L`APPROCHE EMPlRlQUE DE LA DEMANDE D`ASSURANCE-VIE

Transcription

L`APPROCHE EMPlRlQUE DE LA DEMANDE D`ASSURANCE-VIE
EMPlRlQUE
L'APPROCHE EMPIRIQUE
DE LA
LA DEMANDE
DEMANDED'ASSURANCE-VIE
D'ASSURANCE-VIE
par Christian
Christian Ferry
Ferry *
L'analyse des determinants
dbterminants de
de Ia
la demande
demanded'assurance-vie
&assurance-vie s'est
s'est développée
dbveloppeerécemrbcemL'analyse
ment puisque
puisque les
les principaux
principaux modèles
modkles explicatifs
explicatifs datent
dix dernières
dernibres années.
ann6es. Le
Le
meat
datent des dix
critbre
satisfaisant pour
ordonner ces modèles
modbles de facon
f a ~ o ncohérente
cohbrente est celui de
critère le plus satisfaisant
pour ordonner
leur methodologie.
Dans ce
ce sens,
sens, une
une premiere
premiere distinction
distinctionest
est &a faire entre l'approche
mbthodologie. Dans
normative,
qui regroupe
d'un comportement
et l'apnormative, qui
regroupe les analyses
analyses d'un
comportement rationnel
rationnel individuel,
individuel, et
proche empirique,
empirique, dont les
les partisans
partisans s'appuyent
s'appuyent principalement
principalement sur
sur les
lesestimations
estimations
proche
c'est-i-dire sur
sur l'expérience.
l'expbrience.
empiriques, c'est-à-dire
Lea analyses
normatives reposent
reposent toutes
toutes sur
sur Ic
le principe
principe de
de La
la maximisation
maximisation de
Les
analyses normatives
l'utilitb
espbrbe de la
l'utilité espérée
Larichesse
richessedont
dontles
lesfondements
fondementsaxiomatiques
axiomatiquesont
oat Bt6
été posh
poses par
par VON
VON
NEUMANN et MORGENSTEIN
MORGENSTEIN (1944).
(1944). Cependant,
recherche
NEUMANN
Cependant, un
un premier
premier type
type de recherche
l'btude des
des consequences
consbquences directes
ce principe
principe sur les
les determinants
dbterminants de La
la
se limite a& l'étude
directes de cc
demande d'assurance-vie.
II s'agit
s'agit des
des travaux
travaux de FORTUNE
FORTUNE (1973),
(1973), de
de JONES-LEE
JONES-LEE
&assurance-vie. 11
(1975) et
et de KLEIN (1975),
(1975)
(1975). qui constituent
constituent l'approche
l'approche directe
directe de
de l'utilité
l'utilitb espérée.
espbr6e. Un
Un
second type de modèle
dana le cadre des portefeuilles
portefeuilles
modble analyse la demande d'assurance-vie dans
individus, qui
que ceux
ceux de
de couverture.
couverture. Cette
Cette généralisation
gbn6ralisation
des individus,
qui incluent
incluent d'autres
d'autres actifs que
YAARI (1965),
(1965), HAKANSSON (1969),
(1969), FISCHER (1973)
(1973) et RICHARD
RICHARD(1975),
(1975),
est due II
a YAARI
les travaux
travaux sont
sontessentiels.
essentiels.
dont les
Les analyses empiriques,
empiriques, enfin,
enfin,ne
nese
serbfkrent
réfèrent pas,
pas, aa priori,
priori, Aa des normes de compormais relèvent
relbvent les variables qui sont
sont susceptibles
susceptibles d'expliquer
d'expliquer la demande
demande d'assud'assutement, inais
rance-vie et sondent
la réaLitC
rbalitb pour
soadent Ia
pourconnaitre
connaitrel'intensitb
l'intensité et
et le
le sens
seas effectif
effectif de ces facteur.
Cette troisième
1, qui sera
sera présentée
prbsentbe ici, regroupe
regroupe les
les travaux
travaux de
de
troisibme et dernière
dernibre approche
approche 1,
FARMER
HOUSTON et MELANDER
FARMER (1968),
(1968), d'HAMMOND,
d'HAMMOND, HOUSTON
MELANDER (1967),
(1967), d'HAM#HAMMOND
MELANDER (1968),
(1968), de
de ROTI'MAN
ROTTMAN (1968)
(1968) d'HEADEN
d'HEADEN Ct
et LEE
LEE(1964),
(1964),
MOND et MELANDER
enfin
enfin d'ANDERSON et
et NEVIN
NEVIN(1975)
(1975)22.
Charg6 de
de cours,
cours, FacultC
Facult6 de
deScience
Science Economique
Ewnomique etet de
deGestion
GestiondedeL'UniversitC
lWniversit6 de
de
** Chargé
Institut des
des Assurances
Assurances de
de l'Université
l'Univenit6 de
de Paris-I.
Paris-I.
Dijon, et Institut
1
Pour un
unexposé
expos6de
del'approche
l'approche directe
directede
del'utiitC
l'utilitdespCrCe
esp6rQ et de l'approche
l'approche du
du porteporteI Pour
FERRY (1976,
(1976, p. 10
10 aB 54).
54).
feuille, voir FERRY
22 Nous avons
l'Ctuded'Alain
d'Alain TURC
TURC (1973)
(1973) qui
qui porte sur
avons volontairement
volontairement dClaissé
d6laiss6 l'6tude
sur La
la
clientble de l'assurance-vie
l'assurance-vie en
1970. La
6tudiQ est
a u de
de pénCtration,
p&ktration,
clientele
en 1970.
La principale variable Ctudiée
est le ttaux
comme lele pourcentage
pourcentagede
de mknages
ménagesdont
dont le
le chef
chef (ou son
jonit) aa souscrit
souscrit dans
dans 1e
le
u défini
dtfini comme
son con
conjonit)
P. 5).
5). Ce
Ce taw
taux ne nous renseigne
passk
moins une
une assurance-vie...
assurance-vie...B (TURC, 1973,
1973, p.
renseigne pas sur
sur
passé au moms
la valeur
valeur des
des primes
primes payCes
paydes ou sue
sur les
les quantitCs
quantitks d'assurance
d'assurance demandées,
demand&, en
fonction des
en fonction
diverses
revenu du
du mCnage,
mknage, l'âge
Sage de
de son
son chef,
chef,type
typedu
duménage
m6nage(dCfini
(defini
diverses variables
variables retenues
retenues:: le revenu
par rapport
rapport aB lalapresence
presenceou
ouL'absence
l'absence d'enfant
d'enfant de
de moms
moins de
de 14
14ans,
ans,enendistinguant
distinguantLea
les
m6nages sans
64 ans,
ans, et
et lea
les autres)...
autres)... Ce sont lea
les trois facteurs
facteurs
ménages
sans enfant
enfant dont
dont le
le chef
chef a plus de 64
citb qui expliquent
expliquent l'essentiel
l'essentiel et la
la pénétration
p6n6tration de
de I'assurance-vie
l'assurance-vie (TURC, 1970,
1970, p..
39). Le
Le
cites
p. 39).
revenu et La
la presence
prksence d'enfants
action positive
t a w ; l'àge
l'ageune
uneinfluence
influence
revenu
d'enfantsont
ont une
une action
positive sur
sur le taux;
nkgative.
negative.
22
approche met
met en
enevidence
kvidence des
desproblèmes
problbmesde
dedefinition
dkfinitiondélaissCs
dBaiss6s par les
les prCcé
pr&.
Cette approche
modèles et
et renseigne
renseigne sur
sur la réalité
dents modUes
rQlitk de
de I'inlluence
l'influence des determinants
dkterminants de Ia
la demande
demande
d'assurance-vie.
Après
Aprbs avoir
avoir analyse
analysk les
lesdiverses
diversesvariables
variablesexpliquCes
expliqukes par
par ces
cesetudes
dtudesempiriques,
empiriques,
nous recenserons
les facteurs
facteurs explicatifs
retenus et
et leur influence
misc Ba jour
recenserons les
explicatifs retenus
influence mise
jour par
par lea
les
tests.
tests.
