RUN PACA 25.indd - Ici, la région PACA

Le sommaire
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LE BILLET DE MICHEL
EDITO
C'est pour cela que je cours!
"De pont...en Viaduc !"
En1995, accompagné de mon ami Serge Lévy, j’assurais l’animation de la course
d’inauguration du Pont de Normandie…
Un cauchemar : trop de coureurs, organisateurs complètement débordés en raison
de la tempête et de la fermeture, par arrêté
préfectoral, du chapiteau d’arrivée… Mais
quelque 12 ans plus tard, à l’invitation de
Vo2 Run in Live, j’étais présent, micro en
main, pour présenter la Course du Viaduc
de Millau, première version, courue par
plus de 10 000 concurrents venus de la
France entière. Le soleil était présent, la
réussite était au rendez-vous… pour cette
édition qui en principe n’en appelait pas
d’autre. Mais, cinq ans plus tard, à l’initiative du Groupe Eiffage, toujours avec
la présence de l’équipe Vo2 Run in Live,
autour de Gilles Bertrand et d’Odile Baudrier, de la Ville de Millau omniprésente,
c’est reparti pour un tour de plus, ou plutôt pour une édition supplémentaire de la
Course Eiffage du Viaduc de Millau, courue
par près de 14 000 concurrents « entre
Ciel et Terre » par une belle matinée de
mai. Le Viaduc, qui surplombe le Tarn de
270 m sur une longueur totale de 2 460m,
a été fermé 4 heures durant (donc l’autoroute A75, qui relie Clermont-Ferrand à
Béziers) fait rarissime et tout à fait exceptionnel. ;Parmi les participants, le Directeur
Général du Groupe Eiffage : Pierre Berger,
le Maire de Millau : Guy Durand, ou encore
Bruno Allier, partenaire de l’épreuve, sans
oublier Jérôme Chiotti, l’ex-cyliste professionnel, ou encore Nourredine Khezzane
des Furets d’Eiffage (3e en 2007, 6e cette
année). Et même si les meilleurs furent le
burundais Onesphore Nkunzimana et le
kenyan Lawrence Rotich, terminant pratiquement ex-aequo, même si la kenyane
Margaret Waithera s’imposa devant l’enRémy Jégard fant du pays : Sophie Mazenc, la plus belle
des victoires fut obtenue sur le terrain par
le comité d’organisation qui fit un sans-
Allez encore un peu plus haut ! Je sais bien qu'il faudra revenir par le même sentier et
que tout le temps rajouté dans la montée sera plus dur encore quand il faudra finir la sortie
tout à l'heure.... Mais encore dix petites minutes, juste dix petites minutes. Je vais juste à
ce contrefort pour admirer le point de vue... Je vois bien que le ciel est plus proche, que
la végétation se fait plus rare, que la montagne se dégarnit... Je ne peux pas en rester là.
Il faut que j'aille voir tout en haut... Tant pis pour le trajet retour, tant pis si les jambes vont
m'en vouloir tout à l'heure. Mais pour le moment, je suis bien. Dans une sorte d'euphorie
animale... Un samedi pas comme les autres. Sur le GR 20 corse dans un petit endroit reculé
de la Balagne. Ce n'est pas encore la saison. Il n'y a pas la foule donc et c'est tant mieux.
Il fait pourtant déjà chaud. J'ai enlevé le tee-shirt. Le petit vent frais qui circule passe sur
ma peau comme un gant d'eau bienfaitrice. J'ai cette sensation unique et éphémère de
ne faire plus qu'un avec les éléments qui m'entourent. Juste un short et mes baskets. Une
impression de liberté que l'on ne retrouve dans aucun autre sport. Pas de machine, pas
d'appareil. Juste moi et la nature. Moi et la montagne. Pas de MP3 non plus. La musique
me transcende parfois mais là j'ai le sentiment qu'il faut aussi savoir écouter, discuter peutêtre avec son environnement. Comment aurais-ju pu entendre le vent, le frémissement des
arbres, le gazouilli du ruisseau.... et mon souffle aussi? Comment aurais-je pu entendre
les gens discuter bien au-dessus de moi ou bien quelques chèvres égarées me laissaient
le passage?
Je suis bien ici tout simplement. Je regarde attentivement où je dois poser mes pieds.
