L`APPROCHE EMPlRlQUE DE LA DEMANDE D`ASSURANCE-VIE
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L`APPROCHE EMPlRlQUE DE LA DEMANDE D`ASSURANCE-VIE
EMPlRlQUE L'APPROCHE EMPIRIQUE DE LA LA DEMANDE DEMANDED'ASSURANCE-VIE D'ASSURANCE-VIE par Christian Christian Ferry Ferry * L'analyse des determinants dbterminants de de Ia la demande demanded'assurance-vie &assurance-vie s'est s'est développée dbveloppeerécemrbcemL'analyse ment puisque puisque les les principaux principaux modèles modkles explicatifs explicatifs datent dix dernières dernibres années. ann6es. Le Le meat datent des dix critbre satisfaisant pour ordonner ces modèles modbles de facon f a ~ o ncohérente cohbrente est celui de critère le plus satisfaisant pour ordonner leur methodologie. Dans ce ce sens, sens, une une premiere premiere distinction distinctionest est &a faire entre l'approche mbthodologie. Dans normative, qui regroupe d'un comportement et l'apnormative, qui regroupe les analyses analyses d'un comportement rationnel rationnel individuel, individuel, et proche empirique, empirique, dont les les partisans partisans s'appuyent s'appuyent principalement principalement sur sur les lesestimations estimations proche c'est-i-dire sur sur l'expérience. l'expbrience. empiriques, c'est-à-dire Lea analyses normatives reposent reposent toutes toutes sur sur Ic le principe principe de de La la maximisation maximisation de Les analyses normatives l'utilitb espbrbe de la l'utilité espérée Larichesse richessedont dontles lesfondements fondementsaxiomatiques axiomatiquesont oat Bt6 été posh poses par par VON VON NEUMANN et MORGENSTEIN MORGENSTEIN (1944). (1944). Cependant, recherche NEUMANN Cependant, un un premier premier type type de recherche l'btude des des consequences consbquences directes ce principe principe sur les les determinants dbterminants de La la se limite a& l'étude directes de cc demande d'assurance-vie. II s'agit s'agit des des travaux travaux de FORTUNE FORTUNE (1973), (1973), de de JONES-LEE JONES-LEE &assurance-vie. 11 (1975) et et de KLEIN (1975), (1975) (1975). qui constituent constituent l'approche l'approche directe directe de de l'utilité l'utilitb espérée. espbr6e. Un Un second type de modèle dana le cadre des portefeuilles portefeuilles modble analyse la demande d'assurance-vie dans individus, qui que ceux ceux de de couverture. couverture. Cette Cette généralisation gbn6ralisation des individus, qui incluent incluent d'autres d'autres actifs que YAARI (1965), (1965), HAKANSSON (1969), (1969), FISCHER (1973) (1973) et RICHARD RICHARD(1975), (1975), est due II a YAARI les travaux travaux sont sontessentiels. essentiels. dont les Les analyses empiriques, empiriques, enfin, enfin,ne nese serbfkrent réfèrent pas, pas, aa priori, priori, Aa des normes de compormais relèvent relbvent les variables qui sont sont susceptibles susceptibles d'expliquer d'expliquer la demande demande d'assud'assutement, inais rance-vie et sondent la réaLitC rbalitb pour soadent Ia pourconnaitre connaitrel'intensitb l'intensité et et le le sens seas effectif effectif de ces facteur. Cette troisième 1, qui sera sera présentée prbsentbe ici, regroupe regroupe les les travaux travaux de de troisibme et dernière dernibre approche approche 1, FARMER HOUSTON et MELANDER FARMER (1968), (1968), d'HAMMOND, d'HAMMOND, HOUSTON MELANDER (1967), (1967), d'HAM#HAMMOND MELANDER (1968), (1968), de de ROTI'MAN ROTTMAN (1968) (1968) d'HEADEN d'HEADEN Ct et LEE LEE(1964), (1964), MOND et MELANDER enfin enfin d'ANDERSON et et NEVIN NEVIN(1975) (1975)22. Charg6 de de cours, cours, FacultC Facult6 de deScience Science Economique Ewnomique etet de deGestion GestiondedeL'UniversitC lWniversit6 de de ** Chargé Institut des des Assurances Assurances de de l'Université l'Univenit6 de de Paris-I. Paris-I. Dijon, et Institut 1 Pour un unexposé expos6de del'approche l'approche directe directede del'utiitC l'utilitdespCrCe esp6rQ et de l'approche l'approche du du porteporteI Pour FERRY (1976, (1976, p. 10 10 aB 54). 54). feuille, voir FERRY 22 Nous avons l'Ctuded'Alain d'Alain TURC TURC (1973) (1973) qui qui porte sur avons volontairement volontairement dClaissé d6laiss6 l'6tude sur La la clientble de l'assurance-vie l'assurance-vie en 1970. La 6tudiQ est a u de de pénCtration, p&ktration, clientele en 1970. La principale variable Ctudiée est le ttaux comme lele pourcentage pourcentagede de mknages ménagesdont dont le le chef chef (ou son jonit) aa souscrit souscrit dans dans 1e le u défini dtfini comme son con conjonit) P. 5). 5). Ce Ce taw taux ne nous renseigne passk moins une une assurance-vie... assurance-vie...B (TURC, 1973, 1973, p. renseigne pas sur sur passé au moms la valeur valeur des des primes primes payCes paydes ou sue sur les les quantitCs quantitks d'assurance d'assurance demandées, demand&, en fonction des en fonction diverses revenu du du mCnage, mknage, l'âge Sage de de son son chef, chef,type typedu duménage m6nage(dCfini (defini diverses variables variables retenues retenues:: le revenu par rapport rapport aB lalapresence presenceou ouL'absence l'absence d'enfant d'enfant de de moms moins de de 14 14ans, ans,enendistinguant distinguantLea les m6nages sans 64 ans, ans, et et lea les autres)... autres)... Ce sont lea les trois facteurs facteurs ménages sans enfant enfant dont dont le le chef chef a plus de 64 citb qui expliquent expliquent l'essentiel l'essentiel et la la pénétration p6n6tration de de I'assurance-vie l'assurance-vie (TURC, 1970, 1970, p.. 39). Le Le cites p. 39). revenu et La la presence prksence d'enfants action positive t a w ; l'àge l'ageune uneinfluence influence revenu d'enfantsont ont une une action positive sur sur le taux; nkgative. negative. 