lettre aux fraNçais par Nicolas DupoNt-aigNaN

la France
debout
La revue bimestrielle de Debout
la france
mars
avril 2016
N°12
Prix : 2€
lettre
aux français
par Nicolas
Dupont-Aignan
« Je serai le Président
de l’ordre et
de la justice sociale »
édito
l’espoir
C’est peu dire que l’érosion des « grands partis » installés se poursuit. Elle s’accélère. Elle
s’emballe. A ce rythme il ne restera bientôt
plus rien des piliers et des marchands du
Temple. Rien que le souvenir d’une basse
époque où les nains avaient usurpé la succession des géants.
N’y aurait-il donc pas une troisième voie ?
On va tout faire pour tenter de nous en
convaincre, pour orienter notre vote, pour
le canaliser, pour nous persuader qu’un vote
positif est un vote perdu. Perdu pour qui ?
Pour le pluralisme, pour la démocratie, pour
la liberté. Pour la France.
Un sondage récent établissait à 3 % le pourcentage des Français qui font encore confiance à
ces formations traditionnelles, à 1% la proportion de ceux qu’elles enthousiasment.
Les hommes du passif, les hommes du passé s’accrochent à leurs prébendes et à leurs
privilèges. Ils sont prêts à toutes les ruses, à
tous les subterfuges pour les conserver. Ils ne
veulent pas admettre qu’un cycle s’achève et
que l’avenir ne leur a pas réservé de fauteuils.
Voilà où nous en sommes. Voilà où en sont
ceux qui, ayant alternativement présidé aux
destinées de notre pays, ont dilapidé l’héritage reçu de leurs prédécesseurs. Voilà où en
sont ceux qui osent encore se présenter aux
suffrages de leurs concitoyens et briguer avec
un nouveau mandat le droit de nous mener
sans tambours ni trompettes mais en toute
certitude à la faillite.
Discrédit de la politique, affaiblissement de
l’Etat, stagnation de l’économie, montée des
communautarismes et des périls, de quelque
côté que l’on tourne les yeux, la crise est partout. La solidité de nos institutions est l’ultime donjon où les incapables qui nous gouvernent ou nous ont gouverné cherchent un
refuge contre la colère du peuple.
Pauvre peuple, démoralisé, divisé, partagé
entre le désespoir et la colère, entre l’abstention et la révolte. Entre ceux dont il ne veut
plus parce qu’il les a trop vus à l’œuvre et
ceux auxquels il est tenté de s’en remettre
sans leur faire vraiment confiance, on comprend sa perplexité. On comprend qu’il soit
tenté par cette fuite qu’est l’abstention.
Et comment ne le serait-il pas lorsqu’une
propagande éhontée lui martèle incessamment qu’il n’a pas le choix, ou plutôt qu’il n’a
qu’une alternative, soit la continuité dans le
désastre, soit le saut dans l’inconnu, sans parachute et sans remonte-pente, que tout vote
qui s’égarerait sur d’autres que les candidats
désignés d’avance comme les favoris sera un
vote de diversion, et qu’il est condamné une
fois de plus, la rage au cœur, contre son gré,
contre son intérêt, contre l’évidence, à voter
utile. Utile à qui ?
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Nous n’existions pas il y a six ans. Nous
sommes aujourd’hui le sixième parti de
France, mais déjà pratiquement à égalité avec
les Verts et avec le Front de gauche ( voir page
7). Notre progression continue est le fruit de
nos efforts et leur juste récompense. Si nous
n’avons pas – pas encore – d’élus nationaux,
c’est parce que nous avons refusé, contrairement à d’autres, les compromissions électorales et les alliances contre nature. Notre
sous-représentation est la rançon de notre
intégrité et la preuve de notre totale indépendance.
Mais les choses changent. Nous sommes enfin
sortis de la zone grise où l’on nous cantonnait, dans les limbes où l’on discerne à peine
et où l’on néglige de dénombrer les divers et
les non-inscrits. Nous avons franchi la barre
fatidique des 5%. Nicolas Dupont-Aignan, à
treize mois de l’épreuve, est donné entre 4%
et 7% des intentions de vote. Les médias et les
sondages, ces agences de notation de la politique, ont relevé sa cote de « petit » à « moyen
» candidat. Nous avons changé de catégorie.
Avant-hier, on nous ignorait, hier on nous
plaisantait, demain on nous attaquera. Férocement. C’est bon signe.
L’espoir, écrivait Verlaine, luit comme un brin
de paille dans l’étable.
L’espoir est là. La victoire suivra.
Dominique Jamet
Vice-Président de Debout la France
la France debout - mars/avril 2016 - n°12
lettre aux français
Françaises, Français,
Le temps est venu de nous réveiller.
Nous n’avons plus le droit d’attendre, nous n’avons
plus le droit de laisser nos dirigeants jouer avec notre
bien le plus précieux, celui dont nous avons hérité de
nos parents et que nous léguerons à notre tour à nos
enfants : notre pays, la France.
Nous avons tout pour réussir. Des terroirs merveilleux, une capacité scientifique exceptionnelle, des
savoir-faire industriels reconnus, une créativité saluée
de tous, une culture et une langue qui font notre
Nicolas Dupont-Aignan au JT de TF1 le 15 mars 2016, 20 heures
fierté, une démographie vive, une épargne forte, une
armée courageuse, un idéal « Liberté Egalité Fraternité » qui fait l’admiration du monde entier.
Et pourtant, depuis une génération maintenant, des
dirigeants lâches et incompétents ou cyniques et intéressés se succèdent et gouvernent contre la majorité silencieuse des Français.
Nous sommes le seul pays au monde où des Présidents, Premiers Ministres, Ministres qui ont lamentablement échoué et ruiné notre pays, osent s’accrocher au pouvoir.
Cela n’est plus supportable tant la situation du pays
est grave et tant nos concitoyens souffrent.
La France est enchaînée, colonisée.
Colonisée économiquement avec le rachat par des
groupes étrangers de nos plus belles entreprises (Alstom, Lafarge, Alcatel, Arcelor, Péchiney), sans même
évoquer nos infrastructures publiques (aéroport, autoroutes, barrages), bradées au plus offrant.
Colonisée culturellement par l’abandon de nos traditions, de nos terroirs, de notre qualité de vie dans un
libre-échange sauvage qui veut uniformiser le monde
sur le modèle américain incarné par le traité de libreéchange transatlantique.
Colonisée socialement par la mise en concurrence systématique de nos salariés, avec des pays qui ne partagent pas notre idéal de justice sociale.
la France debout - mars/avril 2016 - n°12
Colonisée politiquement avec l’alignement servile, indigne de l’histoire de France, de nos présidents successifs sur les exigences de Bruxelles, Berlin et Washington.
En acceptant tout récemment encore l’accélération de
l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne et la possibilité pour 80 millions de Turcs d’arriver dès le 1er juin
2016 sans visa sur notre territoire, les dirigeants européens précipitent le continent tout entier dans le chaos.
Des flux migratoires incontrôlés, avec un communautarisme qui défie nos valeurs et notre héritage, remettent
en cause notre modèle d’assimilation républicaine.
