TEST D`ADMISSION EN 1ère ANNEE D`IUFM PREPARATION AU

TEST D’ADMISSION
EN 1ère ANNEE D’IUFM
PREPARATION AU CONCOURS
DE PROFESSEUR DES ECOLES
IUFM de la REUNION
8 AVRIL 2006
p. 1
Politesse, respect :
de quelques implications sociales de la didactique de l’oral
Oral et construction d'un rapport à l'autre : oral et politesse
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L'interaction orale fait passer au premier rang des dimensions beaucoup moins importantes à l'écrit, au
premier rang desquelles la construction d'un espace de collaboration qui permet la communication. A
l'oral, on est tenu d'exprimer, par le choix de marques linguistiques culturellement déterminées, notre
relation à l'autre ; plus exactement même, l'oral nous permet (ou nous impose...) lors de chaque interaction
de rejouer cette relation, de reconstruire les positionnements respectifs. Parler à quelqu'un, parler avec
quelqu'un, comme l'exprime justement la langue française, c'est à chaque fois construire une image de soi
et une image de l'autre. Et chaque fois, nous devons respecter des règles fondamentales qui vont
construire de nous une image positive tout en évitant de produire de l'autre une image trop négative,
d'empiéter sur son territoire, de l'agresser verbalement. Sans ce souci de créer et de maintenir tout au long
de l'interaction les conditions d'une coopération harmonieuse, la communication orale tourne à
l'affrontement, l'interaction peut même s'arrêter brutalement. (...)
Cette façon d'aborder la communication orale revient à poser la question de l'apprentissage de ce que
j'appellerai la politesse, qui peut être envisagée de deux façons opposées :
- une optique culturaliste : celle-ci consisterait à proposer l'apprentissage de la politesse, sur un mode
prescriptif-normatif en termes de "il faut/il ne faut pas" dire. Mais cela revient à imposer par la force des
usages du langage oral qui sont ceux d'une catégorie sociale - en gros la bourgeoisie - à toutes les
catégories de la population, avec les effets que l'on connaît : stigmatisation des façons de parler des
élèves, rejet par ceux-ci de l'école et de ses formes de violence symbolique ;
- une manière plus pragmatique : la politesse n'est pas seulement un ensemble de comportements
langagiers " bourgeois ", elle est plus fondamentalement le format nécessaire à toute communication. Il
s'agit de concevoir celle-ci non comme pratique de distinction, signe d'appartenance à la classe dominante,
mais comme un moyen efficace de réduire les risques de dérapage des interactions verbales en conflits
involontaires, de respecter les faces pour le dire en termes ethnographiques. L'enseignement de la
politesse ici défendu n'est pas un dressage aux bonnes manières mais le résultat d'une analyse réfléchie
des fonctionnements des interactions. Je me place ainsi dans la ligne de Kerbrat-Orecchioni affirmant
(1992) : "La politesse entraîne d'abord un refoulement de l'agressivité" et : "La politesse est un puissant
facteur de cohésion sociale (…) elle a des vertus pacifiantes, sécurisantes (…) " (1992).
Il est important de développer des usages du langage qui permettent de ne pas avoir recours d'emblée à la
violence, qui permettent " de créer un temps de sereine négociation linguistique propre à éviter le passage
à l'acte et l'affrontement physique ", une langue qui ne soit pas " un instrument d'interpellation et
d'invective qui banalise l'insulte et annonce le conflit plus qu'il ne le diffère", pour reprendre des
expressions de Bentolila (1998).
Mais apprendre les formes du respect de l'autre conduit-il forcément à le respecter ? Derrière cette
question qui m'a plusieurs fois été renvoyée depuis que j'ai proposé une certaine didactique de l'oral
(Maurer, 2001), on voit bien ce qui est en jeu : mettre toutes les formes de la politesse sert avant tout à
prendre le pouvoir sur l'autre, à l'enfermer dans ses stratégies. Ce faisant, l'autre devient quelqu'un sur qui
je dois prendre l'ascendant, fût-ce au prix de stratégies de communication passant par la dissimulation de
ce que je pense réellement. Politesse et respect de l'autre ne sont donc pas forcément synonymes.
C'est précisément la raison pour laquelle je pense qu'il ne faut pas s'arrêter à ces apprentissages formels :
ils constituent le format de la communication orale, mais ils doivent s'articuler à d'autres apprentissages
qui, sur le fond, permettront peut-être d'en arriver à une éducation au respect de l'autre.
