Homme fort et plus fort - Quelques commentaires Bibliques par
Transcription
Homme fort et plus fort - Quelques commentaires Bibliques par
1 L'HOMME FORT ET L'HOMME PLUS FORT. Luc 11/14-23. 1. LE POUVOIR DE SATAN SUR L'HUMANITE. 1.1. Nul doute que l'homme fort et bien armé qui garde sa maison désigne Satan exerçant son pouvoir sur l'être humain qui vit sans Christ. Il est aussi « le prince de la puissance de l’ai r » (Ephésiens 2/2). La liste est longue. Le fait que ces propos fassent suite à la délivrance d'un muet vient à l'appui de cela. Notons aussi qu'il y a les armes qu'on lui donne, selon l'expression populaire qui prétend qu'on peut se tailler des bâtons pour se faire battre. N'en déduisons cependant pas que toute maladie vient d'un démon : ici, nous sommes en présence d'un cas spécifique et bien des problèmes de l’humanité sont à attribuer aux œuvres néfastes de la chair plutôt qu’au diable. En d'autres termes, c'est ce que la Bible déclare quand elle parle des accès («places») qu'on peut donner au diable (Ephésiens 4/27). De toutes manières, le pouvoir du malin sur l'humanité ne se cantonne pas à une œuvre de possession, ou alors il faudrait utiliser le mot dans son sens familier : «posséder» signifiant «tromper». Dans cette perspective, tous s ont «possédés», s'ils écoutent et croient les mensonges du Menteur. Mais on ne solutionne pas les questions doctrinales par des jeux de mots. Les pratiques et les comportements dangereux qui exposent l'homme au danger vont depuis les plus grossiers péchés : occultisme, spiritisme, jusqu'aux plus subtiles, mais tout aussi nuisibles : désobéissance et résistance à Dieu (aussi coupables que la magie et l'idolâtrie : 1 Samuel 15/23), incrédulité, péché involontaire ou délibéré (voir le cas de Saül, pour qui il n'y a jamais eu de cohabitation entre le Saint Esprit et le mauvais esprit : le second étant entré après que le premier se soit retiré suite au comble mis à la désobéissance et au simulacre de repentance. Dans ces cas, c’est l’amour du péché et sa pratique qui sont responsables. Heureusement ! 1.2. Comparaison n'est pas raison : comparé à un homme fort, Satan n'est cependant pas un être humain. Ce prince de la puissance de l'air est à la source d'un «principe» et d'un état d'esprit qui agit dans le monde, inspirant aux êtres humains la pensée de vivre selon une certaine mentalité : celle de la rébellion et de l'insoumission par rapport à l'autorité divine (Ephésiens 2). 1.3. Il est fort et indéniablement bien armé. Littéralement, il a une véritable panoplie de gladiateur à sa disposition. Il est comparable au rétiaire, dont les armes par excellence sont un filet, un trident et un poignard. D'ailleurs, quand par la suite il sera dit que Saül prophétisa, la Bible ne dit pas que c'était par le Saint Esprit qu'il le fit. Le fait d'être jeté par terre après s'être dévêtu n'en est ni la marque ni la signature (1 Samuel 19/23-24), c'était sous l'action du mauvais esprit à qui Dieu avait donné l’autorisation de venir : 19/9. Toutes les fautes humaines ne se soldent pas par la «possession démoniaque» : les œuvres de la chair ne sont pas à confondre avec des manifestations de mauvais esprits, mais toutes aboutissent à la perdition s'il n'y a pas repentance et foi en Christ, et, dans «les cas les moins graves», au moins à l'affaiblissement spirituel de l'enfant de Dieu. Le filet est cité dans des textes tels que Proverbes7/23, Ecclésiaste 9/12, Psaume 91/3. Le diagnostic qui consisterait à déclarer avec vérité qu'il y a possession relève des cas possibles suivants : la personne n'est pas un chrétien authentique, ou bien elle l'a été mais ne l'est plus. Le trident est l'image de la triple source de convoitise : celle qui vient de la chair, celle qui est suscitée par le monde ainsi que l'orgueil de la vie. Les deux statuts sont totalement incompatibles. Les manières de faire du diable ressemblent fort à celles du traître et de l'assassin qui utilisent le poignard avec perfidie. Les bestiaires luttent contre les animaux, les rétiaires contre les mirmillons, armés selon la panoplie de Ephésiens 6 . En fin de carrière, ils reçoivent un caillou blanc avec le nom gravé de leurs adversaires vaincus (Apocalypse 2/17). 