RAPPORT DE FIN DE SEJOUR
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RAPPORT DE FIN DE SEJOUR
RAPPORT DE FIN DE SEJOUR RAPPORT DE FIN DE SEJOUR I Vie Pratique 1. Le transport Sur ce point, le plus difficile est de rejoindre la Slovaquie. Il est possible de s’y rendre en car ou en avion. En car, le trajet est long mais les tarifs sont très attractifs si le voyage est réservé en avance. Autre avantage, le car vous conduit directement en Slovaquie, ce qui n’est pas le cas pour l’avion. Cependant les liaisons ne sont pas quotidiennes, mieux vaut avoir des dates flexibles. Il est également possible d’obtenir des tarifs attractifs sur les vols mais très peu de compagnies desservent le pays. Selon le lieu de séjour, il est possible d’atterrir à Vienne (Autriche), Budapest (Hongrie) ou dans d’autres pays frontaliers. La fin du trajet peut se faire en train et en bus. Il est donc nécessaire de bien planifier son parcours. Une fois sur place, il est très facile de se déplacer. D’après mon expérience, les transports en commun sont bien développés, fiables et très abordables. Par exemple un trajet en bus coutait 0,70€ à Nitra, quatrième ville de Slovaquie en nombre d’habitants. Vous pouvez vous déplacer du centre ville à la périphérie facilement. Pour relier les villes entre elles, la Slovaquie possède un très bon réseau de cars, et les prix sont abordables. Le réseau ferré est également bien développé et permet de rejoindre les 4 coins du pays. 2. Le Logement Mon logement a été trouvé par mon entreprise d’accueil. Il est assez difficile de trouver une solution depuis la France. Le loyer est abordable, pour un logement en centre ville, d’environ 35 m², il faut compter entre 200 et 250 euros. Par contre, les frais d’agence peuvent rapidement faire grimper la facture, dans mon cas 300 euros. Je suppose que les logements en chambres étudiantes sont à des tarifs inferieurs. Contrairement à la France, le paiement du loyer n’était pas mensuel mais hebdomadaire. En termes d’équipements, ils sont très proches des standings de l’Europe de l’ouest. 3. Santé J’ai eu la chance de ne pas avoir eu besoin des hôpitaux et médecins pendant mon séjour. Je me suis toutefois renseigné sur leur système de santé. Leurs hôpitaux semblent plutôt bien équipés et le personnel qualifié. Il n’y a donc pas d’inquiétude à avoir à ce sujet. Du coté de la couverture santé, une couverture sociale et publique existe. Les remboursements sont toutefois moins importants qu’en France. Pour les compléter, il est possible de prendre des mutuelles privées mais les prix sont souvent trop élevés pour les locaux. Lieu stage : Slovaquie Arnaud MENDEZ 1 RAPPORT DE FIN DE SEJOUR 4. Argent Depuis 2009, et contrairement à ses voisins Hongrois et Tchèques, la Slovaquie utilise comme monnaie l’euro. Les transactions sont facilitées et vous évitent les frais bancaires et de changes. Les distributeurs sont nombreux en centre ville et dans les centres commerciaux. Il est également possible de payer par carte bancaire dans la plupart des établissements, et ce, même pour de faibles montants. 4. Télécommunications Les tarifs de télécommunications sont très proches de ceux pratiqués en France. Trois opérateurs se partagent le marché. Vous les trouverez dans tous les centres commerciaux et parfois en ville. Avec une consommation raisonnable, vous pourrez trouver des forfaits 3G pour une vingtaine d’euros par mois, et un forfait téléphone pour le même prix. Les réseaux sont bons et les connexions 3g relativement rapides en centre ville. Attention, pour prendre un abonnement, une carte d’identité slovaque et demandée, il est donc important d’avoir un contact sur place. Dans le cas contraire, vous pourrez toujours recharger votre crédit de communication par carte mais les tarifs sont moins avantageux. Pour vous connecter à internet, de nombreux lieux publics comme les bars, restaurants, centres commerciaux proposent des connexions wifi gratuites. 