Chers amis, Je suis très heureux de vous
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Chers amis, Je suis très heureux de vous
Chers amis, Je suis très heureux de vous accueillir au théâtre de Thalie pour cette traditionnelle cérémonie des vœux qui est l’occasion de faire un tour d’horizon le plus complet possible de l’année écoulée mais aussi de ce qui nous attend en 2017. communes Sèvre et Loire et souhaiter la bienvenue à Montaigu à : - - Permettez-moi tout d’abord, de vous adresser mes vœux pour cette nouvelle année. Ils s’adressent à vous toutes et tous, habitants de Montaigu ou forces vives de notre bassin de vie. Que 2017 vous soit à toutes et tous douce et pleine de bonheur. J’ai évidemment une pensée particulière pour toutes les familles qui en 2016 ont perdu un proche. Ces vœux sont particulièrement adressés aux équipes qui m’entourent chaque jour et qui, avec dévouement mettent en œuvre le projet municipal et intercommunal. Bonne année donc aux conseillers municipaux, aux adjoints, aux élus des communes voisines que je suis heureux d’accueillir ce soir. Je mesure chaque jour l’importance de notre union, de notre bonne entente, au service exclusif d’une ambition de territoire et donc au service de la population. Bonne année aussi aux agents publics municipaux et intercommunaux, sans qui aucune action de proximité ni aucun grand projet ne pourrait être mené. Leur travail est de qualité, je le sais. En ce moment, beaucoup participent aux mutations institutionnelles dont je vous parlerai plus tard (fusions, projets de commune nouvelle…). Cela leur demande du travail supplémentaire mais n’a en rien affecté l’action quotidienne. 2017 sera sans doute une année charnière pour les agents territoriaux et nous ferons tout pour que les changements se passent en douceur et avec pédagogie. J’en profite pour saluer notre directeur des services techniques Yohann LEFFRAY qui nous quitte pour rejoindre la communauté de - - Anne SAINT SEVIN, qui a pris la succession de Daniel Rondeau à l’école élémentaire des jardins Pascal MORICEAU, directeur de l’école élémentaire Jules Verne L’adjudant-chef Jean Bernard DEVORS au centre de secours de Montaigu Nicolas GUEYE MARY, chef du service intercommunal de police municipale qui prendra ses fonctions dans quelques jours Mehdi MOUILLE, ingénieur chargé de projet des hauts de Montaigu Ces vœux, je les adresse aussi à tous les représentants des administrations publiques à Montaigu, aux enseignants, aux chefs d’entreprises de toute la communauté de communes, au personnel médical, aux prêtres de notre paroisse. Je souhaite, en ce début d’année, adresser des vœux chaleureux aux responsables de la vie associative Montacutaine. Certains présidents d’associations ont passé la main en 2016 et en votre nom je les remercie et souhaite la bienvenue aux 12 nouveaux présidents qui leur ont succédé. C’est notamment grâce et avec ces associations Montacutaines et à leurs centaines de bénévoles que notre ville s’anime. 2016 sera bien entendu une année riche avec ses manifestations traditionnelles, le Printemps du Livre, la Montacutaine, Arts sur Digue, le forum des associations, le tournoi de basket cadets nations, ou encore le marché de Noël qui a connu en 2016 un nouveau succès… 2017 sera aussi une année d’anniversaires, celui du Mondial Football dont ce sera la 45ème édition, celui du Vélo Club qui célèbrera ses 120 1 ans et nous déplacerons à Immenhausen à l’Ascension pour fêter les 25 ans de notre jumelage. Je vous y invite toutes et tous. Enfin, tous mes vœux aux familles qui ont eu la joie d’accueillir un enfant en 2016. Après le recensement de l’année dernière, nous sommes officiellement 5149 Montacutaines et Montacutains. Malgré l’absence de terrains à Montaigu même, la population continue donc à augmenter modestement. Plus de population, cela signifie aussi plus d’électeurs. En 2017, année électorale, un 4ème bureau de vote ouvrira à Montaigu. Vous recevrez votre nouvelle carte en mars. Prenez soin de bien regarder le bureau qui vous a été attribué. conseil départemental ouvrira donc bien ses portes en septembre prochain. Situé sur la commune de Saint Hilaire de Loulay, il pourra à terme accueillir 600 élèves de la 6ème à la 3ème. Dès 2017, les 4 niveaux seront ouverts. Une carte scolaire a été validée par le département et cette ouverture permettra de désengorger le collège Jules Ferry, luimême agrandi en 2016. Je tiens à souligner la qualité du travail du département de la Vendée et des entreprises du chantier pour leur efficacité. Après l’aménagement par la communauté de communes de la gare routière, ce quartier poursuit donc sa mutation. 1] UN FOISONNEMENT DE PROJETS L’exercice qui consiste à vous détailler les réalisations et les projets à venir est chaque année particulièrement complexe tellement notre territoire fourmille d’initiatives publiques, privées ou associatives. Mais je dois bien avouer que cette année singulièrement, cette présentation m’a demandé un effort particulier de concision. Je vais donc essayer par thématique de vous en faire un résumé clair. Commençons par l’avenir de nos enfants et les projets en matière d’éducation. 