I. L'APPRHENSION
L'APPRfiHENSIONSTATISTIQUE
STATISTIQUE DE
DE LA
LA DEMANDE
DEMANDE
D'ASSURANCE-VIE
D'ASSURANCE-VIE
demande d'assurance-vie
d'assurance-vie aa kt6
apprkhendke d'une
des variables
variables de
La demande
été appréhendée
d'une part,
part, par des
nature différente,
d'autre part ait partir
difftrente, d'autre
partir dedepopulations
populationsdiverses.
diverses. Le
Le tableau
tableau 11resume
rbume
cette diversité
diversitk et indique
indique lea
les distinctions
distinctions dont
dont ilil sera
seraquestion
questionci-dessous.
ci-dessous.
Les caractristiques
caractbristiquesdes
des contrats
contrats
A) Les
11
de se
se saisir
saisir des
des distinctions
distinctions apparues
apparuesdans
dansles
lesdiffCrentes
diffkrentes etudes,
ktudes, au niveau
niveau
II s'agit de
reprksentatives de
de Ia
la demande
demanded'assurance-vie.
d'assurance-vie.
des variables representatives
demande d'assurance-vie
&assurance-vie est,
rigueur, la quantité
quantitk d'assurance
d'assurance demandemanLa demande
est, en
en toute rigueur,
d& :c'est-à-dire
c'est-&-direles
lessommes
sommesassurées.
assur6es. Celles-ci
Celles-ci apparaissent
apparaissent comme
comme Ia
la variable
variable aBexpliexplidee:
par excellence.
excellence. De
la plupart
plupart des
des etudes
ktudes se
seréférent
referent aux
auxsommes
sommesassurées
assurk
quer par
Dc fait, la
une autre
autre (voir
(voir Tableau
Tableau 1).
1).
prises sous une forme ou tine
Qu'en eat-il
est-il des etudes
ktudes retenant
retenant les
les primes
primes comme
comme variable
variable expliquee?
expliquke?Ellea
Elles sont,
sont,
Qu'en
rappelons-le, le
quantitb d'assurance
d'assurance demandées
demandbes par
de prime,
prime, qui
qui
rappelons-le,
Ic produit
produit des quantités
par le taux de
prix d'un
d'un franc
francd'assurance.
d'assurance. La
La critique
critique de
deces
cestravaux
travauxdevrait
devraitporter
portersur
suri'ml'inest le prix
fluence
fluence de cc
ce taux,
taux, dont
dont lea
les determinants
dkterminants peuvent
peuvent être
&re différents
diffkrents de
de ceux
ceux des
des sommes
sommes
assurkes
en consequence,
consequence, l'introduction
l'introduction cornme
c o m e élément
Bkment de
de lalavariable
variableexpliexpliassurées et
et dont, en
quke
pourrait faire
faire diverger
diverger les estimations
estimations de leurs
leurs vraies
vraies valeurs.
valeurs. Le problème
probltime eat
est
quée pourrait
plus
fondarnental car
pose la
la question
question des
des interactions
interactions entre
entre lalaquantité
quantitkdemandée
demandke
plus fondamental
car il pose
et achetée
achetb a l'équilibre
l'builibre et le prix réalisé
rkalis6 sur Ic
le marché.
marchk. Dans cette mesure, si les auteurs
rallies aux
aux primes
primes d'assurance
d'assurance sont
sont confrontks
confrontés Ba la
Ia prise
prise en
en compte
compte du taux de prime, il
ii
ralliks
est de méme
m&mede
de ceux
ceux qui
qui analysent
analysentla quantité
quantitkd'assurance
d'assurancedemandCe.
demandke. Or,
Or, aucun
aucun teat
test de
de
en eat
la demande
(avecP,
P ou
demande d'assurance-vie (avec
ouAA,)) ne
ne considère
considtire Ic
le taux de
de prime
prime aB l'exception
l'exception de
de
FORTUNE (1973,
(1973, p. 596) et MANTIS et FARMER
FARMER (1968,
(1968, p. 249.
249. FORTUNE
FORTUNE avance
avance
que lea
les variations
variations du
du taux
tauxsont
sontessentieliement
essentiellementdéfinies
dkfinies par
pardes
desconsiderations
consid6rationstechtechniques
mortalitk, reglementation
rkglementation gonvernementale...)
gonvernementale...) et
taux est
estindC.
indkniques (table de mortalité,
et que le taux
pendant des determinants
dkterminants de Ia
la quantité
quantitk d'assurance
d'assurance demandée.
demandke. IiI1intégre
inttigreen
enconsCwm6pendant
l'influence linkaire
a u de
quence dans
clans son
son test
test une
une variable
variable temps
temps qui
qui doit capter l'influence
linéaire du
du ttaux
prime stir
MANTISetet FARMER
FARMER intègrent,
sur les sommea
sommes assurCes.
assurkes. MANTIS
intkgrent, comme variable
variable de
prkvision, lele rapport
prix de
de l'assurance
l'assurance sur
sur le
le prix
prixdes
desbiens
biensde
deconsommation.
consommation.
prevision,
rapport du prix
Toutes les autres etudes
ktudes impliquent
impliquent donc
donc que
queleurs
leursestimations
estimationspeuvent
peuventCtre
&re biaisées3
biaisb3
Toutea
que l'ClasticitC
Sdasticitk prix
quantitb assurées
assurhs est nulle.
nulle. Ainsi,
Ainsi, l'analyse
Sanalyse des
des sommes
sommes
ou que
prix des quantites
33 Ces
Ces biais dCpendront
dkpendront principalement
les
principalementdes
desrelations
relationsentre
entreleIctaux
taux de
de prime
prime et les
d6terminants des
des sommes
sommes assurées.
assurks.
determinants
23
2
1
LBS
mathCmatiques) constituées par les sociCtés d'assurance.
résultats par rapport aux autres analyses empiriques; p14
cisons que FORTUNE (1973. p. 596) analyse les montants
des capitaux en cours nets des reserves (i. e. des provisions
de son modéle explicatif; cc qui permet de situer ses
par exemple, RPR, 1973, p. 126 a 129)).
FORTUNE (1973) est cite dans ce tableau an titre du test
criptions de Ia période. Les variations sont les mouvements nets de capitaux et de rentes sur Ia période (égales
a Ia difference entre les montants des capitaux et des
rentes en cours au debut et a Ia fin de Ia période (volt
(S
3
(1915)
El NEVIN
1975 (5)
(1974)4
LEE
HEA
1
DEN et
les
Nouvel-
ANDERSON
Totales
El NEVIN
MAN
(1968)3
ROTr-
Variat. 1
ANDERSON
(1968)
FARMER
MA1TuET
Variat.
p. 76).
Cite par HAMMOND et MELANDER (1968, p. 147),
ROITMAN (1968, p. 150), LEE et WHITAKER (1971,
contrats (" cash-value Insurance ") (GREEN, 1973, p. 486,
et ENA, p. 18 a 22).
ANDERSON et NEVIN (1975) étudient l'ensemble des
contrats d'assurance-vie puis distinguent les assurancesdécés temporaires (" terme Insurance ") et les autres
1970, p. 19-20).
2
WUIFAKER
LEE El
Nouvel-
Par type de contrat
SOM MRS ASSUREES (A,)
Tout contrat
Variable préconisée par ROTTMAN (1968, p 150) pour
évaluer l'élasticité revenu de la demande d'assurance-vie.
HEADEN et LEE (1974, p. 689) analysent Ia demande de
contrats d'assurance-vie ordmaire ("Ordinary Life Insurance Contract ") qui correspond a un contrat d'assurancedécés, de type vie entiére (GREEN, 1973, p. 491, et ENA,
1973
FORTUNE
Totales Nouvelles Totales
Les somines assurées totales mesurent la quantité d'assurance demandée sous forme de capital (et de rente); cues
sont les montants des capitaux et des rentes en cours a
une date donnée.
