Colombie: témoignage sur le PC clandestin

Transcription

Colombie: témoignage sur le PC clandestin
10_MAC-KENZIE_8p:ARTICLE
29/01/08
14:46
Page 75
C O L O M B I E
Colombie : témoignage sur le PC clandestin
par Eduardo Mackenzie*
Ces derniers mois, divers documents sont parvenus à la connaissance de l’opinion
publique, mettant en cause l’image plus ou moins complaisante qui circule sur les FARC,
organisation de guérilla luttant contre un régime de droite, dur et pro-américain. Des
extraits du journal d’une jeune Hollandaise et – si elle est authentique – la lettre
d’Ingrid Betancourt permettent de mieux cerner la nature de l’organisation révolutionnaire colombienne: une organisation terroriste, de type totalitaire, utilisant ses otages
au mieux comme des coolies, au pire comme des esclaves.
Un autre témoignage, mérite d’être connu. Il n’a pourtant pas encore été publié en
France: celui d’un homme qui se fait appeler « Felipe », un ex-militant de la Jeunesse
communiste colombienne (Juco) qui s’engagea dans le Parti communiste clandestin
colombien (PCCC ou PC3), une structure toute nouvelle et très secrète des FARC (les
Forces armées révolutionnaires de Colombie). Aujourd’hui, Felipe est un « repenti » qui
a choisi d’alerter l’opinion publique sur l’existence et les agissements du PCC. Voici un
résumé de son témoignage, tel que je l’ai recueilli à Bogota en novembre 2007.
D
URANT L’ANNÉE
2000, à l’époque de la triste aventure de la démilitarisation du
Caguán, durant laquelle le président colombien Andrés Pastrana avait livré aux
FARC, pendant trois ans (janvier 1999-février 2002), un territoire de 42000 km²
en échange de vagues promesses de « négociation de paix », jamais abouties, les responsables du Parti communiste colombien (PCC) envoyèrent discrètement Felipe
dans cette zone démilitarisée. On lui expliqua qu’il devrait assister à des « audiences
préliminaires » que les FARC étaient en train de réaliser avec des membres de la
« société civile ».
Sans savoir exactement de quoi il s’agissait, Felipe fit le déplacement. Il rencontra
deux chefs des FARC, Felipe Rincón et Fabián Ramírez, qui l’invitèrent à suivre sur
* Eduardo MACKENZIE est journaliste.
N° 33
75
10_MAC-KENZIE_8p:ARTICLE
29/01/08
14:46
Page 76
HISTOIRE & LIBERTÉ
place une « école de cadres ». En fait, sans qu’il le sache, cette « école » constituait le
démarrage du PC3. Les jeunes recrues ignoraient tout de ce projet.
Fondé dans les années 1928-1930, le Parti communiste colombien (PCC) créa
rapidement de toutes pièces son bras armé, lequel adopta, en 1964, le nom de FARC.
Mais, à partir des années Gorbatchev, le PCC perdit de plus en plus de son influence
sur la vie politique colombienne et même sur la direction des FARC. La création du
PC3 fut l’une des réponses des chefs des FARC à la crise politique apparue au sein du
PCC et des FARC du fait de la chute du mur de Berlin et de l’effondrement de
l’Union soviétique.
Les FARC arrivèrent peu à peu à la conclusion que l’heure était venue pour elles de
donner l’assaut « final » contre le pouvoir central. Mais l’échec de leur offensive de
1991 obligea leurs chefs à revoir leur copie au cours de la conférence suivante, en
1993. Ébranlé comme il l’était déjà, le comité central du PCC ne parvint pas à envoyer
une délégation cohérente à cette réunion clandestine. Seuls deux représentants du
comité exécutif étaient au rendez-vous. Mais leur performance ne fut pas jugée très
brillante et la mésentente entre les chefs des FARC et ceux du PCC éclata. Réétudié
quand même entre 1993 et 2000, le « plan stratégique » des FARC fut, au moins « provisoirement », abandonné en 2007, lors de la IXe Conférence, réalisée seulement sur
Internet car l’État les avait mises en situation de « défensive stratégique ».