22 approche met met en enevidence kvidence des desproblèmes problbmesde dedefinition dkfinitiondélaissCs dBaiss6s par les les prCcé pr&. Cette approche modèles et et renseigne renseigne sur sur la réalité dents modUes rQlitk de de I'inlluence l'influence des determinants dkterminants de Ia la demande demande d'assurance-vie. Après Aprbs avoir avoir analyse analysk les lesdiverses diversesvariables variablesexpliquCes expliqukes par par ces cesetudes dtudesempiriques, empiriques, nous recenserons les facteurs facteurs explicatifs retenus et et leur influence misc Ba jour recenserons les explicatifs retenus influence mise jour par par lea les tests. tests. I. L'APPRHENSION L'APPRfiHENSIONSTATISTIQUE STATISTIQUE DE DE LA LA DEMANDE DEMANDE D'ASSURANCE-VIE D'ASSURANCE-VIE demande d'assurance-vie d'assurance-vie aa kt6 apprkhendke d'une des variables variables de La demande été appréhendée d'une part, part, par des nature différente, d'autre part ait partir difftrente, d'autre partir dedepopulations populationsdiverses. diverses. Le Le tableau tableau 11resume rbume cette diversité diversitk et indique indique lea les distinctions distinctions dont dont ilil sera seraquestion questionci-dessous. ci-dessous. Les caractristiques caractbristiquesdes des contrats contrats A) Les 11 de se se saisir saisir des des distinctions distinctions apparues apparuesdans dansles lesdiffCrentes diffkrentes etudes, ktudes, au niveau niveau II s'agit de reprksentatives de de Ia la demande demanded'assurance-vie. d'assurance-vie. des variables representatives demande d'assurance-vie &assurance-vie est, rigueur, la quantité quantitk d'assurance d'assurance demandemanLa demande est, en en toute rigueur, d& :c'est-à-dire c'est-&-direles lessommes sommesassurées. assur6es. Celles-ci Celles-ci apparaissent apparaissent comme comme Ia la variable variable aBexpliexplidee: par excellence. excellence. De la plupart plupart des des etudes ktudes se seréférent referent aux auxsommes sommesassurées assurk quer par Dc fait, la une autre autre (voir (voir Tableau Tableau 1). 1). prises sous une forme ou tine Qu'en eat-il est-il des etudes ktudes retenant retenant les les primes primes comme comme variable variable expliquee? expliquke?Ellea Elles sont, sont, Qu'en rappelons-le, le quantitb d'assurance d'assurance demandées demandbes par de prime, prime, qui qui rappelons-le, Ic produit produit des quantités par le taux de prix d'un d'un franc francd'assurance. d'assurance. La La critique critique de deces cestravaux travauxdevrait devraitporter portersur suri'ml'inest le prix fluence fluence de cc ce taux, taux, dont dont lea les determinants dkterminants peuvent peuvent être &re différents diffkrents de de ceux ceux des des sommes sommes assurkes en consequence, consequence, l'introduction l'introduction cornme c o m e élément Bkment de de lalavariable variableexpliexpliassurées et et dont, en quke pourrait faire faire diverger diverger les estimations estimations de leurs leurs vraies vraies valeurs. valeurs. Le problème probltime eat est quée pourrait plus fondarnental car pose la la question question des des interactions interactions entre entre lalaquantité quantitkdemandée demandke plus fondamental car il pose et achetée achetb a l'équilibre l'builibre et le prix réalisé rkalis6 sur Ic le marché. marchk. Dans cette mesure, si les auteurs rallies aux aux primes primes d'assurance d'assurance sont sont confrontks confrontés Ba la Ia prise prise en en compte compte du taux de prime, il ii ralliks est de méme m&mede de ceux ceux qui qui analysent analysentla quantité quantitkd'assurance d'assurancedemandCe. demandke. Or, Or, aucun aucun teat test de de en eat la demande (avecP, P ou demande d'assurance-vie (avec ouAA,)) ne ne considère considtire Ic le taux de de prime prime aB l'exception l'exception de de FORTUNE (1973, (1973, p. 596) et MANTIS et FARMER FARMER (1968, (1968, p. 249. 249. FORTUNE FORTUNE avance avance que lea les variations variations du du taux tauxsont sontessentieliement essentiellementdéfinies dkfinies par pardes desconsiderations consid6rationstechtechniques mortalitk, reglementation rkglementation gonvernementale...) gonvernementale...) et taux est estindC. indkniques (table de mortalité, et que le taux pendant des determinants dkterminants de Ia la quantité quantitk d'assurance d'assurance demandée. demandke. IiI1intégre inttigreen enconsCwm6pendant l'influence linkaire a u de quence dans clans son son test test une une variable variable temps temps qui qui doit capter l'influence linéaire du du ttaux prime stir MANTISetet FARMER FARMER intègrent, sur les sommea sommes assurCes. assurkes. MANTIS intkgrent, comme variable variable de prkvision, lele rapport prix de de l'assurance l'assurance sur sur le le prix prixdes desbiens biensde deconsommation. consommation. prevision, rapport du prix Toutes les autres etudes ktudes impliquent impliquent donc donc que queleurs leursestimations estimationspeuvent peuventCtre &re biaisées3 biaisb3 Toutea que l'ClasticitC Sdasticitk prix quantitb assurées assurhs est nulle. nulle. Ainsi, Ainsi, l'analyse Sanalyse des des sommes sommes ou que prix des quantites 33 Ces Ces biais dCpendront dkpendront principalement les principalementdes desrelations relationsentre entreleIctaux taux de de prime prime et les d6terminants des des sommes sommes assurées. assurks. determinants 23 2 1 LBS mathCmatiques) constituées par les sociCtés d'assurance. résultats par rapport aux autres analyses empiriques; p14 cisons que FORTUNE (1973. p. 596) analyse les montants des capitaux en cours nets des reserves (i. e. des provisions de son modéle explicatif; cc qui permet de situer ses par exemple, RPR, 1973, p. 126 a 129)). FORTUNE (1973) est cite dans ce tableau an titre du test criptions de Ia période. Les variations sont les mouvements nets de capitaux et de rentes sur Ia période (égales a Ia difference entre les montants des capitaux et des rentes en cours au debut et a Ia fin de Ia période (volt (S 3 (1915) El NEVIN 1975 (5) (1974)4 LEE HEA 1 DEN et les Nouvel- ANDERSON Totales El NEVIN MAN (1968)3 ROTr- Variat. 1 ANDERSON (1968) FARMER MA1TuET Variat. p. 76). Cite par HAMMOND et MELANDER (1968, p. 147), ROITMAN (1968, p. 150), LEE et WHITAKER (1971, contrats (" cash-value Insurance ") (GREEN, 1973, p. 486, et ENA, p. 18 a 22). ANDERSON et NEVIN (1975) étudient l'ensemble des contrats d'assurance-vie puis distinguent les assurancesdécés temporaires (" terme Insurance ") et les autres 1970, p. 19-20). 2 WUIFAKER LEE El Nouvel- Par type de contrat SOM MRS ASSUREES (A,) Tout contrat Variable préconisée par ROTTMAN (1968, p 150) pour évaluer l'élasticité revenu de la demande d'assurance-vie. HEADEN et LEE (1974, p. 689) analysent Ia demande de contrats d'assurance-vie ordmaire ("Ordinary Life Insurance Contract ") qui correspond a un contrat d'assurancedécés, de type vie entiére (GREEN, 1973, p. 491, et ENA, 1973 FORTUNE Totales Nouvelles Totales Les somines assurées totales mesurent la quantité d'assurance demandée sous forme de capital (et de rente); cues sont les montants des capitaux et des rentes en cours a une date donnée. Les sommes assurées nouvelles correspondent aux sons- (1967) HJ-I.M. PAR c1ASSE DE REVENU (etc.) MENAGES DE L'ECHANT[LLON H.H.M. (1967) (1966) 6 FAR MER Totales Nouvelles Par type de contrat PRIMES (P,,) Tout contrat ECHANTILLON DE MENAGES POPULATION NATIONALE LBS ASSURES CONTRATS Tableau 1: LES VARIABLES EXPLIQUEES PAR LBS ANALYSES EMPIRIQUES DE LA DEMANDE D'ASSURANCE-VIE PAR TYPE DE POPULATION assuréeset, et, aa fortiori, des primes primes paykes payées (= (= At AX assurkes