Il est temps d’arrêter ces politiques folles qui mettent
en danger les Français et menacent l’existence même
de notre nation.
Je suis candidat à la Présidence de la République car je
sais qu’une autre politique est possible.
Je suis déterminé à rendre la France à la majorité silencieuse, aux honnêtes gens.
Je serai le candidat des Français décidés à se faire respecter.
Je serai le Président de l’ordre et de la justice sociale.
L’ordre en contrôlant de nouveau nos frontières, en faisant appliquer toutes les peines de prison, en luttant
impitoyablement contre les trafiquants de drogue et en
renforçant nos forces de sécurité intérieure et extérieure.
La justice sociale en récompensant le travail par la relance du pouvoir d’achat (le salaire net remontera au
niveau du brut d’ici la fin du mandat), en donnant de
l’air à ceux qui créent des richesses, en luttant contre
l’assistanat, en relocalisant un million d’emplois, en
permettant aux Français de devenir enfin propriétaires
de leur logement, en remettant en marche l’ascenseur
social par l’instruction publique.
Alors levons-nous, libérons-nous de nos chaînes, renégocions les traités européens pour remettre l’Europe à
l’endroit, au service de ses peuples, de ses nations et
de ses démocraties !
Enfin et surtout faisons confiance aux Français car ce
sont eux la France.
Consultons-les par référendum avant les grands choix
afin que chacun soit ainsi le décideur et l’acteur du
redressement national.
Françaises, Français, vous avez entre vos mains l’avenir
de notre nation, c’est-à-dire le nôtre et celui de nos
enfants.
Pensez à toutes les générations qui nous ont précédés
et qui ont fait de la France, souvent au prix de leur
sang, un modèle et même un idéal.
Je serai le Président d’une France debout, exigeante
pour elle-même et pour le Monde !
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne, Président de Debout la France
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ILS S’ENGAGENT… ENGAGEZ-VOUS… ILS S’ENGAGENT… ENGAGEZ-VOUS…
témoignages de militants
ils s’engagent
Jeunes, vieux, hommes, femmes, actifs, retraités, citadins, ruraux, enseignants, agriculteurs, employés,
artisans, ouvriers, chômeurs, ils ont rejoint les rangs de Debout la France, ils soutiennent l’action, la
candidature et la campagne de Nicolas Dupont-Aignan. Ils disent ici les raisons de leur engagement.
Pauline Réfalo, 20 ans, Etudiante en Sciences Po,
Yerres (91)
Jeune et soucieuse de l’avenir de mon pays, je me suis engagée auprès de NDA parce que
je crois en ses valeurs. Je crois en sa vision de la France. Habitant à Yerres depuis 12 ans,
je sais que l’éducation et l’emploi sont deux enjeux fondamentaux pour Nicolas DupontAignan. Je suis persuadée qu’il sera le Président qu’il faut pour faire bouger les choses.
Christophe Maximilien, 39 ans,DRH, Thiais (94)
L’oxygène : notre pays en manque car il a perdu son optimisme son envie d’entreprendre
et d’innover. Les énergies existent mais elles sont étouffées. Seul un homme différent,
en dehors des vieux partis pourra redonner ce souffle. qui sonnent «vraies»...Nous en
avons tellement marre des discours politiciens et des promesses non tenues ! Mais tout
cela nécessite une indépendance politique qui offre cette nécessaire liberté de penser, de
dire et d’agir vraiment ! Nicolas Dupont-Aignan est pour moi aujourd’hui le seul à incarner cet état d’esprit auquel je suis attaché ! Je m’engage avec l’envie que les français le
découvrent.
Sophie Mori, 49 ans, Commerciale,
Roquefort Les Pins (06)
Les analyses de Nicolas Dupont-Aignan ont toujours pointé avec justesse les conséquences à venir des choix de l’UMP, du PS, et de leurs associés. Ses propositions pour
relever notre pays sont aujourd’hui plus que jamais ce dont nous avons tous besoin. La
politique au service de l’intérêt général doit s’imposer à la politique politicienne, c’est
notre combat.
Julien Delamorte, 34 ans, Expert Comptable, Paris
Le handicap n’est pas une fatalité, nous sommes des gens comme tout le monde et c’est
pour cela que je souhaite démontrer que l’on peut avoir confiance tant professionnellement et personnellement en nous, que nous avons une capacité de travail aussi élevée
que les valides. Aujourd’hui, je m’engage auprès de Nicolas Dupont-Aignan car il s’agit
pour moi du seul candidat, l’un des très rares hommes politiques qui, sur le handicap
dit des choses exactes, et s’y engage sans emphase et sans arrière-pensées. Et pour moi,
c’est toute la différence entre NDA et les autres hommes politiques.
Sabrina Blondé, 45 ans, Chef d’entreprise, St Bernard (68)
Cadre salariée durant 15 ans, j’ai observé une mutation des achats vers l’Asie, et ai assisté
très attristée à la désindustrialisation de la France. Puis j’ai connu le chômage, la difficulté
de retrouver un emploi. J’ai repris le chemin de l’université avec un enfant en bas âge à
40 ans, et ai obtenu une licence en droit après avoir rencontré bien des obstacles administratifs. Je suis à présent co-dirigeante de 2 TPE, et je connais la difficulté d’embaucher
des personnes motivées, le coût du travail élevé, plus de 60 % de la politique sociale pe-
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la France debout - mars/avril 2016 - n°12
ILS S’ENGAGENT… ENGAGEZ-VOUS… ILS S’ENGAGENT…
sant sur les sociétés… sans compter les démarches administratives quotidiennes usantes.
Je ne reconnais plus ma France. Quelles que soient les politiques menées, PS, ex UMP,
elles n’ont servi qu’à l’appauvrir. Nicolas Dupont-Aignan a attiré mon attention car son
discours, ses analyses ne sont que du bon sens. J’ai décidé pour la première fois de ma
vie de soutenir, un homme, qui me paraît être le seul capable de défendre et de sauver
la France, celle au sein de laquelle je souhaite voir grandir et s’épanouir ma fille. Debout
la France avec Nicolas Dupont-Aignan est notre seul espoir !
Lambert Debusscher, 27 ans, Chef d’entreprise
à Abbeville (80)
Jeune, impliqué dans le milieu associatif, amoureux de ma région, j’étais comme beaucoup de français, méfiant envers la politique. Et pourtant, j’ai eu un jour l’occasion d’entendre NDA décrire sa vision d’une France juste et sereine. Précis, sans langue de bois,
courageux, j’ai immédiatement compris qu’il était différent de tous ces politiciens dont je
ne voulais pas. Partageant les valeurs du gaullisme, j’ai décidé de m’engager à ses côtés.
La France mérite un président honnète, sincère et de bon sens.
Maguy Girerd, 69 ans, Retraitée, Lyon (69)
J’ai vu Nicolas DUPONT-AIGNAN pour la 1ère fois en 2005 dans une émission qui s’appelait « France Europe Express ». J’ai aussitôt senti chez lui une sincérité, une humanité
et au-delà une vision qui m’ont faire dire qu’il ne s’agissait pas d’un homme politique
comme les autres et qu’il aurait un jour un rôle de premier plan à jouer. J’ai alors décidé
de suivre son parcours et je l’ai rejoint dés la création de son parti fin 1998.