1) L’éducation Chacun aura pu le constater, depuis déjà de nombreux mois, les grues et les ouvriers s’affairent derrière le stade Maxime Bossis pour que le nouveau collège public Michel RAGON soit prêt à temps. Je peux vous le dire aujourd’hui, ce sera le cas. Ce nouvel établissement décidé et financé par le Face à l’enjeu démographique toujours aussi fort, l’enseignement catholique de Vendée a annoncé lui aussi qu’il allait construire un nouveau collège privé sur notre territoire. Il faut mesurer la portée de cette décision car la construction d’un nouveau collège privé n’était pas arrivée depuis 50 ans en Vendée. Prévu pour ouvrir en 2021, l’établissement situé à Boufféré permettra de répondre à la demande qui peut aujourd’hui difficilement être satisfaite dans les collèges existants de Montaigu, Rocheservière et les Brouzils. Dans quelques semaines, c’est le lycée Léonard de Vinci situé à la Guyonnière qui entrera dans une phase de très grands travaux et cela jusqu’en 2019. Avec des effectifs en constante augmentation, le lycée de Vinci répond aux besoins d’un large bassin de vie. Aussi, ce projet se devait d’être ambitieux. Il le sera puisque 6500 m² seront construits ou réaménagés. 2 L’internat, le restaurant scolaire, la maison des lycéens, le centre de documentation et les locaux des enseignants seront repensés. De nouvelles salles de classe créées. Les travaux soutiendront aussi l’activité du secteur du bâtiment puisque 3 entreprises de BTP de notre communauté de communes ont été retenues sur ce chantier. L’investissement de la région est colossal et représente près de 15 millions d’euros. L’Institut médico éducatif lui aussi a investi et est entré très récemment dans ses nouveaux locaux, proches du lycée à la Guyonnière. Il est fondamental que sur notre territoire, les familles confrontées au handicap de leur enfant trouvent des solutions d’apprentissage et d’intégration. Les conditions d’accueil sont désormais excellentes pour les 40 jeunes qui y sont scolarisés. Dans les écoles élémentaires de la ville enfin, après avoir reconstruit un bloc sanitaire à l’école des Jardins, la municipalité concentrera ses efforts en 2017 sur la sécurisation des accès. Vous le savez, les évènements tragiques de ces derniers mois en France nous encouragent, sans dramatisation ni panique à repenser l’accès des lieux qui accueillent un public fragile. Les enfants sont fragiles et il est de notre responsabilité que de veiller à leur sécurité. Les écoles publiques de Montaigu seront donc équipées en 2017 de dispositifs d’ouverture de portes contrôlés par vidéo. De plus, la ville lancera une étude pour la construction prochaine d’une salle de motricité à l’école Jules Verne. Les élèves pratiquent aujourd’hui le sport dans la salle Pierrot Martin, vétuste et promise à la démolition compte tenu des nouveaux équipements de léonard de Vinci. Pour l’école, une salle plus modeste mais adaptée s’avère nécessaire et pourra être ouverte à d’autres publics le soir et le week end. Ce projet m’amène plus largement à vous parler du sport. 2) Les sports 2016 a été marquée par l’ouverture compète du nouveau pôle sportif Léonard de Vinci. Désormais doté d’un terrain synthétique, de deux salles multisports, d’un espace d’escalade dédié, d’un dojo deux tapis, d’une salle de gymnastique de 800 m² et de salles de convivialité, ce pôle répond parfaitement aux besoins des élèves comme des clubs résidents ou utilisateurs occasionnels. Les chiffres sont impressionnants. Le site est fréquenté chaque semaine par 1000 licenciés de club et 2000 collégiens et lycéens. 41 manifestations sportives s’y sont déroulées le week end l’année dernière. Le nouveau pôle sportif a permis aux 7 clubs résidents de booster leur nombre de sportifs de 25% en moyenne en 2 ans ce qui représente 220 nouveaux sportifs dans ces disciplines (tir à l’arc, gymnastique, escalade, judo, badminton, futsal, rugby) Cet investissement était nécessaire mais il n’était pas suffisant car l’autre pôle sportif, à Maxime Bossis, était lui aussi vieillissant. La salle La Sèvre en était la triste illustration. C’est pourquoi ont démarré en 2016 des travaux conséquents qui prendront fin en 2017. 3 Une nouvelle salle multisports, plus grande et plus moderne remplacera la salle la Sèvre, qui sera par la suite démolie. Un espace d’arts martiaux et une salle parquet seront créés. La salle de gymnastique sera rénovée. Tout comme à Léonard de Vinci, ces équipements seront mutualisés. Pendant la semaine scolaire, les élèves des collèges et du lycée s’approprieront les espaces. Le soir et le week end, les clubs y seront les bienvenus. Le nouveau parking du pôle sportif Maxime Bossis est quant à lui opérationnel depuis l’automne. Un accès direct vers le parvis du stade et sa nouvelle entrée permettra de totalement reconfigurer ce haut site sportif de notre bassin de vie qui en avait bien besoin. La ville de Montaigu et la communauté de communes Terres de Montaigu se sont associés sur ce projet et je remercie les élus qui depuis le début ont compris sa nécessité. Au total, en seulement 4 ans, sur les deux pôles sportifs de notre agglomération, ce sont plus de 13 millions d’euros de travaux qui auront été consacrés au développement et l’amélioration des pratiques sportives, dans leur grande diversité. Je n’oublie pas la piscine qui chaque année bat de nouveaux records. 