Je me sens léger. J'en profite donc d'une petite foulée régulière et motivée. Je sais que si
je bondis d'un rocher sur l'autre, je risque de le payer un peu plus tard. Je sais qu'il ne faut
pas gaspiller trop d'énergie dans certains passages et qu'il faut savoir se faire plaisir quand
c'est plus plat aussi... Je stoppe quelques secondes au pied d'une cascade. J'y trempe la
tête. Frissons immédiats. Ce qu'il y a de bien quand on court ainsi en pleine nature, seul
ou presque, dans cette immensité, c'est que tous vos ennuis, toutes vos préoccupations
s'envolent d'un coup. Vous ne pensez plus qu'à l'instant présent. Vous regardez devant vous.
Juste un peu plus haut et vous vous dites : "il faut que j'arrive là !". Pas plus pas moins.
Et cela suffit à votre bonheur. Je pense aussi à Kilian dont on parle tant et je me dis qu'il
a bien de la chance de pouvoir gambader ainsi toute la journée sur tous les sentiers du
globe. Je me dis aussi que ma Quest à moi est ici, que je suis en train de la vivre et que
j'aimerais ainsi qu'elle ne s'arrête jamais. Que les années qui passent et qui s'abbatent sur
mon corps, ne m'empêchent jamais d'aller encore un peu plus loin, un peu plus haut sur
ses sentiers. Mes sentiers. C'est dans ces moments-là que je me dis que je suis heureux
d'être en vie, sur cette terre et que l'on a pas besoin d'autre chose pour qu'il en soit ainsi...
Je pense aussi que je ferais tout pour transmettre cette valeur, au moins cette valeur là, à
ma petite fille.... Mais j'arrive enfin au sommet. A 1260 mètres.... Il faut penser maintenant
à redescendre. A redescendre sur Terre aussi !!
LE SOMMAIRE
faute : un
départ par
vagues
toutes les 7
minutes afin
de mieux
fluidifier la
course pour
tous les
coureurs
Boulevard
de l’Ayrolle
; arrivée Parc de la Victoire à Millau, en
présence de milliers de spectateurs après
avoir couru, que dis-je, volé sur le Viaduc,
sur plus de 5 km. Distance totale à parcourir : 23km700.
Et maintenant, quel est l’avenir de
la Course Eiffage du Viaduc de Millau ?
D’après les échos recueillis, la 3e édition
pourrait avoir lieu en 2014 afin de fêter
le 10e anniversaire de l’ouverture du Viaduc le plus haut du monde dessiné par
l’architecte Lord Norman Foster et conçu
par l’ingénieur français Michel Virlogeux.
Mais d’ici là, beaucoup d’eau aura coulé
dans le Tarn… d’ici là… et dans quelques
jours, le 24 juin précisément, nous serons
à Nasbinals pour « Courir en Aubrac » toujours avec la même équipe Evasion Sport
& Communication – Vo2 Run in Live.
En attendant, rendez-vous du côté de
Toulouse pour le Grand Prix FFTri, Gruissan
pour la Barberousse, Toulouse pour la Corrida (en pensant à Serge) et Font-Romeu,
pour la Killian’s Classik où nous retrouverons « l’extra-terrestre » Killian Jornet.
Amitiés à tous.
Michel HORTALA
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et n’hésitez pas à nous contacter au 0613360887
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L'événement (P. 10 à 13)
C'est avec un plaisir non dissimulé que nous nous sommes rendus pour
la première fois du côté d'Aix pour découvrir le semi-marathon du Pays
d'Aix et l'Aixoise. C'est toujours une vraie joie de constater que de nouveux
organisateurs nous font confiance. Et, du coup, nous avons mis le paquet
sur cette épreuve. Et cela valait vraiment le déplacement, comme vous allez
pouvoir le constater !
Les courses (P. 4 à 9 et 14 à 21)
Bon ce n'est pas parceque quatre pages sont réservées au semi d'Aix que
les autres ont été oubliés... Pour ce mois-ci, bien évidemment nous avons
voulu revenir longuement et en images sur le semi de Nice qui a de nouveau
battu son record. Moins d'une heure, ça va vite. Très vite ! Et puis nous
sommes partis vers les Balcons d'Azur qui proposent tellement de distances
que chacun y trouve forcément son compte et puis aussi une petite escapade
en Tunisie, une fois n'est pas coutume...
Running Mag PACA-Corse
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- Bernard Marchal
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