Depuis, j’ai pu apprécier son courage, sa droiture, sa capacité à analyser les choses, sa
volonté désintéressée à œuvrer pour le bien de son pays et des Français. J’ai la conviction
profonde qu’il est le recours dont nous avons tant besoin.
Stanislas Humbert, 60 ans, Maire de Thiéfosse (88)
Maire de Thiéfosse dans les Vosges, petit village de montagne de 600 habitants, je soutiens Nicolas Dupont-Aignan. Debout la France correspond à mon engagement : intégrité, disponibilité, écoute, respect, engagement, ruralité et racine, mémoires et respect
des traditions. Non à la perte de notre identité et de ce qui est notre passé ! Non à la
perte des services de proximité et services publics.
Avec NDA je sais possible le retour des valeurs auxquelles je crois et que je défends !
Anne-Christine Poisson, 59 ans, Député Européen
Honoraire, Etampes (91)
J’ai rejoint NDA pour ses idées gaullistes et le courage politique qu’il a eu en tant que
parlementaire de quitter l’UMP quand Nicolas Sarkozy a bafoué le référendum de 2005.
Je suis admirative du travail qu’il a accompli en tant que Maire d’Yerres en redressant une
ville très lourdement endettée.
Jean-Patrick Pluvinet, 69 ans, Contre-Amiral, Toulon (83)
La France est dans une crise morale et identitaire. Sa grandeur était le fruit d’une puissance et d’un dynamisme dans les domaines agro-alimentaire et industriel, et de politiques étrangère et de défense claires. Il a été préféré de jouer les cartes de la finance
et d’une Europe toujours plus large. L’autorité de l’Etat, la Justice, l’Instruction publique
qui avait fait la cohésion du peuple de France, la Sécurité des citoyens sont malmenées.
Pour raviver une fierté nationale, rétablir les valeurs traditionnelles de la République,
redresser le pays, faisons confiance à Nicolas Dupont-Aignan, un homme fidèle à ses
engagements.
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ILS S’ENGAGENT… ENGAGEZ-VOUS… ILS S’ENGAGENT… ENGAGEZ-VOUS…
Sandrine Feraud, 39 ans, Mère au foyer, Vernouillet (78)
Maman de 3 enfants, engagée depuis une dizaine d’année dans la vie de ma commune
comme représentante de parents d’élèves puis comme conseillère municipale, j’ai rejoint
Debout la France avec la volonté de mettre un terme «au choix du moins pire» qui démotive
un peu plus nos concitoyens à chaque élection. Il est urgent de redonner l’envie d’agir à nos
compatriotes résignés. Le parcours de Nicolas Dupont-Aignan est la preuve que le courage
existe encore en politique. Ensemble, refusons d’accepter comme une fatalité le poids du
système !
Maxime Lemer, 21 ans, Etudiant, Longue-Jumelles (49)
C’est quand j’ai vu Nicolas Dupont-Aignan, un soir, sur un plateau de télévision que je me
suis intéressé à lui et à son mouvement. J’ai retrouvé en lui, un discours et une sincérité qui
m’ont redonné espoir, une ligne qui était celle du bon-sens et de la réalité. J’ai adhéré par la
suite, et aujourd’hui, je ne regrette en rien ce choix. Je veux dire aux jeunes, qui hésitent : il
est temps de s’engager et de défendre la France et les Français. Pour défendre, avec humanisme et intégrité les intérêts de tout un peuple. Il est grand temps que la politique spectacle
cesse, et que la véritable politique, celle de fond, revoie le jour dans notre cher pays.
Jean-Michel Monteillet, 64 ans, Retraité, Spechbach (68)
En 2012, j’avais parrainé Nicolas Dupont-Aignan pour sa candidature à l’élection Présidentielle. En parlant avec nos administrés, nous, élus de terrain, sommes conscients qu’ils
attendent des responsables politiques un certain nombre de choses, parmi lesquelles - Des
Elus « propres » pas « tous pourris »et sans « phobie administrative » - Des Elus qui disent
ce qu’ils vont faire et surtout des élus qui font ce qu’ils disent. - Des Elus qui savent que
notre société à besoin de règles qui s’appliquent dans les rues, à l’école, dans l’entreprise.
Si vous partagez mes valeurs, celles de la droite Gaulliste, dites-le, faites-le savoir autour de
vous. Ne cédez pas au vote de rejet, préférez un vote de choix avec NDA.
Alexandre Loubet, 22 ans, Etudiant en Sciences Po, Paris
Je me suis engagé auprès de Nicolas Dupont-Aignan afin de redonner à notre jeune génération la liberté de maîtriser son avenir et d’aimer son pays. Son intégrité et la droiture de
ses convictions contrastent avec le spectacle lamentable que nous offre la classe politique
de gauche comme de droite. Il est le seul à-même de rassembler les Français derrière un
projet concret, tout en faisant le ménage chez nos élites qui montrent leur incompétence
depuis des décennies.
Noël Chiusano, 59 ans, ingénieur des Travaux Publics
de l’État et directeur de projets en infrastructures
de transports, Manosque (04)
Pendant des années j’ai assisté au triste spectacle des dirigeants politiques qui nous promettaient le changement, pour finalement voir le résultat que nous connaissons. Une France
rétrogradée au niveau mondial, la destruction de notre industrie et de notre agriculture, et
des Français accablés d’impôts et de contraintes, exposés à toujours plus de violence et à des
affaires à répétition poussant un certain nombre vers l’abstention ou le vote protestataire.
Cette attitude de nos compatriotes est compréhensible, j’aurais pu aussi me tourner vers
l’abstention ou la protestation, mais j’ai eu la chance de rencontrer Nicolas Dupont-Aignan
qui m’a donné au contraire envie de m’impliquer. Il faut changer les choses de façon radicale,
et dans la transparence.
Ne laissons pas ceux qui nous ont mis dans cette situation décider pour nous et hypothéquer
notre avenir et celui de nos enfants. JE suis convaincu que Nicolas Dupont-Aignan mettra en
œuvre le programme qui convient aux intérêts de tous les Français.
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la France debout - mars/avril 2016 - n°12
ILS S’ENGAGENT… ENGAGEZ-VOUS… ILS S’ENGAGENT…
François Morvan, 62 ans, Vice-président de Debout La France
S’engager avec Nicolas Dupont-Aignan et Debout la France c’est puiser dans nos racines :
notre pays, la Nation , la République au lieu de tout sacrifier pour le profit d’une petite
minorité. C’est se tourner vers l’avenir : l’effort de tous au service de tous, et non pas le
nivellement par le bas. C’est le faire tous ensemble , français de toutes origines , solidaires
et unis et rejeter la division, le communautarisme, le sectarisme.
