Mai 2009 - Ville d`Echirolles
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Mai 2009 - Ville d`Echirolles
Cité échirolles n ° 2 8 0 - M a i j 2 0 0 9 dim. 7 juin ECHIROLLES Forum : l’objectif emploi Cité Plurielle en images Restauration scolaire www.ville-echirolles.fr Sommaire n° 280 Cité Echirolles Directeur de la publication : Renzo Sulli Rédacteur en chef : Bruno Cohen-Bacrie Rédacteur en chef adjoint : Jean-François Lorenzin Concept graphique, directeur artistique : Jean-Louis Delgado, Florence Farge Rédaction, secrétariat de rédaction : Annabel Brot, Jean-Pierre Chambon, Lionel Jacquart, Maurice Jayet Crédit iconographique : J.-P. Estournet, Valérie Gaillard, Pascal Sarrazin, visuel de la Fête du sport : Mickaël Studler Documentation, secrétariat : Isabelle Amato. Archives photos : Laure Cardona Mise en page : David Fraisse, Élodie Guivarch, Incidence Photogravure Impression : imprimerie des Deux-Ponts, Eybens Distribution : AA Distribution Une production du service communication Tél : 04 76 20 56 33. Fax : 04 76 20 49 69 Internet : http://www.ville-echirolles.fr Edition : Mairie d'Echirolles, BP 248, 38433 Echirolles Cedex Dépot légal : mai 2009 / ISSN 0753. 07. 57 Papier recyclé Humeur Les Cater La mobilisation des salariés de Caterpillar, menacés de licenciement, a apporté son lot d'événements qui ont défrayé les chroniques. Mais ce qui arrive aux Cater, c'est aussi l'illustration de travers de certains individus qui se transforment en vertus économiques. Entendons par travers — le mot est faible —, l'appât effréné du gain, la vanité, l'égoïsme, la prétention, la suffisance, l'avidité aveugle…. et par vertus économiques, ce qui concourt à l'intérêt collectif, au bien public, à la prospérité de la société. Un certain Adam Smith, père du libéralisme, a écrit en 1776 : “Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, l'individu travaille souvent d'une manière bien plus efficace pour l'intérêt de la société.” C'est la prime à l'arrogance et à tous les individualismes. Ou leur apologie. C'est surtout la porte ouverte à toutes les formes d'exploitation. Serait-ce alors utopique de penser que sans attention aux autres, il n'y a ni bien collectif, ni vie sociale ? M.J. R E P E R E S Cinq questions à PO 7 Magyd Cherfi R T R A I T Dalé L'Echirollois d'adoption fait chavirer les foules à chacune de ses apparitions dans la Nouvelle Star. MIX’C 8-13 I T É Au fil de l’actualité Clinique des Cèdres, Bouchons d’amour, colloque à l’IFTS, Unis-Cité, Fête du sport, antennes de quartiers, démolition au Village 2, ` agorespace à Saintonge, Festival Remue-méninges, gérontologie, Caterpillar... DOSSIE 14-17 R CONCER 18-19 TAT I O N CITÉ PL 24-28 U R I E L L E Les groupes Un bol d’air Renouvellement urbain au Village 2, comités de quartiers Ouest et Ville Neuve. Reportage sur la 15 e édition, entre convivialité, solidarité et débats. DÉLIBÉ 20-21 C U LT U R 29-33 R AT I O N S E Conseil municipal Galerie Villancourt L’avenir de la Mission locale, le SOL non marchand et solidaire, un soutien au Sierg, subventions aux clubs sportifs et associations de quartiers, déclaration d’utilité publique au Village 2... Le peintre Maurice Jayet tutoie Léo Ferré, autour des mots du poète. EXPRES 22-23 Arts visuels Vingt-quatre artistes amateurs échirollois exposent leurs œuvres en dix lieux. S I O N Un Forum utile Les groupes Le Forum objectif emploi montre sa pertinence en cette période de crise. Ce mois-ci, la suppression de la Carte Emeraude par le SMTC. Tr i d i m e n s i o n n e l La compagnie de théâtre monte le célèbre roman de Roy Lewis, Pourquoi j’ai mangé mon père. 4 Renzo Sulli Maire d’Echirolles 1er vice-président de Grenoble-Alpes Métropole (La Métro) Le maire en discussion sur l’un des 146 stands du Forum objectif emploi à l’initiative de la Ville. “Une grande ambition pour la jeunesse” 4-6 et 38-39 39 C’est ma tournée Echirolles a accueilli la désignation des lauréats du dispositif du Conseil général. SPORT 34-36 Ils ont les cross ! Les crossmen de l’ALE athlétisme se sont distingués sur de nombreux parcours. Quel bilan tirez-vous du 5e Forum objectif emploi organisé à Echirolles ? R.S. : Dans un monde idéal (ce qui est très loin d'être le cas), chacun souhaiterait ne pas avoir à organiser de telles initiatives, dont le succès témoigne aussi de l'acuité de la situation de l'emploi dans notre agglomération ! Toujours est-il que ce Forum, chaque année enrichi et fort de la présence de plus de 160 exposants, est en passe de s'imposer comme l’un des rendez-vous incontournables de l'emploi et de l'insertion. Plus de 3 000 visiteurs dont 450 collégiens ont pris part à cette manifestation. Au-delà de la situation préoccupante de l'emploi que j'évoquais, la réussite du Forum est d'abord le signe de la qualité du travail partenarial entre la Ville, toutes les instances liées à l'emploi et l'ensemble des entreprises. Les thématiques de l'insertion des personnes handicapées et du développement durable, gisements de nouveaux métiers, avaient été judicieusement choisies par le comité de pilotage. Beaucoup d'efforts répondent aux attentes des visiteurs afin que l'événement leur soit le plus utile possible. La qualité des débats, les mises en relation entre employeurs et demandeurs, la place accordée à l'alternance, illustrent un bon positionnement. Lors du lancement de Cité Plurielle, vous avez détaillé les enjeux des actions qui seront impulsées en direction de la jeunesse. Pouvez-vous y revenir ? R.S. : De la même manière que nous entendons conforter la place de nos anciens, l'équipe municipale a fait de la question de la jeunesse une des orientations fortes de ce mandat. La jeunesse, ici comme ailleurs, est légitimement inquiète car en première ligne face à la crise. Elle est la première exclue du monde du travail, confrontée à des doutes sur les débouchés qui s'offrent réellement à elle. À notre échelle, nous souhaitons aider les jeunes à se construire dans un monde inégalitaire et incertain. Notre programme comporte ainsi des mesures fortes : développement d'une offre de logements adaptée aux jeunes mais aussi intergénérationnelle ; création, dès septembre prochain, d'une allocation de rentrée scolaire pour les familles échirolloises dont les enfants sont scolarisés dans un lycée technique ou généraliste, public ou privé ; poursuite du dispositif de réussite éducative ; réflexion, avec la Métro, sur la création d'une école de la deuxième chance destinée aux jeunes en échec dans le système classique. Nous avons renforcé l'activité de la Régie de service en lui confiant des marchés de travaux avec les bailleurs. Nous mettrons en place une carte jeune pour faciliter l'accès sur Echirolles aux pratiques culturelles et de loisirs. Nous réfléchissons, avec le centre de santé mutualiste, à la mise en place d'un bilan de santé systématique (et gratuit) pour les adolescents. Le tout en étroite concertation avec la jeunesse échirolloise que nous voulons associer à toutes les décisions qui la concernent. Que pouvez-vous nous dire de la situation de Caterpillar ? R.S : Le combat des salariés de Caterpillar constitue, à bien des égards, le symbole de la lutte contre les effets d'une mondialisation inhumaine et d'une course aux profits sans fin. Près de 1 000 Echirollois ont témoigné de leur soutien aux salariés, en signant la pétition que nous avons initiée (1), mais aussi par de nombreuses actions au quotidien. Le mérite des salariés est grand d'avoir su donner un écho national à leurs légitimes revendications, désormais connues au plus haut niveau de l'Etat. À l'heure où vous m'interrogez, je prends acte de la décision de justice qui renvoie la Direction de Caterpillar aux négociations. Nous sommes dans l'attente de la mise en œuvre du plan social, dont le contenu précis et les modalités suscitent toute notre vigilance. RES 37 TA U R AT I O N Nouvelle formule La pause déjeuner dans les écoles est aussi un temps éducatif. Un dernier mot concernant la collecte pour l'Italie ? R.S. : Mes pensées vont d'abord aux familles de notre ville, touchées par le séisme dramatique, un drame dans lequel elles ont parfois perdu un ou plusieurs proches. Une fois encore, les Echirollois ont su faire preuve d'une grande solidarité : 40 m3 de vêtements de première nécessité, issus de la collecte réalisée en quatre jours, ont été acheminés par camion à L’Aquila, la ville la plus touchée. Je remercie la population, tous les services municipaux et les associations caritatives locales pour leur contribution à cet élan de solidarité. Propos recueillis par B.C.-B. (1) Disponible dans les mairies, bibliothèques et accueils. 3 repères repères ( en 2 mots Égalité Halde Correspondants La Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) a désigné trois correspondants locaux dans le département en Isère, dont deux exerceront leurs fonctions dans l'agglomération grenobloise. Dzung Taduy : permanence à la Maison de justice et du droit, 25, avenue de Constantine, immeuble le Polynôme, 38100 Grenoble, [email protected] Mohamed Si Tayeb : permanence au 6, rue Berthe-de-Boissieux, 38000 Grenoble, [email protected] Solidaire Italie Vêtements Les services municipaux (centres sociaux et techniques particulièrement), des associations caritatives locales (Secours populaire, Restos du cœur, Croix Rouge, Ligue contre le cancer, Emmaüs) et de nombreux bénévoles ont participé à la collecte de vêtements de première nécessité organisée par la Ville. Une quarantaine de mètres cubes ont été acheminés par camion au profit des sinistrés du tremblement de terre en Italie. L'adjoint Joseph Tasca a accompagné la délégation à L’Aquila : il 4 Quartiers Fêtes Animations Après la première fête de la nouvelle association d'habitants CNL Les Nymphées/Le Florise le samedi 16 mai, à l'Espace d'Estienne-d'Orves et au square Champ de la Rousse, la fête des voisins animera les quartiers des Petits Prés, mercredi 20 mai, de la Luire avec l'association des habitants du sudouest d'Echirolles (Ahsoé), dimanche 24 mai, et Pierre-Sémard sous la houlette de son amicale, mardi 26 mai. D'autres quartiers organiseront leur fête : les associations Construire ensemble pour nos différences et les habitants d'Ouessant-Rance-Armor le samedi 30 mai, le Gâtinais à la Ville Neuve le samedi 6 juin. L'association franco-tunisienne se réunira le dimanche 31. Am'Artistes Marché L'association Am'Artistes en soie (04 76 22 25 58) organise son marché artisanal pour la fête des mères, le samedi 16 mai, (suite page 5) (1, rue d'Estienne-d'Orves). Inscription 04 76 78 67 10 ou 06 35 15 34 78. Alors que s'annonce la manifestation “24 h chez mon artisan boucher” les 5 et 6 juin, une nouvelle enseigne boucherie-charcuterie-traiteur François ouvre au 13, rue GabrielDidier, du mardi au samedi, 7 h 30 à 12 h 30 et 15 h 30 à 19 h, 04 76 69 60 95. Eglise protestante baptiste : 137, cours Jean-Jaurès, culte le dimanche, à 10 h 15, www.eglisebaptiste.org Cours gratuits d'éducation canine, samedi 30 mai, 10 h à 12 h, rue de la République, à côté des tennis à la Frange Verte, 04 76 20 56 03. Résidence La Lorette Un habitat labellisé La collecte en faveur des sinistrés italiens a permis d'acheminer 40 m3 de vêtements. souligne “l'accueil chaleureux sur place des associations italiennes Anpass, Croix Rouge et Croix Blanche”. Les autorités transalpines ont remercié vivement cet élan de solidarité, d'autant plus remarquable que la collecte a été réalisée en quatre jours. Les docteurs gynécologues Catherine Hacques Pabion et Marianne Gaillard ont ouvert un cabinet au 4, allée GastonLeroux, 04 76 48 34 32. Centres sociaux, séances de vaccinations gratuites (DTP, ROR, tétanos), à 14 h 15 : Essarts mercredi 13 mai, Surieux mercredi 24 juin. Conférence de Couples et familles de l'Isère : “communiquer dans le couple”, avec Karine Cottarel, psychologue, lundi 25 mai, 20 h 30, salle audiovisuelle de l'écoles Mi-plaine à Meylan, 04 76 46 88 58. Découverte de la réflexologie plantaire avec Sylvie Diaz : séances gratuites mardis 16 juin, 7 juillet et 15 septembre, 14 h 30 à 19 h 30 Le conseil consultatif des retraités (CCR), suivi par des élus de l'agglomération quelques jours après, a visité La Lorette, un bâtiment aménagé pour accueillir des personnes âgées, dans de bonnes conditions. R ien à voir avec le bistrot-resto “chez Loret- Les barres de maintien et la douche à l'italienne te” chanté par Michel dans la salle de bain. Delpech, mais, l'accueil s'y veut aussi chaleureux et plein d'attentions. La Lorette est un projet de la SDH, conçu et réalisé en étroite collaboration avec la Ville, afin d'accueillir des personnes âgées dans des logements adaptés, ainsi que des familles à revenus modestes, garantissant des relations de Les membres du comité consultatif des retraités voisinage marquées par l'en- n'ont pas manqué de commenter les principales traide, la solidarité et le petit nouveautés aménagées dans ces logements. service rendu qui fait la différence. Douze logements sont réco, chef d'un service de gériatrie, parties sur trois étages, avec aslaisse planer quelques doutes censeur, garages, hall adapté à la quant à la marche d'accès aux balcirculation des personnes à mobilicons, apparemment une contrainte té réduite. Tout a été pensé pour de construction à laquelle il est avoir un habitat conforme aux atdifficile d'échapper. tentes des occupants, surtout “Bien vieillir à domicile”, ce label quand l'âge envoie des signaux. accolé à La Lorette fut présenté et Les interrupteurs et les prises de défendu par l'adjointe à l'habitat, courant sont à hauteur accessible ; Carole Simard, persuadée que la la salle de bain est aménagée avec somme de 11 500 euros investis un sol antidérapant et une douche par la Ville dans chacun des logeà l'italienne, des barres de mainments est une manière d'apporter tien ; les portes sont coulissantes... une réponse aux réflexions qui enSomme toute, la visite organisée tourent le “bien vieillir” à domicile. avec les habitués du CCR, à laquelle a participé le docteur FranM.J. ) La Journée des retraités, cette année à la salle des fêtes, débutera par un forum sur la vie au quotidien. (suite de la page 4) de 9 h 30 à 18 h 30, au parc Maurice-Thorez. Des idées originales de cadeaux : soies, porcelaine, verres gravés, bijoux, boîtes à tissus, poupées chiffon, aquarelles, dentelle sur papier... Retraités Journée Échange Animations Organisée par la Ville, la Journée des retraités est une date à réserver sur son agenda. Elle se déroulera à la salle des fêtes, le mardi 26 mai. Ce moment convivial et de réflexion proposera un Forum ouvert à tous autour de la vie au quotidien (le matin dès 9 h). De nombreux partenaires, associations (Unrpa, Alertes), clubs de quartiers, sportifs (GV, Asta, Taï chi) et culturels (La Rampe), seront présents aux côtés de services municipaux comme le CCAS et le pôle gérontologique, les services vacances, de soins à domicile, les centres sociaux… À 11 h 30, une table ronde permettra d'échanger sur les préoccupations des retraités. Après un apéritif en commun, l'après-midi récréatif sera réservé aux clubs de quartiers. Inter-âges LFPA Fresque Échanges La classe de 3e découverte professionnelle du lycée Thomas-Edison échange depuis plusieurs mois avec les résidents du logement-foyer MauriceThorez pour personnes âgées (LFPA). Les élèves ont effectué des stages pratiques dans l'établissement (restauration, accueil standard, entretien, aide-soignante), tandis que les anciens ont visité le lycée. Une fresque sur le mur à l'entrée du LFPA a été l'aboutissement de cette rencontre intergénérationnelle. Lors de sa réalisation, les lycéens ont partagé un peu du quotidien des résidents (mangeant notamment avec eux à midi). Les motifs de la fresque ont été définis en commun. À la suite d'un atelier d'écriture, le choix d'une phrase symbolise mieux que tout discours leurs échanges : “main dans la main sur le chemin de la vie”. Trois enseignants ont particulièrement accompagné ce projet : Mariethé Sanzogni, Daphné Kiomba et Delphine Sauzède, professeures respectivement d'électrotechnique, d'art et de français. “ Six associations ont soutenu la soirée d'Echirolles Palestine Solidarité pour récolter des fonds au profit de la population de Gaza : MJC Desnos, Vivons mieux, habitants de la Viscose, Culture et sens, Alesiah solidarité internationale, franco-marocains. L'objectif de cette “rencontre humanitaire et culturelle” : réunir le plus de personnes d'horizons divers “en signe de solidarité”, confie Gérard Breyton, d'Echirolles Palestine Solidarité. Parmi les intervenants, Jacques S c h w e i z e r, d e l ' U n i o n j u i v e f r a n ç a i s e p o u r la paix, et Simon Barathieu, membre du conseil national de France Palestine. Outre des témoignages de la vie quotidienne dans cette région, de jeunes Echirollois ont chanté, rapé et lu des textes, entre autres du poète palestinien Mahmoud Darwich et d u d r a m a t u r g e K h a t e b Ya c i n e . L a r e c e t t e de 2 300 euros (un millier de pâtisseries maison ont été vendues) sera adressée au Croissant rouge palestinien de Gaza et à l'Union of palestinian medical relief committies (Upmrc). Restos du Cœur L'intercampagne va démarrer : les inscriptions auront lieu les lundi 18 et mardi 19 mai, de 13 h 30 à 17 h. À partir du 22 mai, des produits alimentaires seront distribués aux personnes et familles les plus démunies une fois par semaine, chaque vendredi, de 13 h 30 à 17 h. Contact : 1, allée du Limousin, Ville Neuve, 04 76 09 00 58. rapid es..... Centre social des Écureuils Deux soirées se préparent, à inscrire sur vos agendas : une soirée “soupes contées”, le mardi 12 mai, à 18 h, avec les Conteurs du mardi, et une soirée jeux “spécial adultes” à partir de 15 ans, le vendredi 29 mai, de 19 h à 22 h. Inscriptions au centre social : place de la Libération, 04 76 09 03 27. Prévention incendie à la Viscose Une sensibilisation aux risques d'incendie et fumée se déroulera le vendredi 15 mai, à 19 h 30, dans un immeuble au 4C, quai Jean-Faure, à la Viscose. En présence des pompiers, de la police municipale et du CCAS. Des élèves du lycée professionnel et des résidents du LFPA ont réalisé une fresque “main dans la main”. Relais de l'espoir pour l'autisme Organisé par Iceberg ATED, le relais de l'espoir (du 15 au 17 mai) passera par Echirolles le dimanche 17 mai à 13 h 10 : cette initiative permet de faire connaître l'autisme et d'informer les personnes qui le désirent. Contact : www.icebergated.com 5 au fil des quartiers travaux < @ > PLACE CINQ FONTAINES - De mai à juillet, des interventions sur et autour de la place des Cinq Fontaines : réaménagement des traversées piétonnes de la rue AlbertLondres en direction du multiplexe, du restaurant et du magasin Scuderia ; transformation du sol stabilisé de l'îlot central de la rue en béton désactivé ; restauration du revêtement de la place au pied des arbres et autour du bassin ; remplacement des dalles détériorées. ÉLAGAGE - Plus de 500 arbres ont été élagués sur la ville, particulièrement rue Fernand-Pelloutier (45 platanes), les avenues du Général-de-Gaulle et 8 Mai 1945 (82 platanes) le long de la ligne de tram, ou dans les cours d'écoles pour des raisons de sécurité. Plusieurs équipes étaient mobilisées de mi-octobre à fin avril. Fleurissement Embellissement des quartiers Plus de 500 arbres ont été élagués de mioctobre à fin avril. CHENILLES PROCESSIONNAIRES - Les chenilles processionnaires du pin représentent un danger pour les personnes et les animaux domestiques. Leur fort caractère urticant peut provoquer d'importantes réactions allergiques. Environ 700 cocons ont été détruits. Après les plantations automnales, 9 620 fleurs annuelles et 1 076 vivaces sont mises en terre pour un montant d'environ 8 000 euros TTC. Les secondes, moins onéreuses, remplacent progressivement les premières. Parmi les réalisations, de nouvelles “prairies fleuries” : rue Géo-Charles (le long du mur du musée), l'avenue des États-Généraux, la rue d'Auvergne (sur 400 m entre la haie de charmilles et la voie ferrée), la rue de Lorraine (en limite avec Eybens), ainsi qu'un espace longeant la ligne de tramway près du parking Valmy. Le service des espaces verts embellit 18 massifs floraux dans les quartiers. Il expérimente pour la première fois des sedum jaunes et rouges sur des “jardins secs”, un lit de matériaux divers (graviers, rochers et galets, résidus boisés). Cette espèce s'acclimate aux sols pauvres et nécessite peu d'entretien. Enfin, plusieurs variétés d'iris sont plantées au square des Droits de l'homme. ⌧ Hôpital Sud Réaménagement des accès L'ancienne entrée principale devient l'accès d'urgence et de service de l'hôpital et du CMC. Les piétons l'empruntent également pour se rendre aux deux établissements. L'entrée principale des parkings et du Centre de gérontologie a été renforcée. Les arrêts de bus - de part et d'autre de l'avenue de Kimberley - sont aménagés pour les personnes à mobilité réduite. Un trottoir, séparé de la piste cyclable par un caniveau central récupérant les eaux de pluie, est créé au nord de la chaussée. 