6. Travail A défaut de pouvoir vous décrire le système universitaire slovaque, je vais vous exposer les relations que j’ai pu vivre dans le monde professionnel. La politesse est un élément très important dans ce milieu. Concrètement, les collaborateurs s’appellent par leur nom de famille et dans 90% des cas utilisent le vouvoiement avec leurs collègues. A première vue, la distance entre collègues semble plus importante qu’en France, alors que, les slovaques sont plutôt accueillants et disponibles. Paradoxalement à cet aspect, les gens paraissent détendus, et pas stressés par leur travail. Cela se confirme par des tenues vestimentaires et des comportements plus relaxés par rapport à ceux qu’on trouve dans les entreprises françaises. La durée légale du travail est de 40 heures. Généralement, dans les bureaux, la journée de travail commence tôt, entre 7h et 7h30, ce qui leur permet de finir entre 16h et 17h en fonction de la pause déjeuner. Pour information, les travailleurs slovaques possèdent 20 jours de congés par an (4 semaines). Le salaire varie en fonction du poste occupé et de la ville. A Nitra, le salaire moyen se situait entre 500 et 600 euros alors qu’a Bratislava, par exemple, il est compris entre 900 et 1000 euros. Le salaire minimum lui s’élève a 337 euros. 5. Vie quotidienne Les villes sont calmes (hormis Bratislava plus animée) en Slovaquie. A Nitra, les rues piétonnes étaient presque vides, et nous étions loin de nous bousculer dans les centres commerciaux. Ceci s’explique peut être parce que Nitra est une ville étudiante et que mon séjour s’est déroulé après la période universitaire. De manière générale, les slovaques sont plutôt matinaux. Ils ont gardé leurs habitudes de l’époque communiste ou le travail commençait à 6h et finissait à 14. Les supermarchés s’adaptent Lieu stage : Slovaquie Arnaud MENDEZ 2 RAPPORT DE FIN DE SEJOUR donc à cette coutume. Il est donc possible de les trouver ouverts avant 8h. La majorité ferme à 19h, mais est ouverte le dimanche toute la journée. Bien que pas très variée, la nourriture est bonne. Vous trouverez de nombreux restaurants pour déjeuner à des prix défiant toute concurrence (entre 3 et 4,5 euros le menu). La tradition est de commencer le repas par une soupe, difficile lorsque la température atteint les 40°C en été. Pour le plat chaud, Ils mangent principalement du poulet et du porc. Le bœuf est très rare, que ce soit dans les restaurants ou dans les supermarchés. Vous pourrez trouver également du goulasch et d’autres spécialités à base de fromage comme leur « Gnocchi » ou du camembert panné. Avec un salaire moyen compris entre 500 et 600 euros, hors de Bratislava, le niveau de vie est moins élevé qu’en France. Il est donc possible de vivre avec un budget restreint. En ce qui concerne la météo, la Slovaquie possède un climat continental qui se traduit par de fortes chaleurs l’été, et des températures basses l’hiver. Pour découvrir la Slovaquie, et en apprendre un peu plus sur l’histoire et les coutumes du pays vous pouvez échanger avec les locaux. Ils aiment discuter sur ces sujets, et cela vous permettra de mieux comprendre l’organisation actuelle. Les Slovaques sont très fiers de leur pays. Ils vous indiqueront les bonnes adresses et les lieux insolites à ne pas manquer pendant votre séjour. II Bilan En plus de m’apporter de nouvelles connaissances, par la découverte d’un nouveau secteur d’activité, ce séjour à l’étranger a été pour moi l’occasion de prendre du recul sur les modes de vie et de travail Français. Cette expérience m’a permis de développer mon ouverture d’esprit et de découvrir de nouvelles cultures et coutumes enrichissantes. La première semaine est la plus difficile puisque vous devez trouver vos repères dans un nouvel environnement. Même si l’anglais était bien parlé dans le milieu professionnel, il n’était pas couramment utilisé dans la vie de tous les jours. Les actions du quotidien peuvent rapidement se compliquer au moindre aléa. En effet, il est difficile de trouver un slovaque qui maîtrise la langue de Shakespeare dans la rue. Mon entreprise d’accueil avait toutefois bien préparé mon arrivée. Mon logement était prêt et j’ai été accompagné lors de mes premiers déplacements (voyage aéroport- lieu de stage), ce qui a facilité mon séjour. Cette première expérience à l’étranger m’a donné envie de repartir. J’envisage désormais, dans mon projet professionnel, de réaliser une mission de plusieurs mois à l’étranger. Quelques conseils avant de partir à l’étranger : - Planifiez entièrement votre trajet, cela évite tout stress et limite les aléas Renseignez vous sur la culture pour faciliter votre intégration Essayez d’avoir un contact sur place, qui pourra vous aider en cas de problème. Prévoyez un dictionnaire de traduction pour apprendre les bases de la langue locale Possibilités d’amélioration : - Fournir des liens pour trouver des appartements plus facilement Créer des « mini-guide » basés sur le retour d’expérience pour faciliter le séjour Lieu stage : Slovaquie Arnaud MENDEZ 3