Bataille de Westerplatte - Anciens élèves de l`internat Saint Casimir

Bataille de Westerplatte
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Bataille de Westerplatte
Coordonnées géographiques: 54°24′27″N 18°40′17″E
Bataille de Westerplatte
Le cuirassé Schleswig-Holstein bombardant Westerplatte le 1er septembre 1939.
Informations générales
Date du 1er septembre 1939
au
7 septembre 1939
Lieu Westerplatte, Pologne
Issue Victoire allemande
Belligérants
Reich allemand
République de Pologne
Commandants
Friedrich Eberhardt
Gustav Kleikamp
Henryk Sucharski
Forces en présence
Waffen SS
1500 soldats
65 canons
Luftwaffe
60 avions
Kriegsmarine
Schleswig-Holstein
avec 907 hommes
d'équipages,
225 fusiliers marins,
60 hommes de DCA
Garnison polonaise
182 soldats
27 civils armés
7 canons
Pertes
200 soldats tués
15 soldats tués
Seconde Guerre mondiale
Bataille de Westerplatte
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Batailles
Campagne de Pologne
Opération Himmler - Défense de la poste centrale de Dantzig - Bataille de Westerplatte - Siège de Varsovie - Intervention soviétique - Bataille de la
Bzura - Bataille de Kock - Région fortifiée de Hel
Front d’Europe de l’ouest
Front d’Europe de l’est
Campagnes d'Afrique, du Moyen-Orient et de Méditerranée
Bataille de l’Atlantique
Guerre en Asie et dans le Pacifique
Guerre sino-japonaise
La bataille de Westerplatte est un affrontement entre les troupes allemandes et la garnison polonaise stationnées à
Dantzig entre le 1er et le 7 septembre 1939[1] . Cette bataille est la première de la campagne de Pologne. C'est sur la
péninsule de Westerplatte, à Dantzig (actuelle Gdansk) en Pologne, qu'a eu lieu le premier affrontement de la
Seconde Guerre mondiale[2] . Petite île boisée séparée de Dantzig par le chenal menant au port, Westerplatte était,
durant l'entre-deux guerres, un avant-poste militaire. En mars 1939, lorsque Hitler fit part de ses exigences à la
Pologne, la garnison, commandée par Henryk Sucharski, et son adjoint le capitaine Franciszek Dabrowski, fut mise
en état d'alerte. La garnison de Westerplatte comprenait une centaine de soldats environ[3].
Contexte politique
Suite à l'annexion de l'Autriche et de la Tchécoslovaquie dans le cadre de l'Anschluss, de la neutralité des puissances
occidentale (le Royaume-Uni et la France), Adolf Hitler était résolu à détruire la Pologne. Le dictateur était certain
que les armées britanniques et françaises ne bougeraient pas comme elles l'ont fait un an plus tôt malgré l'alliance
militaire qui unissait ces trois nations. Depuis le traité de Versailles, Dantzig était une ville libre placée sous la
protection de la Société des Nations. Toutefois, en 1924, la Pologne avait le droit d'avoir à Dantzig un dépot de
munitions "protégé"[4].
Les préparatifs des opérations allemandes et polonaises
Le major Sucharski, alors commandant des troupes polonaise à Westerplatte, ordonna de renforcer les défenses avec
des bunkers, les casemates officiellement, des abris souterrains et creusèrent sept tranchées[5]. Ils creusèrent les
tranchées à des endroits stratégique pour bloquer l'accès à la bande de terre qui reliait Westerplatte au continent.
L'attaque allemande était prévue sous le commandement du général de police Friedrich Eberhardt. Les troupes du
général était composées de 1500 hommes de l'unité SS Heimwehr[6] . Cette unité était constituée de 225 commandos
d'élite. Le contre-amiral Gustav Kleikamp avait positionné son navire, le SMS Schleswig-Holstein, alors en visite de
courtoisie à Westerplatte, plus en amont pour pouvoir bombarder Westerplatte. Sucharski donna l'ordre à la garnison
de construire les défenses la nuit car les Allemands les observaient le jour sur les toits des entrepôts bâtis sur les
quais.