Oral et respect de l'autre
45
Cette question du respect me semble fondamentale, pour notre système scolaire d'une part, mais
également pour le modèle social que nous entendons construire. Les valeurs qui, hier encore, proclamaient
l'autre comme alter ego indispensable et estimable, perdent de leur force, que ce soit dans leur version
marxiste - " prolétaires de tous les pays, unissez-vous " - ou dans leur version chrétienne - " aimez-vous
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les uns les autres ". Le modèle d'individu que façonne la société libérale est celui d'un individu "privatisé",
replié sur ses intérêts individuels, son petit bonheur privé ; l'autre est vu avant tout comme un obstacle à
ce bonheur, comme un concurrent à éliminer. L'enfant qui grandit dans notre société ultralibérale entend
répéter partout les mérites de la compétition entre individus, entre pays, entre systèmes de valeurs - la
lutte du Bien contre le Mal de G. W. Bush ! Et le sport, que l'on propose souvent comme modèle
d'intégration sociale, n'est pas le dernier à façonner cette image. Pour un champion produit, combien de
laissés pour compte et combien d'éliminés ? Il faut prendre conscience de cette violence de notre discours
social pour comprendre que, pour nos élèves, l'autre n'est pas naturellement quelqu'un de respectable. Ce
doit être à mon sens l'un des enjeux de la didactique de l'oral que de contribuer à cette éducation.
Les discours moralisateurs n'ont guère de prise. Ce n'est pas en répétant et en faisant répéter que l'autre est
digne de respect que l'on pourra aller à l'encontre des forces sociales qui montrent quotidiennement le
contraire. Je pense qu'il est plus utile de faire découvrir à nos élèves la théorie de la relativité. Que l'on se
rassure : il ne s'agit pas au primaire ou au collège de leur faire parcourir les démonstrations d'Einstein.
C'est de relativité des points de vue et des systèmes de valeur qu'il s'agit. D'aptitude à la décentration, si
on veut le dire autrement. Il s'agit de faire découvrir aux élèves que ce à quoi ils croient comme à une
vérité absolue n'est qu'une façon de voir les choses, mais qu'il en existe d'autres, également soutenables.
C'est à mon sens tout l'intérêt de la mise en place des débats argumentés qui se développent à tous les
niveaux. Hier surtout en collège, aujourd'hui préconisés dès le primaire et mis en place dans des
dispositifs prévus pour cela au lycée et dans l'enseignement technique, dans ce que l'on appelle l'Ecjs
(Éducation civique, juridique et sociale).
Pourquoi multiplier les occasions de produire ce type de discours, oral polygéré, dans l'institution
scolaire ? Pourquoi vouloir développer cette compétence ? Il y a au moins deux façons différentes de le
faire. Soit l'on met l'accent sur la maîtrise d'un type d'oral particulier, dans une optique textuelle - respect
des tours de parole, reprise des arguments de l'autre, etc. - soit l'on s'en saisit précisément comme d'une
occasion unique de faire se confronter des systèmes de valeur, comme un moment destiné précisément à
permettre aux élèves de réellement sortir d'eux-mêmes et de rencontrer l'autre et son point de vue
particulier. Certes, il ne s'agit pas de forcer le trait. C'est parce que l'on y mettra les formes (première
optique, textuelle) que l'on pourra permettre la confrontation des systèmes de représentation. Mais il ne
faut pas non plus inverser les priorités et perdre de vue que l'intérêt du débat tient à une éducation à la
citoyenneté plus qu'à l'apprentissage d'un genre oral.
Bruno Maurer, Université Montpellier III,
Colloque Didactiques de l’oral les 14 et 15 juin 2002
p. 3
FRANÇAIS
Une seule réponse doit être cochée.
QUESTION 1
Selon Bruno Maurer :
Réponse
exacte
il est plus facile de communiquer à l’oral qu’à l’écrit.
A
à l’oral les marques de la communication sont moins importantes qu’à
l’écrit.
à l’oral il est plus important qu’à l’écrit de tenir compte de ce qu’est
l’autre.
on est plus poli à l’oral qu’à l’écrit.
B
D
le débat en classe permet de développer la politesse entre interlocuteurs.
E
C
QUESTION 2
L’auteur de ce texte :
Réponse
exacte
fait le point sur une question.
A
polémique contre d’autres points de vue.
B
se défend contre ses détracteurs.
C
expose les résultats d’une recherche.
D
exprime un point de vue.
E
QUESTION 3
Quelle phrase exprime le mieux l’idée essentielle du premier paragraphe ? (l.1–11)
Réponse
exacte
Dialoguer, c’est savoir faire des compromis pour prendre en compte les
positions de son interlocuteur.
