils se sont
investis dans le projet et ont fait de
cette residence une réussite collective
Parce que cette residence «de collection» a ver tablement ete une aventure
collective Pour les auteurs bien sûr
qui ont partage un appartement, un
journal de bord des rencontres, un atelier d écriture et qui ont défendu en
semble une collection et ses valeurs
maîs aussi pour I ensemble des participants Les envies et les projets se
sont mêles des collaborations médites
sont nees un reseau s est cree Chacun des partenaires a saisi a sa facon
les propositions les a «aménagées»
pour son public et en a suggère d au
tres Les actions de la residence se
sont ainsi montées peu a peu, sansja
maîs perdre de vue I objectif collectif
et militant du projet
La disponibilité de Munelle Gerard,
Elsa Bruno Mana et Nimrod a permis
de multiplier les rencontres m a î s a
souvent diminue leurs moments d ecn
ture pour la nouvelle1 Pendant leur seACTES
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jour chacun a engage la femme ou
I homme qu ils sont bien au-delà de
I écrivain Ils ont échange autour des
thématiques de la collection maîs aussi
de leurs propres engagements Ils ont
ecoute la fragilite des femmes les dif
ficultes des professionnels, les surgissements de la violence quotidienne Ils
ont débattu avec des adolescents aux
idees parfois préconçues leur disant
que «non, tout ne se vaut pas, tout n'est
pas relatif I I on ne met pas sur le
même plan les résistants et les collabos» IMunelle Szac] Ils ont démontre
aux dubitatifs que dire Non n était pas
«un réflexe de petit bourgeois ron
chen» maîs bien une ouverture sur un
oui sur une autre voie possible Ils ont
défendu les Non de tous les résistants
de la collection maîs ils ont aussi parle
deux En echo chacun des participants
s est investi sans compter dans cette
aventure collective Intimement
Ce projet correspondait a une attente
A la nécessite de questionner le monde
de faire un pas de côte pour reflechir et
retrouver son «souffle» Passer par
d autres, auteurs et personnages de la
collection pour aller chercher en soi le
courage de dire non parce que, comme
dirait Elsa Solal «On en frissonne de
toutes nos lâchetés, ca s apprend le courage de dire non» Apres une rencontre
mtergenerationnelle entre des élevés
de CM2 et des residents d un foyer de
personnes âgees Bruno Doucey se
comparait au passage de I aiguille «Je
ne suis pas en face, maîs entre-deux ll
me suffit de faire circuler la parole de
donner le ton, de favoriser le dialogue I I
Les mots passent a travers mon corps.
Entre les générations, la memoire se
tisse comme un fil » Chacun des auteurs
a ete «le passage de I aiguille» A travers
eux s est construit le dialogue entre
«ceux qui ont dit non» et les msurrec
lions de chaque participant
Partir d une collection s imprégner de
tous ces Non qui ont pris leur place
dans I Histoire, a permis a ceux qui se
sont engages dans la residence individuellement ou collectivement non
seulement de pouvoir exprimer (ou
faire exprimer) ce qui les révolte dans
le monde actuel maîs aussi de changer
leur regard sur ce et ceux qui les entourent et de continuer différemment
« je les ai senti grandis Heureux d être
passes par les mots pour raconter ce
qui tes déchirait » disait Munelle Szac
apres une rencontre avec des collégiens Ceux-là même qui le jour de la
fête de clôture de la residence noteront
sur le livre d or «Merci de nous avoir
réveilles 1 »
La force de I écriture est un lien puissant Alors quand le thème des ateliers
d écriture est « Et vous a quoi ditesvous non7» tous ces écrits créent un
tableau un peu effrayant du monde ac
tuel Maîs toutes ces raisons de dire
non aujourd hui n ont pas pour autant
génère des textes désespères parce
que décidément, «non» est toujours
une ouverture Et dans ces mots récoltes chacun y a vu aussi plein de raisons
d espérer Dans le dévoilement d evenements intimes, parfoisjamais exprimes il y a eu la liberation d avoir pu le
partager Pendant les rencontres scolaires un changement s est opere dans
les regards portes les uns sur les autres mélange d admiration et de respect Lors des debats les questions
les reflexions abordées ont parfois ge
nere une envie nouvelle (ou renouvelée]
de s engager
Maîs dire non dérange aussi surtout
quand il s agit d afficher toutes ces in
surrections dans tes rues, de les faire
voler au vent pendant plusieursjours 1
«Non au rejet de I etranger car I autre
e est tout un chacun», « Non a legalite
des chances pour tous qui n existe pour
personne 1 » et une vingtaine d autres
calicots ont cree la polémique lors de
leur accrochage dans les rues de Saintpaul La pression publique a ete trop
forte et tout a ete décroche par les services municipaux quèlques heures
apres Pourtant le jour de la fete de
clôture, lors des deambulations littéraires dans la ville tous ces Non (et
bien plus encore) ont refait leur apparition sous forme de pancartes portées
par les spectateurs ou accrochées aux
barrières accompagnant ainsi les
treize auteurs de la collection venus
lire des extraits de leurs livres entremêles a tous les Non semés pendant
deux mois Quant aux calicots décroches certains commercants ont propose d en mettre dans leurs vitrines
Une residence collective et militante
jusqu au bout 1
Pour Le sou des ecoles laïques
Marie Agnes Jobm, ex directrice de la Fete du livre de
jeunesse de Saint Paul Trois Chateaux
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