Rapport d`Activités
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Rapport d`Activités
Fédération Nationale des Producteurs de l’Horticulture et des Pépinières ème KA2 COMMUNICATION 05 56 44 14 74. CRÉDITS PHOTOS : ©Christophe CAMUS/Office de tourisme et de thermalisme de Vichy et FNPHP. 64 P H P N F a l e d s è r g n o C 8 0 0 2 n i u j 0 2 / 9 1 , y à Vich Programme Rapport moral Rapport d’activité 2007/2008 Inter Régions FNPHP 19 boulevard de Magenta 75010 Paris Tél : 01 42 38 63 63 Fax : 01 42 38 63 64 Mail : [email protected] Site : www.fnphp.com Conférence-débat Congrès organisé par la FNPHP Rhône Alpes Auvergne ème 64 Congrès de la Sommaire Les mots du du Comité d’organisation ........ p. 7 Le mot du Ministre de l’agriculture et de la pêche p. 9 Le mot du Président de la FNPHP .......................... p. 11 Le mot du Président de VAL’HOR .......................... p. 13 Le mot du Directeur de VINIFLHOR........................ p. 15 Le mot du Président de l’ASTREDHOR .................. p. 17 Le mot du Président de la FNSEA .......................... p. 19 Programme .................. p. 21 Rapport moral ............ p. 23 Rapport d’activité 2007/2008 .................. p. 26 ■ ■ ■ ■ Défense Gestion Économie Communication Inter Régions .............. p. 57 Conférence-débat .... p. 64 Remerciements ........ p. 66 FNPHP - 19 boulevard de Magenta - 75010 Paris - Tél : 01 42 38 63 63 Fax : 01 42 38 63 64 - Mail : [email protected] - Site : www.fnphp.com 6 4 è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 3 Horticulture et pépinière en région Auvergne et en région Rhône-Alpes ■ Poids économique des entreprises horticoles et des pépinières en Auvergne ■ Poids économique des entreprises horticoles et des pépinières en Rhône-Alpes L’Auvergne compte 131 horticulteurs et pépiniéristes en activité qui représentent : • Un chiffre d’affaires horticole de 33.38 millions d’euros, dont 21% réalisés en achat-revente. • Une surface globale de culture de 742 hectares dont 35 ha sous serres et tunnels, 55 ha en plein air hors sol et 652 ha en pleine terre • 605 emplois directs dont 393 emplois salariés permanents La région Rhône-Alpes quant à elle compte 602 horticulteurs et pépiniéristes qui représentent : • Un chiffre d’affaires «horticole» de 172.6 millions d’€ HT, dont 12% environ sont réalisés en négoce (achat-revente de végétaux en l'état); • Une surface globale en culture de 1696.4 ha, dont 174 ha couverts en serres et tunnels et 145 ha de plates-formes hors sol; • 2 686 emplois directs dont 1 476 emplois salariés permanents (55%) ; • 9.2% de la valeur des livraisons végétales de l’agriculture en Rhône-Alpes ; • Un peu plus de 7.8% de la valeur globale de la production horticole française. La gamme commercialisée par les producteurs de la région Auvergne se caractérise par : • Deux productions majeures, en égales proportions : l’activité pépinière et l’activité de production de plantes en pot et à massifs qui représente chacune un peu plus de 45% du chiffre d’affaires régional (jeunes plants compris) • Une quasi spécialisation de l’activité qui est concentrée sur deux départements : l’Allier pour la pépinière (73% du chiffre d’affaires pépinière régional) et le Puy de Dôme pour l’horticulture (53% du chiffre d’affaires horticole régional). • Une activité marginale de production d’aromatiques, de fleurs et feuillage coupés Le marché «régional» (rayon de 200 km) constitue le débouché principal des producteurs d’Auvergne avec plus de 65% du CA, dont 42.8% de ventes locales (rayon inférieur à 10 km). Le marché de détail absorbe 44.6% des ventes et le marché de la distribution jardin traditionnelle 35.4% du CA régional. è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 4 6 4 è m e C o n g r è s Près de 70% des ventes des producteurs sont réalisées sur la région. Les produits sont commercialisés sur tous les circuits avec une place prépondérante des circuits «traditionnels» : près de 30% du CA est réalisé en vente directe aux particuliers et 35.3% par la distribution spécialisée. Source : étude AND International et VINIFLHOR, 2007. Source : étude AND International et Oniflhor, 2004. 6 4 Les principales productions de la région Rhône-Alpes sont : • Prédominance de la production de plantes en pots et en plantes à massifs qui représente plus de 54% du chiffre d’affaires • Une activité de pépinière ornementale bien présente avec 25% du chiffre d’affaires • 10% du chiffre d’affaires réalisés par les rosiéristes d e l a F N P H P - p a g e 5 Les mots du comité d’organisation Chers collègues, La période pour beaucoup d’entre nous est difficile et ce n’est pas d’un coup de baguette magique que nous pourrons changer cela. Malgré tout, la mise en commun de nos préoccupations, la mise en place d’une stratégie pour l’avenir me parait important. Pour cela, un temps fort pour vous et votre profession vous est proposé à Vichy où je vous invite à venir nombreux pour parler de projets en toute convivialité. A cet effet, vous pourrez rencontrer : - Nombre de nos fournisseurs - La station technique RATHO et ses représentants. Dans l’attente de vous rencontrer, recevez, chers collègues, mes salutations professionnelles. Jean-Pierre LAPLACE Président de l’URH Rhône-Alpes Auvergne Chers Collègues, Au congrès de Biarritz, nous vous avons annoncé que nous prendrions en charge l’organisation du congrès 2008. Et bien sachez que nous y travaillons d’arrache pied depuis le mois de juillet 2007. Nous vous promettons des débats animés et passionnants autour de thèmes aussi variés que le développement durable ou la motivation du personnel. Notre congrès est organisé par les professionnels pour les professionnels. Notre congrès ne sera une réussite que si vous venez nombreux. Alors inscrivez-vous vite. Nous comptons sur votre présence. Muriel Devoucoux Armand Responsable de l’organisation du congrès 6 4 è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 6 6 4 è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 7 Le mot du Ministre de l’agriculture et de la pêche e suis heureux, par ce message, de pouvoir m'associer au congrès de la fédération nationale des producteurs de l'horticulture et des pépinières qui vous rassemble cette année à Vichy. J Votre secteur se distingue notamment par sa haute performance technique et par l’emploi important qu’il représente, dans un contexte de marché largement ouvert et très concurrentiel. Vous devez aujourd'hui faire face à la hausse du coût de l'énergie, qui affecte fortement la situation économique des producteurs sous serres chauffées. Les mesures annoncées le 14 mars dernier doivent vous aider à faire face à cette situation. Face à ce nouveau contexte, il est indispensable que le secteur continue et intensifie son adaptation structurelle à travers la reconversion énergétique et l'amélioration de l'efficacité énergétique des exploitations. Outre l'effort national supplémentaire de 2,5 millions d'euros annoncé le 14 mars dernier, la révision des dispositifs d'aides prévues dans le cadre de VINIFLHOR et dans le Plan Végétal pour l'Environnement y contribuera. 6 4 è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 8 6 4 è m e C o n g r è s d e J'ai souhaité également que les serristes puissent être associés aux réflexions interministérielles en cours sur les conditions de développement de la cogénération. Je veux redire mon soutien aux orientations prioritaires identifiées par votre filière : plan de relance de la fleur coupée, expérimentation, promotion de l'offre française. L'audit stratégique sur l'ensemble de la filière française des produits de l'horticulture ornementale et de la pépinière, qui va être lancé très prochainement avec le soutien de VINIFLHOR, permettra de dresser un état des lieux approfondi du secteur et d'analyser l'état de sa compétitivité pour en dégager les faiblesses et les atouts. Enfin, je tiens à saluer l’action de l'interprofession VAL'HOR, dans laquelle vous êtes largement impliqués, qui est indispensable pour assurer une défense coordonnée et efficaces des positions françaises face aux exigences de compétitivité imposées par le marché. C'est un véritable atout pour la filière. Sachez que je reste très attentif à la vie de votre secteur. Michel BARNIER Ministre de l’agriculture et de la pêche l a F N P H P - p a g e 9 Le mot du Président de la FNPHP os collègues des régions Auvergne et Rhône Alpes reçoivent notre 64ème congrès. Cette association de 2 régions, fédérées autour d’un projet commun, est bien le symbole de la dynamique créée par la nouvelle organisation de l’animation régionale mise en place au cours de l’année 2005 et dont nous ne manquerons pas de dresser un premier bilan au cours de nos travaux. Qu’il me soit donc d’abord permis de remercier très sincèrement toute l’équipe du Comité d’organisation de ce congrès qui n’a pas ménagé sa peine depuis près d’un an pour nous accueillir dans les meilleures conditions tant pour les moments de travail que pour les moments de convivialité ! Bienvenue dans cette ville de Vichy, la destination sérénité ! Bienvenue dans ce magnifique Palais des congrès aménagé dans un monument historique classé ! N En effet, dans un contexte marqué par une consommation des végétaux en diminution, une vive concurrence internationale et une diminution du nombre d’entreprises, nous avons l’opportunité de prendre en compte le fait que l’environnement devient une tendance lourde à l’issue du Grenelle de l’environnement et favoriser l’émergence d’un acte d’achat «responsable». Le végétal doit être une réponse à l’attente des citoyens et de leur implication pour le développement durable. Pour répondre à cette attente, nous devons mettre en avant notre savoir faire et valoriser nos produits au travers d’un référentiel reconnu par les partenaires de la filière, notamment par les distributeurs, tout en développant cette démarche conjointement avec les dispositifs existants et la certification HVE (issue du Grenelle de l’environnement), Enfin, ce congrès se terminera par une conférence sur un autre sujet fondamental de la vie de nos entreprises, la motivation du personnel. Vous le voyez, un programme chargé nous attend. Cette année, le congrès nous permettra de dresser le bilan du mandat 2005/2008 qui s’achève aujourd’hui et qui aura été marqué par une activité syndicale très intense. Il sera aussi l’occasion de procéder au renouvellement du Conseil d’Administration, du Bureau Exécutif et de la Commission Statuts et Budget pour la période 2008/2011. Dans un contexte économique difficile et après un hiver et un printemps laborieux, fondons l’espoir dans un avenir meilleur «parce qu’il n’est pas de travail efficace sans sérénité» pour reprendre le slogan de la ville de Vichy ! Bon congrès à toutes et à tous. Mais ce congrès de Vichy sera aussi l’occasion de réfléchir une nouvelle fois sur l’avenir de notre métier et tout particulièrement sur la production horticole durable. 6 4 è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 1 0 6 4 è m e C o n g r è s d e l a Antoine PIGOT Président de la FNPHP F N P H P - p a g e 1 1 Le mot du Président de VAL’HOR ujourd’hui, l’interprofession Val’hor entame un nouveau départ : le deuxième accord interprofessionnel sera signé dans les tout prochains jours, pour une durée de trois ans, fermes. Nous y gagnerons en visibilité, en sérénité et en efficacité. Et nos exigences et nos ambitions en seront d’autant plus fortes. A Cette nouvelle feuille de route, à laquelle l’ensemble des familles professionnelles membres, dont la Fnphp, bien sûr, a collaboré, a été construite sans renier ce qui a été fait, et bien fait, au cours de ces trois dernières années. Car depuis le 12 novembre 2004 et la signature de l’accord interprofessionnel qui lui a donné les moyens de financement, Val’hor a œuvré du mieux possible pour le développement de nos marchés, la pérennité de nos entreprises et la valorisation de nos métiers. Ces trois objectifs seront encore au coeur de l’action interprofessionnelle des trois prochaines années. Pour répondre à ces exigences et respecter les spécificités de nos professions, le poids des deux sections –distribution et paysage- de notre filière sera renforcé. Et dans chacune d’entre elles, les producteurs en seront les pivots. Pour se donner les moyens de nos ambitions tout en ne pénalisant pas les structures les plus modestes, le mode de calcul de la contribution interprofessionnelle sera aménagé vers plus de proportionnalité. Et les producteurs ont su trouver le juste équilibre pour chaque catégorie d’entreprises. 6 4 è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 1 2 6 4 è m e C o n g r è s d e l a Pour que les efforts et espoirs soient partagés de tous, l’interprofession sera élargie à de nouvelles professions qui vivent, ne serait-ce qu’en partie, de nos produits. Mais les pépiniéristes et les horticulteurs, continueront d’en être le fondement et le lien, car il n’est d’interprofession sans producteurs. Exigences, ambitions, espoirs. Vous l’aurez compris, les trois années qui viennent sont primordiales pour notre filière. Ce sont tous les professionnels du végétal qui doivent se mobiliser et soutenir leur interprofession pour que réussisse cet objectif partagé : que l’on ne cesse de consommer du végétal. J’invite donc toutes celles et tous ceux parmi vous, qui peuvent et veulent donner de leur précieux temps, à participer aux travaux de Val’hor : c’est la garantie de la prise en compte de la vision des producteurs et l’assurance d’une complète transparence dans la bonne utilisation des contributions versées par les professionnels de la filière. Je vous souhaite un excellent congrès dans cette ville d’eau, symbole, pour nos professions encore plus que pour les autres, de vie et d’espoir. Puissiez-vous vous y ressourcer afin de prendre, dans vos entreprises, votre fédération et votre interprofession, un nouvel élan pour ensemble, aller plus loin. Jean Michel Laperche Président de Val’Hor F N P H P - p a g e 1 3 Le mot du Directeur de VINIFLHOR L es quatre branches de l'Horticulture ornementale que représente la FNPHP se composent de près de 7000 entreprises de production qui exercent leur activité sur 22000 ha dont 2300 couverts. Elles génèrent 150000 emplois directs et indirects pour un chiffre d'affaires total d'environ 8 milliards d'euros, incluant les végétaux, les travaux et les fournitures. Vos filières de production connaissent une concurrence internationale accrue. Ceci se traduit bien dans les chiffresclés du commerce extérieur. Nos importations de fleurs dépassent aujourd'hui le milliard d'euros pendant que nos exportations voisinent les 170 millions d'euros. Sur le marché national, la valeur agricole des productions de plantes et fleurs est de l'ordre de 2,5 milliards d'euros, soit environ 5 % de la valeur totale de la production agricole. Cela montre l'importance économique de votre secteur dans lequel le marché des collectivités est particulièrement significatif. Les filières de l'horticulture ornementales sont directement confrontées à deux défis majeurs : - un défi économique, avec la délocalisation d'une partie des productions à forte composante de main d'œuvre, - un défi environnemental et sociétal du fait des préoccupations croissantes en matière de préservation de l'environnement. 6 4 è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 1 4 6 4 è m e C o n g r è s d e l a L'horticulture ornementale a toutefois ceci de particulier qu'elle n'entre pas, à la différence de la viticulture et de la filière fruits et légumes, dans le champ de la politique agricole commune (PAC). Pour autant, comme toutes les autres productions qui répondent aux préoccupations de l'agriculture durable, elle constitue en elle-même un facteur de bien être environnemental. Comme vous le savez, Viniflhor intervient dans votre filière et, en 2008, mobilise pour l'horticulture ornementale, malgré un contexte budgétaire particulièrement difficile, à peu près les mêmes crédits qu'en 2007. Viniflhor contribue notamment au financement de la promotion, des études et de la structuration de la filière. C'est ainsi qu'une étude sur les flux et les modes de commercialisation de la fleur coupée a été lancée par l'Office ; par ailleurs, en partenariat avec Val'hor une étude stratégique est réalisée afin de fonder l'Interprofession sur des bases durables. Les crédits de Viniflhor permettent également d'aider certains investissements dans les exploitations notamment dans les serres. Dans le cadre du plan "économies d'énergies", le cumul des aides publiques peut atteindre 40% du montant des investissements. Vos filières ont toute leur place dans Viniflhor. Son conseil spécialisé, présidé par Jean-Pierre MARINE, est un lieu d'analyse et de débat essentiel pour la filière. Tout est fait par l'office pour maintenir cette place de choix à votre filière. Georges-Pierre MALPEL Directeur de VINIFLHOR F N P H P - p a g e 1 5 Le mot du Président de l’ASTREDHOR 008 est d’ores et déjà une année qui fera date dans l’histoire du réseau Astredhor. En effet, l’Astredhor est reconnu officiellement depuis le 11 mars dernier comme un institut technique agricole qualifié au sens où désormais le Code rural l’entend. Ceci assure à notre institut l’accès au financement public du Casdar dont les fonds proviennent de la taxe dont s’acquittent tous les producteurs agricoles. 