6 P o r t r a i t L’Echirollois d’adoption fait chavirer les foules S 'il foule tous les mardis soir la scène du pavillon Baltard pour envoûter la foule de sa voix soul, c'est à son talent que le chanteur échirollois le doit. C'est aussi, un peu, à cette amie qui l'a inscrit, à son insu, au casting lyonnais de la Nouvelle star 2009. “Je ne le savais pas”, reconnaît Dalé. En supporter pourtant déclaré d'Amandine et Benjamin, vainqueur et finaliste de l'édition 2008 de l'émission de M6, il avoue : “Ce n'était pas spécialement mon truc.” Mais force est de constater que l'anonyme candidat numéro 17 914, qui s'était vu infliger un “Non” par la truculente Lio, lors du casting pour son interprétation d'un morceau d'Otis Redding, y a pris goût. “Je n'avais rien à perdre. C'était pour moi une opportunité d'avoir des avis de professionnels. Je me suis dit, qui ne tente rien n'a rien. Quoi qu'il se passe, la musique, j'en faisais et je continuerai à en faire. Mais c'est vrai qu'il n'y a rien de mieux que de vivre de sa passion.” Vivre de sa passion, ce n'était pourtant pas gagné d'avance pour le jeune homme originaire de Musasa, ville de la province de Kigali, au Rwanda, pays aux milles collines où il est né il y a vingttrois ans. Dalé n'en a en effet pas ramené que de bons souvenirs. C'est le moins que l'on puisse écrire… Difficile, voire impossible quand on n'a pas encore 10 ans, de trouver le temps de grandir entre l'atrocité des massacres entre Hutus et Tutsis, et la vie au quotidien dans un camps de réfugiés. Alors Dalé commence à chantonner, “à faire du yaourt” pour “se libérer des atrocités, ça me faisait du bien”, concède celui qui a, depuis, consacré une chanson au génocide rwandais, Hutu ou rien. Mais attention, si pour lui “la musique est toujours là pour l'apaiser”, elle ne doit “pas servir à attirer la pitié des gens”. Car s'il a conscience Dalé à chacune de ses apparitions dans la Nouvelle star. qu'il doit “vivre avec [son] histoire”, il sait aussi qu'il lui incombe, peut-être plus qu'à d'autres, “de transmettre un message d'espoir, d'avoir le sourire, d'avancer, de positiver…”. Comme il l'a fait à son arrivée en France, au Mans, fin 1995, puis à Alençon et à Tour, avec son oncle Martin, passionné de musique, qui lui a fait découvrir Ottis Redding, les Stones, Tina Turner… “Des artistes inconnus au Rwanda !” Puis, dans son collège tourangeau où, sous l'impulsion de sa professeure de musique, il intègre la chorale de l'établissement ; à Grenoble, où il rejoint ses parents en 1998, et à Échirolles, enfin, où il se voit offrir une première opportunité de monter sur scène “devant autant de monde et avec des musiciens”. C'était en 2007, à La Rampe, lors de Cité Plurielle pour un spectacle contre le racisme : “C'était un très bon moment pour une très bonne cause”, se remémore Dalé. “Je suis Rwandais et je ne dois pas l'oublier. Ca fait partie de moi. Mais je vis dans un pays où vivent des gens de différentes origines, de différentes cultures. Je me sens concerné par la lutte contre le racisme, ça me touche et la musique est pour moi une façon de m'investir dans ce combat.” Il n'a qu'une envie : “Partager avec le public, véhiculer ce qui me touche, donner de l'émotion.” Les Echirollois aussi. Celle de crier : “Allez Dalé !” “Quoi qu’il se passe, la musique, j’en faisais et je continuerai à en faire. Il n’y a rien de mieux que de L.J. vivre de sa passion.” 7 Mix’ L u t t e c o n t r e l e s n o s o c o m i a l e s i n f e c t i o n s ASSOCIATION La clinique des Cèdres à la pointe Les Bouchons d’amour Le ministère de la Santé a publié le classement national de l’année 2007 des établissements de santé (1) en fonction des moyens mis en œuvre pour lutter contre les infections nosocomiales. La clinique des Cèdres y apparaît à une très bonne 31e place sur 324 établissements de plus de 100 lits, la première à la fois en Isère et dans la région Rhône-Alpes. “Cela fait plusieurs années que l’on élabore une surveillance des risques infectieux nosocomiaux, mais aussi communautaires. Nos résultats sont très encourageants”, remarque Guillaume Richalet, médecin infectiologue et microbiologiste, PDG de la clinique des Cèdres et président du comité de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN). Le bilan standardisé du ministère comporte quatre indicateurs de résultats (bonne utilisation des antibiotiques, consommation des solutés hydro-alcooliques pour le lavage des mains, surveillance des infections du site opératoire et nombre Guillaume Richalet, PDG de la clinique des Cèdres : “Le risque zéro dans le domaine des infections nosocomiales n’existe pas, donc on appréhende et on lutte. C’est la politique de la transparence.” d’infections à staphylocoques dorés multirésistants), et un indicateur des moyens (ICALIN). Le score agrégé “permet de nous évaluer, de montrer notre savoir-faire, de mesurer le niveau d’engagement de l’équipe pluridisciplinaire depuis notre installation à Echirolles dans des bâtiments neufs. C’est vraiment stimulant”, dit Guillaume Richalet. Contracter une maladie infectieuse dans un établissement où l’on est entré pour se faire soigner est une “aberration”, qui touche 7 % des patients (750 000 personnes) et cause près de 4 000 décès par an en France. C’est pourquoi une équipe opérationnelle d’hygiène de la clinique des Cèdres travaille sur les protocoles depuis trois ans. La gestion “draconienne” du risque est quotidienne. Les solutés hydro-alcooliques, par exemple, ont été généralisés aux services et blocs opératoires. Quatorze blocs sont équipés de plafonds soufflants — un flux laminaire traite l’air verticalement en supprimant la turbulence et donc les aéro-contaminants. Dans les blocs de chirurgie ultrapropre (ophtalmologie, chirurgie de la main, orthopédie), l’air est renouvelé au-delà des 8 normes en vigueur, soit 80 fois le volume de la pièce en une heure. Une technique novatrice Le nec plus ultra consiste à réaliser un dépistage systématique du staphylocoque doré multirésistant ou non auprès de chaque patient, dès son admission pour gagner en rapidité et efficacité. Un test de biologie moléculaire permet d’identifier la bactérie et d’obtenir des résultats en cinq heures, contre quarante-huit à soixantedouze heures pour un test classique en culture. La clinique des Cèdres a mis en place cette technique novatrice en partenariat avec l’entreprise Becton Dickinson. “Cette sensibilité permet de décontaminer le patient dès son hospitalisation, de l’isoler, de le prendre en charge et d’adapter éventuellement le protocole d’antibiothérapie ultérieur.” La clinique des Cèdres renforcera prochainement ce dispositif en s’équipant d’une plateforme d’extraction automatique de l’ADN, un “robot” qui optimisera le temps d’analyse en deux-trois heures. Il en existera alors trois au monde, à Londres, New York et… Echirolles. Les bouchons collectés sont envoyés en Belgique afin d’y être recyclés. Suite à la fin du prêt de son local de stockage à Eybens, l'association les Bouchons d'amour, fondée en février 2001, a trouvé refuge à Echirolles, au 7, rue de la Rance (accès par la cours de l'élémentaire Marat). Un nouveau local mis à sa disposition par la Ville. “C'est formidable pour l'association et pour la commune, qui contribue à une œuvre humanitaire”, dit Pierre Thibault. Le président de la section échirolloise remercie “le maire, Renzo Sulli, le maire honoraire, Gilbert Biessy, le conseil municipal et le service vie associative d'avoir permis la création de la section iséroise de l'association”. La section régionale (24 départements) a, quant à elle, récolté près de 50 tonnes de bouchons entre 2004 et 2006. Une tonne de bouchons recyclés rapporte 170 000 euros. Le coût d'un fauteuil handisport étant de l'ordre de 2 500 euros. Permanences au local, le vendredi, de 9 h à 11 h 30. Collectes dans des lieux publics (école, mairie…) et auprès des associations sportives. J.-F.L. (1) 1 875 établissements ont été évalués : centres hospitaliers et universitaires, cliniques privées… Contacts : Andrée et Raymond Petitfils (responsables collectes), 7, rue de la Rance, 06 87 77 84 40 ; Michel Ponal (responsable), 1, rue Honoréde-Balzac (siège de l'association). CHIFFRES Mix’Cité Le Forum objectif emploi a enregistré 3 000 entrées, dont 450 collégiens et une nette progression du public adulte. Le premier bilan notait la présence de 160 exposants — tous acteurs de la formation et de l’emploi — pour 146 stands, dont 60 employeurs, une quarantaine d’organismes de formation, les 12 lycées professionnels de l’agglomération grenobloise. Les deux tables rondes ont réuni 110 participants, tandis que plusieurs services municipaux ont mobilisé de nombreux visiteurs autour des métiers de la fonction publique. Environ 1 500 personnes ont répondu au questionnaire à la sortie. Son dépouillement permettra d’affiner le contenu du prochain Forum. ’CITÉ C o l l o q u e I F T S Journée d’étude L'Institut de formation des travailleurs sociaux (IFTS) a dernièrement organisé un colloque, à La Rampe, sur le thème de l'intervention sociale et le partage des informations. Une journée de réflexion devant une salle pleine à craquer, composée d'étudiants et de professionnels. Une Rampe pleine à craquer pour accueillir ce colloque, une journée d'étude proposée par l'IFTS. Cette journée d'étude, consacrée essentiellement aux fondements juridiques du secret professionnel et du partage d'informations, accrédite l'idée que rien ne vaut un tel rendez-vous pour évoquer tous les enjeux d'un thème, et les mettre en discussion autour de tables rondes. Le caractère de plus en plus S e r v i c e complexe de l'intervention sociale, évoqué par Guy Rouveyre, l'adjoint à la cohésion sociale et conseiller général, lors de ses propos de bienvenue, met au cœur des réflexions la multiplication des acteurs impliqués et le devoir de garantir le respect de la confidentialité des personnes. Et l’élu ne doute à aucun moment, bien au contraire, de la nature fondamentale de ce genre de colloque. L'intervention préliminaire de la directrice de l'IFTS, Chantal Cornier, concise et riche d'éléments formateurs, s'est attachée aux fondements juridiques du secret professionnel, à son inscription dans le code pénal et à son utilité pour établir une relation de confiance, pour crédibiliser certaines fonctions sociales. Il fut également question du partage d'informations, à caractère secret, entre professionnels, dans le cadre de la protection de l'enfance et de la prévention de la délinquance. Il s'agissait de donner des éléments susceptibles d'alimenter les échanges autour des tables rondes ; une manière d'aborder les effets des cadres légaux sur les pratiques professionnelles, de parler de posture éthique du travailleur social et de la place de l'usager dans le partage d'informations. Au final, il revint à Joël Roman, rédacteur en chef de la revue Esprit, d'apporter un regard synthétique sur tous ces sujets, sans perdre de vue le développement des dispositifs, des fichiers, qui va de pair avec cette tendance de la société à vouloir obtenir de plus en plus d'informations sur la vie privée des individus. Parmi les personnalités présentes, à cœur d'apporter leurs contributions, notons José Arias, vice-président du Conseil général, Guy Romier, président de l'IFTS, Gérard Brion, directeur de l'Apase, Jackie Giroud, formatrice à l'IFTS... M.J. c i v i l Volontaires, utiles et solidaires Unis-Cité a mobilisé de jeunes volontaires pour sensibiliser les commerces à l’accessibilité et communiquer les lieux aux normes. C’est au terme d’une “semaine citoyenne” consacrée à la santé et à la lutte contre les discriminations, qu’une soixantaine de jeunes volontaires du service civil ont sensibilisé les commerces de proximité d’Echirolles et de Pont-de-Claix à l’accessibilité des personnes à mobilité réduite. Partenaires sur cette question depuis plusieurs années, les associations Unis-Cité et J’accede ont organisé l’opération. En préambule, une animatrice a rappelé la loi française, qui “s’appliquera obligatoirement en 2015”. Sur un total de 70 lieux, 43 accessibles ont été identifiés à Echirolles (Espace Comboire, cours Jean-Jaurès, centre-ville). Si d’autres n’étaient pas aux normes, “l’objectif n’était pas de faire la morale, mais à la fois de sensibiliser les propriétaires et de Unis-Cité recrute près de 3 000 jeunes en France dans le cadre du service civil. recenser les commerces accessibles afin de les faire taine de volontaires qui effectuent un serviconnaître aux personnes à mobilité réduite ce de neuf mois à temps plein dans des par le biais de notre site Internet”. Cette associations ou des collectivités et bénéfijournée était aussi l’occasion pour les cient d’une bourse mensuelle de 600 volontaires, dit Myriam Zaghouane, responeuros. sable de l’antenne d’Unis-Cité à Grenoble, J.-F.L. “d’échanger sur leur démarche citoyenne et l’expérience du service civil”. Unis-Cité en Isère recherche les futurs Depuis quinze ans, l’association nationale volontaires de la promotion 2009-2010. Unis-Cité recrute près de 3 000 jeunes, de Une réunion d’information aura lieu le 18 à 25 ans, sans condition de diplôme ni lundi 25 mai (à 18 h), au 2, rue Françoisd’expérience. L’antenne iséroise existe Raoult, à Grenoble. Contact et inscription au 04 76 63 92 26. depuis huit ans. Elle accueille une cinquan9 Mix’ F ê t e d u s p o r t Et plus encore… Sportive, conviviale, ludique, solidaire et respectueuse de l'environnement, la 5e édition de la manifestation se déroulera le dimanche 7 juin, de 9 h à 17 h 30, toujours à la Frange Verte. Comme l'année dernière, les nombreuses animations proposées ne manqueront pas d'intéresser petits et grands. Le départ de la course enfant du 10 kilomètres (inscription 2 euros pour des distances de 400, 800 ou 1 200 mètres selon les catégories d'âges) sera donné à 10 h 30. En direct Passeport biométrique Cette année, championnat de France du 10 kilomètres le dimanche suivant oblige, la Fête du sport cultive son caractère de manifestation conviviale et familiale. Pour garantir au 10 kilomètres, organisé par Sport 10 — départ à 9 h 30 —, un plateau de choix tant en quantité, 700 coureurs espérés, qu'en qualité, l'épreuve pourrait servir d'ultime préparation à quelques pointures de la discipline, les deux événements ont été avancés au premier dimanche de juin, celui de la fête des mères… Une bonne raison de venir en famille à la Frange Verte profiter des nombreuses animations, gratuites et accessibles à tous, proposées par le Comite d'organi- Évolution des antennes-mairie de quartiers Depuis le mois d'avril, les passeports biométriques sont traités exclusivement à l'hôtel de ville. Le service de l'état civil est équipé de trois stations, avec la mise à disposition d'un photomaton dans le hall. Ces passeports, contenant une photographie et des empreintes digitales numérisées, vont progressivement remplacer les passeports électroniques. Plus aucune autre forme de passeport ne sera délivrée à partir de la fin juin 2009, ce qui n'empêche pas les documents actuellement en service de rester valables jusqu'à leur date d'expiration. À noter que l'établissement des cartes d'identité suivra prochainement la même procédure. Ces nouveaux dispositifs, mis en place à l'hôtel de ville, ont accru consi- dérablement les demandes auprès de l'état civil (entre 30 et 50 %) et diminué de moitié les activités des deux antennes (annexe-mairie et antenne Limousin). Le fonctionnement de ces antennes fait l'objet d'une réorganisation et d'une fermeture partielle. Leur vocation principale deviendra le traitement des dossiers “chèques transport” : un agent interviendra sur les deux antennes selon un planning en adéquation avec le volume de la demande (un jour et demi à l'annexe et trois jours et demi au Limousin). Les autres agents seront transférés à l'hôtel de ville pour ajuster les moyens humains à la charge de travail supplémentaire du service état civil. sation de la Fête du sport (COFSE) dès 14 h : ateliers de cirque et de maquillage, simultanées et jeux d'échecs avec un mini-tournoi doté d'une récompense de 70 euros, initiations à l'escalade et au tennis, démonstrations d'aïkido, jeux de rugby sur une structure gonflable, accrobranche... Les organisateurs mettent aussi l'accent sur la sensibilisation du grand public aux difficultés rencontrées par les personnes handicapées dans leur vie quotidienne ou leurs pratiques sportives. Un parcours en fauteuil, des ateliers de tir à la sarbacane, à l'arc et à la carabine, un match de foot et un cours de danse handivalide seront ainsi accessibles aux valides. Des Joelettes, sièges à porteur munis d'une roue et deux bras, permettront aux personnes handicapées et valides de se balader sur la colline. Enfin, la Fête du sport cultive son caractère de manifestation propre et respectueuse de 10 kilomètres d'Échirolles Renseignements et inscriptions : Sport 10, Maison du sport, 3, rue de la Liberté, 38130 Échirolles, 04 76 49 25 20, fax 04 76 84 15 92, [email protected] Bulletin d'inscription téléchargeable sur le site www.10kmechirolles.fr Inscriptions et retraits des dossards à la Maison du sport le vendredi 5 juin, de 14 h à 19 h, et le samedi 6 juin, de 9 h à 19 h ; sur place, le jour de la course, de 7 h à 9 h. 8 euros (majoration de 2 euros le jour de la course), dont 1 euro reversé à des associations à but humanitaire. la nature. Une randonnée à destination de l'étang de Haute-Jarrie (départ à 10 h de la halle Giroud) permettra de découvrir la faune et la flore du site, comme le rallye photos et la balade contée au travers de la Frange Verte l’aprés-midi. Les Ambassadeurs du tri et Alpes autopartage seront aussi présents. Et comme charité bien ordonnée commence par soi-même, l'accent sera mis sur le tri et le ramassage des déchets générés par la manifestation. L.J. 10 ’CITÉ C'est sur le site www.ville-echirolles.fr La newsletter d'Échirolles arrive Tout est dans le titre ! Le premier numéro de la newsletter de la Ville sera lancé courant juin. Elle proposera des informations sur l'actualité locale à un rythme hebdomadaire (publication chaque mercredi, à 17 h), sous plusieurs formes : un sujet principal, des brèves, l'info et les images de la semaine, un agenda par rubrique (culture, sport, concertation, information générale…). Un espace d'archivage permettra également de retrouver l'historique des newsletters et des sujets traités. Et pour s'inscrire, rien de plus facile : vous pouvez d'ores et déjà vous rendre sur le site de la Ville, cliquer sur le bouton newsletter sur la page d'accueil et vous laisser guider… À très bientôt ! Où ? Page d'accueil http://www.ville-echirolles.fr/ Nouvô ! Visite de quartiers Après la vidéo de la première visite de quartier aux Essarts, les comptes rendus des quatre visites sont consultables au format pdf. Où ? Page d'accueil > Citoyenneté > Rencontres élus-habitants > Rencontres de quartier http://www.ville-echirolles.fr/citoyennete/ Plan local de déplacements Les documents relatifs au plan local de déplacements de la Ville sont désormais disponibles en ligne. Où ? Page d'accueil > Au quotidien > Transport http://www.ville-echirolles.fr/quotidien/ transport/index.php Inauguration sportive de l'agorespace, avec un tournoi opposant les jeunes du quartier. R e n o u v e l l e m e n t a u V i l l a g e 2 u r b a i n La démolition va commencer Outre le relogement des familles et les programmes de construction, la démolition de cinq immeubles et d’une villa (soit 211 logements) est un des volets majeurs du renouvellement urbain au Village 2. Les structures seront détruites par “grignotage”, à l’aide d’une pelleteuse qui grignote progressivement de haut en bas. Le bâtiment J est le premier concerné jusqu’à août. Le calendrier global a été présenté lors d’une récente réunion publique (lire l’encadré). “L’ANRU est un dossier complexe, concernant des interventions diverses et simultanées sur les domaines public et privé”, a remarqué Michel Ferrand, chargé d’opération à la Société dauphinoise pour l’habitat (SDH). Prenant soin de tranquilliser les habitants sur les nuisances diverses (bruit, poussières, moins de places de stationnement) et la gêne quotidienne qu’occasionnent “inévitablement” de tels chantiers, il a précisé les étapes de la démolition. La première semaine d’installation sera suivie de deux à trois semaines de déconstruction et de tri des éléments “légers” (planchers, portes, éviers…), puis de deux semaines de désamiantage. À ce sujet, des tests ont montré que seules certaines colles de carrelage, les gaines de ventilation et les dalles de sol (non friables) contiennent cette substance dangereuse. “Nous prendrons évidemment toutes les précautions nécessaires. Une société agréée démontera, déposera et évacuera les matériaux”, a insisté Michel Ferrand. La chronologie du chantier se poursuivra par quatre semaines de démolition des bâtiments par “grignotage” et “concassage sur place” : cette méthode est un “bon compromis”, elle induit de moindres coûts en minimisant le transport, donc la circulation d’engins dans le quartier. Un arrosage des débris devrait minimiser l’impact des poussières. Enfin, il faudra deux semaines pour remettre en état et libérer le terrain. Les travaux de démolition se dérouleront invariablement du lundi au vendredi, de 7 h 30 à 18 h 30. J.