Les sommes assurées nouvelles correspondent aux sons-
(1967)
HJ-I.M.
PAR c1ASSE
DE REVENU (etc.)
MENAGES DE
L'ECHANT[LLON
H.H.M.
(1967)
(1966) 6
FAR
MER
Totales Nouvelles
Par type de contrat
PRIMES (P,,)
Tout contrat
ECHANTILLON
DE MENAGES
POPULATION
NATIONALE
LBS
ASSURES
CONTRATS
Tableau 1:
LES VARIABLES EXPLIQUEES
PAR LBS ANALYSES EMPIRIQUES DE LA DEMANDE D'ASSURANCE-VIE
PAR TYPE DE POPULATION
assuréeset,
et, aa fortiori,
des primes
primes paykes
payées (=
(= At
AX
assurkes
fortiori, celle
celle des
X taux
taux de
de prime)
prime) '4 ne
peuvent
tie peuvent
être
du taux
taux de prime
btre faites
faites indépendamrnent
indkpendamment du
prime qu'au
qu'au prix
prixd'hypothèses
d'hypothkses sur
sur ses
sesdeterdktersur son
soninfluence.
influence.
minants et sur
Des
distinctions plus
ktudes qui
qui retiennent
retiennent
Des distinctions
plus lines
fines apparaissent
apparaissent au
au sein
sein mbme
même des etudes
expliquke.
les sommes assurées
assurkes comme variable
variable expliquée.
D'une part, FORTUNE
D'une
FORTUNE (1973,
(1973, p.
p. 596)
596) analyse
analyse le
le montant
montant des
dessommes
somrnes assurées
assurkes
net des
des provisions
provisions mathématiques.
mathkmatiques. Ces
Ces reserves
reserves sont
sontconstituées
constitukespats
pafi les primes
primes
en cours, net
pures
verséesetet les
les intérêts
pour couverture
pures55 verskes
intkr6ts produits,
produits, ajustés
ajustks des
des prélèvements
prkl8vements pour
couverture du
du
risque-décès
du nombre des survivants
risque-dkcks etet du
survivants parmi les assures
assures (GREEN,
(GREEN, 1973,
1973, p. 690
690 aA
694, et
et ENA,
p. 50 aA 60).
694,
ENA, 1970,
1970, p.
60). Elles
Elles doivent
doivent permettre
permettre aux
aux sociétés
sociktks d'assurance
d'assurance de
leursengagements.
engagements. En consequence,
condquence, en
cas de
de décès
dkcb d'un
d'un souscripteur,
souscripteur,
face aB leurs
faire face
en cas
l'enrichissement net
hkritiers) est égal
kgal au
au montant
montantdes
dessommes
sommesassurées
assurkesmoms
moins
i'enrichissement
net (de ses héritiers)
l'assureur pour
lui permettre
permettre de
de couvrir
couvrir le
le
primes pures
les primes
pures 55verskes
verséespar
parlele dkfunt
défunt Aa l'assureur
pour lui
c'est-A-dirededuction
dkduction faite
faite des
desprovisions
provisions mathématiques.
mathkmatiques.
risque de décès:
dkc&s:c'est-à-dire
part, ROITMAN
ROTTMAN(1968,
(1968,p.p.150,
150,note
note4)4)préconise,
prkonise, comme
commevariable
variable expliexpliD'autre part,
qu6e,
variations du
montant des
des sommes
sommes assurkes
quée, les
les variations
du montant
assuréesen
en cours,
cours, alors
alors que
que LEE
LEE et
WHITAKER
11) plaident
plaident en faveur
faveur de
de l'utilisation
l'utilisation des
des nouvelles
nouvelles
WHITAKER (1971,
(1971, p.p. 78,
78, note
note 11)
sommes
souscrites.Le
Le premier
premier reproche
reproche aux
aux nouvelles
souscriptionsde
de ne
tie pas
pas tenir
tenir
nouvelles souscriptions
sommes souscrites.
compte des éléments
klkments tels
les rachats,
rachats, les
lesreductions,
rkductions, qui
quireprésentent
represententnéanmoins
nkanrnoins
compte
teis que les
un
ajustement de
de Ialademande
demanded'assurance-vie.
d'assurance-vie. Les
Les seconds
seconds critiquent
critiquent les
les variations
variations
un ajustement
des sommes
sommes assurkes
cette variable
variable inclut
inclut des
des facteurs
facteurs tels
tels que les
les
des
assuréessur
surlele fait
fait que cette
sinistres
avec les
les besoins
besoins en
en assurance
assurance des
des individus.
individus.
sinistres sans
sans rapport avec
La demande
demande d'assurance-vie
&assurance-vie se traduit,
traduit, évideminent,
kvidemment, par
par de
denouvelles
nouvellessouscriptions
souscriptions
qui accroissent
accroissent les
sommes assurkes
fagon, les contrats
les sommes
assurées antkrieurement.
antérieurement.De
De la
la m6me
même facon,
Cchkance représentent
reprtsentent la
la disparition
disparition d'une
d'une demande
demandetemporaire
temporaire d'assud'assuqui arrivent
arrivent aB échéance
rance-vie.
assurks s'expriment
s'expriment aussi par des
des modifications
modifications de
rance-vie. En
En outre, les besoins des assures
contrats antérieurs:
rachat, iorsque
lorsque les
les individus,
individus, désireux
dksireux de
faire cesser
cesser leur
leur
antkrieurs : le rachat,
contrats
de faire
la reduction
rtduction des
contrat,
demandent le
provision correspondante
contrat, demandent
le remboursement
remboursement de
de la
la provision
correspondante;; Ia
sommes assurkes
souscripteurs dksirent
primes sans
sans Ctre
6tre
sommes
assurées sisi les souscripteurs
désirent cesser
cesser le
le paiement des primes
remboursks de
transformation de
durke de
de l'assurance
l'assurance ou
de la
la
remboursés
de lala provision;
provision; la
la transformation
de la
la durée
ou de
combinaison
combinaisonchoisiee;
choisie 6;lala rksiliation
résiliationlorsqu'elle
lorsqu'elleest
estlele fait
fait de
(ENA, 1971,
1971,
de l'assuré
l'assurk (ENA,
128). Enfin,
Enfin, les
les sinistres,
sinistres, eux-mêmes,
eux-msmes, traduisent aA notre
notreavis
avisun
unfléchissement
flkchissement
126 aB 128).
p. 126
de la demande,
disparition d'un capital
capital humain
humain
demande, puisque
puisque les décès
dkct?s correspondent
correspondent Aa la disparition
qui est
est fondamentalement
fondamentalement l'objet
l'objet de
de l'assurance-vie.
l'assurance-vie. Les
Les nouvelles
nouvelles souscriptions
souscriptions sont
insuffisantes pour
besoins. Dans cette
cette mesure,
mesure, la
la suggessuggesdonc insuffisantes
pour apprkcier
apprécier les nouveaux besoins.
tion de ROTTMAN
ROTTMAN doit
doit etre
btreretenue
retenue afin
afin de
detenir
tenircompte
comptedes
deséléments
Bkmentsprécédents:
prkddents:
échéances,
Bchtances, rachats...
rachats
...
4 Voir egalement
4
Bgalement ci-dessous
ci-dessous laIa liaison
a u de prime
liaison entre
entre les quantitks
quantités demandkes,
demandées,les
les ttsux
d'assurance et
et les
les recettes
recettes des
dessociétés
soci6t6s d'asurance
d'asurance (i.e.
(i.e. les
lesprimes).
primes).
des divers types d'assurance
56 Les
les portions
portions des
des sommes
sommes versées
verskes par les
les contractants
contractants qui
qui perperLes primes pures sont les
mettent
l'assureur de
risque scion
selon les lois de
de la
la statistique
statistique et du
du calcul
calcul des
des
mettent Ba l'assureur
de garantir le risque
probabilitb
1970, p. 27).
27).
probabilités (ENA, 1970,
6 Pour une
6
une definition
dkfinition de ces termes, voir
1970, p.
