CV Agata DELAFORCADE
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CV Agata DELAFORCADE
Agata KASTELANIEC-de LAFORCADE Mail : [email protected] FORMATION : 2010 Docteur en droit, Université Panthéon-Assas Paris II (mention très honorable avec félicitations) 2003-2004 Master II droit mention culture juridique française et européenne, Université PanthéonAssas Paris II (mention bien) 2002-2003 Master I droit mention carrières judiciaires et sciences criminelles, Université PanthéonAssas Paris II 2001-2002 Etudes de droit à la British and European Law School by University of Cambridge 1999-2002 Etudes de droit, Université de Varsovie EXPERIENCE PROFESSIONNELLE : Depuis Novembre 2012 ISIT Coordination pédagogique de la formation « Communication juridique interculturelle » organisée en partenariat avec l’HEDAC (Haute Ecole des Avocats Conseils) Depuis Mars 2014 Enseignant chercheur permanent/Responsable des programmes juridiques Chargé des enseignements en droit pénal international, droit pénal des affaires, droit international public Encadrement du projet de recherche appliqué de caractère juridique : formation linguistique dans le domaine de « civil justice » Coordination pédagogique de la formation « Communication juridique interculturelle » organisée en partenariat avec l’Haute Ecole des Avocats Conseils et du programme juriste-linguiste organisée en partenariat avec l’Université Paris Sud : organisation des enseignements, mise en place d’emploi du temps, accompagnement d’étudiants dans leur recherche du stage, suivi individualisé des étudiants. Depuis 2004 UNIVERSITE PANTHEON ASSAS, PARIS II Depuis 2010 Enseignant vacataire : chargé de conférences à l’Institut d’Etudes Judiciaires en libertés fondamentales 2007-2009 Attaché temporaire d'enseignement et de recherche : chargé des travaux dirigés en droit pénal, en procédure pénale, en procédure civile, en droit processuel 2005-2007 Moniteur : chargé des travaux dirigés en droit pénal, procédure pénale, procédure civile 2004-2005 Enseignant vacataire : chargé des travaux dirigés en droit pénal Septembre 2011 – Octobre 2012 CREDIT AGRICOLE SA Juriste au sein de la Direction des Affaires Juridiques et Conformité, Service Contentieux STAGES : 2011 Stage de six mois au sein de la Direction des Affaires Juridiques et Conformité, Service Contentieux du Crédit Agricole SA 2003-2004 Participation dans l’association GENEPI, formation pour détenus dans la maison d’arrêt de la Santé à Paris 2003 Stage de trois mois dans un cabinet d’avocat à Paris, chez Maître Quilina VIZZAVONAMOULONGUET (veille juridique, préparation des conclusions et des dossiers de plaidoiries) 2002 Stage d'un mois au Département Pénal chez « Ombudsman » à Varsovie 2002 « La loi au quotidien » formation pour détenus dans une maison d’arrêt, à Varsovie 2001/2002 Participation au Programme de la Clinique de Droit (Université de Varsovie), section droit pénal (préparation des conseils juridiques, rendez-vous avec des clients) 2001 Stage d'un mois dans un cabinet d’avocat à Varsovie (secrétariat juridique) 1999 Stage d'un mois dans un cabinet d’avocat à Varsovie (secrétariat juridique) TRAVAUX - Thèse : Les condamnations à de courtes peines d’emprisonnement. - « L’évolution du droit d’agir des associations de consommateurs : vers un détachement du droit pénal de leur action en justice », Revue trimestrielle du droit commercial, 2011, n°4. -« L’articulation entre les contrôles du Conseil constitutionnel et de la Cour européenne des droits de l’homme en matière pénale », Revue trimestrielle des droits de l’homme, 2012, n°3. - « La création jurisprudentielle du nouveau concept : la motivation impartiale – Commentaire d’arrêt de la première chambre civile de la Cour de cassation du 17 mars 2011 », Revue Droit et procédures, 2011, n°6. - « Commentaire d’arrêt de la première chambre civile de la Cour de cassation du 14 avril 2010 », Revue Droit et procédures, 2011, n°1. - « Commentaire d’arrêt de la première chambre civile de la Cour de cassation du 6 mars 2013 », Revue Droit et procédures, 2013, n° 7. - « Juge de l’application des peines » ; « Mise à l’épreuve » ; « Voies de recours », in Dictionnaire de la justice et de la police, PUF, 2011. - « Les sanctions pénales font-elles peur ? », exposé présenté lors du 3ème Colloque National de PsychoCriminologie, Jeunes Chercheurs, Lille, 10 mai 2005. - Mémoire de DEA : « Les libertés individuelles du détenu », dirigé par M. le Professeur Jean MORANGE, Université Paris II, 2004. THESE : « Les condamnations à de courtes peines d’emprisonnement », soutenue le 7 octobre 2010 à l’Université Paris II ; Membres du jury : Monsieur Jacques-Henri ROBERT (Professeur émérite de l’Université Paris II, directeur de recherche), Monsieur Bernard BOULOC (Professeur émérite de l’Université Paris I, rapporteur), Madame Geneviève GIUDICELLI-DELAGE (Professeur à l’Université Paris I ), Monsieur Philippe CONTE (Professeur à l’Université Paris II, président), Madame Jocelyne LEBLOIS-HAPPE (Professeur à l’Université de Strasbourg, rapporteur) RESUME Les condamnations à de courtes peines d’emprisonnement font partie de la catégorie des décisions massivement prononcées par les juridictions répressives. Bien que les courtes peines soient l’objet de violentes critiques depuis plus de deux siècles et que les juridictions de jugement disposent d’un large éventail de solutions alternatives, elles sont loin de disparaître dans la pratique judiciaire. Probablement, la cause principale de cet état de choses est le libre choix de la peine par les juges de jugement, qui semblent rester peu sensibles face aux efforts de la doctrine et du législateur pour éliminer ces sanctions de l’arsenal des peines. Compte tenu de cette situation, ainsi que de l’existence d’hypothèses où les courtes peines s’avèrent être la seule réponse adéquate à la petite délinquance, le législateur français s’efforce d’assurer leur utilisation pour la réinsertion des délinquants. L’utilisation abusive de la liberté dans le choix de la peine par le juge de jugement en faveur du prononcé des courtes peines doit être corrigée par le juge de l’application des peines qui détermine, dans le cadre de la procédure de transformation de la condamnation à une courte peine, la modalité d’exécution de cette sanction, en l’aménageant, de sorte qu’elle puisse assurer le reclassement de l’auteur de l’infraction. En outre, le législateur se lance dans une démarche de limitation de la liberté du juge de jugement dans le choix de la peine par la multiplication des procédés d’encadrement ayant pour but de baisser le taux de condamnations à des courtes peines.