-F.L. Calendrier prévisionnel de la démolition • Bâtiment J (11, 13, 15, rue DenisPapin), de fin mai à août 2009. • Bâtiment K (2, 4, 6, 8 et 10, rue Clément-Ader), de septembre 2009 à janvier 2010. • Bâtiment H (7, 9 et 11, rue ClémentAder), courant 2010. • Bâtiment L (19, 21 et 23, rue Clément-Ader), courant 2010. • Bâtiment I (13, 15 et 17 rue Clément-Ader), courant 2011. J e u n e s s e Un agorespace bien fêté Pour fêter le réaménagement et la mise en conformité de l'agorespace de Saintonge, les services sport, jeunesse et prévention de la Ville, associés au centre social des Essarts, ont donné rendez-vous aux utilisateurs et à leurs parents pour participer à des temps sportifs et conviviaux. Dans le cadre de la GUSP (gestion urbaine et sociale de proximité) et par le biais de la Maison des habitants, cet agorespace a fait l'objet d'installations de grilles et de protections renforcées pour assurer un fonctionnement plus adapté aux jeux de ballons. Les essais n'ont pas manqué d'apporter leur lot de satisfaction, avec notamment un tournoi organisé entre les jeunes du quartier et un autre qui a mis en lice les adolescentes et leurs mamans. À proximité, des jeux et des animations ont permis de regrouper tous les publics, de Saintonge, mais aussi de Ouessant, au grand contentement des organisateurs qui voient ainsi se créer du lien et de la convivialité. En témoigne également le goûter préparé par des habitantes du quartier, avec la complicité du centre social des Essarts. M.J. 11 Mix’ F e s t i v a l R e m u e - m é n i n g e s Quand scientifique rime avec ludique L'association Enjeu-Pionners de France a su rassemblé une trentaine d'intervenants, de toutes les régions de France pour la 8e édition de son festival Remue-méninges, destiné à mettre en relation des enfants avec quelques principes scientifiques et techniques. Cette année, autour du thème Ciel et Terre, il était possible de se familiariser un instant avec l'exploration robotique d'une planète, la vie des volcans, des manipulations ludiques, des découvertes qui ressemblent à des tours de magie… et des jeux d'observation ou de création. Il y avait des laboratoires, des clubs de passionnés, des musées dont celui d'art moderne de Lille, celui de la Viscose, le Palais de la découverte de Paris, le Jardin des sciences de Strasbourg… Et même un artiste mathématicien qui invitait les enfants à réaliser des œuvres à partir de formules mathématiques. Pour tous les goûts, en somme. M.J. Quand des figures de géométrie appliquée deviennent des supports à colorier. Il n'y avait pas de mal à se laisser tenter par des démonstrations pas loin de la magie. Des figures réalisées à partir de sables colorés. À découvrir aussi quelques planches d'insectes, de papillons... G é r o n t o l o g i e Vivre selon ses choix La Fondation de France vient d’attribuer une subvention de 17 500 euros au CCAS, suite à un appel à projet sur le droit des personnes âgées à vivre et à mourir selon leurs choix (évidemment dans le cadre légal). Ce respect — qui n’est pas sans risques du point de vue des professionnels — engage les politiques sociales et de santé publique. Il recouvre les questions essentielles de la grande dépendance, de “l’acharnement thérapeutique” et de l’interruption des Le Conseil consultatif des retraités participe activement aux évolutions en matière de gérontologie. 12 soins, de l’accompagnement à la fin de vie. Des questions médicales, sociétales, voire juridiques. Cette démarche s’inscrit pleinement dans les orientations des services et du pôle gérontologique de la Ville. Le projet du CCAS comporte divers objectifs : identifier les valeurs partagées des équipes du pôle ; élaborer une charte sur le droit au choix à l’usage des professionnels ; mettre en œuvre des procédures d’intervention auprès des bénéficiaires et de leurs familles ; aboutir à un référentiel de pratiques professionnelles ; favoriser un “espace éthique”… Un conseil de vie sociale de l’aide à domicile, ainsi qu’un comité d’éthique, seront créés. Le projet a une logique de formation. À partir de l’automne, le Centre pluridisciplinaire de gérontologie (CPDG) animera des sessions thématiques, particulièrement en direction des professionnels de l’aide et du soin à domicile, des établissements comme la Mapad et le LFPA. Le Conseil consultatif des retraités — composé d’une soixantaine de membres — débat depuis longtemps sur ces sujets. Partenaire déterminant, il sera consulté à chaque étape, décision et évaluation. J.-F.L. ’CITÉ C a t e r p i l l a r Une délibération et une pétition À Echirolles, près de 400 familles sont concernées par le plan de licenciements annoncé par le groupe Caterpillar. Le conseil municipal a apporté son soutien aux salariés en lutte, par le biais d'une délibération, d'une pétition proposée à tous les Echirollois, d'une collecte et d'une banderole apposée sur le fronton de la mairie. La séance du conseil municipal du 24 mars a démarré par une déclaration intersyndicale de Nicolas Benoît, président de la commission économique au sein du comité d'entreprise. Les salariés, d'abord choqués par l'arrogance de la Direction et du peu de cas fait de tous ces travailleurs qui ont participé activement au développement de l'entreprise, veulent négocier pour sauvegarder leur emploi, pour avoir des engagements qui garantissent la poursuite des investissements sur ce site, pour baisser le montant des dividendes versés aux actionnaires… Dans la foulée, le maire Renzo Sulli présente une délibération qui réaffirme le soutien du Conseil, sans manquer de dire que “la ville s'est développée grâce à Caterpillar et au travail de ses salariés”. Les élus de chacune des sensibilités politiques représentées au sein du conseil municipal ont exprimé leur solidarité. Chacun à sa manière. Chantal Gomez (Lutte ouvrière) est évidemment du côté de ces travailleurs, Christelle Bernard (République laïque et sociale) aussi, en insistant sur l'organisation d'une solidarité citoyenne à l'échelle de la ville. Fabienne Sarrat (MoDem) pose la question : “Comment en arrive là une entreprise qui fait des bénéfices ?”. De même, Christian Descombat (Société civile) remarque qu’il est “pour le moins saugrenu qu'un groupe qui fait des bénéfices se serve de l'emploi comme variable d'ajustement”. Alors que Christian Melcion (Echirolles autrement UMP) souhaite que le médiateur désigné “C'est une honte de nous traiter comme ça” s'insurgent les Cater, en lutte avec le soutien des élus, comme lors de leur marche en direction du site grenoblois et de la préfecture. par la préfecture explore toutes les solutions pour préserver le maximum d'emplois. Emmanuel Chumiatcher (Socialistes et républicains) parle de double peine pour les salariés, victimes d'une procédure de licenciements, et des effets sur la taxe professionnelle qui touchent l'intérêt général. Joseph Tasca (Communistes et partenaires) enfonce le clou : “Je suis en colère de voir ainsi une entreprise jeter à la rue des cen- taines de travailleurs qui ont contribué à son développement et à sa richesse.” Anne-Sophie Mérot (Verts) se dit “choquée par le mépris déployé vis-à-vis de l'attitude intelligente et responsable de l'intersyndicale”. Cette délibération, adoptée à l'unanimité, a été transformée en pétition proposée à la population. M.J. 1 200 euros et 900 signataires A l'AG, organisée à La Butte le 26 mars, les salariés (environ 700) ont dénoncé une attitude indécente et arrogante de leur direction. Ils se sont dit choqués d'avoir été utilisés “comme des citrons pressés” et ont déclaré “nous ne sommes pas des voyous”, en faisant état de leur indignation, de leur colère et même de leur désarroi. La collecte organisée en mairie pour récolter des fonds en solidarité avec les grévistes a rassemblé 1 200 euros. La pétition également proposée en mairie a été signée par plus de 900 personnes. 13 DOSS Crise oblige, cette 5e édition du Forum était particulièrement attendue. Développement durable, aide à la personne… des secteurs porteurs. U N F O R U M util Plus encore peut-être que ses quatre précédentes éditions, c e 5 e r e n d e z - v o u s d u F o r u m o b j e c t i f e m p l o i o r g a n i s é p a r l a Vi l l e a démontré sa pertinence en cette période de crise. Un temps très utile pour tous ceux et celles en quête d'un emploi ou d'une formation. L 'an passé déjà, malgré un temps peu clément qui avait certainement freiné nombre de personnes, le Forum objectif emploi organisé par la Ville et la Maison pour l'emploi, avec la Mission locale Sud Isère, le Pôle emploi, AGIR-Emploi/MIFE Isère et l'Éducation nationale, avait attiré plus de 2 500 visiteurs. Des scolaires en quête d'informations pour affiner leur projet d'orien- Un espace offres d’emploi ouvrait à de multiples domaines d’activité. tation, de jeunes adultes à la recherche d'une entreprise pour les accompagner dans une formation ou leur offrir un premier emploi, des adultes ou des seniors désireux de retrouver une activité ou d'approfondir leur projet de réorientation professionnelle… Tous avaient sillonné les allées du Forum à la rencontre des 150 exposants déjà présents et 205 rendezvous avaient ensuite été pris. Cette année, même s'il est encore trop tôt pour tirer des conclusions du bilan chiffré de cette 5e édition (voir en page 8), la ten- Le Forum a enregistré sa plus forte fréquentation depuis sa création : 3 000 entrées. dance ne s'est pas infléchie. Il ne s'agit pas de se réjouir d'une probable hausse de la fréquentation du Forum, mais force est de constater qu'il répond à une demande importante. La plupart des exposants présents l'année dernière, une cinquantaine d'employeurs d’une trentaine de secteurs d'activités, avaient ainsi renouvelé leur bail. Preuve là aussi de leur intérêt pour la manifestation : entreprises, centres de formation, associations ou collectivités locales des secteurs de la santé sociale/aide à la personne, industrie, commerce/services, hôtellerie/restauration, BTP, automobile, agences d'emploi/d'intérim, agriculture/ horticulture, défense/sécurité, propreté, communication/médias, transport… (suite page 16) 14 SIER Laurent Berthet, adjoint à l’insertion et à la formation professionnelle e “Nous sommes en première ligne” D’un stand... à l’autre Au Forum, chacun est amené à parcourir les nombreuses allées, sans trop savoir où s'arrêter, sauf que certains stands sont parfois abondamment visités. C'était le cas pour quelques entreprises, pas nombreuses au demeurant, dont l'enseigne attire les postulants à l'embauche. Toutes les associations et les structures préoccupées par l'aide à la personne ont également fait le plein. De même les propositions de formation par alternance, à ne pas confondre avec les solutions alternatives en ce qui concerne les économies d'énergie et les transports. La formation et l’insertion des jeunes sont un enjeu prioritaire. La situation économique remet-elle en question les dispositifs de la Ville ? “Le contexte complique évidemment nos orientations politiques mises en œuvre par la Mission locale Sud Isère. Nous axons prioritairement les actions sur la découverte des métiers, la formation professionnelle par l’alternance. Nous y travaillons depuis des années car nous pensons que c’est un bon moyen d’accéder à l’emploi. Les jeunes sans qualification, hors du système scolaire sans même un CAP validé, composent 66 % de nos publics. La récession les pénalise comme l’ensemble des salariés ou les personnes en recherche d’emploi. Une forte augmentation de la fréquentation de la Mission locale se télescope avec une baisse de l’intérim et des CDD, qui peuvent représenter également de bonnes expériences vers l’emploi durable.” Quelle stratégie adopte la Mission locale ? “Le volet de l’insertion et de l’emploi est la première préoccupation des jeunes auxquels on s’adresse. La prise en charge et un suivi global relèvent de nos missions. On va s’intéresser autant à l’ouverture des droits, à la santé, à l’accès à la culture, à ce qui relève du comportement en général. On travaille en lien avec les services municipaux et l’ensemble de nos partenaires. Tout en mettant l’accent sur une meilleure qualification de la formation, la spécificité de la Mission locale consiste à élaborer une cohérence de l’accompagnement social. La difficulté est de trouver des places auprès des organismes de formation, de faire la bonne offre au bon moment, dans un marché de l’emploi en nette diminution.” Les crédits d’État en faveur de la Mission locale Sud Isère stagnent depuis quatre années. Quels modes d’action engagez-vous ? “Le conseil municipal d’Echirolles a exprimé à deux reprises son désaveu, d’autant que les crédits de la Région et des communes n’ont cessé d’augmenter dans le même temps. Nous refusons pour l’instant de signer les propositions du plan de financement d’État. La délibération, votée en mars, sur les besoins de financements supplémentaires sera présentée dans les treize communes du territoire de la Mission locale Sud Isère. Face à leurs contraintes à peu près similaires, les huit Missions locales du bassin grenoblois ont interpellé de manière coordonnée la Direction départementale et régionale du travail et de l’emploi. Nous manquons de moyens financiers et humains. Nous ne voyons pas de mesures particulières alors que nous sommes en première ligne ! C’est d’autant plus préoccupant que le contrat d’autonomie, mis en place l’an dernier, n’apporte pas les solutions attendues pour les personnes les plus en difficulté.” Les organismes de formation, entreprises et établissements publics sensibilisaient à de nombreuses filières professionnelles. Propos recueillis par J.-F.L. 15 (suite de la page 14) DOSSIER répondaient ainsi à la variété des attentes des visiteurs. Certains stands étaient plus sollicités que d'autres. L'espace emploi, proposant offres d'emploi et de formation, a été assidûment fréquenté. Le stand restauration de l'Institut des métiers et des techniques (IMT), ceux des métiers “manuels” en général, ont connu un franc succès. Succès de prestige aussi pour les hommes — et femmes — en uniforme sur les stands de l'armée et de la Police nationale. Prestige aussi, opportunités d'emplois surtout, autour de la grande distribution — à l'image de la file d'attente qui s'est allongée toute la journée devant le stand d'une grande marque d'ameublement suédoise — ou de grands groupes industriels locaux. Des stands (comme la fabrication de pains) animaient le Forum en proposant des démonstrations. Des pistes à explorer Très courus aussi, les stands liés à l'aide à la personne. “Des métiers ouverts à tous, ne nécessitant pas de formation préalable à priori ou de prérequis très élevés”, selon Cerise Manoha, chargée de développement à l'association Vivial. “Mais des métiers difficiles, avec des contraintes horaires et de mobilité importantes qui font qu'il existe une grosse demande, mais peu de personnes qui se rencontrent.” Une piste à explorer. Tout comme celle menant aux métiers liés au développement durable, sur lesquels la Ville, compte tenu de son implication dans ce domaine depuis des années, avait mis l'accent. Une table ronde leur était consacrée, tout comme aux métiers liés à l'emploi des personnes handicapées. Il en ressort selon Serge Laury, directeur du centre permanent du bâtiment du GRETA de Grenoble, que “l'on est entré dans la phase de la maturité au niveau des métiers liés au développement durable, tant au niveau des besoins des entreprises, que des publics concernés qui commencent à comprendre ce que cela veut dire en termes de métiers”. Autant de domaines à creuser pour les candidats à un emploi ou à une formation, autant de raisons d'espérer en un avenir plus positif. L.J. D’un stand... à l’autre Spécialisé dans l'accompagnement au quotidien des personnes en pleine réorientation, le réseau national d'orientation “Retravailler” avait pignon sur rue. Démarche de professionnalisation, valorisation de l'expérience, suivi auprès des entreprises… La gamme d'intervention est suffisamment large pour cette structure nationale dont une antenne existe dans l'agglomération, à Sassenage, au 15, avenue de la Falaise, (04 76 27 17 99). 16 Rencontre Chaussure à son pied C’est vraiment que du bonheur pour Roland Chabre. Ce cordonnier réputé d’Echirolles désespérait de ne trouver aucun repreneur de son commerce. Plusieurs prétendants ont bien eu des financements en poche, mais renonçaient tous à la nécessité de se former. Inconcevable ! “Mon métier, artisanal, nécessite un savoir-faire, un sens esthétique et de la finesse, des connaissances techniques, des gestes particuliers, un goût de la relation aux clients. Il ne s’improvise pas, mais s’apprend.” À 58 ans, Roland Chabre pensait voir carrément disparaître son activité jusqu’à ce que se présente Corinne Le Quellenec. Une jeune informaticienne de 42 ans, au chômage après le dépôt de bilan de son employeur, prompte à se reconvertir dans la cordonnerie. Et surtout à suivre une formation de dix mois à Romans. Entre le “maître” et la “disciple”, le courant passe manifestement. Il est vrai qu’ECTI, association multidisciplinaire de bénévoles seniors, spécialisée dans l’aide à l’emploi et la création d’entreprise, a joué pleinement son rôle de conseil et de médiation. Un parrainage totalement gratuit s’opère : “Nous accompagnons Corinne dans son projet professionnel et le développement de sa nouvelle activité, analyse de marché, investissement et développement, stratégie commerciale et communication, montage financier, démarches auprès des Corinne Le Quellenec et Roland Chabre sur le stand d’ECTI lors du Forum. banques ou d’organismes de prêts destinés à la trésorerie... Nous suivrons son installation durant un an minimum”, dit Jacques Robert, conseiller d’ECTI, ancien responsable de société et président du comité d’engagement de la MCAE. Corinne prendra en main la Cordonnerie des Écureuils en janvier 2010. Elle réalisera son désir “d’exercer un métier manuel” selon ses idées, “en indépendante et sans patron”. Roland Chabre est ravi : “La profession n’est pas perdue à Echirolles.” J.