Conseils méthodologiques pour réussir au
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Conseils méthodologiques pour réussir au
Conseils méthodologiques pour réussir au lycée : Etre au lycée c’est chercher à se donner les moyens de réussir ses études et de penser par soi-même 1) Adopter un bon cadre matériel - Corps et étude : o 4 principes élémentaires de physiologie Mettez du sucre dans votre moteur : inutile de se doper avec du café ou de prendre des médicaments la veille du bac, éviter l’alcool et les stupéfiants (nuisent à la concentration et détruisent progressivement la mémoire) → préférer une alimentation riche en sucres lents et rapides, calcium et phosphore (fromage, œufs, graines), vitamine B12 (yaourt, noisettes, amandes) + boire 1 litre ½ par jour. Prendre des repas, éviter les sandwich, même quand on révise (ça fait une pause, ça évite la digestion difficile). Prendre un solide petit-déjeuner, prendre le déjeuner à heure fixe, faire une pause goûter. Bien s’oxygéner : être assis à son bureau et pas vautré sur son lit, bien aérer votre lieu de travail, éviter de fumer dedans. S’oxygéner lors de pauses ou vous pensez à autre chose : exercices de gymnastiques, marche… À corps fatigué, cerveau peu efficace : pratiquer un sport une fois par semaine, sortir au moins une fois par jour, dormir 7 à 8h par jour (sans le portable allumé !) Le réflexe de Pavlov : adoptez une position de travail identique dans un lieu qui est toujours le même et à des horaires sembables. o Respecter son corps : les yeux, que vous utilisez beaucoup / les articulations en adoptant une bonne position o En cas de maux de tête : occasionnels (boire, s’aérer, éventuellement prendre du doliprane) / continuels (c’est peut être un problème de vue : aller chez l’ophtalmologiste !) o En cas de fatigue : allonger son temps de sommeil et de détente pendant quelques jours. Si c’est vraiment marqué : faire un break pendant quelques jours sans toucher à son travail - Lieu de travail : o chez vous : 5 critères il incite au travail et en donne le goût il est favorable à la concentration il limite la fatigue corporelle par un bon éclairage (pas d’ombre sur votre feuille), un fauteuil pour avoir le dos droit, une bonne température (ni sauna ni igloo) il est pratique : bureau de grande taille, tous vos livres sont à portée de main et rangés verticalement, vos stylos sont dans un plumier. Il doit être calme o au lycée un bon lieu de travail est favorable à la concentration (silencieux) équipé de manière complète (CDI ou salle en autonomie) permet de travailler à plusieurs (il ne faut pas être trop nombreux, désigner un responsable du groupe qui peut changer, et se mettre d’accord sur le travail à faire, attention à ne pas transformer le groupe de travail en forum de discussion) - Organiser son temps de travail : Commencer à le faire dès la rentrée o Sur la semaine, sur la journée o Fixer les priorités dans sa vie : nécessités matérielles (dormir, boire, manger, se laver…) / études / rencontres, sports, loisirs, détente o Adopter un planning efficace dans lequel il n’y a pas de blancs : planifiez même vos temps de détente. Dans ce planning il y a différents temps à intégrer Les temps incompressibles : durée du sommeil, repas, horaires des cours et temps de transport Les temps adaptables : temps de travail personnel (2h par jour en lycée), sport, détente (qui ne vient qu’en dernier) Il est possible de faire rentrer tout cela : 8h de sommeil + 7h de cours + 2h de travail perso + 2h pour les repas = 19h, il vous reste 5h de détente… Un exemple : Vert : sommeil (8h) / Bleu : repas (2h) / Violet : cours : 4 à 7h / Rouge : travail personnel 2h / Jaune : détente : 3h o Le planning dépend de chacun d’entre vous, de votre rythme et n’hésitez pas à revoir votre planning (les examens approchent, une compétition sportive approche, vous êtes fatigué…). Apportez les changements de manière progressive. Vous ne devez pas être l’esclave de votre planning, qui est fait pour vous aider. o Que faire pendant votre temps de travail personnel : Relire les cours du jour – noter ce qu’on n’a pas compris pour pouvoir poser des questions au prof – mettre en fiche le cours Réviser les évaluations Lire les cours du lendemain Faire les exercices s’avancer o Fonctionner par tranche de 50 minutes par matière ou exercice, puis faire une pause et reprendre 50 minutes. Il faut adapter en fonction de ce qui est demandé et de votre motivation (motivé ou pas ? intéressé par la matière ou pas ? consacrer plus de temps à ce qu’on n’aime pas + en vue du bac : tenir