fortiori, celle celle des X taux taux de de prime) prime) '4 ne peuvent tie peuvent être du taux taux de prime btre faites faites indépendamrnent indkpendamment du prime qu'au qu'au prix prixd'hypothèses d'hypothkses sur sur ses sesdeterdktersur son soninfluence. influence. minants et sur Des distinctions plus ktudes qui qui retiennent retiennent Des distinctions plus lines fines apparaissent apparaissent au au sein sein mbme même des etudes expliquke. les sommes assurées assurkes comme variable variable expliquée. D'une part, FORTUNE D'une FORTUNE (1973, (1973, p. p. 596) 596) analyse analyse le le montant montant des dessommes somrnes assurées assurkes net des des provisions provisions mathématiques. mathkmatiques. Ces Ces reserves reserves sont sontconstituées constitukespats pafi les primes primes en cours, net pures verséesetet les les intérêts pour couverture pures55 verskes intkr6ts produits, produits, ajustés ajustks des des prélèvements prkl8vements pour couverture du du risque-décès du nombre des survivants risque-dkcks etet du survivants parmi les assures assures (GREEN, (GREEN, 1973, 1973, p. 690 690 aA 694, et et ENA, p. 50 aA 60). 694, ENA, 1970, 1970, p. 60). Elles Elles doivent doivent permettre permettre aux aux sociétés sociktks d'assurance d'assurance de leursengagements. engagements. En consequence, condquence, en cas de de décès dkcb d'un d'un souscripteur, souscripteur, face aB leurs faire face en cas l'enrichissement net hkritiers) est égal kgal au au montant montantdes dessommes sommesassurées assurkesmoms moins i'enrichissement net (de ses héritiers) l'assureur pour lui permettre permettre de de couvrir couvrir le le primes pures les primes pures 55verskes verséespar parlele dkfunt défunt Aa l'assureur pour lui c'est-A-dirededuction dkduction faite faite des desprovisions provisions mathématiques. mathkmatiques. risque de décès: dkc&s:c'est-à-dire part, ROITMAN ROTTMAN(1968, (1968,p.p.150, 150,note note4)4)préconise, prkonise, comme commevariable variable expliexpliD'autre part, qu6e, variations du montant des des sommes sommes assurkes quée, les les variations du montant assuréesen en cours, cours, alors alors que que LEE LEE et WHITAKER 11) plaident plaident en faveur faveur de de l'utilisation l'utilisation des des nouvelles nouvelles WHITAKER (1971, (1971, p.p. 78, 78, note note 11) sommes souscrites.Le Le premier premier reproche reproche aux aux nouvelles souscriptionsde de ne tie pas pas tenir tenir nouvelles souscriptions sommes souscrites. compte des éléments klkments tels les rachats, rachats, les lesreductions, rkductions, qui quireprésentent represententnéanmoins nkanrnoins compte teis que les un ajustement de de Ialademande demanded'assurance-vie. d'assurance-vie. Les Les seconds seconds critiquent critiquent les les variations variations un ajustement des sommes sommes assurkes cette variable variable inclut inclut des des facteurs facteurs tels tels que les les des assuréessur surlele fait fait que cette sinistres avec les les besoins besoins en en assurance assurance des des individus. individus. sinistres sans sans rapport avec La demande demande d'assurance-vie &assurance-vie se traduit, traduit, évideminent, kvidemment, par par de denouvelles nouvellessouscriptions souscriptions qui accroissent accroissent les sommes assurkes fagon, les contrats les sommes assurées antkrieurement. antérieurement.De De la la m6me même facon, Cchkance représentent reprtsentent la la disparition disparition d'une d'une demande demandetemporaire temporaire d'assud'assuqui arrivent arrivent aB échéance rance-vie. assurks s'expriment s'expriment aussi par des des modifications modifications de rance-vie. En En outre, les besoins des assures contrats antérieurs: rachat, iorsque lorsque les les individus, individus, désireux dksireux de faire cesser cesser leur leur antkrieurs : le rachat, contrats de faire la reduction rtduction des contrat, demandent le provision correspondante contrat, demandent le remboursement remboursement de de la la provision correspondante;; Ia sommes assurkes souscripteurs dksirent primes sans sans Ctre 6tre sommes assurées sisi les souscripteurs désirent cesser cesser le le paiement des primes remboursks de transformation de durke de de l'assurance l'assurance ou de la la remboursés de lala provision; provision; la la transformation de la la durée ou de combinaison combinaisonchoisiee; choisie 6;lala rksiliation résiliationlorsqu'elle lorsqu'elleest estlele fait fait de (ENA, 1971, 1971, de l'assuré l'assurk (ENA, 128). Enfin, Enfin, les les sinistres, sinistres, eux-mêmes, eux-msmes, traduisent aA notre notreavis avisun unfléchissement flkchissement 126 aB 128). p. 126 de la demande, disparition d'un capital capital humain humain demande, puisque puisque les décès dkct?s correspondent correspondent Aa la disparition qui est est fondamentalement fondamentalement l'objet l'objet de de l'assurance-vie. l'assurance-vie. Les Les nouvelles nouvelles souscriptions souscriptions sont insuffisantes pour besoins. Dans cette cette mesure, mesure, la la suggessuggesdonc insuffisantes pour apprkcier apprécier les nouveaux besoins. tion de ROTTMAN ROTTMAN doit doit etre btreretenue retenue afin afin de detenir tenircompte comptedes deséléments Bkmentsprécédents: prkddents: échéances, Bchtances, rachats... rachats ... 4 Voir egalement 4 Bgalement ci-dessous ci-dessous laIa liaison a u de prime liaison entre entre les quantitks quantités demandkes, demandées,les les ttsux d'assurance et et les les recettes recettes des dessociétés soci6t6s d'asurance d'asurance (i.e. (i.e. les lesprimes). primes). des divers types d'assurance 56 Les les portions portions des des sommes sommes versées verskes par les les contractants contractants qui qui perperLes primes pures sont les mettent l'assureur de risque scion selon les lois de de la la statistique statistique et du du calcul calcul des des mettent Ba l'assureur de garantir le risque probabilitb 1970, p. 27). 27). probabilités (ENA, 1970, 6 Pour une 6 une definition dkfinition de ces termes, voir 1970, p. 89. voir ENA, 1970, p. 57 57 et p. 85 aA 89. 