Dominique Jamet, 80 ans, journaliste et écrivain, Paris
La route est longue, la pente est rude, mais le chemin est droit, et c’est ce qui importe. A
l’opposé des politiciens de haut vol et de faibles convictions, qui tentent désespérément
de faire oublier leurs échecs, de se faire pardonner leurs trahisons, de maquiller leurs reniements en reprenant sur un air trop connu le refrain à la mode : « J’ai changé », Nicolas
Dupont-Aignan s’honore d’être resté le même, et d’en avoir payé le prix. Il n’a pas changé,
il ne changera pas. Ni soumission ni compromission. Ni système ni extrêmes. Que voulezvous ? Il a la faiblesse de croire encore en la France, et c’est cette confiance obstinée qui
est finalement sa plus grande force et son meilleur atout.
Pascal Robert, 53 ans, Chef d’entreprise, Servon (77)
J’ai décidé de m’investir auprès de Nicolas Dupont Aignan car il défend ardemment les
valeurs de la France Il représente la seule alternative crédible au trio actuel. Ses méthodes
appliquées localement sont transposables au niveau national Et c’est à force de volonté et
courage que nous allons progresser et gagner.
Henri Temple, 72 ans, avocat, professeur de droit
économique, Montpellier (34)
Je me suis engagé dans le combat que NDA mène pour la Liberté. Rien ne peut réussir
sans la liberté des nations, condition de leur dignité et de leur dynamisme. C’est encore
plus vrai pour la France et les Français qui ont inscrit, les premiers, la liberté dans leurs
principes sacrés.
Patrick Mignon, 62 ans, Vice-Président de Debout La France
NDA incarne un patriotisme clair, d’apaisement et de rassemblement. Il affirme de manière moderne les valeurs fondamentales du Gaullisme que sont : l’indépendance de la
Nation,le respect de la liberté des peuples.
Nicolas Dupont-Aignan est celui qui porte haut ces couleurs, seules garantes à mes yeux
de la grandeur et de la place de notre France dans le Monde.
Hervé Alfranca , 32 ans, Salarié de banque, Bruguières (31)
Bercé toute mon enfance par le rêve européiste de nos élites, médias, et même certains de
mes enseignants, j’ai longtemps été convaincu que l’abandon de parties de la souveraineté
du pays -en contrepartie d’une construction européenne- rendrait le continent plus prospère
économiquement et les peuples plus heureux de vivre ensemble cette aventure commune.
Malheureusement, les faits n’ont pas donné raison aux publicitaires de l’Union Européennes.
Chômage de masse, délocalisations, immigration non contrôlée, le bilan est désastreux. En
2012, lors de la campagne présidentielle, j’ai découvert le courage, le sens de l’honneur et
les propositions pragmatiques de Nicolas Dupont-Aignan. « Nous sommes aujourd’hui plus
petits que les autres mais l’arbre est planté bien plus droit » disait-il.
Eh bien comptez sur moi cher Nicolas, pour vous aider à sortir le pays du déclin grâce à
votre programme. Car face à ce que tous appellent la mondialisation -qui est l’appellation
commerciale d’une guerre économique mondiale- la France a tous les atouts pour ne pas
régresser comme elle le fait depuis 30 ans.
la France debout - mars/avril 2016 - n°12
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ILS S’ENGAGENT… ENGAGEZ-VOUS… ILS S’ENGAGENT…
Bergeon Cédric, 35 ans, Sapeur Pompier, St Chamond (42)
C’est lors des européennes de 2014 que j’ai rejoint Nicolas Dupont Aignan dans son combat. Premier engagement politique de ma part, je ne voyais pas comment ceux qui se partagent le pouvoir depuis plus de 30 ans pouvaient sauver notre pays. La France a besoin
d’un rassemblement serein et constructif au delà des clivages droite, gauche devenus
obsolètes. Pour reconstruire la Nation autour de notre histoire, de nos valeurs, le chemin
est long. Mais la France doit retrouver sa grandeur!
Philippe Mathière, 72 ans, Professeur honoraire, Adjoint
au maire de Beaumont-le-Roger (27) de 1992 à 2014.
Alors que tous les pays ont le légitime souci de leurs intérêts, nos gouvernements successifs ont multiplié abandons et renoncements. Face à l’esprit de soumission, la voix de
Nicolas Dupont-Aignan est celle d’une France libre et généreuse, libre de ses choix, de ses
différences et de son destin au sein d’une Europe à construire démocratiquement dans le
respect des peuples. Cette voix qui dérange les profiteurs du système a besoin de notre
soutien pour se faire entendre.
Alain AUZET, 53 ans, Directeur Commercial, Réau (77)
Je suis depuis toujours attaché à l’indépendance de notre pays, à sa grandeur, à faire en
sorte que son influence dans le monde soit préservée, amplifiée. En écoutant Nicolas
DUPONT-AIGNAN, j’ai réalisé que cet homme disait publiquement, haut et fort, ce qu’un
grand nombre de nos concitoyens ressentent au quotidien, ce à quoi ils aspirent pour euxmêmes et pour leurs enfants. Fidèle auditeur depuis de nombreuses années, j’ai franchi un
cap en 2012, lorsqu’en tant que Maire, j’ai choisi de parrainer la candidature de Nicolas
DUPONT-AIGNAN à l’élection Présidentielle. Depuis, je n’ai jamais regretté cette décision,
car ses actes ont toujours été pleinement respectueux de ses engagements. Je suis plus
que jamais convaincu que Nicolas DUPONT-AIGNAN porte en lui les valeurs de la nation,
des valeurs patriotiques, humaines, et qu’il est amené à jouer dans les années qui viennent
un rôle de la plus haute importance pour la France.
Gerbert Rambaud, 52 ans, Avocat spécialisé en droit social
au barreau de Lyon et de Paris
Mon engagement auprès de Nicolas Dupont-Aignan est motivé par l’amour de la France,
de ses valeurs, de son histoire et par l’échec total de la classe politique française. Seul un
homme neuf, indépendant du système, courageux, intègre comme lui, peut défendre
notre France et faire face aux défis de cette mondialisation acceptée par tous et destructrice de nos emplois.Il faut rassembler les français au-delà des clivages dans un esprit
gaulliste et indépendant. Issu de la famille politique incarnée par Philippe Séguin, je me
devais, par fidélité à mon idéal politique, de revenir dans le combat électoral indispensable
et proposer aux électeurs des candidats issus de la France qui travaille. C’est pourquoi
j’ai accepté de mener la campagne des européennes et des régionales pour défendre la
France menacée par cette Union Européenne qui la mène à la faillite, pour revenir à l’idéal
européen d’origine bien oublié face à des intérêts financiers puissants et omniprésents.
Michel Colas, 66 ans, Retraité de Police Nationale Sète (34)
Ancien RPR, j’avais pris la décision au moment de la création de l’UMP d’arrêter mon engagement politique, ne reconnaissant plus dans aucun parti, mes valeurs. Des années ont
passé jusqu’au jour, où je suis tombé par hasard sur une vidéo de Nicolas Dupont Aignan.
Me retrouvant totalement dans son positionnement, logiquement j’ai adhéré et me suis
impliqué comme responsable local et comme candidat. Fier d’appartenir à la famille DLF.
