Chers amis, Je suis très heureux de vous

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Chers amis, Je suis très heureux de vous
Chers amis,
Je suis très heureux de vous accueillir au
théâtre de Thalie pour cette traditionnelle
cérémonie des vœux qui est l’occasion de faire
un tour d’horizon le plus complet possible de
l’année écoulée mais aussi de ce qui nous
attend en 2017.
communes Sèvre et Loire et souhaiter la
bienvenue à Montaigu à :
-
-
Permettez-moi tout d’abord, de vous adresser
mes vœux pour cette nouvelle année. Ils
s’adressent à vous toutes et tous, habitants de
Montaigu ou forces vives de notre bassin de
vie. Que 2017 vous soit à toutes et tous douce
et pleine de bonheur. J’ai évidemment une
pensée particulière pour toutes les familles qui
en 2016 ont perdu un proche.
Ces vœux sont particulièrement adressés aux
équipes qui m’entourent chaque jour et qui,
avec dévouement mettent en œuvre le projet
municipal et intercommunal. Bonne année
donc aux conseillers municipaux, aux adjoints,
aux élus des communes voisines que je suis
heureux d’accueillir ce soir. Je mesure chaque
jour l’importance de notre union, de notre
bonne entente, au service exclusif d’une
ambition de territoire et donc au service de la
population.
Bonne année aussi aux agents publics
municipaux et intercommunaux, sans qui
aucune action de proximité ni aucun grand
projet ne pourrait être mené. Leur travail est de
qualité, je le sais. En ce moment, beaucoup
participent aux mutations institutionnelles dont
je vous parlerai plus tard (fusions, projets de
commune nouvelle…). Cela leur demande du
travail supplémentaire mais n’a en rien affecté
l’action quotidienne. 2017 sera sans doute une
année charnière pour les agents territoriaux et
nous ferons tout pour que les changements se
passent en douceur et avec pédagogie.
J’en profite pour saluer notre directeur des
services techniques Yohann LEFFRAY qui nous
quitte pour rejoindre la communauté de
-
-
Anne SAINT SEVIN, qui a pris la
succession de Daniel Rondeau à l’école
élémentaire des jardins
Pascal MORICEAU, directeur de l’école
élémentaire Jules Verne
L’adjudant-chef Jean Bernard DEVORS
au centre de secours de Montaigu
Nicolas GUEYE MARY, chef du service
intercommunal de police municipale qui
prendra ses fonctions dans quelques
jours
Mehdi MOUILLE, ingénieur chargé de
projet des hauts de Montaigu
Ces vœux, je les adresse aussi à tous les
représentants des administrations publiques à
Montaigu,
aux enseignants, aux chefs
d’entreprises de toute la communauté de
communes, au personnel médical, aux prêtres
de notre paroisse.
Je souhaite, en ce début d’année, adresser des
vœux chaleureux aux responsables de la vie
associative Montacutaine.
Certains présidents d’associations ont passé la
main en 2016 et en votre nom je les remercie
et souhaite la bienvenue aux 12 nouveaux
présidents qui leur ont succédé.
C’est notamment grâce et avec ces associations
Montacutaines et à leurs centaines de
bénévoles que notre ville s’anime. 2016 sera
bien entendu une année riche avec ses
manifestations traditionnelles, le Printemps du
Livre, la Montacutaine, Arts sur Digue, le forum
des associations, le tournoi de basket cadets
nations, ou encore le marché de Noël qui a
connu en 2016 un nouveau succès…
2017 sera aussi une année d’anniversaires,
celui du Mondial Football dont ce sera la 45ème
édition, celui du Vélo Club qui célèbrera ses 120
1
ans et nous déplacerons à Immenhausen à
l’Ascension pour fêter les 25 ans de notre
jumelage. Je vous y invite toutes et tous.
Enfin, tous mes vœux aux familles qui ont eu la
joie d’accueillir un enfant en 2016. Après le
recensement de l’année dernière, nous
sommes officiellement 5149 Montacutaines et
Montacutains. Malgré l’absence de terrains à
Montaigu même, la population continue donc à
augmenter modestement.
Plus de population, cela signifie aussi plus
d’électeurs. En 2017, année électorale, un 4ème
bureau de vote ouvrira à Montaigu. Vous
recevrez votre nouvelle carte en mars. Prenez
soin de bien regarder le bureau qui vous a été
attribué.
conseil départemental ouvrira donc bien
ses portes en septembre prochain. Situé sur
la commune de Saint Hilaire de Loulay, il
pourra à terme accueillir 600 élèves de la
6ème à la 3ème. Dès 2017, les 4 niveaux
seront ouverts.
Une carte scolaire a été validée par le
département et cette ouverture permettra
de désengorger le collège Jules Ferry, luimême agrandi en 2016. Je tiens à souligner
la qualité du travail du département de la
Vendée et des entreprises du chantier pour
leur efficacité. Après l’aménagement par la
communauté de communes de la gare
routière, ce quartier poursuit donc sa
mutation.
1] UN FOISONNEMENT DE PROJETS
L’exercice qui consiste à vous détailler les
réalisations et les projets à venir est chaque
année particulièrement complexe tellement
notre territoire fourmille d’initiatives publiques,
privées ou associatives.
Mais je dois bien avouer que cette année
singulièrement, cette présentation m’a
demandé un effort particulier de concision. Je
vais donc essayer par thématique de vous en
faire un résumé clair.
Commençons par l’avenir de nos enfants et les
projets en matière d’éducation.