compte du coefficient à l’épreuve. Etre régulier pour gagner progressivement en efficacité) o Procéder avec ordre : Le plus fatiguant et le moins attrayant d’abord Toutes les 50 minutes faire une pause et s’oxygéner 2) Les conditions effectives du travail - Aimer ses études, c’est possible !! Ne vous enfermez pas dans une attitude de tristesse (je le fais parce que je n’ai pas le choix, je suis là parce qu’on ne m’a pas pris ailleurs…) ni dans l’esprit critique vis-à-vis du prof : après de longues études, il est là à votre service pour vous accompagner sur le chemin de vos études et vous transmettre un maximum de choses… - Être motivé → qu’est-ce qui me motive ? Une motivation est précise, positive, dynamisante, concrète. Avoir des motivations précises permet de surmonter les moments de découragement : ex en médecine les examens sont difficiles… mais on peut le faire en se disant qu’on pourra ainsi soigner ses patients. S’accorder aussi des « carottes » : pause goûter, détente quand on s’est bien avancé, sortie… - Importance de l’attitude physique : si on vous voit assis et concentré, on viendra moins vous déranger que si vous êtes vautré… donner mon ex au CDI. - La clé du succès : être attentif c’est indispensable → éviter la rêverie comme le travail mécanique. Attention = « effort volontaire par lequel vous fixez votre attention mentale sur un objet d’étude ». C’est une affaire de volonté, pas d’intelligence. Le cadre de travail, la forme physique, la motivation, la maîtrise des connaissances de base sont favorables à une bonne attention. Si vous avez du mal à être attentif : parlez-en à quelqu’un d’expérimenté qui vous donnera des conseils. Vous pouvez également transformer vos motifs de distraction en motifs d’attention : ex je rêve de la plage pendant les cours, je peux me dire que c’est ce que je m’offrirai une fois mes examens passés ! vous vous rappelez que vous devez appeler X → notez-le sur un coin de votre feuille pour ne pas l’oublier et comme ça vous n’y penserez plus. - Problème du découragement : c’est fréquent et normal. Dès que vous sentez le découragement pointer ne vous isolez pas : parlez-en avec vos amis et vos profs (qui sont également là pour vous aider) voire à un psychologue ou un médecin si ça revient à intervalle régulier. - Comment réagir face aux blessures liées au travail o Accumulation de mauvaises notes : pas forcément le signe d’une intelligence insuffisante, mais de méthodes de travail inadaptées. Par ailleurs ce qui compte c’est votre progression sur le trimestre ou l’année et la réussite à l’examen (on peut avoir de mauvaises notes toute l’année en Tale et réussir le bac !). L’important n’est pas de remporter les batailles mais de gagner la guerre. Ces mauvaises notes sont aussi l’occasion pour vous de découvrir vos limites et de vous inviter à réagir et donc mûrir face aux difficultés de la vie. o Important retard accumulé : il faut alors s’organiser efficacement sans renoncer à son temps de sommeil. o Fausse vocation : il peut vous arriver de penser que vous avez choisi une mauvaise orientation. o Angoisse insurmontable liée à l’examen. Identifier la cause : est-ce ponctuel ? êtes vous hyper-scrupuleux ? Manquez vous de confiance en vous ? Dans tous les cas évitez ceux qui dans votre entourage hystérisent les situations difficiles… ils ne feront que vous mettre davantage en difficulté. Ne vous isolez pas dans votre angoisse : parlez en. o Se croire « bête » ou « plus bête que les autres » : ce n’est normalement pas le cas. A vous d’identifier en vous les compétences que vous pouvez mettre en avant pour surmonter les difficultés. 3) Prendre des notes Pourquoi prendre des notes ? - Parce que notre mémoire est imprécise et parce qu’on oublie rapidement le contenu d’un cours (80% du cours est oublié dès le lendemain) or la prise de notes multiplie les points de repères pour la mémoire (écoute active + aspect visuel) et aide à fixer l’attention. Elle permet de s’approprier le cours tout en notant un maximum d’informations, surtout au lycée et dans le supérieur où le professeur ne dicte pas et écrit peu au tableau. Montaigne écrivait : « les notes sont une mémoire de papier » - La prise de note permet de noter les questions qu’on se pose (dans la marge) et stimule la réflexion personnelle (noter ses remarques et réflexion) - La prise de note demande du courage et de la constance - Toutes les personnes qui ont réussi dans leurs études affirment l’importance de la prise de note qui s’acquière progressivement. Par ailleurs le professeur peut aborder des éléments