920 personnes y sont inscrites pour des activités régulières et en 2016, la fréquentation du public a augmenté de à nouveau de près de 2.5% pour atteindre 96 500 entrées. Cela montre la nécessité de lancer une réflexion sur l’avenir de cet équipement qui pourrait s’avérer exigüe dans quelques années. Chacun le sait, le sport, c’est la santé. Parlons en. 3) La santé Début 2016, attendu depuis de nombreuses années, le scanner a été installé à l’hôpital de Montaigu. Il s’agit d’un équipement essentiel pour faciliter l’accès de proximité à l’imagerie médicale. C’est aussi un équipement qui vient conforter nos services d’urgences et de médecine. Nous pouvons d’ores et déjà tirer un bilan de cette première année d’exploitation du scanner et les chiffres sont là aussi considérables. En 11 mois, 3700 patients ont été pris en charge. Depuis avant-hier, le scanner est également opérationnel la nuit en appui au service des urgences. Les images sont envoyées à la Roche sur Yon et les soins peuvent être prodigués à Montaigu. Je veux renouveler mes remerciements aux équipes du CHD site de Montaigu pour leur travail de qualité et leur investissement quotidien. Je veux également remercier Emmanuelle Michaud Combes qui en a assuré une direction efficace ces dernières années et qui quittera notre établissement prochainement. En 2017, les perspectives de développement de l’hôpital se concentreront sur l’hôpital de jour et l’offre de consultations avancées, notamment en cancérologie. Dans quelques jours également, nous aurons le plaisir de signer officiellement le contrat local de santé avec l’agence régionale de santé. Ce document fixe un cadre à notre action future en matière de prévention, d’offre de soin et d’autonomie. 4 Il est issu d’une dynamique collective et a associé les élus des communautés de Montaigu et de Rocheservière ainsi que des acteurs locaux des questions de santé. Cet excellent travail doit maintenant nous servir concrètement à la mise en œuvre d’actions visibles pour la santé de tous les habitants. 4) Les transports Le point le plus crucial du thème des déplacements est certainement l’aménagement de la gare et de ses abords. Les avancées en 2016 ont été importantes même si j’ai bien conscience que les usagers quotidiens de notre gare aimeraient que les choses avancent plus vite. Aujourd’hui, les études de faisabilité sont bel et bien terminées. Et déjà, nous avons des indications sur ce que sera la gare de Montaigu dans 4 à 5 ans. Nous savons par exemple que la passerelle piétonne n’existera plus et qu’elle sera remplacée par un passage souterrain qui sera poursuivi jusqu’au parking nord. Nous savons aussi qu’un nouveau franchissement routier, sous la voie ferrée sera nécessaire. Il se situera entre la gare et le passage à niveaux de la Bougonnière à Saint Hilaire. Il permettra de rejoindre la route de Cugand-La Bernardière à la zone industrielle de la Gare. En réalité, ce passage sous voie sera la fin de la rocade de Montaigu. Nous savons enfin que ces projets auront un coût très important mais que la région des Pays de la Loire nous soutiendra massivement. Sans cette aide financière, aucun projet ne pourrait aboutir à la gare. Vous l’avez compris, je viens de parler de la gare et non des trains. Nous allons investir massivement, la région aussi. Je fais donc un appel à la SNCF pour qu’elle soit à la hauteur de ces grands projets et qu’elle améliore sensiblement la régularité et la ponctualité de ses trains. En 2017, se poursuivront aussi les travaux d’aménagement d’une piste cyclable entre Montaigu et la Guyonnière. 5) L’environnement Une avancée majeure doit être ici soulignée. Depuis le 1er janvier, les modalités de tri des déchets ménagers ont changé. Désormais, vous devez placer dans les sacs jaunes tous les emballages, qu’ils soient souples ou rigides. C’est grâce à l’ouverture d’un nouveau centre de tri départemental ultra moderne que cette avancée a pu être possible. Elle permettra de réduire considérablement le volume de déchets ultimes collectés. Déjà depuis longtemps, les efforts de tri des habitants de nos deux communautés de communes étaient remarquables (Claude DURAND). Alors n’hésitez pas à faire plus car vous en avez la possibilité. 6) La culture On ne le pensait pas possible mais pourtant cela s’est produit. Le nombre d’abonnés à la programmation culturelle intercommunale a encore progressé de 15%. Vous êtes aujourd’hui 1836 à avoir souscrit un 5 abonnement ce qui fait de notre saison culturelle une des plus courue de Vendée. La recherche acharnée de la diversité et de la qualité des spectacles proposés à des tarifs accessibles sont sans doute les raisons de cette réussite. Au cinéma Caméra 5, là aussi 2016 aura vu le nombre d’entrées progresser de plus de 1000. Enfin 2016 a été l’année de la mise en place du parcours musical pour les écoles élémentaires de la nouvelle communauté de communes et 2017 sera celle d’une réflexion approfondie sur notre action en faveur de la lecture publique, grâce au contrat territoire lecture. 