1) L’éducation
Chacun aura pu le constater, depuis déjà de
nombreux mois, les grues et les ouvriers
s’affairent derrière le stade Maxime Bossis
pour que le nouveau collège public Michel
RAGON soit prêt à temps. Je peux vous le
dire aujourd’hui, ce sera le cas. Ce nouvel
établissement décidé et financé par le
Face à l’enjeu démographique toujours
aussi fort, l’enseignement catholique de
Vendée a annoncé lui aussi qu’il allait
construire un nouveau collège privé sur
notre territoire. Il faut mesurer la portée de
cette décision car la construction d’un
nouveau collège privé n’était pas arrivée
depuis 50 ans en Vendée. Prévu pour ouvrir
en 2021, l’établissement situé à Boufféré
permettra de répondre à la demande qui
peut aujourd’hui difficilement être satisfaite
dans les collèges existants de Montaigu,
Rocheservière et les Brouzils.
Dans quelques semaines, c’est le lycée
Léonard de Vinci situé à la Guyonnière qui
entrera dans une phase de très grands
travaux et cela jusqu’en 2019. Avec des
effectifs en constante augmentation, le
lycée de Vinci répond aux besoins d’un
large bassin de vie. Aussi, ce projet se
devait d’être ambitieux. Il le sera puisque
6500 m² seront construits ou réaménagés.
2
L’internat, le restaurant scolaire, la maison
des lycéens, le centre de documentation et
les locaux des enseignants seront repensés.
De nouvelles salles de classe créées.
Les travaux soutiendront aussi l’activité du
secteur du bâtiment puisque 3 entreprises
de BTP de notre communauté de
communes ont été retenues sur ce chantier.
L’investissement de la région est colossal et
représente près de 15 millions d’euros.
L’Institut médico éducatif lui aussi a investi
et est entré très récemment dans ses
nouveaux locaux, proches du lycée à la
Guyonnière. Il est fondamental que sur
notre territoire, les familles confrontées au
handicap de leur enfant trouvent des
solutions d’apprentissage et d’intégration.
Les conditions d’accueil sont désormais
excellentes pour les 40 jeunes qui y sont
scolarisés.
Dans les écoles élémentaires de la ville
enfin, après avoir reconstruit un bloc
sanitaire à l’école des Jardins, la
municipalité concentrera ses efforts en
2017 sur la sécurisation des accès. Vous le
savez, les évènements tragiques de ces
derniers mois en France nous encouragent,
sans dramatisation ni panique à repenser
l’accès des lieux qui accueillent un public
fragile.
Les enfants sont fragiles et il est de notre
responsabilité que de veiller à leur sécurité.
Les écoles publiques de Montaigu seront
donc équipées en 2017 de dispositifs
d’ouverture de portes contrôlés par vidéo.
De plus, la ville lancera une étude pour la
construction prochaine d’une salle de
motricité à l’école Jules Verne. Les élèves
pratiquent aujourd’hui le sport dans la salle
Pierrot Martin, vétuste et promise à la
démolition compte tenu des nouveaux
équipements de léonard de Vinci. Pour
l’école, une salle plus modeste mais
adaptée s’avère nécessaire et pourra être
ouverte à d’autres publics le soir et le week
end.
Ce projet m’amène plus largement à vous
parler du sport.
2) Les sports
2016 a été marquée par l’ouverture
compète du nouveau pôle sportif Léonard
de Vinci. Désormais doté d’un terrain
synthétique, de deux salles multisports,
d’un espace d’escalade dédié, d’un dojo
deux tapis, d’une salle de gymnastique de
800 m² et de salles de convivialité, ce pôle
répond parfaitement aux besoins des élèves
comme des clubs résidents ou utilisateurs
occasionnels.
Les chiffres sont impressionnants. Le site
est fréquenté chaque semaine par 1000
licenciés de club et 2000 collégiens et
lycéens. 41 manifestations sportives s’y
sont déroulées le week end l’année
dernière. Le nouveau pôle sportif a permis
aux 7 clubs résidents de booster leur
nombre de sportifs de 25% en moyenne en
2 ans ce qui représente 220 nouveaux
sportifs dans ces disciplines (tir à l’arc,
gymnastique, escalade, judo, badminton,
futsal, rugby)
Cet investissement était nécessaire mais il
n’était pas suffisant car l’autre pôle sportif,
à Maxime Bossis, était lui aussi vieillissant.
La salle La Sèvre en était la triste
illustration. C’est pourquoi ont démarré en
2016 des travaux conséquents qui
prendront fin en 2017.
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Une nouvelle salle multisports, plus grande
et plus moderne remplacera la salle la
Sèvre, qui sera par la suite démolie. Un
espace d’arts martiaux et une salle parquet
seront créés. La salle de gymnastique sera
rénovée. Tout comme à Léonard de Vinci,
ces équipements seront mutualisés.
Pendant la semaine scolaire, les élèves des
collèges et du lycée s’approprieront les
espaces. Le soir et le week end, les clubs y
seront les bienvenus.
Le nouveau parking du pôle sportif Maxime
Bossis est quant à lui opérationnel depuis
l’automne. Un accès direct vers le parvis du
stade et sa nouvelle entrée permettra de
totalement reconfigurer ce haut site sportif
de notre bassin de vie qui en avait bien
besoin. La ville de Montaigu et la
communauté de communes Terres de
Montaigu se sont associés sur ce projet et je
remercie les élus qui depuis le début ont
compris sa nécessité.