2 La procédure de qualification menée en 2007 a ainsi porté ses fruits. Elle a permis de souligner non seulement la diversité des missions d’intérêt général exercées, mais également la qualité des travaux et de l’expertise de l’Astredhor au service des professionnels de nos filières. Cette qualification vise désormais à donner à l’institut Astredhor une visibilité nationale à vocation européenne, gage d’expertise et d’excellence vis-à-vis des partenaires du monde économique et de la recherche. Parallèlement, l’Astredhor devient aujourd’hui plus que jamais l’institut technique référent en matière d’horticulture pour notre interprofession, Val’hor. En 2007, par ailleurs, nos missions premières que sont la recherche appliquée et l’expérimentation couplées à nos missions d’animation, d’expertise et d’appui à la filière, ont été déployées sur de nombreuses thématiques. Nous en citerons quatre : - La diversification de la gamme en horticulture : le programme national s’est poursuivi et de nombreux essais ont été conduits à travers les stations du réseau. - Le référentiel qualité pour la fleur coupée : à l’initiative des producteurs, ce projet animé par l’Astredhor a abouti fin 2007 à la mise en oeuvre du Référentiel qualité à travers l’adhésion à la «Charte Qualité Fleurs». Un site internet lui est par ailleurs spécialement dédié. - L’énergie : l’Astredhor, en collaboration notamment avec le Ctifl, a finalisé en 2007 une étude dressant un diagnostic énergétique du parc de serres horticoles et maraîchè- 6 4 è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 1 6 6 4 è m e C o n g r è s d e l a res et proposant différentes pistes de réflexions innovantes. Notre participation aux travaux du Comité Serres Energie est également importante, notamment concernant les certificats d’économie d’énergie. Ce thème de l’énergie a été parallèlement au cœur de nos journées techniques qui se sont déroulées à Brest en janvier dernier. - La protection des cultures reste à juste titre au centre des préoccupations des professionnels et notamment de la FNPHP. L’Astredhor continue ainsi à mener des expérimentations sur la protection biologique intégrée et sur les stimulateurs de défense naturelle. Parallèlement, l’institut poursuit son travail relatif aux dossiers de demande d’extension d’homologation. Un travail qui est depuis quelques mois renforcé grâce à Terres d’Innovation, association de 5 instituts techniques spécialisés dont l’Astredhor. Ces instituts mènent en effet désormais sur ce sujet une action forte et concertée auprès des firmes phytopharmaceutiques et de la DGAL. Nos demandes n’en sont que plus écoutées. A noter également que 2007 a vu la convention de coopération entre l’Inra, l’INH, l’Astredhor et la FNPHP être prolongée d’une durée de 4 ans. Ce partenariat favorisant la prise en compte des préoccupations professionnelles va ainsi se poursuivre à travers les programmes de recherche/développement et de formation, le transfert de technologie et l’innovation. Une convention cadre de coopération a par ailleurs été signée entre la DGER et l’Astredhor dont l’objectif est de renforcer les partenariats entre les stations du réseau et les établissements d’enseignement horticole. Je ne pourrais enfin conclure sans affirmer une nouvelle fois le dynamisme de l’Astredhor qui, dans un souci d’une meilleure lisibilité et d’une meilleure diffusion de l’information technique aux professionnels, a mené une refonte complète de son système d’information et offrira dès la fin juin un nouveau site internet plus ergonomique et plus riche. Pour que nouvelle technologie rime avec performance professionnelle ! Pierre Grall Président de l’Astredhor F N P H P - p a g e 1 7 Le mot du Président de la FNSEA a FNSEA a, lors de son Congrès à Nantes en avril dernier, renouvelé ses équipes. Je profite de ces quelques mots pour saluer l’entrée de votre Président, Antoine PIGOT, au Conseil d’administration de la FNSEA. Cette élection conforte la participation active de la FNPHP au sein des Commissions et Groupes de travail de notre organisation. L Le thème principal de votre Congrès, la production horticole durable, fait écho aux travaux du Grenelle de l’Environnement lancés en 2007. Avec le soutien de son réseau, dont la FNPHP, la FNSEA a pris toute sa part à ces travaux. Je veux revenir sur deux points particulièrement sensibles pour les horticulteurs et les pépiniéristes. D’abord, l’utilisation des phytosanitaires. La FNSEA exige du gouvernement la garantie de la disponibilité de produits de remplacement avant tout retrait de substances du marché. De même, si les agriculteurs adhérent à l’objectif de réduction de la moitié des usages des produits phytosanitaires, ils demandent des moyens pour que la recherche 6 4 è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 1 8 6 4 è m e C o n g r è s d e l a mette au point des méthodes alternatives. Ensuite, la FNSEA est favorable à l’objectif d’amélioration de la performance énergétique des serres et bâtiments. Mais là aussi, la recherche publique doit être dotée de moyens suffisants et les aides aux investissements doivent être revues. Lors de son dernier Congrès, la FNSEA a fait le choix de l’organisation économique. C’est un choix de responsabilité. Nous plaidons pour des interprofessions fortes, dans tous les secteurs. Des interprofessions capables de se doter des moyens nécessaires pour porter une vraie dynamique de projets, pour construire des communautés d’intérêt et des solidarités bien comprises. Tandis que la Grande Distribution apparaît aujourd’hui très réticente à participer aux interprofessions, et Val’hor illustre bien cette orientation, la FNSEA réaffirme leur caractère d’associations volontaires de droit privé. Je souhaite à votre Congrès de fructueuses réflexions pour renforcer le pouvoir économique des producteurs, tout en répondant aux exigences sociétales. Jean-Michel LEMETAYER Président de la FNSEA F N P H P - p a g e 1 9 L’an vert, c’est nous… TOUS ! e m m a r g o Pr ème Congrès du 64 de la JEUDI 19 JUIN 2008 8h00 - 9h15 Accueil des participants 9h15 - 09h45 Séance d’ouverture : Accueil du Président de la Fédération et des différentes personnalités locales présentes VENDREDI 20 JUIN 2008 9h45 - 10h15 Assemblée Générale ordinaire 2007/2008 : - Rapport moral de la Secrétaire Générale - Rapport financier du Trésorier Général 8h30 - 9h00 Exposition et accueil 9h00 - 9h15 Résultats des votes et des élections 9h15 - 11h00 La Production Horticole Durable Séance plénière suite 10h15 - 13h00 Bilan du mandat 2005/2008 : - Les actions nationales et internationales : bilan présenté par les responsables professionnels - Les actions inter régionales : bilans présentés par les Référents Professionnels et les animateurs des inters régions 11h00 - 11h30 Exposition et pause café 11h30 - 12h30 Séance officielle : Intervention du Président de la Fédération et du Ministre de l’Agriculture et de la Pêche 13h00 - 14h30 Exposition et buffet déjeunatoire 12h30 - 14h00 Exposition et buffet déjeunatoire 14h30 - 16h30 La Production Horticole Durable Séance plénière 14h00 - 16h00 Conférence-débat : “La motivation du personnel” 16h30 - 17h00 Votes et ratifications 16h00 - 16h30 Séance de clôture 17h00 - 17h30 Exposition et pause café 17h30 - 18h30 Réunion du Conseil d’Administration, élection du Bureau Exécutif 19h00 Soirée de gala 6 4 è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 2 0 6 4 è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 2 1 Rapport moral Bienvenue à notre 64ème assemblée générale Madame, Monsieur, chers collègues, tiens ici à remercier chaleureusement l’ensemble de l’équipe de la FNPHP. Et nous voila au terme de ce mandat de trois ans que vous nous avez confié lors du congrès de Saint Malo ! Trois ans de dossiers au bureau exécutif de la FNPHP, trois ans de sharka, de VALHOR, de marché de Carpentras, de PVE et de CPER… un inventaire à la Prévert qui ne me fera pas oublier trois ans de fous rire et de «galères», de moments de réussite et parfois de découragement. Le défi à relever était de taille : succéder à l’équipe de Michel Gourdain, un président emblématique de la FNPHP. La Politique Stratégique Horticole, qu’il a initiée en 1998, a profondément modifié l’image de l’Horticulture et de la Fédération auprès des pouvoirs publics, ainsi que de tout l’environnement de notre métier. Les chefs d’entreprise ont eux aussi intégré les acquis de la PSH, et je suis parfois surprise de les retrouver dans les propos de collègues qui furent, pourtant, très critiques à l’époque. Membre, comme moi, de l’ancien Bureau Exécutif, Antoine Pigot a réussi à imposer son style et la Fédération a connu des succès significatifs comme vous pourrez en prendre connaissance dans le rapport d’activité qui va suivre. Au sein de l’équipe du Bureau Exécutif, Ollivier Ottenwaelder a remplacé Michel Fourmillier, et nous l’avons accueilli avec plaisir. Au cours de notre séminaire de septembre, nous avons appris à mieux travailler ensemble. Nous sommes tous des patrons, et donc par définition des personnalités indépendantes et individualistes ; le travail en équipe est alors un exercice toujours passionnant et révélateur de nos modes de fonctionnement. La restructuration de l’équipe administrative, avec la mise en place des animateurs dans les régions, a également été un chantier important, avec un équilibre financier toujours précaire, une équipe d’animateurs qui connaît des mouvements de personnes fréquents, mais une très grande satisfaction des professionnels sur le terrain, ainsi qu’un nombre d’adhérents qui reste stable ou en légère progression malgré des cessations d’activité toujours trop nombreuses. La qualité du travail produit est remarquable, reconnue par nos partenaires ainsi que par nos interlocuteurs officiels, et je 6 4 è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 2 2 6 4 è m e C o n g r è s d e l a Et pour clore ce cycle de trois ans, la dernière année aura été, une fois de plus, bien mouvementée ! Elle a tout d’abord débuté avec un évènement d’importance : l’élection d’un nouveau Président de la République. La campagne électorale avait suscité un grand espoir chez les chefs d’entreprise que nous sommes. Nous avions enfin entendu évoquer la modernisation du droit du travail, le rattrapage de l’écart avec les autres pays extra européens et même, sans aller aussi loin, avec nos proches voisins européens. Et il est vrai qu’ en matière de droit du travail, de fiscalité des stocks en pépinières ou de réglementation de l’usage des produits phytosanitaires, nous avons un grand besoin d’harmonisation européenne, que ce soit par le bas - mais ne rêvons pas ! - ou par le haut, ce qui nécessiterait un gros effort de la part de nos voisins. Les promesses du futur Président nous ont donc laissé imaginer qu’une réelle ouverture nous permettrait de faire avancer nos revendications ! Nous avons eu dès le début un très bon contact avec la nouvelle mais éphémère Ministre de l’Agriculture, Christine Lagarde, puis avec son successeur Michel Barnier. Si les nouveaux comportements à l’Elysée ont tout d’abord séduit, puis surpris, puis parfois irrité un certain nombre de Français, ils ont rapidement imprimé à l’administration et tout particulièrement aux ministères qui sont nos interlocuteurs une agitation irrépressible ! Nous avons vu déferler des vagues de sollicitations de tous ordres, sous forme de demandes de renseignements, de rencontres, de réunions… Aujourd’hui, le bilan semble plutôt mitigé… mais il est peut être trop tôt pour en juger ? De nombreux chantiers ont été ouverts, quelques uns sont presque finalisés ; la loi TEPA et son désormais célèbre «travailler plus pour gagner plus» était supposée redonner du pouvoir d’achat aux salariés. En horticulture, où nous avons toujours rémunéré les heures supplémentaires avec une majoration de 25% alors que les autres secteurs le faisaient à 10% seulement, les heures supplémentaires apportent un gain réel aux salariés. Elles sont de plus nécessaires à notre activité, car, malgré l’annualisation, l’extrême saisonnalité de la vente de nos produits F N P H P - p a g e 2 3 nous empêche bien souvent de planifier l’activité. Le recours aux heures supplémentaires est alors inévitable, malgré leur surcoût. La loi TEPA a permis de réduire sensiblement ce surcoût, et l’accueil parmi nos adhérents a été très favorable. Un bilan des économies réalisées sera à faire en fin de campagne de printemps. La réforme du droit du travail est en cours, mais d’ores et déjà l’accord négocié par le MEDEF sur la modernisation du marché du travail a apporté bien peu d’avancées au regard des attentes suscitées par la campagne électorale. Un exemple : la rupture négociée du contrat de travail, soumise à autorisation de l’inspection du travail, a été obtenue en échange du doublement de l’indemnité de licenciement. Le droit du travail est figé, et la négociation ne peut apporter, en échange d’assouplissements, qu’un peu plus de contraintes ! La FNSEA, qui n’est pas conviée à ces négociations a néanmoins pu obtenir un certain nombre d’aménagements, notamment en ce qui concerne les contrats saisonniers. Il est primordial que la FNSEA soit intégrée à la négociation, afin que les particularités agricoles soient prises en compte, et nous soutenons cette revendication auprès du Ministre de l’Agriculture. La loi de Modernisation de l’Economie est elle aussi en cours , ses impacts sur nos entreprises sont pour le moment difficilement appréciables. Nous avons demandé des éclaircissements sur la réglementation de l’urbanisme commercial, éprouvant des difficultés d’interprétation notamment concernant les producteurs détaillants. Mais la véritable déferlante qui a un temps tout emporté sur son passage, a été, dès la rentrée 2007, la vague environnementale ! L’engagement du candidat à la présidence en faveur de l’environnement aurait pu rester une simple promesse électorale très médiatisée. Mais «Grenelle de l’organisation du fameux l’environnement» et les conclusions des travaux qui y ont été réalisés, ont vite démontré que le gouvernement ne comptait pas en rester à de vagues intentions. Le retrait rapide de nombreuses matières actives de produits phytosanitaires, la montée en puissance de la réglementation des prélèvements dans les ressources naturelles - eau, tourbe, combustibles, matières plastiques … - , ainsi que des impacts de 6 4 è m e C o n g r è s d e l a la production horticole sur l’environnement ,sont autant de contraintes qui vont s’imposer à notre métier. De son côté une partie de la distribution surfe elle aussi sur la vague environnementale. Et certains s’affichent en protecteurs acharnés de la nature, répondant ainsi à une attente des consommateurs tout en s’engageant dans une démarche citoyenne. Quelle attitude la FNPHP doit elle avoir ? Nous avons appliqué à cette question notre réflexion sur l’action syndicale : sur la première marche de l’escalier syndical, celle de la défense pure et dure, la réponse est le rejet en bloc de ces nouvelles contraintes. Mais une attitude responsable et une vision un peu moins terre à terre nous dictent plutôt de monter sur la 2eme marche, celle du syndicalisme de gestion, et d’imaginer quelles contreparties nous pouvons obtenir pour accompagner financièrement les entreprises dans cette mutation incontournable. Et enfin, sur la 3eme marche de l’escalier, celle du syndicalisme d’économie, nous recherchons comment permettre aux entreprises de valoriser cette démarche au travers de leurs produits, puisque la distribution semble demandeuse. Ces réflexions nous conduisent à la conclusion suivante : comment faire reconnaître les efforts que nous avons déjà fait et que nous allons encore accentuer ? Une des préconisations du «Grenelle» était de créer pour l’agriculture un label Haute Valeur Environnementale, qui serait décerné aux entreprises les plus engagées dans le respect de l’environnement, avec une volonté de labelliser un nombre maximal d’entreprises. Il nous est apparu opportun d’inscrire l’Horticulture dans cette démarche, en y ajoutant une dimension sociale, notamment concernant la formation des salariés et l’amélioration des conditions de travail, ce qui orienterait l’Horticulture vers le «développement durable». Un référentiel «Horticulture durable» est donc en cours d’élaboration au sein de la FNPHP, un groupe de compétences est constitué et travaille. La démarche a été présentée à la distribution «jardinerie» qui l’a accueilli avec intérêt .Il sera néanmoins nécessaire de trouver une synergie avec la labellisation existante MPS. De toute évidence, le 21ème siècle sera écologique ou ne sera pas ! Pour continuer à accéder demain à nos marchés et maintenir nos marges, nous devrons pouvoir différencier nos produits et valoriser les efforts entrepris. F N P H P - p a g e 2 4 Une autre source de sollicitations des services et des professionnels de la FNPHP : l’interprofession horticole VALHOR, qui a soufflé sa 2ème bougie de campagnes de promotion des végétaux. Le fonctionnement se met en place et évolue au rythme des besoins. Il apparaît maintenant nécessaire de procéder à des arbitrages entre les différentes familles et métiers, car certains cherchent un «retour sur investissement» proportionnel à leur apport en cotisations, alors que la mutualisation et la vision à long terme devraient être les règles d’une interprofession. Ces questions ont été abordées au cours du séminaire VALHOR «ambition triennale» de début avril, et les clarifications nécessaires seront apportées dans les conclusions. La FNPHP défend pour sa part une organisation où les producteurs, seule famille qui tire du végétal l’intégralité de son revenu, ont un pouvoir de décision réel face à l’aval de la filière. Redonner aux français le goût des arbres, des plantes et des fleurs doit rester le principal objectif, faire comprendre que le geste environnemental n’est pas seulement d’éteindre la lumière mais aussi de planter des végétaux, il y a là un travail de fond indispensable qui ne peut se concevoir qu’à moyen et long terme. Un retour à la nature, en somme, mais pas celui d’il y a 40 ans, en mai 68 ! La FNPHP défend aussi un vrai rôle de médiation de l’interprofession, avec au sein de VALHOR des commissions où se négocient des accords entre acteurs de la filière, sur des sujets aussi variés que les délais de paiement ou les règles de conditionnement et de transport… Une des préoccupations majeures des horticulteurs la saison écoulée a été bien entendu la montée en flèche des prix des combustibles. Le groupe de compétence «Energie» a travaillé tout au long de l’année pour étudier les pistes possibles. Les démarches auprès du Ministère se sont multipliées, sur certains dossiers conjointement avec la Fédération des Légumes, et un plan d’urgence Energie a été élaboré comprenant des mesures conjoncturelles d’aide aux entreprises serristes les plus en difficulté. Les aides aux investissements sont également accessibles, l’ensemble de ce dispositif vous sera présenté dans le rapport d’activité. Lors de l’année écoulée, les Contrats de Projet Etat Région, mis en place en 2007, ont commencé à fonctionner. Les premières aides financières aux projets d’investissement des entreprises horticoles ont été accordées, après que la FNPHP ait négocié, 6 4 è m e C o n g r è s d e l a parfois âprement, ces interventions des pouvoirs publics, tant au niveau régional que national. Les disparités de traitement entre régions apparaissent au grand jour, notamment en ce qui concerne le Plan Végétal Environnement. En effet, certaines régions jouissent d’une enveloppe conséquente que les entreprises ne parviennent pas à consommer, d’autres consommant en quelques dossiers les maigres finances distribuées. Toute la difficulté de régionaliser les aides, actuelle ligne de conduite du ministère, est mise en lumière. Nos entreprises sont réparties très inégalement sur le territoire, et nous avons toujours défendu une gestion nationale des aides au secteur, seule garante d’une meilleure équité de distribution, ainsi que d’une simplification de procédures d’accès toujours trop complexes. Dans un autre domaine, un évènement marquant a eu lieu : nos rapports cordiaux et transparents avec la FNSEA ont permis l’élection d’Antoine Pigot au poste d’administrateur, représentant les cultures spécialisées, au conseil d’administration de la FNSEA. Une avancée historique puisque l’Horticulture semble ne pas avoir pas eu de représentant depuis de très nombreuses années. Pour conclure, au terme de ce mandat de trois années du Bureau Exécutif dont la succession est, c’est le moins que je puisse dire, particulièrement mouvementée, une réflexion me vient à l’esprit. Au cours des nombreuses réunions auxquelles j’ai participé, j’ai rencontré beaucoup de producteurs, que je classais en deux camps : ceux qui se plaignent avec constance, et ceux qui ne se plaignent jamais. Ceux qui regrettent le passé et envisagent l’avenir comme une menace, et ceux qui utilisent le passé pour créer la stratégie qui va les préparer à l’avenir .Les destructeurs, les constructeurs. Si je balance parfois entre les deux camps, je classe résolument la FNPHP dans les outils capables d’entraîner les professionnels du camp des pessimistes au camp des optimismes et de les faire progresser vers plus d’expérience et plus de sérénité. Je souhaite que les travaux de cette Assemblée Générale vous apportent également des solutions pour envisager plus sereinement l’avenir ! Dominique Boutillon Secrétaire Générale F N P H P - p a g e 2 5 Rapport d’activité 2007/2008 - Défense Rapport d’activité 2007/2008 - Défense Les produits phytosanitaires ■ Contexte L’enjeu sur les produits phytosanitaires reste double : 1) notre filière manque de produits phytosanitaires et est confronté à des impasses techniques 2) et les politiques européennes mais aussi nationales convergent pour inscrire la question de la réduction d’emploi des pesticides. Ce 2ème enjeu a été renforcé par les réflexions conduites pendant le Grenelle de l’environnement et les conclusions qui en ont découlées. La démarche usages mineurs pour les rosiers : Les rosiéristes ont mis l’accent sur des produits pour le désherbage et d’autres pour lutter contre le mildiou. Suite à une réunion téléphonique, une note technique et des fiches de «demande d’enregistrement d’une demande professionnelle dans le cadre des usages mineurs» ont été rédigées avec l’appui technique de l’ASTREDHOR pour argumenter la demande du groupe. (Voir la suite dans groupe rosiers). 