7) La sécurité J’esquissais l’idée l’année dernière à cette même place que notre territoire se dote d’un service de police municipale digne de ce nom, à l’échelle intercommunale. Je suis en effet convaincu que la sécurité est un enjeu fort de notre qualité de vie. Cela n’était certainement pas un sujet il y a 30 ans, j’ai la conviction que c’est en un aujourd’hui. Les gendarmes font bien leur travail c’est certain mais il ne nous est pas interdit de les aider et de compléter leur mission par une présence de terrain rassurante et dissuasive. La décision de créer cette police intercommunale est prise. Son chef prendra ses fonctions dans quelques jours. Il nous arrive de la police nationale. Il sera chargé ces 6 prochains mois de proposer aux maires l’organisation d’un service à la mesure de notre territoire et proportionné aux attentes de la population et des élus locaux. Nous travaillerons cette année au dimensionnement du service et le déploiement des moyens sera progressif. 8) La voirie Un peu partout en ville en 2017, se dérouleront des travaux de passage de la fibre pour l’Internet très haut débit. La ville en profitera pour effacer les réseaux aériens des rue de la Marne, Gutenberg et Ste Dominique. La ZI nord sera également concernée. Deux rues seront quant à elles intégralement refaites. Il s’agit des rue Agrippa d’Aubigné et de Lattre de Tassigny. Une canalisation rue Beau Soleil sera également reprise. Le cimetière Saint Jacques connaîtra une troisième phase de rénovation dans l’esprit qualitatif des précédentes. Enfin, bien évidemment, le gros chantier qui nous occupera prioritairement est la rénovation de la place de l’hôtel de ville. Les travaux commenceront dans quelques semaines et s’achèveront à l’automne. Cette place est aujourd’hui très abîmée. Le revêtement était à revoir intégralement. Nous en avons profité pour la redessiner en insistant sur la jonction piétonne entre la salle des fêtes et l’hôtel de ville et sur le nombre de place de stationnement qui sera augmenté. De même, une promenade piétonne sur le Pont Jarlet permettra de relier en sécurité la rue Clémenceau et le Faubourg St Jacques. Dans la continuité, 6 nous lancerons la réflexion sur l’aménagement du parc d’Asson Les travaux se dérouleront par phase. Vous pourrez donc toujours accéder au parking et trouver à vous y garer. Je vous encourage à le faire et à toujours fréquenter vos commerces de centre ville pendant cette période. 9) Le logement Je termine l’inventaire des projets en vous parlant bien entendu du plus colossal qui est le quartier urbain des Hauts de Montaigu.(Philippe SABLEREAU) L’étude préalable est désormais terminée. Elle a fait l’objet de très nombreuses réunions et de groupes de travail associant les habitants de ce quartier. Je vous rappelle qu’il s’agit d’un projet sur 10 à 12 ans ayant pour objectif de redéployer les 100 logements publics des tours de l’Aurore qui seront à terme déconstruites, d’ouvrir de nouvelles parcelles à la construction et de rénover l’espace public. Notre partenaire Vendée Habitat est à nos côtés, le dossier a été présenté à la préfecture. Le but est d’amener de nouveaux habitants dans ce quartier très proche du centre ville et doté de multiples services. Nous voulons aussi accentuer la mixité et éviter de concentrer en un même endroit un grand nombre de logements publics. Vous le constatez, Montaigu, l’agglomération et tout le bassin de vie ne manquent pas de projets. Il faut dire qu’après une crise économique nationale interminable, nous connaissons en ce moment une période très encourageante. En effet, les clignotants sont au vert. Dans le secteur de la construction par exemple, on a enregistré en 2016 +19% de permis de construire sur nos 10 communes et nous sommes revenus à un niveau comparable à celui de 2008. L’investissement des entreprises a également été exceptionnel en 2016. La communauté de communes a vendu 16 terrains à des entreprises nouvelles ou souhaitant s’agrandir, ce qui représente 21 hectares. L’entreprise VMI, pour se développer s’installera prochainement sur les Marches de Bretagne à Saint Hilaire. La société Schenker a conforté son siège national à Montaigu en y investissant massivement. C’est aussi avec plaisir qu’en 2016, nous avons accueilli le Zbis à Saint Georges de Montaigu, figure de proue des Fab Lab en Vendée. D’autres tiers lieux suivront certainement en 2017. Ces projets et des dizaines d’autres tirent l’économie locale vers le haut et ont des impacts très positifs sur l’emploi. Le nombre de demandeurs d’emploi entre septembre 2015 et septembre 2016 a diminué de près de 4% et les derniers indicateurs sur la fin d’année 2016 sont encore meilleurs. 