89.
voir ENA, 1970,
p. 57
57 et p. 85 aA 89.
25
Néanmo ins, a notre avis, deux facteurs devraient être éliminés du calcul des
variations des sommes assurées. D'une part, les revalorisations sont indépendantes de Ia
demande car elles résultent de l'affectation de bénéfice aux provisions mathematiques
(ENA, 1970, p. 59-60). L'augmentation conséquente des sommes assurées ne s'explique
pas par de nouveaux besoins mais par les hasards de la mortalité, les succès de la
gestion et des placements. D'autre part, lea résiliations du fait de l'assureur (ENA,
1971, p. 126-128) sont motivées par des facteurs propres l'offre d'assurance, et indépendants des besoins des assures. Pour ces deux postes, lea dangers, soulignés par LEE
et WHITAKER, sont donc effectifs. Tout en adoptant Ia proposition de ROTTMAN,
il faut donc la modérer pour ne pas subir les effets perturbateurs des revalorisations
et des résiliations du fait de l'assureur.
Enfin, une dernière question est poses par les divergences qui apparaissent entre
FORTUNE (1973) et LEE et WHITAKER (1971): Faut-il retenir lea sommes assurCes
totales7 ou les nouvelles sommes souscrites? La réponse depend de chaque auteur
puisqu'il s'agit de savoir si l'on veut expliquer un stock ou un flux. FORTUNE ana1ys
le stock d'assurance-vie, c'est-à-dire l'agregation des demandes de plusieurs périodes.
LEE et WHITAKER se restreignent a l'explication de la demande d'assurance-vie
d'une période.
Uric dernière distinction concerne les types de contrats d'assurance-vie. Deux
Cléments la rendent intCressante.
D'une part, les contrats répondent a des besoins de protection et d'épargne, dont
l'importance relative est plus ou moms forte scion les types d'assurance (GREEN,
1973, p. 481-483 et p. 489; ENA, 1970, p. 18 a 22). Des lors, une analyse spécillque
de la demande d'assurance-vie ne devrait porter en toute rigueur que sur des contrats
d'assurance pure (par exemple, l'assurance temporaire). Si l'on teste un modèle explicatif
de l'assurance-vie sur l'ensemble des contrats, il est nécessaire de concilier les motiva-
tions de protection et d'épargne au niveau du comportement des assures. Seul,
FORTUNE (1973, p. 595) aborde le problème. II y apporte uric solution en supposant
que les individus ont conscience de ces deux composantes. us choisissent abcs la
quantitC optimale d'assurance pure et combinent ensuite les divers types de contrats
pour atteindre le montant d'épargne désirC, tout en se procurant Ic niveau d'assurance
pure souhaité. Sous cette hypothése, la demande d'assurance ne prendrait en compte
que les besoins de protection. Seule, l'importance relative des divers types de contrats
traduirait des preoccupations d'Cpargne.
D'autre part, les differences des taux de primes entre les types de contrats (ENA,
1970, p. 29 a 41) rendent nécessaires < des analyses difiérenciées par type d'assurancel
des recettes des socités d'assurances, c'est-à-dire des primes percues >>. En effet, uric
augmentation des sommes assurées n'induit pas systématiquement uric hausse identique
"Total Insurance in Force ", FORTUNE (1973, p. 596).
8 "Purchases of Life Insurance" ou "Amount of new Insurance bought" (LEE et
WHITAKER, 1971, p. 78).
26
des primes payées, si cet accroissement des quantités demandées bénéficie a des types de
contrats dont le taux de prime a diminué sur la méme période (FARMER, 1968, p. 154,
et MANTIS et FARMER, 1968, p. 256).
Seule l'étude d'ANDERSON et NEVIN (1975) distingue deux types d'assurance
(voir tableau 1). HEADEN et LEE (1974) se consacrent a l'examen des assurancesdécès vie entière.
B) Les caractéristiques des assures
Les etudes portent généralement sur l'ensemble de Ia population d'un pays, pour
laquelle des données statistiques globales existent.
La distinction entre un échantillon de ménages et des sous-ensembles définis selon
les classes de revenus permet des analyses plus fines qui introduisent, dans les determinants de Ia demande, des facteurs personnels (education), famiiaux (nombre d'enfants), socio.économiques (profession)... Ces travaux (H.H.M., 1967, et ANDERSON
et NEVIN, 1975) reposent sur des enquêtes auprès des ménages de l'échantillon retenu.
Les segmentations de la population totale mènent aussi a des specifications de Ia
demande d'assurance-vie pour des categories déterminées d'individus (par exemple,
les jeunes manes dans le cas d'ANDERSON et NEVIN, 1975).
Les développements précédents ont mis en evidence deux points critiques; i'mfluence du taux de prime sur la demande d'assurance.vie et l'existence des motivations
de protection et d'épargne dans la souscription des contrats. Toute analyse empirique
devrait se situer par rapport a ces deux problèmes. Une solution possible est apportée
par les hypotheses retenues par FORTUNE (1973, p. 595 et 596).
Enfin, les sommes assurées totales ou nouvelles apparaissent comme la variable la
plus representative de la demande d'assurance-vie. L'apprehension des nouvelles sommes
doit tenir compte, outre des souscriptions de la période, d'éléments précis qui traduisent
les modifications de Ia demande au cours de la péniode: les échéances, les rachats, lea
reductions, les transformations, les résiliations du fait de l'assuré, les abandons de
contrat dus a des sirnstres.
II. LES FACTEURS EXPLICATIFS
Les différentes analyses empiriques ont pris en compte de nombreuses variables
qui ne se sont pas toujours révélées significatives a I'issue d'une confrontation avec Ia
réalité. Celles qui sont apparues comme des facteurs explicatifs de la demande d'assurance-vie sont présentées ci-dessous, regroupées dam quatre categories qui sont lea
plus caractéristiques de i'approche empirique. Auparavant, ii faut remarquer que le
choix de variables representatives de la demande d'assurance-vie différentes (voir
tableau 1) interdit une comparaison rigoureuse de I'intensité estimée de l'influence
des divers facteurs. Néanmoins, ii permet le rapprochement du sens révélC de cette
action, compte tenu des remarques précédentes sur le taux de prime.
A) La ricliesse des assures
Son influence a été reconnue et estimée en termes de stock (Patrimoine) et en
terme de flux (Revenu).
27
Le patrinloine
1) Le
patrimoine 99
L'analyse
de FORTUNE
FORTUNE s'oppose
sur ce point aB une
L'analyse de
s'oppose sur
une série
sCried'études
&etudes qui
qui mettent
mettent
en evidence
une action
action positive
positive du
du patrimoine sur la
evidence une
la demande
demande d'assurance-vie.
&assurance-vie.
Les
Les tests
tests de
de FORTUNE
FORTUNE(1973,
(1973, P.p.597-598)
597-598) révèlent,
revblent, au
au contraire,
contraire, une
uneinfluence
influence
negative qui
qui etait
était prédite
negative
predite par son
son approche
approche théorique.
theorique.
Les estimations
d'ANDERSONetet NEVIN
NEVIN (1975,
p. 383)
(1975, p.
383) et
et d'H.H.M.
d'H.H.M. (1967,
(1967,
Les
estimations &ANDERSON
positive qui est soutenue
p. 400)
aboutissent &a une
une action positive
p.
400) aboutissent
soutenue par
par l'analyse
l'analyse exciusivement
exclusivement
theorique de S. FISCHER (1973),
(1973), p. 137
137 et
et p.
p. 143).
143). H.H.M.
