Journal d`un stage à l`Université de Strasbourg (extraits), en

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Journal d`un stage à l`Université de Strasbourg (extraits), en
Journal d'un stage à l'Université de Strasbourg (extraits), en québécois dans le texte par Pascal Frenette Journée typique "Comme je réside à un kilomètre de mon bureau, je peux, par mon plus grand plaisir, dormir assez tard les matins de la semaine, comparativement à mon 5h20 que j'étais habitué durant l'année scolaire. Bref, mon levé du corps se fait à 7h45 pour arriver au bureau vers 8h30. Ce qui est considéré comme tôt pour commencer sa journée de travail ici car les horaires normaux sont de 9h30 à 18h30 avec une pause de 1h30 pour dîner. Bref, à 8h30 j'arrive souvent en même temps que la secrétaire de direction qui arrive tous les jours avant tous les autres afin de préparer un bon café tout chaud et ouvrir une boîte de petits biscuits secs dans la petite cuisinette de la division pour l'arrivé des autres employés... Je finis normalement de travailler vers 16h30. En soirée : « Sky is the limit ! », car il n'y a pas une soirée qui se ressemble. Commençant à travailler relativement tard, les français sont très fêtards et ce même en pleine semaine. Alors, quoi de mieux qu'aller prendre une bonne Météor ou une Erdinger dans une brasserie de la place de la cathédrale pour finir une journée. Et si la boisson entrait un peu plus bien et rapidement, le tram est toujours là, prêt à vous ramener près de chez vous." Vie pratique "Dans la ville de Strasbourg, il est très facile de se déplacer. Pour un montant de 1,40 € l'aller ou une somme mensuelle de 24 €, vous pouvez avoir accès au tram, bus et aux trains de banlieue. Sinon, le meilleur moyen de se déplacer reste encore vos deux jambes. De ce fait, tout est relativement proche : les supermarchés, boulangeries, charcuteries, pâtisseries, cinéma, restaurants, parcs, etc. Ici, les meilleurs produits se retrouvent dans les petites boutiques de spécialités, à des prix, contrairement à chez nous, très concurrentiels avec les géants identiques à Métro, IGA, Walt Mart, etc. En passant, tous les samedis, environ de 9h30 à 18h, des marchés sont présents partout autour des places marchandes de Strasbourg. Et ces marchés sont les endroits où j'ai trouvé les meilleurs prix, côté nourriture surtout. De plus, on encourage grandement les marchands un peu plus marginaux et moins nantis en achetant ces produits. Culturellement, la France est beaucoup plus concentrée sur le savoir en général que nous au Canada. Des librairies, bibliothèques, musés, jardins, zoos... sont omniprésents autour de la « capitale de l'Alsace ». Ce qui peut être très intéressant à visiter durant les fins de semaines à moindre coûts." Les coûts d'un tel projet "Mon logement m'est revenu beaucoup plus dispendieux que je croyais. Pour 10 semaines je dois payer pour trois mois un montant de 420 €/mois (environ 600 $/mois). Ce qui fait un total de, environ, 1 800 $ pour la totalité de mon stage. Une question que j'ai omis de poser au CROUS (agence étudiante avec qui je suis hébergé sur le campus de l'université) est s'il y avait un dépôt à faire. Surpris, j'ai dû faire un dépôt de 650 $ que je toucherai à nouveau qu'à la fin de mon stage. Ce qui vient me couper un peu, voir beaucoup, dans mes moyens jusqu'à la fin de mon stage. Mis à part la nourriture et la boisson, tout est plus coûteux en France que chez nous. Bref, il faut une carte de crédit pour vous endetter un peu jusqu'à temps que vous rentrez à nouveau au pays ! Une fois au pays, je crois bien pouvoir payer toutes mes dépenses pour n'avoir presque rien à débourser de ma poche."