English- Not complete translation Cultivating intelligence or laziness

English- Not complete translation
Cultivating intelligence or laziness
Written By: Amor Chraiet
Developed By: La Presse De Tunisie
URL: www.lapresse.tn
Researched On: January 9 2016
Pressure blocked week relief programs and
examinations even in the top ... That's what
some assert, without taking into account the
quality and level of our future promotions
For years, parents have been repeating the
litany on the weight of the binder. More or less
true of the arguments were then developed by
each other: backache, school supplies
unjustified overload, unnecessary expenses, etc.
For this case, we can say that the solution has
been found. Traders simply invented binders
with skating!
Overloaded programs? Today, the debate has
moved on another front. And better yet, it does
not concern the students. Students, too, claim
their share of the "cake". Each, in turn, is
striving to show that, this time, it is programs
and learning rhythms that are disabling. No less
than that!
Many of the parents of elementary students or
colleges and high schools are of the same
opinion. For them, it would be useful to
alleviate many more programs, and even reduce
the number of hours allotted to certain subjects.
If there is a little common sense in these
applications, it is necessary to question the
scope of such measures should they be adopted.
However, in this rat race "reforms", some forget
the fundamentals of our educational system to
favor some purely formal aspects or
propaganda.
Those who follow our system issues forward
are well aware that a reform process is ongoing
and that conflicting interests are at stake. They
know, too, that the proposals made or to be not
all that sincere or 'they truly seek the good of
our school. We even have doubts about the
intentions of some parts that do everything to
impose their views.
Still, our school has nothing to fear because,
basically, we have a strong foundation. It is,
therefore, these strengths that all Tunisians
count. Whatever the subject or the bad
intentions of some, our system has a qualified
privilege.
Is it, however, a reason to support the thesis
now defended by several parties, which is to
believe that our children are undergoing
martyrdom? Is it true that our programs are, at
this point, loaded and that examinations are a
torture for our children?
Should we then remove reviews?
What part of the lie, if lie there in this
approach? Should we change the game and
access the request for relief programs and
exams?
These requirements have become to both the
primary mode that the preparatory and
secondary. Worse, the contamination has
affected our students. This led our leaders to
adapt to the new data by the announcement of
certain measures that, according to them, to
"loosen" the noose around the pupil or student.
These measures are sometimes the suggestions
made in the framework of ongoing discussions
on the reform of education systems (from
primary to tertiary).
The conflict that occurs at this time is a direct
result. Hesitant changes that are being
introduced into the rhythm of examinations, for
example, are characterized by insufficient and
inadequate to the point that has failed to
implement them. One may refer to the idea of
removing the locked week. It has long been
called for its removal because, it was said on all
sides, she would lose a lot of time and that its
usefulness was not proven.
This is why the trend, including in the bodies
responsible for drafting the reform, had led to
the deletion. The difficulties encountered at
present its application to show how conflicts of
interest are involved. Parties that were in favor
of this deletion will not hesitate to return the
jacket to adapt to the ambient air. Not in the
draw of exam topics!
Students wanting to go further by deleting the
draw for the exam topics. They want the
schools indicate, in advance, subjects and
chapters on which students will be assessed.
The strange in all this, is that there was an
agreement between representatives of the main
trade union structures and the Ministry of
Higher Education and Scientific Research
(MESRS) to go in this direction. The
cancellation of the exams session the first
quarter announced by the Dean of the Faculty
of Arts and Humanities of Manouba illustrates
the tussle between those who are for the
preservation of the fundamental objective
assessment and merchants ease solutions.
It's a showdown between the healthy pursuit of
quality of teaching and patching. The position
of the Scientific Council of the University of
Manouba in the right direction. This has not
prevented the MHESR to disavow this advice
and announce a new date for the 15
examinations this month.
Ultimately, we believe that this debate has no
place when we know that in many countries in
the developed education system, the question of
the amount arises only secondarily. In some
Asian countries (technologically advanced) is
quite the opposite. Students are "bombarded"
lessons, tutoring and exercises without this also
raises objections front than at home. If we want
to create lazy and followers of least effort, we
can only encourage such initiatives to provide
our children do the bare minimum of
knowledge. Later, when those generations come
to positions of responsibility they will be
deprived of a worm her outfit.
In any case, the debate remains open.
Cultiver l’intelligence ou la
flemmardise
Écrit par: Amor Chraiet
Développé par: La Presse De Tunisie
URL: www.lapresse.tn
Sur recherches: 9 Janvier 2016
Suppression de la semaine bloquée, allégement
des programmes et des examens même dans le
supérieur… Voilà ce que revendiquent certains,
sans prendre en compte la qualité et le niveau
de nos promotions futures
Pendant plusieurs années, les parents n’ont
cessé de répéter la litanie sur le poids du
cartable. Des arguments plus ou moins vrais ont
été, alors, développés par les uns et les autres :
mal de dos, surcharge de fournitures scolaires
injustifiées, dépenses superflues, etc. Pour ce
cas de figure, on peut dire que la solution a été
trouvée. Les commerçants ont, tout simplement,
inventé les cartables avec roller !
Programmes surchargés ?
Aujourd’hui, le débat s’est déplacé sur un autre
front. Et, mieux encore, il ne concerne pas que
les élèves. Les étudiants, eux aussi,
revendiquent leur part du «gâteau». Chacun, de
son côté, s’évertue à démontrer que, cette foisci, ce sont les programmes et les rythmes
d’apprentissage qui sont handicapants. Pas
moins que ça !