H.H.M. (1967,
(1967, p.
p. 398)
398) distinguent
distinguent
deux effets possibles
possiblesde
de la
la richesse
richesse des
des menages
ménages sur
sur leur demande
le
demande d'assurance-vie:
&assurance-vie : le
premier, negatif,
négatif, reposerait
reposeraitsur
surlele r61e
role de
de substitut
joué par le
premier,
substitut joue
le patrimoine
patrimoine auprès
auprbs de
de
l'assurance-vie;
le second,
second, positif,
positif, s'expliquerait
s'expliqueraitpar
parlala volonte
volontédu
du chef
chef de
de famille
; le
famille de
l'assurance-vie
preserver
la richesse
richesse accurnulte
accumuléeetetd'bviter
d'éviterune
une perte
perte due
due aB une
une vente
vente précipitée
precipitee en
en
preserver la
cas de decb
décès au
au moyen
moyen d'une
d'une souscription
souscription de
de contrat.
contrat. Ce
Ce dernier argument,
argument, qui
qui pourrait
pourrait
justifier aa priori
priori le résultat
justifier
rtsultat empirique d'H.H.M.,
d'H.H.M., ne peut
peut être
Streretenu
retenucar
carl'assurance-vie
l'assurance-vie
(pure)
couvre les
les risques
risques de
de perte
perte des
des revenus
revenus produits
produits par
par le capital humain
(pure) couvre
humain du chef
chef
de famille et car la dépréciation
un risquophobe,
risquophobe,
depreciation du patrimoine sera évitée,
hitee, surtout pour un
par la
la detention
detention d'actifs
d'actifs financiers
financiers liquides.
liquides.
Compte
tenu du fait
% dans
dam
fait que
que l'infiuence
l'infiuence de ce
ce facteur
facteur est
est significative
significative Ba 1 %
Compte tenu
do FORTUNE (1973,
p. 598)
les etudes de
(1973, p.
598) et d'ANDERSON
&ANDERSON et NEVIN
NEVIN (1975,
(1975, P.
p. 400),
400),
aB 55 %
% dans
dans le
letravail
travail d'H.H.M.
8H.H.M.(1967,
(1967, p.
p. 381),
381), la
la qualité
qualite des
des résultats
resultats empiriques
empiriques no
ne
permet
pas de traneher
Ia question
bien que
que le
le modble
modèle de
de FORTUNE
FORTUNE ait
ait le pouvoir
permet pas
trancher la
question bien
pouvoir
explicatif
(R2=
=0,99).
0,99).
explicatif le plus fort (R2
En conclusion,
conclusion, le sens
sens de
de l'influence
l'influence du
du patrimoine
patrimoine sur
sur lalademande
demanded'assuranced'assurancevie reste done
donc ambigu tant d'un
d'un point
point de
devue
w ethéorique
theoriquequ'empirique.
qu'empirique.
2) Le revenu des assures
assur6s
Cette
retrouve le
le plus
plus souvent
souvent dans
dans les
les analyses
analyses empiempiCette variable
variable est
est celle
celle que
que l'on retrouve
(1973, p.
598) montre
montre que
que le
le revenu
revenu
&verses. FORTUNE
riques
formes diverses.
riques sous
sous des formes
FORTUNE (1973,
p. 598)
salarial
t h e aa une
une action
actionpositive
positive comme
comme son
son modèle
modkle précisé
prCcis6 par KLEIN
KLEIN (1975,
(1975,
salarial par
par tête
p.
907-908) l'avait
salaire et les
les
p. 907-908)
l'avaitprCdit,
prédit, sous
sous condition
conditiond'un
d'un certain
certain rapport
rapport entre
entre le
le salaire
sommes
Bgalement m
sommes assurees.
assurées. Le
Le revenu
revenu disponible
disponible des
des menages
ménages parait
parait avoir également
unee influence
(1967, p.
p. 400
400 et
et 402),
402), de
de LEE
LEE et
et
positive,
resultats d'H.H.M.
8H.H.M. (1967,
positive, mise
mise en
en evidence
evidence par
par les résultats
(1971, p.
NEVIN (1975,
(1975, p.
382). I1
est une
une des
des
WHITAKER
WHITAKER (1971,
p. 80),
80), #ANDERSON
d'ANDERSON et NEVIN
P. 382).
Ii est
prevoir les nouvelles sornmes
FARMER,
variables qui permet de prévoir
sommes assurtes
assurées (MANTIS
(MANTIS et FARMER,
1968, p.
kt6 prises
prises en
en compte
compte par
FORTUNE
1968,
p. 250).
250). Les
Les anticipations
anticipations du
du revenu
revenu ont été
par FORTUNE
(1973,
ANDERSON et NEVIN
NEVIN (1975,
(1975, p.
p. 377).
377). Elles
Elles ont
aussi une
m e action
action
(1973, p.p. 597)
597) et
et ANDERSON
ont aussi
positive.
positive.
En
resume, les analyses
analyses concordent
mettent en
en valeur
valeur l'influence
l'influence positive
positive du
En résumé,
concordent et
et mettent
plus importante
importante est
est constituée
constituee grace au
au travail.
travail.
revenu des
des assures
assures dont
dont la
la part la plus
Dkfini ccomrne
o m e la
o m e de
financiers, de
nette des
des
99 Défini
la ssomme
de la
Ia valeur
valeur nette des actifs financiers,
de la valeur nette
(FORTUNE,1973,
1973,
biens durables et de
de la
la valeur
valeur des
desimmeubles
immeubles occupés
occup6s par le
le propriétaire
proprietaire (FORTUNE,
597, note 17,
17, et ANDERSON
ANDERSON et
et NEVIN,
NEVIN, 1975,
1975, p.
p. 383).
383).
p. 597,
28
B)
financier et
et le portefeuille
B) L'environnement
L'environnement financier
portefeuille de
de I'individu
l'individu
3) Le
Le taux
taux d'intérêt
d'intkr8t
l'analyse théorique
theorique de FORTUNE
FORTUNE (1973,
(1973, p. 592,
592, et 1975,
1975, P.
p. 909)
909) et de
Alors que l'analyse
(1975, p.
907) démontrait
demontrait une
negative du
&inter&, les tests de
de
KLEIN
KLEIN (1975,
p. 907)
une action
action negative
du taux d'intérêt,
une influence
positivedu
du ttaux
reel sur la valeur
(1973, p. 597)
597) révélèrent
rkv6lbrent une
influence positive
a m reel
valeur
FORTUNE (1973,
réelle
rkelle des
des sommes
sommesassurées.
assurees.
Les tests
(1974, p. 693)
693) ont
ont mis
mis en
en evidence
evidence une
une action
action
Les
tests d'HEADEN
d'HEADEN et LEE
LEE (1974,
positive
positive du taux
taux d'intérêt
d'intbdt nominal
nominal mais
mais non
nonsigniflcative
significative contrairement
contrairement aux résultats
rdsultats
de FORTUNE.
S.FISCHER
FISCHER(1973,
(1973, p.p.137),
137),l'influence
l'influence
en outre,
outre, des
desconclusions
conclusions de
de S.
Compte tenu, en
ambigul;thêoriquement
thkoriquement mais
mais
taux d'intérêt
d'interbt sur
surlalademande
demanded'assurance-vie
&assurance-viereste
resteambigué
du taux
apparalt
apparait être
&re positive
positive ernpiriquement.
empiriquement.
4 ) L'indice
marchk des actions
L'indice du marché
HEADEN et LEE
HEADEN
LEE (1974,
(1974, p.
p. 689)
689) considèrent
considerent les
les actions
actions nouvelles
nouvelles comme
comme un
substitut aux contrats
contrats d'assurance-vie.
&assurance-vie. Aussi,
march6 secondaire
secondaire est
Aussi, lorsque
lorsque l'indice
l'indice du marché
hausse, une
m e augmentation
augmentation des
des souscriptions
souscriptions d'actions
dtre attendue,
attendue, concomit.
concomiten hausse,
d'actions peut être
tante aa une
unedepression
depressiondes
desventes
ventesd'assurance-vie.
#assurance-vie.
Ce schema est démenti
dkmenti par les faits
faits puisque
puisque l'indice
l'indice du marché
march6 des
des actions
actions aa une
me
action positive
sur la demande
(HEADEN et
et LEE,
action
positive et signiflcative
significative sur
demande d'assurance-vie
d'assurance-vie (HEADEN
1974,
1974,p.p. 694)
694);; ce qui contrarie les pr6dictions
predictions de FISCHER.