7 II] ADAPTER L’ORGANISATION DE NOTRE TERRITOIRE Nous pouvons le dire, notre territoire connaît un développement qui se traduit par une situation de quasi plein emploi. Nous pourrions nous en réjouir et seulement nous en réjouir. Nous pourrions nous en glorifier, et nous reposer sur ces réussites. Après tout, ce succès est le fruit du dynamisme de tous les acteurs qui y contribuent, au quotidien. Les entreprises, les collectivités, les associations, les structures d’insertion, d’accompagnement social et tous les habitants. Dans une France qui ne parvient pas à relever significativement son économie, la tentation de nous reposer sur nos lauriers serait compréhensible. Mais il y aurait un risque à cette posture attentiste. Celui de ne plus être en capacité de l’accompagner. En quelque sorte, aujourd’hui, l’important est d’être à la hauteur de notre croissance. Deux exemples me viennent en tête. En fin d’année 2016, un jeune couple originaire de Vendée est venu me voir. Ils m’ont expliqué qu’après une dizaine d’années d’activité en région parisienne, ils avaient souhaité revenir au pays et venaient de trouver du travail dans le bocage. Immédiatement, ils se sont mis en recherche d’un logement, en location dans un premier temps. Leur recherche s’est concentrée sur un habitat de type maison, à Montaigu, avec petit jardin pour leur enfant de 3 ans. Ils étaient venus me dire que leurs recherches étaient restées vaines. Même si je savais bien que l’offre de logement était réduite, j’ai trouvé cela curieux et me suis rendu sur les sites Internet des agences immobilières de Montaigu. J’ai constaté effaré qu’en fin d’année 2016 à Montaigu, il y avait seulement 2 maisons à louer. Et il y en avait guère plus dans les communes alentours. En fin d’année également, j’ai reçu des chefs d’entreprise. Ils m’ont dit qu’ils avaient du travail à fournir mais pas assez de candidats pour occuper les postes qu’ils proposent. Ces deux exemples sont révélateurs d’une absolue nécessité de travailler, réfléchir, penser non pas seulement le court terme, mais l’avenir à plus longue échéance. Ce travail d’anticipation c’est celui des élus locaux et je me réjouis que collectivement, ils aient pris conscience de ces enjeux majeurs. Le logement, la main d’œuvre, la sécurité, mais aussi bientôt l’offre de transport sont des thématiques dont il faut que nous nous saisissions. Pour cela, nous avons fait le choix de la réforme de nos territoires. Nous avons fait le choix du mouvement, de l’impulsion. Héritiers d’une action locale inventive, nous voulons poursuivre cette tradition d’innovation que les fondateurs du district, voilà presque 50 ans, ont initiée. Depuis quelques mois, nous avons enclenché une mutation territoriale, seule stratégie qui puisse nous ouvrir les perspectives d’une croissance soutenable et assumée. Cette mutation s’appuie sur 3 piliers : le PLUi, la communauté d’agglomération et la commune nouvelle. 1) Le Plan local d’urbanisme intercommunal Engagé voilà deux ans, le plan local d’urbanisme intercommunal entre dans sa dernière phase. 8 Il s’agit désormais de traduire les grandes orientations d’urbanisme sur des cartes et dans un règlement. Ces orientations, elles sont le fruit d’un travail approfondi des maires de la communauté de communes. Ces orientations, elles sont la traduction de notre volonté de préserver notre qualité de vie et de répondre aux défis de demain. En somme, protéger ce à quoi nous tenons tout en avançant. a) Un outil de protection Protéger ce que nous sommes, c’est d’abord protéger et promouvoir notre agriculture. Elle est un secteur économique fondamental de notre territoire qui emploie 450 personnes. Quel serait le sens d’un développement de notre industrie agroalimentaire si nous ne donnions plus les moyens aux agriculteurs de travailler ? Notre levier local pour l’agriculture c’est la préservation au maximum de terres. Ainsi, nous allons diminuer par 2 chaque année le nombre d’hectares utilisés pour la construction. C’est un effort considérable qui nécessairement induira une modification de notre urbanisme. Protéger ce que nous sommes c’est aussi protéger et promouvoir notre commerce de proximité. Notre croissance ne doit pas seulement profiter à une seule forme de commerce. La grande distribution est nécessaire et elle continuera son développement mais il de notre rôle de garantir l’équilibre des formes de commerce. Ainsi le PLUi prévoit que seuls les commerces de plus de 300 m² pourront s’implanter dans les grandes surfaces. Autrement dit, la périphérie de Montaigu accueillera les grands commerces et les centres bourgs et centre ville accueilleront les petits. Cette règle permettra d’éviter le mélange des genres qui souvent conduit à l’aspiration de tous les commerces vers les périphéries. Sur ce sujet et au-delà du PLUi, je souhaite que nous allions plus loin en nous dotant d’un véritable plan stratégique pour le commerce de proximité. Au-delà de la question commerciale, c’est en enjeu de qualité de vie, de vitalité des cœurs de ville et de reconquête des centres bourg. Cette question nous occupera en 2017 c’est certain car elle concerne aussi bien les petites communes que le centre ville de Montaigu. Protéger ce que nous sommes, c’est enfin protéger et promouvoir un urbanisme à taille humaine. Densifier, ce n’est pas construire partout de hauts immeubles. Le PLUi ne modifiera pas en profondeur notre environnement bâti. Notre modèle d’habitat est celui de la maison individuelle en accession à la propriété. Il perdurera mais l’offre locative devra s’accroître. C’est une condition absolue de notre modèle économique. b) Un outil de développement et de cohésion Conçu aussi comme un levier de développement, le PLUi doit nous permettre de déployer de nouveaux moyens de communication routière et ferroviaire et d’améliorer l’accessibilité au numérique. 