Autoportrait — Wikipédia

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Autoportrait
Un autoportrait est une représentation d'un artiste, dessinée, peinte, photographiée ou sculptée par l'artiste lui-même. Bien que
l'exercice de l'autoportrait ait été pratiqué depuis les temps les plus reculés, ce n'est qu'à partir du début de la Renaissance, au milieu
du XVe siècle, que les artistes peuvent être identifiés eux-mêmes comme représentant, comme le sujet principal ou comme des
personnages importants dans leur travail. Avec le perfectionnement des techniques de miroiterie, les miroirs deviennent plus
accessibles et l'avènement du portrait en panneau, de nombreux peintres, sculpteurs et graveurs s'essayent à l'autoportrait. Le portrait
de L'Homme au turban rouge de Jan van Eyck réalisé en 1433 pourrait bien être le plus ancien autoportrait.
Sommaire
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Histoire de l’autoportrait
Les grands maîtres de l'autoportrait
Techniques de représentation
Autres acceptions
Autoportraits d'hommes
Autoportraits de femmes
6.1 Exposition
7 Notes et références
8 Annexes
8.1 Bibliographie
8.2 Articles connexes
8.2.1 Thèmes artistiques
8.3 Liens externes
Autoportrait à la fourrure, Albrecht
Dürer, 1500
Histoire de l’autoportrait
La création de la peinture a été rapportée à la vision de Narcisse se contemplant dans son miroir (Alberti) et se réfère donc directement
à l’autoportrait. Au-delà de l'introspection, l'autoportrait fut une manière commode d'exercer sa technique (le modèle le plus
facilement disponible étant soi-même).
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Dans l'Antiquité, l’artiste au travail se représente sur les peintures égyptiennes ou sur la céramique grecque .
On note l’apparition des premiers autoportraits indépendants (l'artiste ne se représentant pas au travail) dès le XIIe siècle dans les
enluminures, mais ils s'apparentent en fait à un procédé de signature (celles-ci étant souvent accompagnées du nom de l'exécutant)
plus qu'à de réelles expressions picturales. Le procédé consistant à se peindre parmi les personnages d’un événement, sorte de
signature visuelle du tableau, se développe au XIVe siècle avec le développement de la technique de la perspective centrale et la
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diffusion, à partir de Venise, des miroirs de verre . Il aurait été utilisé dès 1359 dans l’Assomption de la Vierge d'Andrea Orcagna. La
primeur incontestable du procédé pourrait cependant revenir à Benozzo Gozzoli, qui se met en scène, s'avançant parmi la foule, coiffé
d'un bonnet sur lequel son nom est inscrit, dans la fresque de l'Adoration des mages (Chapelle des mages, 1459, à Florence). De
même, Piero della Francesca se représente en soldat, lourdement endormi, dans sa Résurrection (vers 1463-1465, Sansepolcro), alors
que Sandro Botticelli, se tourne orgueilleusement vers le spectateur, dans une autre Adoration des mages (Florence, 1475). Fra Filippo
Lippi reprend le procédé dans le cycle de fresques des Scènes de la vie de la Vierge (cathédrale de Spolète, entre 1467 et 1469), ainsi
que son fils Filippino Lippi dans La Dispute avec Simon le magicien de la chapelle Brancacci de Santa Maria del Carmine (14711472), à l'achèvement de laquelle il participait. De la même manière, on verra Albrecht Dürer traverser avec un ami le paysage du
Martyre des 10 000 (1508).
L'Homme au turban rouge, Jan van
Eyck, 1433.
Les grands maîtres de l'autoportrait
Dürer est un des grands créateurs du genre de l'autoportrait, comme représentation distincte de soi. Il se dessine dès l'âge de treize ans en 1484, puis peint quatre grands
autoportraits en 1493, 1498 et 1500. Celui de 1500 (Munich, Alte Pinakotek) est particulièrement remarquable car Dürer s’y peint de face, un angle de vue que peu de
peintres ont utilisé pour se représenter. Dans tous les cas, l'image de soi est rapprochée de son monogramme, soigneusement calligraphié. Dürer est également le premier
artiste à se représenter nu (1503). Enfin il n'hésite pas à se dessiner sous les traits du Christ, en 1522 et 1523, quelques années avant sa mort.