Cependant,
ce résultat
Cependant, ce
resultat doit
doit être
&renuance
nuanc6par
parlalamulticolinéarité
multicolin6arite10
10 des
des variables
variables
explicatives
qui ne
ne permet pas
explicatives qui
pas en
en l'espèce
l'espece de
desaisir
saisirl'influence
l'influence speciflque
specifique de
de chaquø
chaqua
1972, p. 160).
160). Il
I1 en
en
facteur et qui
qui perturbe
perturbe les
les tests
testsde
designiflcativité
significativite (voir JOHNSTON,
JOHNSTON, 1972,
est de même
m&mede
de l'influence
l'influence negative
negative mais
mais non
nonsigniflcative,
significative, révélée
rBv616e par les
les estimations,
estimations,
l'ernission d'actions
d'obligations sur la demande,
demande, qui
qui interdit
interdit de
deconclure
conclureclaireclairede l'émission
d'actions et d'obligations
ment
les relations
relations de
de substitution
substitution entre
entre actions
actions etetassurance-vie.
assurance-vie.
ment sur les
nous semble
semble que
que cette
cette hypothèse
hypothkse élimine
Blimine la
la spécificité
sp6cificite des
des valeurs
valeurs
A priori,
priori, il
ii nous
mobiliBres
d'assurances. Les premieres sont des
des actifs
actifs financiers
financiers qu'un
mobilières et
et des contrats d'assurances.
risquophobe detiendra
détiendra en
en contrepartie
contrepartie de
de la rémunératoin
risquophobe
rCmun6ratoin d'une
d'une prime
prime de
de risque.
risque. Les
Les
seconds
sont des
des actifs
actifs de couverture
couverture pour
pour lesquels
un risquophobe
risquophobe sera
sera prbt
prêt a verser
seconds sont
lesquels un
verser
une
prime d'assurance
d'assurance et
visent aB éliminer
Bliminer partiellement
partiellement le
risque de perte du
du
une prime
et qui visent
le risque
capital humain. Compte tenu des
des résultats
resultats empiriques
empiriques peu
peu encourageants,
encourageants, une revision
revision
pourrait être
dtre entreprise
entreprise en
en
de
cette approche
approche de portefeuille
portefeuille d'HEADEN
de cette
d'HEADEN et
et LEE pourrait
respectant
les caractéristiques
de chaque
chaque type
type d'actif
respectant les
caracteristiques de
d'actif et
et en
enintégrant
integrantune
unedimension
dimension
primordiale mais
mais absente
absente:: celle
celle du
du risque.
risque.
primordiale
10 La majeure
10
majeure partie
partie des
des coefficients
coefficients de regression
rdgression des
des estimations
estimations d'HEADEN
d'HEADEN et
et LEE
(1974, p.
significatifs du
la multicolinéarité
multicolinbarit6 entre les
les variables
variables expliexpli(1974,
p. 694)
694) ne
ne sont pas signiflcatifs
du fait de la
cative~retenues
1974, p.
693) : epargne
Bpargne nette,
nette, taux
taux d'intérêt,
d'intkret, indice
indice du
du
catives
retenues (HEADEN
(HEADEN et
et LEE,
LEE, 1974,
p. 693):
march6 des
monktaires et quasiquasimarchC
des actions,
actions, l'bmission
l'émissiond'actions
d'actions et
et d'obligations,
d'obligations, les
les disponibilitBs
disponibiités monétaires
monetaires et les ventes d'assurances
d'assurances (de la période
pkriode précedente).
prkkdente).
monétaires
29
5 ) L'inflation
L'inflation
L'influence nkgative
tB révélée
rBvBCe par
tests de LEE
LEE et
et
L'influence
negativededelalahausse
haussedes
desprix
prixaa B
été
par les
les tests
WHITAKER (1971,
(1971, p.
de FORTUNE
FORTUNE(1973,
(1973,p.p.598-599).
598-599).
WHITAKER
p. 78) et de
Les
premiers introduisent
introduisent ccomme
o m e variable
variable explicative
explicative l'indice
des biens
biens
Les premiers
l'indice des
des prix des
de consommation.
consommation. Le
la demande
Le second analyse La
demande d'assurance-vie
d'assurance-vieen
en termes
termes rBels,
reels, en
En outre,
outre,IIil insiste
insiste sur
sur l'influence
l'influence
dkflatant les variables
déflatant
variables monetaires
monétaires par
par l'indice
l'indice des prix. En
NEUMAN (1969,
(1969, cite par
par FORTUNE,
FORTUNE, 1973,
1973,p.p. 598),
598),
de l'inflation
l'inflation en
s'opposant Ba NEUMAN
en s'opposant
pour
lequel la demande
demande était
Btait indépendante
indbpendante du
niveau des
des prix
prix espéré.
espkrk. FORTUNE
FORTUNE
pour lequel
du niveau
(1973, p.
Bvidence une correlation
correlation negative
negative et
et significative
significative entre les
les anticiantici(1973,
p. 599)
599) met
met en evidence
pations du revenu des consommateurs
et le
le taux attendu
pations
consommateurs et
attendu de
de l'inflation.
l'inflation. Ayant
Ayant montré
montrB
auparavant
les anticipations
anticipations étaient
Btaient liées
likes positivement
positivement et significativement
significativement Ba la
la
auparavant que les
demande d'assurance-vie
d'assurance-vie(FORTUNE,
(FORTUNE,1973,
1973,p.p. 598),
598), FORTUNE
FORTUNE en
en déduit
demande
d6duit qu'un
qu'un
a w attendu
l'inflation induit une détérioration
dBtt5rioration des
des anticipations
anticipations
accroissement
aceroissementdu
du ttaux
attendu de l'inflation
du revenu et par là
11un
unfléchissement
flBchissement de
de Ia
la demande
demanded'assurance-vie.
d'assurance-vie.
L'épargne nette
6) L'kpargne
Seuls, HEADEN
LEE (1974,
(1974, p. 694
694 et
et 696)
696) prennent
prennent en
en compte
compte cette
cette variable
variable
Seuls,
HEADEN et LEE
positive et significative
significative 11 sur Ia
la
dans leurs estimations.
estimations. Celles-ci
Celles-ci révClent
rBv&lentune influence positive
demande &assurance-vie,
demande
d'assurance-vie,expliquke
expliquéepar
parlele fait
fait que
que l'importance
l'importance en valeur absolue des
contrats crolt
ils sont
sont un
un emploi
emploi (HEADEN
(HEADEN et
etLEE,
LEE,1974,
1974,
contrats
croft avec
avec l'kpargne
l'épargne nette
nette dont
dont us
p.
688-689 et
695-696). Rappelons
resultat corrobore
corrobore l'approche
l'approche théorique
theorique
p. 688-689
et p. 695-696).
Rappelonsque
que ce
ce résultat
FISHER (1973,
(1973, p,
137, 141
141 et 143)
143) qui
qui prédit
prBdit une
une action
actionpositive
positive de
del'épargnø
1'Bpargnd
de FISHER
p. 137,
richesse du debut
dBbut d'une
d'une période).
p6riode).
(dBfinie Aa partir
(définie
partir de la richesse
L'utilisation de
LEE (1974,
(1974, p.
p. 694),
694)' pour
pour
L'utilisation
de valeurs
valeurs absolues
absoluespar
par HEADEN
HEADEN et
et LEE
de richesse,
richesse, sous-jacent 1
l'action
apprBcier
apprécier les
les variables
variables monbtaires,
monétaires, introduit
introduit un effet de
a l'action
des divers
divers facteurs.
facteurs. Ainsi,
Ainsi, derriere
derrikre l'accroissement
l'accroissement de l'épargne
1'6pargne nette,
nette, des
desemissions
Bmissions
12, des disponibilités
disponibilitBs monBtaires
quasimonétaires
monktaires12
12 peut
peut
d'actions et
et d'obligations
d'obligations 12,
d'actions
monétaires et quasi
exister
mouvement d'enrichissement
d'enrichissement gBnBral
perturbe l'influence
l'influence spécifique
spCcifique de
de
exister un mouvement
general qui perturbe
chaque composante.
composante. Aussi,
adkuates pour analyser
analyser les
les relations
relations
Aussi, les
les variables
variables les
les plus
plus adéquates
entre les divers emplois
d'actifs détenus
dBtenus danS
dani
emplois de
de l'bpargne,
l'epargne, sont
sont les proportions des types d'actifs
les portefeuilles
portef euilles individuels.
portefeuille &assurance-vie
mariage
7) Le
Le porfefeuille
d'assurance-viedu
dumari
man avant
avant le
le manage
Btait important
important etetmoms
moinslalademande
dernanded'assurance-vie
d'assurance-vieétait
BtaitClevée
Blevk
Plus le portefeuille était
NEVIN, 1975,
1975,p.
p. 381
381etet383-384).