A
Dialoguer, c’est trouver les mots qui respectent et valorisent son
interlocuteur.
B
Dialoguer, c’est adopter un mode de communication qui évite les
affrontements.
C
Dialoguer, c’est choisir un mode de parole qui valorise le locuteur sans
dévaloriser l’interlocuteur.
D
Dialoguer, c’est se positionner par rapport à l’autre.
E
p. 4
QUESTION 4
Qu’est-ce que la politesse bien conçue, selon Bruno Maurer ? ( l.12–27)
Réponse
exacte
Elle est le fruit d’une éducation à l’analyse et à la prise en compte de
principes régissant la communication.
A
Elle est constituée de codes langagiers et comportementaux qui, rendus
automatiques par l’éducation, évitent les affrontements.
B
Synonyme de bonne éducation, elle assure distinction et respect à celui qui
la pratique.
C
Elle est constituée des codes traditionnels de la bourgeoisie, mais qu’il
faut adapter pour les enseigner à tous les milieux sociaux.
D
Elle n’est pas le fruit d’une éducation, mais une adaptation réfléchie aux
diverses situations de communication.
E
QUESTION 5
La pratique formelle de la politesse implique ( l.28–41) :
Réponse
exacte
le respect de l’autre.
A
la prise de pouvoir sur l’autre.
B
la dissimulation de sa pensée.
C
le recours à la parole plutôt qu’à la violence physique.
D
des stratégies de manipulation de l’autre.
E
QUESTION 6
Selon l’auteur, à quoi sert la mise en place à l’école de débats argumentés (l.42–75) ?
Réponse
exacte
à apprendre à respecter les règles formelles du débat pour entendre les
A
idées des autres.
à apprendre à échanger en respectant les règles de politesse.
B
à fournir des occasions d’enseigner la morale civique.
C
à maîtriser un genre de communication essentiel pour réussir dans notre
société libérale.
D
à permettre la confrontation de points de vue différents, sans s’attacher à
l’apprentissage des codes formels du genre.
E
p. 5
QUESTION 7
Le sport est considéré par Bruno Maurer comme :
Réponse
exacte
un modèle d’intégration sociale.
A
un moyen de lutte sociale.
B
un moyen de communication sociale.
C
un exemple d’acceptation d’autrui.
D
un modèle d’affirmation individuelle.
E
QUESTION 8
Dans ce texte, l’auteur affirme qu’apprendre les formes du respect de l’autre ne conduit pas
forcément à le respecter car :
Réponse
exacte
on peut ne pas respecter ces formes.
A
on peut utiliser ces formes pour dominer l’autre.
B
on peut ne pas maîtriser ces formes.
C
on peut les oublier.
D
on peut ne pas être sincère.
E
QUESTION 9
« L'interaction orale fait passer au premier rang des dimensions beaucoup moins importantes à
l'écrit, au premier rang desquelles la construction d'un espace de collaboration qui permet la
communication. A l'oral, on est tenu d'exprimer, par le choix de marques linguistiques culturellement
déterminées, notre relation à l'autre ; plus exactement même, l'oral nous permet (ou nous impose...)
lors de chaque interaction de rejouer cette relation, de reconstruire les positionnements respectifs. »
(l.1-5)
Ces deux phrases sont reliées implicitement par :
Réponse
exacte
En effet
A
Cependant
B
C’est pourquoi
C
De même
D
De plus
E
p. 6
QUESTION 10
« Politesse et respect de l'autre ne sont donc pas forcément synonymes.
C'est précisément la raison pour laquelle je pense qu'il ne faut pas s'arrêter à ces apprentissages
formels. » (l.38-39)
Le passage souligné entretient avec la première phrase un rapport :
Réponse
exacte
de cause.
A
de conséquence.
B
d’opposition.
C
d’hypothèse.
D
de condition.
E
QUESTION 11
Quel est le sens du mot « ethnographique » (l.23) ?
Réponse
exacte
relatif à la morale
A
relatif à l’étude des groupes sociaux
B
relatif à l’informatique
C
relatif à l’étude des troubles comportementaux
D
relatif à l’étude des organismes vivants
E
QUESTION 12
Quel aspect de la grammaire doit être particulièrement étudié lorsque nous avons un corpus
constitué des mots suivants : « confrontation », « représentation », « moralisateurs »,
« enseignement » ?
Réponse
exacte
Le groupe verbal
A
La syntaxe
B
La morphologie
C
La phonétique
D
L’orthographe
E
p. 7
QUESTION 13
Et le sport, que l'on propose souvent comme modèle d'intégration sociale, n'est pas le dernier à
façonner cette image. (l.50-51)
La proposition soulignée est :
Réponse
exacte
une subordonnée conjonctive complément du nom sport.