Au total, en seulement 4 ans, sur les deux
pôles sportifs de notre agglomération, ce
sont plus de 13 millions d’euros de travaux
qui auront été consacrés au développement
et l’amélioration des pratiques sportives,
dans leur grande diversité.
Je n’oublie pas la piscine qui chaque année
bat de nouveaux records. 920 personnes y
sont inscrites pour des activités régulières
et en 2016, la fréquentation du public a
augmenté de à nouveau de près de 2.5%
pour atteindre 96 500 entrées. Cela montre
la nécessité de lancer une réflexion sur
l’avenir de cet équipement qui pourrait
s’avérer exigüe dans quelques années.
Chacun le sait, le sport, c’est la santé.
Parlons en.
3) La santé
Début 2016, attendu depuis de nombreuses
années, le scanner a été installé à l’hôpital
de Montaigu. Il s’agit d’un équipement
essentiel pour faciliter l’accès de proximité
à l’imagerie médicale. C’est aussi un
équipement qui vient conforter nos services
d’urgences et de médecine. Nous pouvons
d’ores et déjà tirer un bilan de cette
première année d’exploitation du scanner
et les chiffres sont là aussi considérables. En
11 mois, 3700 patients ont été pris en
charge.
Depuis avant-hier, le scanner est également
opérationnel la nuit en appui au service des
urgences. Les images sont envoyées à la
Roche sur Yon et les soins peuvent être
prodigués à Montaigu. Je veux renouveler
mes remerciements aux équipes du CHD
site de Montaigu pour leur travail de qualité
et leur investissement quotidien. Je veux
également remercier Emmanuelle Michaud
Combes qui en a assuré une direction
efficace ces dernières années et qui
quittera notre établissement
prochainement.
En 2017, les perspectives de
développement de l’hôpital se
concentreront sur l’hôpital de jour et l’offre
de consultations avancées, notamment en
cancérologie.
Dans quelques jours également, nous
aurons le plaisir de signer officiellement le
contrat local de santé avec l’agence
régionale de santé. Ce document fixe un
cadre à notre action future en matière de
prévention, d’offre de soin et d’autonomie.
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Il est issu d’une dynamique collective et a
associé les élus des communautés de
Montaigu et de Rocheservière ainsi que des
acteurs locaux des questions de santé. Cet
excellent travail doit maintenant nous servir
concrètement à la mise en œuvre d’actions
visibles pour la santé de tous les habitants.
4) Les transports
Le point le plus crucial du thème des
déplacements est certainement
l’aménagement de la gare et de ses abords.
Les avancées en 2016 ont été importantes
même si j’ai bien conscience que les
usagers quotidiens de notre gare
aimeraient que les choses avancent plus
vite.
Aujourd’hui, les études de faisabilité sont
bel et bien terminées. Et déjà, nous avons
des indications sur ce que sera la gare de
Montaigu dans 4 à 5 ans. Nous savons par
exemple que la passerelle piétonne
n’existera plus et qu’elle sera remplacée par
un passage souterrain qui sera poursuivi
jusqu’au parking nord.
Nous savons aussi qu’un nouveau
franchissement routier, sous la voie ferrée
sera nécessaire. Il se situera entre la gare et
le passage à niveaux de la Bougonnière à
Saint Hilaire. Il permettra de rejoindre la
route de Cugand-La Bernardière à la zone
industrielle de la Gare. En réalité, ce
passage sous voie sera la fin de la rocade de
Montaigu.
Nous savons enfin que ces projets auront
un coût très important mais que la région
des Pays de la Loire nous soutiendra
massivement. Sans cette aide financière,
aucun projet ne pourrait aboutir à la gare.
Vous l’avez compris, je viens de parler de la
gare et non des trains. Nous allons investir
massivement, la région aussi. Je fais donc
un appel à la SNCF pour qu’elle soit à la
hauteur de ces grands projets et qu’elle
améliore sensiblement la régularité et la
ponctualité de ses trains.
En 2017, se poursuivront aussi les travaux
d’aménagement d’une piste cyclable entre
Montaigu et la Guyonnière.
5) L’environnement
Une avancée majeure doit être ici
soulignée. Depuis le 1er janvier, les
modalités de tri des déchets ménagers ont
changé. Désormais, vous devez placer dans
les sacs jaunes tous les emballages, qu’ils
soient souples ou rigides.
C’est grâce à l’ouverture d’un nouveau
centre de tri départemental ultra moderne
que cette avancée a pu être possible. Elle
permettra de réduire considérablement le
volume de déchets ultimes collectés.
Déjà depuis longtemps, les efforts de tri des
habitants de nos deux communautés de
communes étaient remarquables (Claude
DURAND). Alors n’hésitez pas à faire plus
car vous en avez la possibilité.
6) La culture
On ne le pensait pas possible mais pourtant
cela s’est produit. Le nombre d’abonnés à la
programmation culturelle intercommunale
a encore progressé de 15%. Vous êtes
aujourd’hui 1836 à avoir souscrit un
5
abonnement ce qui fait de notre saison
culturelle une des plus courue de Vendée.
La recherche acharnée de la diversité et de
la qualité des spectacles proposés à des
tarifs accessibles sont sans doute les raisons
de cette réussite.
Au cinéma Caméra 5, là aussi 2016 aura vu
le nombre d’entrées progresser de plus de
1000.
Enfin 2016 a été l’année de la mise en place
du parcours musical pour les écoles
élémentaires de la nouvelle communauté
de communes et 2017 sera celle d’une
réflexion approfondie sur notre action en
faveur de la lecture publique, grâce au
contrat territoire lecture.