9 Enfin, le PLUi est un acte primordial pour notre cohésion territoriale. A l’échelle de la nouvelle intercommunalité, il fixera des règles cohérentes et sera garant de l’harmonie de notre développement. Demain, les décisions d’urbanisme d’une commune ne s’imposeront plus à l’autre car elles auront été discutées ensemble avant d’être prises. C’est un changement majeur de modèle et je suis particulièrement fier que nous soyons les premiers en Vendée à avoir lancé cette dynamique, qui depuis s’est largement répandue. Mais organiser l’espace pour ces 10 prochaines années ne suffira pas à nous donner les moyens efficaces nécessaires à notre croissance soutenue. Il nous faut aussi nous doter des outils institutionnels pour répondre à ce défi. Nous sommes en bonne voie. 2) Vers la communauté d’agglomération a) La fusion des communautés au 1er janvier dernier Vous le savez, depuis maintenant 3 jours, notre communauté de communes rassemble 14 communes et non plus 10. En effet, comme je vous l’indiquais l’an dernier, la fusion des communautés de Montaigu, de Rocheservière et des deux synidacts (SMMR, Syndicat du Vendéopôle) est désormais effective. Elle est bien sûr la traduction d’une obligation légale issue de la loi NOTRe d’août 2015. Elle est surtout l’expression d’une volonté de travailler ensemble au sein d’un bassin de vie cohérent. Depuis 1996, nous œuvrons déjà ensemble au sein du syndicat mixte Montaigu Rocheservière notamment sur la collecte des ordures ménagères et la piscine. Nous avons également géré ensemble le Vendéopôle de Boufféré. Désormais, tous ces sujets seront traités par la communauté de communes et cela dans la continuité. Les mois qui viennent de s’écouler ont montré que les élus de ce territoire savaient s’écouter et se rassembler pour l’intérêt général. Je vous mentirais si je vous disais qu’une telle opération est simple. Non, ce n’est pas le cas. Mais cette fusion s’est déroulée sereinement et nous avons bâti les conditions pour que le travail désormais commun sur tous les sujets se déroule bien. De plus, nous avons créé les conditions pour que cette fusion soit menée sans aucun surcoût. C’était un objectif fort et il sera rempli. 10 Une nouvelle assemblée communautaire va s’installer ces prochains jours. Elle aura à déterminer ses priorités et surtout à mettre en œuvre, dans le temps, toutes les nouvelles missions que la fusion ou la loi lui confèrent. Je veux ici profondément remercier les élus et les fonctionnaires territoriaux qui ont œuvré à cette fusion d’ores et déjà réussie. b) L’objectif de la communauté d’agglomération Mais elle ne servirait à rien si elle se réduisait à une simple opération technique. Nous sommes désormais plus de 47 000 habitants dans la communauté de communes. D’ici quelques années, nous aurons dépassé le seuil des 50 000 habitants. En soi, ce n’est pas une information essentielle. Toutefois, ce seuil peut nous faire entrer dans le cercle très restreint des communautés d’agglomération. En Vendée, à ce jour, il n’existe qu’une seule communauté d’agglomération, celle de la Roche sur Yon) et dans les 3 ans, il est probable qu’une seule autre voit le jour autour des Sables d’Olonne. moyens d’agir. Et enfin la commune nouvelle, troisième pilier de cette mutation territoriale et probablement le plus important. L’intérêt de former cette communauté d’agglomération est triple. Cette union, elle est déjà physiquement visible ce soir puisque mes quatre collègues maires sont présents et il en sera de même à chaque cérémonie de vœu des 5 communes. Tout d’abord, nous gagnerions en visibilité. Désormais, de nombreuses décisions et choix stratégiques sont pris à l’échelle régionale voire nationale et si nous ne nous organisons pas pour être vus, alors notre développement sera ignoré. Ensuite, la communauté d’agglomération pourrait permettre de percevoir plus de dotations financières de l’Etat et en cette période, ce n’est pas tout à fait neutre. 3) Une commune nouvelle en 2019 La commune nouvelle, c’est je vous le rappelle le projet de réunir au sein d’une même commune Boufféré, La Guyonnière, Montaigu, Saint Georges de Montaigu et Saint Hilaire de Loulay. Cela fait 18 mois que cette idée d’union a germé et avant de vous expliquer brièvement ce que sera la commune nouvelle, je voudrais redire les raisons pour lesquelles nous nous sommes lancés dans cette aventure. 11 Enfin, la communauté d’agglomération est un levier pour de nouveaux projets comme par exemple, la mise en place de transports publics sur notre territoire. a) La commune nouvelle, une nécessité pour la future communauté d’agglomération C’est donc un projet de territoire à long terme que nous sommes en train de construire, une stratégie qui nous permettra de voir l’avenir avec plus de sérénité, une articulation territoriale agile à la hauteur de ce qu’ensemble nous sommes devenus. La première raison est une raison légale. Je vous ai parlé à l’instant de notre projet à l’échelle des 14 communes de former à moyen terme une communauté d’agglomération. Pour ce faire, il est inscrit dans la loi qu’une des communes doit compter plus de 15 000 habitants. Le PLUi pour organiser spatialement notre espace, notre