Parc à bois: Licencié pour incompatibilité d`humeur, il exige le
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Parc à bois: Licencié pour incompatibilité d`humeur, il exige le
Parc à bois: Licencié pour incompatibilité d’humeur, il exige le paiement de ses droits Écrit par cameroon-info Mardi, 05 Mars 2013 09:32 Documents en main. Face aux journalistes, l’ex-employé de la société d’exploitation des parcs à bois du Cameroun(Sepb) accuse son employeur d’hier d’avoir bafoué ses droits sociaux. « J’ai été employé dans cette entreprise pendant 20 ans et je n’ai jamais reçu de demande d’explication ni verbale, ni écrite. En réalité j’ai été recruté le 2/7/1993 et j’ai reçu les promotions pour services bien rendus. Je me retrouve au chômage après avoir eu comme salaire à la fin 2.500.000 Fcfa en guise de remerciement et de séparation et avec de surcroit une infirmité auditive », dit-il rageusement. Au moment de son licenciement, la direction générale aurait viré 6.500.000 Fcfa dans son compte après moult négociations et conciliabules. « Je ne sais toujours pas sur quelles bases leur calcul a été fait. Et comme j’avais pris un costaud crédit à la banque pour soigner mon mal que la société a refusé de reconnaître comme accident de travail, malgré toutes les preuves justificatives des médecins hautement qualifiés. La banque impitoyable a tout prélevé en me laissant la modique somme de 2.5OO.OOO Fcfa », déclare Victor Nsempeng. A l’en croire, il aurait été « chassé » de l’entreprise « pour avoir adressé une correspondance au ministre du Travail pour lui relater ses malheurs ». Et de poursuivre : « j’ai fait trois accidents pendant que j’étais de service. J’ai été victime d’un choc à l’oreille au cours d’un mouvement brusque du tracteur lorsque sa roue droite est entrée dans un trou et j’ai perdu connaissance.» Dans une correspondance faisant suite à une enquête interne menée par la direction des ressources humaines adressée à l’intéressé et donc Le Messager a eu copie, le chef du département des services généraux informe l’intéressé de ce que «la qualification d’un accident du travail est de la compétence exclusive de la caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps) ». Non sans inviter Victor Nsempeng à se « rapprocher dudit organisme en vue de compléter son dossier conformément aux dispositions de la loi 77/11 du 13 juillet 1977 portant réparation et prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles » Selon une source de la Sepbc au faîte du dossier laquelle a requis l’anonymat, « nous lui avons demandé par écrit les différents certificats médicaux de ses médecins le 15 /07/2010 et avons attendu en vain. Au cours de nos investigations, nous avons obtenu un rapport qui décrit son état de santé depuis 1993 et qui amène à conclure qu’il ne s’agissait pas, à notre avis, d’un accident de travail au sens de l’article 2 paragraphe 1 de la loi 77 /11 du 13 juillet 1977, portant réparation et prévention des accidents de travail et maladies professionnelles ». Par conséquent, poursuit-elle, nous lui avons imputé les frais supportés par la société d’exploitation des parcs à bois du Cameroun (Sepbc), soit une somme de 361.930 Fcfa, conformément à son engagement pris devant les délégués du personnel le 14/05/2010. Faux rétorque Victor Nsempeng ! Qui soutient mordicus qu’en date du 8 juillet 2010, un dossier médical sur l’état de sa santé relevant « une perforation tympanique droite antéro-inférieure 1/2 Parc à bois: Licencié pour incompatibilité d’humeur, il exige le paiement de ses droits Écrit par cameroon-info Mardi, 05 Mars 2013 09:32 avec perte de l’audition de 25 décibels » a été bel et bien adressé au chef du personnel. 2/2