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LA NEF – MANUFACTURE D’UTOPIES 20 rue Rouget de Lisle | 93500 Pantin | 01 41 50 07 20 | [email protected] | www.la-nef.org LA GRANDE CLAMEUR CHRONIQUE POUR COMEDIENS, MARIONNETTES ET THEATRE D’OBJETS Une journée particulière de la vie de François Colonge, pour raconter l’épopée du quotidien d’un retraité de 68 ans à Pantin. Texte et mise en scène : Jean-Louis HECKEL, d’après le témoignage de Bertrand PAGE Assistant à la mise en scène : Simon CARROT Interprétation : Pierre BERNERT, Baptiste ETARD, Claire PERRAUDEAU Scénographie : Baptiste ETARD Construction : Antonin ETARD, Daniel PERAUD, Alexandre VINCENT Construction marionnettes : Carole ALLEMAND, Eric DENIAUD, Sébastien PUECH Création lumière : Philippe LACOMBE, Julien PAULHIAC Création son : Pierre BERNERT Création vidéo : Antonin ETARD, Simon CARROT, Christophe LOISEAU Régie générale : Julien PAULHIAC Régie vidéo : Marion ABEILLE Durée : 1h05 Tout public à partir de 12 ans Retrouvez des extraits vidéo sur http://vimeo.com/19247408 Dates à venir : . La Saison Culturelle de la Ville de Pantin, salle Jacques Brel Les mercredi 23 février à 15h, et jeudi 24 février 2011 à 19h30 . Festival les Giboulées, au Théâtre Jeune Public, Strasbourg Les vendredi 25 mars à 20h30, et samedi 26 mars 2011 à 17h Première création : BIAM - mai 2009 Production : La NEF – Manufacture d'utopies. Dans le cadre de cette création, La NEF a reçu le soutien de la Maison du Geste et de l’Image (MGI) et de l’Institut International de la Marionnette à Charleville-Mézières. Remerciements à Pascale Blaison, Pauline Gruffaz, Karine Gualdaromi, Cécile Guiot, Jacques Isabet, Geneviève Michel, Alexandre Semmer, aux Archives départementales de Bobigny et aux anciens de la Manufacture des Tabacs de Pantin. Note d’intention Nous racontons l’histoire d’un militant syndical ordinaire, qui, le jour de la destruction de son usine, renonce à la lutte qui a forgé toute sa vie. Pétri d’idéal, élevé dans l’Utopie du Grand Soir, il fléchit et doute. Pour la première fois, il renonce et se terre dans son trois pièces-cuisine, sourd à l’agitation et à la fièvre de la rue. La cheminée de la Manufacture des Tabacs de Pantin s’écroule et avec elle, ses croyances, sa foi révolutionnaire. Sa vie est un champ de ruines, un grand trou noir. Nous racontons la génération de 68, celle qui a pris le pouvoir en 81, celle qui a vu s’écrouler le mur de Berlin et qui aujourd’hui, après avoir vu défiler les compromis historiques, le réalisme économique et la crise, reste hébétée, sonnée par la brutalité de l’ère nouvelle. Nous racontons l’urgente nécessitée de la mémoire, de l’Histoire pourtant récente et rendons hommage à cette génération car aujourd’hui elle est comme effacée, non seulement oubliée mais niée, gommée. S’arrêter pour comprendre, jeter un regard en arrière. Il n’y a pas d’avenir sans mémoire du passé. Notre théâtre n’est pas idéologique, il prend le parti de lier avec l’Histoire, un lieu de forum et de débat. Avec nos marionnettes et notre castelet, nous jouons une fable contemporaine qui est aussi drôle et sarcastique. Nous faisons de notre militant un héros contemporain qui témoigne et nous renvoie à notre quête de sens et de compréhension d’un monde qui nous échappe et nous effraye. En l’interrogeant, nous mesurons notre impuissance à la changer mais nous donnons à chaque spectateur la possibilité de se situer et de trouver sa place dans le débat civique. Nous pensons qu’une métaphore, comme notre spectacle, peut contribuer à la marche du siècle naissant. Quelques éléments… Sur un manège castelet nous le voyons vivre dans sa cuisine, son salon, son lit et nous pouvons aussi le suivre devant son immeuble, son marché, son quartier. Il est incarné par une marionnette hyper réaliste que nous manipulons à vue comme un mannequin. Autour de lui, trois comédiens manipulateurs orchestrent les sons, les images qui l’entourent et qui l’interrogent sur sa solitude, ses activités. François Colonge était ouvrier, représentant syndical à la manufacture des tabacs de Pantin qui connut une grève importante dans les années quatre-vingt. Le jour du dynamitage de la manufacture en 1992, une utopie s’achève. Entre comédie et tragédie le ton est aussi bien au roman photo, à l’éloquence des grands discours et à l’élégance surannée d’une poésie de bric et de broc. En quête de la vie de François Colonge, nous nous interrogeons sur la mémoire, l’utopie et la mutation. À travers son histoire, il nous transmet sa flamme pour attiser nos consciences poétiques et politiques d’aujourd’hui. Historique 1926 : les manufactures de tabacs emploient 15765 ouvriers. 