-F.L. Tables rondes Handicap et développement durable D’un stand... à l’autre Le Pôle emploi handicap, compte tenu des thèmes mis en éclairage cette année, a aussi suscité beaucoup d'intérêt. Comment parler de son handicap et comment l'inscrire dans un processus de recherche d'emploi, autant de questions que de démarches qui bénéficient d'appuis moraux et techniques auprès de ce lieu d'écoute et d'information. Le stand Pôle emploi handicap a fait aussi partie des endroits assidûment fréquentés (voir site www.pole-emploi.fr). Permettre l'accès à l'emploi, donner confiance aux postulants, faire valoir des projets professionnels, accompagner des souhaits de formation... L'association E3i s'est présentée sous tous ses aspects, au milieu de toutes les autres entreprises qui s'occupent aussi d'intérim. Une quarantaine de personnes ont établi un contact, parmi lesquelles la moitié avait un profil en adéquation avec les missions proposées. Contact : 1, rue Hauquelin, Grenoble, 04 76 44 35 88. Insolite, la présence de produits fermiers, éventuellement proposés à la vente. Le producteur, de la vallée du Grésivaudan, était derrière son stand, comme pour une foire. Seule différence, et de taille, il était disponible pour répondre à toutes les questions relatives à la formation des exploitants agricoles. Vivre de sa production, les contraintes d'un métier, le choix du bio, devenir exploitant... Que des curiosités qui ont parfois trouvé réponses ce jour-là. Deux tables rondes ont rythmé les débats de ce 5e forum. Elles ont rassemblé 110 participants. Surtout, elles ont permis un échange de qualité, sur deux thèmes judicieusement choisis par le comité de pilotage. Le débat de la matinée traitait du handicap et de l’emploi, en présence de représentants d’associations spécialisées mais aussi de salariés handicapés, venus témoigner de leurs parcours professionnels et des obstacles rencontrés. La question est d’une grande actualité : 12 millions de Français (21 % de la population) sont concernés au moins par une incapacité. Selon de récentes statistiques, 19 % des établissements de 10 à 19 salariés et près de 9 % de ceux de moins de 10 salariés (catégories d’entreprises qui ne sont pas astreintes à une obligation) employaient un travailleur handicapé fin 2006. Ces chiffres détaillés, un consensus s’est fait pour rappeler que la compétence du salarié restait le critère d’embauche (un salarié handicapé n’est pas réductible à ce seul “statut”), mais qu’un accompagnement adapté était nécessaire pour créer les conditions d’une insertion réussie. Deux salariées se sont exprimées (dont une travaille à la ville d’Echirolles) décrivant leur parcours respectif. L’échange a été riche. Changement de décor l’après-midi, avec le thème du développement durable et de l’emploi. Quels impacts sur les métiers ? Quels débouchés possibles ? Quels modes de formation ? Des secteurs comme le bâtiment (largement représenté) et les transports génèrent une évolution des qualifications nécessaires. Plus qu’un eldorado en termes de nouveaux métiers, les intervenants se sont attachés à brosser le panorama des nouvelles compétences requises et des conséquences en termes de formation professionnelle. À en juger par l’affluence, le développement durable est suivi de très près par les entreprises comme par les demandeurs potentiels. B.C.-B. Les services municipaux (espaces verts, jeunesse, culture, social et santé) présentent les métiers de la fonction publique, sur les stands ou en organisant des débats comme celui sur les professions du spectacle vivant à l’initiative de Dcap. 17 C o n c e r t a t i o n La première opération de démolition de bâtiment va démarrer. La réunion a notamment permis de faire le point sur la réhabilitation. VILLAGE 2 Dans le vif du sujet À quelques semaines de la première démolition — le bâtiment J fin mai—, la Ville et la SDH ont fait le point avec les habitants sur la concertation, les démolitions, la réhabilitation et la résidentialisation. D ès l'introduction de la réunion, le ton était donné par Guy Rouveyre : “On rentre dans le vif du sujet”, prévenait le 1er adjoint. “On passe de l'idée à la réalisation d'un projet qui s'est concrétisé grâce à l'engagement des habitants. Le souci de la Ville est que nous continuions à conduire ensemble ce projet qui doit être exemplaire.” Un bilan des ateliers de concertation du début d'année sur les aménagements de l'espace public, a tout d'abord permis à l'élu de se réjouir “de cette démarche de co-élaboration très intéressante pour réaliser un quartier qui réponde aux attentes et aux usages de ses habitants”. La concertation s’est poursuivie au printemps, avec des ateliers de terrain sur les aménagements de l'espace public des secteurs Delaune et De Gaulle. Place ensuite aux “gros morceaux” de la soirée. La question de la cohérence des calendriers des démolitions (voir page 11) et des relogements a ainsi été posée. “Ce sont des opérations complexes, avec des interventions simultanées et des délais courts”, a reconnu Alain Fayen, directeur du patrimoine de la SDH, assurant par ailleurs que “les démolitions ne seront mises en œuvre que quand tous les relogements seront effectués. On essaie de traiter le problème dans les meilleures conditions”. Changement de chauffage Mais ce sont les problématiques liées à la réhabilitation des logements qui ont occupé l'essentiel des débats. Celle du changement de mode de chauffage notamment, sur lequel le directeur du patrimoine de la SDH s'est montré inflexible : “7 à 8 000 de nos logements fonctionnent déjà ainsi. Le chauffage collectif urbain est un mode de chauffage équitable, confortable, de qualité, au coût maîtrisé et aux émanations de gaz à effet de serre réduites. C'est un phénomène de justice.” Ce en quoi l'a rejoint Guy Rouveyre, rappelant les exemples de la Luire, de la Ville Neuve, de la Viscose, du centre-ville… qui fonctionnent sans gaz, “et c'est tant mieux pour la sécurité des personnes âgées”. Concernant le suivi de ces travaux sur lequel les habitants ont exprimé leurs craintes, Alain Fayen s'est engagé à mettre en place “un suivi important et une réception des travaux logement par logement, dans le cadre de cette opération spécifique de grande envergure”. Un pôle réclamation et un interlocuteur recenseront les problèmes, pour les faire remonter au chargé d'opération et les régler le plus rapidement possible. Faire respecter l'emploi d'Échirollois Sur l'embauche d'Échirollois, de jeunes notamment, pour la réalisation de ces chantiers, une clause d'insertion des marchés publics oblige les entreprises à recruter prioritairement des personnes en insertion. Guy Rouveyre a rappelé que l'emploi des publics prioritaires fait partie des objectifs de l'ANRU. La Ville va “s'arc-bouter pour que cette clause soit respectée”. Il souligne néanmoins que “cela ne va pas régler tous les problèmes d'emploi à Échirolles”. Et de conclure : “On veut tout ce que l'on est en droit d'espérer dans ce domaine-là.” Dernier point à l'ordre du jour, la résidentialisation des espaces extérieurs à l'arrière des barres. Deux scénarios sont envisagés : la création d'un espace vert privatif collectif ou de terrasses individuelles en rez-dechaussée. Dans le deuxième cas, une consultation sera organisée auprès des locataires concernés sous la forme d'une réunion spécifique et d'un atelier de concertation. Histoire de rentrer un peu plus encore dans le vif du sujet. L.J. La concertation sur les aménagements publics et la résidentialisation s’est poursuivie au printemps sur les secteurs Delaune et De Gaulle. 18 C o n c e r t a t i o n D’importants enjeux sont soulignés à Ouest et à la Ville Neuve. Nous continuerons à faire des logements parce que c'est une forte demande sociale. DE L A M AT I È R E comités de quartiers Dans la foulée des deux premiers comités de quartiers (voir Cité d'avril), c'était au tour des habitants du quartier Ouest et de la Ville Neuve de prendre la parole et de faire état d'éventuels problèmes. Beaucoup de monde à la Ville Neuve pour un comité de quartiers riche d'échanges et de mises au point. À Ouest, la salle a bien failli être trop petite pour ce rendezvous auquel participaient cinq présidents d'associations d'habitants. La séance a démarré sur les chapeaux de roue, avec le devenir du passage entre la Viscose et le domaine Saint-André. Malgré quelques velléités favorables à sa fermeture, ce passage va demeurer ouvert. Il sera même aménagé car, dixit le maire : “les habitants de la Viscose ont droit à ce passage”. Si, pour lui, le souhait de séparer les deux quartiers repose sur “un argument fallacieux”, pour un habitant, “il est contraire au travail engagé ici sur le renforcement du lien social”. Autre point soulevé : la mosquée. Encore une fois, les élus relativisent et mettent un frein à l'hypocrisie ambiante. “Jamais ne se pose la question de la capacité des églises, alors pourquoi la poser pour un autre lieu de culte ? La mosquée a déjà accueilli deux ramadans avec, chaque fois, environ 300 personnes. On est loin des 1 500 prévues par ses détracteurs.” Un point fut également fait sur la future restructuration de l'école VaillantCouturier (pas avant 2012), sujette à une baisse de la population scolaire dans ce secteur. “Il est de notre responsabilité d'optimiser l'utilisation des bâtiments publics. Sur 47 classes, seules une vingtaine sont aujourd'hui utilisées, il n'est pas question de les fermer, mais de repenser les lieux et de repositionner les établissements scolaires sur ce quartier”, dira Jacqueline Madrennes, l'adjointe à l'éducation. Les projets à Ouest renvoient à de multiples dossiers : la requalification de l'entrée de ville par le Rondeau et Navis ; la coupure de la barre de La Luire, à nouveau d'actualité, avec le souhait d'une réalisation en 2012 ; les programmes engagés des Berges du Drac, le déplacement des tennis couverts, l'enfouissement de la ligne à haute tension, la microcentrale, le développement d'une politique en direction de la petite enfance… Et de conclure sur le rôle important du comité de pilotage de l'Apus, où “il faut un suivi et de quoi continuer à jouer un rôle de citoyen”. D'importants enjeux Rencontre également riche d'échanges à la Ville Neuve, commencée par des interrogations à propos du projet Novasud 21, objet de quelques confusions dont il convenait d'en dissiper les étendues. Non, ce n'est pas un projet ficelé, contrairement aux ébauches et aux réflexions pré- sentées dans Cité et prises pour “argent comptant”. Non, il n'existe aucun projet sorti du chapeau. Novasud 21 fait partie d'un des engagements de la campagne pour les municipales, “c'est un concept qui date de plus de dix ans”, et la phase d'information n'a rien à voir avec une phase décisionnelle à laquelle ont cru certains habitants. Entre l'intention de couvrir la rocade et le démarrage des travaux, il va se passer des années, à condition toutefois que le dossier aboutisse. Pour l'instant, les prospections à court terme, les dossiers à porter, ce sont le grand parc du centre-ville, l'aménagement du terrain de la Sogreah, le devenir d'Allibert, le centre de bureaux sur l'îlot 27, le site des Essarts à valoriser… Et quand une habitante parle de l'existence d'une “logorrhée immobilière”, pour témoigner d'une impression d'étouffement “avec des constructions qui n'arrêtent plus Toujours entouré de nombreux adjoints, le maire Renzo Sulli s'inscrit et s'investit dans chacune des rencontres en apportant réponses et commentaires. et l'occupation de toutes les parcelles disponibles”, le maire réagit et réaffirme : “Nous continuerons à faire des logements parce que c'est une forte demande sociale.” Des réponses ont accompagné les multiples questions au sujet de la densification des équipements (patinoire, extension de Grand’place…) au nord des Granges, du devenir de l'espace à côté du Stratège, de la sécurité aux Jacobins et aux abords du collège, de la barrière place de la Convention, du goudronnage au Gâtinais… M.J. 19 d é l i b é r a t i o n s Séance du 24 mars : l’avenir de la Conseil M i s s i o n l o c a l e S u d I s è re , u n s o u t i e n au SIERG, le dispositif SOL, subventions Mission locale Sud Isère aux clubs sportifs et aux associations de quartiers… L e p ro c h a i n c o n s e i l m u n i c i p a l a u r a l i e u l e m a rd i 2 6 m a i , à 1 8 h . Atelier de préparation au Forum objectif emploi dans les locaux de la Mission locale et de la Maison pour l’emploi. Le dispositif du SOL fonctionne en partenariat avec des réseaux de distribution ou d’entreprises solidaires. Le SOL non marchand et solidaire La Ville s’engage foncièrement dans le dispositif SOL en votant une subvention de 5 000 euros (le groupe Echirolles autrement UMP/Gauche moderne s’est abstenu sur cette délibération). Trois volets caractérisent ce système d’échanges solidaires “d’utilité écologique et social”, expérimenté dans l’agglomération depuis deux ans avec le soutien de la Métro, des communes de Grenoble et d’Échirolles, de la région Rhône-Alpes. Anne-Sophie Mérot (Verts et écologistes) en traduit les orientations. Le “SOL coopération” favorise des échanges marchands sur des principes de développement durable. Matérialisé par une carte à puce à utiliser dans un réseau d’entreprises solidaires, il recouvre à ce jour 19 prestataires et 800 propriétaires d’une carte SOL dans l’agglomération. Le “SOL affecté” concerne des collectivités territoriales, orga20 nismes sociaux et comités d’entreprise. Il renforce leurs politiques grâce à des cartes créditées permettant à des publics identifiés d’accéder à des liens et services de qualité (culturels, socioculturels, sportifs…). Le “SOL engagement” est un système d’échange de temps et de savoir au travers de comportements citoyens et solidaires, de rapports non monétaires entre associations ou personnes. Outre de constituer une structure juridique rassemblant les acteurs locaux et porteurs de projets, les objectifs pour la période 2009-2011 consistent à consolider et dynamiser le réseau “SOL coopération”, de lancer des initiatives pour les deux autres. Le SOL est une nouvelle approche de la richesse et du développement humain. Il est conduit au niveau national par le Groupe Chèque déjeuner, la Maif, la Macif et le Crédit coopératif. Comme il s’y était engagé, le maire propose “une prise de position contre le désengagement de l’État” dans le financement des Missions locales. La part des 13 communes du sud de l’agglomération grenobloise dans le budget de fonctionnement de la Mission locale Sud Isère s’élève à 35 %. L’État n’intervient que pour 25 % alors que l’emploi est l’une de ses compétences. Rapporteur de la délibération, Laurent Berthet (Socialistes et républicains) déclare que 65 % des 2 000 jeunes accompagnés annuellement par la Mission locale Sud Isère sont sans diplôme. “Nous enregistrons le taux de faible qualification le plus élevé dans la région, les publics en grande difficulté sont de plus en plus nombreux”, précise-t-il. Face à une stagnation des crédits d’État depuis quelques années, la Mission locale est contrainte de réduire ses effectifs d’un conseiller et n’a pu renouveler un autre contrat. Cette situation affaiblit d’autant plus ses capacités d’accompagnement. L’interpellation des directions départementale et régionale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle, n’a reçu, à ce jour, aucune réponse favorable. Thierry Labelle (MoDem) soutient la délibération “sur le fond”. “L’État ne peut pas avoir un discours et agir différemment. Nous devons lui demander de respecter ses responsabilités. Les collectivités doivent réfléchir au maintien des capacités d’intervention de la Mission locale, le déficit de 20 000 euros en 2008 et de 56 000 euros sur le prévisionnel 2009 ne paraît pas insurmontable à l’échelle du territoire concerné.” Laurent Berthet rappelle que “les crédits des collectivités locales n’ont cessé d’augmenter, mais cet effort important ne suffit plus”. Alors “comment faire plus avec moins ?”, interroge Christian Descombat (Société civile), témoignant des préoccupations des Missions locales “dans un contexte particulièrement hostile”. Il est vrai, déclare Emmanuel Chumiatcher, que si “le plan de Martin Hirsch (haut-commissaire à la jeunesse — ndlr) prévoit 1,5 milliard d’euros pour relancer l’emploi des jeunes, les structures de formation sont les parents pauvres”. Si bien que la Mission locale Sud Isère a refusé de signer la convention de financement pluriannuelle avec l’État. Seul le groupe Échirolles autrement UMP/Gauche moderne s’abstient sur cette délibération. municipal Délibérations Déclaration d’utilité publique Une procédure de déclaration d’utilité publique est engagée au Village 2 afin de maîtriser les biens immobiliers dans le périmètre de rénovation urbaine. L’objectif de la Ville consiste à faciliter l’acquisition foncière pour la réalisation de logements diversifiés, le transfert d’activités commerciales et de services vers la future place centrale, ainsi que le long de l’avenue du Général-de-Gaulle. Adopté à l'unanimité. Une procédure de déclaration d’utilité publique est engagée au Village 2, où ont démarré les premiers chantiers du renouvellement urbain. Pôle petite enfance au Village 2 La Ville envisage d’aménager un pôle petite enfance sur l’aile nord de la placette commerciale du Village 2. Un incendie avait détruit les locaux sur cet espace en janvier 2007. Lors d’une prochaine assemblée générale de la copropriété, il sera proposé au syndicat de renoncer à reconstruire et d’adopter le versement par les assureurs d’une indemnité transactionnelle de 490 000 euros. Les propriétaires s’engagent à vendre à la Commune leurs droits sur ces lots à l’Euro symbolique. Adopté à l'unanimité. Performances énergétiques Programme européen REVE d’avenir (2009-2012) : la Ville s’engage à réduire ses consommations d’énergie de 20 %, notamment en équipant sa flotte de véhicules électriques. La Ville s’engage dans le programme européen REVE d’avenir (2009-2012) à atteindre, voire à dépasser, d’ici 2020, l’ambition du “trois fois vingt” : réduction de 20 % des émissions de CO2 et de 20 % de ses consommations d’énergie, augmentation de 20 % de la part des énergies renouvelables. La collectivité bénéficiera d’actions concrètes pour réaliser ses objectifs, notamment des échanges d’expériences au niveau européen. Adopté à l'unanimité. Un soutien au Sierg La Ville soutient le Syndicat intercommunal des eaux de l’agglomération grenobloise (Sierg) qui s’oppose au projet de construction d’une station d’épuration des eaux à Gavet par le Syndicat d’assainissement du canton de l’Oisans. Cet équipement “ferait courir de graves risques aux ressources en eau situées à l’aval immédiat et distribuées à plus de 200 000 habitants”. Le Sierg a fait une contre-proposition, “plus respectueuse de l’environnement” : le transfert des eaux usées des communes de Séchilienne, Saint-Barthélémy de Séchilienne, La Morte et Livet-Gavet, vers la station d’épuration de l’agglomération grenobloise (Aquapôle). Adopté à l'unanimité. Les clubs sportifs font l’objet d’un soutien financier et logistique important. Subventions aux fêtes et autres animations des associations de quartiers Centre : Amicale Les Nymphées/Les Florises 1 000 euros, Amicale Pierre-Sémard 2 000, Espace Fleuri 1 500. Est : Habitants de la Commanderie 1 700, Les Petits Prés 1 300, Kimberley Animation 200. Ouest : AHSOE 1 000, Entrepotes 2 500, quartier Jean-Jaurès 1 400, habitants de la Viscose 3 000. Sud : Habitants du Village Sud 2 000. Ville Neuve : Locataires Auvergne/Essarts 1 000, Bourg Neuf 850, Construire ensemble pour nos différences 2 500, habitants du Gâtinais 2 300, locataires du Floréal 1 000, habitants des Granges 4 000, habitants Ouessant/Rance/Armor 1 000. Adopté à l'unanimité. Subventions aux clubs sportifs Une somme globale de 205 282 euros est versée à l’ALE. Chaque club percevra un acompte de 50 % — sur proposition du comité consultatif — pour lui permettre de fonctionner. Une seconde répartition interviendra en novembre. Les subventions à certains clubs nécessitent la signature d’une convention lorsque le montant annuel dépasse 23 000 euros : le Football Club d’Échirolles, le tennis de table, l’ALE gymnastique, le Nautic Club et le water-polo. Adopté à l'unanimité. Majorité (31 élus) : Communistes et partenaires (président, Joseph Tasca), Socialistes et républicains (président, Laurent Berthet), Verts et écologistes (présidente, Anne-Sophie Mérot), Société civile et républicains (présidente, Carole Simard). Les autres sensibilités du conseil et de l’opposition (8 élus) : République laïque et sociale (Christelle Bernard), Lutte ouvrière (Chantal Gomez), MoDem (président, Thierry Labelle), Échirolles autrement UMP/Gauche moderne (président, Christian Melcion). 