2) les réglementations : ■ Actions Le groupe phyto continue à se réunir autant que de besoin. Les réunions téléphoniques permettent d’établir des positions claires sur les différents sujets phytosanitaires d’actualité. Ces positions permettent de tenir une ligne de conduite pour la défense des intérêts des pépiniéristes et horticulteurs en ce qui concerne les produits phytosanitaires et, plus généralement, la santé des plantes. Les principaux sujets traités au cours des échanges du groupe phyto sont la démarche usages mineurs mais aussi les évolutions de réglementations au niveau national et européen. Fabien Robert, Directeur scientifique et technique, et Amélie Gersende Desquenes, responsable homologation, ainsi que l’ensemble du réseau ASTREDHOR, apportent leur appui technique, notamment sur la question de la démarche usages mineurs. 1) La démarche usages mineurs : Elle consiste à obtenir des extensions d’homologation de produits phytosanitaires sur nos cultures mineures. CF : tableau ci-dessous. A cela s’ajoute, tous les dossiers en cours de constitution par l’ASTREDHOR. Ces réglementations sont discutées lors de réunions techniques mises en place soit à l’initiative de la FNSEA et des associations spécialisées soit à l’initiative du Ministère de l’Agriculture et lors des réunions officielles de la Commission des produits phytopharmaceutiques, des matières fertilisantes et des supports de culture. Plan Ecophyto 2018 : Au terme du Grenelle de l'Environnement, la France a décidé de mettre en place le plan ECOPHYTO 2018. Ce plan comporte 2 volets : - L’élaboration d’un plan de réduction de 50% de l’usage des pesticides si possible dans un délai de dix ans - Le retrait du marché, dans les meilleurs délais au regard des solutions alternatives existantes, des produits contenant les 53 substances actives les plus préoccupantes. Ces 53 substances actives se décomposent en 47 substances actives identifiées précédemment dans le PIRPP (plan interministériel de réduction des produits phytosanitaires) comme devant être réduites de moitié avant fin 2009, auxquelles s’ajoutent 5 substances supplémentaires qui présentent des «profils toxicologiques» similaires et le cadusaphos, substance dont le Ministre a déjà annoncé le retrait. Michel Barnier, Ministre de l’agriculture et de la pêche, a dores et déjà annoncé, le retrait, avant fin Bilan de la démarche usages mineurs au mois d’Avril 2008 Nombre de produits homologués Nombre de produits dont le dossier d’homologation est en cours d’examen ou en attente de réception du certificat d’homologation Nombre de dossiers transmis aux firmes pour lesquels la date de dépôt n’a toujours pas été fixée 27 produits pour 87 usages 12 produits pour 28 usages 3 produits pour 4 usages 6 4 è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 2 6 2008, de 30 substances actives (avis paru le 28 mars 2008 au JO), parmi les 53 considérées comme les plus préoccupantes. La FNPHP, avec l’appui de l’ASTREDHOR, a été consultée afin d’éviter tout usage vide. Les autres retraits de substances actives concernées par ce plan se feront de la manière suivante : - un deuxième groupe de 10 substances actives qui seront retirées du marché avant la fin 2010 - un dernier groupe de 13 substances actives pour lequel les usages devront être réduits de moitié avant fin 2012. En septembre 2006, l’AFSSA (Agence Française de sécurité sanitaire des aliments) a élargit son domaine d’évaluation scientifique à l’environnement et à la santé des végétaux. Il lui est en effet confié l’évaluation des risques, des bénéfices, ainsi que la synthèse bénéfice/risque et les propositions sur les conditions d’emploi des produits phytopharmaceutiques. La décision de mise sur le marché du ministre de l’Agriculture intervient sur la base de cet avis de l’AFSSA. Cette nouvelle organisation permet un traitement des dossiers plus rapide qu’avant. Actuellement, pour traiter un nouveau dossier «usages mineurs» déposé, L’AFSSA annonce un délai de cinq mois qui est en moyenne respecté. Auparavant 3 ans étaient nécessaires pour traiter un tel dossier. marché des produits phytosanitaires. La Commission Européenne, estimant que les législations nationales concernant les règles d’utilisation des produits phytosanitaires sont trop hétérogènes d’un Etat Membre à l’autre, propose une directive sur l’utilisation des produits. Elle visera à fixer des exigences minimales et des priorités à inscrire dans chaque Etat membre, le but final étant bien de réduire l’impact des pesticides sur la santé humaine et l’environnement. La FNPHP participe également à l’analyse de ce texte. Selon l’administration française, la finalisation des deux textes cités précédemment (règlement et directive) devrait intervenir sous présidence française, au deuxième semestre 2008. La FNPHP participe pleinement à l’examen des différents textes et donne son point de vue. L’objectif est de faire reconnaître la spécificité des usages mineurs et d’obtenir enfin une procédure de reconnaissance mutuelle simple et pragmatique. ■ Perspectives La FNPHP continuera à militer pour que les changements réglementaires effectifs ou à venir n’entravent pas la compétitivité des entreprises. Elle poursuivra également son engagement dans la démarche usages mineurs de façon à permettre aux entreprises de pouvoir traiter leurs cultures en toute légalité. Si l’homologation des produits phytosanitaires est une compétence nationale, tous les produits européens disposent des mêmes substances actives, celles qui sont inscrites sur l’annexe I de la directive 91/414. La commission européenne continue son travail d’examen de toutes les substances actives, une par une. Toutes n’ont pas encore été examinées et elles peuvent du jour au lendemain être retirées. C’est ainsi que la FNPHP est amenée tout au long de l’année à organiser le lobbying nécessaire pour protéger certaines substances. Cette directive 91/414 est donc très importante dans la réglementation des produits phytosanitaires. Pourtant, la commission européenne, l’a jugée non efficiente et propose, pour palier aux distorsions de concurrence entre les pays membres, de la revoir via un nouveau règlement concernant la mise sur le 6 4 è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 2 7 Rapport d’activité 2007/2008 - Défense Rapport d’activité 2007/2008 - Défense La protection des végétaux ■ Contexte Les échanges internationaux ne se limitent pas à leurs aspects commerciaux mais ouvrent également l’épineux problème des protections phytosanitaires qui devraient en découler. La protection contre les ravageurs fait l’objet d’arrêtés de lutte obligatoire de plus en plus nombreux. Il convient de rappeler que les dispositions de lutte mises en place sont le plus souvent supportées par l’horticulteur ou le pépiniériste Français en bout de chaîne. ■ Actions Le virus de la Sharka, virus attaquant les Prunus fruitiers comme ornementaux contre lequel la lutte est obligatoire, est présent dans les régions RhôneAlpes, Provence Alpes Côte d’Azur et LanguedocRoussillon. Depuis plusieurs années, la FNPHP suit ce dossier en collaboration étroite avec le Centre d’Expérimentation des Pépinières (CEP). Cette année a été marquée par le travail sur deux textes : - la charte sur le renforcement de la prévention et de la lutte contre la Sharka, - l’arrêté relatif à la lutte contre le Plum Pox Virus, agent de la maladie de la Sharka, sur les végétaux sensibles du genre Prunus. La charte, initiée par l’INRA, la DGAL et VINIFLHOR n’a été signée que par eux le 3 octobre 2007. En effet, les différentes familles professionnelles concernées (dont la FNPHP et le CEP) n’ont pas voulu pour l’heure signer ce document qui prévoit très majoritairement des charges incombant aux professionnels, sans véritablement préciser les engagements de l’Etat, notamment en matière de financement. La tentative de conciliation du cabinet du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche de décembre 2007 est restée sans suite à ce jour. Le projet définitif d’arrêté de lutte nous a été transmis le 2 avril 2008 après de nombreux mois d’échange entre pépiniéristes, arboriculteurs et la DGAL. Il reste toutefois encore des points d’insatisfaction comme la notion de «lieu de production», la compartimentation des abris insect proof et le financement des prospections. La décision communautaire 2007/201/CE du 27 mars 2007 relative aux mesures d’urgence en matière phytosanitaire visant à empêcher l’introduction et la propagation dans la Communauté 6 4 è m e C o n g r è s d e l a de Phytophthora ramorum prolonge et renforce les mesures déjà en place dans le cadre de la décision 2002/757/CE. En particulier, la liste des végétaux hôtes de cet organisme nuisible a été étendue suite aux résultats des plans de surveillance mis en place dans les Etats membres depuis 2002, et le nombre minimum d’inspections annuelles pour la délivrance du passeport phytosanitaire est passé de 1 à 2 dans les secteurs jugés les plus sensibles. Le passeport phytosanitaire européen est obligatoire pour tous les végétaux destinés à la plantation de Viburnum spp., Camellia spp. et Rhododendron spp., autres que Rhododendron simsii, et autres que les semences, qui sont transportés à l’intérieur de la Communauté européenne. En France, le Ministère de l’Agriculture a décidé d’un plan de surveillance sur le territoire français, préconisant la conduite d’inspections dans les pépinières et leur environnement, les espaces verts publics et les bois et forêts. Ces inspections ne se font pas seulement sur les végétaux réglementés, mais sur un ensemble de plantes hôtes du Phytophthora ramorum. Ainsi, les pépiniéristes ont pu voir les contrôles s’accentuer et se préciser. Enfin, il est à noter que l’Australie et le Canada demandent des garanties supplémentaires pour l’importation dans leurs pays de plantes hôtes du Phytophthora ramorum. La DGAL a invité la FNPHP pour la réunion annuelle sur l’Aculops fuchsiae. C’est un acarien qui provoque des galles sur les plantes de fuchsia. Cette réunion a permis de faire un bilan de la situation de la localisation actuelle de l’acarien et de conclure sur l’efficacité de l’arrêté de lutte obligatoire, avec une destruction du matériel contaminé, sur la propagation (3000 plantes détruites en 2007). Le constat est que la politique d’éradication n’est pas efficace. La France est le principal pays contaminé (en particulier les zones côtières bretonnes) et donc la DGAL est obligée de déclarer que l’acarien est établi sur certaines parties du territoire. Une politique de contention va donc être mise en place et un passeport phytosanitaire sera instauré pour cette plante. Parallèlement, la protection des végétaux va mettre en place des essais pour augmenter les connaissances en matière de biologie et des essais de luttes chimique et physique pour lutter contre cet organisme nuisible. F N P H P - p a g e 2 8 Dans le cadre de la présidence française de l’Europe en Juillet 2008, la France envisage de proposer des pistes d’évolution concernant l’application du dispositif actuel «passeport phytosanitaire européen». La France va donc faire des propositions de modifications. Le ministère souhaite redonner de la valeur au dispositif en changeant la forme du passeport phytosanitaire mais aussi en modifiant le dispositif de délivrance du passeport. La FNPHP a été consulté à plusieurs reprises sur ce projet. Un travail a été mené avec le groupe phyto afin d’établir des positions claires sur le passeport phytosanitaire européen ce qui nous a permis d’exprimer notre désaccord avec les propositions faites par la DGAL. En effet, la FNPHP a souligné qu’elle est attachée au maintien du système actuel, basé sur un contrôle visuel officiel ponctuel des lots de végétaux en culture et qu’il ne faut pas que les techniques culturales interviennent dans la délivrance du PPE car le passeport phytosanitaire est le recensement d’un état sanitaire à un moment donné. Il est, par conséquent, indispensable que des personnes de la protection des végétaux, bien formées, réalisent un contrôle extérieur. Elle a aussi insisté sur la nécessité d’un contrôle identique dans tous les pays européens et sur les contraintes supplémentaires qui reposeraient sur les entreprises dans le cas de la mise en place d’un tel dispositif. Le ministère, suite à cette consultation, a rédigé un mémorandum qui sera transmis à la commission européenne pour être discuté, dans un deuxième temps, entre les différents Etats membres. 6 4 è m e C o n g r è s d e l a Lors de la mise en place du dispositif du passeport et du certificat phytosanitaire, la FNPHP a obtenu en 1993 la réduction de 50% de la redevance phytosanitaire due au titre de ce dispositif. En 2008, la FNPHP milite de nouveau pour que cette réduction soit toujours effective. ■ Perspectives Toutes ces problématiques ont été évoquées en juin puis en septembre 2007 avec la Sous-Direction de la Qualité et de la Protection des Végétaux avec qui la FNPHP a établi et entretien des relations de qualité. Depuis quelques années, nous devons malheureusement compter sur l’apparition de nouveaux ravageurs et maladies touchant le secteur de l’horticulture et des aménagements paysagers. La protection des végétaux contre ces organismes nuisibles est plus que jamais requise. La FNPHP est fortement préoccupée par les conséquences économiques dues à ces pressions sanitaires et par celles dues aux changements envisagés pour le passeport phytosanitaire. Elle se donne donc comme objectif de veiller à ce que soient protégées au mieux les productions horticoles françaises. F N P H P - p a g e 2 9 Rapport d’activité 2007/2008 - Défense Organismes nuisibles et mécanismes de solidarité ■ Contexte L’article L251-9 du code rural a été modifié par la Loi de 2005 sur le développement des territoires ruraux et, dispose que les exploitants, ayant fait l’objet d’une mesure administrative de destruction de végétaux malades (par exemple : feu bactérien ou phytophthora ramorum), peuvent prétendre à une indemnisation. Cette dernière est conditionnée par une cotisation obligatoire à un mécanisme de solidarité, mis en place par filière. ■ Actions Réglementation A ce jour, seul le décret est paru (le 9 mai 2007). La FNPHP a été conviée le 16 avril 2008 pour l’examen final du projet d’arrêté cadre. Ce projet était issu de la réunion de concertation du 28 juin 2007. Il a été examiné par le ministère chargé de l’économie, par le service des affaires juridiques du ministère de l’agriculture et de la pêche et par le groupement des DDAF. Au niveau des arrêtés filières, il a été décidé, d’un commun d’accord, que chaque filière entamerait ses propres discussions du fait de ses spécificités techniques. Gestion de l’eau dans le cadre de la préparation du prochain accord triennal de financement 2008/2010, cette question a de nouveau été évoquée parmi les différentes missions dévolues aux instances interprofessionnelles. A l’heure où nous écrivons ces lignes, aucune décision n’a encore été prise en la matière. ■ Perspectives Il reste encore des interrogations importantes au sujet de l’implication ou non de l’interprofession dans le rôle de l’organisme gestionnaire et au sujet de l’évaluation de l’importance du mécanisme. Une fois que la FNPHP sera en possession d’éléments précis, elle engagera la réflexion sur l’opportunité d’un mécanisme de solidarité en horticulture et pépinière, à travers la mise en place d’un groupe de compétences. Elle sera alors à même de pouvoir négocier les termes de l’arrêté filière. C o n g r è s d e l a ■ Actions Les périodes de sécheresse de 2003 et 2005 ont conduit les pouvoirs publics à engager une expertise scientifique collective axée sur l’incidence de l’agriculture sur la ressource en eau. Depuis 2005, le groupe de compétence s’est donné pour objectif d’élaborer des actions pour anticiper ces phénomènes de sécheresse. Veille des arrêtés préfectoraux limitant les usages de l’eau. La FNPHP suit de près l’évolution départementale des arrêtés préfectoraux limitant les usages d’eau pour le secteur de l’horticulture et des pépinières. En cas de nécessité, les animateurs inter régionaux interviennent auprès des producteurs et des pouvoirs publics, afin d’obtenir une dérogation. Les cumuls de précipitations relevés entre le début du mois de septembre 2007 (mois durant lequel 27 arrêtés préfectoraux limitant certains usages de l’eau étaient en vigueur) et la fin du mois de février 2008 ont été inférieurs à la normale sur la quasi-totalité du territoire. Ce cumul montre un déficit généralisé de l’ordre de 25%. ■ Perspectives ■ Contexte Le caractère de calamités agricoles donné aux différentes intempéries a toujours été un frein dans notre secteur, notamment en ce qui concerne la grêle. Cependant, la nouvelle définition donnée aux pertes de fond en juin 2006 a été un acquis considérable pour la profession, car elle permet de protéger le stock, tout en incluant la grêle : «Tout sinistre, grêle inclus, survenant sur des végétaux de plus d’un an avant leur dernière année de culture est considéré comme une perte de fonds et peut à ce titre bénéficier d’une indemnisation par le FNGCA». Par ailleurs, la FNPHP a reçu une enquête, suite a une demande adressée à la Sous Direction de la Qualité et de la Protection des Végétaux, faisant l’état des lieux des mesures phytosanitaires prises durant les trois dernières années par les agents des services déconcentrés de la protection des végétaux dans le cadre de leurs pouvoirs de police administrative. Cette enquête devait permettre d’appréhender l’importance du mécanisme à mettre en place. Cependant, la FNPHP a indiqué, par courrier, a plusieurs reprises, que cette enquête n’est pas assez précise pour permettre une évaluation. De plus, dès la fin d’année 2007, la FNPHP a saisi son interprofession Val’Hor de cette problématique. A l’époque, le sujet a été évoqué en Conseil d’Administration sans prise de décision. Depuis, et è m e ■ Contexte A l’heure où nous écrivons ces lignes, les signes de recharge des nappes se sont multipliés. La FNPHP reste cependant vigilante aux variations climatiques, afin d’informer les producteurs en cas de restrictions d’eau par les pouvoirs publics concernant notre profession. Calamités agricoles Réflexion 6 4 Rapport d’activité 2007/2008 - Défense ■ Actions relle, afin que ces derniers déclarent leurs dommages à leur assureur ou à son représentant dans les 10 jours suivant la publication de l’arrêté interministériel constatant l’état de catastrophe naturelle. ■ Perspectives La FNPHP va maintenir ses actions auprès des autorités, afin que le couplage calamités agricoles/assurances récolte soit fort. Notre objectif est de pérenniser les entreprises en incitant les horticulteurs et pépiniéristes à s’assurer via le système assurance récolte. Soutien aux sinistrés. Les arrêtés du 31 mars 2008 et du 18 avril 2008 ont reconnus le caractère de catastrophe naturelle aux intempéries survenues ces dernières années. La FNPHP a pris contact avec les producteurs des communes reconnues en état de catastrophe natu- F N P H P - p a g e 3 0 6 4 è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 3 1 Rapport d’activité 2007/2008 - Défense Loi sur l’eau Rapport d’activité 2007/2008 - Défense Emploi ■ Contexte Dans le prolongement de directive cadre sur l’eau de la Commission européenne, la France devait légiférer dans le domaine de l’eau et des milieux aquatiques. ■ Actions La loi sur l'eau et les milieux aquatiques de 2006 se met progressivement en œuvre. Parmi les volets qui impactent le plus l'activité agricole, la gestion collective de l'irrigation et les zones soumises à contraintes environnementales (ZSCE) font l'objet de nouvelles dispositions réglementaires. La loi sur l’eau, en matière de gestion quantitative, donne la priorité à l’eau potable sur les autres usages écono- miques, elle prévoie des zones de sauvegarde quantitatives et une organisation collective des irrigants, elle donne compétences au SAGEs pour la fixation des volumes prélevables par usage et enfin elle fixe une redevance prélèvement avec une modulation en fonction des enjeux du milieu. ■ Perspectives D’une part, la FNPHP entend continuer à défendre la profession, en faisant prendre en compte nos spécificités, lors de la rédaction des décrets d’application de la loi. D’autre part, une question subsiste : Comment sont arbitrées les quantités d’eau au sein de l’usage Agriculture ? ■ Contexte L'horticulture est le secteur agricole qui emploie le plus de main d'œuvre essentiellement permanente, avec une moyenne deux fois supérieure à celle des autres exploitations agricoles. La FNPHP connaît l’importance de l’emploi et s’investit chaque jour dans ce dossier aux côtés de la FNSEA et auprès de ses adhérents. ■ Actions Membre de la Commission Emploi de la FNSEA, la FNPHP a participé à plus d’une dizaine de journées et demi-journées de travail. Cette année, l’un des principaux axes de travail a été le suivi des négociations nationales menées par la FNSEA sur les conditions de travail, les séniors, la durée du travail, la complémentaire santé et la prévoyance pour les salariés des entreprises de production, et la reconnaissance de la FNSEA comme syndicat représentatif des employeurs agricoles. Pour assurer une coordination optimale entre les orientations nationales et actions locales, la FNPHP organise après chaque Commission Emploi, une réunion téléphonique du groupe des négociateurs de conventions collectives. Ce groupe s’est également réuni en février pour discuter entre autre de la nécessité d’investir dans la sécurité des salariés et de l’opportunité de conclure une convention d’objectif avec la Caisse Centrale de MSA. L’intérêt est triple : réduire les accidents de travail, améliorer les conditions de travail et revaloriser l’image de nos métiers. Une étude de la typologie des accidents de travail en horticulture est actuellement en cours, de même que le recensement des initiatives individuelles de réduction des risques liés au travail sur les serres (blanchiment, bâchage, etc). la prestation de services, l’autre sur la gestion du personnel. Ce dernier point se décline en plusieurs thèmes : l’organisation du travail, le recrutement et le suivi du salarié, la gestion des conflits et enfin l’hygiène, la sécurité et les conditions de travail. ■ Perspectives La FNPHP continuera d’apporter sa contribution à la Commission Emploi de la FNSEA, d’assurer la coordination des orientations nationales et des actions locales. Elle souhaite également élaborer un projet de Convention d’Objectif conforme aux attentes et besoins de la filière, et avancer concrètement dans cette démarche. La FNPHP s’est également engagée dans les actions de gestion prévisionnelle de l’emploi de début 2008 à fin 2009. Quatre études, tout d’abord, vont être menées par la FNPHP : l’état des lieux des qualifications et compétences des salariés, les pratiques d’aménagement du temps de travail, l’intégration des publics handicapés et l’emploi féminin. Deux plans d’actions seront, en parallèle, menés en collaboration avec d’autres Associations Spécialisées de la FNSEA : l’un sur le travail illégal et 6 4 è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 3 2 6 4 è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 3 3 Rapport d’activité 2007/2008 - Défense Fiscalité des stocks à rotation lente ■ Contexte L’article 49 de la Loi de finances rectificative pour 2005 a supprimé le régime optionnel de valorisation des stocks à rotation lente pour la détermination des résultats des exercices clos à compter du 1er janvier 2006 (article 72 B du Code Général des Impôts). L’ancien dispositif permettait de comptabiliser les stocks de pépinières à leur valeur d’inscription au bilan à la clôture du premier exercice suivant celui au cours duquel ils étaient entrés en stocks. Dans ce cas, les frais engagés pour leur conservation étaient immédiatement déductibles des bénéfices. Depuis la réforme, les végétaux de pépinières doivent être comptabilisés selon les méthodes du droit commun, c'est-à-dire à leur prix de revient, ou à leur cours du jour à la clôture de l’exercice s’il lui est inférieur. Un mécanisme d’étalement sur sept exercices des gains «exceptionnels» ainsi constaté était bien prévu, mais celui-ci demeurait insuffisant eu égard à la longueur de nos cycles de production et de l’ancienneté de certains stocks. En outre, il n’était pas garantit que l’ensemble des producteurs concernés eût disposé de la trésorerie suffisante pour affronter le surcroît de taxation fiscale et sociale engendré. constaté un profit au titre de l’exercice clos à compter du 31 décembre 2005, ou celui ouvert à compter du 1er janvier 2006 en raison de la réintégration des charges antérieurement déduites. La FNPHP a également mis en place un groupe de compétence chargé de mener une réflexion sur l’harmonisation de la fiscalité française des stocks de pépinières avec celle de leurs principaux concurrents européen. A cet effet, un argumentaire technique a été rédigé, afin de démontrer les incidences de la fiscalité française sur le prix de vente de nos produits. ■ Perspectives La FNPHP souhaite approfondir la réflexion sur les fiscalités étrangères des stocks transposables à la filière française, et sur la possibilité de mettre en place un mécanisme de décote fiscale pour compenser le coût de reconstitution desdits stocks. La FNPHP a également sollicité de l’Observatoire des Distorsions de Concurrence, une étude sur l’incidence de la fiscalité française des stocks sur la compétitivité de nos pépinières. Parallèlement, la FNPHP attend un nouvel entretien avec le Conseiller Technique du Ministre du Budget. ■ Actions Après la rencontre du Conseiller Technique du Ministre du Budget (décembre 2006), la FNPHP a continué son action de sensibilisation sur les conditions d’imposition des stocks de pépinières français. La FNPHP a ainsi obtenu le maintien de l’ancien dispositif de blocage de la valeur pour tous les stocks de pépinières enregistrés selon ce mécanisme au 31 décembre 2005, jusqu’à la cession desdits stocks. Par courrier adressé au Président de la FNPHP, la Direction de la Législation Fiscale permet aux pépiniéristes d’opter pour le maintien du dispositif antérieur en souscrivant une déclaration rectificative de résultats afin de régulariser leur situation s’ils avaient 6 4 è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 3 4 Rapport d’activité 2007/2008 - Gestion Enseignement et formation ■ Contexte ■ Perspectives L’article 49 de la Loi de finances rectificative pour La volonté de l’Etat de réduire le budget de -15% sur 5 ans pour l’enseignement agricole entraîne des réformes à un rythme effréné. Depuis la rentrée 2006, les dispositifs de décentralisation et de déconcentration de l’enseignement agricole sont effectifs : prise de décision par les DRAF en région d’ouverture et de fermeture de classes pour les formations initiales, regroupement des formations en 3 pôles dans lesquels n’apparaît pas clairement l’horticulture, disparition d’un niveau de qualification avec le baccalauréat professionnel en 3 ans au lieu de 4 (BEPA 2 ans + Bac Pro 2 ans). Toutes ces réformes entraîneront inéluctablement une altération de la diversité des formations et un déséquilibre encore plus prononcé entre l’offre et la demande d’emploi dans notre filière. L’enjeu étant capital pour la pérennité de nos entreprises, le groupe de travail proposera une carte scolaire le plus rapidement possible, si possible en juin 2008. Cet outil, arbitré ensuite collégialement avec le Ministère, nous permettra d’être force de proposition et d’anticiper la fermeture de classes pour la rentrée 2008. Par ailleurs, bien que les contenus pédagogiques répondent globalement aux évolutions de nos métiers, la Profession s’inquiète des orientations prises par l’enseignement professionnel agricole qui ne feront qu’amplifier la désaffection de nos métiers par les jeunes scolarisés. ■ Actions La FNPHP a missionné un groupe de compétence dans le but de réfléchir à comment marquer la volonté professionnelle de garder et d’adapter des formations horticoles pour proposer une offre judicieuse sur l’ensemble du territoire. Dans ce cadre, la FNPHP a rencontré au cabinet du Ministre de l’Agriculture et de la Pêche le 18 mars 2008, le conseiller spécial du Ministre et le Directeur adjoint de la DGER. Ce rendez-vous nous a permis de faire part de nos craintes concernant notamment la fermeture des classes à faible effectif et nous avons obtenu l’accord du Ministère pour établir une carte scolaire des formations initiales en horticulture et en pépinière. En parallèle, la FNPHP a soutenu et soutiendra auprès de la FNSEA, organisme collecteur de la taxe d’apprentissage, les projets d’établissements demandant une rétrocession de cette taxe. D’autre part, la FNPHP a pris position au côté de la FNSEA afin de maintenir le niveau BEPA avec possibilités de passerelles pour récupérer un Baccalauréat professionnel. 6 4 è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 3 5 Rapport d’activité 2007/2008 - Gestion Agriquadra Relations internationales & lobbying européen ■ Contexte Depuis 2005, la FNPHP est engagée aux côtés d’autres fédérations (éleveurs de chevaux, entrepreneurs du paysage et entrepreneurs de travaux agricoles) dans le projet Agriquadra piloté par le FAFSEA et la MSA avec le concours financier du Fond Social Européen. Dans ce cadre, des études sont menées par le Centre de Recherche et d’Etudes sur l’âge des Populations au Travail (CREAPT). L’accompagnement des entreprises et des salariés pour l’amélioration des deuxièmes parties de carrière se concrétise. ■ Actions Le projet AgriQuadra se trouve aujourd’hui bien avancé. La phase d’étude est arrivée à son terme, fournissant un ensemble de connaissances sur la relation «âge- travail- santé- compétences» dans les métiers de l’horticulture et des pépinières. La coordinatrice scientifique du projet nous a donné des clés pour la compréhension de ce qui se joue dans la relation vieillissement–travail. À la lumière des connaissances issues de la phase d’analyse et d’étude, le projet s’est engagé sur la voie du déploiement en région, notamment en Languedoc Roussillon, PACA, Pays de la Loire et Rhône Alpes en ce qui nous concerne. L’articulation entre la capitalisation des données et le passage à l’action s’appuie sur l’élaboration d’une démarche d’intervention et d’une série d’outils : 6 4 Rapport d’activité 2007/2008 - Gestion è m e C o n g r è s d e l a - Pré diagnostic court en entreprise Durée : une demi-journée d’entretien avec un dirigeant et un salarié. Réalisation : conseiller en prévention, médecin du travail et/ou conseiller formation et/ou animateurs des fédérations professionnelles. Outil : guide de pré diagnostic pour l’identification des caractéristiques de l’entreprise et des actions d’accompagnement possibles ou à prévoir. - Diagnostic approfondi en entreprise sur la gestion des ressources humaines, l’organisation du travail et l’amélioration des conditions de travail. - Pré diagnostic individuel du salarié, orientation, formation, santé,… ■ Perspectives La FNPHP continuera à participer activement aux réflexions et orientations des travaux afin de proposer des dispositifs cohérents et efficaces. Notre objectif est de vulgariser auprès de l’ensemble de nos entreprises dès 2008/2009 des outils d’aide à la décision et d’accompagnement dans la gestion des salariés de plus de 40 ans. F N P H P - p a g e 3 6 Des actions ciblées au service de l’horticulture française ■ Contexte 2007 présente une amélioration des ventes de produits de l'horticulture non comestible sur les marchés étrangers. La balance commerciale française de ces produits, bien que fortement déficitaire, se rétablit quelque peu. Nos importations ont cessé de progresser en valeur et nos exportations reprennent un certain dynamisme avec +12,2% par rapport à 2006. Malgré cette conjoncture économique moins défavorable, les producteurs doivent cohabiter avec des politiques phytosanitaires tantôt strictes, et tantôt laxistes. Le «bon exemple» français contraint les producteurs à trouver des alternatives à la disparition tous azimuts des solutions phytosanitaires adéquates, lorsque ces alternatives existent ! La présence de produits horticoles issus de politiques phytosanitaires diverses reste le facteur principal de distorsion de concurrence sur notre marché. La FNPHP reste ferme et engagée dans ce combat afin d’harmoniser les pratiques de manière équitable entre tous les acteurs du marché. Les règlementations européennes, qui deviendront les nôtres demain, nécessitent un suivi régulier, c’est pour cela que la FNPHP après une année 2005 redéfinissant les priorités à l’International, et suite à une année 2006 affirmant notre reconnaissance auprès des différentes instances européennes ciblées (Copa-Cogeca et ENA), a en 2007 décidé de passer à l’offensive en devenant force de proposition auprès de ces organismes. - Disparition du règlement 315/68 sur les critères de qualité dans le secteur des bulbes : réflexion sur un système minimum concernant ces critères de qualité. Sur ces 4 thèmes, la FNPHP a pu faire entendre sa voix et être force de proposition. La FNPHP a également participé aux travaux menés par l’ENA sur : - Utilisation de la liste des plantes ENA : communication à intensifier sur cette liste et son utilisation dans les Pays Membres. - Stratégie thématique de l’UE sur l’Environnement Urbain : défense de la prise en compte de la valeur des plantes dans les projets d’urbanisme. Rencontre bilatérale Pays-Bas/France (11-12 septembre 2007) : Participation d’Antoine Pigot à cette rencontre sur le thème «échanges commerciaux et problèmes phytosanitaires». ■ Perspectives Basée sur son organisation par groupe de compétence, le décloisonnement des compétences en intégrant par exemple des réflexions liées à l’ENA dans un groupe «Pépinières» rénové est envisageable, et ce afin de faire valoir les préoccupations spécifiques du métier de pépiniériste. Une prise en charge des argumentaires liés aux préoccupations phytosanitaires par le groupe «phytosanitaire» est également un axe d’étude et d’amélioration possible. ■ Actions Ces ponts entre les groupes de compétences et les dossiers internationaux permettront d’apporter une expertise et une légitimité internationales aux compétences réunies au sein de ces groupes. En 2007, la FNPHP a travaillé au sein du groupe de travail «Fleurs et Plantes» du Copa-Cogeca sur différents sujets : - Passeport phytosanitaire sur PSTV : veille sur la liste des produits concernés. - Révision de la directive 91/414 (mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques) : prise en compte des impasses techniques et des usages mineurs dans notre secteur. - TVA taux réduit sur les produits horticoles : défense du maintien d’un taux réduit au même titre que les produits agricoles en général. Des atouts à faire valoir : la présidence française du conseil de l’Union Européenne à compter du 1er juillet 2008 doit être considérée comme une chance et comme une possibilité de se faire entendre sur un certains nombre de sujets primordiaux pour notre secteur. De plus, de manière plus sectorielle, le CopaCogeca est sous présidence française depuis 2007 et ce jusqu’en 2009. Cette force de lobbying européen doit être notre point d’appui principal pour la défense de notre secteur au niveau de Bruxelles. 6 4 è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 3 7 Rapport d’activité 2007/2008 - Gestion Assurance récolte Rapport d’activité 2007/2008 - Gestion Juridique ■ Contexte Le soutien aux producteurs ayant subi des pertes d'origine climatique reposait depuis plus de 40 ans sur les indemnisations publiques du Fonds National de Garantie des Calamités Agricoles (FNGCA). En 2007, des nouveaux produits d'assurance multirisques, multi-produits ont été proposés avec le soutien de l'Etat sous la forme de prise en charge partielle de primes d'assurance. Après consultation des principales compagnies d’assurance, seule la société GV France a été à même de proposer un contrat adapté à notre secteur. • à partir de 2008, l’annexe horticole et pépinière sera directement intégrée au cahier des charges, • la FNPHP a demandé que le secteur horticole puisse bénéficier d’un taux de soutien de 45% (au lieu des 35% actuels). Il a été accepté à la réunion du Comité national de l’assurance en agriculture du 27 mars 2008 un basculement progressif du FNGCA vers l’assurance, qui allait s’étendre au secteur de la viticulture et à celui des fruits et légumes. Nous avons donc interrogé le Ministère concernant notre secteur, qui n’a pas été en mesure de nous répondre à l’heure où nous rédigeons ces lignes. ■ Perspectives ■ Actions Travail avec GV France pour rendre leur contrat éligible à l’aide de l’Etat Suite à un travail parallèle entre la FNPHP et la société GV France, le Ministère de l’agriculture a validé la prise en charge partielle par l’Etat des primes et cotisations 2007 à hauteur de 35%. L’assurance grêle proposée par GV France répond aux conditions fixées par décret et s’étend à toutes les calamités agricoles. Ainsi, pour l’année 2007, 14 contrats d’assurance récolte ont été souscrits auprès de GV France, représentant un capital assuré de 7 705 000 euros. Lettre à Michel CADOT La FNPHP continue son travail, afin de rendre le dispositif assurance récolte le plus accessible possible à la filière horticole. Nos objectifs principaux vont être : • faire appliquer une prise en charge partielle par l’Etat de l’assurance pour les végétaux cultivés sous serre, • accompagner les producteurs lors du basculement progressif du FNGCA vers l’assurance (souhaité par l’Etat), pour notre secteur. La FNPHP, soucieuse de la protection des cultures, va continuer à s’investir dans la mise en place du système assurance récolte, dans l’objectif d’y faire adhérer le maximum de producteurs et d’assurer le mieux possible l’ensemble des cultures. ■ Contexte La diversité de la production horticole et des entreprises, ainsi que la multiplicité des projets gouvernementaux, rend plus opaque et mouvante la réglementation applicable (droit rural, commercial, social, fiscalité, sécurité, environnement, etc). Consciente de la nécessité de renseigner les producteurs sur leurs obligations mais aussi sur leurs droits, la FNPHP a décidé de mettre à disposition de ses adhérents les services nécessaires. ■ Actions Courant 2006, la FNPHP a mis en place un service d’information en ligne sur son site internet. L’exclusivité des articles étaient au départ réservée aux adhérents de la FNPHP : un résumé était diffusé en ligne, le reste de l’information étant disponible auprès des animateurs. Afin d’optimiser la transmission d’information et faire connaître les actions de la Fédération en ce domaine, la FNPHP a souhaité laisser l’accès libre aux articles juridiques. En un an, une vingtaine d’articles juridiques sont parus (changement des codes APE, exonérations d’heures supplémentaires, publicité et affichage, réforme du permis de construire pour les serres, etc). A cela s’ajoute une progression de 75% des questions traitées à titre individuel, illustration de ces nouvelles