1935 : le SEITA, Société d'exploitation industrielle des tabacs et allumettes, contrôle 22 manufactures. 1956 : un employé sur 2 est syndiqué. 1962 : le SEITA est défonctionnarisé, les salariés affiliés au régime général, hausse de la productivité, libertés syndicales menacées. 1970-78 : le monopole est progressivement supprimé, les grèves se multiplient, 11000 salariés. 1980 : la SEITA, société nationale, est privatisée au tiers. La manufacture de Pantin est menacée, le personnel, qualifié, s’oppose au démontage des machines, s’ensuivent 19 mois d’occupation des locaux, la production de l‘emblématique Gauloise rouge : la Pantinoise. 1983 : Le site de Pantin est définitivement fermé. 1984 : la SEITA est renationalisée à 100%, 8300 salariés. 1992 : Dynamitage de la Manufacture de Pantin. C’est à vous dire, journal édité par les travailleurs de Pantin en lutte, septembre 1983. Scénographie Le dispositif scénique est sous forme d’un manège de 2,5 mètres de diamètre sur 2 mètres de haut. Il s’agit d’une tournette, sorte de manège, carrousel qui nous permet de montrer tour à tour au public la pièce à vivre, la cuisine et un extérieur. Techniques Marionnette : la fabrication et la manipulation empruntent aux techniques de l’animation : personnage en image arrêtée. Les 3 acteurs manipulateurs sont à la fois narrateurs et personnages. Le récit passe du « il » au « je », du présent au souvenir. Son : Il a une grande importance : les bruits de la ville, la pensée intérieure du personnage, la radio, la télé. Une table de son est à vue, incluse dans la mise en scène : certains sons sont enregistrés, d’autres produits en direct. Vidéo : les scènes extérieures sont en vidéo, projetées sur la façade de l’immeuble. Il s’agit principalement de reportages d’époques, de scènes d’aujourd’hui, de photos des lieux. L’APPEL A TES MAINS Au fil des dates, nous souhaitons rencontrer des témoins de ce type de lutte afin de continuer à enrichir le contenu de la création. En relation à cette création, Jean-Louis Heckel, a donc développé un dispositif d’interviews de nos mains, L’Appel à tes mains : Que racontent nos mains ? Qu’ont-elles fabriqué ? réalisé, accompli, rêvé, touché... ? Quels rêves, quels souvenirs portent-elles ? Quelles sont leur histoire ? Les séances d’interviews sont filmées et retransmises dans le même temps au public présent qui est invité à suivre ce dispositif de collecte d’histoires. L’aménagement scénique, conçu comme une installation, peut très bien rester exposé à l’endroit où sont prévues les représentations. « Alors nostalgie du passé ? Non, La Grande Clameur ! C’est la lueur et l’entretien de la flamme de l’espoir ! Et oui… Connaître son passé pour agir au présent ! » Bertrand PAGE. Presse « Ce n'est pas une pièce idéologique », précise Jean-Louis Heckel, « mais il nous a semblé qu'il était urgent de raconter la mémoire d'une génération qui est déjà pratiquement effacée ». Malgré la gravité du propos, il y a de la drôlerie dans La Grande Clameur… à l'image de ce slogan de lutte qui devient absurde : Fumez, vous sauverez des emplois ! […] Le volatile parlant fait ce qu'il peut […] mais la cheminée s'écroulera quand même. Alors là, je vous jure que même si vous avez envie de sourire, l'émotion vous étreint la gorge comme jamais ! » […] désormais la marionnette s’impose comme un art majeur. La preuve ? La grande clameur, le spectacle mis en scène par Jean-Louis Heckel. L’Ardennais, 6 février 2011. Nouvelle Vie Ouvrière, 28 janvier 2011. L’équipe artistique Jean-Louis HECKEL – Metteur en scène, acteur marionnettiste Après une formation aux Ateliers d’Antoine Vitez au Théâtre des Quartiers d’Ivry puis à l’École Internationale Jacques Lecoq à Paris, il intègre la compagnie Philippe Genty avec laquelle il tourne en France et à l’étranger. Il est également comédien au Théâtre de la Jaquerie, au