7) La sécurité
J’esquissais l’idée l’année dernière à cette
même place que notre territoire se dote
d’un service de police municipale digne de
ce nom, à l’échelle intercommunale. Je suis
en effet convaincu que la sécurité est un
enjeu fort de notre qualité de vie. Cela
n’était certainement pas un sujet il y a 30
ans, j’ai la conviction que c’est en un
aujourd’hui.
Les gendarmes font bien leur travail c’est
certain mais il ne nous est pas interdit de
les aider et de compléter leur mission par
une présence de terrain rassurante et
dissuasive.
La décision de créer cette police
intercommunale est prise. Son chef prendra
ses fonctions dans quelques jours. Il nous
arrive de la police nationale. Il sera chargé
ces 6 prochains mois de proposer aux
maires l’organisation d’un service à la
mesure de notre territoire et proportionné
aux attentes de la population et des élus
locaux.
Nous travaillerons cette année au
dimensionnement du service et le
déploiement des moyens sera progressif.
8) La voirie
Un peu partout en ville en 2017, se
dérouleront des travaux de passage de la
fibre pour l’Internet très haut débit. La ville
en profitera pour effacer les réseaux
aériens des rue de la Marne, Gutenberg et
Ste Dominique. La ZI nord sera également
concernée.
Deux rues seront quant à elles
intégralement refaites. Il s’agit des rue
Agrippa d’Aubigné et de Lattre de Tassigny.
Une canalisation rue Beau Soleil sera
également reprise.
Le cimetière Saint Jacques connaîtra une
troisième phase de rénovation dans l’esprit
qualitatif des précédentes.
Enfin, bien évidemment, le gros chantier qui
nous occupera prioritairement est la
rénovation de la place de l’hôtel de ville. Les
travaux commenceront dans quelques
semaines et s’achèveront à l’automne.
Cette place est aujourd’hui très abîmée. Le
revêtement était à revoir intégralement.
Nous en avons profité pour la redessiner en
insistant sur la jonction piétonne entre la
salle des fêtes et l’hôtel de ville et sur le
nombre de place de stationnement qui sera
augmenté. De même, une promenade
piétonne sur le Pont Jarlet permettra de
relier en sécurité la rue Clémenceau et le
Faubourg St Jacques. Dans la continuité,
6
nous lancerons la réflexion sur
l’aménagement du parc d’Asson
Les travaux se dérouleront par phase. Vous
pourrez donc toujours accéder au parking
et trouver à vous y garer. Je vous encourage
à le faire et à toujours fréquenter vos
commerces de centre ville pendant cette
période.
9) Le logement
Je termine l’inventaire des projets en vous
parlant bien entendu du plus colossal qui
est le quartier urbain des Hauts de
Montaigu.(Philippe SABLEREAU) L’étude
préalable est désormais terminée. Elle a fait
l’objet de très nombreuses réunions et de
groupes de travail associant les habitants de
ce quartier.
Je vous rappelle qu’il s’agit d’un projet sur
10 à 12 ans ayant pour objectif de
redéployer les 100 logements publics des
tours de l’Aurore qui seront à terme
déconstruites, d’ouvrir de nouvelles
parcelles à la construction et de rénover
l’espace public.
Notre partenaire Vendée Habitat est à nos
côtés, le dossier a été présenté à la
préfecture.
Le but est d’amener de nouveaux habitants
dans ce quartier très proche du centre ville
et doté de multiples services. Nous voulons
aussi accentuer la mixité et éviter de
concentrer en un même endroit un grand
nombre de logements publics.
Vous le constatez, Montaigu,
l’agglomération et tout le bassin de vie ne
manquent pas de projets. Il faut dire
qu’après une crise économique nationale
interminable, nous connaissons en ce
moment une période très encourageante.
En effet, les clignotants sont au vert. Dans le
secteur de la construction par exemple, on a
enregistré en 2016 +19% de permis de
construire sur nos 10 communes et nous
sommes revenus à un niveau comparable à
celui de 2008.
L’investissement des entreprises a
également été exceptionnel en 2016. La
communauté de communes a vendu 16
terrains à des entreprises nouvelles ou
souhaitant s’agrandir, ce qui représente 21
hectares. L’entreprise VMI, pour se
développer s’installera prochainement sur
les Marches de Bretagne à Saint Hilaire. La
société Schenker a conforté son siège
national à Montaigu en y investissant
massivement.
C’est aussi avec plaisir qu’en 2016, nous
avons accueilli le Zbis à Saint Georges de
Montaigu, figure de proue des Fab Lab en
Vendée. D’autres tiers lieux suivront
certainement en 2017.
Ces projets et des dizaines d’autres tirent
l’économie locale vers le haut et ont des
impacts très positifs sur l’emploi. Le nombre
de demandeurs d’emploi entre septembre
2015 et septembre 2016 a diminué de près
de 4% et les derniers indicateurs sur la fin
d’année 2016 sont encore meilleurs.
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II] ADAPTER L’ORGANISATION DE NOTRE
TERRITOIRE
Nous pouvons le dire, notre territoire connaît
un développement qui se traduit par une
situation de quasi plein emploi. Nous
pourrions nous en réjouir et seulement nous en
réjouir. Nous pourrions nous en glorifier, et
nous reposer sur ces réussites. Après tout, ce
succès est le fruit du dynamisme de tous les
acteurs qui y contribuent, au quotidien. Les
entreprises, les collectivités, les associations,
les structures d’insertion, d’accompagnement
social et tous les habitants. Dans une France qui
ne parvient pas à relever significativement son
économie, la tentation de nous reposer sur nos
lauriers serait compréhensible.