La querelle entre le PCC et les FARC continua de s’aggraver et déboucha sur une
quasi-rupture, peu visible publiquement. C’est dans ce contexte trouble que les FARC
décidèrent la mise sur pied de leur propre organisation politique, l’obtention de la
zone démilitarisée en 1999 leur fournissant le cadre idéal pour faire les premiers pas
dans cette direction.
Installés au Caguán, les chefs des FARC bricolèrent les concepts indispensables à la
mise sur pied du PC3. Ils décidèrent de développer un nouveau travail clandestin, la
tâche principale du nouveau parti étant, selon la formule de Felipe, la « capture de
l’État colombien de l’intérieur ». L’échec militaire de 1991 et l’expérience de l’Union
patriotique (1985-1996) – un parti créé par les FARC et le PCC pour agir ouvertement, mais décimé (surtout) par les milices d’extrême droite et les escadrons du cartel de Medellin– fut pris en compte par les concepteurs du PC3.
« La leçon tirée de l'Union patriotique, explique Felipe, fut que les organisations
légales ou semi-légales n’étaient pas encore aptes à la représentation politique d'une
organisation armée. Le contrôle de l'action politique doit émaner directement des
FARC, et la clandestinité être la condition première des nouvelles structures insurrectionnelles ». Un fois fondé, le PC3 reçut la mission d’infiltrer ses agents dans les
rouages de l’appareil de l’État et du secteur privé, afin de pourvoir la direction des
76
HIVER 2007/2008
10_MAC-KENZIE_8p:ARTICLE
29/01/08
14:46
Page 77
CO LO M B I E : T É M O I G N AG E S U R L E P C C L A N D E S T I N
FARC en informations confidentielles et de favoriser, par des voies détournées, la
vision et les intérêts des FARC. Les milieux officiels, culturels et journalistiques
étaient donc l’objet d’une forme sophistiquée d’entrisme dont le but était de renforcer la guerre politique subversive.
Le PC3 fut placé sous l’autorité directe du Secrétariat, la direction exécutive des
FARC. Cette entorse aux traditions léninistes fut justifiée par les « circonstances ». Les
statuts du PC3 disent que des jeunes militants peuvent être recrutés dès l’âge de
quinze ans: il s’agit de former une nouvelle génération d’activistes qui militera en
milieu urbain (mais il y a aussi un PC3 rural). Les recrues n’affichent pas leurs positions politiques publiquement. Les agents recruteurs s’efforcent d’attirer des étudiants de l’université et des professionnels travaillant dans le secteur public et privé.
Le PC3 est divisé en cellules de trois à cinq membres, tous du même milieu socioculturel. Ils doivent mener une vie tranquille et être autonomes économiquement.
Exceptionnellement, les FARC « professionnalisent » des membres du PC3. Les principes de celui-ci sont: « verticalité, compartimentation et autorité ». La verticalité
garantit la liaison et le flux d’informations entre les FARC et le PC3.
En 2002, Alfonso Cano, l’un des chefs des FARC, parvint à fixer les priorités du
parti clandestin. Deux années plus tard, les FARC faisaient un premier bilan et
demandaient de centrer l’activité du PC3 sur les médias, le secteur culturel et l’environnement, tout cela sous la couverture du « Mouvement bolivarien » (MB).
L’une des missions spécifiques du PC3 est donc de pénétrer les grands journaux
« bourgeois » et de créer des alliances avec les médias « alternatifs ». La méthode privilégiée consiste à approcher des journalistes de la presse quotidienne et hebdomadaire, après avoir étudié leurs profils, de leur proposer des informations
« exclusives », et de leur faire entrevoir la possibilité d’obtenir des entretiens avec les
chefs des FARC. Jamais le journaliste-cible ne sera informé que ces initiatives viennent des terroristes eux-mêmes.
Le PC3 n’aurait pas perdu son temps. Felipe estime que le principal journal
colombien, El Tiempo, de Bogota, est, par exemple, l’objet d’une infiltration du PC3
« depuis sept ans ». « Cela se voit, dit-il, à la façon dont certains articles, certains
titres, sont rédigés, dans l’utilisation de certains mots, l’existence de mensonges et
d’idées discutables glissées dans le contenu du journal, surtout dans les informations
concernant le conflit armé ». Une autre méthode consiste à utiliser carrément la corruption, l’argent, pour faire passer certaines « informations » et pour impulser les
positions des FARC.