1.4. Il a des armes dans lesquelles il se confie. Tout d'abord, il y a celles qui sont propres à ce qu'il est : Menteur, tentateur, rusé, tacticien, séducteur, trompeur déguisé etc... manœuvrier, Dans un cas comme dans un autre, la délivrance nécessite d'abord la condition primordiale qu'est la repentance. Elle sera toujours incontournable. 1.5. Profitons de ce paragraphe pour expliciter le sens de certaines expressions bibliques dont il ne faudrait pas faire un mauvais usage à cause d'une mauvaise compréhension. - Satan avait rempli le cœur d'Ananias (Actes 5/3) : Satan n'était pas entré dans Ananias comme cela avait été le cas pour Judas : Luc 22/3. Cette parole exprime en raccourci un processus de tentation qui a fini par aboutir sur le fait que le cœur d'Ananias a été rempli par le mensonge. Bordeaux, le mardi 30 août 2005. Daniel Hébert. 2 - Hyménée et Alexandre ont été livrés à Satan : il se peut que leur exclusion de l'Eglise par mesure de discipline ait eu comme conséquence le fait que, se retrouvant considérés comme des païens du monde, ces deux hommes doivent de nouveau être vus dans le même état que celui du monde qui gît sous la puissance du malin. Il ne faut pas obligatoirement franchir le pas qui consisterait à penser que Paul les ait «maudits». (1 Timothée 1/20). - Se détourner pour suivre Satan (1 Timothée 5/15) est également une phrase qui exprime d'une manière raccourcie la réalité spirituelle suivante : violer l'engagement envers Christ (v.13) équivaut à suivre Satan dont c'est le dessein. On se rend bien compte à la lumière des Ecritures que donner à Satan des armes dans lesquelles il va pouvoir se confier consiste avant tout à ne pas croire en Christ, ou à s'en détourner, ou à lui préférer l'amour du péché. Là où la magie et les tentatives d'envoûtement ne peuvent rien, parce que, dans le cas d'un enfant de Dieu, il est gardé par le sang de Christ sous l'efficacité duquel il demeure, l'immoralité et la désobéissance se révèlent des armes redoutables placées entre les mains du diable par «les bons soins» de l'homme en général et du chrétien en particulier. Ne pouvant maudire Israël, Balaam en eut raison par le moyen du péché (Apocalypse 2/14). au Cette grave attitude exprime le rejet de la croix par laquelle il y a rachat de l'homme. C'est le retour à la croix et au sacrifice qui rétablit la situation (Exode 30/12 ; 2 Samuel 24/25). 2. Cet argument appuie «juridiquement» la nécessité du baptême après avoir cru. C'est l'ensevelissement d'un être dont le passé est effacé et qui est «mort» pour la justice divine. Celui qui vit maintenant est «une nouvelle créature» pour laquelle les choses anciennes sont passées. Ceci ne veut pas dire que les conséquences terrestres et humaines du passé n'existent plus. Il faudra envisager de les assumer avec l'aide de Dieu et même parfois d'y apporter des réparations ainsi que des dommages et intérêts. Le raisonnement spirituel présenté ici concerne la position de l'enfant de Dieu qui, par le moyen de sa foi en Jésus, peut avoir la pleine assurance de son salut, de son pardon et de sa justification, sans que cela soit une fuite par rapport à d'éventuelles responsabilités qu'il faudra continuer d'assumer. Avoir cru et confessé ces vérités de l'Evangile, c'est avoir ôté à l'accusateur les armes dans lesquelles il se confiait. Il faut maintenant revenir à l'évocation de «l'homme plus fort» (Luc 11/22). Car dans un tel cas, Dieu est obligé de retirer sa protection. David n'ayant pas payé le rachat nécessaire dénombrement s'exposa à la plaie et aux coups de Satan. Il est bien évident que ceci apporte une seconde raison au fait qu'il ne peut pas y avoir de condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ. JESUS-CHRIST A VAINCU SATAN. 