nouveaux pendant le cours et la prise de note permet de les conserver (une réflexion nouvelle, un fait pas encore connu de vous, une citation qui retient votre attention sur le coup…) - Attention : ne pas tomber dans la prise en note systématique et mécanique du cours. Avant : comment se préparer ? Avoir son matériel : stylos de couleur, feuilles de papier A4 (avantage des feuilles volantes sur le cahier : on peut les prêter sans prêter tous ses cours, inconvénient : on peut les perdre… → à la maison il faut avoir un classeur pour bien ranger ses feuilles par matière et par cours. Pendant : Comment faire ? une bonne prise de note est - Complète : en fonction des cours et des matières il faut tout noter ou seulement les grandes idées. De manière générale il vaut mieux trop noter que pas assez, car vous ne savez pas forcément pendant le cours ce qui est important et accessoire. Abréger un maximum tout en restant clair en utilisant : o Panneaux de signalisation o Immatriculation par pays : D, F / monnaies : $, £, € o Unités de mesures et écriture scientifique,≈, ≠ o Sigles : ONU, URSS o Points cardinaux : E/W/N/S o Notation ordinale : 1er, 2nd, 3e… o Symboles : ♂, ♀, † o Flèches : ↑,←,→,↓,↔, o Abréger Les fins de mots : -t°, -m, -t Ne garder que la 1ère syllabe : Mer Méd., Oc. Atl., christ m, cit é… o Inventez vos propres informations, mais il faut qu’elles gardent toujours le même sens o Phrases : inutiles de garder les articles, éviter le mot à mot → noter le squelette de la phrase. Conservez les conjonctions de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car) qui permettent de comprendre le sens o Si vous n’arrivez pas à noter Entraînez vous pour accélérer votre vitesse d’écriture Laissez un blanc et attendez la pause pour compléter avec ce les notes du voisin ou avec le manuel ou le polycopié donné par le professeur - Ordonnée → bien noter o le plan du cours et l’argumentation du professeur o les éléments importants (graphiques et schémas… avec leur analyse) o les définitions o quand le professeur dit : « il est particulièrement important de noter que… » o indiquer ce qui est important : encadrer, changer de couleur, introduire un alinéa, centrer… o les titres doivent apparaître dans des couleurs et décalés en fonction de leur importance o ne pas hésiter à laisser des blancs entre les paragraphes - Pratique o Écrire lisiblement sinon risque de perte de temps à la relecture, d’ambigüités… et risque de déformation de l’écriture qui peut vous pénaliser le jour de l’examen o Utiliser des grandes feuilles pour avoir le maximum de cours sur le minimum de feuilles. Utiliser toute la largeur. Cela permet de ne pas avoir trop de feuilles à réviser et de disposer d’une vision globale du cours. o Laissez un espace à gauche pour noter le plan o Laissez un espace en bas ou à droite pour noter vos remarques et questions - Attrayante pour rendre plus agréable le travail de relecture et de révision → aérer la présentation, éviter les ratures, organiser les couleurs et schémas (éviter les schémas minuscules et illisibles), éviter les fautes Après : comment les utiliser ? - Relire le cours le jour-même pour : compléter les éventuels manques (les blancs que vous avez laissé : utilisez votre manuel ou le polycopié ou le cours d’un ami), corriger les erreurs et les fautes, annoter, mettre en valeur le plan. Cela permet également de graver le cours dans votre mémoire pour éviter d’en oublier 80% le lendemain). Ce qu’on garde en mémoire : On retient 90% de ce que l’on dit et fait Action Mener l’expérience Procéder à une simulation Faire un exercice 70% de ce que l’on dit Faire un exposé Participer à une discussion 50% de ce que l’on entend et Assister à une démonstration voit Regarder un film Visiter une exposition 30% de ce que l’on voit Regarder des images 20% de ce que l’on entend Entendre des mots 10% de ce que l’on lit Lire Nature de l’action Active Passive Faire des fiches si possible le soir même ! Pourquoi faire des fiches ? Au lycée on me demande moins d’apprendre par cœur et de réciter des informations que d’avoir bien compris le cours et d’en ressortir les grands enjeux. Les informations que j’apprends me servent à prouver que j’ai bien compris et que je réfléchis Comment faire des fiches ? - Support : informatique ou manuscrit - 3 cas possible o En histoire, lettre et philosophie : résumer le cours pour faciliter les révisions ensuite, pour favoriser la mémorisation, pour bien en comprendre le sens global o En mathématiques, SVT, physique-chimie : faire un plan synthétique du cours pour