N° 33
77
10_MAC-KENZIE_8p:ARTICLE
29/01/08
14:46
Page 78
HISTOIRE & LIBERTÉ
À part cela, les FARC développent leurs propres médias avec la création du site
Anncol (basé en Suède), la diffusion d’un film de propagande (Guerrilla girl) et l’utilisation d’Internet comme moyen de promotion de ses positions.
L’autre terrain où s’infiltrent aussi les agents du PC3 est la Fiscalia (l’organe
suprême du pouvoir judiciaire) où ils recrutent des employés de base ou des fonctionnaires. La captation de juges est une tâche essentielle car ceux-ci peuvent annuler ou valider des ordres d’arrestation, et agir contre l’inculpation de quelqu’un.
L’infiltration de la Fiscalia a permis dans certains cas l’annulation de quelques
opérations de police, et l’effacement d’informations sensibles sur les disques durs
des ordinateurs centraux ou des PC des agents du ministère public. Entre 2000
et 2006, les autorités ont effectivement découvert des infractions de cet acabit.
L’autre secteur clé de l’infiltration est le secteur militaire. Felipe dit avoir été
témoin de l’action d’un infiltré qui, grâce à un coup de téléphone depuis Bogota, a
réussi à avertir un groupe de guérilleros qu’ils allaient être attaqués. « Ils ont échappé
au bombardement, en changeant simplement leur position de quelques dizaines de
mètres dans la montagne ».
La construction d’un « Mouvement Bolivarien pour la Colombie Nouvelle »,
lancé en 2001, est l’autre grande activité confiée au PC3. Son but: attirer des individus ou des personnalités de tous horizons politiques pour qu’ils manifestent leur
soutien aux positions et antigouvernementales. Il s’agit d’un mouvement ample,
flexible. Son discours public est celui de la lutte « pour la paix ». « En réalité, il agit
pour la prolongation de la guerre », affirme Felipe. Les FARC ont copié la forme des
« cercles bolivariens », inventés par Hugo Chavez au Venezuela à la fin des années
1999. Le but du PC3 est de recruter 101 personnalités de la vie nationale (des
hommes politiques, des entrepreneurs, des religieux, des militaires), pour les intégrer à un appareil destiné à favoriser la « capture de l’État », et portant les couleurs
du « Mouvement bolivarien ».
Bien que les FARC soient contre les élections, elles offrent aussi leur soutien à certains candidats, quel que soit leur couleur politique, surtout à des hommes et des
femmes politiques ambitieux, avec lesquels les FARC se proposent de construire le
« pouvoir local ». À travers ce système d’alliances, le PC3 essaie de noyauter la vie
politique de régions entières et de l’argent des programmes du gouvernement, surtout ceux qui sont alloués à la protection de la nature. De nombreux cas sont connus
où des agents des FARC ont réussi à s’emparer de subsides accordés par l’État aux
paysans et aux travailleurs.
78
HIVER 2007/2008
10_MAC-KENZIE_8p:ARTICLE
29/01/08
14:46
Page 79
CO LO M B I E : T É M O I G N AG E S U R L E P C C L A N D E S T I N
L’infiltration n’affecte pas uniquement les régions lointaines. « Dans l'administration de la ville de Bogota il y a des cadres du PC3 », avertit Felipe. Ils infiltrent
aussi les petits partis urbains, « parce qu'ils sont moins surveillés ». Pour l’échéance
présidentielle de 2010, le PC3 prévoit l’amélioration de son dispositif de noyautage
de Bogota et des plus grandes villes de Colombie, ainsi que les régions frontalières,
primordiales aux yeux des FARC.
Les responsables de l'action urbaine du PC3 doivent présenter leurs plans personnellement devant les chefs des FARC. « C'est pourquoi je devais me déplacer plusieurs fois par an dans les régions du Tolima et du Cauca. Je suis allé là-bas cinq ou
six fois pendant une seule année », signale Felipe. Pendant ces visites, il recevait un
entraînement militaire.