développement, notre croissance. Une communauté d’agglomération pour nous donner les En ce sens, la commune nouvelle s’inscrit complètement dans l’ambition intercommunale. Ce projet n’est pas centré sur lui-même, il sert tout le bassin de vie. b) La commune nouvelle, une nécessité pour être visible La communauté d’agglomération seule ne suffira pas à rendre notre territoire assez visible. Il lui faut, en son centre une ville elle-même visible. Bon nombre de problématiques restent de compétence communale et le morcellement administratif de notre agglomération est, c’est regrettable, toujours un frein. Cette histoire récente des cartes d’identité en est un excellent exemple. L’Etat a décidé que bientôt, les cartes nationales d’identité seraient soumises à la même procédure que les passeports, c’est-à-dire avec prise d’empreintes biométriques. Aujourd’hui, seule la mairie de Montaigu est équipée de l’appareil permettant de le faire. Ainsi chaque année, 2300 personnes de tout le bassin de vie viennent y enregistrer leur passeport. Avec l’extension de cette procédure aux cartes nationales d’identité, il est évident que nous ne pourrons pas faire face si nous conservons un seul unique appareil. Et pourtant, la préfecture a décidé d’attribuer de nouveaux appareils à des communes en Vendée plus peuplées que Montaigu mais qui réalisaient beaucoup moins de passeports. Cet exemple de quelques semaines montre une fois de plus que vu de la Roche sur Yon, Nantes ou Paris, notre territoire ne pèse pas. Une ville de 20 000 habitants est identifiée, repérée, regardée. 5 communes toutes proches entre 3000 et 5000 habitants sont ignorées même si elles forment un ensemble très cohérent. La croissance, le dynamisme, le développement, la jeunesse… rien ne compte plus aux yeux de l’administration que le nombre d’habitants. C’est malheureux, mais c’est comme cela. Et aujourd’hui, manifestement, notre morcellement est un handicap pour notre développement. 12 Car cela se répercute dans tous les domaines. L’enjeu de la carence de logements que je vous décrivais tout à l’heure en est la preuve. Nous avons un manque criant de logement et pourtant, nous ne sommes éligibles à aucune mesure de défiscalisation. Le résultat est simple, les projets immobiliers se font au compte goûte car les investisseurs n’ont pas d’avantage fiscal. Nous pourrions nous retrouver dans une situation grotesque d’un territoire en quasi plein emploi, attractif et très jeune qui sait attirer des entreprises mais est incapable de loger leurs salariés. Tout cela parce que quand l’Etat choisit les territoires où il va encourager l’investissement, il ne nous voit pas. c) Une nécessité pour gérer l’agglomération même travail à quelques centaines de mètres les unes des autres ? Vous qui connaissez bien Montaigu êtes bien placés pour savoir que bon nombre de quartiers dont les habitants vivent à Montaigu, ne sont en réalité pas à Montaigu. Nous en avons pris l’habitude et ces habitants sont considérés comme des Montacutains. Dans la population, et c’est heureux, les choses sont ainsi et ne posent pas de problèmes. d) La commune nouvelle, une nécessité pour tenir les comptes publics Dans l’administration, les affaires sont un peu plus complexes. Il faut bien le reconnaître, même avec la meilleure volonté des élus municipaux, nous ne savons pas bien gérer, rénover, avoir des projets dans des rues et des quartiers situés sur plusieurs communes. Un investissement à plusieurs collectivités est un casse tête administratif et financier que vous n’imaginez même pas. Lorsqu’il s’agissait de 2 rues, on pouvait admettre l’imperfection. Mais aujourd’hui, regardons notre territoire aggloméré tel qu’il est vraiment et tel qu’il a évolué depuis une quinzaine d’années. Aujourd’hui, on entre dans Boufféré, on passe par Montaigu et on en ressort par Saint Georges sans s’apercevoir qu’on a changé de communes. Et si pendant ce trajet, on a pris la zone industrielle Nord et le boulevard Durand, on est aussi passé par Saint Hilaire et la Guyonnière. Cela a-t-il encore aujourd’hui un sens que ce territoire cohérent soit géré par 5 administrations différentes qui font le Là encore, soyons réaliste. Notre population augmente et elle est jeune. Chacun le sait, les familles avec des enfants ont des besoins en services publics importants (garde de jeunes enfants, écoles, accueil périscolaire, centre de loisirs…). Dans le même temps, le gouvernement baisse chaque année les dotations financières des collectivités locales. Dans quelques années, même avec la meilleure volonté du monde, si nous ne décidons pas ensemble où l’argent public sera le mieux utilisé, nous risquons de mal l’employer. Car chaque commune regardera son besoin, alors même qu’il pourrait être satisfait par un agent public de la commune d’à côté. 13 Grâce à une commune unique, nous aurons un regard beaucoup plus large sur les besoins et les ressources dont nous disposons et cela nous permettra d’éviter l’inflation des dépenses publiques. Ne nous voilons pas la face, nous savons tous ici que le temps de la dépense publique sans compter est terminé. Il devrait d’ailleurs être terminé depuis longtemps. Il va donc falloir faire des efforts. La question qui se