21 LIBRE Cité Echirolles vous propose chaque mois des tribunes de libre expression d e s g ro u p e s p o l i t i q u e s e t d e s s e n s i b i l i t é s r e p r é s e n t é e s Communistes et partenaires Socialistes et républicains Verts et écologistes Société civile et républicains Non à la suppression de la Carte Emeraude ! Un accès solidaire aux équipements collectifs et au transport Nouvelle tarification SMTC La Carte Emeraude dans le rouge La nouvelle tarification dite “solidaire” devrait permettre de lisser les tarifs en fonction des revenus de chacun ; on passe du principe du statut à celui de ressources. Les Verts et écologistes ont défendu, depuis le début, l’idée d’une telle tarification. C'est dans ce contexte que la Carte Emeraude pour les plus de 65 ans est passée de l’entière gratuité à une réduction d’au moins 45 %, puis plus importante selon les revenus. L’entière gratuité était certainement une incitation pour certains retraités de changer d’habitude en matière de déplacements. Pour ceux dont le pouvoir d’achat est très bas, la nouvelle tarification devra continuer d’être incitative à l’utilisation des transports en commun. Ceux-ci sont en effet un des moyens pour les personnes âgées de sortir de leur isolement et d’aller flaner en ville, sans engager de frais. Cependant, une des injustices de cette nouvelle tarification concerne les chômeurs. En effet, ils ne bénéficient pas (depuis le 1 er janvier 2009), comme les salariés, d’un remboursement de 50 % du titre de transport par l’employeur. La nouvelle tarification ne prévoit de réduction que pour des revenus inférieurs à 1 050 euros par mois (pour une personne seule). Injustement, certains chômeurs se retrouveront donc à payer plus pour leur ticket de transport qu’un salarié à revenu équivalent. Après 35 ans, la Carte Emeraude a vécu. En effet, le SMTC a voté, le 23 mars, dans sa nouvelle majorité, la suppression de la gratuité des transports en commun aux heures creuses pour les retraités et personnes âgées de plus de 65 ans. Cette décision soulève une forte opposition des associations syndicales de retraités et personnes âgées. À ce jour, plus de 5 500 pétitions ont été signées. Pourquoi cette décision au motif de la nouvelle tarification “solidaire et sociale” ? Elle pourrait paraître louable. Dont acte ! En effet, cette nouvelle disposition, compliquée a souhait, n’a en fait rien de social en faveur des plus de 65 ans car… ils vont maintenant payer. En clair, eux seuls sont appelés à financer l’élargissement des tarifs sociaux au plus démunis. Ainsi, une personne au minimum vieillesse participera (modestement) à la réduction consentie à une famille Rmiste. Est-ce vraiment une avancée sociale ? Comment ne pas s’interroger ? Alors que le Conseil général réaffirme sa volonté de développer une politique de solidarité avec les personnes âgées, le SMTC, présidé par le Premier vice-président du Conseil général, prône une politique contraire. La Carte Emeraude est un moyen de renforcer le lien social, elle participe à cette solidarité voulue par tous les élus de l’agglomération. Elle permet de limiter les déplacements en voiture… Qu’en pensent les défenseurs des transports en commun ? Une tarification plus juste et plus favorable en faveur des plus démunis est louable, mais pourquoi le faire au détriment des seuls titulaires de la Carte Emeraude. Souhaitons que le président du Conseil général et le président du SMTC s’accordent sur une politique cohérente en faveur des plus de 65 ans, et la Carte Emeraude sera maintenue. Alors que de nombreux rapports et faits rappellent la précarité croissante des personnes âgées et retraitées, leurs faibles revenus, leur isolement, le Syndicat mixte des transports en commun (SMTC) n'a rien trouvé de mieux, en cette période de crise, que de supprimer la Carte Emeraude ! Le 23 mars dernier, le SMTC a voté la mise en place d'une tarification “solidaire”, faisant disparaître du même coup le titre de transport qui permet, depuis 1974, aux personnes de plus de 65 ans de voyager gratuitement pendant les heures creuses. Ce sont donc 40 000 seniors, dont 7 000 Echirollois, qui se verront imposer, dès septembre 2009, le paiement d'un titre de transport avec des réductions en fonction de leurs revenus. Qu'a-t-elle alors de solidaire cette nouvelle tarification ? Elle va permettre, en prenant en compte les revenus des voyageurs et non plus leur statut, d'élargir le nombre de bénéficiaires de tarifs réduits, objectif louable sans aucun doute. Mais que cela se fasse au détriment de nos aînés démontre une bien étrange conception de la solidarité. À cela s'ajoute l'absence de concertation avec les institutions en charge des politiques de solidarité (Conseil général, Métro, communes, CCAS), la surdité face aux nombreuses oppositions à ce projet (pétition des syndicats et associations de retraités, vœux du conseil consultatif des retraités et du CCAS d'Echirolles notamment), la complexification enfin du dispositif (11 tarifs différents seront possibles pour les plus de 65 ans) comme de sa mise en œuvre. Alors, parce que la solidarité ne doit pas être assurée par ceux-là même qui en ont besoin, nous nous opposons fermement à la suppression de la Carte Emeraude, comme nous l'avons fait au SMTC. Guy Rouveyre, premier adjoint Le développement de notre ville et de l'agglomération s'est fortement accéléré ces dernières années. L'accès de tous aux équipements collectifs, qu'ils soient culturels ou sportifs, participe au “vivre ensemble”. À cette période de l'année, la plupart des équipements collectifs ont fixé leurs tarifs pour l'année à venir. Certains d'entre eux (comme la Régie de programmation de La Rampe) ont mis en place une tarification solidaire basée, non plus uniquement sur le statut de la personne, mais aussi sur ses conditions de revenus, favorisant ainsi un accès progressif en fonction de ses moyens à ces structures. L'utilisation des transports en commun, comme mode de déplacement, répondant aux objectifs de développement durable, doit être renforcée. Le SMTC vient de voter sa nouvelle tarification pour l'année à venir, proposant une grille tarifaire basée sur une logique de revenus et non plus uniquement de statut. Parmi les mesures proposées : le remplacement de la Carte Emeraude, réservée au plus de 65 ans, par un tarif social tenant compte des revenus de la personne. Si la préservation de cet acquis peut apparaître un combat justifiable, il faut cependant remettre cette mesure dans la logique générale de la nouvelle tarification. Au-delà du fait que les plus de 65 ans bénéficient automatiquement d'une réduction de 45 % du tarif tout public, auquel vient s'ajouter une réduction en fonction du quotient familial, il est important de rappeler que dans le contexte actuel de crise sociale, il est juste que chacun participe selon ses moyens. Les élus socialistes et républicains d'Echirolles rappellent leur attachement au principe de solidarité dans l'accès aux équipements collectifs. Lors de la commission “sport, insertion, jeunesse”, ils ont défendu au sein de la majorité municipale le principe de l'accès “social” des chômeurs à la piscine. Mélanie Collet, adjointe 22 Anne-Sophie Merot, présidente du groupe Christian Descombat, conseiller municipal EXPRESSION a u s e i n d u C o n s e i l m u n i c i p a l . L e t h è m e p ro p o s é c e m o i s - c i p o r t e s u r l a s u p p re s s i o n d e l a C a r t e E m e r a u d e p a r l e S M T C . Echirolles autrement UMP/Gauche moderne Suppression de la Carte Emeraude La suppression de la gratuité des transports en commun pour les plus de 65 ans (Carte Emeraude) est un acte lourd de conséquences socioculturelles pour nos anciens. En effet, le Syndicat mixte des transports en commun de l’agglomération grenobloise et son président, Marc Baïetto (PS), ayant décidé de supprimer les réductions tarifaires qui dépendaient du statut (RMiste, retraités…) pour les remplacer par une tarification qui prend en compte le niveau des revenus, cette mesure entraîne une contrainte supplémentaire pour les retraités. Cette carte gratuite, créée le 31 mars 1974, permettait aux retraités de ce déplacer aisément dans l’agglomération et ainsi de sortir de leur isolement. Ils utilisaient les transports en commun, en dehors des heures de pointe. Cette mesure incitative, en place depuis 35 ans, avait entre autres pour avantage de “remplir” le réseau à certaines heures. Mais, passer d’une logique de statut à une logique de revenus, c’est “caser” volontairement les 40 000 retraités dans un statut d’actifs sans tenir compte de la situation de retraités. Ces derniers se sont investis, ont beaucoup donné au cours de leur vie, pour la société, et beaucoup aident encore bénévolement de nombreuses associations diverses (Restaurants du cœur...). Pour les quelques années ou dizaines d’années qui leurs restent, il aurait été souhaitable que par déontologie et par respect des anciens, on ne vienne pas les taxer de quelques euros. Notre groupe, solidaire des retraités, est donc contre cette mesure mercantile. Jacques Colliard, conseiller municipal MoDem Lutte ouvrière Solidarité rime aussi avec SMTC ! Vive la lutte des Caterpillar ! Le nouveau tarif décidé par le SMTC privilégie la comparaison des revenus (tarification solidaire) plutôt qu’opposition des statuts des usagers (disparition de la Carte Emeraude notamment). Jusqu’à présent, les tarifs dépendaient des statuts (étudiants, personnes âgées…) indépendamment des revenus des usagers. La nouvelle tarification se veut plus solidaire en étant basée sur le quotient familial. Bien sûr, nous voudrions tous qu’aucun acquis ne soit touché. Mais, quelqu’un peut-il dire son opposition à la solidarité ? Je ne crois pas. J’ose dire, je n’espère pas ! Il est évident que cette mesure n’est pas économique puisqu’elle aura un coût entre 500 000 et 1 500 000 euros pour le SMTC. Globalement, on devrait passer de 110 000 bénéficiaires d’une tarification sociale ou d’une réduction, à 150 000 bénéficiaires d’une tarification solidaire. Nous sommes persuadés que la déception passée de l’absence de concertation et de la perte d’un acquis, les retraités regarderont leurs enfants, leurs voisins… et se diront qu’il est équitable que chacun paye en fonction de ses moyens. De plus, si on regarde de près la nouvelle tarification, on s’aperçoit qu’il y a toujours une prise en compte partielle des différents statuts. On peut simplement espérer que cette nouvelle tarification ne soit pas trop compliquée pour qu’elle soit comprise par tous. La mise en place d’un comité de suivi et d’évaluation du dispositif par le SMTC démontre en tout cas une volonté d’apaisement, d’explication et de concertation réelle. Alors, sur ce sujet, comme bien d’autres, ne faisons pas preuve de démagogie mais de sens de la justice sociale, surtout dans cette période de crise. Les salariés de Caterpillar à Grenoble et Echirolles ont multiplié les actions afin de contrer le plan de suppression d'emplois et de remise en cause des acquis et conditions de travail. Cette multinationale richissime gagne de l'argent : 3,5 milliards de dollars. Pendant l'annonce des licenciements, les dividendes des actionnaires pour ce trimestre ont augmenté de 17 % par rapport à l'an passé. Les patrons ont tout fait pour intimider les ouvriers : chantage, menaces de sanctions, recours aux forces de l'ordre, répression judiciaire, tout en bloquant les négociations. Mais les travailleurs, qui ont tenu tête, forcent l'admiration du monde du travail car ce qui leur arrive nous guette tous. Espérons que l'avenir voit de telles luttes se multiplier jusqu'à leur généralisation, seul moyen de gagner contre le patronat et le gouvernement ! Thierry Labelle, président du groupe Les groupes pour rencontrer vos élus sur rendez-vous Renzo Sulli, maire 04 76 20 63 00 Permanence le samedi, de 9 h à 10 h 30. Communistes et partenaires 04 76 20 63 06 Guy Rouveyre, conseiller général, 1er adjoint, cohésion sociale, tranquillité publique, développement durable, République laïque et sociale Ne touchez pas à mon pote âgé ! Le nouveau président du SMTC, invoque le principe de solidarité en revenant sur la gratuité du titre de transport pour les seniors. Passer ainsi d’une tarification sociale à une tarification dite “solidaire” dont seuls nos seniors financeraient l’élargissement ? De qui se moque-t-on ? 40 000 seniors et 20 000 précaires représentent 14 % des usagers à qui on supprime la gratuité des transports, alors que 16 % des habitants de La Métro au faible revenu et que plus de 60 000 personnes avec un revenu inférieur au SMIC ne bénéficient pas de cette gratuité. Nous sommes certes solidaires pour le reste de la population, mais pas au détriment des 60 000 bénéficiaires de la “tarification sociale”… Christelle Bernard, conseillère municipale Chantal Gomez, conseillère municipale déplacements, affaires générales. Elisabeth Legrand, adjointe sports, animation jeunesse (équipements). Chantal Cornier, adjointe développement culturel. Joseph Tasca, président du groupe, adjoint personnel, finances, vie associative, permanence le jeudi, de 10 h à 12 h sur rendez-vous. Michel Goizet, adjoint voiries, espaces extérieurs, patrimoine bâti et réseaux. Jacqueline Madrennes, adjointe éducation, restauration municipale, temps libre, permanences 1er et 3e mercredis du mois, de 16 h 30 à 18 h sur rendez-vous. permanence les lundi et vendredi, de 13 h 30 à 14 h 30, [email protected] Société civile et républicains 04 76 20 63 19 Carole Simard, présidente du groupe, adjointe habitat et logement (pour les questions de logement s’adresser au service), gestion urbaine et sociale de proximité. Echirolles autrement UMP/Gauche moderne 04 76 20 63 18 Christian Melcion, président du groupe, conseiller municipal, permanence le mardi après midi. Socialistes et républicains 04 76 20 63 14 MoDem 06 67 91 31 88 Laurent Berthet, président du groupe, adjoint prévention, insertion, formation professionnelle. Emmanuel Chumiatcher, adjoint aménagement urbain. Mélanie Collet, adjointe petite enfance, santé, handicap. Non-affiliés Les Verts et écologistes 04 76 20 63 16 Anne-Sophie Mérot, présidente du groupe, adjointe économie, Thierry Labelle, président du groupe, conseiller municipal, [email protected] Christelle Bernard, conseillère municipale, République laïque et sociale, 06 20 11 41 32, actualité sur le site ResPublica (www.gaucherepublicaine.org). Chantal Gomez, conseillère municipale, Lutte ouvrière, 06 74 57 66 78, [email protected] 23 R e n c o n t r e s La manifestation est engagée, intergénérationnelle, festive et combative. Les débats ont évoqué les questions d’identité, d’intégration, l’égalité de droit. > Cité plurielle Rencontres > Quelle histoire, quel avenir ? > Un bol d'air Bouffée d'oxygène dans un monde complexe et intraitable, grand moment de convivialité spontanée, témoignage de solidarités à portée de mains… La 15e édition de Cité Plurielle a encore tenu toutes ses promesses. Un record tombé au Cross de l'égalité, des spectacles et des expositions largement saluées, des rendez-vous à maintes reprises offerts et voués aux échanges, des notes sur des feuillets, des idées plein la tête, des images inscrites dans un patrimoine… Que dire encore de cette semaine pas comme les autres ? Sinon d'accorder au collectif d'organisation, de louables atouts pour continuer. Sujet d’une exposition signée Jean Pierre Angei, chaque membre du collectif, dans une pose touchante et sans artifice, symbolise la dignité, l’engagement et la sensibilité. Banquet des cultures > L’événement de clôture de Cité Plurielle ressemble aux journées qui le précèdent : engagé, multiple, intergénérationnel, festif et combatif. 350 personnes ont pu ainsi partager l’apéritif et le repas préparés essentiellement par des associations de quartiers et des groupes d’habitants… En musiques, et en dansant sans compter jusque tard dans la nuit. Le goût des autres décidément n’a pas d’heure ! 24 L’extrait du documentaire de Mogniss H. Abdallah, Douce France, la saga du mouvement beur, amorce le débat : “Les quartiers populaires, cités et banlieues ont une histoire !” Mais la France “doit revisiter et analyser ses relations avec l’histoire et la culture des pays de la colonisation”, déclare une personne dans la salle pleine de la Butte. La guerre d’Algérie paraît toujours “un écran majeur” à la reconnaissance de populations qui vivent et travaillent en France depuis des générations. “Si on l’oublie, on ne comprendra rien !” Un participant constate qu’il est “terrible d’avoir à formuler toujours les mêmes interrogations, les mêmes clivages raciaux”. “L’origine, la confession ou la culture ne doivent en aucun cas déterminer l’avenir de quelqu’un”, entend-on. “La France est une société métissée qui ne veut pas le reconnaître. Cette crise identitaire s’oppose à une volonté intellectuelle d’universalité.” Une jeune fille remarque : “Je veux être Française sans être cataloguée comme une jeune de quartier.” Le vécu et le combat quotidiens, la transmission de la mémoire de parents et grands-parents, semblent ne faire bouger les frontières et les préjugés qu’à la marge. “J’ai de la colère en moi, qui bouillonne”, exprime une personne. Alors, “comment se construire dans une mémoire que l’on connaît peu et qui devient un fardeau ?”. Pierre-Didier Tchetche Apea souligne le sens politique des luttes sociales, syndicales. Quand Magyd Cherfi se demande comment les jeunes peuvent se retrouver dans ce mouvement : “La masse est dans la déses- Un débat en présence (de droite à gauche) de Henri Sanchez, directeur du CCAS, Magyd Cherfi, chanteur et écrivain, Pierre-Didier Tchetche Apea, membre de l’association DiverCité à Villeurbanne et du Mouvement de l’immigration et des banlieues. pérance”, souffle-t-il. Un intervenant parle de “territoires sinistrés du point de vue du travail et de l’emploi, des rapports avec la justice, la police et les médias”. Son voisin signe pour “une communauté de destin”. À la question : “Les mouvements sociaux permettent-ils à la société française de comprendre ?”, une personne rétorque que “se les approprier est de toute façon un enjeu”. La question de la visibilité et de l’expression des jeunes renvoie aux médias “qui ne viennent en banlieue que lorsque ça crame”. Les luttes sur l’égalité de droit et la dignité ne sont plus les mêmes aujourd’hui ; les conditions de vie, le contexte des discriminations et de l’exclusion notamment vis-à-vis des jeunes se radicalisent à maints égards… L’expression politique propre à ces questions passe par la mobilisation. Et “le sentiment d’être Français à part entière, sans être dans l’obligation permanente de le prouver ou de devoir m’intégrer pour rentrer dans le droit commun”, ajoute un participant. J.-F.L. Les rencontres des midi-deux > Des idées à digérer ! Les Midi-deux, fameux rendez-vous de Cité Plurielle, dans tous les sens du terme, ont une nouvelle fois fait le plein et apporté leur lot de réflexions. Les questions liées à l'intégration, à l'identité, à la jeunesse, au sport… mobilisent toujours l'attention. Entre deux coups de fourchette, il convenait de tendre l'oreille et de saisir les propos introductifs distillés par la personnalité invitée. À la MJC Desnos, c'était Mariano Bona de l'association Algérie au cœur, un habitué, sur le thème des enjeux de la transmission et de la mémoire. À Prévert, au Village 2, il s'agissait de discourir sur le statut des quartiers populaires, dits de banlieue, en compagnie d'Abdelkader Belbhari, sociologue et maître de conférences à l'Université de Saint-Étienne. Chacun y est allé “Pourquoi de ses convicp a r l e r e n c o r e tions, de ses d ’ i n t é g r a t i o n analyses, en q u a n d o n e s t mettant sur n é e n F r a n c e la table suffisamment de et même q u a n d o n e s t matières et d'ingrédients diplômé en pour que les France ? On convives d'un a t o u j o u r s c e jour réagissent. poids...” Comme à l'accoutumée, ça a marché. Il n'y a pas de temps d'attente dès que la parole est à prendre, plutôt une file d'attente. Les rebonds sont multiples et même si seul un mot ou une phrase percute, la discussion s'engage, les idées se dénouent. Et toujours reviennent les difficultés à porter un nom à résonance étrangère, quand il s'agit de trouver un emploi, un logement, une place dans la société… les difficultés à être respecté malgré le partage des mêmes valeurs. D'où cette nécessité de se retrouver dans des projets communs, dans un statut d'être social en quête d'émancipation, de se reconnaître éventuellement dans de mêmes combats sociaux. Et cessons de détourner l'attention avec cette boîte noire nommée “banlieue”, dans laquelle sont mis tous les problèmes sociaux. De sorte que la diversité devienne une force de rassemblement pour combattre les inégalités, pour assurer de la reconnaissance et sauvegarder une culture. À Desnos le repas a été agréablement servi par les associations franco-marocaines, Mieux vivre ensemble et les bénévoles de la MJC. À Prévert, merci à M et M me Senoussi, qui ont préparé le repas avec l'aide précieuse des associations Vie et partage et Les 2 passerelles. Pour Mariano Bona (à droite, à côté de Paul Muzard), la mémoire n’appartient pas aux historiens mais aux citoyens, qui doivent en saisir tous les enjeux pour se construire. Nul ne peut être condamné à l’échec à cause de son passé. M.J. “En tant qu’être social nous avons besoin d’aller vers un projet commun, de nous engager dans le combat social.” Création > Chœur de cité “Nous nous sommes beaucoup investis. C’est une belle aventure humaine”, déclare une maman de la Ville Neuve, l’une des participants au spectacle initié par Jacqueline Madrennes. Des saynètes succèdent à des danses à fleur de peau. Foncièrement contre les discriminations, le racisme quotidien, les quotas d’exclusion, les centres de rétention et les conditions faites aux sans-papiers. Forcément pour l’égalité et la reconnaissance de la différence. Des évocations sont parfois douloureuses. Chacun des comédiens et danseurs amateurs aura eu à cœur de tisser ses émotions, ses joies et ses révoltes face au public, les signes d’une humanité qui refuse toute oppression. Le spectacle est un véritable coup de poing, tant au sens propre que figuré, quand le récit réveille la charge policière contre la manifestation alternative au som- met européen de l’immigration en novembre 2008. Le spectacle se fait tendresse lorsque le groupe recherche le nom d’un bébé qui vient de naître dans une famille. Il se fait gourmand à l’énoncé de plats aux origines diverses. L’humour opère au détour de situations caricaturées. Dans le jeu et la chorégraphie se glissent toujours le sentiment de l’autre et la dignité face à l’arrogance, à l’arbitraire. J.