Bulletin de veille n° 6 - Chambre régionale d`agriculture Midi

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Bulletin de veille n° 6 - Chambre régionale d`agriculture Midi
Veille sur les projets innovants
juillet à décembre 2004
¢ Productions végétales
La moutarde au jus de raisin, une touche
d'originalité en vente directe
Ratz, route de Cahors, 46090 Arcambal, tél : 05
65 53 05 63
Grâce à sa moutarde fabriquée maison, le
GAEC de Camp de haut compte développer la
vente directe et mettre en valeur ses productions
viticoles. Vins et armagnac ne sont, en effet, pas
des denrées rares, aussi faut-il se démarquer
pour attirer les clients. Le magasin va donc se
doter d'une meule à moutarde reconstituée
d'après d'anciens plans et que chacun pourra
actionner.
Contact : Isabelle Dupouy, Michel Delaere,
chem des Moulins, 32310 Bezolles, tél : 05 62
28 57 16
Sud Ouest édition 47 - 16 septembre 2004
Sud Ouest édition Gers - 23 juin 2004
Transformer son colza en huile alimentaire
Guillaume et Claire Piot sont agriculteurs et
transforment leur colza en huile alimentaire.
Pour convaincre leurs clients, ils réservent une
partie du budget de l'exploitation aux foires et
salons. Ils y communiquent sur les bienfaits du
produit ainsi que sur le procédé de fabrication.
Grâce à leurs efforts, ils commercialisent leur
huile en vente directe auprès de 200 clients et
dans 50 épiceries fines. Le chiffre d'affaires de
cette activité atteint 15 000 euros cette année
pour 2 millions de bouteilles.
JA mag - juin 2004 - p. 30-31
La bière d'Olt : ni filtrée, ni pasteurisée
Il y a un siècle, le Lot comptait quatre à cinq
brasseries produisant pour le marché local.
Christophe Ratz, aux manettes de sa brasserie
artisanale depuis 2001, reprend le flambeau
avec conviction. Après des études d'ingénieur, il
découvre la bière lors d'un stage en Belgique,
chez un brasseur. Rentré chez lui, il expérimente
et se forme pendant 3 ans. Aujourd'hui, il brasse
800 hectolitres par an et ses bières sont vendues
à 95 % dans le département. Pour les élaborer,
Christophe Ratz s'approvisionne dans le centre
de la France pour les malts et dans le Nord, pour
le houblon. Déjà primé au concours national de
la bière, le brasseur lotois accueille, en plus de
clients locaux curieux, à la recherche de cadeaux
originaux à faire, nombre de touristes venant de
pays à la culture plus affirmée en matière de
bière, des Hollandais, des Belges, des Anglais
qui viennent déguster par curiosité.
Contact : Christophe Ratz. Brasserie Artisanale
CRA Midi-Pyrénées, Documentation, Claudine Adoue, poste 629
Allez cueillir les nashis dans le verger de
Brigitte
Sur un ha, pour diversifier les cultures, alors que
d'autres cultivent les kiwis, Brigitte Estivals
exploitante agricole, a planté en 1990, 600
arbres composés de cinq variétés de nashis. Ce
fruit très juteux, venus de Chine, a le croquant
de la pomme et le goût de la poire. Les
Asiatiques du grand Toulouse sont de grands
consommateurs et adepte de la cueillette sur
place:
Contact : Brigitte Estivals, plaine Fodouas,
31700 Cornebarrieu, tel 05 61 85 13 62
Dépêche du midi édition Haute-Garonne - 19
août 2004
Du nashi pour diversifier l'activité d'une
exploitation maraîchère
Lorsque le fils est arrivé sur l 'exploitation, les
Dulong qui faisaient du maraîchage, ont cherché
" une culture originale pour ne pas proposer des
produits que tout le monde cultive déjà ". C'est
par le bouche à oreille que Marie-France Dulong
entend parler du nashi. Les tout premiers plans,
en 1989, ont été achetés chez un pépiniériste.
Maintenant c'est Patrick Dulong qui les fait
pousser lui -même. Il faut attendre sept ans
avant que les arbres produisent suffisamment
pour l'exploitation. Les neuf hectares de
Ligardes, situés à côté des trois hectares de
cerisiers, donnent aujourd'hui deux cents tonnes
de fruits, dont une partie pourra être transformée
en jus. " Nos clients sont les centrales d'achat de
toute la France, assure Marie-France Dulong. ".
Dans le hangar où les fruits sont triés selon leur
catégorie, par grosseur et poids, quatre
personnes sont nécessaire pendant la période
de récolte.