La relation entre les FARC et le président du Venezuela Hugo Chavez, est marquée
par un mixte de soutien et de méfiance. Méfiance parce que Chavez a un projet continental qui n’est pas forcément identique à celui des FARC et parce que la Colombie est
un obstacle au projet expansionniste de Chavez. Ensuite parce que le « socialisme du
XXIe siècle » n'existe pas comme pensée. Il est seulement une devise qui éveille la
curiosité. Enfin, Chavez a une stratégie plus ou moins connue pour faire sa révolution: la démolition sournoise des leaders et des partis de l’« establishment », et la
construction d’une coalition « populaire » de gauche, capable de gagner les élections
présidentielles. La grande crise actuelle du parti libéral colombien est le résultat de
cette stratégie. Une fois installé au pouvoir, toujours selon la stratégie de Chavez, le
nouveau chef de l’État élu changera la Constitution par l’intermédiaire d’une
Assemblée constituante instrumentalisée et anéantira les libertés.
Les FARC, en revanche, continuent à croire dur comme fer à une perspective
orthodoxe, léniniste, de conquête du pouvoir par la voie armée, ce but suprême justifiant le trafic de drogues et l’utilisation des pires atrocités, comme les kidnappings,
pour financer ce projet. En d’autres termes, pour Chavez il faut d’abord s’emparer
du pouvoir pour faire la révolution, alors que pour les FARC il faut faire la révolution
pour s’emparer du pouvoir. Chavez, finalement, ne veut pas qu’on sache qu’il donne
un appui direct aux FARC. Il laisse ainsi courir l’idée qu’entre lui et les FARC il y a des
différences idéologiques. En fait, des alliances existent entre les FARC et certaines
organisations qui font partie de la « révolution bolivarienne » au Venezuela, de
même qu’avec des organisations de l’extrême gauche latino-américaine.
Quand on demande à Felipe pourquoi il a décidé d’abandonner le PC3, sa
réponse est la suivante: « Un jour, j’étais dans le maquis avec des gens des FARC. J'ai
vu sept personnes kidnappées. Elles étaient enfermées dans une cage, entassées les
unes contre les autres, sans pouvoir bouger. Ce spectacle atroce m'a révulsé. Je me
N° 33
79
10_MAC-KENZIE_8p:ARTICLE
29/01/08
14:46
Page 80
HISTOIRE & LIBERTÉ
suis demandé : où est l'humanisme
des FARC ? J'ai commencé à réaliser
que les FARC n'étaient que des trafiquants de drogue et des kidnap peurs ». Plus tard, Felipe en est venu
à la conclusion que les FARC
n’étaient pas une organisation révolutionnaire, mais une organisation
terroriste. Il découvrit peu à peu la
contradiction énorme « entre ce
qu'elles font et ce qu’elles font croire
aux gens ». Avant de déserter, Felipe
s’était dit: « Je ne peux pas être complice de cette barbarie ».
Pour avoir déserté, Felipe est
menacé de mort par les chefs des
FARC. Et avec lui d'autres compagnons qui ont eu aussi le courage de
quitter le PC3.
« Je venais de la Juco [l’organisation
de jeunesse communiste]. La Juco est un organisme apparemment sain », dit-il. « Je
voulais prendre part à la vie politique de mon pays. La Juco me l'a permis. Mais
quand j'ai commencé à travailler avec les FARC je l’ai fait sans le savoir clairement ».
Pendant toutes ces années de militantisme dans le PC3, Felipe s'est rendu compte
qu’il existait des divisions internes. « Avec la détérioration de la santé de Manuel
Marulanda Vélez [le chef historique des FARC], les querelles pour le pouvoir se sont
aggravées ».
Selon Felipe, il y a deux grands groupes à l’intérieur des FARC : celui d’Alfonso
Cano, un cadre de la direction qui semble être la tête pensante des FARC, et celui de
Mono Jojoy. Le secteur de Cano est un groupe clandestin, très dangereux. C’est lui
qui dirige l’activité du PC3 et du « Mouvement bolivarien ». Celui de Mono Jojoy,
dédié presque exclusivement à l’action armée, est consacré surtout au trafic de
drogues. Jojoy est connu pour sa détermination à vouloir « punir le peuple colombien pour avoir élu le président Alvaro Uribe ».