Mais il y aurait un risque à cette posture
attentiste. Celui de ne plus être en capacité de
l’accompagner. En quelque sorte, aujourd’hui,
l’important est d’être à la hauteur de notre
croissance.
Deux exemples me viennent en tête.
En fin d’année 2016, un jeune couple originaire
de Vendée est venu me voir. Ils m’ont expliqué
qu’après une dizaine d’années d’activité en
région parisienne, ils avaient souhaité revenir
au pays et venaient de trouver du travail dans
le bocage. Immédiatement, ils se sont mis en
recherche d’un logement, en location dans un
premier temps. Leur recherche s’est
concentrée sur un habitat de type maison, à
Montaigu, avec petit jardin pour leur enfant de
3 ans. Ils étaient venus me dire que leurs
recherches étaient restées vaines. Même si je
savais bien que l’offre de logement était
réduite, j’ai trouvé cela curieux et me suis
rendu sur les sites Internet des agences
immobilières de Montaigu. J’ai constaté effaré
qu’en fin d’année 2016 à Montaigu, il y avait
seulement 2 maisons à louer. Et il y en avait
guère plus dans les communes alentours.
En fin d’année également, j’ai reçu des chefs
d’entreprise. Ils m’ont dit qu’ils avaient du
travail à fournir mais pas assez de candidats
pour occuper les postes qu’ils proposent.
Ces deux exemples sont révélateurs d’une
absolue nécessité de travailler, réfléchir, penser
non pas seulement le court terme, mais l’avenir
à plus longue échéance.
Ce travail d’anticipation c’est celui des élus
locaux et je me réjouis que collectivement, ils
aient pris conscience de ces enjeux majeurs.
Le logement, la main d’œuvre, la sécurité, mais
aussi bientôt l’offre de transport sont des
thématiques dont il faut que nous nous
saisissions. Pour cela, nous avons fait le choix
de la réforme de nos territoires. Nous avons fait
le choix du mouvement, de l’impulsion.
Héritiers d’une action locale inventive, nous
voulons poursuivre cette tradition
d’innovation que les fondateurs du district,
voilà presque 50 ans, ont initiée.
Depuis quelques mois, nous avons enclenché
une mutation territoriale, seule stratégie qui
puisse nous ouvrir les perspectives d’une
croissance soutenable et assumée. Cette
mutation s’appuie sur 3 piliers : le PLUi, la
communauté d’agglomération et la commune
nouvelle.
1) Le Plan local d’urbanisme
intercommunal
Engagé voilà deux ans, le plan local
d’urbanisme intercommunal entre dans sa
dernière phase.
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Il s’agit désormais de traduire les grandes
orientations d’urbanisme sur des cartes et
dans un règlement. Ces orientations, elles
sont le fruit d’un travail approfondi des
maires de la communauté de communes.
Ces orientations, elles sont la traduction de
notre volonté de préserver notre qualité de
vie et de répondre aux défis de demain. En
somme, protéger ce à quoi nous tenons
tout en avançant.
a) Un outil de protection
Protéger ce que nous sommes, c’est
d’abord protéger et promouvoir notre
agriculture. Elle est un secteur économique
fondamental de notre territoire qui emploie
450 personnes. Quel serait le sens d’un
développement de notre industrie
agroalimentaire si nous ne donnions plus
les moyens aux agriculteurs de travailler ?
Notre levier local pour l’agriculture c’est la
préservation au maximum de terres. Ainsi,
nous allons diminuer par 2 chaque année le
nombre d’hectares utilisés pour la
construction. C’est un effort considérable
qui nécessairement induira une
modification de notre urbanisme.
Protéger ce que nous sommes c’est aussi
protéger et promouvoir notre commerce de
proximité. Notre croissance ne doit pas
seulement profiter à une seule forme de
commerce. La grande distribution est
nécessaire et elle continuera son
développement mais il de notre rôle de
garantir l’équilibre des formes de
commerce.
Ainsi le PLUi prévoit que seuls les
commerces de plus de 300 m² pourront
s’implanter dans les grandes surfaces.
Autrement dit, la périphérie de Montaigu
accueillera les grands commerces et les
centres bourgs et centre ville accueilleront
les petits. Cette règle permettra d’éviter le
mélange des genres qui souvent conduit à
l’aspiration de tous les commerces vers les
périphéries.
Sur ce sujet et au-delà du PLUi, je souhaite
que nous allions plus loin en nous dotant
d’un véritable plan stratégique pour le
commerce de proximité. Au-delà de la
question commerciale, c’est en enjeu de
qualité de vie, de vitalité des cœurs de ville
et de reconquête des centres bourg. Cette
question nous occupera en 2017 c’est
certain car elle concerne aussi bien les
petites communes que le centre ville de
Montaigu.
Protéger ce que nous sommes, c’est enfin
protéger et promouvoir un urbanisme à
taille humaine. Densifier, ce n’est pas
construire partout de hauts immeubles. Le
PLUi ne modifiera pas en profondeur notre
environnement bâti. Notre modèle
d’habitat est celui de la maison individuelle
en accession à la propriété. Il perdurera
mais l’offre locative devra s’accroître. C’est
une condition absolue de notre modèle
économique.
b) Un outil de développement et de
cohésion
Conçu aussi comme un levier de
développement, le PLUi doit nous
permettre de déployer de nouveaux
moyens de communication routière et
ferroviaire et d’améliorer l’accessibilité au
numérique.