25 Néanmo ins, a notre avis, deux facteurs devraient être éliminés du calcul des variations des sommes assurées. D'une part, les revalorisations sont indépendantes de Ia demande car elles résultent de l'affectation de bénéfice aux provisions mathematiques (ENA, 1970, p. 59-60). L'augmentation conséquente des sommes assurées ne s'explique pas par de nouveaux besoins mais par les hasards de la mortalité, les succès de la gestion et des placements. D'autre part, lea résiliations du fait de l'assureur (ENA, 1971, p. 126-128) sont motivées par des facteurs propres l'offre d'assurance, et indépendants des besoins des assures. Pour ces deux postes, lea dangers, soulignés par LEE et WHITAKER, sont donc effectifs. Tout en adoptant Ia proposition de ROTTMAN, il faut donc la modérer pour ne pas subir les effets perturbateurs des revalorisations et des résiliations du fait de l'assureur. Enfin, une dernière question est poses par les divergences qui apparaissent entre FORTUNE (1973) et LEE et WHITAKER (1971): Faut-il retenir lea sommes assurCes totales7 ou les nouvelles sommes souscrites? La réponse depend de chaque auteur puisqu'il s'agit de savoir si l'on veut expliquer un stock ou un flux. FORTUNE ana1ys le stock d'assurance-vie, c'est-à-dire l'agregation des demandes de plusieurs périodes. LEE et WHITAKER se restreignent a l'explication de la demande d'assurance-vie d'une période. Uric dernière distinction concerne les types de contrats d'assurance-vie. Deux Cléments la rendent intCressante. D'une part, les contrats répondent a des besoins de protection et d'épargne, dont l'importance relative est plus ou moms forte scion les types d'assurance (GREEN, 1973, p. 481-483 et p. 489; ENA, 1970, p. 18 a 22). Des lors, une analyse spécillque de la demande d'assurance-vie ne devrait porter en toute rigueur que sur des contrats d'assurance pure (par exemple, l'assurance temporaire). Si l'on teste un modèle explicatif de l'assurance-vie sur l'ensemble des contrats, il est nécessaire de concilier les motiva- tions de protection et d'épargne au niveau du comportement des assures. Seul, FORTUNE (1973, p. 595) aborde le problème. II y apporte uric solution en supposant que les individus ont conscience de ces deux composantes. us choisissent abcs la quantitC optimale d'assurance pure et combinent ensuite les divers types de contrats pour atteindre le montant d'épargne désirC, tout en se procurant Ic niveau d'assurance pure souhaité. Sous cette hypothése, la demande d'assurance ne prendrait en compte que les besoins de protection. Seule, l'importance relative des divers types de contrats traduirait des preoccupations d'Cpargne. D'autre part, les differences des taux de primes entre les types de contrats (ENA, 1970, p. 29 a 41) rendent nécessaires < des analyses difiérenciées par type d'assurancel des recettes des socités d'assurances, c'est-à-dire des primes percues >>. En effet, uric augmentation des sommes assurées n'induit pas systématiquement uric hausse identique "Total Insurance in Force ", FORTUNE (1973, p. 596). 8 "Purchases of Life Insurance" ou "Amount of new Insurance bought" (LEE et WHITAKER, 1971, p. 78). 26 des primes payées, si cet accroissement des quantités demandées bénéficie a des types de contrats dont le taux de prime a diminué sur la méme période (FARMER, 1968, p. 154, et MANTIS et FARMER, 1968, p. 256). Seule l'étude d'ANDERSON et NEVIN (1975) distingue deux types d'assurance (voir tableau 1). HEADEN et LEE (1974) se consacrent a l'examen des assurancesdécès vie entière. B) Les caractéristiques des assures Les etudes portent généralement sur l'ensemble de Ia population d'un pays, pour laquelle des données statistiques globales existent. La distinction entre un échantillon de ménages et des sous-ensembles définis selon les classes de revenus permet des analyses plus fines qui introduisent, dans les determinants de Ia demande, des facteurs personnels (education), famiiaux (nombre d'enfants), socio.économiques (profession)... Ces travaux (H.H.M., 1967, et ANDERSON et NEVIN, 1975) reposent sur des enquêtes auprès des ménages de l'échantillon retenu. Les segmentations de la population totale mènent aussi a des specifications de Ia demande d'assurance-vie pour des categories déterminées d'individus (par exemple, les jeunes manes dans le cas d'ANDERSON et NEVIN, 1975). Les développements précédents ont mis en evidence deux points critiques; i'mfluence du taux de prime sur la demande d'assurance.vie et l'existence des motivations de protection et d'épargne dans la souscription des contrats. Toute analyse empirique devrait se situer par rapport a ces deux problèmes. Une solution possible est apportée par les hypotheses retenues par FORTUNE (1973, p. 595 et 596). Enfin, les sommes assurées totales ou nouvelles apparaissent comme la variable la plus representative de la demande d'assurance-vie. L'apprehension des nouvelles sommes doit tenir compte, outre des souscriptions de la période, d'éléments précis qui traduisent les modifications de Ia demande au cours de la péniode: les échéances, les rachats, lea reductions, les transformations, les résiliations du fait de l'assuré, les abandons de contrat dus a des sirnstres. II. LES FACTEURS EXPLICATIFS Les différentes analyses empiriques ont pris en compte de nombreuses variables qui ne se sont pas toujours révélées significatives a I'issue d'une confrontation avec Ia réalité. Celles qui sont apparues comme des facteurs explicatifs de la demande d'assurance-vie sont présentées ci-dessous, regroupées dam quatre categories qui sont lea plus caractéristiques de i'approche empirique. Auparavant, ii faut remarquer que le choix de variables representatives de la demande d'assurance-vie différentes (voir tableau 1) interdit une comparaison rigoureuse de I'intensité estimée de l'influence des divers facteurs. Néanmoins, ii permet le rapprochement du sens révélC de cette action, compte tenu des remarques précédentes sur le taux de prime. A) La ricliesse des assures Son influence a été reconnue et estimée en termes de stock (Patrimoine) et en terme de flux (Revenu). 27 Le patrinloine 1) Le patrimoine 99 L'analyse de FORTUNE FORTUNE s'oppose sur ce point aB une L'analyse de s'oppose sur une série sCried'études &etudes qui qui mettent mettent en evidence une action action positive positive du du patrimoine sur la evidence une la demande demande d'assurance-vie. &assurance-vie. Les Les tests tests de de FORTUNE FORTUNE(1973, (1973, P.p.597-598) 597-598) révèlent, revblent, au au contraire, contraire, une uneinfluence influence negative qui qui etait était prédite negative predite par son son approche approche théorique. theorique. Les estimations d'ANDERSONetet NEVIN NEVIN (1975, p. 383) (1975, p. 383) et et d'H.H.M. d'H.H.M. (1967, (1967, Les estimations &ANDERSON positive qui est soutenue p. 400) aboutissent &a une une action positive p. 400) aboutissent soutenue par par l'analyse l'analyse exciusivement exclusivement theorique de S. FISCHER (1973), (1973), p. 137 137 et et p. p. 143). 