Contact : Marie-France Dulong, Bourgade, 32
480 Ligardes, tél 05.62.28.86.82.
Sud Ouest édition Gers - 10 septembre 2004
Le kiwi jaune made in France
Les agriculteurs du Sud de la France testent
la chinabelle. Ce kiwi jaune, importé de
Chine, a la peau glabre et une saveur plus
sucrée que le kiwi vert. Il se cultive de la
même façon. Bernard Monréal, président du
Syndicat des producteurs de kiwis du Sud,
teste ce nouveau fruit que l'on pourra déguster d'ici deux à trois ans, le temps pour
la plantation d'arriver à maturité.
Agrisalon.com, 22 novembre 2004
La noix pour sortir de sa coquille
Le poulet ayant connu ses crises avec une
viande qui se vendait moins bien, Philippe
et Marie-Thérèse Andrieu ont décidé de «
faire autre chose ». Comme il ne possède
que 19 hectares, ils ont opté voilà quatre
ans pour la noix et possèdent aujourd'hui
plus de 900 noyers. Ils en font du vin (800 litres) et de l'huile de noix (700 litres). Ils seront vendus à la ferme à des particuliers,
sur les marchés de la région ou à la coopérative, mais encore à Londres car les Anglais apprécient l'originalité et la qualité de
leurs produits.
Contact : Philippe et Marie-Thérèse Andrieu, La Borie, 12700 NAUSSAC, tél : 05
65 64 62 87
Midi libre édition Aveyron - 14 septembre 2004
Cueillez vos pommes dans les "Vergers
ouverts"
Une dizaine de producteurs tarnais organisent depuis plusieurs années, l'opération
«vergers ouverts». Jusqu'à la fin de la
cueillette des pommes, les dix vergers participants accueillent les visiteurs. Ces derniers peuvent soit acheter des fruits déjà ramassés, soit aller eux-mêmes cueillir le fruit
sur l'arbre. Ils reçoivent en prime des conseils pour accommoder pommes et plats
cuisinés, ou tailler les arbres. Pour les arboriculteurs c'est l'occasion d'être au contact
de la clientèle, de suivre ses goûts pour
certaines variétés et de pouvoir répondre de
façon plus réactive aux commandes de la
grande distribution. C'est également l'occasion de faire connaître un métier, les conditions dans lesquelles sont cultivées les
pommes et de monter une opération commerciale attractive. Contact : Thierry Garrigues, Les vergers du Bosquet, Ste Marie
Tessonnières, tél : 05 63 41 72 73
Dépêche du midi édition Tarn - 8 octobre 2004
" Le Jardin du Viaur " régale le gourmand "
Jusqu'en 2001, Karine et Frédéric Poulenard
étaient restaurateurs. Ils se forment au
maraîchage et s'installent à Laguépie sur un peu
plus de 5 hectares. Un hectare est consacré au
maraîchage biologique : une cinquantaine de
variétés de légumes, anciennes pour la plupart.
Le couple élève aussi des porcs gascons.
Toujours en contact avec le monde de la
restauration, ils y écoulent leur production ou la
transforme en chutneys et confitures vendus sur
les marchés.
Contact : Karine Poulenard, Le jardin du Viaur,
tél : 05 63 76 42 36
Dépêche du midi édition 12 - 27 sept. 2004
Les fleurs coupées biologiques, ça
existe !
Guillaume Vlemmings producteur de légumes biologiques près de Sainte-Livrade,
cultive depuis deux ans des fleurs bio pour
la Hollande, l'Allemagne et les Etats-Unis.
Là-bas, les consommateurs de produits bio
savent que les fleurs sont traitées et souhaitent, pour protéger l'environnement, acheter
des fleurs exemptes de traitements. Si le climat du Sud-Ouest se prête bien aux fleurs,
la conduite biologique ne s'improvise pas.
De plus, les livraisons vers la Hollande ne
se font que lorsque les producteurs du pays
ne produisent pas, c'est à dire d'avril à juin
et de septembre à novembre. A ces périodes, les fleurs sont acheminées en un jour
vers la Hollande via Rungis.
Contact : Guillaume Vlemmings, Lalosse,
Moulin du Lot, 47110 Sainte-Livrade sur Lot,
tél : 05 53 01 08 93
Sud Ouest édition Lot-et-Garonne, 28 oct. 2004
Des fleurs dans les confitures
Au moment où les fermetures de mines pèsent sur les exploitations agricoles environnantes, l'élevage bio des vaches et de leur
progéniture ne suffisent plus au bon fonctionnement de la ferme. La famille Delcamp
choisit alors de diversifier ses activités.