complexités ! La FNPHP intervient également en amont par l’analyse de projet de textes communautaires, législatifs et réglementaires (phytosanitaire, loi sur l’eau, énergie, loi de finances, droit commercial, droit du travail, etc). La FNPHP se positionne ainsi comme l’intervenante privilégiée des organismes de tutelle (Ministères, BEAF, Groupe de travail Fleurs et Plantes du Copa-Cogeca, INSEE, Viniflhor, FNSEA, etc) pour la filière horticole. La FNPHP est consultée par ces organismes, force de proposition auprès des centres décisionnaires, source d’information pour ses adhérents et leurs partenaires (comptables, stations d’expérimentation, etc) dans les matières juridiques. ■ Perspectives Si la FNPHP maintient son action de veille et d’information, elle souhaite également développer ses compétences par la mise en place des outils collectifs en matière juridique (formations, contrats, etc). Une lettre a été adressée à Michel Cadot, Directeur de Cabinet du Ministre de l’Agriculture, en juillet 2007, afin de lui demander si la prise en charge partielle de la prime d’assurance pouvait s’appliquer sur un contrat souscrit pour des végétaux cultivés sous serre. A ce jour, le Ministère n’a toujours pas pris de décision définitive sur ce sujet. Intervention auprès du Ministère de l’Agriculture • bilan de l’assurance récolte 2007 : GV France a dressé un bilan des contrats souscrits pour 2007 et attend à présent les paiements du Ministère. Un premier acompte de 60% doit être versé pour le mois de mai 2008. Le restant est prévu pour la fin de l’année, 6 4 è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 3 8 6 4 è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 3 9 Rapport d’activité 2007/2008 - Gestion Rapport d’activité 2007/2008 - Gestion Energie : la FNPHP sur tous les fronts ! ■ Contexte A la suite du rapport Mauguin et de l’étude ADEME sur l’utilisation rationnelle de l’énergie dans les Serres 2006, un Plan d’Adaptation Structurel des Serristes a été initié avec l’installation d’un comité de pilotage. Toutes les actions déclinées ci-dessous ont été discutées lors des 2 comités Serres Energie et des nombreuses rencontres directes avec le Ministère de l’Agriculture et VINIFLHOR. L’hiver 2007/2008 aura été marqué par une série d’annonces de hausses de l’énergie, mêlée à un contexte de vague verte en France avec le grenelle de l’environnement et de pressions environnementales européennes. ■ Actions Le groupe de compétence énergie de la FNPHP s’est doté, en janvier 2008, d’une nouvelle organisation avec Jacques LECOMTE, comme référent, 2 animateurs administratifs et une répartition des sujets en fonction des spécialisations des professionnels du groupe. Recherche/Innovation La FNPHP a participé à l’organisation et l’animation des Journées Techniques de l’ASTREDHOR, les 30 et 31 janvier 2008 à Brest. On peut saluer la forte participation des horticulteurs et maraîchers, et la qualité des interventions et des visites lors de cette manifestation. La FNPHP et l’ASTREDHOR travaillent en étroite collaboration pour le soutien des projets de recherche et la représentation de la filière auprès du Gouvernement. Aides publiques aux entreprises Les projets d’investissement sur des postes énergie étaient soutenus en 2007 par deux dispositifs parallèles mais néanmoins complémentaires : Le Plan Végétal Environnement enjeu énergie et la circulaire VINIFLHOR Modernisation des Serres. Au travers de notre réseau, nous avons veillé à la bonne application du Plan Végétal Environnement en région et à son accès par les horticulteurs pour les 4 postes d’investissement concernés. Cependant, de nombreux dysfonctionnements sur les conditions d’accès, les différences entre régions et des enveloppes régionales insuffisantes au regard des besoins ont été remontés au Ministère de 6 4 è m e C o n g r è s d e l a l’Agriculture. Sur les 37 dossiers déposés en 2007 à VINIFLHOR pour les aides Modernisation des Serres, 31 dossiers concernent partiellement des investissements sur l’énergie ce qui traduit bien le besoin de la filière. En réponse à la crise des serristes, le 14 mars 2008, Michel BARNIER a annoncé la mise en place d’un Plan Serre Energie de 6 millions d’euros dont 2,5 millions d’aides structurelles pour l’année 2008. Ces aides devraient être actives au travers de la rédaction d’une nouvelle circulaire Modernisation des Serres 2008. La FNPHP a fait part de ses attentes concernant les modalités d’application rapide de ces aides structurelles notamment sur la bonne coordination entre le Plan Végétal Environnement et la Modernisation des Serres et sur un taux d’aide à 35-40% d’aide pour la reconversion énergétique des entreprises et une bonification sur les investissements économes en énergie. Distribution de gaz naturel Audits énergétiques Un avenant à l’accord-cadre FNPHP/ALTERGAZ a été signé en février 2008 et renforce ainsi le partenariat. Altergaz proposera ainsi à tous les adhérents FNPHP des tarifs de moins de 5,5% sur les tarifs historiques de type B2S et B2I proposés par GDF et une remise sur les abonnements en fonction de la durée de la souscription. Une soixantaine de producteurs ont ainsi choisi ce distributeur en 2007. La FNPHP en collaboration avec la FNPL a demandé à 2 reprises des hausses modérées des tarifs pour les contrats historiques serristes. Des audits énergétiques ont été réalisés collectivement en Midi-Pyrénées avec l’appui de la FNPHP régionale et un cofinancement de 70% par l’ADEME. Les entreprises semblent très satisfaites. Fiscalité de l’énergie A l’heure où nous écrivons ces lignes, le détail de toutes ces mesures est en cours d’élaboration finale. La FNPHP et l’ensemble du syndicalisme ont encore obtenu pour l’année 2007 le remboursement partiel de la TIPP, taxe pour le fioul et de la TICGN pour les serristes taxés sur le gaz naturel, pour des consommations mensuelles au-dessus de 400 000 kWh. Depuis le 1er avril 2008, toutes les consommations de gaz naturel sont taxées par la TICGN. Nous ne pouvons encore accepter cette taxe qui correspond à une hausse d’environ 4% et attendons une réponse favorable à notre demande d’exonération pure de la TICGN pour les serristes. La Fédération a informé à plusieurs reprises ses adhérents des possibilités de remboursement partiel de la TIPP pour les camions de 7,5 tonnes. Nous réunissons actuellement des références technico-économiques pour connaître la pertinence du chauffage au charbon et construire un argumentaire pour un remboursement de la nouvelle TIC Taxe Intérieure sur le Charbon. Certificats d’économies d’énergie Cogénération Le marché virtuel des Certificats d’Economie d’Energie permet aux distributeurs d’énergie de venir aider financièrement des projets d’entreprise permettant des économies d’énergie. La FNPHP et l’ASTREDHOR rédigent des fiches et les soutiennent politiquement pour que les horticulteurs puissent accéder à ce mécanisme. En partenariat avec la FNPL, nous défendons la cogénération comme un outil d’économie d’énergie et demandons notamment la reconnaissance des performances énergétiques des cogénérations serres et ainsi une optimisation du rachat électrique. Les 2 fédérations ont ainsi été reçues par la Direction de la Maîtrise de l’Energie au Ministère du Développement Durable. Le Plan Barnier comporte également un volet d’aides conjoncturelles pour les entreprises en difficultés avec 3 mesures : Agridiff Social (prise en charge partielle des cotisations sociales), Agridiff Structure (plan d’audit financier) et le Fonds d’Allègement des Charges (prise en charge d’une partie des emprunts professionnels) et là encore nous veillons à l’accessibilité des horticulteurs aux dispositifs. ■ Perspectives Nous veillerons à ce que les prérogatives indiquées dans les différents rapports, études et journées consacrés à l’énergie se traduisent dans un plan pluriannuel et des orientations claires pour une adaptation énergétique d’envergure sur notre filière. L’enjeu sur les énergies renouvelables serait de développer une expertise et de centraliser des références technico-économiques. Les conseils directs aux entreprises sembleraient aussi être une bonne alternative dans la vulgarisation de l’innovation énergétique adaptée à chaque typologie et besoins des entreprises. Cependant, sur ce sujet aussi complexe de l’énergie, la FNPHP exigera du Gouvernement un réel soutien pour notre filière serriste au travers de mesures dérogatoires aux taxes et hausses du gaz naturel. Energies renouvelables Nous avons rencontré ONF énergie, qui propose des contrats d’approvisionnement en plaquettes bois à prix fixe sur 5 ans, et mettons en relation la société avec les producteurs qui ont des projets de chauffage au bois. F N P H P - p a g e 4 0 Grenelle de l’environnement La FNPHP a remis ses attentes dans le cadre du Grenelle de l’Environnement, auprès du président du Comité Opérationnel Plan de Performance Energétique des Exploitations Agricoles. 6 4 è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 4 1 Rapport d’activité 2007/2008 - Gestion Recherche et développement ■ Contexte Parce que l’anticipation et l’accompagnement aux changements restent un enjeu majeur pour nos entreprises, la FNPHP est très attachée à l’articulation entre l’enseignement, la recherche, le développement et la profession. ■ Actions La Fédération travaille depuis toujours étroitement avec son institut technique, l’ASTREDHOR (Association nationale des structures d’expérimentation et de démonstration en horticulture). La FNPHP participe ainsi à l’élaboration des programmes d’expérimentation lors du conseil inter métiers et des COMITECH. Des collaborations se sont poursuivies sur de nombreux dossiers d’actualité : - énergie : Notre Fédération et l’ASTREDHOR sont conjointement impliquées dans l’amélioration de l’utilisation de l’énergie dans le chauffage des serres. Elles travaillent conjointement notamment à la rédaction des fiches Opérations Standardisées du Marché des Certificats d’Economie d’Energie, dans les propositions d’utilisation des mesures structurelles du Plan de Reconversion énergétique et l’amélioration de l’efficacité énergétique des exploitations- 2008, dans une étude du Ministère de l’Industrie sur la cogénération en France et la collecte de données sur l’efficacité des énergies renouvelables. La FNPHP a participé à la conception et à l’animation des Journées Techniques de l’ASTREDHOR à Brest les 29 et 30 janvier 2008. - usages mineurs : L’ASTREDHOR est toujours très impliquée dans la démarche des usages mineurs. Notre institut s’est accordé avec quatre instituts techniques agricoles de cultures spécialisées pour créer l’association «Terres d’Innovation». Cette association permet de réaliser une action commune concernant les homologations par la voie des usages mineurs afin d’être plus efficace. - protection des végétaux et utilisation des produits phytosanitaires : sur ces deux thèmes, Rapport d’activité 2007/2008 - Économie Appui à l’exportation L’ASTREDHOR apporte un appui technique lors des consultations de la FNPHP. Cette année un appui a été demandé à l’ASTREDHOR pour les différents arrêtés de lutte, au sujet des retraits de produits phytosanitaires suite au Grenelle de l’environnement… - fleurs coupées : l’ASTREDHOR expérimente dans son réseau la tenue en vase des fleurs coupées. Par ailleurs, dans le cadre du Plan de Relance de la Fleur Coupée, l’institut apporte un appui technique indispensable au niveau de la mise en place du référentiel national qualité. Une réunion entre La FNPHP et l’ASTREDHOR a été organisée, cette année, pour faire le point et coordonner le travail sur deux grand thèmes d’actualité : l’énergie et la protection des plantes (organismes nuisibles et usages mineurs). D’autre part, la FNPHP a participé aux comités de pilotage national et inter régionaux de l’audit national de l’ASTREDHOR et a été elle-même interrogée par le cabinet Ernest and Young en charge de cet audit. Dans ce cadre, la FNPHP salue la reconnaissance d’Institut qualifié obtenue par l’ASTREDHOR. Le salon Hortimat a été l’occasion de procéder au renouvellement pour une période de 4 ans de la convention cadre INRA – INH – ASTREDHOR – FNPHP dont la signature initiale avait déjà eu lieu à Orléans en septembre 2003. A noter que cette signature s’est faite dans le cadre de la visite officielle d’inauguration du salon en présence de Michel BARNIER, Ministre de l’Agriculture et de la Pêche le jeudi 6 septembre à 12h00. La FNPHP participe au CTPS (Comité Technique Permanent de la Sélection) et a renouvelé ses membres aux différentes commissions. ■ Perspectives La FNPHP continuera à veiller à ce que les pouvoirs publics appuient notre secteur en terme de recherche et de développement. Une stratégie confirmée pour des entreprises ciblées ■ Contexte Un bilan 2007 en demi-teinte pour le commerce extérieur de l'horticulture Les années 2005 et 2006 ont été à l’identique et donc marquées par un recul des ventes de produits de l’horticulture non comestible, en revanche nous pouvons voir en 2007 une légère baisse de nos importations en valeur avec 1022 millions d’euros contre 1051 millions en 2006, les ramenant ainsi au niveau de 2005. Les volumes importés restent quant à eux quasi identique à l’année 2006 Nos exportations se redynamisent avec +12,2% par rapport à 2006 en volume. Ce léger regain d'optimisme en faveur d'une amélioration de la balance commerciale française se tempère par un maintien en valeur de nos exportations (165 Millions d’euros) mettant en évidence les difficultés du marché avec des prix de plus en plus tirés vers le bas (concurrence, pression de la distribution) alors que les coûts de production augmentent fortement (énergie notamment). Au final, le solde de la balance commerciale passe de -885 millions d’euros en 2006 à -857 millions d’euros en 2007 soit une amélioration de 3,2%. L'UE à 15 reste notre principal débouché avec un CA à l'exportation de 123 M€ soit 74% de la valeur des produits exportés en 2007. L’Europe à 27 représente quant à elle 78,3% de nos exportations en 2007. Nos principaux fournisseurs restent les Pays-Bas (63,2% de nos importations), la Belgique (11,8%) et l’Italie (9%). Ceci étant les Pays-bas et la Belgique sont à leur plus bas niveau d’échanges avec la France depuis 2003. Certains pays profitent de ces transferts d‘échanges avec des augmentations allant de +5,3% pour l’Espagne à +62,6% pour l’Inde. è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 4 2 è m e C o n g r è s d e La communication Plusieurs niveaux de communication ont été ciblés durant la période 2007-2008 : - Une action interne à la FNPHP afin de faire connaître le groupe export à l’ensemble des adhérents avec l’édition d’un Chloro’Fil spécial export. - Une action de plus grande envergure auprès du Lien Horticole avec la parution d’un numéro tourné vers l’Export et présentant l’ensemble des actions menées par la FNPHP. Des témoignages d’entreprises du groupe ainsi qu’une interview du responsable du Groupe venaient agrémenter cet article. - Lors du salon du Végétal 2008 : distribution de flyers «Osez l’export» auprès d’entreprises susceptibles d’être intéressées par la démarche Export de la FNPHP. • L’année 2008 se présente comme caractéristique des stratégies des entreprises présentes à l’export. Ciblage des participations sur des salons incontournables, et prospection de nouveaux marchés par le biais de missions afin d’être présent, dans le futur, sur de nouveaux salons actuellement en devenir. Les actions liées aux salons ont donc été les suivantes en 2007-2008 : 6 4 Les missions de prospection En 2007, un dossier de préfiguration de mission a été rédigé concernant le marché Turc. Bien que non conduite en 2008, la mission de prospection Turquie va être proposée pour l’année 2009. En parallèle un dossier reprenant la même structure va être établit sur la Bulgarie. Ces missions proposées comporteront des visites d’entreprises, la découverte des différents circuits de commercialisation présents sur la zone et enfin la visite d’un salon sectoriel dans le pays. Ce travail est rendu possible grâce aux liens étroits qui unissent la FNPHP aux différentes Missions Economiques concernées par nos zones cibles. ■ Perspectives ■ Actions groupe Export Salons Pays Dates Nb d’exposants FNPHP HORTIFAIR Pays-Bas 9-12 oct. 2007 6 IPM Allemagne 24-27 jan. 2008 12 6 4 Dans le cadre du salon IPM, un dossier de presse complet présentant les entreprises participantes a été distribué et un cocktail France a été organisé. l a F N P H P - p a g e 4 3 Rapport d’activité 2007/2008 - Économie Rapport d’activité 2007/2008 - Économie VINIFLHOR : nouvelles évolutions en vue • Concernant les salons, la présence française au sein d’un pavillon France-FNPHP se limitera au salon IPM 2009 à Essen en Allemagne du 29 janvier au 1er février 2009. En effet, malgré un marché intéressant, les choix opérés depuis 2 ans par les organisateurs du salon Hortifair à Amsterdam ont été préjudiciables pour les exposants. La réorganisation des halls et le changement des dates du salon, auxquels est venu s’ajouter la modification des horaires d’ouverture du salon, sont venus bouleverser les habitudes des visiteurs. Cette situation mène aujourd’hui à un non renouvellement de la participation française sur un pavillon commun par manque d’entreprises souhaitant exposer sur Hortifair. Ceci étant le ciblage des participations sur les salons, couplé au changement de « cap » peu compréhensible pris par Hortifair, renforce la présence française sur le salon IPM à Essen. 18 entreprises se sont d’ores et déjà pré inscrites, soit un nombre de participants sur le pavillon FranceFNPHP en augmentation de 50% par apport à l’édition 2008. Ceci c’est traduit depuis 2 ans par une baisse notable de la fréquentation sur ce salon (-9%) et donc une baisse des contacts commerciaux pour les entreprises exposantes. • La communication systématique des actions menées au sein du groupe export fait également partie des axes d’amélioration souhaités par les membres du Groupe export. GROPO ■ Contexte Le Groupe de Recherche pour l’Obtention de Plantes Ornementales (GROPO) est composé de 20 entreprises. Il y a quelques années, le groupe avait initié deux projets : - un programme de recherche sur la qualité sanitaire des jeunes plants débuté en 2003, en partenariat avec l’ASTREDHOR, le GEVES-SNES, l’INRA d’Antibes, la Protection des Végétaux ainsi qu’avec des laboratoires privés, - la révision du règlement technique de la certification sanitaire des végétaux du genre Pélargonium en 2004. ■ Actions Le programme «Qualité sanitaire des jeunes plants horticole» avance, le recensement des maladies est en cours de finalisation. Pour rappel, ce recensement permettra d’établir un guide des bonnes 6 4 è m e C o n g r è s d e l a pratiques pour améliorer les schémas de culture et assurer la non présence de pathogènes sur les entreprises. Les tests inter laboratoires ont débuté et une synthèse des résultats des premiers tests est en cours de rédaction. Une réunion a été organisée le 29 mai 2008 par Marie Laure WINOCQ, à l’ASTREDHOR, afin de présenter les premiers résultats des tests inter laboratoires aux entreprises qui ont pris part à l’étude. La révision du règlement technique de la certification sanitaire des végétaux du genre Pélargonium révision a été effectuée dans le cadre du Comité Technique Permanent de la Section Plantes Cultivées (CTPS). Le nouveau règlement a été validé par l’arrêté du Ministère de l’Agriculture du 23 octobre 2007. F N P H P - p a g e 4 4 ■ Contexte Après la création effective de VINIFLHOR en janvier 2006, issu de la fusion de l’Office des fruits et légumes et de l’horticulture (ONIFLHOR) avec celui de la viticulture (ONIVINS), puis le regroupement et le déménagement de l’ensemble à Montreuil (93) au cours de l’été 2007, de nouvelles évolutions sont en vue dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP). ■ Actions Après plusieurs péripéties, le budget 2008 de VINIFLHOR, tel qu'il a été approuvé par le Conseil plénier du 18 mars 2008, fait apparaître un budget horticole en légère baisse (50 000 €) par rapport à 2007, ceci étant dû à la diminution des crédits d'expérimentation nationale ce que la FNPHP regrette fortement. Certains postes de dépenses sont individualisés comme les actions promotionnelles (0,9 M€), l'expérimentation nationale (0,3 M€), l'aide aux exploitations horticoles (0,8 M€). La plupart des autres crédits budgétaires qu'il s'agisse de ceux pour les "études", pour l'aide aux serres, pour les aides "filières" ou au CPER, sont affectés au secteur de l'horticulture ornementale en fonction de ses besoins parmi des lignes d’interventions communes. Pour les nouveaux contrats de projet Etat- Régions, les conventions générales d'exécution entre les régions et VINIFLHOR sont désormais finalisées pour un montant global toutes filières confondues de 14,2 M€ en 2007 dont 1,2 € pour l'expérimentation horticole. Concernant la circulaire serres, le nombre de dossiers déposés en 2007 est nettement inférieur à celui de 2006. La faible proportion de demandes s’explique entre autre par l’activation de la nouvelle circulaire en milieu d’année, ce qui ne représente que 7 mois effectifs pour la constitution des demandes. 