383-384).
(ANDERSON et NEVIN,
8 ) Le
mariage
Le portefeuille
portefeuille &assurance-vie
d'assurance-vie de
de la
la femme
femme avant le manage
L'attitude de
de Ia
la nouvelle
nouvelle épouse
Bpouse est opposée
opposBe a1celle
celle du
du jeune
jeune mane.
marib. Les
Lesfemmes
femmes
L'attitude
dktenaient dBji
mariage en
en acquéraient
acqubraient de
denouveaux
nouveaux pour
pour
qui détenaient
déjà des contrats avant leur manage
sommes superieures
celles qui
qui
des sommes
supérieures1
a la
Ia moyenne
moyenne des
des autres
autres menages
ménages de
de l'Bchantillon
l'échantilon;;celles
n'en possédaient
possBdaient pas,
somrnes infkrieures
n'en
pas, s'assuraient
s'assuraient pour
pour des sommes
inférieures 1
a la
Ia moyenne (ANDERSON et NEVIN,
NEVIN, 1975,
1975, p.
p. 383).
383).
11 Un résultat
rhultat aB nuancer
nuancer du
dufait
faitdedeIalamulticolinCarité.
multicolin6aritb.
11
12 De la
la pCniode
p6riode p&6&nte,
rh616es non
12
précCdente,elks
dies se sont révClCes
non significatives
significatives(HEADEN
(HEADENet
et LEE,
LEE,
1974, p. 694).
694).
30
C) La
Ladémographie
dkmographie
9) La
La population
population
Le
Le test
test de
de LEE
LEEetetWHITAKER
WHITAKER(1971,
(1971, p.p.80)
80)révèle
rbvhleune
uneinfluence
inffuence positive
positive et
significative de
sur les
lesnouvelles
nouvellessommes
sommesassurées.
assurbes.
significative
de la
Ia population sur
Les facteurs
facteursqualitatifs
qualitatifsindividuels
individuels
D) Les
L'éducation du man13
10) L'kducation
mari 13
D'aprb H.H.M. (1967,
(1967, p. 398) aussi bien quYANDERSON
et NEVIN
NEVIN(1975,
(1975, p.
p. 379379D'après
qu'ANDERSON et
380), l'bducation
l'éducation permet
permet aux
aux maris
mans de
380),
de prendre
prendre conscience
conscience des besoins
besoins de protection de
l'intérêt de la
leur capital humain et d'analyser
d'analyser objectivement
objectivement l'intkrt
la souscription
souscription d'un
d'un contrat.
contrat.
Les tests d'H.H.M. (1967,
Las
(1967, p.
p. 400-402)
400-402) révèlent
rbvdent une
une influence
influence positive de
de l'éducation,
l'bducation,
cc qui permet de
ce
de penser
penser que
que les
les époux
kpoux ont
ontapprécié
apprkciklelebien-fondé
bien-fondbdes
descontrats.
contrats.CepenCependant, ANDERSON
et NEVIN
mettent en evidence
une action
NEVIN (1975,
(1975, p.
p. 379-380)
379-380) mettent
bvidence une
action
dant,
ANDERSON et
negative. Se
Se rkfbrant
référant iia l'étude
ils expliquent
cc renversement
renversementpar
par le
le fait
l'ktude précédente,
prbckdente, ils
expliquent ce
nbgative.
que leurs données
au lieu
lieu de 1962)
donnCes plus récentes
rbcentes (1968-1969
(1968-1969 au
1962) prenaient
prenaient en compte
compte le
le
phknomhe inflationniste
n'bchappait pas
indiphénoméne
inflationnistedont
dont l'effet
l'effet nkgatif
négatif sur
sur les
les contrats n'échappait
pas aux mdividus instruits.
instruits.
Cette action de l'éducation
1'6ducation du
du man
marin'est
n'estsignificative,
significative, dans
dam les
les deux
deux Ctudes,
ktudes, qu3
qu'à
un
niveau de
de 55%.
%.En
Enoutre,
outre,die
elleest
estnon
nonsignificative
significativepour
pourles
lesclasses
classes de
de revenus
revenus bas
bas
in niveau
et moyens
moyens (i.e.
(i.e. jusqu'à
jusqu'h 6750
6750 dollars
dollars de
de 1962)
1962) dans
dans les
lesestimations
estimations d'H.H.M.
d'H.H.M. (1967,
(1967,
p. 402).
Ces rksultats
résultats nuancent
nuancent la
la portbe
portée de l'bducation
l'éducation du mari.
man.
402). Ces
nature de
de I'emploi
l'emploi du chef
chef de
de famille
famille
11) La nature
Lea professions
lea cadres,
cadres, les
lea artisans et commercants
Les
professions libCrales,
libbrales, les
commerwts dépensent
dkpensent plus
plus
que les autres
autres individus
individus du fait
fait d'une
d'une plus
plusgrande
grandeconscience
conscience des
des besoins
besoins de
de protection
protection
satisfaits par
par l'assurance-vie
l'assurance-vie (H.H.M.,
(H.H.M., 1967,
1967,p.p. 398-399,
398-399,p.
p. 401-406).
401-406).
satisfaits
L'emploi n'a
n'a aucune
sur la classe
revenus moyens
moyens (entre
(entre
L'emploi
aucune action
action significative
significative sur
classe Iii revenus
3500
II est significatif
% pour
pour les
les hauts revenus
et IP
significatif P1 55%
revenus et
3500 et 6750
6750 dollars
dollars de 1962).
1962). I1
I1 %
% pour
pour les
lesbas
bas revenus.
revenus.
12) La composition
composition de la famille
famille
Plus
l'individu a de
depersonnes
personnes aiicharge
charge(Cpouse
(bpouse etetenfants),
enfants),plus
pluslea
lesdCpenses
dkpensa
Plus l'individu
d'assurance-vie sont importantes (H.H.M.,
(H.H.M., 1967,
1967, p.
p. 399,
399, 401,
401, 405).
405).
d'assurance-vie
13) L'âge
L'cige du chef
chef de
de famille
famille
H.H.M.
(1967, p.
H.H.M. (1967,
p. 398)
398) prhdisent
prCdisentun
uneffet
effetnbgatif
nCgatifdu
dufait
faitde
de l'augmentation
l'augmentationdu
du thux
tIux
et du
du flCchissement
flbchissement des
de prime et
desbesoins
besoinsde
decouverture
couverturedu
du capital
capital humain
humain avec
avec rage.
l'Ige.
Cette variable
variable n'a
n'a pas
pasd'influence
d'influence pour
pourl'ensemble
I'ensembledes
desmCnages
menagesdedel'Cchantillon.
l'bchantillon.
nbgative pour
pour les
lea
Mais
uneaction
actionsignificative
significative pour
pour les
les bas
bas etetmoyens
moyens revenus:
revenus :negative
Mais elle
dc aaune
premiers,
les seconds.
seconds.
premiers, positive
positive pour lea
13 Du
chef de famille
famille pour
pour H.H.M.
H.H.M.
(1%7,p.
p. 400).
400).
13
Dii chef
(1967,
31
Ce dernier
dernier résultat
rbsultat inattendu
inattendu pour H.H.M.