Bataille de Westerplatte
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Le premier assaut, vendredi 1er septembre 1939
À 4 h 48 du matin, le navire de l'amiral Kleikamp
ouvrit le feu sur le secteur sud de Westerplatte. C'est
ainsi que la Seconde Guerre mondiale a
commencé[7]. Sucharsky envoya un SOS à la
péninsule de Hel après que les Allemands purent
détruire une partie du mur d'enceinte.
Huit minutes plus tard, les commandos allemands
montaient à l'assaut en trois escouades. Les soldats
polonais réussirent à éliminer le nid de mitrailleuses
au prix de la vie de trois soldats et ouvrirent le feu,
arrêtant leur progressions. Le lieutenant Pajak ouvrit
le feu avec des obusiers et réussit à détuire les nids
Des soldats allemands arrachent une barrière à la frontière polonaise
près de Dantzig le 1er septembre 1939
de mitrailleuses allemandes de l'autre côté du chenal
placés sur les dépôts. À ce moment, le
Schleswig-Holstein était menacé par ces obusiers, mais parviens néanmoins à les détruires, évitant ainsi la
destruction de son poste de commandement.
À 6h22, les commandos envoyèrent un message au navire de Kleikamp en ces mots: "Nous subissons trop de pertes,
nous nous retirons". La police de Dantzig tenta de percée les lignes polonaises et de s'emparer du port, mais des
civils armés réussirent à les stopper. À 9h, les commandos de marine, sous les ordres de l'Oberleutnant Henningsen,
reprirent le combat avec l'aide d'une cinquantaine de SS. À midi, les combats se poursuivaient mais subissant
d'énormes pertes, les SS rebroussèrent chemin. Une heure plus tard, sous les échanges de coups de feu, Henningsen
fut tué. Les Allemands renoncèrent. Les combats avaient alors coûtés la vie à plus d'une centaine de soldats
allemand. Westerplatte tenait encore. L'attaque allemande devait mettre en déroute la garnison polonaise dès le 1er
septembre, mais elle avait complètement échouée.
La bataille, du 2 au 7 septembre
Eberhardt réussi a convaincre le generaloberst Fedor von Bock d'attaquer par les airs car une attaque terrestre était
impossible. Le 3 septembre, 60 avions de la Luftwaffe ouvrirent le feu sur les casemates polonaises qui abritaient les
derniers stocks de nourritures. Le moral des polonais était clairement en déclin. Dans la nuit du 3 au 4 septembre, les
commandos allemands attaquèrent les avant-postes polonais mais furent repoussés. Le matin du 4 septembre, un
torpilleur allemand lança une attaque surprise par la mer. Le lendemain Sucharski convoqua un conseil de guerre et
demanda à ce que la garnison se rendent. Dabrowski désapprouva fermement. Sucharski ordonna à ces hommes de
continuer à se battre avec courage et détermination[8] .
Bataille de Westerplatte
Carte de Westerplatte, on peut remarquer le
Schleswig-Holstein au sud-est qui fera feu sur
Westerplatte. Des fusilliers marins allemands tentèrent
de pénétrer dans l'extrême droite de Westerplatte. La
police de Dantzig perce par le centre mais c'est un
échec.
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Les Allemands ignoraient que les Polonais envisageaient de se
rendre. Chaque moment de résistance était une humiliation pour
les assaillants[9]. Un soldat polonais, qui travaillait avec les
Allemands, fit remarquer que sur Westerplatte, il n'y avait pas de
bunkers de défense en profondeur. Le 6 septembre, à 3 heures du
matin, les Allemands lancèrent un train incendiaire contre le pont,
mais le conducteur du train le découpla trop tôt et n'atteignirent
pas le périmètre polonais. Un deuxième train incendiaire fut lancé
dans l'après-midi, mais encore en vain.
Dans la soirée, Sucharski décida de cesser les combats et tient un second
conseil de guerre[10] . Il avait décidé cela car l'armée allemande était aux
portes de Varsovie et les premiers cas de gangrène étaient apparus parmi les
blessés. De 4h30 à 7 heures du matin, les Allemands déclenchèrent un feu
intense, endommagèrent plusieurs bunkers.