143). H.H.M. H.H.M. (1967, (1967, p. p. 398) 398) distinguent distinguent deux effets possibles possiblesde de la la richesse richesse des des menages ménages sur sur leur demande le demande d'assurance-vie: &assurance-vie : le premier, negatif, négatif, reposerait reposeraitsur surlele r61e role de de substitut joué par le premier, substitut joue le patrimoine patrimoine auprès auprbs de de l'assurance-vie; le second, second, positif, positif, s'expliquerait s'expliqueraitpar parlala volonte volontédu du chef chef de de famille ; le famille de l'assurance-vie preserver la richesse richesse accurnulte accumuléeetetd'bviter d'éviterune une perte perte due due aB une une vente vente précipitée precipitee en en preserver la cas de decb décès au au moyen moyen d'une d'une souscription souscription de de contrat. contrat. Ce Ce dernier argument, argument, qui qui pourrait pourrait justifier aa priori priori le résultat justifier rtsultat empirique d'H.H.M., d'H.H.M., ne peut peut être Streretenu retenucar carl'assurance-vie l'assurance-vie (pure) couvre les les risques risques de de perte perte des des revenus revenus produits produits par par le capital humain (pure) couvre humain du chef chef de famille et car la dépréciation un risquophobe, risquophobe, depreciation du patrimoine sera évitée, hitee, surtout pour un par la la detention detention d'actifs d'actifs financiers financiers liquides. liquides. Compte tenu du fait % dans dam fait que que l'infiuence l'infiuence de ce ce facteur facteur est est significative significative Ba 1 % Compte tenu do FORTUNE (1973, p. 598) les etudes de (1973, p. 598) et d'ANDERSON &ANDERSON et NEVIN NEVIN (1975, (1975, P. p. 400), 400), aB 55 % % dans dans le letravail travail d'H.H.M. 8H.H.M.(1967, (1967, p. p. 381), 381), la la qualité qualite des des résultats resultats empiriques empiriques no ne permet pas de traneher Ia question bien que que le le modble modèle de de FORTUNE FORTUNE ait ait le pouvoir permet pas trancher la question bien pouvoir explicatif (R2= =0,99). 0,99). explicatif le plus fort (R2 En conclusion, conclusion, le sens sens de de l'influence l'influence du du patrimoine patrimoine sur sur lalademande demanded'assuranced'assurancevie reste done donc ambigu tant d'un d'un point point de devue w ethéorique theoriquequ'empirique. qu'empirique. 2) Le revenu des assures assur6s Cette retrouve le le plus plus souvent souvent dans dans les les analyses analyses empiempiCette variable variable est est celle celle que que l'on retrouve (1973, p. 598) montre montre que que le le revenu revenu &verses. FORTUNE riques formes diverses. riques sous sous des formes FORTUNE (1973, p. 598) salarial t h e aa une une action actionpositive positive comme comme son son modèle modkle précisé prCcis6 par KLEIN KLEIN (1975, (1975, salarial par par tête p. 907-908) l'avait salaire et les les p. 907-908) l'avaitprCdit, prédit, sous sous condition conditiond'un d'un certain certain rapport rapport entre entre le le salaire sommes Bgalement m sommes assurees. assurées. Le Le revenu revenu disponible disponible des des menages ménages parait parait avoir également unee influence (1967, p. p. 400 400 et et 402), 402), de de LEE LEE et et positive, resultats d'H.H.M. 8H.H.M. (1967, positive, mise mise en en evidence evidence par par les résultats (1971, p. NEVIN (1975, (1975, p. 382). I1 est une une des des WHITAKER WHITAKER (1971, p. 80), 80), #ANDERSON d'ANDERSON et NEVIN P. 382). Ii est prevoir les nouvelles sornmes FARMER, variables qui permet de prévoir sommes assurtes assurées (MANTIS (MANTIS et FARMER, 1968, p. kt6 prises prises en en compte compte par FORTUNE 1968, p. 250). 250). Les Les anticipations anticipations du du revenu revenu ont été par FORTUNE (1973, ANDERSON et NEVIN NEVIN (1975, (1975, p. p. 377). 377). Elles Elles ont aussi une m e action action (1973, p.p. 597) 597) et et ANDERSON ont aussi positive. positive. En resume, les analyses analyses concordent mettent en en valeur valeur l'influence l'influence positive positive du En résumé, concordent et et mettent plus importante importante est est constituée constituee grace au au travail. travail. revenu des des assures assures dont dont la la part la plus Dkfini ccomrne o m e la o m e de financiers, de nette des des 99 Défini la ssomme de la Ia valeur valeur nette des actifs financiers, de la valeur nette (FORTUNE,1973, 1973, biens durables et de de la la valeur valeur des desimmeubles immeubles occupés occup6s par le le propriétaire proprietaire (FORTUNE, 597, note 17, 17, et ANDERSON ANDERSON et et NEVIN, NEVIN, 1975, 1975, p. p. 383). 383). p. 597, 28 B) financier et et le portefeuille B) L'environnement L'environnement financier portefeuille de de I'individu l'individu 3) Le Le taux taux d'intérêt d'intkr8t l'analyse théorique theorique de FORTUNE FORTUNE (1973, (1973, p. 592, 592, et 1975, 1975, P. p. 909) 909) et de Alors que l'analyse (1975, p. 907) démontrait demontrait une negative du &inter&, les tests de de KLEIN KLEIN (1975, p. 907) une action action negative du taux d'intérêt, une influence positivedu du ttaux reel sur la valeur (1973, p. 597) 597) révélèrent rkv6lbrent une influence positive a m reel valeur FORTUNE (1973, réelle rkelle des des sommes sommesassurées. assurees. Les tests (1974, p. 693) 693) ont ont mis mis en en evidence evidence une une action action Les tests d'HEADEN d'HEADEN et LEE LEE (1974, positive positive du taux taux d'intérêt d'intbdt nominal nominal mais mais non nonsigniflcative significative contrairement contrairement aux résultats rdsultats de FORTUNE. S.FISCHER FISCHER(1973, (1973, p.p.137), 137),l'influence l'influence en outre, outre, des desconclusions conclusions de de S. Compte tenu, en ambigul;thêoriquement thkoriquement mais mais taux d'intérêt d'interbt sur surlalademande demanded'assurance-vie &assurance-viereste resteambigué du taux apparalt apparait être &re positive positive ernpiriquement. empiriquement. 4 ) L'indice marchk des actions L'indice du marché HEADEN et LEE HEADEN LEE (1974, (1974, p. p. 689) 689) considèrent considerent les les actions actions nouvelles nouvelles comme comme un substitut aux contrats contrats d'assurance-vie. &assurance-vie. Aussi, march6 secondaire secondaire est Aussi, lorsque lorsque l'indice l'indice du marché hausse, une m e augmentation augmentation des des souscriptions souscriptions d'actions dtre attendue, attendue, concomit. concomiten hausse, d'actions peut être tante aa une unedepression depressiondes desventes ventesd'assurance-vie. #assurance-vie. Ce schema est démenti dkmenti par les faits faits puisque puisque l'indice l'indice du marché march6 des des actions actions aa une me action positive sur la demande (HEADEN et et LEE, action positive et signiflcative significative sur demande d'assurance-vie d'assurance-vie (HEADEN 1974, 1974,p.p. 694) 694);; ce qui contrarie les pr6dictions predictions de FISCHER. Cependant, ce résultat Cependant, ce resultat doit doit être &renuance nuanc6par parlalamulticolinéarité multicolin6arite10 10 des des variables variables explicatives qui ne ne permet pas explicatives qui pas en en l'espèce l'espece de desaisir saisirl'influence l'influence speciflque specifique de de chaquø chaqua 1972, p. 160). 