H.H.M. pourrait
pourrait s'expliquer
s'expliquer par une
une élasticitê
blasticit8
H.H.M. (1967,
(1967, p.
p. 405)
405) ne
ne tient pas
de cette
prix assez
assez rigide.
rigide. H.H.M.
pas compte
compte explicitement
explicitement de
sensibilité de
de la demande au prix.
sensibilitb
prix.
Une analyse
pour trancher l'ambiguité
s'avkerait nécessaire
nbcessaire pour
l'ambiguitb de l'action
l'action
analyse plus fine
fine s'avérerait
de
de l'âge
l'lge sur
surlalademande
demanded'assurance-vie.
d'assurance-vie.
13)
13) La race
race
Les familles
familles noires des
des classes
classes de
de revenus
revenus bas
basetetmoyens
moyensdépensent
dbpensentsignificativesignificativeplus que
que les
les families
familles blanches
blanches de mêmes
mbmes niveaux (H.H.M., 1967,
1967, p. 406),
406). La nonnonment plus
significativité
de cette
cette variable
variable pour
pour les
les hauts revenus peut s'expiiquer
significativitb de
s'expliquer d'aprIs
d'aprbs H.H.M.
H.H.M.
une meilleure
meilleure integration
intbgration des
des noirs
noirs dans
dansleur
leurmilieu.
milieu.
par une
dbterrbsultats empiriques
empiriques font
certain nombre
nombre de
de facteurs
facteursqui
quideterCes résuitats
font apparaitre un certain
minent la
la demande
demande d'assurance-vie.
&assurance-vie. L'inflation
L'inflation et leleportefeuille
portefeuilled'assurance-vie
d'assurance-vie du
du
minent
Le revenu
revenu du
du capital
capitalhumain,
humain,
mari avant
avantle
le manage
mariagesemblent
semblentavoir
avoir une
une action
actionnegative.
nbgative. Le
man
i'épargne
charge, paraissent
paraissent
1Vpargne nette des ménages,
mbnages, la population, le nombre de
de personnes
personnes aB charge,
avoir
positifs.I1Ii en
en est
est de
de même
sou'
avoir des
des effets
effets positifs.
mbme de l'indice
l'indice du marché
marchb des actions,
actions, soug
(1974), dues aB la
la muiticolinéarité
multicolinbaritb
rbserve des incertitudes
et LEE
LEE (1974),
reserve
incertitudes de
de 1Vtude
i'étude d'HEADEN et
I'absence d'une analyse
analyse en termes
termes de
de risque
risque etetaBl'effet
l'effetdederevenu
revenusoussousdes variables, a l'absence
l'influence des
de l'emploi
l'emploi et
et la
la race
race
jacent aB l'influence
jacent
des variables.
variables.L'bducation
L'éducationdu
du mari,
man, la nature de
bgalement des facteurs
facteurs determinants.
dbterminants. Les probièmes
probl6mes les plus
plus sérieux
sbrieux sont
sontposes
posh
sont également
par les
qui pbsent
pèsent sur les effets
les ambiguItés
ambiguitbs qui
effets du patrimoine,
patrimoine, du taux d'intérêt
d'intbrbt et,
et, égalebgalement, de
de i'âge.
l'lge.
Ces diverses
diverses variables
variables expliquent
expliquent la
lademande
demanded'assurance-vie
&assurance-viedéfinie
dbfiniegéneralement
gbnbralement
comme le montant des
l'étude 8H.H.M.
d'H.H.M. (et
FARMER,
des sommes
sommes assurées.
assurbes. Seule, l'btude
(et celle
celle de
de FARMER,
196614)
ces options
options rendent
rendent néces
nbces1966
14)analyse
analyseleIcniveau
niveaudes
desprimes.
primes.L'une
L'uneetet l'autre
l'autre de ces
saire
de l'action
l'action du taux
sake la definition
dbfinition de
taux de
de prime.
prime.
conclusions permettent
dbfinir trois categories
catbgories de
de facteurs
facteurs explicatifs
explicatifs selon
selon
Les conclusions
permettent de définir
concement les caractéristiques
caractbristiques personnelles
opporqu'ils concernent
personnelles des
des assurbs,
assures,leur
leur richesse
richesse et
et led
1e oppor.
tunités
tunitbs du
du marché.
marchb.
l'6ducation du man,
mari,sasaprofession,
profession,son
son
facteurs personnels
personnels sont constitués
constitubs par l'éducation
Les facteurs
age, la composition
composition de
famille, la race
race dans
dansl'appnoche
l'approche empirique.
empirique. 11s
ont leur
leur
age,
de la familie,
us ont
pendant dans
dans les
les analyses
analyses normatives
normatives sous la forme
forme des
des caractéristiques
caractbristiques de
de fonctions
fonctions
pendant
d'utilitb : l'aversion
l'aversion pour le
le risque,
risque, l'intérêt
l'intbret d'un heritage
hbitage en
decks aB une
une date
date
d'utilité:
en cas de décés
donnbe, l'utilité
l'utilitb de la
la nichesse
richesse conditionnelle
vie. IlI1est
estpossible
possible d'inciure
d'inclure
donnée,
conditionnellede
de l'btat
l'etat de vie.
&treassociée
associbe aB celle
celle de
de l'âge.
l'lge.
l'influence des
ici l'influence
des tables
tables de
de mortalitb
mortalité qui pourrait être
14
Citó par ROITMAN
14 Cite
ROTTMAN(1968,
(1968, p.
p. 150).
150).
32
La richesse
d'une
richesse des
des assures
assurbs est
est constituée,
constituke, &
m e part,
part, d'actifs
d'actifs hurnains
hurnains et, d'autre
d'autre
part,
Le revenu
part, d'actifs
d'actifs physiques
physiques et financiers.
financiers. Le
revenu des premiers
premiers a une
une action
action positive.
positive.
Mais l'effet
l'effet du patrimoine
patrimoine physique
physique et
et financier
financier est
est ambigu.
ambigu.
Enfin, les assurk
assures sont
sont confrontks
confrontés Ba trois types
types d'opportunitks
d'opportunités::les
les actifs
actifs sans
sans risque,
risque,
financiers risquks
les actifs financiers
risqués et
et les
les contrats
contrats &assurance-vie
d'assurance-vie qui
qui sont
sont des
des actifs de couverd'intkgt est ambigue.
ambigue. A
priori, la
ture. L'influence
L'influence des
ture.
des premiers
premiers?Ia travers
travers le
le taux
taux d'intérêt
A priori,
demande d'assurance-vie
&assurance-vie devrait
indbpendante du rendement
rendement des
des seconds
seconds d'après
d'aprh
demande
devrait 6tre
être indépendante
141). Remarquons
Remarquons que l'inflation,
I'inflation, qui
qui détériore
dktkriore les
les rendements
rendements
FISCHER (1973,
(1973, p. 141).
FISCHER
actifs financiers
financiers précédents,
prkckdents, affaiblit
affaiblit également
kgalement la demande.
demande. Enfin,
Enfin, FORTUNE
FORTUNE
des actifs
(1973,
p. 594)
594) et
et FISCHER
p. 137)
(1973, p.
FISCHER (1973,
(1973, p.
137) ont mis
mis en
enevidence
kvidence les
les conditions
conditions d'une
d'une
Clesticité-prix
negative des
des capitaux assures.
6lesticitk-prix nkgative
assurks.
Dc
De futures recherches
recherches sur les determinants
dktenninants de la
la demande
demande d'assurance-vie
&assurance-vie devraient
lever les ambiguités
ambiguitbs thkorique
empirique de l'influence
l'influence du patrimoine
patrimoine et
s'attacher
s'attacher aB lever
théorique et empirique
du taux
taux d'intérét.
d'intkr6t. Elles
Elles devront
devront aussi
aussi prendre
prendre en
en compte
compte explicitement
explicitement le
risque qui
Ic risque
reprbsente une dimension
dimension essentielle
essentielle des
&assurance-vie et des
des opportunités
opportunitks
représente
des contrats d'assurance-vie
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1965,137-150.
137-150.
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