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Enfin, le PLUi est un acte primordial pour
notre cohésion territoriale. A l’échelle de la
nouvelle intercommunalité, il fixera des
règles cohérentes et sera garant de
l’harmonie de notre développement.
Demain, les décisions d’urbanisme d’une
commune ne s’imposeront plus à l’autre car
elles auront été discutées ensemble avant
d’être prises. C’est un changement majeur
de modèle et je suis particulièrement fier
que nous soyons les premiers en Vendée à
avoir lancé cette dynamique, qui depuis
s’est largement répandue.
Mais organiser l’espace pour ces 10
prochaines années ne suffira pas à nous
donner les moyens efficaces nécessaires à
notre croissance soutenue. Il nous faut
aussi nous doter des outils institutionnels
pour répondre à ce défi. Nous sommes en
bonne voie.
2) Vers la communauté d’agglomération
a) La fusion des communautés au 1er
janvier dernier
Vous le savez, depuis maintenant 3 jours,
notre communauté de communes
rassemble 14 communes et non plus 10. En
effet, comme je vous l’indiquais l’an
dernier, la fusion des communautés de
Montaigu, de Rocheservière et des deux
synidacts (SMMR, Syndicat du Vendéopôle)
est désormais effective.
Elle est bien sûr la traduction d’une
obligation légale issue de la loi NOTRe
d’août 2015. Elle est surtout l’expression
d’une volonté de travailler ensemble au
sein d’un bassin de vie cohérent.
Depuis 1996, nous œuvrons déjà ensemble
au sein du syndicat mixte Montaigu
Rocheservière notamment sur la collecte
des ordures ménagères et la piscine. Nous
avons également géré ensemble le
Vendéopôle de Boufféré. Désormais, tous
ces sujets seront traités par la
communauté de communes et cela dans la
continuité.
Les mois qui viennent de s’écouler ont
montré que les élus de ce territoire
savaient s’écouter et se rassembler pour
l’intérêt général. Je vous mentirais si je
vous disais qu’une telle opération est
simple. Non, ce n’est pas le cas. Mais cette
fusion s’est déroulée sereinement et nous
avons bâti les conditions pour que le travail
désormais commun sur tous les sujets se
déroule bien. De plus, nous avons créé les
conditions pour que cette fusion soit
menée sans aucun surcoût. C’était un
objectif fort et il sera rempli.
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Une nouvelle assemblée communautaire
va s’installer ces prochains jours. Elle aura
à déterminer ses priorités et surtout à
mettre en œuvre, dans le temps, toutes les
nouvelles missions que la fusion ou la loi lui
confèrent.
Je veux ici profondément remercier les
élus et les fonctionnaires territoriaux qui
ont œuvré à cette fusion d’ores et déjà
réussie.
b) L’objectif de la communauté
d’agglomération
Mais elle ne servirait à rien si elle se
réduisait à une simple opération
technique.
Nous sommes désormais plus de 47 000
habitants dans la communauté de
communes. D’ici quelques années, nous
aurons dépassé le seuil des 50 000
habitants. En soi, ce n’est pas une
information essentielle. Toutefois, ce seuil
peut nous faire entrer dans le cercle très
restreint des communautés
d’agglomération. En Vendée, à ce jour, il
n’existe qu’une seule communauté
d’agglomération, celle de la Roche sur Yon)
et dans les 3 ans, il est probable qu’une
seule autre voit le jour autour des Sables
d’Olonne.
moyens d’agir. Et enfin la commune
nouvelle, troisième pilier de cette
mutation territoriale et probablement le
plus important.
L’intérêt de former cette communauté
d’agglomération est triple.
Cette union, elle est déjà physiquement
visible ce soir puisque mes quatre collègues
maires sont présents et il en sera de même
à chaque cérémonie de vœu des 5
communes.
Tout d’abord, nous gagnerions en
visibilité. Désormais, de nombreuses
décisions et choix stratégiques sont pris à
l’échelle régionale voire nationale et si
nous ne nous organisons pas pour être vus,
alors notre développement sera ignoré.
Ensuite, la communauté d’agglomération
pourrait permettre de percevoir plus de
dotations financières de l’Etat et en cette
période, ce n’est pas tout à fait neutre.
3) Une commune nouvelle en 2019
La commune nouvelle, c’est je vous le
rappelle le projet de réunir au sein d’une
même commune Boufféré, La Guyonnière,
Montaigu, Saint Georges de Montaigu et
Saint Hilaire de Loulay.
Cela fait 18 mois que cette idée d’union a
germé et avant de vous expliquer
brièvement ce que sera la commune
nouvelle, je voudrais redire les raisons pour
lesquelles nous nous sommes lancés dans
cette aventure.
11
Enfin, la communauté d’agglomération est
un levier pour de nouveaux projets
comme par exemple, la mise en place de
transports publics sur notre territoire.
a) La commune nouvelle, une
nécessité pour la future communauté
d’agglomération
C’est donc un projet de territoire à long
terme que nous sommes en train de
construire, une stratégie qui nous
permettra de voir l’avenir avec plus de
sérénité, une articulation territoriale agile
à la hauteur de ce qu’ensemble nous
sommes devenus.
La première raison est une raison légale.
Je vous ai parlé à l’instant de notre
projet à l’échelle des 14 communes de
former à moyen terme une
communauté d’agglomération. Pour ce
faire, il est inscrit dans la loi qu’une des
communes doit compter plus de 15 000
habitants.