D'abord avec des chambres et table d'hôtes,
sous le label «Accueil Paysan », puis avec
la production de confitures. Celles-ci sont
exclusivement fabriquées avec des fruits et
des fleurs poussés sur le domaine : baie
d'églantier, pétale de rose, fleur de pissenlit,
nèfle, courgette menthe, kiwis, melons, rhubarbe patate douce mais encore figue, châtaigne, cassis ou groseille. Les confitures
sont garanties 100 % maison, de la
cueillette à la livraison. 5 à 6 000 pots sont
produits chaque année et vendues par des
boutiques spécialisées dans les produits de
la ferme, ou en direct à Lestrunie.
Contact : Anne-Marie Delcamp, tél : 05 65
63 11 40
Dépêche du midi édition Aveyron - 24 mai 2004
A la découverte du royaume des roses
La roseraie de Barbary, propose à ses visiteurs plus de 800 variétés de rosiers à la
vente. Depuis juin 2004, un parcours d'observation, d'initiation et de découverte des
roses est ouvert au public du 15 avril au 15
novembre. Sur une surface de 7.000 m2, ce
lieu de promenade s'organise en 5 espaces
scénographiques " sensoriels " : voir, toucher, sentir, frémir et célébrer. Ces derniers
ont bénéficié d'aides de l'Europe de la ré-
gion et du département à hauteur de 17%,
(122.000? sur les 570.000?). Les visiteurs
pourront aussi découvrir les manipulations
de divers matériaux, d'outils, de procédés
originaux ainsi que l'utilisation de dispositifs
variés. Un restaurant et un magasin dédié à
la rose complète le tout.
Contact : La roseraie de Barbary, chemin
Henri-IV, 64800 Saint-Vincent, tél : 05 59 53
53 93, site web : www.roseraie-barbary.com
Dépêche du midi - 27 mai 2004
¢ Productions animales
La lamathérapie pour aider des handicapés
Un territoire lapon en plein coeur des Pyrénées
Christine Laporte-Gobert, vient de créer son
élevage de lamas au-dessus du village
d'Estaing. Son projet est de l'orienter vers la
pluriactivité autour du lama : ferme de
découverte, entretien de terrains de particuliers
ou de collectivités, conduite d'animaux de bât
lors de randonnées. Elle s'initie également à la
zoothérapie au profit des handicapés et vient
d'organiser pour 6 handicapés et leurs
accompagnateurs, un séjour ponctué de balades
avec des lamas.
Contact : Christine Laporte-Gobert, 65400
Estaing
Amoureux du Grand Nord, les Bergeron ont
reconstitué la Laponie en plein coeur des
Pyrénées. En 1993, ils ramènent de Finlande,
leur premier couple de rennes et aménagent leur
ferme pour accueillir du public. On peut y voir
l'élevage de rennes, se promener dans un
traîneau tiré par les rennes, acheter des objets
artisanaux lapons en peau, bois ou os... de
rennes.
Contact : Bergeron Gérard, 8 rue Mélèzes,
66210 Bolquère, tél : 04 68 30 35 18
Dépêche du midi édition Hautes-Pyrénées - 2
août 2004
«L'Américain» a choisi les vaches de làbas
Les lamas «défricheurs» d'André Richard
Sur les hauteurs de Saint-Rémy, André Richard
élève les lamas. Suivant les naissances, son
élevage compte de 20 à 30 têtes qu'il
sélectionne au mieux en vendant régulièrement
des bêtes à d'autres éleveurs en France. Le
lama est rustique, résistant, calme, affectueux et
il se plaît beaucoup sur le causse, en herbivore
peu gourmand.
Contact : André Richard, Restes, 12200 SaintRémy, tél : 05 65 81 11 17
Dépêche du midi édition Aveyron - 2 décembre
2004
Les cornes de l'Adour
Originaire de Picardie, Patrice Deraita s'installe
dans le Gers avec sa famille en 2001. Ancien
employé de chez Darty, il se lance alors dans
l'élevage d'escargots : il n'y avait alors qu'un
seul élevage dans le département. Après une
formation de deux mois, il se lance dans
l'élevage et cuisine les escargots qu'il vend en
bocaux de surgelés sur place.
Contact : Les escargottières de Pallane, tél :
05.62.08.21.15, mèl : [email protected]
Sud Ouest édition Gers - 18 août 2004
Midi libre - 25 août 2004
Daniel Horrière a travaillé plus de dix ans aux
USA pour une grande firme avant de bénéficier
d'une pré retraite. Une situation qu'il a saisie
pour changer de vie et venir s'installer en
Aveyron, au domaine de La Garrigue. Il y élève
quelques bovins de la race hereford sur les 7
hectares de sa propriété. Cette race présente
l'avantage de vivre en extérieur toute l'année, à
l'image de la salers, et d'être d'un entretien
facile. Sa chair tendre présente un parfum
persillé, fournie dans de nombreux grands
restaurants parisiens par des éleveurs irlandais.