posera est « comment faire ces efforts sans dégrader les services de proximité offerts à la population ». Nous n’avons pas encore toute la réponse mais nous sommes absolument convaincus qu’elle se trouve dans l’union et le mouvement et non dans le statu quo. Le projet est clair, il s’agit de ne former qu’une seule et même commune, avec un seul budget, une seule administration et à terme une même fiscalité. Ce n’est donc pas une strate administrative de plus. e) Une organisation souple qui protège la proximité Mais, une commune nouvelle ce n’est pas une fusion. Chacune des cinq communes fondatrices conserve un rôle fondamental de proximité. En somme, la commune nouvelle permet de décider ensemble des grands projets, de prendre les décisions importantes mais laisse aux communes déléguées le soin d’organiser le service de proximité aux habitants. Cette proximité, elle est l’ADN de notre projet. Nous voulons que la commune nouvelle soit un mieux sans pour autant changer le quotidien des habitants. Le but n’est pas de bouleverser les services offerts à la population, aux associations et aux entreprises mais de changer la façon dont les élus les décident, les organisent et les financent. Autrement dit, la commune nouvelle sera réussie si pour l’habitant, l’association et l’entreprise, elle est transparente. C’est notre objectif. Nous avons pris le temps de la maturation et nous comptons prendre le temps de sa réalisation. Plus de 50 réunions d’élus municipaux se sont déroulées, une étude juridique et financière a été diligentée. 500 personnes sont venues aux réunions publiques, un document d’explication a été distribué à près de 10 000 exemplaires. Les acteurs locaux et la population ont travaillé sur le nom. Des entreprises majeures du territoire ont été consultées. Si elle est votée très bientôt, la commune nouvelle entrera en vigueur le 1er janvier 2019. D’ici là, nous allons devoir travailler à sa mise en œuvre concrète. Pour les Montacutains, cela aura une conséquence fiscale. En effet, depuis des décennies, à Montaigu la taxe foncière a un taux plus élevé que la taxe d’habitation. Or, ce n’est pas le cas dans les 4 autres communes. Il est donc nécessaire de modifier cela dans les 2 ans. Dès 2017 donc, la taxe foncière baissera significativement et la taxe d’habitation augmentera dans les mêmes proportions. A partir de 2019, ces 2 impôts baisseront ensemble. 14 f) Un rendez vous avec l’histoire Le 3 février prochain, les cinq conseils municipaux se prononceront dans chaque mairie, à la même heure. Ce sera un moment historique pour un projet historique. 1969 fût l’année de naissance du district. 50 ans après, les résultats sont là et nous encouragent à franchir une nouvelle étape, pour les 50 ans à venir : la commune nouvelle. Nous lui donnerons un nom qui comprendra le mot « Montaigu » et qui sera dévoilé dans quelques jours tout au plus. Unis, les cinq maires que nous sommes souhaitons que cette commune nouvelle voit le jour, et à cinq communes. Au stade poussé des études et de la réflexion, il s’agit d’une réelle envie, d’une vraie volonté qui a fait l’objet ces 18 derniers mois d’un engagement fort que je veux ici saluer. Jamais ces 50 dernières années, la vision de notre bassin de vie n’a été si partagée entre nos 5 communes. Les conditions sont réunies pour que ce choix historique se fasse maintenant. une commune nouvelle est innovant, solide et réfléchi. Il est ambitieux mais réaliste Chers amis, l’action publique ce n’est pas l’immédiateté. L’action publique a besoin de temps. Notre projet de territoire se dessine depuis plusieurs années. Il lui faudra encore quelques années pour se concrétiser. Il aura fallu 8 ans et 5 tentatives à Thomas Coville sur son trimaran SODEBO pour battre le record du tour du monde à la voile en solitaire, un véritable exploit dont nous sommes fiers. Il lui aura fallu de la ténacité, une grande capacité à relever les défis et une immense confiance entre l’entreprise et son porte drapeau. Autant de valeurs qui caractérisent les hommes et les femmes de ce territoire et qui portent notre ambition collective. Chers amis, nous travaillons sur des projets et les menons à bien. Je vous les ai cité au début de mon intervention. Mais être élu aujourd’hui, c’est travailler dans le brouillard. Chaque ministre repense ce que son prédécesseur a imaginé. Chaque gouvernement défait ce que le précédent a décidé. Chaque loi ajoute une couche de réglementation aux innombrables pages des lois précédents. Chaque budget de l’état bouleverse l’équilibre des finances locales. Dans le brouillard, nous avons choisi de nous fixer un cap. Nous avons été les premiers à lancer un PLUi, et les premiers à annoncer notre fusion des communautés de communes. Notre projet de territoire avec une future communauté d’agglomération et 15 Je sais que ces mutations ne vous font pas peur et même qu’elles sont attendues par beaucoup et je suis reconnaissant de la confiance que vous nous témoignez régulièrement. C’est avec une volonté intacte et une espérance forte que l’équipe municipale, mes collègues maires et moi-même commençons l’année 2017. Une nouvelle fois, très bonne année à vous toutes et à vous tous. Merci de votre attention.