Théâtre de la Sébille, au Théâtre Écarlate, au Théâtre du Rond Point chez Jean-Louis Barrault, ainsi qu’avec Maurice Bénichou et Yano Hideyuki jusqu’en 1986, date à laquelle il crée la compagnie Nada Théâtre avec Babette Masson. De nombreuses créations jalonnent la vie de la compagnie : Grandir et Effraction, coréalisés avec le Théâtre Écarlate de 1986 à 1989, Ubu en 1990, Hänsel et Gretel en 1992, Capitaine Bada en 1992, Marie Stuart en 1996. À partir de 1997, la compagnie implantée au Centre Culturel Boris Vian (Les Ulis), il en prend la direction et mène de paires programmation et animation d’un lieu artistique avec les productions de la compagnie. La compagnie a ces dernières années largement développé des projets thématiques d’envergure mêlant recherche théâtrale et écriture contemporaine, avec la production de petites formes et installations spectacles. Jean-Louis Heckel est responsable pédagogique de l’ESNAM depuis 2004, auparavant il avait mis en scène à deux reprises des jeunes professionnels issus de l’école. En septembre 2006, il s’installe à Pantin dans un lieu de fabrique qu’il baptise La Nef et crée une compagnie du même nom en janvier 2007. Il reprend Des Moulins dans la tête, et crée Profession : Quichotte. En 2009, pour la Biennale Internationale des Arts de la Marionnette, il crée La Grande Clameur. Claire PERRAUDEAU – comédienne Elle s'est formée tout d'abord au Théâtre École de Montreuil puis au Samovar (direction Franck Dinet), où elle développe parallèlement au jeu d’acteur, le clown, la danse et le chant. Elle y fait la rencontre de Catherine Dubois (Cie In Extenso) avec qui elle travaille jusqu’en 2004 comme comédienne (La voleuse aux pieds noirs, création gestuelle) et comme intervenante pour des stages et des ateliers de théâtre gestuel. Elle joue régulièrement à Rennes avec la Compagnie Felmur, dirigée par Gweltaz Chauviré (L’Aigle à 2 têtes de Jean Cocteau en 2003, Preparadise Sorry Now de Fassbinder en 2005, III de Philippe Malone en 2008) et avec la Compagnie Zusvex, dirigée par Marie Bout (Ô ciel, la procréation est plus aisée que l’éducation en 2006-2007). Depuis 2005, elle travaille avec Frédéric Houessinon et la Compagnie Wedan, avec qui elle joue Il était une fois Hamlet, adaptation de la pièce de Shakespeare pour deux comédiens. C’est la même année qu’elle rencontre Jean-Louis Heckel et le Nada théâtre. Elle participe alors aux différents Jardins des Miracles, crée Des Moulins dans la tête, solo de théâtre d’objets autour de Don Quichotte, et embarque en septembre 2006 sur le pont de la Nef. En mars 2007, elle crée la Cie l’Hiver Nu, et joue en solo J’ai marché sous les pierres, feuilleton de théâtre chez l’habitant en 9 opus qui tourne en Lozère durant toute l’année 2008, à raison d’un opus par mois. En 2010, la compagnie crée Œdipe sur la route et Antigone, diptyque théâtral inspiré des romans d’Henry Bauchau. Elle y interprète le rôle d’Antigone. Baptiste ETARD – comédien Après quatre ans de théâtre amateur avec Hélène Debissy et Bella Czupon à Montpellier, il intègre la formation professionnelle de l’école du Samovar de 1999 à 2001 (Paris, direction Franck Dinet). Il crée ensuite sa propre compagnie de théâtre gestuel, avec laquelle il monte Murmur, spectacle gestuel pour un musicien et deux comédiens. Il joue dans le même temps un spectacle pour enfant utilisant les techniques du contact et porté, Le Miroir, mis en scène par Jean-Claude Giraudon et Catherine Dubois. En 2003, Il est assistant de Catherine Dubois aux cours de théâtre Gestuel du Samovar. Il reprend une formation, en 2004, au sein de l’école le Cerisier (Marion Coutris et Serge Noyelle) en tant qu’acteur et scénographe. Il intègre leur compagnie, Le Styx théâtre, sur plusieurs créations Le Labyrinthe, One Day 49 et Le Cabaret Nono. Il travaille régulièrement avec la Cie de la Constellation (Alexandre Ribeyrolls), et participe à la création de la Cie Suzvex (Marie Bout), Oh ciel la procréation est plus aisée que l’éducation de Sylvain Levey. Il joue Il était une fois Hamlet de la Cie Wedan (Frédéric Ouesinon). Parallèlement il participe, durant quatre ans, à l’élaboration du Festival de Langlade en tant que directeur technique. Proche de Jean-louis Heckel, il s’investit dans le projet de la