-F.L. La scénographie et l’interprétation de Chœur de cité ont été conçues en collaboration avec Les compagnies Alain Bertrand et Déambule. 25 Sport et intégration > 90 joueurs et joueuses ont participé à la 2e édition du Tournoi de l'égalité, les participants ont lu leurs textes sur les discriminations dans le sport préparés avec la Maison des écrits. > La tête ou les jambes ? L'intégration par le sport était au menu d'un Midi-deux et de deux temps forts de la manifestation. Benvenuto, ginnidô, hosgeldiniz ; Italie, Mali, Turquie. La Maison de l'enfant a décliné le sens de l'accueil et de l'hospitalité en plusieurs langues et en plusieurs espaces. L.J. > “Vous avez peut-être un bon pied, mais ce qui est sûr, c'est que vous avez une bonne tête ; donc relevez-la et ne permettez à personne de valoriser vos pieds par rapport à votre tête !” C'est par ces mots qu'un père a exprimé son ras-le-bol “d'entendre ce même discours de l'intégration par le sport depuis trente ans”, lors du Midi-deux à l'Espace jeunes Picasso. Et son regret que “les médias ne parlent jamais d'autres parcours de réussite”, même si “voir des Zidane et des Benzema, c'est bien”.Pour Philippe Morin, responsable d'un service de prévention, enseignant à l'IUT carrières sociales de Grenoble et invité du Midideux, la question n'est pas si simple. “Le sport est un formidable vecteur d'intégration pour l'individu, un espace de liberté, de rencontre avec l'autre et soi-même, qui permet de s'intégrer à un tissu socialement élargi, de comprendre le monde, d'en mesurer la complexité.” Le problème vient “de la réduction au sport comme seul vecteur d'intégration”. Il devient alors “un frein à l'accès à d'autres domaines, à d'autres espaces”. Or, “on peut être Arabe et Français, aimer le foot et la danse. Il ne faut pas toujours renvoyer à la dichotomie du physique et de l'esprit, mais montrer la diversité des parcours”, conclut Philippe Morin. Ce que ne fait pas notre société, le sport de haut niveau en particulier, “univers de la désintégration”, “trompe-l'œil”, “écran” qui “montre quelque chose, pour en cacher d'autres, dissimule la réalité sociale”. La tête ou les jambes… Maison de l'enfant Cross de l'égalité ont été parcourus 2 038 kilomètree s it ition du Cross, so lors de cette 4 éd t en éd rs du préc 269 de plus que lo mètres. La barre record à 1 769 kilo t 000 kilomètres es symbolique des 2 ainsi tombée. Élus, professionnels et habitants ont participé nombreux et activement au Midideux sur l’intégration par le sport, une question pas si innocente qu'il n'y paraît. Tournoi de l'égalité Un échange avec un footballeur et un arbitre professionnels, Walid Regragui et Wilfried Bien, était organisé à l'issue du Tournoi. Le joueur a notamment loué les vertus d'intégration du foot : “Certains arrivent avec des préjugés dans le vestiaire, mais leurs peurs s'atténuent. Il y a du respect par rapport à l'autre, on apprend à le connaître, on découvre d'autres cultures, d'autres univers. C'est important pour combattre le racisme”, avant de prôner l'éducation et le dialogue pour le combattre. 26 Un footballeur et un arbitre professionnels ont loué les vertus d’intégration du foot, avant de prôner l’éducation et le dialogue. Débat de société < Les enfants créent du lien Le conseil municipal des enfants a été très présent sur la manifestation. Les jeunes élus ont participé à l’inauguration de l’exposition Le collectif et au Cross de l’égalité, concourant à franchir la barre symbolique des 2 000 kilomètres. Ils ont aussi adressé des “messages de fraternité” à des personnes âgées échirolloises, réalisés sous la forme de cartes postales, dans le cadre d’un atelier d’écriture. Leurs vœux encouragent à la rencontre et à la solidarité entre générations. > Des jeunes en quête d’identité Le débat de société, animé par le sociologue Abdellali Hajjat, avait pour thème “les enjeux de la reconnaissance et l’exigence de justice sociale et de dignité”. “Il s’agira d’identifier les motifs de persistance de la discrimination pour mieux les combattre et aider les jeunes à trouver place et identité”, précisait Guy Rouveyre, 1er adjoint, en introduction. Abdellali Hajjat a d’abord démontré que l’idée d’une intégration qui se serait faite naturellement pour l’immigration européenne, mais pas pour la post-coloniale, est omniprésente en France. “C’est un prétexte pour responsabiliser cette population qui refuserait de s’intégrer ou serait dans l’incapacité de le faire en raison de trop grandes différences culturelles”, affirmait-il. Avant de souligner que “la hiérarchisation du rapport colonial perdure, privant cette population de s’élever socialement, et lui refusant toute reconnaissance de sa diversité, reconnaissance pourtant nécessaire pour vivre ensemble”. Ces propos ont suscité plusieurs témoignages : le rappel que l’intégration des immigrés européens n’a pas été sans difficulté, et surtout le regret d’être “encore considérés comme des enfants de l’immigration et pas de la République, comme si rien n’avait changé depuis la Marche pour l’égalité en 1983 !”. De plus, une demande de “solutions concrètes pour des jeunes en grande précarité”, s’est fortement exprimée. Abdellali Hajjat a alors rappelé qu’en vingt-cinq ans, des avancées législatives avaient eu lieu, bien que les conditions pour militer soient difficiles. De fait, “s’il n’existe pas de solutions miracle pour aider les jeunes, c’est en s’unissant dans la lutte qu’on peut défendre ses droits !”. Cette réflexion a initié une série de propositions des habitants : encourager et soutenir les initiatives associatives, se fédérer en collectifs autour de revendications communes, et surtout favoriser l’implication des jeunes dans la vie citoyenne en leur offrant l’opportunité de s’exprimer. En effet, comme l’a remarqué une jeune Échirolloise à la fin du débat : “Nous avons souvent le sentiment d’être renvoyés à nos origines alors que nous aspirons à pouvoir affirmer clairement notre identité.” > > A.B. Centre de loisirs Prévert Les enfants du centre de loisirs Prévert ont interprété sur un mode burlesque leurs bêtises vues par les adultes, un spectacle réjouissant intitulé Les folles années de M. Charlie. < Paella aux fruits de mer, crème catalane, salade grenobloise, escalope à la milanaise, tajine de légumes… Que des saveurs venues d'ailleurs dans les assiettes des jeunes élèves qui fréquentent les restaurants scolaires. Le service de la restauration s'est inscrit dans Cité Plurielle à sa manière, en proposant des spécialités du monde. En accompagnement, le réseau des bibliothèques a livré une histoire, à déguster aussi à chaque repas. Il s'agissait d'un récitfeuilleton du livre Crapounette et la tribu inconnue, de Bertrand Fichou. > Des menus “saveurs du monde” Bienvenue à Là la lune Sitôt inaugurée, en fin de matinée, Cité Plurielle s'est poursuivie à l'espace Viscose et aux alentours, avec un aprèsmidi graff, peinture, musique… intitulé “de tolérance”. Tout un programme, duquel est d'ailleurs sorti un spectacle pour les petits, Là la lune, de la compagnie Alphonse et Compagnie. Toutes ces animations sont à mettre sur le compte d'une collaboration entre l'association des habitants de la Viscose, la Maison de l'enfant et le centre social de la Ponatière. 27 Centres sociaux > Les Essarts prend racines Les habitants des Essarts aiment Cité Plurielle, et la Semaine contre le racisme le leur rend bien ! “L'année dernière, j'avais participé à Cité Plurielle et ça avait été une super expérience”, explique Binta, jeune femme d'origine sénégalaise arrivée en France il y a douze ans. “Mais cette année, je ne pouvais pas, c'était un crève-cœur. Alors j'ai écrit mon texte, toute seule, à la maison.” Et elle ne le regrette pas, même si il a fallu surmonter un moment de stress au moment de lire son texte devant une salle comble. “Ce sont des moments comme ça qui donnent envie de participer. Découvrir, partager, échanger, discuter, apprendre, découvrir… c'est important.” Pour elle, comme pour la soixantaine de personnes des groupes d'habitants du quartier, d'accompagnement à la réussite ou d'apprentissa- Pas toujours facile de lire, déclamer ou chanter son texte, avec l'aide d'Emmanuel Boudière et Philippe Rinaud, du groupe Yindalë, devant un public nombreux. ge du français, qui ont participé aux ateliers de la Maison des Ecrits pour rédiger un texte sur la transmission et la mémoire à partir du poème de Robert Desnos, Il était une feuille. Des feuilles de chêne, de vigne, de laurier… qui ont fleuri au bout des branches de l'arbre (généalogique) serpentant dans les couloirs du centre social. Des textes qui faisaient la part belle au partage, car comme le résume Binta : “Quels que soient nos origines, notre couleur, notre pays, nous avons tous des valeurs à partager.” L.J. < À Anne-Frank, les élèves du cours de flamenco du centre, accompagnées par un membre de la compagnie Bel ami qui a lu des poèmes de Federico Garcia Lorca, ont mis la culture gitane à l'honneur. > > > Aux Écureuils, les comédiens des Proj'acteurs ont interprété un sketch sur la transmission intergénérationnelle, préambule à un temps d'échanges proposé par la Maison des parents, l'Apase et le Pôle jeunesse Prévert. L'expo je, tu, il... et nous Au centre social Surieux, un trentaine d'enfants du centre de loisirs, de 4 à 11 ans, ont participé à des ateliers animés par l'artiste plasticienne Marie-Odile Muller. L'idée de réaliser un portrait, avec l'introduction d'un objet, a fait son bonhomme de chemin et s'est concrétisée par de surprenantes “œuvres”. Aussi surprenante et pleine de couleurs, leur création commune, une œuvre collective dont la qualité ne passe pas inaperçue. 28 Votation citoyenne Très mobilisé sur le droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers non communautaires aux élections locales, Pascal Fouard, habitant des Granges, a proposé une “votation citoyenne” durant Cité Plurielle. Ce dispositif posait simplement la question. Plusieurs urnes ont recueilli 214 suffrages exprimés. Le dépouillement a enregistré 207 oui (96,7 %) et 7 non. Ce résultat corrobore l’assentiment des Français qui se prononcent majoritairement pour. Sachons que 17 pays de l’Union européenne ont une législation plus avancée que la nôtre. Le 3 mai 2000, une proposition de loi en faveur de cette exigence démocratique a pourtant été approuvée par l’Assemblée nationale et transmise au Sénat : elle reste toujours sans suite ! photo peinture sculpture graphisme Festival des arts visuels en amateur 24 artistes amateurs échirollois exposeront leurs œuvres en dix lieux différents. Des rencontres sont programmées Culture mai 2009 Vu Théâtre au lycée Marie-Curie La Rampe pour échanger avec les artistes. Du mardi 2 juin (vernissage mercredi 3 juin, à 18 h, La compagnie Opus Présentation de la saison 2009-2010 à l’hôtel de ville) au mardi 30 juin. Cinéthéâtre Tridimensionnel Les lauréats de C’est ma tournée Bibliothèques Visuel : Laurence Maximovitch Design Animations Nuit des musées Danse et conférence Galerie Villancourt Maurice Jayet Dauphitel Moncel Jazz Voltaire, Rousseau et les autres... M.J. Animations - Soirée Mendelssohn, avec les élèves de la classe de chant, des ensembles vocal, piano et de clarinettes, lundi 25 mai, 20 h, à l’Amphithéâtre de Pont-de-Claix. - Soirée cabaret, avec le Swing Sim Girls and Boys qui accueille ses amis musiciens pour faire le “bœuf”, mardi 19 mai, à 19h , dans la salle des Charpentes. - Auditions à thèmes dans la salle des Charpentes, à 19 h : piano mercredi 20 mai, jazz mercredi 27 mai et 10 juin, flûte à bec vendredi 29 mai. - Conférences à 20 h : “formation musicale... cette mal aimée”, avec Clara Benech, jeudi 18 juin. - Semaine musicale : des concerts et animations autour de la fête de la musique, du 22 au 27 juin. Réservations au 04 76 99 25 27, de 14 h à 19 h, [email protected] Krakowiak Danse L’association culturelle francopolonaise Krakowiak a donné un spectacle de danse au centre de gérontologie Sud, qui héberge 125 personnes âgées. Bien sûr la plupart des patients ne comprenaient pas la langue, mais chacun a pu apprécier la joie de vivre communicative et la beauté des costumes traditionnels des interprètes. Et un rendezvous est déjà pris pour l’année prochaine. L’association se produit régulièrement dans cet équipement médical “par pure générosité”, mais aussi parce que l’une des danseuses du groupe fait maintenant partie des résidents. C’est la 26e année consécutive que Krakowiak intervient au bénéfice des personnes âgées hospitalisées dans un service de gériatrie du CHU de Grenoble, à l’invitation de l’association Phares. Dauphitel François Nicolas, Anthony Cantin et Sébastien Faure s’y emploient fort bien. Ils accordent à chacun des personnages incarnés sa truculence, sa légendaire personnalité... Le formidable personnage qu’est Don Juan, né d’une fable populaire, parvient à montrer la voie de l’esprit critique, malgré son statut de provocateur éblouissant qui déconcerte et détonne. Sur scène tout est fait pour donner corps à celui pour qui tous les défis sont bons, dans la mesure où ils sont suscités par l’éducation, la famille, l’ordre établi... Voltaire et Rousseau, leur différend éclate et fait l’objet d’une seconde pièce où il est alors question de deux points de vue radicalement opposés sur la société juste et le libéralisme. Voltaire, le chantre du libéralisme, qui pense que nul ne peut brider les appétits de richesse de ceux qui entreprennent, face à Rousseau, pour qui la propriété privée demeure à l’origine des inégalités, de l’injustice et de la misère. Deux personnages et deux philosophies qui s’affrontent hors manuels, en illustration conforme et, osons le dire, pédagogique, de textes qui perdent ainsi de leur austérité. Forte d’un panel de propositions qui l’amène à se produire dans de nombreux établissements, la Compagnie Furieux du Jeu Dit invite sans cesse les enseignants — pas forcément des filières littéraires — à découvrir leurs pièces propices à remonter le temps par le biais de personnages qui l’ont marqué. Hôpital Sud Les lycéens de Marie-Curie sous le charme, ou presque, d’un face à face rondement mené entre Voltaire et Rousseau. Concerts Concert Bibliothèques Moncel Jazz, une section de saxophonistes au son d’une grande richesse. Conservatoire Jean-Wiener La Compagnie Furieux du Jeu Dit sillonne les lycées de France avec des mises en scène consacrées aux grands hommes qui ont fait notre culture. Elle s’est installée une journée au lycée MarieCurie avec, dans ses bagages, Don Juan, Voltaire et Rousseau. Avoir sur scène des comédiens qui s’emparent de textes ou de personnages sur lesquels ils planchent, c’est vécu comme une aubaine par les lycéens. Surtout quand le spectacle est rondement mené, éloigné de tout effet soporifique. Les comédiens, Animations Moncel Jazz Soirée hommage à Count basie, Benny Carter, Lester Young... Le Moncel Jazz est une section de plusieurs saxophones, Hervé Saillard et Lionel Moreau-Flachat (alto), Ivan Baldet et Jean-François Durand (ténor), accompagnés de Pascal Perrier et/ou Claire Vazart (piano), Yves Guyon (contrebasse) et Marcel Riondet (batterie et direction). Sur des arrangements originaux, ce groupe produit un son d’une grande richesse allant d’une ballade langoureuse à la puissance d’un grand orchestre. Pour créer le Moncel Jazz, Marcel Riondet s’est inspiré du célèbre Saxomania de Claude Tissendier. Vendredi 12 juin, Hôtel Dauphitel, 16, avenue de Kimberley, dîner concert à 20 h (40 euros), réservation 04 76 33 60 60. Ateliers Lire c’est vivre : le comité de lecture du réseau propose d’échanger vos impressions de lecture autour des auteurs invités pour le “printemps du livre 2009”, mercredi 3 juin à la Ponatière, à 18 h. 1, 2, 3 contez : une bibliothécaire du secteur jeunesse à Neruda raconte “au fil de l’eau, contes aquatiques”, samedi 23 mai, de 15 h 30 à 16 h 30. Groupe de lecture adolescents : la bibliothèque Neruda, en collaboration avec la MJC Desnos, anime une discussion autour des mangas, BD et romans, dans une ambiance sympathique, les vendredis 15 mai et 5 juin, de 18 h à 19 h. Ateliers d’initiation à Internet : vendredis 5 et 19 juin, de 17 h 30 à 19 h, à la Ponatière ; samedis 16 mai et 6 juin, mercredi 10 juin, de 11 h à 12 h 30, à Neruda. La Rampe Présentation de la saison 2009-2010 C’est le jeudi 4 juin, à 18 h 30, que Chantal Cornier, adjointe à la culture, et Jacky Rocher, le nouveau directeur de la salle de spectacle, présenteront la prochaine saison (entrée libre). Un verre de l’amitié clôturera cet avant-goût artistique, avec quelques surprises au menu. Pour les abonnements et les adhésions, la billetterie de La Rampe sera ouverte le lundi 8 juin, à partir de 12 h. Les réservations débuteront le mardi 1er septembre, à 9 h. 30 L’association de danse krakowiak s’est produite au centre de gérontologie Sud d’Echirolles devant une vingtaine de résidents. Festival Les arts visuels en amateur 24 artistes amateurs échirollois ont été sélectionnés pour la quatrième édition : deux sculpteurs, trois photographes et dixneuf peintres. Ils exposeront leurs œuvres en dix lieux différents. L’hôtel de ville en présentera une de chacun. Des rencontres sont programmées pour échanger avec les artistes. La Rampe est de sortie Délires de nouilles Attention, la compagnie OPUS arrive sur la ville... avec ses délires, ses prestations fantasques, avec tout ce qui donne du pep aux rendez-vous de La Rampe quand elle est de sortie. Auberge de jeunesse, 10 avenue du Grésivaudan : Catherine Rabatel, Nicole Garcia (peintres). Rencontre mercredi 17 juin, 18 h. Hôtel-restaurant Dauphitel, 16, avenue de Kimberley : Françoise Ngyuen Mathieu, Viviane Cabanat, Janine Cristofani (peintres). Rencontre vendredi 26 juin, 18 h. Siège de la Société dauphinoise pour l’habitat (SDH), 34, avenue de Grugliasco : Elda Gouillon, Jeanine Pin (peintres), Claude Grassaud, Alain Legrand (sculpteurs). Rencontre jeudi 11 juin, 17 h 30. Le Carré latin, 26 A, rue Normandie-Niémen : Paule Saulnier, Denise Satre-Duplessis (peintres). Rencontre mercredi 10 juin, 18 h 30. Centre social Anne-Frank, 1, rue de Lorraine : Colette Oyant (peintre), Anne Perona (dessinatrice). Rencontre vendredi 19 juin, 17 h. LFPA Maurice-Thorez, 2, rue du Rhin : André Lemanie, Janine Genevois (peintres). Rencontre lundi 8 juin, 17 h. Restaurant Le Kiosque, 14, avenue Victor-Hugo : Maria Grazia Pasanisi, Andrée Gatt (peintres). Rencontre vendredi 12 juin, 18 h. Bibliothèque Pablo-Neruda, 15, place Beaumarchais : Joseph Virone, Chloé Vandenberghe, Tina Di Batista (peintres), Séverine Maurice (photographe). Rencontre mercredi 10 juin, 17 h 