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la France debout - mars/avril 2016 - n°12
résultats et perspectives
debout la france :
6e parti de france en 6 ans
Debout la France
DLF a frôlé les 4 % en métropole en 2015, au niveau des Verts et du Front de Gauche.
6ème parti de France en 6 ans
DLF fait 6,57 % en Île-de-France, 5,17 % en Bourgogne Franche-Comté.
DLF désormais au niveau du Front de Gauche et des Verts
DLF fait plus de 10 % dans près de 2 000 communes.
DLF a frôlé les 4% en métropole en 2015, au
Suffrages aux Régionales
2015
des Verts et du Front de Gauche.
4e parti dans un tiers des communes et 13 niveau
départements.
dans lamoitié des communes et 38 départements.
out 5+5 %
laparti
France
dans 130 circonscriptions législatives.
DLF fait 6,57% en Île de France, 5,17% en
Bourgogne Franche-Comté.
e
881 000
827 000
DLF fait plus de 10% dans près de 2000
communes.
832 000
ti de France
en circonscriptions
6 ans
+4 % dans 250
législatives.
4ème parti dans un tiers des communes et 13
département.
niveau du Front de Gauche et des Verts
le en 2015, au
Suffrages
Régionales
Suffrages
auxaux
Régionales
e Gauche.
2015
nce, 5,17% en
2015
(Résultats selon autres
candidats)
Debout
la Les Verts
France
Front de
Gauche
Sondages Présidentielles 2017 e
Nicolas DUPONT-AIGNAN
(Résultats selon autres candidats) en 5 place,
ème7 %
entreen
4 5et
des
suffrages
N. Dupont-Aignan
place,
entre
4 et 7% des suffrages
832 000
827 000
Sondages présidentielles 2017
+5% dans 130 circonscriptions législatives.
+4% dans 250 circonscriptions législatives.
881 000
près de 2000
5ème parti dans la moitié des communes et
38 départements.
Résultats DLF par départements aux Régionales 2015
Ifop (12/15)
TNS Sofres (12/15)
mmunes et 13
Harris (12/15)
Odoxa (01/15)
communes et
Ipsos - Cevipof (02/16)
Ifop (02/16)
Ipsos - Cevipof (03/16)
législatives.
Debout la
France
législatives.
Les Verts
Front de
Gauche
0
1
2
3
4
5
6
7
ages Présidentielles 2017
(Résultats selon autres candidats)
Résultats
par
départements
en 5ème place,
entre 4 etDLF
7% des
suffrages
aux Régionales 2015
Résultats DLF par départements aux Régionales 2015
2
3
4
5
6
Résultats DLF par communes
aux Régionales 2015
Résultats DLF par communes aux Régionales 2015
7
Résultats DLF par communes aux Régionales 2015
la France debout - mars/avril 2016 - n°12
9
analyses & documents
à la recherche du gaullisme perdu...
LE DéFI, LE COURAGE ET LA VOLONTé
croit défendre la modernité tout en pensant avant
Nicolas Dupont-Aignan est un homme politique
tout à ses propres intérêts.
atypique. Il le prouve encore avec ce livre. Arrivant
au même constat si rare, si lucide et si juste qu’Eric
Homme de défi, de courage, de volonté, il n’en fallait
Zemmour dans Le Suicide Français et que Philippe de
pas moins pour emprunter une voie droite mais très
Villiers dans Le Moment est venu de dire ce que j’ai
pentue, quasi-solitairement, en dehors de quelques
vu, il va, en fait, beaucoup plus loin qu’eux, car il
compagnons, pour créer un nouveau parti dans un
ne se contente pas de dénoncer les reculades et les
paysage politique français quasiment figé et un sysabaissements qui ont plongé la France et les Français
tème verrouillé et pour parvenir à faire de celui-ci, en
dans l’ornière en quelques décennies. Il propose aussi
six ans seulement, le sixième de France. « Il ne savait
les solutions pour les en sortir. En prenant pour titre
pas que c’était impossible alors ils l’ont fait ». Nicolas
de son ouvrage une citation de l’évangile selon Saint
Dupont-Aignan a choisi de plaJean, lorsque le Christ permet
cer cette belle citation de Mark
à un paralytique de retrouver
Twain en exergue de la partie
l’usage de ses jambes, NDA ne
où il décrit ce combat. C’est, là
se prend naturellement pas pour
encore, dans l’histoire de notre
Jésus, mais il signifie avec force
pays et de son État-nation décrit
que les Français qui voudront
dans un chapitre magistral que
bien le lire trouveront ici l’espoir,
NDA a puisé son énergie pour
l’énergie et les moyens de se rey parvenir, mais aussi dans ses
mettre enfin debout. Ce livre est
expériences réussies de maire
celui d’un patriote modéré et réd’Yerres et de parlementaire
fléchi, mais pas modérément paqui lui ont valu d’être le magistriote, comme ceux qui entrent
trat municipal le mieux élu de
en résonnance avec le pays en
France dans une ville de 30 000
certaines heures de son histoire.
habitants et le député de l’année
C’est un amour charnel pour la
pour son rapport fouillé sur les
France qui éclate ici à chaque
paradis fiscaux. Il dédie d’ailleurs
page, mais pour la vraie France,
son livre à tous les militants qui,
non pour une France fantasmée.
tels les soldats de Verdun ou de
En trois temps et onze chapitres,
Bir Hakeim, n’ont pas renoncé
NDA évoque son parcours perdans l’adversité, mais aussi à
sonnel, le constat auquel il est
tous ses administrés et à tous ces
arrivé et le projet qu’il propose
Nicolas Dupont-Aignan,
France lève-toi et marche, Fayard, 2016,
anonymes qui lui adressent leurs
à nos compatriotes. Féru d’his288 p., 19,50 euros
encouragements et lui donnent
toire, il nous montre d’abord
la force de continuer un combat
en quoi il est justement « le fils
qui, parce qu’il est le plus juste, mais aussi plus rude
d’une vieille histoire qui sera continuée », comme le
et plus difficile que d’autres, n’en est que plus beau.
disait Clemenceau. Partant de sa tendre enfance, il
fend ici l’armure et nous explique comment il a été
Passionné d’architecture, NDA livre enfin les grands
amené à rompre avec sa famille d’origine, le RPR deaxes du projet de redressement national particulièvenu UMP, alors qu’un avenir doré lui semblait prorement bien charpenté qu’il entend proposer aux
mis, s’il était resté dans le rang. Le gaullisme originel
Français en 2017. Il ne s’agit pas de le détailler ici,
abandonné au profit d’une trahison des intérêts de la
sauf à dire qu’il s’articule autour d’un triptyque :
France et du vote des Français lors du référendum de
l’autorité de l’Etat, la justice sociale et l’avenir de la
2005 impliquait une rupture forte et sans retour avec
nation, dans le rassemblement des Français, leur ressa famille politique d’origine et, plus largement, le
pect, leur participation et leur responsabilisation. Aux
milieu dirigeant traditionnel, ces élites qui ont trahi,
lecteurs d’en lire les premiers éléments structurants
ces « oligarques », « classe dirigeante endogame qui
dans France, lève-toi et marche et à tous les Franbrade le pays et appauvrit le peuple » parce qu’elle
10
la France debout - mars/avril 2016 - n°12
çais de le découvrir en détail, au cours de l’année
qui nous sépare de la présidentielle. Comme tout son
parcours, ce programme s’inspire du gaullisme du
général De Gaulle que NDA définit magnifiquement
ici. Il démontre que son gaullisme n’est pas plus une
nostalgie réactionnaire qu’une instrumentalisation,
comme tant d’autres se permettent de le faire, mais
un vrai retour aux fondamentaux et à la praxis d’un
homme d’Etat qui a su mieux que nul autre comprendre le passé, sentir le présent et préparer l’avenir.