disposer d’une vision globale o En langues : fiches de vocabulaire - Relire son cours et le compléter avec le manuel : le prof ne dit pas toujours tout - En histoire : faire des frises chronologiques - En géo et en histoire : ne pas hésiter à réaliser ses propres cartes (fonds téléchargeables et imprimables gratuitement sur internet) - Utiliser des couleurs variées pour faire ressortir les informations importantes 4) Comment comprendre ? Allez du général au particulier : - c’est ainsi que fonctionne l’intelligence humaine, par décomposition successive - cela vous permet de prendre du recul pour l’examen et d’avoir en tête les idée-force - toujours se demander : « où en est le professeur dans son raisonnement ? » Habituez-vous à poser des questions - pour garder une attitude dynamique dans votre apprentissage et ne pas tomber dans une approche mécanique - pour vous habituer au questionnement : une évaluation se présente toujours sous forme de questions et de problèmes à résoudre. En vous habituant à en poser, vous vous habituez à y répondre. Et cela peut vous amener à remarquer ce que vous ne comprenez pas, donc à poser des questions au professeur au cours suivant. Notez vos interrogations dans la marge pour ne pas les oublier. - En sortant de cours vous pouvez vous demander : « de quoi a-t-il été question ? », ce qui vous permet de reformuler le cours. - Cela permet d’être précis, d’éviter le flou, et donc de développer votre intelligence - 2 questions principales se posent quel que soit le sujet o « Qu’est-ce que c’est ? » : quel est le sujet du cours, du livre… ? quel est le sens de tel mot… ? Quels sont les mots-clés ? Cela vous aidera à bien comprendre ce dont il est question. o « Pourquoi ? » : comment en arrive-t-on à telle conclusion ? quelles sont les étapes du raisonnement ? Cela vous aidera à développer vos propres capacités argumentatives. Cela vous permet de vous approprier la problématique du cours. - Si un cours est difficile à comprendre, vous pouvez procéder de façon inverse : apprenez-le par petits morceaux en vous posant des questions pour vous l’approprier puis progressivement essayez d’avoir une vision synthétique. Par ailleurs le fait de résoudre une difficulté de compréhension permet souvent de lever les autres difficultés. N’hésitez pas à demander conseil au professeur ou à un ami. Faites attention à ne pas vous focaliser sur ce que vous ne comprenez pas : parfois c’est très secondaire et cela vous obsède. Si vous êtes au bord de la crise de nerf, arrêtez-vous et faites autre chose ! - Si un exercice vous paraît difficile : vérifiez si vous avez la bonne formule, relisez et vérifier votre cours, relisez l’énoncé. Éventuellement traitez l’exercice étape par étape. 5) Comment apprendre ? - Être installé dans un cadre favorable (voir n°1) - Soyez bien disposé : ayez confiance dans votre mémoire (tout le monde en a et elle se travaille), soyez motivé, soyez attentif à ce que vous faites. - Multipliez les associations d’idées entre les choses que vous apprenez. Cela vous permettra de les retrouver plus rapidement ensuite. - 2 ordres possibles pour les apprentissages o Logique et intelligent : relier le particulier au général, procéder par analogies (ex : réaliser un tableau comparatif). Cela implique d’avoir des notes de cours claires et ordonnées (voir n°3). o Plus fantaisiste : association idée / image, associer les termes dans une phrase (« Mais où est donc Ornicar ? » pour retenir les conjonctions de coordination) - Il existe différents types de mémoire o Visuelle, quand je me rappelle que telle idée se trouve en bas à droite de la page de cours o Auditive : quand j’entends la voix du professeur dans ma tête o Motrice : quand vous associez votre souvenir et le lieu de l’action. o Logique : quand vous êtes sensible à l’ordre logique des concepts N’hésitez pas à stimuler votre type de mémoire principal tout en sollicitant les autres, cela vous évitera d’avoir des « blancs ». Exercez-vous de manière progressive. - Les 3 actes de la mémorisation o Lire en décomposant le cours en petits blocs, plus faciles à mémoriser. Commencez par des petits blocs puis essayez d’augmenter leur taille jusqu’à trouver votre taille idéale. o Se réciter : pour vérifier que vous avez bien retenu et vous préparez aux examens. Réciter en cachant votre cours, en vous faisant aider par vos amis. Récitez bloc par bloc en ajoutant un bloc au fur et à mesure. Ex : Je lis le bloc A je récite le bloc A Je lis le bloc B, je récite B puis A et B… (et je continue avec les blocs suivants) o Se répéter : de