160). Il I1 en en facteur et qui qui perturbe perturbe les les tests testsde designiflcativité significativite (voir JOHNSTON, JOHNSTON, 1972, est de même m&mede de l'influence l'influence negative negative mais mais non nonsigniflcative, significative, révélée rBv616e par les les estimations, estimations, l'ernission d'actions d'obligations sur la demande, demande, qui qui interdit interdit de deconclure conclureclaireclairede l'émission d'actions et d'obligations ment les relations relations de de substitution substitution entre entre actions actions etetassurance-vie. assurance-vie. ment sur les nous semble semble que que cette cette hypothèse hypothkse élimine Blimine la la spécificité sp6cificite des des valeurs valeurs A priori, priori, il ii nous mobiliBres d'assurances. Les premieres sont des des actifs actifs financiers financiers qu'un mobilières et et des contrats d'assurances. risquophobe detiendra détiendra en en contrepartie contrepartie de de la rémunératoin risquophobe rCmun6ratoin d'une d'une prime prime de de risque. risque. Les Les seconds sont des des actifs actifs de couverture couverture pour pour lesquels un risquophobe risquophobe sera sera prbt prêt a verser seconds sont lesquels un verser une prime d'assurance d'assurance et visent aB éliminer Bliminer partiellement partiellement le risque de perte du du une prime et qui visent le risque capital humain. Compte tenu des des résultats resultats empiriques empiriques peu peu encourageants, encourageants, une revision revision pourrait être dtre entreprise entreprise en en de cette approche approche de portefeuille portefeuille d'HEADEN de cette d'HEADEN et et LEE pourrait respectant les caractéristiques de chaque chaque type type d'actif respectant les caracteristiques de d'actif et et en enintégrant integrantune unedimension dimension primordiale mais mais absente absente:: celle celle du du risque. risque. primordiale 10 La majeure 10 majeure partie partie des des coefficients coefficients de regression rdgression des des estimations estimations d'HEADEN d'HEADEN et et LEE (1974, p. significatifs du la multicolinéarité multicolinbarit6 entre les les variables variables expliexpli(1974, p. 694) 694) ne ne sont pas signiflcatifs du fait de la cative~retenues 1974, p. 693) : epargne Bpargne nette, nette, taux taux d'intérêt, d'intkret, indice indice du du catives retenues (HEADEN (HEADEN et et LEE, LEE, 1974, p. 693): march6 des monktaires et quasiquasimarchC des actions, actions, l'bmission l'émissiond'actions d'actions et et d'obligations, d'obligations, les les disponibilitBs disponibiités monétaires monetaires et les ventes d'assurances d'assurances (de la période pkriode précedente). prkkdente). monétaires 29 5 ) L'inflation L'inflation L'influence nkgative tB révélée rBvBCe par tests de LEE LEE et et L'influence negativededelalahausse haussedes desprix prixaa B été par les les tests WHITAKER (1971, (1971, p. de FORTUNE FORTUNE(1973, (1973,p.p.598-599). 598-599). WHITAKER p. 78) et de Les premiers introduisent introduisent ccomme o m e variable variable explicative explicative l'indice des biens biens Les premiers l'indice des des prix des de consommation. consommation. Le la demande Le second analyse La demande d'assurance-vie d'assurance-vieen en termes termes rBels, reels, en En outre, outre,IIil insiste insiste sur sur l'influence l'influence dkflatant les variables déflatant variables monetaires monétaires par par l'indice l'indice des prix. En NEUMAN (1969, (1969, cite par par FORTUNE, FORTUNE, 1973, 1973,p.p. 598), 598), de l'inflation l'inflation en s'opposant Ba NEUMAN en s'opposant pour lequel la demande demande était Btait indépendante indbpendante du niveau des des prix prix espéré. espkrk. FORTUNE FORTUNE pour lequel du niveau (1973, p. Bvidence une correlation correlation negative negative et et significative significative entre les les anticiantici(1973, p. 599) 599) met met en evidence pations du revenu des consommateurs et le le taux attendu pations consommateurs et attendu de de l'inflation. l'inflation. Ayant Ayant montré montrB auparavant les anticipations anticipations étaient Btaient liées likes positivement positivement et significativement significativement Ba la la auparavant que les demande d'assurance-vie d'assurance-vie(FORTUNE, (FORTUNE,1973, 1973,p.p. 598), 598), FORTUNE FORTUNE en en déduit demande d6duit qu'un qu'un a w attendu l'inflation induit une détérioration dBtt5rioration des des anticipations anticipations accroissement aceroissementdu du ttaux attendu de l'inflation du revenu et par là 11un unfléchissement flBchissement de de Ia la demande demanded'assurance-vie. d'assurance-vie. L'épargne nette 6) L'kpargne Seuls, HEADEN LEE (1974, (1974, p. 694 694 et et 696) 696) prennent prennent en en compte compte cette cette variable variable Seuls, HEADEN et LEE positive et significative significative 11 sur Ia la dans leurs estimations. estimations. Celles-ci Celles-ci révClent rBv&lentune influence positive demande &assurance-vie, demande d'assurance-vie,expliquke expliquéepar parlele fait fait que que l'importance l'importance en valeur absolue des contrats crolt ils sont sont un un emploi emploi (HEADEN (HEADEN et etLEE, LEE,1974, 1974, contrats croft avec avec l'kpargne l'épargne nette nette dont dont us p. 688-689 et 695-696). Rappelons resultat corrobore corrobore l'approche l'approche théorique theorique p. 688-689 et p. 695-696). Rappelonsque que ce ce résultat FISHER (1973, (1973, p, 137, 141 141 et 143) 143) qui qui prédit prBdit une une action actionpositive positive de del'épargnø 1'Bpargnd de FISHER p. 137, richesse du debut dBbut d'une d'une période). p6riode). (dBfinie Aa partir (définie partir de la richesse L'utilisation de LEE (1974, (1974, p. p. 694), 694)' pour pour L'utilisation de valeurs valeurs absolues absoluespar par HEADEN HEADEN et et LEE de richesse, richesse, sous-jacent 1 l'action apprBcier apprécier les les variables variables monbtaires, monétaires, introduit introduit un effet de a l'action des divers divers facteurs. facteurs. Ainsi, Ainsi, derriere derrikre l'accroissement l'accroissement de l'épargne 1'6pargne nette, nette, des desemissions Bmissions 12, des disponibilités disponibilitBs monBtaires quasimonétaires monktaires12 12 peut peut d'actions et et d'obligations d'obligations 12, d'actions monétaires et quasi exister mouvement d'enrichissement d'enrichissement gBnBral perturbe l'influence l'influence spécifique spCcifique de de exister un mouvement general qui perturbe chaque composante. composante. Aussi, adkuates pour analyser analyser les les relations relations Aussi, les les variables variables les les plus plus adéquates entre les divers emplois d'actifs détenus dBtenus danS dani emplois de de l'bpargne, l'epargne, sont sont les proportions des types d'actifs les portefeuilles portef euilles individuels. portefeuille &assurance-vie mariage 7) Le Le porfefeuille d'assurance-viedu dumari man avant avant le le manage Btait important important etetmoms moinslalademande dernanded'assurance-vie d'assurance-vieétait BtaitClevée Blevk Plus le portefeuille était NEVIN, 1975, 1975,p. p. 381 381etet383-384). 