Compagnie La Nef, pour la mise en place d’un lieu de création théâtrale à Pantin (93). En mars 2007, il crée la Cie l’Hiver Nu, et met en scène J’ai marché sous les pierres, feuilleton de théâtre chez l’habitant. En 2010, la compagnie crée Œdipe sur la route et Antigone, diptyque théâtral inspiré des romans d’Henry Bauchau. Pierre BERNERT – création sonore Musicien, Pierre Bernert travaille avec plusieurs groupes de rock depuis de nombreuses années (Bâton, Espace Prothèse, Casanova Franckenstein, les Endimanchés…). Par ailleurs, il crée des spectacles musicaux pour enfants avec la Touk-touk Compagnie (« Bout de Chou le petit train », « La Soupe à la Grimace », « Même pas peur »…). Il travaille sur différents projets de spectacles comme compositeur et créateur d’univers sonores. Ainsi, il a participé aux projets de fin d’études des étudiants de l’École Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette (« Ici, ailleurs ou autre part »). Il a également créé les musiques et les décors sonores du spectacle « Capharnaüm », mis en scène par Alain Gautré pour l'Institut International de la Marionnette ainsi que la bande son du spectacle « Naufrages » de Pierre Tual produit par la compagnie Ches panses vertes. Il crée une installation-sonore intitulée « Débordements », projet soutenu par le Collectif Grand Réservoir. Il travaille actuellement sur l’univers sonore du prochain spectacle de Jean-Louis Heckel et de sa compagnie La Nef, « La Grande Clameur ». Pierre Bernert est membre du collectif Le Grand Réservoir. La NEF – Manufacture d’utopies COMPAGNIE LIEU DE CREATION PERMANENTE MARIONNETTE THEATRE D’OBJETS ÉCRITURE CONTEMPORAINE Après l’aventure Nada Théâtre dans laquelle il s’est investi pendant 20 ans, Jean-Louis Heckel s’installe à Pantin en septembre 2006 dans un lieu de fabrique qu’il baptise « La NEF – Manufacture d’utopies » et crée une compagnie du nom de « La NEF » en janvier 2007. Depuis juillet 2009, La NEF – Manufacture d’utopies est référencée, par le Ministère de la Culture et de la Communication, Lieu Compagnonnage Marionnette en Île-de-France. Après trois années d’existence, La NEF réaffirme son rôle de « manufacture » et son ambition de devenir un pôle structurant et repéré des Arts de la Marionnette. La marionnette, le théâtre d’objets et l’écriture contemporaine demeurent les 3 axes du projet. La NEF ressert ainsi ses activités et privilégie : La création de formes spécifiques et nouvelles en relation avec la thématique de recherche de Jean-Louis Heckel et leur diffusion sur un territoire local et national. Le soutien de projets émergents : soutien par des résidences de répétitions et des présentations de travail. La transmission : sous forme d’un compagnonnage artistique, administratif et technique et chantier de recherche, et par le biais de la formation, transmission d’un savoir-faire lié à la marionnette avec la mise en place de stages et d’ateliers ouverts à un public amateur et professionnel. L’implantation forte sur le terrain local dans une relation de proximité avec la population en confrontant les thématiques de recherche artistique avec les habitants. La revendication d’une identité nationale et internationale pour être à l’initiative d’une fédération des arts de la marionnette. La NEF – Manufacture d’utopies est soutenue par la Ville de Pantin, le Conseil général de la Seine-Saint-Denis, la Région Ile-de-France et la DRAC Île-de-France, Ministère de la Culture et de la Communication. Fiche technique et financière Équipe en tournée : 3 comédiens, 2 techniciens, 1 administrateur de tournée. Dimensions minimales de l’aire de jeu (sinon prévenir le régisseur) : _ ouverture : 8 m _ profondeur : 6 m _ hauteur sous grill : 5 m Montage : 3 services de 4h Démontage : 1 service de 4h Tarifs Prix de cession : 3200 euros HT (TVA 5,5%) Défraiement : 6 personnes au tarif SYNDEAC en vigueur le jour de la signature du contrat. Transport de la troupe et du décor : _ Location d’un 14 m3 depuis Pantin _ 4 A/R en train depuis Paris Les transports et défraiements seront réglés sur présentation d’une facture (TVA 5,5%). Contact diffusion Aurélie Miller 06 64 83 92 64 [email protected] La NEF - Manufacture d’utopies 20 rue Rouget de Lisle - 93500 Pantin 01 41 50 07 20 www.la-nef.org