Le PLUi pour organiser spatialement notre
espace, notre développement, notre
croissance. Une communauté
d’agglomération pour nous donner les
En ce sens, la commune nouvelle
s’inscrit complètement dans l’ambition
intercommunale. Ce projet n’est pas
centré sur lui-même, il sert tout le
bassin de vie.
b) La commune nouvelle, une
nécessité pour être visible
La communauté d’agglomération seule
ne suffira pas à rendre notre territoire
assez visible. Il lui faut, en son centre
une ville elle-même visible. Bon nombre
de problématiques restent de
compétence communale et le
morcellement administratif de notre
agglomération est, c’est regrettable,
toujours un frein.
Cette histoire récente des cartes
d’identité en est un excellent exemple.
L’Etat a décidé que bientôt, les cartes
nationales d’identité seraient soumises
à la même procédure que les
passeports, c’est-à-dire avec prise
d’empreintes biométriques.
Aujourd’hui, seule la mairie de
Montaigu est équipée de l’appareil
permettant de le faire. Ainsi chaque
année, 2300 personnes de tout le bassin
de vie viennent y enregistrer leur
passeport. Avec l’extension de cette
procédure aux cartes nationales
d’identité, il est évident que nous ne
pourrons pas faire face si nous
conservons un seul unique appareil. Et
pourtant, la préfecture a décidé
d’attribuer de nouveaux appareils à des
communes en Vendée plus peuplées
que Montaigu mais qui réalisaient
beaucoup moins de passeports.
Cet exemple de quelques semaines
montre une fois de plus que vu de la
Roche sur Yon, Nantes ou Paris, notre
territoire ne pèse pas. Une ville de
20 000 habitants est identifiée, repérée,
regardée. 5 communes toutes proches
entre 3000 et 5000 habitants sont
ignorées même si elles forment un
ensemble très cohérent.
La croissance, le dynamisme, le
développement, la jeunesse… rien ne
compte plus aux yeux de
l’administration que le nombre
d’habitants. C’est malheureux, mais
c’est comme cela. Et aujourd’hui,
manifestement, notre morcellement est
un handicap pour notre
développement.
12
Car cela se répercute dans tous les
domaines. L’enjeu de la carence de
logements que je vous décrivais tout à
l’heure en est la preuve. Nous avons un
manque criant de logement et pourtant,
nous ne sommes éligibles à aucune
mesure de défiscalisation. Le résultat
est simple, les projets immobiliers se
font au compte goûte car les
investisseurs n’ont pas d’avantage fiscal.
Nous pourrions nous retrouver dans
une situation grotesque d’un territoire
en quasi plein emploi, attractif et très
jeune qui sait attirer des entreprises
mais est incapable de loger leurs
salariés. Tout cela parce que quand
l’Etat choisit les territoires où il va
encourager l’investissement, il ne nous
voit pas.
c) Une nécessité pour gérer
l’agglomération
même travail à quelques centaines de
mètres les unes des autres ?
Vous qui connaissez bien Montaigu êtes
bien placés pour savoir que bon nombre
de quartiers dont les habitants vivent à
Montaigu, ne sont en réalité pas à
Montaigu. Nous en avons pris l’habitude
et ces habitants sont considérés comme
des Montacutains. Dans la population,
et c’est heureux, les choses sont ainsi et
ne posent pas de problèmes.
d) La commune nouvelle, une
nécessité pour tenir les comptes publics
Dans l’administration, les affaires sont
un peu plus complexes. Il faut bien le
reconnaître, même avec la meilleure
volonté des élus municipaux, nous ne
savons pas bien gérer, rénover, avoir
des projets dans des rues et des
quartiers situés sur plusieurs
communes. Un investissement à
plusieurs collectivités est un casse tête
administratif et financier que vous
n’imaginez même pas.
Lorsqu’il s’agissait de 2 rues, on pouvait
admettre l’imperfection. Mais
aujourd’hui, regardons notre territoire
aggloméré tel qu’il est vraiment et tel
qu’il a évolué depuis une quinzaine
d’années. Aujourd’hui, on entre dans
Boufféré, on passe par Montaigu et on
en ressort par Saint Georges sans
s’apercevoir qu’on a changé de
communes. Et si pendant ce trajet, on a
pris la zone industrielle Nord et le
boulevard Durand, on est aussi passé
par Saint Hilaire et la Guyonnière.
Cela a-t-il encore aujourd’hui un sens
que ce territoire cohérent soit géré par
5 administrations différentes qui font le
Là encore, soyons réaliste. Notre
population augmente et elle est jeune.
Chacun le sait, les familles avec des
enfants ont des besoins en services
publics importants (garde de jeunes
enfants, écoles, accueil périscolaire,
centre de loisirs…). Dans le même
temps, le gouvernement baisse chaque
année les dotations financières des
collectivités locales.
Dans quelques années, même avec la
meilleure volonté du monde, si nous ne
décidons pas ensemble où l’argent
public sera le mieux utilisé, nous
risquons de mal l’employer. Car chaque
commune regardera son besoin, alors
même qu’il pourrait être satisfait par un
agent public de la commune d’à côté.
13
Grâce à une commune unique, nous
aurons un regard beaucoup plus large
sur les besoins et les ressources dont
nous disposons et cela nous permettra
d’éviter l’inflation des dépenses
publiques.