manière régulière, revenez sur le cours que vous avez appris, afin de conforter votre mémoire. - Quand apprendre ? o Le plus tôt possible après un cours, pour éviter d’avoir déjà oublié 80% du contenu. L’idéal est dans les 6 à 16 premières heures. Ce n’est pas parce que vous avez bien noté le cours qu’il est appris ! Les apprentissages du soir sont un bon moment pour la mémorisation (car le cerveau assimile ensuite pendant que vous dormez et rêvez). o Ensuite, il faut prévoir de réviser un cours à intervalle régulier au moins deux ou trois fois (ex : une fois par semaine). o Programmez vos apprentissages sur une semaine, en fonction des cours de votre emploi du temps, mais aussi sur des périodes plus longues en vue des examens : évaluations, bac blanc, bac… o Si vous êtes confronté à des oublis systématiques, notez ce que vous oubliez sur une feuille à part et apprenez la. o Vous pouvez exercer votre mémoire en étant attentif aux personnes que vous rencontrez : couleur de cheveux, vêtement, associations ce que la personne vous dit, ce que vous savez (tiens, elle fait les mêmes études que Z) o Le pire moment pour apprendre ou réviser : en panique devant la salle de cours… 6) Faire une recherche Quelques règles de bases pour faire une recherche efficace : - Aller du plus simple et du plus général au plus complexe - Confronter les sources - Etre dans une optique de détective, de chercheur : aucun élément et aucun point de vue n’apporte à lui seul toute la vérité > il faut les confronter et rester dans une attitude de questionnement : plus je me questionne, plus j’avance - Etre dans un lieu favorable à la recherche : CDI, lieu calme et équipé de livres et d’ordinateurs - Ne jamais se fier à une seule source - Ne jamais croire qu’internet a toujours raison - Ne jamais croire que le chemin le plus court pour trouver une réponse est le meilleur Ordre d’emploi des outils d’une recherche 1) Le dictionnaire > interroger les définitions 2) L’encyclopédie > consulter un ou plusieurs articles sur un sujet, les mettre en relations 3) Des ouvrages plus spécialisés o Biographie o Ouvrages sur une période o Article dans une revue 4) internet 7) Se bâtir une culture générale Culture générale ≠ un ensemble de connaissances déjà existant et qu’il suffirait d’apprendre par cœur, c’est un ensemble d’information de nature très variées qui sont mises en relations et permettent d’alimenter notre capacité de réflexion personnelle Inutile d’acheter un bouquin de culture générale ! C’est quelque chose qui se construit > il faut être curieux, avoir une attitude dynamique o Noter dans un carnet ce qu’on n’a pas compris et aller voir le professeur ou chercher dans un dictionnaire ou un livre o Lire o Regarder des films avec un regard critique en s’interrogeant : quelle représentation de la société le réalisateur propose-t-il ? o Suivre l’actualité et confronter les sources : média papier / internet / TV / radio. Prendre du recul par rapport à ce qui est dit lors des grands évènements 8) Comment réagir face à un devoir ? • • • • Anticiper : révisions régulières et la veille avant de se coucher, réalisation de fiches, écoute active en cours Au moment où on me donne le sujet : ma trousse est fermée, je lis 2 à 3 fois au moins le sujet sans rien écrire Travailler au brouillon : les mots du sujet, les parties du cours qui me seront utiles et celles que je n’utiliserai pas. Se demander : qu’est-ce que le prof attend de moi ? Après le devoir : me relire (toujours !) 9) Soigner son orthographe et sa rédaction Pourquoi ? - Un devoir, c’est un exercice de communication > s’il est mal orthographié o Il perd en crédibilité o Il perd en intelligibilité - Un devoir mal orthographié c’est comme un animateur télé qui parle mal : on se moque de lui et on ne le comprend pas. Dans The king’s speech est évoquée l’histoire du roi George VI qui souffrait de bégaiement mais devait s’exprimer publiquement. Il lui a fallu des heures d’entraînement pour surmonter ce handicap et il a prononcé des discours très importants pendant le Seconde Guerre Mondiale. - Lors des contrôles, des examens et des recherches d’emploi, on vous demandera de plus en plus d’avoir une orthographe correcte - Au bac on peut vous retirer jusqu’à deux points par matière pour l’orthographe - Essayer de varier votre vocabulaire, n’abusez pas du verbe « créer » : utilisez un champ sémantique large : Fiche méthodologique réalisée par : Romain Marchand Professeur d’histoire-géographie Une partie des conseils est tirée du livre du Dr Pascal Ide,Travailler avec méthode c’est réussir.