6 4 è m e C o n g r è s d e l a A noter sur les 37 dossiers déposés en 2007 : 4 créations d’entreprises, 13 demandes de jeunes horticulteurs, 8 projets concernant uniquement la création de serres ou d’aires hors sol, 11 projets concernant uniquement la modernisation des surfaces de production existantes, 13 projets mixtes de construction et modernisation et 1 projet innovant. Sur les 37 dossiers reçus, 31 entreprises sont concernées par les demandes relatives à l’aménagement des chaufferies ou systèmes de distribution de chaleur. A ce propos, un important travail a aussi été réalisé au sein du Comité «serres énergie» mis en place à la suite des conclusions du rapport de Philippe MAUGUIN pour pérenniser les aides en faveur de cet enjeu majeur à l’avenir. Parmi les nombreux autres dossiers traités, citons principalement, le plan de relance «fleurs coupées» dont les actions sont développées au paragraphe correspondant et la mise en œuvre d’un audit économique de la filière en lien avec Val’hor. ■ Perspectives La préfiguration des différentes réformes de la modernisation de l’Etat a été engagée dès le début de l’année 2008, et leur réalisation sera échelonnée ; au 1er juillet 2008 pour la réorganisation de l’administration centrale ; au 1er janvier 2009 pour la création des nouvelles directions régionales, aux 1er janvier 2009 et 2010 pour la généralisation de la fusion des DDAF et DDE qui sera conduite en deux tranches. C’est dans ce cadre qu’est prévue pour le 1er janvier 2009 la fusion des 3 offices agricoles actuels : Elevage, Grandes Cultures et VINIFLHOR. La FNPHP sera donc vigilante afin que notre secteur continue à bénéficier des soutiens financiers dont il a besoin. F N P H P - p a g e 4 5 Rapport d’activité 2007/2008 - Économie Rapport d’activité 2007/2008 - Économie VALHOR : Actions et perturbations ! ■ Contexte Après une année 2006/2007 consacrée principalement à la mise en œuvre concrète des premières actions de communication et de promotion génériques, facilitée il est vrai par un encaissement des cotisations 2005 tout à fait satisfaisant pour l’ensemble des 3 collèges, l’année 2007/2008 aura été plus contrastée. D’un côté, les actions courantes ont été poursuivies et amplifiées, le plus souvent avec réussite, d’un autre, le renouvellement de l’extension de l’accord interprofessionnel de financement pour la campagne 2007 a été perturbé par des événements politiques liés à la stratégie de la grande distribution alimentaire vis-à-vis des interprofessions agricoles. ■ Actions Pour soutenir le développement de la consommation de végétaux, Val’hor a mis en oeuvre un certain nombre d’actions : - Destinées à occuper l’espace médias. La campagne publicitaire générique dans la presse magazine s’est poursuivie en 2007 et en 2008, les visuels et le plan média ont été adaptés pour en accroître encore l’impact. Par ailleurs, la campagne est complétée par des actions calendaires régulières, adaptées à un objectif de trafic dans les points de vente. Elles utilisent alors le média le plus adapté, souvent la PQR. Les principales actions ont visé les plantations d’automne, les fêtes de fin d’année, la fête des grands-mères, les balcons et terrasses puis la fête des mères. - A inciter la presse à mettre en valeur les produits et les métiers de la filière : première présentation au mois de novembre 2007 de l’Observatoire Val’hor «Le végétal au cœur de la société contemporaine» - A valoriser la filière, ses produits et ses métiers au sein d’événements grand public ou spécialisés : Les victoires du paysage, Jardins jardin, partenariat avec le CNVVF, création d’un site Web pour la promotion des métiers auprès des jeunes… 6 4 è m e C o n g r è s d e l a - A créer des outils de communication à l’usage des professionnels : Racines du Paysage, brochure «Les arbres, une bouffée d'air pur pour la ville», Plante du mois, Paroles de Fleurs, Plant’airpur, promotion du Poinsettia et du Cyclamen, promotion de la Charte Qualité Fleurs, … Ces actions découlent le plus souvent des besoins exprimés par les commissions spécialisées CODHOR (commission de la distribution horticole) et COMEP (commission des métiers du paysage) dont l’articulation avec la commission communication n’a pas toujours été aisée. Par ailleurs, pour quantifier les achats et connaître les marchés, Val’hor contribue au financement des panels consommateurs TNS Sofres réalisés par Viniflhor pour les végétaux d’extérieur et les végétaux d’intérieur. D’autres études (audit économique de la filière, étude sur la perception de la filière…) sont aussi engagées en fonction des besoins de la nouvelle commission études mise en place à la fin du mois de février dernier. des contributions des établissements relevant des codes NAF 521 (GMS). De son côté, la FNPHP a réuni le 27 février 2008 l’ensemble de ses représentants professionnels à Val’hor. Au total, c’est une vingtaine de producteurs de la FNPHP qui participent aux travaux des différentes commissions et instances de l’interprofession. Cette journée, riche en échanges, a permis de mieux connaître la politique générale conduite par la FNPHP et d’agir en cohérence avec celle ci dans les groupes de Val’hor. ■ Perspectives Depuis le début de l’année 2008, Val’hor travaille à l’élaboration du prochain accord triennal couvrant la période 2008/2010, notamment en ce qui concerne les missions, la gouvernance et le financement de l’Interprofession. Tous ces sujets ont été très largement abordés au cours d’un séminaire interprofessionnel qui s’est tenu au début du mois d’avril. Chaque famille a ainsi eu l’occasion de préciser ses attentes et ses demandes, voire ses exigences pour cette nouvelle période. Si des points de convergence en ressortent, il n’en est pas moins vrai que certaines divergences de vues apparaissent aussi sur la stratégie interprofessionnelle à tenir. Un calendrier de travail chargé attend donc maintenant les familles professionnelles avec une délibération dans le cadre de leurs instances respectives avant le 25 juin prochain dans l’objectif d’une assemblée générale de Val’hor qui est fixée au 27 juin et qui devra statuer sur les demandes d’admission de nouveaux membres, adopter l’accord à 3 ans ainsi que les modifications statutaires et les dispositions financières. L’Etat de son côté devra aussi assumer ses responsabilités en procédant par la suite à une extension de cet accord interprofessionnel pour les 3 ans afin de sécuriser l’ensemble du dispositif et lui donner la sérénité nécessaire à l’efficacité de son travail. D’autre part, Val’hor accompagne l’Astredhor dans le financement de programmes d’expérimentation à caractère interprofessionnel. Enfin, la communication vers les professionnels de la filière a été renforcée notamment par la diffusion des lettres d’information Val’hor Info. Au-delà des activités opérationnelles, il est à regretter que le déroulement de l’année ait été largement perturbé par la plainte FCD. Durant l’été 2007, FCD a porté plainte au Conseil d’Etat et à Bruxelles contre l’extension de l’accord interprofessionnel Val’hor. Les raisons invoquées sont multiples : base des cotisations, représentation au sein de l’Interprofession,… Il est clair que dans cette affaire, c’est l’ensemble des interprofessions agricoles qui est visé par la FCD et non pas simplement celle de l’horticulture ornementale, secteur dans lequel la grande distribution alimentaire n’est que relativement peu présente. Pour la campagne 2007, compte tenu des délais, l’accord a été renouvelé avec une légère adaptation F N P H P - p a g e 4 6 6 4 è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 4 7 Rapport d’activité 2007/2008 - Économie Le plan végétal pour l’environnement : nous avions raison ! ■ Contexte Pour la période 2007 – 2013, l’Etat a mis en place un nouveau plan visant à apporter une aide financière à la réalisation d’investissements spécifiques permettant aux exploitants agricoles du secteur végétal de mieux répondre aux exigences environnementales, le Plan Végétal pour l’Environnement (PVE). Dès le départ, nous avions alerté les Pouvoirs Publics sur les risques d’un tel dispositif basé sur un socle national mais à géométrie extrêmement variable dans les régions. Au moment de la rédaction de cette plaquette, la FNPHP est en cours d’intervention auprès du Ministère pour clarifier un point de cette circulaire pouvant prêter à mauvaise interprétation au plan local. La FNPHP restera très attentive à sa mise en place effective en région et à sa bonne articulation avec l’aide nationale VINIFLHOR, notamment en ce qui concerne l’enjeu énergie. ■ Actions La première année de fonctionnement nous conforte dans la pertinence de notre analyse. Les difficultés ont été nombreuses : parution des textes officiels permettant le dépôt des premiers dossiers très tardive à l’automne 2007, enveloppes locales réduites car non participation des collectivités locales, mauvaises interprétations, limitation des investissements et des régions éligibles, articulation difficile avec la circulaire serres de VINIFLHOR, etc. Il a été très souvent nécessaire de rappeler l’élargissement du champ d’intervention du PVE à l’enjeu des économies d’énergie pour les serres existantes au 31 décembre 2005 et les acquis majeurs obtenus par la FNPHP en 2006/2007. Nous ne disposons pas à ce jour d’un bilan précis et détaillé de cette première année d’application. L’arrêté national relatif au PVE pour l’année 2008 a été publié le 8 mars 2008 suivi par la circulaire d’application en date du 1er avril. C o n g r è s d e l a ■ Contexte Le Plan de Relance Fleurs Coupées rentre dans sa cinquième année d’existence. La FNPHP poursuit les actions économiques en faveur de cette filière extrêmement menacée et fragile, au travers de l’ANFCF, Association Nationale de la Fleur Coupée Française, regroupant les producteurs indépendants de fleurs coupées français. Ce plan de communication a déjà conduit à la création de divers supports : 2 numéros du Journal Qualité Fleurs, un kit pour les Rencontres Qualité Fleurs comprenant notamment une vidéo et une plaquette d’informations, un kit Fleuriste pour la promotion auprès des consommateurs et un site Internet www.charte-qualite-fleurs.com. ■ Perspectives ■ Actions La FNPHP a milité auprès de l’Office en faveur d’une reconduction et d’une adaptation des aides aux entreprises. Ces aides avaient été mises en place en 2005-2006 avec une efficacité réduite puisque seulement une soixantaine d’entreprises avaient pu en bénéficier. Une nouvelle session d’aides à la réalisation d’audits technico-économiques a été mise en place , depuis le 10 octobre 2007 et jusqu’au 30 juillet 2008. Une étude nationale sur les échanges commerciaux de fleurs coupées en France est en cours à la demande du Comité de Pilotage du Plan de Relance Fleurs Coupées. VINIFLHOR a lancé un appel d’offre et l’étude devrait s’achever avant la fin de l’année 2008. Frédéric HAUTIN (29), Pascale PENISSON (33) Dominique ROUX (17) sont les porte-parole de l’ANFCF. Lors de l’Assemblée Générale de l’ANFCF, le 10 mars 2008, les adhérents ont décidé de porter leurs efforts sur la diffusion et l’utilisation des aides et outils du Plan de Relance Fleurs Coupées. Les aides au Renouvellement du Matériel Végétal constituent la mesure phare de cette nouvelle circulaire. Les achats de plants sont finançables pour des cultures de plus de 5 ans. La période de dépôt des dossiers, plus longue, court désormais, depuis le 7 avril 2008 et jusqu’au 31 décembre 2008. Le Référentiel National, mis en place en 2006-2007, a établi un cadre national commun aux démarches qualité régionales existantes. La Charte Qualité Fleurs reconnaît ainsi le respect des normes européennes de commercialisation et l’optimisation de la tenue en vase des fleurs coupées pour les structures professionnelles adhérentes. VINIFLHOR, qui avait participé financièrement à l’élaboration du cahier des charges, poursuit son soutien à la démarche en cofinançant avec VALHOR un plan de communication de la Charte Qualité Fleurs à destination des grossistes et fleuristes. ■ Perspectives è m e Fleurs coupées Parallèlement, nous avons surtout appuyé la reconduction des aides à l’investissement de production et de post-production. Les projets des producteurs de fleurs coupées, qui ne sont pas éligibles au Plan Végétal Environnement et à la Circulaire Serres et qui concernent des postes de la production, de la cueillette et du conditionnement, peuvent être cofinancés jusqu’à hauteur de 40% de l’investissement HT. Au plan national, le PVE a représenté une aide globale de 8,9 M€ (4 M€ de l’Etat, 3 M€ de l’Europe et 1,9 M€ de certaines collectivités territoriales). L’enjeu énergie représentant environ 20% de cette enveloppe. 6 4 Rapport d’activité 2007/2008 - Économie F N P H P - p a g e 4 8 6 4 è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 4 9 Rapport d’activité 2007/2008 - Économie Rosiers Rapport d’activité 2007/2008 - Économie Indice fourniture de plantes ■ Contexte Après avoir longtemps travaillé sur des actions de promotion du Rosier français, le groupe Rosiers se tourne aujourd’hui vers des sujets plus techniques, proches des préoccupations actuelles des entreprises. ■ Actions La réunion du 8 janvier 2008 a permis de définir les grands axes de travail pour les mois à venir : travaux de recherche avec l’INRA, extensions d’homologations usages mineurs et Racines du Paysage. Le principal projet du groupe est la mise en place d’un programme de recherche sur les agents pathogènes en collaboration avec l’INRA, domaine insuffisamment abordé par la recherche actuelle. La réunion du 22 avril, en présence d’Alain CADIC (INRA), d’Emmanuel PAJOT (pathologiste VALINOV) a permis de préciser les attentes des producteurs et les réalisations possibles par les structures de recherche. Concernant les extensions d’homologations usages mineurs, le travail se poursuit avec l’ASTREDHOR par l’intermédiaire du groupe Phytosanitaire. Une rencontre est prévue avec l’expert plantes ornementales de la DGAL au cours du 2ème trimestre. Un dossier spécial «Rosiers paysagers» est à paraître dans le prochain numéro de la lettre d’information «Les Racines du Paysage» de Val’Hor. La veille sur les questions d’emploi de main d’œuvre étrangère, plus précisément sur les questions de sociétés prestataires de service, est poursuivie. ■ Perspectives L’année 2008 sera essentiellement consacrée au montage des projets de recherche en partenariat avec VALINOV et l’INRA. Enfin, pour répondre à la sollicitation de la Société Française des Roses, le groupe Rosiers apportera son soutien à la candidature de la ville de Lyon pour être ville d’accueil de la Convention Mondiale des Sociétés de Roses en 2015, en tant que représentant de la branche professionnelle du monde de la rose. Plants de légumes amateurs ■ Contexte Dans les années 2003/2004, le groupe plants de légumes pour amateurs de la FNPHP, en partenariat avec le GNIS et la FNMJ, avait mis en place des actions de communication, dont la plus marquante a été la réalisation d’un guide pour la vente aux jardiniers amateurs «Quatre saisons au potager». C’est dans ce même objectif de promotion des plants de légumes qu’une nouvelle action a été initiée cette année. ■ Actions En partenariat entre le GNIS et la FNPHP, le groupe souhaite créer un site Internet grand public, dont l’objectif est de promouvoir et valoriser les plants de légumes amateurs et la création de potagers. La ligne directrice choisie est «nos plants au service de 6 4 è m e C o n g r è s d e l a votre potager». La première phase du travail a permis d’élaborer le cahier des charges, de choisir le prestataire, de valider la charte graphique et d’organiser les différentes rubriques. Par ailleurs, la rencontre du mois de janvier entre le GNIS et la FNPHP a permis de mieux appréhender la typologie des entreprises positionnées sur ce type de production et de dégager des pistes communes de travail, notamment en matière de réglementation de la commercialisation de ces produits. ■ Perspectives ■ Contexte La Sous Direction du bâtiment et des travaux publics du Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de l'Aménagement du Territoire (MEEDDAT) a contacté la FNPHP afin de réviser l’Indice Fourniture de Plantes avec la profession. Cet indice est utilisé pour les travaux d’espaces verts, d’aires de sports et de loisirs. Développé en 1981, il est aujourd’hui obsolète d’où la demande du ministère. ■ Actions sition et du calcul de l’indice. La collecte des informations nécessaires au calcul de l’indice est en cours. ■ Perspectives Des propositions seront transmises au ministère d’ici la fin du 1er semestre 2008, afin que les services de la Sous Direction puissent calculer l’indice Fourniture de Plantes sur des bases en adéquation avec la réalité du commerce de plantes de pépinière pour sa prochaine parution (calcul de l’indice durant l’été pour une publication en décembre). Une première réunion a eu lieu le 7 février dernier avec des pépiniéristes et a permis d’élaborer plusieurs propositions de modification de la compo- FNSEA, gestion prévisionnelle de l’emploi, acte 3 ■ Contexte Etude n° 4 : «L’emploi féminin en agriculture» La Gestion Prévisionnelle de l’emploi (GPE) mise en place par la FNSEA repose sur une volonté de favoriser la pérennité et le développement des emplois agricoles, ainsi que de répondre et d’anticiper les besoins des employeurs, en matière d’emploi. Dans ce cadre, et après les campagnes 2004/2005 et 2006/2007, la FNPHP participe pour les années 2008/2009 à la réalisation de 4 études et de 2 plans d’action. La FNPHP à aussi la charge de la mise en œuvre de 2 plans d’action, l’un sur le travail illégal et la prestation de service et l’autre sur la gestion du personnel reposant sur la réalisation de 4 outils : l’organisation du travail ; l’hygiène, la sécurité et les conditions de travail ; la gestion des conflits et le recrutement et le suivi des salariés. ■ Actions ■ Perspectives Les études suivantes seront menées : Etude n° 1 : «Etat des lieux des qualifications et des compétences des salariés agricoles». Etude n° 2 : «Les pratiques d’aménagement du temps de travail» Etude n° 3 : «L’intégration des publics handicapés dans le secteur agricole» La FNSEA réalise et publie une synthèse de l’ensemble de ces études