Les grands peintres italiens de la Renaissance ont réalisé assez peu d’autoportraits. Le premier est sans doute celui du Pérugin vers 1500 (collège du Cambio, à Pérouse). On
connaît un dessin de Léonard de Vinci (1512). Quant à Michel-Ange, il a donné son visage à la dépouille de saint Barthélemy dans le Jugement dernier de la chapelle Sixtine
(1536-1541) ; et plusieurs de ses sculptures peuvent s'assimiler à des autoportraits idéalisés, comme le San Procolo du tombeau de Saint Dominique à Bologne. Giorgione a
peint vers 1509-1510 son autoportrait en David.
Raphaël nous est plus connu : on le voit parmi les personnages de l'École d'Athènes (1510), dans un autoportrait présumé de 1516, au Louvre ; ou encore avec un ami auquel
il tient l’épaule (1518, Louvre). Titien a peint deux beaux portraits de lui-même en vieillard dans les années 1560. Véronèse apparaît pour sa part en violiste vêtu de blanc
dans les Noces de Cana, au côté de Titien jouant de la viole de gambe (1562).
À l'exception peut-être d'Annibal Carrache, les Italiens ne sont pas, jusqu'au XVIIe siècle, des adeptes du genre. Le Caravage, cependant, s'il ne laisse aucun autoportrait à
proprement parler, se prend pour modèle dans plusieurs tableaux : en Bacchus convalescent, au début de sa carrière, de même probablement que dans le groupe des Musiciens
(au second plan). Puis il apparaît incidemment dans certains de ses tableaux comme spectateur : ainsi dans le Martyre de saint Matthieu. On notera qu’il a donné sa tête à
celle de Goliath, brandie comme trophée par David (1609), s'identifiant de manière marquante, au terme d'une vie marquée par la violence, avec le personnage défait.
Artemisia Gentileschi se représente également à plusieurs reprises, tant dans les différentes versions de Judith et Holopherne, où elle exorcise le viol subi dans sa jeunesse,
que dans les autoportraits plein de vigueur de la maturité.
Au XVIIe siècle, Flamands et Hollandais font de l'autoportrait un véritable exercice d'introspection. Van Dyck et Rubens nous ont laissé de nombreuses images d’eux-mêmes,
en général valorisées. Vermeer se peint (probablement) de dos dans l'Allégorie de la Peinture (Vienne), tandis que Franz Hals, le plus important portraitiste de son temps, ne
laisse apparemment aucune image de lui.
Mais le plus marquant des autoportraitistes est sans conteste Rembrandt, qui a consacré près d'une centaine d'œuvres, gravures ou toiles, à l'image de soi. L'autoportrait
apparaît chez lui comme une forme de journal intime, fondant pour la peinture ce que Philippe Lejeune a nommé « le pacte autobiographique ». Son premier autoportrait
connu date de 1627, en jeune homme ébouriffé ; son dernier de 1669, quelques semaines avant sa mort. Au fil du temps, nous le voyons vieillir, et se montrer sous des
déguisements divers, depuis le jeune homme à l’air timide qui se peint à contre-jour alors qu’il vient d’avoir vingt ans, jusqu’au vieil
homme fatigué, ridé, au nez bourgeonnant de 1669.
En Espagne, on connaît plusieurs autoportraits de Murillo ou de Vélasquez, dont la frappante représentation au travail des Ménines (vers
1656, musée du Prado). Quant à Zurbarán, il s’est représenté en saint Luc, patron des peintres, aux pieds du Christ en croix (vers 1635).
À remarquer Léopold de Médicis qui collectionna les nombreux autoportraits de son époque (XVIIe siècle) et qui sont exposés depuis dans
le Corridor de Vasari de Florence (et complétés). Dans les années 1800, Goya s'est lui aussi représenté à de nombreuses reprises.
Dans la France du XVIIe siècle, on pense surtout aux deux grands autoportraits de Poussin (1649 et 1650, respectivement à Berlin et au
Louvre) et d'autres artistes comme Simon Vouet ou Jacques Stella (ces deux œuvres au musée des beaux-arts de Lyon ont également
laissé des images d'eux-mêmes, d'un réalisme intense). Au XVIIIe siècle, Jean Siméon Chardin renouvelle le genre, n’hésitant pas à se
peindre à plusieurs reprises, avec bonnet et lorgnons. Quentin de La Tour a lui aussi laissé plusieurs autoportraits où il apparaît tantôt en
chemise et sans perruque, tantôt en costume d’apparat, tandis que Mme Vigée-Lebrun délivre une image charmante et coquette d'elle
(Corridor de Vasari, Florence).