La fin de la bataille
À 9h45, le 7 septembre, le drapeau blanc apparu et, à 11 heures, Sucharski se
rendit à Kleikamp. Ce dernier lui remis son sabre en l'honneur de son
courage. Les soldats allemands se mirent en garde-à-vous lorsque la garnison
quitta Westerplatte à 11h33[11] . Au bout d'une semaine de combats, le
drapeau du Reich est hissé au sommet de la Westerplatte conquise.
Le commandant des troupes allemandes
rend au Major Sucharski son sabre pour
saluer son courage
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Conséquences
Les prouesses du commandant Sucharski pour sa résistance à
Werterplatte retardèrent pour une courte durée l'occupation allemande
de l'étroite côte polonaise, mais suffisante pour sauver la marine
polonaise[12]. Cette attaque marqua le début de la Campagne de
Pologne.
Réflexions
Du point de vu allemand, la première attaque du 1er septembre devait
suffire à mettre à bas la garnison de Westerplatte. Elle-même était
jugée apte à résister à une attaque ennemie pendant douze heures
maximum par l'état-major polonais. La garnison résista pendant plus
d'une semaine face aux attaques incéssants des SS et sous les
bombardements navales et aériennes.
Les allemands hissent le drapeau du Troisième
Cette bataille fut donc une véritable propagande polonaise et une
Reich à Westerplatte
certaine humiliation pour les Allemands. Cette volonté de résistance et
d'acharnement à ne pas laissé Westerplatte tomber entre les mains de
l'ennemis provoqua chez les Allemands une certaine admiration envers les soldats Polonais. L'amiral Kleikamp avait
manifesté cette admiration en remettant lui-même son sabre au commandant Polonais. Ce dernier, qui avait survécu à
la guerre, fut promus général de brigade pour avoir défendu courageusement Westerplatte.
Un monument aux morts fut également érigé par la suite.
Ordre de bataille allemand
Kriegsmarine (Contre-amiral Kleikamp):
• SMS Schleswig-Holstein (907 hommes d'équipage)
• Deux lances-torpille T-196 et T-963
• 225 fusilers marins (Lieutenant Henningsen)
• 60 hommes de soutien (DCA)
Waffen SS (général Eberhardt):
• Unité SS Heimwehr
• Schupo (Police de sécurité de Dantzig)
Luftwaffe (envoyée par le général von Bock):
• I et II Gruppe du 2ème escadron de bombardement
en piqué (60 avions)
• Junkers Ju 87
• Heinkel He 51
• Junker Ju 52
Le tout complété par 65 pièces d'artillerie:
• Flak 30 de 2 cm
• Pak 36
• Artillerie légère 10.5 cm leichte FeldHaubitze 18
Soldats polonais prisonniers après leurs reddition le 7 septembre
Bataille de Westerplatte
• Artillerie lourdes Mörser 18 de 21 cm
Ordre de bataille polonais
Garnison de Westerplatte (Major Sucharsky):
•
•
•
•
•
•
•
182 soldats (Capitaine Dabrowski)
27 civils réservistes (mobilisés après la déclaration de guerre)
Un canon de campagne de 75 mm
Deux canons antichars de 37 mm
Quatre mortiers
Plusieurs obusiers (Lieutenant Pajak)
Plusieurs mitrailleuses
Annexes
Notes et références
[1] Les grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale, page 11, Westerplatte 1939
[2] Les grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale, page 11, Westerplatte 1939
[3] Les grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale, page 12, Westerplatte 1939
[4] Les grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale, page 11, les causes
[5] Les grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale, page 12, les préparatifs
[6] Les grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale, page 12, les préparatifs
[7] Les grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale, page 12
[8] Les grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale, page 14
[9] Les grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale, page 14, le 6 septembre 1939
[10] Les grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale, page 15, le dernier jour
[11] Les grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale, page 15
[12] Les grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale, page 11, ordre de bataille
Bibliographie
• Les grande bataille de la Seconde Guerre mondiale, 2009
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