auxquelles participent également d’autres Associations Spécialisées ainsi que de nombreuses FDSEA. Cela peut permettre d’élaborer des politiques et stratégies nationales dans le domaine de l’emploi et de l’économie. La FNPHP et le GNIS vont travailler conjointement, afin d’élaborer un site Internet actif et régulièrement mis à jour. La mise en ligne est prévue pour l’automne 2008. F N P H P - p a g e 5 0 6 4 è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 5 1 Rapport d’activité 2007/2008 - Économie Fleurissement ■ Contexte ■ Perspectives Le Conseil National des Villes et Villages Fleuris (CNVVF) est chargé d’organiser et de promouvoir le concours des Villes et Villages Fleuris. Son Conseil d'Administration est composé de représentants du secteur public (ministères, collectivités locales, organismes publics) et de représentants des secteurs professionnels du tourisme, de l'horticulture et du paysage. Son budget est assuré par le ministère délégué au Tourisme, le ministère de l'Agriculture via VINIFLHOR, certains partenaires, les adhérents de l'association et depuis 2006 par VAL’HOR. Les professionnels se sont réinvestis dans la démarche. Ainsi, Michel GOURDAIN, ancien président de la FNPHP, est membre de droit du Conseil d’Administration. Le marché des collectivités publiques reste particulièrement fiable et soutenu. Globalement, les communes françaises dépensent 2,44 milliards d’euros par an pour la création et l’entretien de leurs espaces verts (source : Conseil Economique et Social : La Nature dans la Ville, Biodiversité et Urbanisme - 2007) Les récentes études menées (en particulier par l’UNEP) nous décrivent des citoyens de plus en plus demandeurs d’espaces verts, choisissant leur lieu de vie en fonction d’espaces verts à proximité de leur habitation, 1 sur 3 estimant même estimant que les budgets consacrés par les élus aux espaces verts sont insuffisants. De ce fait, l’attention portée aux questions environnementales mais aussi aux parcs et jardins sont devenus pour les élus et les collectivités des enjeux majeurs. Dans ce contexte, le soutien apporté par les professionnels de l’horticulture et du paysage au concours des Villes et des villages Fleuris prend tout son sens : l’ampleur de la participation au concours (12 000 communes, soit une sur trois) manifeste son succès auprès des collectivités. Il génère des retombées économiques importantes pour la filière horticole, les communes françaises consacrant annuellement un budget de 152,45 millions d’euros pour le fleurissement proprement dit (source : Conseil Economique et Social). ■ Actions L’année 2007 est marquée par la poursuite du rapprochement entre le CNVVF et Val’Hor, notamment par la mise en place du Prix de la «Diversité végétale» VAL’HOR. Ce prix récompense les démarches de valorisation du végétal à travers des actions de découverte de la diversité végétale. La diversité végétale est appréciée selon la pertinence du choix des végétaux dans la palette totale allant des plantes annuelles aux arbres, le recours à des associations judicieuses et créatives de végétaux dans cette palette, la mise en valeur d’une flore bien adaptée aux conditions locales (climat, sol, contraintes d’entretien) en cohérence avec des efforts d’économies d’intrants (eau et traitements notamment), la qualité de la promotion et de l’information auprès du grand public autour de ces réalisations. Rapport d’activité 2007/2008 - Économie Pérennisation et Développement des Entreprises Horticoles ■ Contexte Le plan de «Pérennisation et le Développement des Entreprises Horticoles<» a été initié en 2006 suite au constat d’une stagnation, voire d’une diminution de la vente de végétaux et des difficultés croissantes dans les entreprises horticoles et de pépinières. Les premiers résultats issus des entretiens qualitatifs réalisés auprès d’un panel de chefs d’entreprises ont été présentés au Congrès de Biarritz 2007. Le Conseil d’Administration a décidé d’orienter l’activité du plan sur la relation avec les banques. L’objectif est de mieux connaître le fonctionnement des banques pour permettre aux entreprises de savoir présenter leurs projets d’investissement à leur conseiller bancaire plus efficacement. Le travail de PDEH porte, en outre, sur une meilleure connaissance des dispositifs de financement et d’accompagnement des entreprises, à l’exemple des dispositifs OSEO intervenant dans les projets innovants, sur des garanties de prêt pour des projets énergie, sur la garantie des paiements court terme pour la clientèle publique ou pour les entreprises exportatrices. En parallèle, à ce travail avec les banques, le recensement des dispositifs d’appui ouverts aux entreprises du milieu agricole se poursuit et permet l’actualisation de la base de données afin de faciliter la recherche d’aides pour nos adhérents et connaître nos possibilités de négociation avec les collectivités territoriales concernées sur notre filière. ■ Perspectives ■ Actions Un kit de présentation de projet aux banques et à destination des adhérents est en cours de constitution. Une première rencontre avec un conseiller d’agence bancaire a permis d’établir la liste des informations à fournir au conseiller via ce kit. Il est également envisagé d’accompagner ce kit d’un lexique rappelant les différentes notions et outils employés par les services bancaires et utiles aux chefs d’entreprise. La réglementation Bâle II impose aux banques de répertorier les entreprises dans différents niveaux en fonction de paramètres financiers : leurs risques courts termes, le taux d’endettement général et, entre autres, l’historique des fonctionnements bancaires. Le suivi de l’entreprise et le traitement des projets par la banque diffèrera selon la catégorie de l’entreprise. Nous devons sensibiliser les horticulteurs et pépiniéristes à la gestion stratégique de l’entreprise et à l’optimisation financière de leurs projets et de l’entreprise au quotidien. Face au maillage restreint de nos entreprises sur le territoire français, les banques en général, et surtout celles en fonctionnement régional, semblent en attente d’informations sur notre filière et enclin à la mise en place de partenariats pour s’adapter entre autres, à nos besoins de trésorerie, à la valorisation de nos stocks en pépinières et sur les investissements long terme pour les serres. Les structures d’appui auprès des entreprises sont nombreuses, publiques ou semi- publiques et il nous faut mieux les cerner pour inciter les producteurs à recourir à ces dispositifs. Pour sa 1ère édition, le Prix de la «Diversité végétale» Val’Hor a été décerné à la commune de NEXON (Haute-Vienne) le 6 février 2008 lors de la remise des Prix du 48ème Concours des Villes et Villages Fleuris. 6 4 è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 5 2 6 4 è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 5 3 Rapport d’activité 2007/2008 - Économie Production horticole durable ■ Contexte Aujourd’hui, tout laisse à penser que la montée en puissance des notions environnementales est incontournable. D’ailleurs, notre tissu institutionnel est aussi en pleine évolution avec l’intégration des enjeux environnementaux dans les dispositifs de soutien financier au secteur (à l’exemple de l’enjeu énergie dans le Plan Végétal Environnement). Par ailleurs, les attentes des consommateurs s’orientent de façon évidente, notamment depuis la mise en place du Grenelle de l’environnement, vers tout ce qui est inhérent au développement durable (respect de la biodiversité, préservation de l’environnement et des ressources naturelles, responsabilité sociétale...). D’autre part, notre secteur doit faire face à une consommation de végétaux stagnante, voire en diminution depuis 2000 (panel consommateurs VINIFLHOR) et à une vive concurrence internationale. ■ Actions Face à l’analyse de la situation et afin d’assurer la pérennité et le développement de notre filière, l’horticulture et la pépinière Françaises ont un besoin impératif de relancer la consommation de végétaux Français. Depuis plusieurs années, la profession a déjà fait de nombreux efforts pour répondre à la demande sociétale, notamment en matière d’environnement et dans le domaine social. Inciter à acheter un produit Français, c’est permettre d’éviter les délocalisations, créer de l’emploi, maintenir notre régime social et assurer les retraites ! C’est dans ce contexte que le 6 mars 2008, le Bureau a présenté les grands principes et les contours de la démarche de certification environnementale et sociale que la FNPHP souhaite mettre en place. Cette démarche, ayant pour objectif la différenciation et la valorisation de la production horticole française, a été mandatée par le Conseil d’Administration. L’outil qui va être mis en place doit être reconnu par les consommateurs et porté par les partenaires de la filière. Ainsi, nous avons rencontré la distribution spécialisée (Botanic, Delbard, Jardiland, Truffaut, Villaverde), le Président du Comité Opérationnel de 6 4 è m e C o n g r è s d e l a Rapport d’activité 2007/2008 - Communication Communication la Certification HVE (issue du Grenelle de l’environnement) au Ministère de l’Agriculture et de la Pêche, Marie-Françoise Petitjean du groupe MPS et le Président de la SNHF. Toutes ces rencontres ont donné lieu à des échanges de point de vue et ces partenaires ont globalement adhéré à notre démarche. Aujourd’hui, la FNPHP a missionné un groupe de compétences «Production Horticole Durable». L’objectif de ce groupe diversifié est de mettre en place rapidement un outil concret et adapté aux particularités de notre filière, pour être force de proposition et anticiper rapidement les réformes de l’Etat et les retombées du Grenelle de l’environnement. Le groupe est missionné pour construire et expertiser un référentiel qui se voudra simple d’accès, facilement contrôlable, progressif et intégrant les dispositifs déjà existants (MPS, ISO, …). Le but étant d’entraîner le maximum d’entreprises dans une dynamique globale de progrès. ■ Perspectives Les clés de la réussite de ce projet reposent sur un engagement commun de la distribution spécialisée et des producteurs, sur l’élaboration d’un référentiel en partenariat avec nos clients et sur une communication interprofessionnelle forte et cohérente avec le Grenelle. Cette démarche se fera sur plusieurs années, cependant, la FNPHP entre en action immédiatement avec des premiers engagements concrets comme la mise en place du groupe de travail. C’est dans ce cadre que nous vous proposons de participer, le jeudi 19 et le vendredi 20 juin lors du congrès 2008 à deux séances plénières sur le sujet de la Production Horticole Durable. ■ Contexte Communication externe Depuis la réorganisation de la FNPHP en sept inter régions, s’ajoutent aux dossiers nationaux et aux groupes de compétences, de multiples actions régionales. La FNPHP a donc nécessairement mis en place des outils de communication adaptés pour relayer aux adhérents les résultats qui découlent de cette activité régionale et nationale. • Valoriser nos actions et nos acquis auprès des prospects : une plaquette de 4 pages sur nos acquis 2007 a été diffusée aux 4500 horticulteurs et pépiniéristes abonnés au Lien Horticole par encartage dans le numéro du 6 mars 2008. Nous l’avons adressé aux 700 adhérents de la FNPHP et chaque animateur a disposé ensuite d’une certaine quantité à diffuser auprès des prospects. ■ Actions Communication interne auprès de nos adhérents • Agenda 2008 : comme chaque année, les adhérents ont reçu un agenda. • Actualisation du site Internet : le site Internet www.fnphp.com est régulièrement mis à jour. Les informations de haute importance sont immédiatement mises en ligne sur la page d’accueil. L’une intitulée «Dossiers» contient toutes les informations à savoir sur les dossiers tels que l’Energie, le Phytosanitaire, l’Emploi… Quant à la rubrique «Veille juridique», elle permet de vous informer sur les dernières mesures réglementaires (Code APE, Loi TEPA,…). Le site est de plus en plus consulté. En effet, pour 3000 visites sur le mois de mars 2007, nous en avons eu plus de 7000 sur mars 2008. • Diffusion d’informations à l’échelle nationale : pour une information rapide, concrète, et fiable, 12 numéros de ChloroFil ont été envoyés par routage fax ou mail à l’ensemble des adhérents en 2007/2008 et depuis le précédent congrès. Le guide édité lors du congrès et présentant le rapport moral et le rapport d’activités de la FNPHP est adressé par courrier à l’ensemble des adhérents avant chaque congrès. • Diffusion d’informations à l’échelle inter régionale : L’Information Syndicale Horticole, Horti Méditerranée, La Lettre d’information en Rhône Alpes Auvergne, La Liaison Syndicale Seine Manche, La Lettre Verte, Végétal Infos, Anim’Infos sont les 7 bulletins inter régionaux qui relaient l’information locale et permettent de donner des réponses aux questions les plus courantes. F N P H P - p a g e 5 4 6 4 è m e C o n g r è s d e l a • Intensifier nos relations avec les médias : nos informations sont fiables et donc de plus en plus relayées dans la presse professionnelle. D’autre part, une centaine d’exemplaires de la «plaquette des acquis 2007» a été diffusée à la presse nationale et régionale ciblée (L’Horticulture Française, La Lettre du Végétal, Association des Journalistes, Paysage Actualités…) sous forme de communiqué de presse. • Se faire connaître via les salons : la présence de la FNPHP au salon HORTIMAT du 5 au 7 septembre 2007 à Orléans, sur l’espace consacré à l’interprofession horticole au Salon du Végétal (du 20 au 22 février 2008) et sur les salons régionaux (Salon d’Automne Aquiflor, Hormatec…) renforce la valorisation de nos actions auprès de l’ensemble de la profession. ■ Perspectives La FNPHP, souhaite intensifier ses relations avec la presse et développer des partenariats initiés en 2007/2008 avec des fournisseurs (notamment par la mise en place d’un club partenaires et d’une carte d’adhérent donnant accès à des avantages exclusifs négociés par la FNPHP). Par ailleurs, la FNPHP maintiendra sa présence sur les salons nationaux. Il est prévu la réalisation du guide des Offres de la FNPHP pour l’été 2008. F N P H P - p a g e 5 5 Inter région Centre-Limousin François Nicourt ■ Le Plan Végétal Environnement : à l’heure du bilan autres régions, annonces, agenda. Le rythme de diffusion devrait également croître, l’objectif étant de publier une lettre mensuelle ou bimensuelle. Après un premier exercice de mise en œuvre en région Centre, le PVE a fait l’objet d’un bilan mitigé. Début 2008, la DRAF, le Conseil régional, les Chambres d’agriculture, les Conseils généraux, les stations d’expérimentation et les Fédérations professionnelles ont échangé sur les conditions d’application du PVE en 2007 et souhaité revoir certaines modalités de mise en œuvre. Très à l’écoute des professionnels, la DRAF a entendu les demandes de la FNPHP Centre et suivi ses préconisations pour 2008. ■ Le Centre Limousin : vers une réelle inter-région ■ Cap Filière : un projet de filière pour la région Centre Réunissant le Conseil régional, la DRAF, Vinifhlor, la Chambre Régionale d’Agriculture, le CDHRC, l’UNEP, la CAAHMRO, l’UHRC-FNPHP Centre et une quinzaine de producteurs, Cap Filière tend à définir les actions devant être mises en œuvre sur la période 2008-2011 pour dynamiser l’horticulture en Centre. A partir d’un diagnostic filière, les axes de travail, le programme d’actions et les priorités ont été définis par les professionnels. La prochaine étape étant la validation des actions et du budget par le Conseil régional, puis la mise en œuvre effective du dispositif. ■ Communication : une refonte de la lettre d’information régionale Depuis la mise en place du réseau d’animation de la FNPHP, le Centre constituait seul l’une des 7 «interrégions». Depuis un peu moins d’un an, le Limousin a rejoint le Centre. Les premiers objectifs visant à faire connaître la FNPHP et redynamiser le syndicalisme horticole en Limousin, des actions de prospection ont été mises en place (visite d’entreprises, réunions d’informations, diffusion de la lettre d’information Végétal Infos, prise de contact avec les chambres d’agricultures et les FDSEA). ■ L’emploi : au cœur de nos préoccupations Au regard de l’importance de l’emploi dans les entreprises horticoles, la FNPHP Centre-Limousin a ainsi apporté son soutien dans la négociation de la convention collective du Loiret, et plus largement par l’organisation de demi-journées d’information sur les aides à l’emploi et l’intérêt de recourir au groupement d’employeur. ■ Un secrétariat centralisé Pour gagner en efficacité, 5 départements du Centre ont accepté de confier secrétariat et appel de cotisation à l’UHRC-FNPHP Centre. Depuis sa création, la lettre d’information régionale du Centre a été diffusée de manière sporadique : il en résultait une méconnaissance des actions menées en région, du site Internet de la FNPHP et une demande croissante d’informations. Aussi a-t-il été décidé d’améliorer la communication régionale. Plus moderne, la nouvelle présentation offre également plus de rubriques : informations, quoi de neuf sur le net, un adhérent m’a demandé, les idées des 6 4 è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 5 6 Rachel Boivin 6 4 è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 5 7 Inter région Seine-Manche Jean-Marie Lecompte ■ Animation L’année 2007/2008 a été marquée par le départ d’Hélène Magnier au mois d’août. C’est désormais Charlotte Joulia qui la remplace depuis le 29 octobre 2007, et qui reprend l’animation de l’Inter région Seine Manche ainsi que les dossiers nationaux dont Hélène Magnier avait la responsabilité. ■ Relation recherche et développement L’accent a été mis cette année sur le renforcement des liens entre le syndicat et les structures d’expérimentation (Arexhor Ile de France Haute Normandie) et de conseil : en Haute Normandie (Horti D) et en Ile de France (Conseil Horticole). De nombreuses actions sont menées en collaboration. • L’assemblée générale des horticulteurs de Haute Normandie s’est tenue après un tour de serre organisé par les structures de conseil et d’expérimentation de la région. • L’animatrice est invitée aux conseils d’administration de ces structures, et réciproquement, pour accroître la communication et donc l’efficacité de chaque action. ont visité deux entreprises adhérentes pendant cette formation afin d’appréhender l’outil serre. Cette semaine a été organisée par les structures de conseil et de développement de la région. ■ Relation avec les institutionnels La chambre d’agriculture de Seine Maritime a invité les producteurs en horticulture et pépinière à participer à l’élaboration du plan d’action, Vis’a 76. Différents thèmes concernent particulièrement la filière comme l’énergie et la consolidation de la gestion des ressources humaines. ■ Perspectives • Développer les liens avec les différents interlocuteurs institutionnels pour une meilleure prise en compte de l’horticulture dans les politiques locales. • Structurer les régions ou départements dans lesquels il n’y a pas de structure syndicale • et favoriser les actions collectives au niveau de l’inter région (énergie, assurance récolte, informations juridiques…). En Haute Normandie, les professionnels sont conviés aux réflexions, organisées par le conseil régional, pour la construction du plan régional de développement des formations. Parallèlement, deux actions ont été menées cette année pour faire découvrir l’horticulture à différents publics : • Une présentation de l’horticulture à des éducateurs de personnes handicapées a été réalisée au CFA d’Evreux. Cette journée avait pour objectif d’exposer les compétences et qualités nécessaires pour travailler dans une entreprise horticole. • Une matinée de