Francisco de Zurbarán en saint
Luc peintre devant la Crucifixion
Par la suite, on peut dire que presque chaque grand peintre nous a laissé au moins un autoportrait, mais le genre a été particulièrement
prisé par les expressionnistes du début du XXe siècle, en partie sous l’influence des autoportraits de van Gogh, en partie conformément à
l'esthétique de ce mouvement, fondée sur l'exploration méthodique du Moi. À signaler en ce sens les nombreux autoportraits d'Edvard Munch, Egon Schiele, Max Beckmann,
Richard Gerstl, Oskar Kokoschka, ou encore l'œuvre picturale du compositeur Arnold Schönberg, qui a laissé, en trois ou quatre ans seulement (vers 1908-1911), pas moins
de cinquante-neuf autoportraits, dont un de dos.
Dans la lignée de celle Rembrandt, apparaît l'œuvre « autopicturale » de Van Gogh, qui s’est représenté trente-sept fois, de 1886 à 1889. Dans tous ces autoportraits on est
frappé par le regard du peintre, rarement porté sur nous, et qui même lorsqu'il nous fixe semble regarder ailleurs.
Les nombreux autoportraits d'Egon Schiele méritent également un grand intérêt, car nul autre que lui n’est allé aussi loin dans l’exhibitionnisme et l'auscultation fascinée,
angoissée, ou épouvantée de soi. Il se représente nu à de nombreuses reprises, de face, de profil, agenouillé, se masturbant parfois ou brandissant dans Eros (1911) un énorme
sexe rouge en érection.
Autre figure importante dans l'histoire de l'autoportrait en peinture : Felix Nussbaum (1904-1944). Pour le peintre juif allemand du début du siècle, qui a vécu l'enfer du
nazisme et des persécutions contre les juifs, l'autoportrait constitue un moyen privilégié pour enregistrer les effets de son expérience : au fil des autoportraits, de beau jeune
homme qu'il était, son visage se creuse, se marque par la souffrance, jusqu'à devenir la face émaciée où brille un regard dur des dernières années. La portée comparative de
cette série d'autoportraits est renforcée par le choix d'une pose toujours identique, qui met en valeur son regard, regard de l'artiste sur lui-même comme regard vers le
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spectateur pour le prendre à témoin .
Avec Frida Kahlo les choses sont différentes. On sait qu’à la suite d’un terrible accident elle dut passer de nombreuses années de sa vie alitée, n’ayant qu’elle-même pour
modèle. On lui doit de nombreux autoportraits en buste, mais aussi des représentations cauchemardesques dont beaucoup symbolisent les souffrances physiques qu’elle a
vécues. Une partie de la peinture du XXe siècle s'étant détournée de la figuration, l'autoportrait paraît moins associé au geste pictural qu'avec l'expressionnisme, en particulier.
Néanmoins, des peintres majeurs comme Picasso ou Francis Bacon ont à leur tour considérablement renouvelé le genre.
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Au XXIe siècle, on peut remarquer Arnaud Prinstet, qui peint quotidiennement son autoportrait , ainsi que Yan Pei-Ming qui a réalisé de
nombreux autoportraits monumentaux.
En sculpture, l’autoportrait est marqué à la Renaissance par celui de Lorenzo Ghiberti avec son buste à la porte du paradis au baptistère
de Florence.
Techniques de représentation
e
XV
L’autoportrait suppose en principe l’utilisation d’un miroir, instrument qui se développe à partir du
siècle. Les premiers miroirs étant
convexes, entraînant des déformations, l’artiste s’est parfois plu à les conserver, à l’image d’un amusant tableau réalisé par Parmigianino
en 1524 (Autoportrait au miroir). Le miroir permet des compositions surprenantes comme celle du Triple autoportrait de Johannes
Gumpp (1646), ou plus près de nous celle de Salvador Dalí peignant Gala (1970-1972). Cette utilisation du miroir a pour conséquence
amusante que les peintres gauchers se représentent généralement en droitier (et inversement).
Projection sur l'arc de triomphe du
Carrousel durant la Nuit blanche
2007 d'un autoportrait d'Arnaud
Prinstet
Pour la représentation proprement dite, le peintre peut choisir de se montrer en buste, sans attributs particuliers, parfois de face mais le
plus souvent de trois-quarts. Cependant les autoportraits à la palette ou au pinceau ne manquent pas, de même que les représentations de
l’artiste dans son atelier. Dans cette catégorie, l’exemple le plus connu est peut-être L'Atelier du peintre, de Gustave Courbet (1855),
immense capharnaüm d'objets et de personnages aussi hétéroclites que symboliques, mais c'était aussi le cas, bien qu'il ne s'agît pas d'un
atelier, de Diego Vélasquez devant le cadre retourné des Ménines.