Felipe explique qu’à l’exception de Bogota, où le PC3 est un peu plus autonome,
Alfonso Cano dirige directement le PC3 et le MB dans ce qu’on appelle les régions du
« commando conjoint d'Occident ». Un autre cas est celui du secteur connu sous le
80
HIVER 2007/2008
10_MAC-KENZIE_8p:ARTICLE
29/01/08
14:46
Page 81
CO LO M B I E : T É M O I G N AG E S U R L E P C C L A N D E S T I N
nom de « bloc des Caraïbes », dirigé par Ivan Marquez. Dans ces deux zones, le développement du PC3 et du MB est une réalité. « Dans les autres secteurs la démarche
partisane se développe selon la condition et les capacités des guérilleros », précise
Felipe. C’est le cas par exemple du « bloc sud et du bloc oriental », où le travail du
PC3 est « centré sur l'économie de guerre, concept apparu après l’échec de la guérilla
dans la région de Sumapaz, où la rigueur du climat et la pénurie d’approvisionnements ont obligé les FARC à se retirer de cette zone pendant plus d’une année. »
« La Gauche démocratique que nous connaissons en Colombie est au centre de
cette stratégie », admet Felipe. « La gauche démocratique refuse ou dit refuser la
lutte armée mais en réalité cette gauche démocratique peut en venir à être un instrument efficace du “processus de paix”, tel que les FARC l’entendent ». Entre la gauche
démocratique et les FARC il y a une certaine confiance. Pourtant, il y a aussi des
contradictions « et les chefs des FARC n'aiment pas beaucoup cela ». « La
Coordination bolivarienne continentale est un organisme chaviste et le Pôle
Démocratique un parti extrémiste colombien », précise Felipe, avant d’ajouter: « Le
plus grand danger pour la démocratie colombienne c’est les FARC, mais les FARC sont
aussi le plus grand danger pour la gauche ».
Pour Felipe, ce que recherchent les FARC dans l’espace européen et international
c’est d’« être reconnues comme partie, pas forcément comme partie belligérante, ça
c’est un autre sujet, mais comme acteur à part entière ». Donc comme interlocuteur
légitime dans les « négociations » (libération d’otages, fin du conflit armée en
Colombie, etc.) où les gouvernements européens et même les États-Unis, agiront
comme des « médiateurs » ou « des pays amis ».
Les exigences lancées par les FARC à l’État colombien pour la libération éventuelle
d’Ingrid Betancourt et des 45 autres otages « politiques » (la « démilitarisation »
d’une région de 800 km² correspondant à deux localités de la périphérie de la ville
de Cali, et la libération de cinq cents combattants des FARC emprisonnés) font partie
de cette stratégie internationale. Conscient du danger de faire des concessions dans
ce domaine, le gouvernement du Président Uribe a toujours rejeté de telles propositions , malgré les pressions qu’exercent sur lui plusieurs gouvernements étrangers et
une partie des familles d’otages.
Eduardo Mackenzie
N° 33
81
10_MAC-KENZIE_8p:ARTICLE
29/01/08
14:46
Page 82
BIBLIOTHÈQUE D’HISTOIRE SOCIALE
B
I
B
L
I
O
T
H
È
Q
U
E
•
COMMUNISME - SOCIALISME - SYNDICALISME
HISTOIRE POLITIQUE
HISTOIRE DU TRAVAIL
HISTOIRE ÉCONOMIQUE ET SOCIALE
Collections spécialisées anciennes et récentes
d’ouvrages, de revues, de journaux, d’archives et de dossiers
sur la vie politique et sociale en France et dans le monde,
sur l’histoire du communisme, du socialisme et du syndicalisme
Consultation de la presse en libre-service
Disponibilité de l’accueil
Aide personnalisée à la recherche sur place, par mail, par téléphone
Consultation sur place uniquement
F
O
N
D
A
T
I
O
N
•
❋
D
‘
H
I
S
T
O
I
R
E
S
O
C
I
A
L
E
Ouverture au public
Accès libre
du lundi au jeudi : 13 heures - 17 heures
le vendredi : 13 heures - 16 heures
B
O
R
I
S
Sur rendez-vous
du lundi au vendredi : le matin
BIBLIOTHÈQUE D’HISTOIRE SOCIALE
4, avenue Benoît-Frachon
92023 Nanterre CEDEX
Téléphone : 33 [0]1 46 14 09 32 – Télécopie : 33 [0]1 46 14 09 25
E-mail : bibliothè[email protected]
w w w. s o u v a r i n e . f r
S
O
U
V
A
R
I
N
E