2.1. Le précédent paragraphe a mis en évidence une terrible réalité : c'est souvent l’être humain qui donne au diable des armes dans lesquelles il peut se confier : incrédulité, refus de repentance, péché entretenu, pratiques magiques ou occultes. 2.2. Il survient et dompte l'homme fort. Voyons dans cette affirmation l'allusion à personnelle de Jésus -homme sur le tentateur. la victoire Le péché étant entré dans le monde par un homme, il fallait que le processus inverse soit aussi accompli par un homme. Toute autre intervention aurait pu être contestée car contestable. L'humanité de Jésus, le second Adam, n'est donc pas une fantaisie. C'est une nécessité. Il a vaincu le tentateur après avoir été tenté comme nous en toutes choses sans avoir péché. Tant que ces hypothèques subsistent, la délivrance ne peut s'opérer. Par contre, quand par la foi en Christ la justice de Dieu se trouve satisfaite, il n'y a plus aucune condamnation possible qui puisse accabler l'enfant de Dieu. Le moindre faux pas aurait tout anéanti. Après avoir de cette manière «dompté» l'homme fort et ainsi l'avoir réduit pour sa part à une totale impuissance (il l'a lié : Marc 3/27, c'est à dire «attaché»), Christ a offert sa vie et il est mort. Les hypothèques ont été payées par le Rédempteur qui a pris sur son compte l'obligation et le droit de rachat. Etant entré sans péché au séjour des morts, il n'était pas possible que son âme y soit abandonnée (Actes 2/27). Il a pu ainsi libérer les captifs, morts dans la foi sous la dispensation de l'ancienne alliance sans avoir obtenu ce qui avait été promis : la venue du Rédempteur. Le sens premier de la rédemption n'est pas en rapport direct avec le domaine spirituel. C'est un terme juridique exprimant le rachat d'une faillite. Le sens évangélique du mot est né ensuite par analogie avec la rançon du péché payée par Christ à la croix. De plus, les croyants ont été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort (Romains 6). Les morts, quels qu'ils soient et quelles qu'aient été leurs fautes, ne peuvent pas, et pour cause, être poursuivis devant les tribunaux. La chose étant maintenant accomplie, il a pu emmener au paradis ceux qui avaient été sauvés par un crédit qu'il est venu régler. En attendant, Dieu s'était provisoirement satisfait de sacrifices provisoires qui étaient une anticipation de celui de la croix. Les âmes de ces croyants (Hébreux 11) étaient provisoirement dans le sein d'Abraham. La résurrection de Jésus est la manifestation de la victoire sur l'arme suprême du diable : la peur de la mort, lot des hommes sans foi, quoiqu'ils disent. Bordeaux, le mardi 30 août 2005. Daniel Hébert. 3 Par ce miracle indispensable, la dernière arme dans laquelle se confiait l'homme fort a été brisée. Pour nous, le dernier ennemi que nous vaincrons sera la mort, par le moyen de notre résurrection ou par l'enlèvement(1 Corinthiens 15/51 et suivants). 2.3. Il lui enlève les armes dans lesquelles il se confiait. Sa stratégie générale consiste à éclairer les humains en leur donnant la révélation de la vérité. Il rend libre par ce moyen. « Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres. » « Celui que le fils de l’homme affranchira sera réellement libre. » (Jean 8/30-36) En voici quelques-unes et la manière dont elles ont été anéanties : LA PUISSANCE DE LA TENTATION ET DU PECHE. Aucun homme n'avait vaincu la tentation : Christ l'a fait ; Satan et le péché n'ont rien en lui (Jean 14/20). LA PUISSANCE DE LA MORT QUAND CEUX QUI MEURENT MEURENT SANS JESUS-CHRIST. (Hébreux 2/14) 3. L'OEUVRE DE JESUS-CHRIST QUI LIBERE L'ETRE HUMAIN. Nous avons considéré les lois et les principes spirituels permettant à l'être humain d'être délivré de la puissance des ténèbres par la foi en Christ. Nous allons maintenant nous appliquer à souligner l'importance du fait que le combat continue et que