383-384). (ANDERSON et NEVIN, 8 ) Le mariage Le portefeuille portefeuille &assurance-vie d'assurance-vie de de la la femme femme avant le manage L'attitude de de Ia la nouvelle nouvelle épouse Bpouse est opposée opposBe a1celle celle du du jeune jeune mane. marib. Les Lesfemmes femmes L'attitude dktenaient dBji mariage en en acquéraient acqubraient de denouveaux nouveaux pour pour qui détenaient déjà des contrats avant leur manage sommes superieures celles qui qui des sommes supérieures1 a la Ia moyenne moyenne des des autres autres menages ménages de de l'Bchantillon l'échantilon;;celles n'en possédaient possBdaient pas, somrnes infkrieures n'en pas, s'assuraient s'assuraient pour pour des sommes inférieures 1 a la Ia moyenne (ANDERSON et NEVIN, NEVIN, 1975, 1975, p. p. 383). 383). 11 Un résultat rhultat aB nuancer nuancer du dufait faitdedeIalamulticolinCarité. multicolin6aritb. 11 12 De la la pCniode p6riode p&6&nte, rh616es non 12 précCdente,elks dies se sont révClCes non significatives significatives(HEADEN (HEADENet et LEE, LEE, 1974, p. 694). 694). 30 C) La Ladémographie dkmographie 9) La La population population Le Le test test de de LEE LEEetetWHITAKER WHITAKER(1971, (1971, p.p.80) 80)révèle rbvhleune uneinfluence inffuence positive positive et significative de sur les lesnouvelles nouvellessommes sommesassurées. assurbes. significative de la Ia population sur Les facteurs facteursqualitatifs qualitatifsindividuels individuels D) Les L'éducation du man13 10) L'kducation mari 13 D'aprb H.H.M. (1967, (1967, p. 398) aussi bien quYANDERSON et NEVIN NEVIN(1975, (1975, p. p. 379379D'après qu'ANDERSON et 380), l'bducation l'éducation permet permet aux aux maris mans de 380), de prendre prendre conscience conscience des besoins besoins de protection de l'intérêt de la leur capital humain et d'analyser d'analyser objectivement objectivement l'intkrt la souscription souscription d'un d'un contrat. contrat. Les tests d'H.H.M. (1967, Las (1967, p. p. 400-402) 400-402) révèlent rbvdent une une influence influence positive de de l'éducation, l'bducation, cc qui permet de ce de penser penser que que les les époux kpoux ont ontapprécié apprkciklelebien-fondé bien-fondbdes descontrats. contrats.CepenCependant, ANDERSON et NEVIN mettent en evidence une action NEVIN (1975, (1975, p. p. 379-380) 379-380) mettent bvidence une action dant, ANDERSON et negative. Se Se rkfbrant référant iia l'étude ils expliquent cc renversement renversementpar par le le fait l'ktude précédente, prbckdente, ils expliquent ce nbgative. que leurs données au lieu lieu de 1962) donnCes plus récentes rbcentes (1968-1969 (1968-1969 au 1962) prenaient prenaient en compte compte le le phknomhe inflationniste n'bchappait pas indiphénoméne inflationnistedont dont l'effet l'effet nkgatif négatif sur sur les les contrats n'échappait pas aux mdividus instruits. instruits. Cette action de l'éducation 1'6ducation du du man marin'est n'estsignificative, significative, dans dam les les deux deux Ctudes, ktudes, qu3 qu'à un niveau de de 55%. %.En Enoutre, outre,die elleest estnon nonsignificative significativepour pourles lesclasses classes de de revenus revenus bas bas in niveau et moyens moyens (i.e. (i.e. jusqu'à jusqu'h 6750 6750 dollars dollars de de 1962) 1962) dans dans les lesestimations estimations d'H.H.M. d'H.H.M. (1967, (1967, p. 402). Ces rksultats résultats nuancent nuancent la la portbe portée de l'bducation l'éducation du mari. man. 402). Ces nature de de I'emploi l'emploi du chef chef de de famille famille 11) La nature Lea professions lea cadres, cadres, les lea artisans et commercants Les professions libCrales, libbrales, les commerwts dépensent dkpensent plus plus que les autres autres individus individus du fait fait d'une d'une plus plusgrande grandeconscience conscience des des besoins besoins de de protection protection satisfaits par par l'assurance-vie l'assurance-vie (H.H.M., (H.H.M., 1967, 1967,p.p. 398-399, 398-399,p. p. 401-406). 401-406). satisfaits L'emploi n'a n'a aucune sur la classe revenus moyens moyens (entre (entre L'emploi aucune action action significative significative sur classe Iii revenus 3500 II est significatif % pour pour les les hauts revenus et IP significatif P1 55% revenus et 3500 et 6750 6750 dollars dollars de 1962). 1962). I1 I1 % % pour pour les lesbas bas revenus. revenus. 12) La composition composition de la famille famille Plus l'individu a de depersonnes personnes aiicharge charge(Cpouse (bpouse etetenfants), enfants),plus pluslea lesdCpenses dkpensa Plus l'individu d'assurance-vie sont importantes (H.H.M., (H.H.M., 1967, 1967, p. p. 399, 399, 401, 401, 405). 405). d'assurance-vie 13) L'âge L'cige du chef chef de de famille famille H.H.M. (1967, p. H.H.M. (1967, p. 398) 398) prhdisent prCdisentun uneffet effetnbgatif nCgatifdu dufait faitde de l'augmentation l'augmentationdu du thux tIux et du du flCchissement flbchissement des de prime et desbesoins besoinsde decouverture couverturedu du capital capital humain humain avec avec rage. l'Ige. Cette variable variable n'a n'a pas pasd'influence d'influence pour pourl'ensemble I'ensembledes desmCnages menagesdedel'Cchantillon. l'bchantillon. nbgative pour pour les lea Mais uneaction actionsignificative significative pour pour les les bas bas etetmoyens moyens revenus: revenus :negative Mais elle dc aaune premiers, les seconds. seconds. premiers, positive positive pour lea 13 Du chef de famille famille pour pour H.H.M. H.H.M. (1%7,p. p. 400). 400). 