Ne nous voilons pas la face, nous savons
tous ici que le temps de la dépense
publique sans compter est terminé. Il
devrait d’ailleurs être terminé depuis
longtemps. Il va donc falloir faire des
efforts. La question qui se posera est
« comment faire ces efforts sans
dégrader les services de proximité
offerts à la population ». Nous n’avons
pas encore toute la réponse mais nous
sommes absolument convaincus
qu’elle se trouve dans l’union et le
mouvement et non dans le statu quo.
Le projet est clair, il s’agit de ne former
qu’une seule et même commune, avec un
seul budget, une seule administration et à
terme une même fiscalité. Ce n’est donc
pas une strate administrative de plus.
e) Une organisation souple qui protège
la proximité
Mais, une commune nouvelle ce n’est
pas une fusion. Chacune des cinq
communes fondatrices conserve un rôle
fondamental de proximité.
En somme, la commune nouvelle
permet de décider ensemble des grands
projets, de prendre les décisions
importantes mais laisse aux communes
déléguées le soin d’organiser le service
de proximité aux habitants. Cette
proximité, elle est l’ADN de notre projet.
Nous voulons que la commune nouvelle
soit un mieux sans pour autant changer
le quotidien des habitants. Le but n’est
pas de bouleverser les services offerts à
la population, aux associations et aux
entreprises mais de changer la façon
dont les élus les décident, les organisent
et les financent. Autrement dit, la
commune nouvelle sera réussie si pour
l’habitant, l’association et l’entreprise,
elle est transparente. C’est notre
objectif.
Nous avons pris le temps de la
maturation et nous comptons prendre
le temps de sa réalisation. Plus de 50
réunions d’élus municipaux se sont
déroulées, une étude juridique et
financière a été diligentée. 500
personnes sont venues aux réunions
publiques, un document d’explication a
été distribué à près de 10 000
exemplaires. Les acteurs locaux et la
population ont travaillé sur le nom. Des
entreprises majeures du territoire ont
été consultées.
Si elle est votée très bientôt, la
commune nouvelle entrera en vigueur le
1er janvier 2019. D’ici là, nous allons
devoir travailler à sa mise en œuvre
concrète. Pour les Montacutains, cela
aura une conséquence fiscale. En effet,
depuis des décennies, à Montaigu la
taxe foncière a un taux plus élevé que la
taxe d’habitation. Or, ce n’est pas le cas
dans les 4 autres communes. Il est donc
nécessaire de modifier cela dans les 2
ans. Dès 2017 donc, la taxe foncière
baissera significativement et la taxe
d’habitation augmentera dans les
mêmes proportions. A partir de 2019,
ces 2 impôts baisseront ensemble.
14
f)
Un rendez vous avec l’histoire
Le 3 février prochain, les cinq conseils
municipaux se prononceront dans chaque
mairie, à la même heure. Ce sera un
moment historique pour un projet
historique. 1969 fût l’année de naissance du
district. 50 ans après, les résultats sont là et
nous encouragent à franchir une nouvelle
étape, pour les 50 ans à venir : la commune
nouvelle. Nous lui donnerons un nom qui
comprendra le mot « Montaigu » et qui
sera dévoilé dans quelques jours tout au
plus.
Unis, les cinq maires que nous sommes
souhaitons que cette commune nouvelle
voit le jour, et à cinq communes. Au stade
poussé des études et de la réflexion, il s’agit
d’une réelle envie, d’une vraie volonté qui a
fait l’objet ces 18 derniers mois d’un
engagement fort que je veux ici saluer.
Jamais ces 50 dernières années, la vision de
notre bassin de vie n’a été si partagée entre
nos 5 communes. Les conditions sont
réunies pour que ce choix historique se
fasse maintenant.
une commune nouvelle est innovant, solide
et réfléchi. Il est ambitieux mais réaliste
Chers amis, l’action publique ce n’est pas
l’immédiateté. L’action publique a besoin
de temps.
Notre projet de territoire se dessine depuis
plusieurs années. Il lui faudra encore
quelques années pour se concrétiser.
Il aura fallu 8 ans et 5 tentatives à Thomas
Coville sur son trimaran SODEBO pour
battre le record du tour du monde à la voile
en solitaire, un véritable exploit dont nous
sommes fiers. Il lui aura fallu de la ténacité,
une grande capacité à relever les défis et
une immense confiance entre l’entreprise
et son porte drapeau.
Autant de valeurs qui caractérisent les
hommes et les femmes de ce territoire et
qui portent notre ambition collective.
Chers amis, nous travaillons sur des projets
et les menons à bien. Je vous les ai cité au
début de mon intervention. Mais être élu
aujourd’hui, c’est travailler dans le
brouillard.
Chaque ministre repense ce que son
prédécesseur a imaginé. Chaque
gouvernement défait ce que le précédent a
décidé. Chaque loi ajoute une couche de
réglementation aux innombrables pages
des lois précédents. Chaque budget de
l’état bouleverse l’équilibre des finances
locales.
Dans le brouillard, nous avons choisi de
nous fixer un cap. Nous avons été les
premiers à lancer un PLUi, et les premiers à
annoncer notre fusion des communautés de
communes. Notre projet de territoire avec
une future communauté d’agglomération et
15
Je sais que ces mutations ne vous font pas
peur et même qu’elles sont attendues par
beaucoup et je suis reconnaissant de la
confiance que vous nous témoignez
régulièrement.
C’est avec une volonté intacte et une
espérance forte que l’équipe municipale,
mes collègues maires et moi-même
commençons l’année 2017. Une nouvelle
fois, très bonne année à vous toutes et à
vous tous.
Merci de votre attention.

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