Daniel Horrière les commercialise sur place,
grâce à une grosse clientèle d'étrangers vivant
dans la région et connaisseurs de cette race.
Dépêche du midi édition Aveyron - 8 octobre
2004
Une ferme porcine pédagogique
Comment faire partager sa passion d'éleveur de
porc au grand public ? C'est la question que se
posent les éleveurs des Pays de la Loire. Pour
les
aider
dans
leurs
démarche
de
communication, le Comité régional porcin leur
apporte conseils et outils de communication et
bénéficie du soutien du réseau « Bienvenue à la
ferme ». L'agrément d'une première ferme
pédagogique dans le Maine-et-Loire concrétise
cette collaboration. Le GAEC Passerelle est un
élevage de porcs naisseur-engraisseur avec
production de céréales autoconsommées. Une
salle d'accueil permet d'accueillir 80 personnes.
Contact : Georges Plesssis et Dominique
Bellanger, Chambre régionale d'agriculture, tél :
02 41 18 60 23
Agrilia n° 25, octobre novembre 2004
¢ Entreprises innovantes
Casse-croûte à la ferme
Enseigner le jardin
En Pyrénées-Orientales, les adhérents du
réseau Bienvenue à la Ferme viennent de créer
une alternative à la ferme auberge ou au goûter.
Le casse-croûte à la ferme a été testé au cours
de l'été 2003, par deux producteurs de canards
gras. Depuis, un cahier des charges a été écrit
en interne et validé par les services des fraudes
et les services vétérinaires. Cette prestation est
par ailleurs proposée dans le catalogue 2004.
Une telle formule devrait satisfaire les porteurs
de projet qui veulent se lancer dans une activité
sans investir dans de lourds équipements ou
dont les produits ne peuvent être proposés lors
de goûters à la ferme.
Après avoir donné des cours de jardinage en
Alsace durant une quinzaine d'années, Anne
Delienne s'est installée en Aveyron en 2003,
dans une ancienne demeure paysanne. Elle
intervient dans 2 écoles de Rodez pour faire
découvrir aux enfants l'environnement et les
initier au jardinage. Elle souhaite accueillir chez
elle des stagiaires à la journée et compte pour
cela créer un jardin biologique pour les écoles et
les centres de loisir. Elle y abordera également
les relations avec la nature et la découverte des
plantes locales. Avec un voisin, elle a créé
Biodiva, une association de promotion de la
biodiversité au jardin : l'échange de semences
sera leur action de base.
Contact : Anne Delienne, La Jutgie, 12330
Mouret, tél : 05 65 69 59 50
Ruralinfos - 30 juin 2004
La ferme des Balances accueille les enfants de 6 à 10 ans
Les familles sont intéressées par cette nouvelle
forme de vacances pour leurs enfants parce
qu'ils n'ont pas d'attaches directes avec le
monde rural et que la ferme n'accueille que 8
pensionnaires à la fois. Les petits y découvrent
les travaux de la ferme (soins aux animaux,
jardinage au potager, etc.). Après 3 ans de
travaux et 60 000 euros d'investissement, les
Caumont espèrent que cette activité fournira, à
terme, la moitié des revenus de l'exploitation en
complément de la culture de blé et joja bio et de
l'élevage de canards prêts à gaver.
Contact : Marie-Claire et Patrick Caumont,
Seissan
Sud Ouest édition Lot-et-Garonne, 28 octobre
2004
Midi libre édition Aveyron - 12 décembre 2004
Un jardin aménagé pour la visite
Après diverses expériences professionnelles et
un BEPA "jardins, espaces verts", Michel Mangin
s'installe. Pour aménager les jardins de ses
clients il se met à produire lui-même les plantes
sur une ancienne peupleraie de 1,6 ha. Ce jardin
est par la suite ouvert aux visiteurs et aménagé
de telle sorte qu'ils puissent se rendre compte de
ce qu'ils peuvent obtenir chez eux (forme, taille,
adaptation du site). Des visites de groupe sont
organisées durant l'été et les enfants sont
accueillis dans le cadre du réseau fermesécoles.
Contact : Michel Mangin, 09200 Audinac les
bains, tél : 05 61 66 76 09
Sud Ouest édition Gers - 10 septembre 2004