30. Bibliothèque de la Ponatière, 6bis, avenue Paul-VaillantCouturier : Pascal Alberto, Jean-Charles Crisci (photographes), Anette Chancel (peintre). Rencontre vendredi 5 juin, 17 h. qui aurait des vocations tant liturgiques que culturelles, à destination de musiciens et de chorales entre autres. Organiste, ancien responsable de l’enseignement par l’audiovisuel au Conservatoire de Grenoble, Guy Raffin espère vivement réussir ce projet et combler “un manque manifeste”. L’association cherche des adhérents, la cotisation annuelle s’élève à 15 euros. Contact : 04 76 22 61 32, [email protected] APOE Orgue L’Association pour un orgue à Echirolles (APOE) souhaite “acquérir un orgue à tuyaux de 13 et 18 jeux que nous Devant un orgue Goll, Guy Raffin, le président d’APOE. installerions à l’église SaintJacques. Nous avons l’appui de la Ville et de la paroisse pour lancer la campagne de collecte des fonds”, déclare Guy Raffin, le président. À ses côtés, la secrétaire, Maria Sulli, et le trésorier, Jean-Marie Verheagen. Chacun se dit un peu frustré de l’absence d’un tel instrument dans le sud de l’agglomération, Musée Dauphinois Collecte Du mardi 2 juin (vernissage mercredi 3 juin, à 18 h, à l’hôtel de ville) au mardi 30 juin, en fonction des heures d’ouverture de chaque équipement. Retour de la compagnie OPUS, avec un spectacle désopilant sur les nouilles de la fête des mères. Soyons quasi certains que Colliers de nouilles n’échappe pas à la tradition, que tout concourt, une fois encore, à garantir un bon moment. Le dire ainsi n’a rien d’une fanfaronnade, c’est parce que la compagnie OPUS (Office des Phabricants d’Univers Singuliers) a déjà été accueillie ici, en laissant derrière elle de fameux souvenirs. Et pas des moindres. Cette fois, il s’agit d’une conférence très particulière, magistrale, sur le cadeau de fête des mères, quand celui-ci témoigne de l’art scolaire et de son inscription dans le patrimoine culturel. Une parodie qui pointe les limites de la créativité en milieu scolaire. Qui met à l’épreuve les preuves d’amour, sur fond d’une poésie brute alimentée par des imaginaires extravagants. Justement, parlons-en ! Le cadeau de fête des mères est-il déclencheur d’imaginaires ? Réponse à l’issue de cette conférence, à l’issue surtout de la visite de l’exposition ensuite proposée, composée d’objets traduisant sans état d’âme plus de quarante-cinq années de cadeaux en nouilles. C’est du pur burlesque, une part belle faite à l’art brut et... à l’humour bien entendu. M.J. Colliers de nouilles, par la compagnie OPUS, mardi 26 mai, 19 h et 21 h, mercredi 27 mai, 20 h, jeudi 28 mai, 19 h et 21 h, à l’IFTS, 3, avenue Victor-Hugo. Exposition Habitat Comment l’habitat en montagne répond-il à ce besoin fondamental de vivre ensemble ? C’est par cette question que s’achève la nouvelle exposition du Musée Dauphinois consacrée à l’habitat à travers l’arc alpin et aux solutions architecturales pour pouvoir vivre en harmonie avec le milieu. Autres interrogations : en quoi les manières d’habiter notre environnement témoignent- elles de nos relations au monde ? Une Famille dans la Val Varaita en Italie, 2009... À voir au Musée Dauphinois. architecture alpine existe-t-elle ? Le parcours se compose d’une diversité de supports (photographies, vidéos, témoignages sonores, maquettes...) qui montrent les valeurs symboliques et les fonctionnalités de diverses formes d’habitat, des sociétés traditionnelles, voire premières, à aujourd’hui. Habiter, du samedi 25 avril 2009, au mercredi 30 juin 2010, Musée Dauphinois, 30, rue Maurice-Gignoux, Grenoble, 04 57 58 89 01, www.musee-dauphinois.fr 31 Nuit des musées Danse et conférence Les musées Géo-Charles et de la Viscose relaient la manifestation Musées en fête, les samedi 16 et dimanche 17 mai. Moulins de Villancourt Autour des mots de Léo Avec son exposition Dis donc Léo, présentée du 18 mai au 27 juin aux Moulins de Villancourt, Maurice Jayet tutoie non pas les anges, mais Ferré. Une rencontre en noir et blanc autour des mots du poète. Émotions chimiques, du danseur-chorégraphe Jean-Pierre Bonomo, une pièce qui interroge le corps mutant. À Géo-Charles, la compagnie Courrier de nuit et le danseurchorégraphe Jean-Pierre Bonomo stimuleront le regard et les interrogations des spectateurs. Émotions chimiques est une pièce expérimentale, suave et sensuelle, qui interroge le corps mutant, hybride, en devenir. Entre constat du réel et dérives imaginaires, matière et images du corps, la danse se met en tension. Des objets suggèrent l’émotion, des perceptions inconscientes et de multiples interprétations. Ce spectacle sera l’occasion de découvrir l’exposition des collections du musée. Samedi 16 et dimanche 17 mai (entrée libre), 1, rue GéoCharles, 04 76 22 58 63. “Elle était belle comme la révolte”, l’une des métaphores de Ferré parmi les préférées de l’artiste, désignant une qualité qui ne lui fait en tout état de cause pas défaut... “Venez vous chauffer au bain-marie de ma métaphore.” Depuis qu’il peint, Maurice Jayet, comme nombres d’artistes, ne s’est pas fait prier pour répondre à l’invitation de Ferré. Mais ne nous y trompons pas. S’il s’est docilement laissé en-Ferré par “le style, la puissance d’évocation, les chutes mordantes, les cris de révolte, les instants d’indignation” du grand Léo, pas question pour lui de se laisser enfermer par autre chose que par ses mots. “Ce n’est pas un hommage à Ferré, avec des retours et des insertions sur une carrière, mais plutôt un arrêt sur la force de son expression, sur cette prose qu’il nous laisse et dont je m’abreuve parfois jusqu’à plus soif.” “Ni Dieu ni maître”, exhortait d’ailleurs lui même le poète. De quoi conforter le peintre dans son envie d’inventer ses propres chemins de traverse. Les traces du quotidien La conférencière Priscilla Packer nous fera découvrir des fibres végétales et textiles. Le Musée de la Viscose accueillera Priscilla Packer du Musée des tissus et des arts décoratifs de Lyon, le samedi 16 mai, 15 h. La conférencière proposera une découverte des fibres textiles, d’origine végétale, depuis les plus anciennes en Orient comme en Occident, jusqu’aux fibres artificielles du XXe et XXIe siècles. Seront également exposées la nature des fibres, les techniques d’utilisation, ainsi que les caractéristiques géographiques et historiques. Le musée sera ouvert le samedi 16, à 15 h, et dimanche 17 mai, de 14 h à 18 h. Visite guidée des collections, le dimanche, à 15 h. Entrée libre, 27, rue du Tremblay, 04 76 33 08 28, www.musee-viscose.fr 32 Ce dont il ne se prive pas dans ses derniers travaux, mêlant des phrases de Ferré “susceptibles de devenir des formules qui sonnent comme des références”, à sa propre expression. Une expression en deux tons, noir et blanc, et des mouvements. Mais pas seulement : “Le geste participe à l’élaboration de la toile. Les hésitations, les réflexions, les modes d’approche aussi. Les manifestations du quotidien laissent des traces. C’est vrai pour ce qui me touche.” Au premier rang de quoi, donc, la verve de Ferré qu’il met en scène sur différents supports afin “de faire vivre une poésie, de laisser déborder une révolte par des mots, de permettre à ce langage si imagé, si sortant de nulle part, et de partout, de s’immiscer un instant dans notre quotidien”. À force de se chauffer au bain-marie de la métaphore du poète, le peintre bouillonne de celle dont Ferré disait : “Elle était belle comme la révolte”. L.J. Dis donc Léo, avec les toiles de Maurice Jayet, du 18 mai jusqu’au 27 juin, Moulins de Villancourt, 85, cours SaintAndré (limite Pont-De-Claix et Échirolles), du lundi au samedi, de 15 h à 19 h, 04 76 98 53 63. C’est ma tournée Cinéthéâtre de la Ponatière Imaz’élia et Stolen Sweethearts lauréats 2009 La condition humaine Quatre groupes étaient en lice pour la finale des sélections du dispositif du Conseil général de l’Isère au Cinéthéâtre de la Ponatière. Cette soirée de qualité a fait de grands écarts artistiques, musicaux et scéniques, sous les commentaires éclairés des journalistes de Radio Campus. Imaz’élia. La troupe de théâtre du Tridimensionnel adapte le célèbre roman de Roy Lewis, Pourquoi j’ai mangé mon père. Dépaysement assuré, quelque -450 000 ans avant JC. Humour garanti. Ernest est un pithécanthrope effaré — comme la quasitotalité de la tribu — par l’inventivité de son père. Le chef de famille a de quoi surprendre ses congénères ; son génie révolutionnaire déboussole la communauté au point où elle lui fera la peau. Le vieil Edouard offre le partage du progrès à un moment clé de l’histoire de l’homme Le Tridimensionnel en peau de bête, à l’aune d’une lorsque l’un de nos ancêtres nouvelle ère... décida de descendre de son arbre pour conquérir la vaste plaine, sinon immédiatement le monde. Mais l’avènement d’une nouvelle humanité ne fait pas que des heureux. Certains prônent le respect des traditions. Loin de convaincre tous ses proches, la vision progressiste et démocratique d’Edouard défraie leur conservatisme chronique au fil des découvertes : le feu, la cuisson des aliments, l’arc, le passage de la polygamie à l’exogamie... Le décalage entre la vie primitive de la tribu et les dialogues très contemporains est drôle, intelligent, donne à réfléchir sur l’évolution et la place de l’homme dans son environnement. Le récit est savant, d’une justesse scientifique reflétant les connaissances de l’époque où il a été écrit (en 1960). L’auteur Roy Lewis, écrivain et journaliste britannique, connaissait parfaitement son sujet. Quant à la devise des contempteurs du progrès dans la pièce, qui ne veulent pas aller plus loin que le bout de leur branche : “Back to the trees !”, elle présage du ton burlesque et du comique de situation qui animent le récit. J.-F.L. Stolen Sweethearts. De l’héritage culturel très marqué d’Imaz’élia (une fusion araboandalouse et tsigane), à la britpop de Stolen Sweethearts, influencé par la déferlante des Beatles à Nirvana et Radiohead, de la mouvance hip-hop/rock/punk antixénophobe, mêlée de séquences samplées, de Phonetic Order, aux dissonances rock teintées de punk et de provocations faciles du peu conventionnel Chocolate Pain, ce sont les deux premières formations qui l’ont emporté. Imaz’élia et Stolen Sweethearts sont les lauréats 2009 de C’est ma tournée, le dispositif de soutien du Conseil général de l’Isère. Ils bénéficieront d’un accompagnement artistique et technique de qualité, d’un cycle de formations (administration, juridique, management et stratégie de développement) et de moyens de répétition, d’une aide à la promotion. Ce processus aboutira à une dizaine de dates rémunérées sur les scènes du réseau des partenaires, dont Dcap pour la ville d’Echirolles qui accueillait la soirée. Le dispositif départemental, de neuf ans d’âge, “est conduit par des professionnels, c’est une sorte de résidence de plusieurs mois qui accueille toutes formes de musiques sans exclusive”, a rappelé Claude Bertrand, conseiller général, vice-président en charge de la culture et du patrimoine. Chantal Cornier, adjointe à la culture, a souligné “une diversité culturelle, qui se joue à l’échelle institutionnelle et du réseau musical, mais aussi avec le public”. J.-F.L. Pourquoi j’ai mangé mon père, du mardi 26 au dimanche 31 mai, 20 h 30, Cinéthéâtre de la Ponatière. Tarifs : 8 et 10 euros. Réservation 04 76 25 78 78. Mise en scène Yves Prayer, avec Anne Placzkowski, Cathy Prayer, Nathalie Marnas, Marie Solano, Thierry Monel, Bruno Vessière, Patrick Albertin, Nicolas Olivesi et André Ricciardi. Décors et lumières Claire Grobois, costumes Monica Pinto. En bref La Rampe : spectacle annuel de l’Ensemble musical L’Écho d’Échirolles le samedi 16 mai, à 20 h 30, sous la direction de Pierre André Floquet, assisté de Jean-Noël Coigné. Vente sur place : 5 euros à partir de 12 ans, gratuit en dessous. Une prévente est possible à partir de l’adresse mèl [email protected] Quelques jours plus tard, la chorale Airs du temps, sous la direction de Jérôme Dizin, interprétera Carmina Burana, de Carl Off, le dimanche 7 juin, à 17 h, avec 200 choristes, un chœur d’enfants, trois solistes, et l’ensemble de percussions “hypercuivres” dirigé par Grégory Orlarey. Maison des écrits : ateliers d’écriture de 18 h à 22 h (5,30 euros l’atelier pour les Echirollois, 7,30 euros pour les extérieurs), “Petit Chaperon rouge” autour de l’exposition, le mardi 26 mai ; “l’écriture en atelier”, les mardis 9 et 23 juin. Contact 04 76 09 75 20. CCSTI : le Centre de culture scientifique, technique et industrielle, prolonge l’exposition sur la population mondiale jusqu’au 5 juillet. L’exposition interactive Tic tac temps propose (jusqu’au 26 juillet) de faire découvrir aux enfants de 3 à 7 ans les rythmes naturels du temps et leurs codes de représentation qui façonnent nos manières de vivre. CCSTI, La Casemate, 2, place Saint-Laurent, Grenoble, 04 76 44 88 80, www.ccsti-grenoble.org 33 Rapides sports Athlétisme Les Échirollois avaient les cross Après une saison indoor réussie (voir Cité d’avril), les pistards échirollois ont passé le relais aux crossmen, qui ont eux aussi particulièrement brillé. Agenda Volley féminin Régionale 2 : Echirolles rencontre Saint-Cyprien pour déterminer l’équipe championne régionale, samedi 16 mai. Triathlon : Grand Prix de la Ville d’Echirolles, dimanche 17 mai. Football CFA 2 : Echirolles/Bourg-Péronnas, samedi 23 mai, 18 h, stade Eugène-Thénard. Tennis de table féminin Pro B : Echirolles/QuimperCornouaille, mardi 26 mai, 20 h, gymnase Picasso. Fête du sport : 10 km le matin, qualificatif pour les championnats de France, animations et initiations à diverses disciplines l’après-midi, dimanche 7 juin, Frange Verte. Gymnastique : Trophée de l’été, compétition amicale, dimanche 14 juin, gymnase Lionel-Terray. Gala annuel de fin de saison, vendredi 26 juin, gymnase Jean-Vilar. Cyclotourisme : l’ALEC organise le Brevet du randonneur du Vercors, samedi 5 juillet, à partir de 6 h, à Lans-en-Vercors. Hippisme Près de 400 cavaliers ont entamé la saison de jumping en Isère en participant au concours régional de saut d’obstacles de l’Étrier du Dauphiné, ouvert aux titulaires de la licence fédérale en compétition. Le centre équestre échirollois accueillait des cavaliers aguerris, “amateurs” et beaucoup de professionnels. Parmi les membres du club, Anne Pené (1re du Grand prix amateur qualificatif pour le Critérium de l’Isère) et Sylvain Cœur (1er de la spéciale Pro 3), directeur de l’Étrier, Marie Dugnat (8e), monitrice du club, Margot Leclerc (3e) et Noémie Rassat (4e) notamment se sont illustrés au cours des différentes épreuves. Une nouveauté cette année, l’épreuve réservée aux Majors de plus de 40 ans. Au cours de la saison des crossmen, Pierre Arnould s’est particulièrement distingué s’adjugeant successivement les titres de champion départemental, régional et interrégional juniors. Il a terminé 3e des championnats de France UNSS cadets, avant de se classer 33e des championnats de France juniors. Pas mal pour une première année junior. Cécile Mériaux est également en forme dans la même catégorie, championne départementale, 3e régionale, 5e interrégionale et 12e des championnats de France. En élite hommes, Mohamed Mahnan se classe 12e régional et 11e interrégional, mais seulement 197e aux France. Chez les femmes, Magali Bernard termine 39e des France, après s’être adjugé le titre départemental en début de saison. Julia Combe, 12e régionale, 15e interrégionale, et Laura Arnould, la sœur de Pierre, 147e des France, complètent le tableau. Chez les jeunes, Maxime Nitsche se classe 3e régional et 4e interrégional. Quentin Bassani, seulement 16 e régional, s’était adjugé le titre départemental. L.J. Futsal Les moins de 13 ans (Nikayl, Iliess, Yanis, Orhan, Emin, Sabri, Léo, Ryan et Djalil) et moins de 15 ans (Mustafa, Imdat, Walid, Dylan, Yanis, Nabil, Ali, Yanis et Matthieu) de Picasso ont remporté pour la première fois de l’histoire du club, le titre de cham- Le concours de saut d’obstacles de l’Étrier du Dauphiné ouvre traditionnellement la saison de jumping en Isère. 34 Pierre Arnould a été l’auteur d’une première saison en junior réussie et prometteuse. Les moins de 13 ans et moins de 15 ans de Picasso peuvent poser fièrement avec leurs trophées, les premiers des futsaleurs de Picasso dans ces catégories d’âges. pion d’Isère dans leur catégorie en s’imposant respectivement en finale face à Saint-Mauricel’Exil (3-0) et Le Rachais (5-0). Les deux équipes entraînées par Mustafa Tasyurek et Sofien Melloul n’ont en revanche pas pu remporter le titre régional, les moins de 13 s’inclinant en demi-finale face au futur vainqueur, Firminy. Un parcours qui clubs de printemps. L’équipe 1 féminine termine 1re de sa poule et jouera la montée en Prénational. Avec aucune défaite en poule, les équipes des catégories 8 et 9 ans visent le titre de champion de l’Isère. En individuel, Florian Eymery (catégorie 9 ans) Emilien (9/10 ans) et Mathilde Voisin (12 ans) ont bien figuré ou remporté plusieurs tournois. satisfait pourtant pleinement leurs entraîneurs et laisse augurer de belles perspectives pour l’avenir. Tennis Parallèlement au tournoi du club sur lequel nous reviendrons en juin, les joueurs et joueuses de l’ALE ont brillé lors des phases qualificatives des championnats départementaux inter- Emmenées par leur vaillante capitaine, Romy Lion, les joueuses de l’équipe 1 féminine réussissent une saison pleine. Football Un cinquième but pas nécessaire ! Ils sont venus, ils ont apprécié, ils ont bien failli repartir couverts de gloire... Cependant, ils ont rejoint leurs vestiaires sans baisser ni les bras ni la tête. D’évidence, le score final ne reflétait pas la performance de l’équipe 1 du FCE en CFA2, au Stade des Alpes. Un an après leur brillant parcours en Gambardella — éliminés par Lyon en 8es après avoir notamment battu Montpellier —, et leur accession en championnat national, les 18 ans du FCE sont revenus sur terre. 12es sur quatorze avec seulement deux victoires pour dix défaites et neuf nuls en vingt et une journées, ils espèrent le maintien. “Ce n’est pas facile pour eux, les matchs ne se jouent à pas grand-chose, c’est difficile”, reconnaît leur entraîneur, Tony Livrieri. “Mais ils sont encore concernés, ils ont toujours la foi.” 18 Ça plane pour eux : les Échirollois viennent d’inscrire leur deuxième but au Stade des Alpes. Battus trois buts à deux contre un GF 38 renforcé de quelques pros, à la maison (et laquelle!), y’a pas de quoi rougir. Rassurons-nous, aucun signe de rougeur sur les visages des joueurs échirollois, plutôt quelques signes de fierté d’avoir foulé honorablement, et même plus que ça, la pelouse du Stade des Alpes. Comment, une pelouse ! de la moquette, en vérité. Et chez le vétéran, une espèce d’irrésistible envie de rechausser des crampons. Mais, attention, finies les excuses des faux rebonds pour expliquer les mauvais contrôles de balle. La beauté des lieux anticipe et assure comme par magie la beauté des gestes. Et des beaux gestes, les quelque 1 300 personnes rassemblées sur les gradins de la tribune Ouest en ont vu des paniers, pour ne pas dire des filets. En parlant de filets, il y avait bien longtemps qu’ils n’avaient pas tremblé aussi souvent, dans cette enceinte. Merci aux deux formations pour ce spectacle de haute volée, dont la physionomie du jeu n’aurait laissé personne stupéfait ou pris d’un profond désarroi si le tableau d’affichage était resté à 2-2. Dommage ce truc en trop à la 90e minute... M.J. Ecoles municipales de sport Près de 70 enfants ont participé à un tournoi de football et de futsal amical réunissant sur le terrain synthétique de Picasso, les pratiquants des sections de l’Ecole municipale de sport (EMS) d’Échirolles. La rencontre s’est clôturée par un goûter convivial. Les jeunes Echirollois et Pontois, qui pratiquent la natation, le patinage, le basket, le karaté et la boxe dans leurs EMS respectives, se sont aussi retrouvés les mercredis 25 mars et 1er avril. L’occasion pour eux d’échanger et de se confronter amicalement à d’autres enfants. Short track Cinq Echirollois ont participé à la finale de la Coupe de France, précédant les championnats de France par catégories. Jennifer Solito a remporté la dernière étape et s’est adjugée le classement général. Lexane Sirac, 16e, mais avec une étape en moins, était la favorite des championnats nationaux minimes. Margaux Maurice est 18e. Chez les garçons, Damien Après son titre de championne de France élite, Jennifer Solito remporte la Coupe de France de short-track. Deloche améliore son temps sur 1 500 m et 500 m en prenant une 10e place, tandis qu’Ulysse Airieau termine 22e pour une première participation à cette épreuve. Le Club bouliste (Michel Gallego) a remporté le Challenge Thorand devant le BCEV (Christophe Locatelli). Challenge Thorand Les poussines 1 et 2, Tiphaine Lesin, Noria Guendil, Mailis Houerrou et Sarah Lupo sont montées sur le podium au parcours individuel de Moirans. Gymnastique Dès le retour à la compétition individuelle, les poussines sont montées sur le podium : en première année, Tiphaine Lesin et Noria Guendil 3es ; en deuxième année, Mailis Houerrou 2e et Sarah Lupo 3e. Tandis que les “gymnastes de l’an 2 000”, Alice Audra, Maëlle Derbœuf, Emma Gratier, Amélie Martel et Claire Prudent ont pris l’élan de leur premier rendezvous en terminant à une belle troisième place. Convivialité et bonne humeur étaient au programme du rendezvous des écoles de sport sur le synthétique de Picasso. Organisé par le Club bouliste et ouvert à 18 quadrettes rhônalpines, le Challenge ChristianThorand a été remporté au goal-average par le Club bouliste (Michel Gallego) devant le BCEV (Christophe Locatelli). Après ce concours, le boulodrome a fermé ses portes et rouvrira en octobre. 