Une chaîne logistique verte
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Une chaîne logistique verte
Communiqué de Presse Pour diffusion immédiate À l’attention du directeur de l’information : Un professeur du département d’administration à l’Université de Moncton obtient une grande subvention de recherche du CRSH pour travailler sur la gestion verte des PME dans le secteur du bois d’œuvre La gestion de la chaîne logistique La gestion de l’environnement & ª ª ª Une chaîne logistique verte Le professeur Salem Y. Lakhal de la Faculté d’administration, Université de Moncton a obtenu une subvention en argent de 53 230 $ du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada CRSH dans le cadre du concours national de 2004. En plus de ce montant en argent l’université offre une contribution de l’ordre de 45 000$ en crédits de dégrèvement afin que le professeur puisse réaliser son programme de recherche qui s’étale sur trois ans. Selon le chercheur, l’intérêt porté à l’environnement n’a cessé de croître durant les deux dernières décennies. Les gouvernements, les communautés locales, les organisations non-gouvernementales et les chercheurs examinent de plus en plus les impacts environnementaux des activités de l’entreprise. Au même temps, l’état des connaissances sur les chaînes logistiques « vertes » est à l’état embryonnaire et beaucoup reste à faire. Par exemple, en ce qui concerne le benchmarking1 environnementale, aucun outil n’est disponible qui permet d’évaluer deux ou plusieurs chaînes logistiques selon leur impact global négatif sur 1 L’expression « benchmarking » signifie « point de référence » ou « analyse comparative ». l’environnement. Or, le benchmarking est considéré comme un des meilleurs moyens pour identifier, partager et utiliser les connaissances et les meilleures pratiques. Il permettrait ainsi à l’entreprise d’identifier des opportunités pour acquérir des avantages stratégiques, opérationnels et financiers. Le présent programme de recherche vise donc à développer et valider empiriquement une méthode de benchmarking environnemental dans le cadre de la gestion « verte ». Cette validation se fera auprès d’entreprises du secteur du bois d’œuvre au Nouveau Brunswick et au Québéc. Le professeur Lakhal affirme que la méthode à développer peut aider les entreprises du secteur à identifier les politiques et les actions nécessaires pour les rendre plus «vertes » tout en améliorant leur performance. Les entreprises pourront ainsi évaluer l’impact environnemental du choix de fournisseurs, de procédés de fabrication / décomposition, de moyens de distribution, etc. De l’avis du chercheur, ce projet est un exemple de partenariat entre l’Université de Moncton, le gouvernement (fédéral et provincial) et les entreprises pour promouvoir un développement durable qui assure à la fois la prospérité économique et la préservation de l’environnement. Le professeur Lakhal lance un appel à tous les acteurs dans ce secteur afin de faciliter la réalisation de ce programme de recherche. Il exhorte la collaboration particulière des organismes suivants : le conseil économique de Moncton, The Wood Product Group NB, Association des Produits Forestiers du NB, Industrie Canada, Ressources Naturelles Canada, Association des Produits Forestiers du Canada, Conseil Canadien du Bois. Pour toute information supplémentaire, vous pouvez contacter le professeur Lakhal par courriel : [email protected] ou par tel. 506 854 4601. -30-