L’artiste se plaît parfois à se déguiser, ou du moins à revêtir un costume qui n’est pas le sien habituellement. C’est déjà le cas avec Dürer,
et Rembrandt multipliera ce genre de métamorphose. Il peut aussi se peindre avec un ou des amis, ou encore évoquer sa vie familiale.
Rubens se représente avec trois de ses proches dans les Quatre Philosophes (1615), mais aussi avec sa première femme Isabella Brant en
1610, puis avec la seconde, Hélène Fourment, en 1639.
Augusto De Luca: Autoportrait,
2000
Même si Ingres ne s’est jamais peint avec un violon, nombreux sont les artistes qui se sont mis en scène avec un instrument de musique,
par exemple Lavinia Fontana jouant du clavicorde (1578), Courbet du violoncelle (1847) ou Beckmann du saxophone (1930). D’autres
ont préféré évoquer des moments importants de leur vie, notamment des maladies : Goya se fait soigner par un docteur (1820), et Munch
se peint convalescent après avoir échappé à la grippe espagnole (1919).
À noter que l’une des plus belles collections d’autoportraits se trouve près du musée des Offices à Florence, précisément dans le Corridor
de Vasari : elle a été constituée par le cardinal Léopold de Médicis dans la deuxième partie du XVIIe siècle (et poursuivie jusqu’à nos
jours). Elle comprend plus de 200 portraits, essentiellement de commande, avec notamment ceux de Pierre de Cortone, Charles Le Brun,
Jean-Baptiste Corot et Marc Chagall.
Autoportrait de Genco Gulan,
2011
Autres acceptions
L'autoportrait est également un genre littéraire s'apparentant à l'autobiographie, mais s'en éloignant étant donné qu'il n'est pas un récit à proprement parler.
Autoportraits d'hommes
Fra Filippo Lippi
(1457–1459) dans ses
Scènes de la vie de la
Vierge
Benozzo Gozzoli
(1459–1461) dans son
Cortège des Mages
Piero della Francesca
(1463–1465) dans sa
Résurrection du Christ
Sandro Botticelli
(~1475)
Hans Memling
(~1480)
Filippino Lippi
(1481–1482) dans son
Martyre de Saint Pierre
Albrecht Dürer
(1493)
Le Pérugin
(~1500)
Raphaël
(1506)
Hans Baldung
(1526)
Lucas Cranach l'Ancien
(1550)
Pierre Paul Rubens
(1623)
Diego Vélasquez
(1640)
Rembrandt
(~1655)
Benjamin West
(1770)
Johannes Gumpp (1646)
Diego Vélasquez
Raphaël Mengs
(1773)
Paul Cézanne
(1890)
Jean-Baptiste Siméon
Chardin
(1775)
Dominique Ingres
(1804)
Pierre-Auguste Renoir
(1910)
Egon Schiele
(1912)
Francisco Goya
(1815)
Rémy Cogghe
(1913)
Autoportraits de femmes
Eugène Delacroix
(1837)
Sergio de Castro
(1961)
Henri Richelet
(2000)
Sur les autres projets Wikimedia :
Autoportrait
(https://commons.wikimedia.org/wiki/Category:Selfportraits?uselang=fr), sur Wikimedia Commons
Catarina van Hemessen,
1548
Angelica Kauffmann
Sofonisba Anguissola
(~1532 - 1625)
Artemisia Gentileschi,
(~1630)
Adélaïde Labille-Guiard,
1785
Élisabeth Vigée-Lebrun
Judith Leyster
Marie-Denise Villers
Marie Ellenrieder,
Mary Cassatt
Marie Bashkirtseff
Exposition
Moi! Autoritratti del XX secolo, exposition de la galerie des Offices de Florence, puis en 2004 au musée du Luxembourg Catalogue par Pascal Bonafoux et Pierre
Rosenberg : Skira Editore (Milano) (Ed.) (ISBN 88-8491-854-5)
Notes et références
1.
2.
3.
4.
5.
(en) Liana Cheney, Alicia Craig Faxon, Kathleen Lucey Russo, Self-portraits by Women Painters, Ashgate,​ 2000, p. 1
(en) Nigel Wilson, Encyclopedia of Ancient Greece, Routledge,​ 2013, p. 531
Philippe Merlo, L'œil, la vue, le regard. La création littéraire et artistique contemporaine, Grimh-LCE-Grimia,​ 2006, p. 123
L'autoportrait chez Felix Nussbaum (http://www.lintermede.com/exposition-felix-nussbaum-peinture-musee-d-art-et-d-histoire-du-judaisme-paris.php), L'intermède.com.