Ce programme repose aussi sur les expériences réussies, celles de NDA, celles des praticiens dans tous les
domaines et celles de pays qui, tels l’Islande, la Suisse
ou Singapour ont su innover pour réussir.
Dans ce livre émaillé de portraits cruels, mais si justes,
de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, ces duettistes qui « pédalent sur un vélo d’appartement et
croient faire le tour de France », d’Alain Juppé ou
encore de Marine Le Pen, tous ceux que les medias
veulent nous vendre pour 2017, Nicolas Dupont-Aignan ne tombe jamais dans la caricature ou dans
l’excès. Philippe Séguin qu’il a tant aimé et qu’il a
accompagné pendant plusieurs années est d’ailleurs
évoqué lui-même avec lucidité, comme pourront le
constater tous ceux qui l’ont approché. Il fut certes
un homme d’État inabouti parce que velléitaire, mais
aussi « un géant au milieu des nains de jardin » qui
ne cessait de dire que « l’histoire s’écrit debout ». Ce
n’est pas par hasard que Debout la France s’appelle
ainsi et que Nicolas Dupont-Aignan entend poursuivre
la voie ouverte par l’ancien ministre et président de
l’Assemblée nationale, en adressant aux Français un
formidable message d’espoir ! Oui, la France a tout
pour réussir à condition de le vouloir !
Eric Anceau
Responsable du projet de DLF et délégué national à la Cohésion
nationale et à l’Assimilation républicaine
non à la procréation
idéologiquement assistée
Le jeudi 17 mars 2016, 130 médecins et chercheurs
déclarent dans les colonnes du “Monde” aider des
couples homosexuels ou des femmes célibataires à
avoir recours à la procréation médicalement assistée. Ainsi une discipline née pour pallier à l’infertilité découlant d’une maladie ou d’un déficit devient
un service technique à une personne qui refuse par
choix la procréation naturelle.
On argumente dans cet appel que cela se pratique
ailleurs qu’en France. Bel argument ! Car s’il fallait
importer ici toutes les folies qui peuvent se pratiquer ailleurs, la liste serait longue.
On y dénonce les contradictions de notre législation dans le domaine. On peut certes en discuter, la
loi doit être l’objet d’un débat permanent. Mais on
peut aussi objecter que ces contradictions sont tout
simplement des limites imposées, qui considèrent
que tout n’est pas faisable au nom du fait que c’est
techniquement possible, car là encore la liste des
épouvantables possibles serait longue.
Les chirurgiens plasticiens savent dans ces domaines
les limites entre handicap à corriger et désir narcissique à assouvir, et encore ne mettent-ils en jeu que
la France debout - mars/avril 2016 - n°12
le seul destin individuel de leurs patients. Et c’est
à rebours que nous pointons les contradictions de
nos pétitionnaires.
A l’heure de la COP 21, la seule donnée naturelle
à laquelle il ne faudrait pas accorder le principe de
précaution serait la nature humaine ? N’y-a-il donc
pas une logique du vivant à ce que depuis 4 milliards
d’années , la nature ait opté pour la reproduction
sexuée ? Et est-ce une pure logique de fécondation biologique lorsqu’on sait que l’homme est un
des mammifères les plus immatures à la naissance
et dont le développement ultérieur dépend le plus
fortement du relationnel avec les autres ? N’est-il
pas discutable dans ces conditions de délibérément
faire naître des enfants sans père ?
La pétition de nos médecins et chercheurs est avant
tout idéologique. Elle admet comme un progrès
l’individualisme total et le narcissisme intégral modelé par l’idéologie néo-libérale et en fait la promotion comme un donnée de fait d’où découle des
droits sans limites. Pas nous.
Francois MORVAN
Vice-président de DLF, Délégué à la Santé
11
complément d’enquête
CHARLIE-HEBDO : LES FAILLES DE
LA PROTECTION POLICIèRE
Au lendemain et à la lumière sinistre des attentats de novembre dernier, notre ami Eric Stemmelen,
ancien commissaire divisionnaire et délégué national à la Sécurité pour Debout la France s’interrogeait sur les lacunes et les insuffisances du dispositif policier qui était censé assurer la protection
des collaborateurs du magazine satirique. Les erreurs qu’il dénonce et les questions qu’il pose n’ont
hélas rien perdu de leur actualité.
Un an après les attentats contre Charlie Hebdo de
très nombreuses questions se posent et n’ont toujours pas eu de réponses de la part du ministre de
l’intérieur. Je ne vais pas revenir ici sur les faits mais
je vais m’attacher à poser les questions précises sur
le fonctionnement des services de police et sur les
prises de décision qui ont abouti à la catastrophe
que l’on connaît.
Le journal Charlie Hebdo, depuis la publication des
caricatures de Mahomet en 2006 avait reçu des
menaces de mort. En 2012, 2 individus sont arrêtés pour menaces de mort à l’encontre de Stéphane
Charbonnier dit Charb et de la rédaction du journal.
En mars 2013 Charb voit sa tête mise à prix publié
dans le trimestriel « Inspire » rédigé en anglais lancé
en 2010 par Al Qaida dans la péninsule arabique
(AQPA). Cette menace très précise est reprise dans
le journal Metro News le 3 mars 2013 et c’est Charb
lui même qui prévient la police française (et non l’inverse !). Une protection rapprochée de 3 policiers
(seulement !) lui est accordée. 6 mois après cette
protection lui est retirée et est remplacée par un
simple accompagnement de sécurité (2 policiers).
A l’été 2014, Charlie déménage rue Nicolas Appert
dans le 11 ème arrondissement de Paris. En septembre 2014 la voiture de police de permanence
devant les locaux du journal est retirée ainsi que
les barrières de sécurité et il ne reste plus que des
rondes et patrouilles aléatoires devant les locaux du
journal. 4 mois après les frères Kouachi attaquent !.