cours pour présenter les enjeux de l’horticulture aux étudiants en quatrième année de l’ESITPA (école d’ingénieur en agriculture) dans le cadre d’un module d’une semaine. Les élèves è m e C o n g r è s d e l a Jean-Pol Delacour ■ Animation L’année aura été marquée par le départ de Cédric BONNOT, animateur de l’inter région depuis juin 2005. Après avoir suivi un CIF au cours du 1er semestre 2007, ne le laissant disponible que partiellement pour le travail d’animation régionale, il a quitté définitivement la FNPHP au mois d’octobre dernier. Son remplacement a été plus laborieux que nous ne le pensions puisque celui-ci n’a été effectif qu’à partir du 1er avril avec l’embauche de Laure TRITZ. Cette période de latence a été l’occasion de tenir un Comité de pilotage le 15 janvier à Quétigny afin de faire le point sur le fonctionnement de l’inter région Grand Est et notamment de repréciser le poste de référent professionnel ainsi que la localisation du bureau principal de l’animatrice. Aujourd’hui, après une période de prise de connaissance des dossiers nationaux et régionaux dont elle a la charge, Laure TRITZ sera à même de relancer une dynamique syndicale dans les différentes régions qui composent Grand Est. De même, un travail de prospection et d’organisation est à entreprendre dans les régions où la FNPHP n’est pas encore ou pas suffisamment présente, Champagne Ardenne et Bourgogne. En effet, pour mémoire, l’inter région Grand Est est composée de : • l’union régionale des Pépiniéristes et horticulteurs d’Alsace dont les horticulteurs du Bas Rhin, les horticulteurs du Haut Rhin et les pépiniéristes d’Alsace, • le syndicat départemental de l’Aube, • l’union régionale Franche Comté et le syndicat départemental du Doubs, • l’union régionale Lorraine et les syndicats départementaux de la Meurthe et Moselle, de la Moselle et des Vosges. ■ Formation 6 4 Charlotte Joulia Inter région Grand-Est F N P H P - p a g e 5 8 6 4 è m e C o n g r è s d e l a Paul-André Keller ■ Action de communication en Lorraine En septembre 2007, dans le cadre de la Foire Internationale de Metz, les horticulteurs et les pépiniéristes de la Moselle ont été présents sur un stand de 100 m². Cette action avait pour but de faire découvrir au public les savoirs Laure Tritz et savoirs faire de producteurs horticoles. Douze producteurs mosellans ont conduit cette opération. Le public a pu se promener dans un jardin ornemental créé pour l’occasion et rencontrer les producteurs des plantes composant les massifs, jardinières et suspensions. Un atelier de rempotage a été mis en place pour les plus petits : 150 enfants y ont participé. En tout, 2000 pensées et 5000 plaquettes comportant un listing des producteurs ont été distribuées. La chambre d’agriculture et les différentes organisations ont reconnu le travail mené par les producteurs mosellans. Suite à son franc succès, cette action est reconduite pour l’année 2008. ■ Action de communication en Alsace En octobre 2007 s’est déroulé le salon FOLIFLORE à Mulhouse, auquel la filière horticole alsacienne a participé. Le Ministre de l’Agriculture a honoré de sa visite le stand de nos producteurs. La présence de nos adhérents a permis aux petits comme aux grands de se familiariser un peu plus avec nos métiers, grâce à un atelier de rempotage : en tout, ce sont 2500 pots qui ont fait l’objet de cette action à laquelle notre Ministre a lui même participé ! ■ Action de défense L’union régionale de Franche Comté a engagé en 2007 une procédure auprès de la DDCCRF quant à la présence d’un établissement proposant des prix abusivement bas, défiant toute concurrence. F N P H P - p a g e 5 9 Inter région Rhône-Alpes Auvergne ■ Vie Syndicale et réseau local Les différentes réunions au niveau inter régional ainsi que la présentation des actions et projets lors de toutes les Assemblées Générales départementales assurent le bon déroulement de ces actions et le maintien du dynamisme régional. Le travail en réseau avec la FRSEA, la Chambre Régionale d’Agriculture et l’UNEP Rhône-Alpes Auvergne, a permis d’avoir un meilleur suivi des dossiers (ex : PVE, Hormatec). ■ Actions a) Formation Pour la 3ème année consécutive, la FNPHP RhôneAlpes Auvergne a mis en place des formations à l’attention des entreprises horticoles et de pépinière. Ces formations ont porté sur la négociation auprès des centrales d’achats, en association avec la FNPHP Méditerranée, et la protection biologique intégrée (PBI). Un travail d’évaluation des deux premières années d’offres de formation a été réalisé dans le cadre du programme ADEC (Actions de Développement de l’Emploi et des Compétences) mis en place par la Direction Régionale du Travail de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (DRTEFP). Ce travail a permis d’avancer des pistes pour pérenniser l’action de formation auprès des entreprises. Les activités du groupe Formation se font toujours en étroite collaboration avec les fonds de formation VIVEA et FAFSEA. b) Promotion des produits Suite au succès de sa première participation au Salon du Végétal en 2007, l’espace Rhône-Alpes Auvergne a été reconduit lors de l’édition 2008 avec 8 entreprises dont deux nouvelles qui exposaient sur un espace de 110 m² idéalement situé dans le hall Grand Palais. Bien que cette action soit amenée à être reconduite pour les années à venir, nous déplorons l’absence de soutien des collectivités. 6 4 è m e C o n g r è s d e l a Jean-Pierre Laplace Philippe Eyraud En parallèle, la FNPHP Rhône-Alpes Auvergne a rejoint le comité de pilotage du salon Hormatec 2008 qui aura lieu du 23 au 25 septembre 2008 à Eurexpo. c) Promotion des entreprises Anne Pégaz Le projet de promotion des entreprises rhônalpines et auvergnates se poursuit. Durant l’automne 2007, un premier volet du projet a été complété par la réalisation d’une étude sur la place de la production régionale et la pertinence d’une identification régionale. Trois étudiants en 5ème année à l’ESDES (école de commerce de Lyon) ont ainsi rencontré des fleuristes, des grossistes, des responsables d’achats végétaux de jardineries, ainsi que des responsables d’achats de centrales et interrogés quelques 160 consommateurs afin de connaître leur perception de la production régionale. d) Organisation du congrès FNPHP 2008 Le Comité d’Organisation composé de 6 producteurs des 2 régions a travaillé activement au bon déroulement de ce congrès. Le choix de Vichy est justifié par la volonté du bureau régional de dynamiser la région Auvergne qui compte peu d’adhérents. ■ Perspectives La FNPHP Rhône-Alpes Auvergne compte poursuivre ses activités actuelles (organisation du congrès national, participation au Salon du Végétal et à Hormatec, formations, etc.) avec un renforcement du projet promotion des entreprises. F N P H P - p a g e 6 0 Inter région Méditerranée Marie Levaux L’année 2007 a été marquée par la perte de deux stations d’expérimentation horticoles : le CEPEM d’Avignon, une station sur la pépinière méridionale ornementale et fruitière et le GHLR, Groupement Horticole Languedoc-Roussillon, basé à Perpignan qui oeuvrait sur la filière fleurs coupées des Pyrénées-Orientales. Ces pertes sont préjudiciables pour la filière et nous souhaitons être présents dans le soutien de nos stations horticoles actuelles : le CREAT (06) et le SCRADH (83). Le Nouveau Marché Horticole de Carpentras a fortement mobilisé, cette année, les professionnels et administratifs des 3 régions LanguedocRoussillon, PACA et Rhône-Alpes. La pré-souscription a été conséquente et a traduit un fort soutien des producteurs à leur marché horticole professionnel. Nous nous sommes battus pour que le nouveau projet réponde aux attentes des professionnels mais restons sceptiques quant à l’écoute que nous pourrions avoir sur ce projet mêlant de nombreux enjeux politiques. ■ Les actions propres des Unions Régionales en Méditerranée Les Unions Régionales de l’inter-région se sont également unies avec la FNPHP Rhône Alpes Auvergne pour mettre en place une formation Négociation Centrale d’Achat, les 5, 6 et 12 février à Avignon. Dix commerciaux, cadres et dirigeants d’entreprises vendant aux Jardineries et Grandes Surfaces Delphine Vernier alimentaires ont bénéficié de la solide expérience du groupe parisien ARKOSE : techniques de vente, connaissance des acteurs de la distribution et évolution du Droit Commercial. Cette formation extrêmement positive peut être reconduite facilement dans d’autres régions. Dans le cadre des CPER 2007-2013, la FNPHP Languedoc-Roussillon a convaincu le Conseil Régional d’appliquer et d’adapter des aides à la typologie des entreprises horticoles. Le Conseil Régional intervient à hauteur de 15% pour des projets d’investissement de production et d’aménagement du point de vente, non éligibles au Plan Végétal Environnement et la Circulaire Serres. En PACA, le travail a porté essentiellement sur la coordination des aides entre ces 2 grands dispositifs nationaux et, d’autre part, les aides et conditions complémentaires des départements et de la région. Les producteurs de l’inter-région souhaiteraient installer de façon permanente une COMEP Méditerranée. Deux rencontres ont déjà eu lieu sur le sujet entre les familles de la filière paysage en octobre 2007 et février 2008. Forte de la formation phytosanitaire mise en place à plusieurs reprises, la FNPHP Languedoc-Roussillon a rédigé un appel d’offre pour une formation Prévention des Risques en collaboration avec le FAFSEA et la MSA. Dix entreprises ont pu ainsi établir ou actualiser leur Document Unique et progresser dans la prévention des risques, fin janvier 2008, avec l’intervention des formateurs en entreprise. 6 4 è m e C o n g r è s d e l a Ollivier Ottenwaelder F N P H P - p a g e 6 1 Inter région Sud-Ouest Emmanuel de Chaumont Magali Lumineau Inter région Grand-Ouest Eric Renault ■ Vie syndicale ■ Promotion des métiers ■ Une vie syndicale riche • 4 Assemblées Générales, 3 réunions de bureau, 2 réunions du Comité de pilotage Sud Ouest, présence un jeudi matin par mois sur le marché de gros Aquiflor. • Visite de plusieurs entreprises adhérentes • Intensification de l’appui aux adhérents • Changement d’animatrice : Claire Lelièvre a quitté la FNPHP en septembre 2007, elle est remplacé par Magali Lumineau depuis le 17 décembre. • Présentation des métiers de la production au forum emploi du Salon d'Automne Aquiflor 2007. • Mise en place du pôle horticole pour les sélections régionales des Olympiades des Métiers les 20 et 21 novembre au Parc des Expositions de Bordeaux. • 17 réunions syndicales (départementales et régionales) • 9 rencontres institutionnelles (SRPV, FDSEA, DRAF...) • 8 rencontres «dossiers» (assurance récolte, gestion de l’eau, négociateurs convention collective…) ■ Prospection • Organisation de réunions dans les trois régions du Sud Ouest pour présenter le contrat d’assurance récolte de GV France. • Contact avec les adhérents du GIE • Stand au Salon d’Automne Aquiflor en septembre 2007 • Ouverture des Assemblées Générales aux non adhérents • Présentation des acquis de la FNPHP aux réunions techniques du GIE FPSO • Groupe Emploi/formation en Aquitaine ouvert aux non adhérents • Réunions sur le Contrat assurance récoltes de GV France ouverte aux non adhérents • Conseils téléphoniques aux non adhérents qui contactent l’animatrice • Diffusion de la plaquette des acquis 2007 de la FNPHP aux prospects identifiés. ■ Intensification des relations avec les partenaires de la filière • Rencontre de la DRAF Aquitaine, des proviseurs des Lycées Horticoles de Bordeaux et Niort, de membres de la Chambre Régionale d’Agriculture en Midi-Pyrénées et en Aquitaine… • Contacts avec les Services de la SRPV, avec les fournisseurs via la station d’expérimentation du GIE et l’organisation des Olympiades des métiers 2008. ■ Communication • Stand FNPHP/HPF au Salon d’Automne Aquiflor de septembre 2007. • Diffusion de 12 numéros de la Lettre Verte aux adhérents du Sud Ouest • Rédaction d’articles pour le bulletin du GIE Fleurs et Plantes du Sud Ouest. 6 4 è m e C o n g r è s d e l a ■ Calamités Agricoles/ Assurance récoltes ■ Négociation des Contrats de Projet Etat Région et du Plan Végétal pour l’Environnement • Expression des besoins prioritaires de la filière horticole auprès des Chambres Régionales d’Agriculture, rencontre individuelle du Conseil Régional avec le GIE FPSO et HPF, participation aux réunions collectives de la Chambre d’agriculture. ■ Gestion de l’eau • Veille sur les arrêtés préfectoraux parus dans le Sud Ouest et transmission des informations aux adhérents • Envoi du kit communication en prévention à des producteurs de Midi-Pyrénées pressentis pour défendre les intérêts des horticulteurs auprès des préfets. ■ Une communication accrue des actions menées • 7 lettres d’information « Anim’Infos Grand Ouest », le bulletin de liaison à destination de nos adhérents ■ Des rencontres de partenaires au service des adhérents • MSA : application des normes de sécurité concernant les Equipements de Protection Individuelle • DRAF : négociation Plan Végétal Environnement 2008 concernant l’enjeu «Energie» • actualités juridiques et sociales (formation chauffeurs, code APE, heures supplémentaires…) ■ Nos réussites et celles des Syndicats départementaux • Organisation en lien avec la région Poitou Charente d’une rencontre sur le thème de l’assurance récolte. • Rencontre des négociateurs de convention collective de Bretagne et des Pays de la Loire : - discussion sur la mise en place possible d’un comité interentreprises au niveau départemental voir régional (exemple de la Vendée). - Point sur l’ANP (Accord National de Prévoyance) et répercussion possibles suivant les départements constitutifs de la FNPHP Grand Ouest - Réunion annuelle décidée ■ Nos actions à renforcer • Créer un lien plus fort avec la Bretagne. • Renforcer le lien direct avec les adhérents de base (animateur = vitrine de la FNPHP Nationale). ■ De nouvelles orientations possibles pour l’année à venir ■ L’appui direct aux adhérents : la FNPHP Grand Ouest un guichet unique • aide à l’établissement des dossiers d’aides (PVE essentiellement) • remboursement TIPP-TICGN • aide à l’installation • Travail en commun plus poussé avec les structures existantes : syndicalisme départemental fort, BHR, ARFHO. • Se réapproprier les thématiques touchant au syndicalisme régional. ■ Emploi-Formation • Mise en place du plan d’action pour l’amélioration de l’adéquation «Formation-Emploi» dans le secteur horticole, avec la DRAF, l’APECITA, l’AREFA, le Conseil Régional, la Chambre régionale d’Agriculture, le FAFSEA et le VIVEA. • Etude des résultats de l’enquête «Emploi et compétences dans le secteur des fleurs et plantes en Aquitaine», réalisée par le centre de formation de l’INSEE. • Création d’un groupe pilote suivi pour accroître les conditions de réussite d’une embauche de salariés. F N P H P - p a g e 6 2 6 4 è m e C o n g r è s d e Thierry Roy l a F N P H P - p a g e 6 3 Conférence-débat Notes “La motivation du personnel” Lors du Congrès de Biarritz 2007, et dans le cadre du programme Pérennisation et Développement des Entreprises Horticoles (PDEH) mis en place par la FNPHP en 2006/2007, il a été présenté la synthèse des entretiens individuels réalisés auprès d’une trentaine d’entreprises. Ces entretiens avaient pour but de préciser l’évolution de l’horticulture française ainsi que l’environnement de l’entreprise (forces/faiblesses, opportunités/menaces) vus par le chef d’entreprise et d’identifier et recenser leurs besoins pour pérenniser et développer leurs entreprises pour les 3 ans à venir. .............................................................................................................................................. .............................................................................................................................................. .............................................................................................................................................. .............................................................................................................................................. .............................................................................................................................................. .............................................................................................................................................. .............................................................................................................................................. De cette synthèse étaient ressortis plusieurs axes de travail qui avaient fait l’objet à l’époque d’ateliers de réflexion. En ce qui concerne la gestion des ressources humaines, il avait été identifié un point faible à améliorer, celui de la motivation du personnel. La conférence débat que nous vous proposons le vendredi 20 juin après-midi fait suite à ce premier travail en s’intéressant donc à la motivation du personnel. .............................................................................................................................................. .............................................................................................................................................. .............................................................................................................................................. .............................................................................................................................................. .............................................................................................................................................. M. Stéphane HUILLET, associé gérant à Epargne Salariale Conseil, viendra vous présenter et débattre avec vous des différents moyens qui peuvent être mis en place au sein de votre entreprise pour développer et entretenir la motivation du personnel, et notamment la stratégie de rémunération. Membre, entre autres, du Conseil d’Administration de l’URSSAF de Paris, du Conseil Supérieur de la Participation et de l’AGIRC, M. HUILLET sera à même de répondre à toutes les questions que vous vous posez .............................................................................................................................................. .............................................................................................................................................. .............................................................................................................................................. .............................................................................................................................................. .............................................................................................................................................. .............................................................................................................................................. 6 4 è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 6 4 6 4 è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 6 5 Remerciements La FNPHP et le Comité d’Organisation du 64ème congrès remercient l’ensemble de leurs partenaires : ème 64 Congrès de la Auvergne et Rhône-Alpes Pénurie de tourbe : PINDSTRUP garantit ses approvisionnement FNPHP - 19 boulevard de Magenta - 75010 Paris - Tél : 01 42 38 63 63 Fax : 01 42 38 63 64 - Mail : [email protected] - Site : www.fnphp.com Le Comité d’Organisation du 64ème congrès remercie aussi l’ensemble des annonceurs et les professionnels bénévoles qui se sont mobilisés pour assurer le succès du congrès. 6 4 è m e C o n g r è s d e l a F N P H P - p a g e 6 6