35 Pétanque Le beau succès du Mini-marathon Le premier week-end de mars, c’est sacré pour nombre de jeunes joueurs de pétanque de la région Rhône-Alpes. C’est effectivement le rendez-vous du Mini-marathon de l’ALE pétanque. Le mini-marathon se déroule toujours dans une ambiance particulièrement familiale et sportive, avec de multiples récompenses à la clé, remises par les élus Monique Pérès et Guy Hernandez. Pour cette 14e édition, et pas des moindres, compte tenu du succès encore enregistré, une centaine de joueurs, parmi les- quels quelques joueuses de 6 à 17 ans, se sont répartis par triplette dans les catégories minimes, cadets et juniors. Le pétanquodrome a vibré au rythme des parties, qui ne cessaient de défiler, et des multiples performances des jeunes joueurs, sous le regard avisé de l’entraîneur Eric Figus et du président JeanJacques Guillot. Il y avait 12 équipes par catégorie, ce qui signifie pour chaque équipe de devoir aligner 11 parties pour déterminer celle qui finira avec le plus de points. À l’heure des récompenses, l’étalage de coupes, trophées et cadeaux, demeure toujours impressionnant. Et pour féliciter les jeunes champions, il faut compter sur la conseillère municipale Monique Pérès, fidèle au rendez-vous, et sur Guy Hernandez, également conseiller municipal. Convivialité et bonne humeur ont rythmé le concours organisé par le comité de gestion du boulodrome. Boules vétérans 64 boulistes de l’agglomération, soit 16 quadrettes, ont répondu présent à l’invitation des membres du comité de gestion du boulodrome Tessaro-Chorier. Ce concours amical pour vétérans, réservé aux plus de 60 ans, fait recette, tout comme le repas convivial à midi, avec cuisses de grenouilles au menu. Contact : 04 76 09 07 17. jeudi en demi-journée, départ à 12 h 30 : soit avec les deux premiers groupes pour un dénivelé de 500 à 600 mètres, soit avec un autre groupe pour un dénivelé de 300 à 400 mètres. Inscriptions : Maison du sport, 3, rue de la Liberté, 04 76 09 46 53. Triathlon Pour sa 13e édition et après deux ans de délocalisation, le Grand Prix revient à Echirolles qui l’a vu naître. Une centaine d’équipes (400 à 500 athlètes) nageront dans les lignes du stade nautique, avant de s’élancer dans les rues de la ville et de passer la “bosse” de Champagnier. L’épreuve - à laquelle peuvent participer les licenciés ou non - est qualificative pour la Coupe de France, un billet très convoité. L’ALE triathlon, organisateur de la manifestation avec le soutien de la Ville, de ses sponsors Dekra Echirolles, Speed Concept et Endurance Shop, présentera plusieurs formations (jeune, féminine, masculine). Julien Loy, sociétaire du club, champion du monde longue distance en 2007 et 2008, sera présent afin d’établir le temps de référence. Renseignements sur www.echirollestriathlon.com Montagne Évasion L’association poursuit des activités de randonnées pédestres de printemps : mardi, départ à 7 h 30, dénivelé moyen de 1 000 mètres ; jeudi, départ à 8 h 30, dénivelé moyen de 800 mètres. Une troisième sortie hebdomadaire a lieu le 36 Excellente nouvelle, le Grand Prix de l’ALE triathlon revient à Echirolles. R e s t a u r a t i o n s c o l a i r e La pause déjeuner est devenue un véritable temps d’apprentissage. Cela fait partie des objectifs de la charte de la restauration municipale. U N E PA U S E nouvelle formule Av a n t l ’ h e u r e , c ’ e s t p a s l ’ h e u r e , e t a p r è s l ’ h e u r e , c ’ e s t p l u s l ’ h e u r e , mais à l’image de l’organisation de la pause méridienne dans les écoles, il existe des exceptions. Si le repas constitue le plat de résistance de la pause déjeuner des petits, les temps qui précèdent et suivent ne sont pas négligés. A vant l’heure ou après l’heure, c’est toujours l’heure d’apprendre pourrait-on dire. C’est un peu la logique qui a prévalu à la mise en place de la nouvelle organisation de la pause méridienne dans les écoles de la Ville depuis le début de l’année. “La Ville a une forte tradition d’éducation populaire, à l’image de ce qui est mis en place depuis des années lors des classes transplantées, mais qui ne s’était jamais réellement appliqué à la restauration scolaire”, explique Jacqueline Madrennes, adjointe à l’éducation et à la restauration municipale. Elle a donc mis ce projet de réorganisation de la pause méridienne au menu de ce début de mandat. “Le repas à proprement parler représente une petite partie de la pause méridienne, tant en termes de temps (45 minutes environ) pour les enfants, qu’en termes de coût pour les parents. Les temps, qui précèdent et suivent, font donc partie intégrante de la démarche d’apprentissage pour l’enfant, de découverte de l’autre, d’intégration dans un cadre social... La pause méridienne n’est pas seulement un temps de surveillance de l’enfant, elle implique la mise en place d’une réelle démarche de prise en charge”, résume l’élue. Vers une meilleure pédagogie du goût Concrètement, cette réorganisation vise, comme l’explique la délibération adoptée en conseil municipal, “à faire du temps de la pause méridienne, un temps éducatif, ludique et récréatif au service de l’enfant, de ses besoins et de son développement, ce qui constitue un des aspects des objec- Avant, pendant ou après le repas, les enfants sont sollicités pour acquérir des apprentissages ou développer leur autonomie, dans le respect de ce temps de récupération avant tout. tifs poursuivis par la charte de la restauration municipale”. Pour y parvenir, il convient tout d’abord de placer l’enfant au centre des actions et des préoccupations des membres qui constituent l’équipe éducative. L’objectif final étant de faire du repas un moment éducatif — notamment au niveau de la pédagogie du goût — et de partage pour l’enfant, tout en favorisant sa socialisation et son autonomie. Pour se faire, dialogue et échange sont favorisés afin de l’inciter à goûter à tous les plats, et ainsi, d’éveiller sa curiosité gustative. “Beaucoup de choses se jouent autour de la question de l’équilibre alimentaire de l’enfant, en premier lieu parce que cela fait partie de la tradition culinaire française”, rappelle Jacqueline Madrennes. Durant le repas, chaque enfant participe au service et au débarrassage des tables. Et en dehors des repas, à des ateliers éducatifs : l’enfant choisit librement de participer ou non à une activité — respect de son “droit à la paresse” oblige. “Même si la pause méridienne n’est pas un temps scolaire, mais un temps de récupération, cela n’empêche pas une certaine exigence, où il faut savoir alterner les temps d’activités et les temps plus légers. Nous devons être force de proposition pour l’enfant”, poursuit Jacqueline Madrennes. Enfin, la sécurité, tant physique que morale de l’enfant, n’est pas oubliée. Pour mener à bien ce projet, la Ville a fait appel à des professionnels de l’animation, ceux de l’association évade, avec laquelle une convention a été signée. L.J. 37 Pharmacies de garde Dimanche et jours fériés de 9 h à 12 h. Lundi de 9 h à 12 h. Autres jours, commissariat de Grenoble au 04 76 60 40 40. 17 et 18 mai Rondeau, 46, cours Jean-Jaurès, Casino. Tél. 04 76 09 21 41. 21, 24 et 25 mai Ronco, centre commercial Carrefour. Tél. 04 76 09 08 26. 31 mai et 1er juin Eynard et Joly, avenue Casanova, centre commercial la Luire. Tél. 04 76 09 19 38. 7 et 8 juin Despris et Theodore, 1, avenue du 8 Mai 1945. Tél. 04 76 09 04 32. 14 et 15 juin Lachcar, centre commercial Grand’place. Tél. 04 76 09 68 82. 21 et 22 juin Guigon, 2-4 square des Cèdres, Surieux. Tél. 04 76 22 48 06. 28 et 29 juin Chanas et Catalano, 6, rue Denis-Papin, Village 2. Tél. 04 76 09 14 20. 5 et 6 juillet Gracia, 26, allée des Vosges, Les Granges, parking 24. Tél. 04 76 09 13 39. urgences Urgence médicale Samu 15. Sapeurs pompiers 18. Police municipale Tél. 04 76 40 16 40, du lundi au vendredi, de 8 h à 12 h et de 13 h à 18 h. Le samedi, de 8 h à 12 h. Police nationale Tél. 04 76 09 06 07, du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 18 h. Taxis François d’Onofrio, 04 76 22 71 38, toutes distances (gare, dialyse, cure, rayons, personnes handicapées), ou Taxis banlieue grenobloise, 04 76 54 17 18. Services des eaux Tél. 04 76 40 40 40 week-end et jours fériés (les pompiers répercuteront l’appel sur un technicien municipal de garde). Horaires Mairie 1, place des Cinq Fontaines. Tél. 04 76 20 63 00. Lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 13 h Anacr Actions L'assemblée générale de l'association des anciens combattants de la Résis- Cérémonie de la Journée des déportés devant le Monument aux morts. 38 tance Echirolles/Eybens a une nouvelle fois valorisé le travail de mémoire, particulièrement la sensibilisation auprès des jeunes. L'édition de l'ouvrage Mémoire de résistants, avec la collaboration des deux communes, continue de marquer les esprits et accompagne la philosophie de l'association. Le livre sera probablement disponible au Centre de documentation de l'Isère, grâce à Arthemise Vizioz, disparue en 2008. Un hommage vibrant lui a d'ailleurs été rendu. Colette Lemen la remplace repères Annexe-mairie (état civil) et évade (loisirs) 2, rue Gabriel-Péri. CCVE : fermé tout le mardi et jeudi après-midi. État civil : ouvert jeudi, de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h, lundi, mercredi et vendredi, de 8 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30. Enfance (centres loisirs, mercredis et vacances, colos, classes transplantées) 04 76 20 63 92 (93) ; restauration municipale 04 76 20 63 92 (93), vacances retraités (au CCAS) 04 76 20 99 12, recrutement animateurs, 04 76 20 63 99. Antenne mairie Ville Neuve L'assemblée générale de l'Anacr a salué le travail de mémoire auprès des jeunes, en présence du maire Renzo Sulli, du maire honoraire Gilbert Biessy, des adjoints Guy Rouveyre, Laurent Berthet, Joseph Tasca, Mélanie Collet, et de Christian Descombat, conseiller municipal. Digues à 17 h 30 ; permanence état civil (04 76 20 99 80), samedi, de 9 h à 12 h (carte identité, passeport sur RDV). Restauration municipale 04 76 20 63 45 (répondeur, réservation), 04 76 20 63 48 pour toute information. repères PP rr aa tt ii qq uu ee 7, allée du Limousin. Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 15 (17 h, le vendredi). Tél. CCAS : 04 76 20 99 40, état civil : 04 76 20 99 79. désormais à la participation au festival départemental du film sur la Résistance (séances de cinéma au Pathé d'Echirolles) et à la mobilisation des collégiens et lycéens au concours. Roger Foray, secrétaire général de l'Anacr, se félicite de la forte implication en Isère des “amis” dans les activités du comité, dont le nombre (360) dépasse celui des témoins directs (312). Le président Paul Rochas a annoncé qu'en 2009, ce sera la Fndirp - et sa nouvelle présidente, Josette Moussy - qui assurera la présidence du Comité de Le rencontre de Super DD au collège Louis-Lumière a aussi été l'occasion pour les jeunes et les adultes de partager un repas convivial. liaison. Un nouveau porte-drapeau a été désigné, Antoine Paquet, d'Eybens. Outre la journée des déportés (fin avril), la célébration du 8 Mai 1945 a été un moment important de la vie de l'association. Énergie Maternelle Jaurès Visite Une fois par mois, l'Agence locale de l'énergie (ALE) propose à des professionnels un temps de formation sur la maîtrise des énergies et la visite d'un site, afin de leur fournir des outils et des exemples. Ce sont les jeudis de l'ALE. Celui du mois d'avril était consacré à la rénovation basse énergie du bâtiment de la maternelle Jean-Jaurès, de juillet à octobre 2008. Ce choix conforte la politique volontaire de la ville en la matière : 10 % du budget investissement, soit environ 850 000 euros en 2009, sont alloués aux économies d'énergie ; un programme de réhabilitation des 25 équipements les plus consommateurs, qui représentent 75 % des dépenses énergétiques, est en cours jusqu'en 2014. Nature Collège Louis-Lumière Super DD était là ! Ca c'est passé le 1er avril, mais ce n'est pas une blague. Les collégiens de Louis-Lumière ont reçu la visite de Super DD, alias Super Développement Durable, venu les soutenir dans les différentes actions de terrain qu'ils ont mises en œuvre au cours de la journée : réhabilitation de la mare, ramassage de plus de 17 kg de déchets, mise en place de poubelles “brouillon” et “papier recyclé”, test de chasse d'eau économe… La fin d'une quête de plusieurs mois pour les élèves de 6 e , 5 e et 5 e 2D, de la Frange Verte au Parc naturel régional du Vercors, où ils se sont penchés sur les thèmes de la biodiversité, de la gestion des déchets ménagers et de la ressource en eau. Ces travaux ont fait l'objet d'une présentation sous forme de panneaux et de jeux aux autres élèves du collège, aux parents, aux enseignants et au personnel, pour les sensibiliser à ces problématiques. Sipavag Balades Randonnées Les travaux de rénovation du bâtiment de l'école maternelle JeanJaurès ont permis un gain énergétique de l'ordre de 61 % sur la consommation de chauffage. Les balades thématiques et accompagnées du Syndicat intercommunal pour la protection et l'aménagement des franges vertes se poursuivent. Le covoiturage pour les rendez-vous est fortement conseillé. Mai : samedi 16, 13 h 30 à 17 h, les hauts de SaintÉgrève, RDV bus 3 “Pont de Vence”; dimanche 17, randonnée gratuite dans le bois des Vouillands, Fête de l'environnement à Fontaine, quatre départs entre 11 h et 15 h 30, RDV parc de la Poya Tram A ; samedi 23, de 13 h 30 à 17 h, le sentier géologique de la Bastille à Grenoble, RDV bus 32 “SaintLaurent” ; dimanche 24, de 13 h 30 à 17 h, la tourbière du Peuil, espace naturel sensible de l'Isère, RDV bus 58 “Mairie de Claix” ; samedi 30 mai, de 13 h à 17 h, Bois des Vouillands-la combe Vallier, RDV bus 55 “Valisère” ; dimanche 31, de 10 h à 16 h, de Pique Pierre à la Bastille, traversée et découverte des secrets du mont Jalla, RDV bus 3 “Conrad Killian”. Contact et inscription : Sipavag (04 76 24 48 59) du lundi au vendredi ; Maison de la montagne (3, rue Raoul-Blanchard, Grenoble) les mercredi, de 14 h à 16 h, et vendredi, de 12 h à 16 h. Démarches Permanences Gratuité Avocat : samedis 16 et 30 mai, 6 juin en matinée. Centre des impôts : vendredi 15, lundi 18, mardi 19, mardi 26 et jeudi 28 mai, de 8 h 30 à 11 h 30. Contact : le service accueil en mairie, de 8 h à 12 h et 13 h à 17 h 30, tél. 04 76 20 63 00. Consultations gratuites sans rendez-vous de l'Ordre des avocats au palais de justice à Grenoble (place Firmin-Gautier, tél. 04 38 21 21 21), lundi au jeudi, 14 h à 15 h 30. Collecte Déchets ménagers Jours fériés En remplacement des jours fériés, le service de ramassage des ordures ménagères passera le mardi 26 mai (au lieu du jeudi 21 mai) pour la poubelle verte ; le mercredi 3 juin (au lieu du lundi 1 er juin) pour la poubelle grise. Cinq questions à MAGYD CHERFI : CHANTEUR, ÉCRIVAIN, MILITANT ASSOCIATIF Invité à un débat lors de Cité Plurielle, l'ancien membre du groupe Zebda se livre simplement à nos questions. Spontané, surprenant, déroutant parfois. Mais toujours sincère dans le témoignage de son parcours. Avec ses mots, ses émotions, ses coups de gueule, dans ce qu'il a à dire de l'immigration, de l'exclusion, de l'écriture. Comment êtes-vous venu à lutter, à revendiquer ? “C'est fondamentalement l'humiliation quotidienne de mes parents qui m'a amené à me révolter. C'est le moteur ! Ils étaient Algériens, prolos, analphabètes, et c'est en tant que tels qu'ils ont été discriminés. Je suis devenu émotionnellement un “militant politique”, mais pas par l'idéologie égalitariste ou la lutte des classes. Bien sûr, on croise alors des personnes dont les luttes sont similaires, les femmes, les gens de couleur, toutes sortes de minorités, et on se dit qu'on peut mener des combats ensemble. Je me suis retrouvé dans une espèce de mélange, dans des valeurs de gauche… Mon engagement est venu dans l'accompagnement, tu aimes ceux qui ont envie d'être solidaires avec toi. Je n'ai pas trouvé d'autre issue que la voie militante ou politique, même dans la musique. Mais au fond, les groupuscules ou structures politisés ne m'ont jamais convenu réellement. Je cherche quelque chose de plus intime, de plus personnel.” Au cours du débat à Echirolles, je vous ai senti très à l'écoute, mais un peu en retrait. Que signifiait cette relative distance ? “Oui, j'ai toujours un moment d'hésitation quand un certain nombre d'érudits politisent et hypertrophient absolument tout discours sur la banlieue. On essaye de nous faire croire qu'il y a une démarche politique, d'organisation et de luttes, alors que la banlieue est surtout globalement un vaste désert politique et culturel. Il y a des mouvements sociaux, mais qui ne sont pas révélateurs. Il n'y a pas de mouvement beur en France, c'est un mensonge. Les jeunes en banlieue sont encore majoritairement exclus à la fois dans le milieu scolaire, face à l'emploi, dans leurs propres familles, puisqu'ils y vivent parfois l'exclusion de leurs parents en tant qu'immigrés, chômeurs et précaires.” Comment la place à laquelle on aspire justement nous fait passer à l'action, à la conquête de droits communs ? “Je pense que c'est très compliqué. Nous ne mettons pas les uns les autres derrière chaque mot les mêmes significations. Je crois à des valeurs universelles, aux principes républicains. Je les prends comme des ac- “ aussi une mosaïque, mais la France est schizophrène.” Quel statut prennent la parole et l'écriture dans votre parcours, dans la transmission de votre histoire et de la mémoire ? “Ce sont avant tout des outils. Le problème, c'est que peu de personnes les possèdent. J'en possède un bout parce que je vis de l'écriture et de la parole, je les prends et j'en ai fait une vocation, un métier. Mais c'est extrêmement périlleux : quand on est issu de milieux discriminés, l'écriture est un divorce d'avec les siens qui n'ont pas la maîtrise de l'écrit. L'écriture, c'est la possession du blanc dans notre fantasme de discriminé - tu deviens blanc et tu passes du côté de “l'ennemi”. Un grand écart s'opère, c'est presque un choix à faire : tu gardes ta famille où tu maîtrises l'écriture. J'assume le “L’accession de tous au savoir et à l’écrit est le grand défi du genre humain.“ quis, Je refuse de faire en sorte qu'ils n'existent pas. Par contre, ces principes ne se reflètent pas dans la société. C'est pour cette raison que j'ai parlé de l'intime conviction universaliste de la France et de son absolu refus d'y donner une réalité, parce qu'elle fait trop peur. L'universel, c'est tous ensemble, c'est un prix à payer, celui du mouvement culturel des mentalités et des idées, du mouvement associatif des luttes quotidiennes, tout ce qui fait qu'on avance vers son propre librearbitre. Cela donne passage, quitte à passer pour un traître. Qui maîtrise l'écriture, dévoile des vérités, dénude et montre des choses… L'opprimé ne veut pas qu'on le dévoile.” Quel lien possible ? “Très difficile ! C'est le grand défi du genre humain, c'est-à-dire l'accession de tous au savoir, aux mots, à l'écrit. C'est la grande utopie, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on y est pas.” Propos recueillis par J.-F.L.