Devant cet enchainement de mesures de sécurité
qui n’ont fait que diminuer alors que les menaces
augmentaient on est en droit d’interpeller le ministre de l’intérieur pour faire toute la lumière sur
cette affaire avec les questions suivantes :
1. A quel niveau de sécurité (allant de 4 « menace
latente » à 1 « attentat imminent ») L’UCLAT
(unité de coordination et de liaison anti terroriste) a t-elle évalué les menaces pesant sur Charlie et sur Charb en particulier ? A priori être sur
une liste de personnes à abattre en compagnie
de Salman Rushdie et Lars Vilks (toujours vivants)
12
constitue, dans un monde normal, une menace
grave et imminente (en se rappelant que la fatwa
émise à l’encontre de Chapour Bakhtiar, Premier
Ministre du Shah d’Iran a duré 11 ans jusqu’à son
assassinat en 1980 en France).
2. Le Service de la Protection (SDLP) en charge de
la sécurité de Charb a t’il fait un examen approfondi de l’analyse de la mission de sécurité en
fonction des menaces connues de tous notamment à cause de leur auteur bien connu à savoir
Al Qaida ?
3. Y a t’il eu coordination entre els mesures prises
par le SDLP et la Préfecture de Police?: la réponse
est de toute façon négative puisque la sécurité
rapprochée de Charb a été diminuée à une date
différente de celle des bâtiments ce qui est une
erreur manifeste.
4. L’audit de sécurité conduit par la mairie de Paris
et la Préfecture de Police (Service d’Information
et de Sécurité dépendant directement du Préfet
de Police) a t’il recommandé aux journalistes de
Charlie de changer les dates de réunion hebdomadaire de la conférence de rédaction ? (mesure
de sécurité indispensable et qui n’a aucune incidence financière) ?
5. Depuis 1994, la distinction entre accompagnement de sécurité générale pour une personnalité
et protection rapprochée existe dans les textes
officiels : les arrêtés du ministre de l’intérieur, le
dernier en date signé Valls date du 12 août 203.
Une protection rapprochée donc 3 policiers armés au minimum (plus le conducteur) est accordée aux personnalités menacées sur décision du
ministre de l’intérieur et de lui seul. Ce n’est pas
la police qui décide (ni le directeur général ni le
chef du SDLP) mais le ministre de l’Intérieur lui
même qui peut augmenter, diminuer ou supprimer cet accompagnement de sécurité ou cette
protection rapprochée. Dans le cas de Charb ce
n’est pas 3 policiers armés donc 4 avec le conducteur de la voiture de sécurité mais au moins 7
qu’ils fallait affecter à sa protection rapprochée
ce qui fait un effectif de 15 (avec les relèves). Le
la France debout - mars/avril 2016 - n°12
SDLP a les moyens d’affecter une vraie protection
rapprochée à Charb comme il le fait avec l’emploi du Groupe d’appui aux hautes personnalités
(GAHP) quand Salman Rushdie vient en France,
c’est à dire une vraie protection vu le niveau de
menace. Or jamais le dispositif policier n’a été
adapté à ce niveau. Pire il est passé de 3 policiers à 2 (voir à 1 puisque le collègue de Franck
Brinsolaro le jour de l’attentat était parti faire des
courses) ! Manuel Valls a t-il pris cette décision
de diminuer la sécurité de Charb ou un de ses
collaborateurs ou un haut fonctionnaire devant
tous avoir délégation de pouvoir et non de signature car si c’était le cas la décision serait entachée
d’irrégularité donc susceptible d’engager la responsabilité de l’Etat ?
6. Bernard Cazeneuve, en prenant ces fonctions a
t-il été mis au courant par le chef du SDLP de
la distinction fondamentale entre accompagnement de sécurité et protection rapprochée ? l’a
t-on informé des menaces sur Charlie et Charb
en particulier ? L’a ton informé que la sécurité
avait été grandement diminuée à la fois par le
Service de la protection et par la Préfecture de
Police ?
7. Un ministre ne peut pas tout savoir. C’est la raison pour laquelle depuis 2008 une mesure fondamentale existe, mesure confirmée dans l’arrêté
du Ministre de l’intérieur Valls (article 14 de l’arrêté du 12 août 2013) à savoir qu’une commission
d’évaluation des risques doit se réunir systématiquement pour accorder, augmenter, diminuer
ou annuler une mesure d’accompagnement de
sécurité générale ou de protection rapprochée.
Cette commission ne donne qu’un avis consultatif mais obligatoire au ministre qui décide et
la cour des comptes dans son audit du SPHP
conduit en 2010 précisait que les décisions devaient être formalisées par un écrit daté et signé
pour éviter justement les instructions verbales
ou non signées. Cette commission qui éclaire le
choix du ministre est composée des plus hautes
autorités du ministère de l’intérieur. En faisaient
ainsi partie les directeurs généraux de la police
(Baland), de la gendarmerie(Favier), le Préfet de
Police (Boucaud), le chef du SDLP (Aureal) et le
chef de l’UCLAT (Garnier) . Cette commission
était présidée dans les textes par le directeur de
cabinet du ministre de l’intérieur en l’occurrence
Thierry Lataste inconnu du grand public mais devenu depuis directeur de cabinet du Président de
la République. Or tous ces hauts responsables ont
tous été choisis par Manuel Valls.
la France debout - mars/avril 2016 - n°12
Se posent ainsi 3 questions fondamentales suivies
de 3 hypothèses :
• Cette commission s’est elle réunie pour recommander la diminution de la sécurité de Charb ?
• Le ministre Valls a t il suivi cette recommandation ?
• Qui a décidé nominativement, par écrit et quand
de diminuer la sécurité de Charb?
> Soit la commission s’est réunie et a recommandée de maintenir une protection rapprochée pour
Charb et le ministre (ou celui qui a délégation de
pouvoir et non de signature mais qui ?) n’a pas
suivi cette recommandation : hypothèse peu vraisemblable et qui doit entrainer la démission du
ministre vu le résultat.
> Soit la commission a recommandé la diminution
de la sécurité de Charb et le ministre a suivi et
dans ce cas il faut démissionner tous les membres
de cette commission pour incapacité notoire
> Soit la commission ne s’est pas réunie et un haut
fonctionnaire a pris la décision : irrégulière déjà
car ne respectant pas les textes et de toute façon
catastrophique et là aussi une sanction s’impose.
Nous n’avons aucune réponse du ministère de
l’intérieur et en particulier de Manuel Valls devenu
Premier ministre mais parfaitement au courant du
processus décisionnel ni de Thierry Lataste au cœur
du dispositif ni de Frédéric Aureal chef du SDLP qui
sait exactement comment cette décision a été prise,
par qui et quand.
Depuis un an, personne ne s’est excusé ni n’a démissionné. Tout le monde se serre les coudes en détournant l’attention sur les manquements de l’information de l’UCLAT (et encore est-ce bien le cas ?).
Il faut qu’Ingrid Brinsolaro veuve de Franck le malheureux policier du SDLP envoyé par ses chefs exécuter une mission à très hauts risques , dépose
plainte au pénal pour espérer voir la vérité tant promise émerger peut être un jour.
Dans cette affaire Il y a eu tellement d’erreurs, tellement de fautes, tellement d’incompétences qu’il
faut bien considérer qu’il s’agit vraiment d’une bavure d’Etat dont les responsables quels qu’ils soient
doivent rendre compte aux familles des victimes, à
la justice et finalement au peuple français.