13 Dii chef (1967, 31 Ce dernier dernier résultat rbsultat inattendu inattendu pour H.H.M. H.H.M. pourrait pourrait s'expliquer s'expliquer par une une élasticitê blasticit8 H.H.M. (1967, (1967, p. p. 405) 405) ne ne tient pas de cette prix assez assez rigide. rigide. H.H.M. pas compte compte explicitement explicitement de sensibilité de de la demande au prix. sensibilitb prix. Une analyse pour trancher l'ambiguité s'avkerait nécessaire nbcessaire pour l'ambiguitb de l'action l'action analyse plus fine fine s'avérerait de de l'âge l'lge sur surlalademande demanded'assurance-vie. d'assurance-vie. 13) 13) La race race Les familles familles noires des des classes classes de de revenus revenus bas basetetmoyens moyensdépensent dbpensentsignificativesignificativeplus que que les les families familles blanches blanches de mêmes mbmes niveaux (H.H.M., 1967, 1967, p. 406), 406). La nonnonment plus significativité de cette cette variable variable pour pour les les hauts revenus peut s'expiiquer significativitb de s'expliquer d'aprIs d'aprbs H.H.M. H.H.M. une meilleure meilleure integration intbgration des des noirs noirs dans dansleur leurmilieu. milieu. par une dbterrbsultats empiriques empiriques font certain nombre nombre de de facteurs facteursqui quideterCes résuitats font apparaitre un certain minent la la demande demande d'assurance-vie. &assurance-vie. L'inflation L'inflation et leleportefeuille portefeuilled'assurance-vie d'assurance-vie du du minent Le revenu revenu du du capital capitalhumain, humain, mari avant avantle le manage mariagesemblent semblentavoir avoir une une action actionnegative. nbgative. Le man i'épargne charge, paraissent paraissent 1Vpargne nette des ménages, mbnages, la population, le nombre de de personnes personnes aB charge, avoir positifs.I1Ii en en est est de de même sou' avoir des des effets effets positifs. mbme de l'indice l'indice du marché marchb des actions, actions, soug (1974), dues aB la la muiticolinéarité multicolinbaritb rbserve des incertitudes et LEE LEE (1974), reserve incertitudes de de 1Vtude i'étude d'HEADEN et I'absence d'une analyse analyse en termes termes de de risque risque etetaBl'effet l'effetdederevenu revenusoussousdes variables, a l'absence l'influence des de l'emploi l'emploi et et la la race race jacent aB l'influence jacent des variables. variables.L'bducation L'éducationdu du mari, man, la nature de bgalement des facteurs facteurs determinants. dbterminants. Les probièmes probl6mes les plus plus sérieux sbrieux sont sontposes posh sont également par les qui pbsent pèsent sur les effets les ambiguItés ambiguitbs qui effets du patrimoine, patrimoine, du taux d'intérêt d'intbrbt et, et, égalebgalement, de de i'âge. l'lge. Ces diverses diverses variables variables expliquent expliquent la lademande demanded'assurance-vie &assurance-viedéfinie dbfiniegéneralement gbnbralement comme le montant des l'étude 8H.H.M. d'H.H.M. (et FARMER, des sommes sommes assurées. assurbes. Seule, l'btude (et celle celle de de FARMER, 196614) ces options options rendent rendent néces nbces1966 14)analyse analyseleIcniveau niveaudes desprimes. primes.L'une L'uneetet l'autre l'autre de ces saire de l'action l'action du taux sake la definition dbfinition de taux de de prime. prime. conclusions permettent dbfinir trois categories catbgories de de facteurs facteurs explicatifs explicatifs selon selon Les conclusions permettent de définir concement les caractéristiques caractbristiques personnelles opporqu'ils concernent personnelles des des assurbs, assures,leur leur richesse richesse et et led 1e oppor. tunités tunitbs du du marché. marchb. l'6ducation du man, mari,sasaprofession, profession,son son facteurs personnels personnels sont constitués constitubs par l'éducation Les facteurs age, la composition composition de famille, la race race dans dansl'appnoche l'approche empirique. empirique. 11s ont leur leur age, de la familie, us ont pendant dans dans les les analyses analyses normatives normatives sous la forme forme des des caractéristiques caractbristiques de de fonctions fonctions pendant d'utilitb : l'aversion l'aversion pour le le risque, risque, l'intérêt l'intbret d'un heritage hbitage en decks aB une une date date d'utilité: en cas de décés donnbe, l'utilité l'utilitb de la la nichesse richesse conditionnelle vie. IlI1est estpossible possible d'inciure d'inclure donnée, conditionnellede de l'btat l'etat de vie. &treassociée associbe aB celle celle de de l'âge. l'lge. l'influence des ici l'influence des tables tables de de mortalitb mortalité qui pourrait être 14 Citó par ROITMAN 14 Cite ROTTMAN(1968, (1968, p. p. 150). 150). 32 La richesse d'une richesse des des assures assurbs est est constituée, constituke, & m e part, part, d'actifs d'actifs hurnains hurnains et, d'autre d'autre part, Le revenu part, d'actifs d'actifs physiques physiques et financiers. financiers. Le revenu des premiers premiers a une une action action positive. positive. Mais l'effet l'effet du patrimoine patrimoine physique physique et et financier financier est est ambigu. ambigu. Enfin, les assurk assures sont sont confrontks confrontés Ba trois types types d'opportunitks d'opportunités::les les actifs actifs sans sans risque, risque, financiers risquks les actifs financiers risqués et et les les contrats contrats &assurance-vie d'assurance-vie qui qui sont sont des des actifs de couverd'intkgt est ambigue. ambigue. A priori, la ture. L'influence L'influence des ture. des premiers premiers?Ia travers travers le le taux taux d'intérêt A priori, demande d'assurance-vie &assurance-vie devrait indbpendante du rendement rendement des des seconds seconds d'après d'aprh demande devrait 6tre être indépendante 141). Remarquons Remarquons que l'inflation, I'inflation, qui qui détériore dktkriore les les rendements rendements FISCHER (1973, (1973, p. 141). FISCHER actifs financiers financiers précédents, prkckdents, affaiblit affaiblit également kgalement la demande. demande. Enfin, Enfin, FORTUNE FORTUNE des actifs (1973, p. 594) 594) et et FISCHER p. 137) (1973, p. FISCHER (1973, (1973, p. 137) ont mis mis en enevidence kvidence les les conditions conditions d'une d'une Clesticité-prix negative des des capitaux assures. 6lesticitk-prix nkgative assurks. Dc De futures recherches recherches sur les determinants dktenninants de la la demande demande d'assurance-vie &assurance-vie devraient lever les ambiguités ambiguitbs thkorique empirique de l'influence l'influence du patrimoine patrimoine et s'attacher s'attacher aB lever théorique et empirique du taux taux d'intérét. d'intkr6t. Elles Elles devront devront aussi aussi prendre prendre en en compte compte explicitement explicitement le risque qui Ic risque reprbsente une dimension dimension essentielle essentielle des &assurance-vie et des des opportunités opportunitks représente des contrats d'assurance-vie financières. financikes. BIBLIOGRAPHIE - 1. 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