le croyant doit rester vigilant, bien que dans la paix. «L'esprit impur, lorsqu'il est sorti d'un homme, va dans des lieux arides pour chercher du repos. N'en trouvant pas, il dit : je retournerai dans ma maison d'où je suis sorti...». Notons déjà que le démon dit : «Ma maison» à propos de l'homme d'où il a été chassé. Cela prouve qu'il n'a pas admis, sous l'impulsion de son prince, le «changement de propriétaire». Les hypothèques ont été payées, le rachat est intervenu, le Seigneur a pris possession de «Sa maison», qui avait été transformée en caverne de voleurs. Maintenant, l'enfant de Dieu est devenu le temple de Dieu par le Saint Esprit. Ceux qui sont à lui n’ont pas à avoir peur de la mort. Les marchandages avec la volonté de Dieu et sa loi, les trafics de valeurs pour tenter de changer en grâces et en «monnaie» du sanctuaire tout ce qui venait d'un monde étranger à la foi et à la sainteté divine ont vu leurs tables être renversées par l’œuvre de la croix reçue comme moyen de délivrance (Jean 2/14-16). LA PUISSANCE DU MENSONGE. 3.1. LA MAISON A ETE BALAYEE. Le monde entier est sous la puissance du diable, car celui-ci croit ses mensonges : Jésus publie la vérité et c'est elle qui rend libre (Jean 8). L’homme plus fort, Jésus Christ, a pillé les biens de l'homme fort, Satan (Marc 3/27). Aucun homme n'avait triomphé de la mort : Christ est ressuscité. Celui que Jésus libère en l'amenant à croire dans la vérité se trouve affranchi et rendu libre : les doctrines de mensonges de toutes sortes ne peuvent plus assujettir son esprit : magie, superstition, négation de l'au-delà ou des peines éternelles, impunité du péché, inexistence de Dieu ou déformation de son identité etc... Quand nous les considérons de près, nous nous rendons compte que les pensées, croyances ou philosophies crues et pratiquées par les hommes sont toutes des mensonges subtiles ou grossiers. C'est la caractéristique de toute fausse doctrine. EN ETANT AMENE A LA FOI ET A LA REPENTANCE, L'ETRE HUMAIN SE DETOURNE DES ARMES DANS LESQUELLES SE CONFIAIT L'ADVERSAIRE DE SON AME. IL EST RENDU LIBRE, non par la magie d'une formule particulière de délivrance, mais par le fait que ses YEUX ONT ETE OUVERTS, non seulement sur les ruses du diable, mais surtout sur la personne, l'amour et l’œuvre de Christ qui nous réconcilie avec le Père et qui accorde le don du Saint Esprit. Ce pillage a été une razzia bénie : le pécheur perdu et «possédé» par les mensonges du diable a confessé ses péchés et s'en est séparé. Il en a été purifié par la foi en Christ. La manifestation de cette mise en ordre spirituelle se constatera toujours par la mise en pratique des principes universels illustrés par ces personnes qui, s'étant converties à Dieu en abandonnant les idoles, vinrent déclarer et confesser ce qu'elles avaient fait pour s'en séparer radicalement (Actes 19/18-19). Libéré par le Seigneur, l'ancien esclave de la puissance des démons se retrouve assis (dans la paix), vêtu (par le manteau de la justification par la foi), et dans son bon sens. Les conséquences de la grâce de Dieu pour lui (Luc 8/25) sont spécifiques par rapport à ce que la délivrance produit toujours : propreté spirituelle et morale, ordre et bon sens spirituel, mental et même vestimentaire, puis social et familial : «retourne dans ta maison». 3.2. LA MAISON A ETE ORNEE. Bien entendu, il ne faut pas perdre de vue que la nécessité de chasser les démons demeure. Il ne s'agit pas de penser que des vaines et artificielles fioritures doivent décorer la vie d'un disciple. Mais c'est dans le cadre de la prédication de l'Evangile et au nom de Jésus que ce signe énoncé en Marc 16 se réalisera. Il ne s'agit pas de jeter de la poudre aux yeux pour vivre d'apparences. Cependant, il faudra rester vigilant, car l'homme fort n'a pas encore dit son dernier mot : il cherchera à reprendre possession de son ancien bien, pas seul, mais accompagné. Bordeaux, le mardi 30 août 2005. Daniel Hébert. 