Eric Stemmelen
Délégué national à la sécurité
13
législatives 2017
CONTINUONS LE COMBAT
La grande bataille de 2017 arrive ! Après l’annonce
de la candidature de Nicolas Dupont-Aignan à l’élection présidentielle de 2017, la mobilisation de notre
mouvement doit d’organiser rapidement pour assurer
la présence de Debout la France sur tout notre territoire, poursuivre le travail des Européennes et des
Régionales, et représenter à sa juste dans l’hémicycle
à cette majorité silencieuse déçue par 40 ans d’échec
politique.
En effet, l’opportunité vous sera donnée en Juin 2017
de représenter les couleurs de Debout la France, nos
idées, notre combat commun dans votre circonscription. Il va sans dire que votre présence et votre engagement de toujours vont pouvoir se concrétiser dans
votre candidature à l’élection législative et que, plus
que jamais, Debout la France et Nicolas Dupont-Aignan auront besoin de vous pour porter fièrement
notre étendard.
Notre parti doit avoir un visage, une personnalité dans
chaque circonscription pour défendre nos valeurs.
Ensemble, nous avons fait de ce mouvement le quatrième parti politique de France dans plus d’un tiers
des communes de France. Lors des régionales, nous
avons obtenu autant de voix que le Front de gauche
ou les Verts. En Ile-de-France, nous avons recueilli
6,7 % des voix.
En 2017, nous allons faire mieux, et c’est pour cela
que nous vous demandons dès maintenant un nouvel
engagement. Partir tôt en campagne permettra de
mieux se faire connaitre dans sa circonscription. Dès
son investiture, le candidat Debout la France portera
le message de Nicolas Dupont-Aignan. La réussite de
la présidentielle dépendra aussi de notre présence sur
tout le territoire, avec un message de confiance pour
l’électeur qui saura que sa voix aux Présidentielles
existera au Législatives.
C’est pourquoi le candidat aux législatives devra
mener les opérations militantes dans sa circonscription, en lien avec son secrétaire départemental. Il sera
14
l’exemple parfait sur le terrain et devra réunir autour
de lui le maximum de personnes pour l’aider dans son
entreprise. La taille des circonscriptions est variable, et
mieux vaut donc pouvoir compter sur plusieurs militants pour couvrir l’ensemble du territoire imparti.
Présence sur le terrain, présence dans les médias et sur
les réseaux sociaux, tels seront les missions du candidat. L’investiture Debout la France implique d’importantes responsabilités, des devoirs, mais aussi des
droits. En premier lieu, celui de profiter de l’image de
notre parti et du soutien de Nicolas Dupont-Aignan
au lendemain d’une élection présidentielle où, nous
le savons, il jouera les premiers rôles. Elle permet également de se prévaloir du kit de campagne, beaucoup
plus avantageux financièrement qu’une candidature
indépendante. Enfin, elle permet de bénéficier de
l’aide, du suivi et des conseils de l’équipe de Debout la
France dans votre département et au niveau national.
Si vous souhaitez être candidats, vous devez déposer
votre curriculum vitae accompagné d’une lettre de
motivation auprès de votre secrétaire départemental
et du Centre national de Debout la France. En effet,
comme vous le savez, Debout la France n’a pas aujourd’hui les moyens d’assumer seul les coûts de la
campagne législative de ses candidats. Ainsi nos candidats doivent se mobiliser pour financer une partie
significative de leur campagne. Lors des élections précédentes, beaucoup de candidats n’ont pas honorés
leurs engagements financiers et mis le parti en difficulté.
A plus d’un an des législatives, tout candidat peut
s’organiser, trouver des donateurs, modestes ou importants qui contribueront au sérieux de sa candidature.
C’est la raison pour laquelle nous vous avons proposé
lors du dernier Conseil National un kit de campagne
qui se décline en plusieurs formules. Afin de simplifier
le paiement de ce kit, il est possible de recourir à un
financement mensuel qui permet de défiscaliser les
apports du candidat et de ses soutiens.
Les candidats qui se verront investis par la commission
électorale de Debout la France devront donc assurer
le sérieux financier de leur projet.
Les candidats qui souhaitent commencer leur campagne tôt (juin ou septembre 2016 par exemple), avec
des tracts et des affiches de pré-campagne, devront
également assurer ces dépenses dans le mois suivant
leurs livraisons. Il s’agit d’une exigence légale de la
bonne tenue des comptes de campagne.
Nous le savons, la France peut s’en sortir. Pour cela,
il faut redonner aux Français la confiance et la fierté
la France debout - mars/avril 2016 - n°12
qui leur font défaut aujourd’hui. C’est tout le sens
du combat de Nicolas Dupont-Aignan, et de ceux qui
l’accompagnent.
Jamais une élection présidentielle en France n’aura
été aussi ouverte que celle qui nous attend.
Les sondages montrent que 75 % des Français ne
veulent pas de Hollande et de Sarkozy et 69 % refusent de faire confiance au Front national. La France
ne restera pas éternellement le seul pays à ne pas renouveler sa classe politique. Nous sommes l’alterna-
tive, le seul renouveau capable de renverser la table et
de rassembler cette majorité silencieuse qui n’attend
que notre main tendue pour se manifester.
Nation millénaire, sixième puissance mondiale, la
France possède des atouts extraordinaires. Trop longtemps couchée par des dirigeants tenants de la fin de
l’Histoire, nous allons la remettre debout, ensemble. La
France nous appelle, Nicolas Dupont-Aignan mènent
notre combat, tous deux ont besoin de vous !
Petit vademecum pour nos candidats
1/ Faire la demande auprès de l’équipe de campagne des Législatives :
[email protected]
2/ Transmettre son RIB à l’AFDLR (au Centre national auprès de Dominique Stefanoff)
3/ Aller à la banque en demandant un transfert mensuel à l’AFDLR de :
• 200 euros pendant une période de 10 mois pour le kit à 1 900 euros
• 300 euros pendant 10 mois pour le kit à 2 900 euros
•4
00 euros pendant 10 mois pour le kit à 3 900 euros
4/ Envoyer un mail de confirmation à [email protected]
L’élection du Conseil national
L’élection des conseillers nationaux approche et nous souhaitons qu’elle se déroule
au mieux dans tous les départements. Nous vous rappelons les conditions du vote :
• Les membres sont élus par les adhérents à jour de cotisation dans chaque fédération,
à raison d’un délégué par tranche de 100 adhérents (avec un seuil de 20 adhérents
pour la première tranche).
• Toutes les candidatures doivent être déposées auprès du secrétaire départemental
avant le 15 avril. Ne peuvent être candidats que les adhérents à jour de cotisation
au 25 mars inclus. Le vote doit avoir lieu avant le 6 mai.
la France debout
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Vous voulez contribuer à la rédaction du prochain numéro ?
Vous avez des remarques ?
Ecrivez par courriel à :
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ou par voie postale à :
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la France debout // Directeur de la publication Dominique Jamet // Comité de rédaction Eric Anceau,
Patrick Mignon et François Morvan // Imprimeur Print France Offset // Dépôt légal 3e trimestre 2012
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