Calméjane, Yves ; Thalia Édition : Histoire de Moi histoire des autoportraits, page 240, 2006, (ISBN 2-35278-014-4)
Annexes
Bibliographie
Bernard Auriol, L'image préalable, l'expression impressive et l'autoportrait, Psychologie Médicale, 19, 9, 1543-1547, 1987
Belle, Julian (Ed.), Five Hundred Self-Portraits. Phaidon Press Limited, London/ Phaidon Press Inc., New York, first published 2000, reprinted in paperback 2004, 548 p.,
about 500 coloured pictures, Text engl., (ISBN 0-7148-4384-9)
Belle, Julian (Hrsg.), Fünfhundert Selbstporträts. Phaidon Press Limited, London 2000, 548 S., ca. 500 überwiegend farb. Abb., Text dt., (ISBN 0-7148-9139-8) Selbstporträts
bildender Künstler vom Alten Ägypten bis in die Gegenwart.
Pascal Bonafoux, Les peintres et l'autoportrait, 1984
Pascal Bonafoux, Moi Je, par Soi-même. L’autoportrait au XXe siècle. Diane de Selliers. Paris, 2004 (ISBN 2-903656-29-0) (Notices biographiques de Pierre Rosenberg)
Frances Borzello, Wie Frauen sich sehen- Selbstbildnisse aus fünf Jahrhunderten. Karl Blessing Verlag, München 1998, (ISBN 3-89667-052-2) Der Band wird ergänzt durch
Anmerkungen, Kurzbiographien, Auswahlbibliographie, Abb.-Verzeichnis und Register.
Omar Calabrese, Die Geschichte des Selbstporträts. Deutscher Kunstverlag, München 2006, 224 S. , farb. u. s/w-Abb., (ISBN 3-7774-2955-4)
François Tétreau, Les Autoportraits de Simon, Montréal, Le Temps volé, 2011.
Yves Calmejane, Histoire de moi ou L'histoire des autoportraits, Thalia Édition, Paris, 2006
Collectif, Rembrandt par lui-même, catalogue de l'exposition des autoportraits de Rembrandt à la National Gallery du 9 juin au 3 septembre 1999 avec des textes de Ernst
van de Wetering, Volker Manuth, Marieke de Winkel, Ben Bross, trad. fr. Flammarion, Paris, 1999
Ludwig Goldschneider, Fünfhundert Selbstporträts von der Antike bis zur Gegenwart (Plastik.Malerei.Graphik). Phaidon-Verlag, 528 S., s/w.-Abb. u. sieben farb. Abb.,
Wien 1936, o.ISBN
Joëlle Moulin, L'autoportrait au XXe siècle, éd. Adam Biro, Paris, 1999
Ulrich Pfisterer / Rosen, Valeska von ~ (Hrsg.), Der Künstler als Kunstwerk. Selbstporträts vom Mittelalter bis zur Gegenwart. Reclam, Stuttgart 2005, (ISBN 3-15-010571-4)
(Rezension (http://www.sehepunkte.de/2006/10/9307.html))
Norbert Schneider, L’Art du portrait. Taschen, 1994. (Traite aussi bien du portrait que de l'autoportrait).
Articles connexes
Selfie
Autoportraits (van Gogh)
La galerie d'autoportraits collectionnés par Léopold de Médicis (et toujours alimentée) exposée depuis son origine dans le corridor de Vasari de Florence.
Le Triple autoportrait du peintre américain Norman Rockwell (1894-1978) intègre des reproductions d'autoportraits célèbres de Dürer, Rembrandt, van Gogh et Picasso.
L'influence de l'autoportrait de Johannes Gumpp (1626-1728) s'y fait nettement sentir.
Thèmes artistiques
Les thèmes artistiques (bien qu'il vaille mieux considérer l'autoportrait comme un exercice du peintre)
Le nu
La nature morte
Le paysage
L'allégorie
Le portrait
La pietà
Liens externes
Recherche autoportraits sur la Base Joconde du Ministère de la Culture (France) (http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?
ACTION=RETOUR&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&FIELD_1=DOMN&VALUE_1=&FIELD_2=Ctyob&VALUE_2=&FIELD_3=AUTR&VALUE_3=
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