4 Ces ornements sont la parure intérieure et cachée d'un esprit doux et paisible (1Pierre 3/4), l'ornement des œuvres bonnes qui plaisent à Dieu et édifient l'Eglise (1Timothée 3/10). Il est certain qu'en matière de décoration, les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Admettons cependant que pour ce qui concerne la foi et l'éthique, il y a des goûts universels : le péché dégoûte tous ceux qui ont cru et leurs pensées sont orientées vers l'amour de Dieu, de sa Parole, de la prière, de la vie pure. 3.3. QUAND L'ESPRIT IMPUR TROUVE LA MAISON BALAYEE ET ORNEE, ALORS IL S'EN VA... La pureté et la sanctification produites par le sang de Christ le font fuir. Le fait que l'esprit veuille revenir pose des questions qu'on ne peut éluder d'un revers de manche. C'est la démonstration par le vocabulaire que le fait de chasser un démon est une réalité qui accompagne l'annonce de l'Evangile. Ce vide laisse un accès (littéralement, «une place») pour le diable et une possibilité pour lui de s'infiltrer. Quand le croyant est vide et oisif par rapport au service pour le Royaume de Dieu, il laisse un accès à la tentation ; celle-ci ne manque pas d'arriver et il y succombe. C'est le triste exemple laissé en leur temps par Samson et David. Bien que ces hommes soient tombés dans le péché et non dans la possession démoniaque, nous devons malgré tout craindre que, quand l'individu devient «VIDE PAR RAPPORT A CHRIST», tout peut devenir possible dans le naufrage de la foi qui s'en suit. Saül, par son drame personnel, nous le démontre : 1 Samuel 19/9. Voir aussi ces situations extrêmes évoquées par Paul dans 1 Timothée 1/20. 3.7. ET LA DERNIERE CONDITION DE CET HOMME EST PIRE QUE LA PREMIERE. Le nier serait nier l'évidence biblique. Le Seigneur n'a pas dit qu'elle était devenue inconditionnellement et pour toujours irréversible dans tous les cas, mais, de toutes façons, que de douleurs ! Par contre, ce qu'il faut rejeter, c'est la systématisation : toute impureté, maladie, angoisse, ou manifestation spectaculaire comme une crise d’épilepsie seraient toujours dues à un démon. On ne peut cependant pas affirmer que si celui qui connaît un tel naufrage vient à se repentir, il ne peut retrouver à nouveau la liberté ; ce serait aller au-delà du texte et priver des âmes de l'espoir du salut. Si c'était le cas, pourquoi faudrait-il discerner les esprits s'ils étaient derrière toute chose négative ? Cependant, rappelons qu'il ne faut pas jouer avec des réalités aussi graves et importantes. A l'inverse, l'attitude qui consisterait à nier toute action des esprits impurs est tout aussi dangereuse. 4. Attention aussi aux slogans et formules toutes faites qui ne veulent rien dire : «c'est un coup du diable !» (et si c'était Dieu ? : Job 1/7,21 et 2/10)... LA CONCLUSION S'IMPOSE. «Heureux ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la gardent». Luc 11/28. «La maladie vient-elle du diable ou du péché ?»; la place manque ici pour développer ces points, mais la réalité est-elle toujours aussi simpliste ? Dieu n'exerce-t-il pas son contrôle sur tout, même si une différence doit être faite entre ce qu'il veut et ce qu'il permet ? Ce qui est sûr cependant, c'est que des caricatures de doctrines et des slogans raccourcis constituent des sources de déstabilisation, même chez les croyants, s'ils ne sont pas assez affermis dans la foi et la Parole de Dieu. Dans ces cas, quel est « le coup du diable ? (voir 1Timothée 4/1). 3.4. ET IL PREND AVEC LUI SEPT AUTRES ESPRITS PLUS MECHANTS QUE LUI... Il y a de la solidarité dans les rangs de l'adversaire de Dieu... 3.5. ILS ENTRENT ETABLISSENT... DANS LA MAISON ET S'Y Serions -nous livrés arbitrairement aux convoitises démoniaques ou y-a-t-il une explication à cette situation qui laisse perplexe ? C'est Matthieu 12/43-45 qui éclaire ce qui peut nous sembler bien problématique : 3.6. LA MAISON EST VIDE : Bordeaux, le mardi 30 août 2005. Daniel Hébert.