Une bonne partie des parents d’élèves du
primaire ou des collèges et des lycées sont du
même avis. Pour eux, il y aurait intérêt à alléger
bien davantage les programmes, et de réduire
même le nombre d’heures imparti à certaines
matières. S’il y a un peu de bon sens dans ces
demandes, il y a lieu de s’interroger sur la
portée de telles mesures si elles venaient à être
adoptées. Cependant, dans cette course effrénée
aux «réformes», certains oublient les
fondamentaux de notre système éducatif pour
privilégier quelques aspects purement formels
ou de propagande.
Ceux qui suivent avec intérêt les questions
relatives à notre système savent bien qu’une
opération de réforme est en cours et que des
intérêts contradictoires sont en jeu. Ils savent,
également, que les propositions faites ou à venir
ne sont pas toutes sincères ou qu’elles
cherchent réellement le bien de notre école. On
a même des doutes sur les intentions de
certaines parties qui font tout pour imposer
leurs points de vue.
Toujours est-il que notre école n’a rien à
craindre puisque, à la base, nous bénéficions
d’une forte assise. C’est, donc, sur ces atouts
que tous les Tunisiens comptent. Quelles que
soient les visées ou les mauvaises intentions de
certains, notre système dispose d’une immunité
relative.
Est-ce, pour autant, une raison de soutenir la
thèse, défendue actuellement par plusieurs
parties, et qui consiste à faire croire que nos
enfants sont en train de subir le martyre? Est-il
vrai que nos programmes sont, à ce point,
chargés et que les examens sont une torture
pour nos enfants ?
Faut-il, alors, supprimer les examens ?
Quelle est la part du mensonge, si mensonge il
y a, dans cette approche ? Doit-on changer la
donne et accéder à la demande d’allégement
des programmes et des examens ?
Ces exigences sont devenues à la mode aussi
bien dans le primaire que le préparatoire et le
secondaire. Pis encore, la contamination a
touché nos étudiants. Cela a amené nos
responsables à s’adapter à ces nouvelles
données par l’annonce de certaines mesures
susceptibles, selon eux, de « desserrer » l’étau
autour de l’élève ou de l’étudiant. Ces mesures
sont, parfois, des suggestions formulées dans le
cadre des débats en cours sur la réforme des
systèmes éducatifs (du primaire au supérieur).
Le conflit qui se manifeste en ce moment en est
un résultat direct. Les changements hésitants
qu’on est en train d’introduire dans le rythme
des examens, par exemple, se caractérisent par
leur insuffisance et leur inadéquation à tel point
qu’on n’a pas réussi à les mettre en œuvre. On
peut se référer à l’idée de la suppression de le
semaine bloquée. Depuis longtemps on avait
appelé à sa suppression parce que, disait-on de
tous les côtés, elle faisait perdre beaucoup de
temps et que son utilité n’était pas avérée.
C’est pourquoi la tendance générale, y compris
dans les instances chargées d’élaborer la
réforme, s’était dirigée vers la suppression. Les
difficultés rencontrées à l’heure actuelle devant
son application montrent à quel point les
conflits d’intérêts entrent en jeu.
Des parties qui étaient favorables à cette
suppression n’hésitent pas à retourner la veste
pour s’adapter à l’air ambiant.
Non au tirage au sort des sujets d’examen !
Les étudiants vont plus loin en voulant la
suppression du tirage au sort des sujets
d’examen. Ils veulent que les facultés
indiquent, à l’avance, les sujets et les chapitres
sur lesquels les étudiants seront évalués.
L’étrange, dans tout cela, c’est qu’il y a eu un
accord entre les représentants des principales
structures syndicales et le ministère de
l’Enseignement supérieur et de la recherche
scientifique (Mesrs) pour aller dans ce sens.
L’annulation des examens de la session du
premier trimestre annoncée par le Doyen de la
Faculté des lettres et des humanités de la
Manouba illustre le bras de fer qui existe entre
ceux qui sont pour la préservation des
fondamentaux de l’évaluation objective et les
marchands des solutions de facilité.
C’est une épreuve de force entre la recherche
saine de la qualité de l’enseignement et des
replâtrages. La position du conseil scientifique
de l’Université de La Manouba va dans le bon
sens. Ce qui n’a pas empêché le Mesrs de
désavouer ce conseil et d’annoncer une
nouvelle date des examens pour le 15 de ce
mois.
En définitive, nous pensons que ce débat n’a
pas lieu d’être quand on sait que dans beaucoup
de pays au système éducatif développé, la
question de la quantité ne se pose que de façon
secondaire. Dans certains pays asiatiques
(technologiquement avancés) c’est tout à fait
l’inverse. Les élèves sont «assaillis» de leçons,
de cours de soutien et d’exercices sans que cela
suscite des oppositions aussi frontales que chez
nous. Si on veut créer des paresseux et des
adeptes du moindre effort, on ne peut
qu’encourager ces initiatives qui visent à ne
dispenser à nos enfants que le strict minimum
de connaissances. Plus tard, lorsque ces
générations arriveront aux postes de
responsabilité ils seront plus dépourvus qu’un
ver de sa tenue.
Dans tous les cas, le débat reste ouvert.