A
une subordonnée relative sujet du verbe être.
B
une subordonnée relative complément du nom sport.
C
une proposition relative substantive.
D
un groupe verbal.
E
QUESTION 14
Cochez le groupe dont les éléments appartiennent à la même classe grammaticale.
Réponse
exacte
façon, des, toutes, je,
A
dans, sur, à, de
B
par, donc, pour, avant
C
plusieurs, chacun, cette, leur
D
mon, notre, le mien, leur
E
QUESTION 15
« L'interaction orale fait passer au premier rang des dimensions beaucoup moins importantes à
l'écrit, au premier rang desquelles la construction d'un espace de collaboration qui permet la
communication. »
(l.1- 2)
Le mot « premier » est :
Réponse
exacte
un adjectif qualificatif au comparatif.
A
un adjectif qualificatif au superlatif.
B
un adjectif numéral cardinal.
C
un adjectif numéral ordinal.
D
un adverbe.
E
p. 8
QUESTION 16
« L'interaction orale fait passer au premier rang des dimensions beaucoup moins importantes à
l'écrit, au premier rang desquelles la construction d'un espace de collaboration qui permet la
communication. » (l.1-2)
Le mot « desquelles » est :
Réponse
exacte
un pronom relatif.
A
un article contracté.
B
un pronom démonstratif.
C
un pronom interrogatif.
D
une conjonction.
E
QUESTION 17
« Politesse et respect de l'autre ne sont donc pas forcément synonymes ».(l. 38)
Indiquez la fonction du terme souligné.
Réponse
exacte
complément d’objet direct.
A
attribut du sujet.
B
attribut du complément d’objet direct.
C
complément d’objet indirect.
D
complément circonstanciel de manière.
E
QUESTION 18
« Le modèle d’individu que façonne la société libérale est celui d'un individu privatisé... » (l.46)
Quelle est la fonction du mot souligné ?
Réponse
exacte
pronom relatif
A
sujet
B
conjonction de subordination
C
complément d'objet direct
D
conjonction de coordination
E
p. 9
QUESTION 19
« Les valeurs qui, hier encore, proclamaient l'autre comme alter ego indispensable et estimable... »
(l.43-44)
Quelle est la fonction du mot souligné ?
Réponse
exacte
complément d’objet direct.
A
complément de comparaison.
B
attribut du complément d’objet direct.
C
attribut du sujet.
D
épithète détachée.
E
QUESTION 20
La forme « dit » peut être :
Réponse
exacte
un présent de l’indicatif, ou un passé composé de l’indicatif, ou un
participe passé.
A
un présent de l’indicatif, ou un présent du subjonctif, ou un participe
passé.
B
un passé simple de l’indicatif, ou un participe présent, ou un participe
passé.
C
un participe passé, ou un présent de l’indicatif, ou un imparfait du
subjonctif.
D
un présent de l’indicatif, ou un passé simple de l’indicatif, ou un participe
passé.
E
QUESTION 21
Leurs discours ne leur ont pas plus; ils ne se sont pas souris, se sont disputés, récriés et finalement se
sont lancé des insultes.
Dans cette phrase, l’orthographe des participes passés est :
Réponse
exacte
er
ème
ème
ème
Juste pour le 1 , fausse pour le 2 , juste pour le 3 et le 4 , fausse
A
pour le 5ème.
Fausse pour le 1er, fausse pour le 2ème, juste pour le 3ème, 4ème et 5ème.
B
Fausse pour tous.
C
ème
Fausse pour le 1er, juste pour le 2ème, le 3èm, le 4ème, fausse pour le 5
D
Juste pour le 1er, fausse pour le 2ème, juste pour le 3ème, 4ème et 5ème.
E
p. 10
QUESTION 22
Quelle phrase ne comporte aucune erreur orthographique ?
Réponse
exacte
J’ai inclu dans mon rapport des arguments pour qu’il n’exclue pas cet
élève, dont les difficultés ne sont pas dues à la paresse.
A
J’ai inclus dans mon rapport des arguments pour qu’il n’exclut pas cet
élève, dont les difficultés ne sont pas dues à la paresse.
B
J’ai inclus dans mon rapport des arguments pour qu’il n’exclue pas cet
élève, dont les difficultés ne sont pas dûes à la paresse.
C
J’ai inclus dans mon rapport des arguments pour qu’il n’exclue pas cet
élève, dont les difficultés ne sont pas dues à la paresse.
D
J’ai inclu dans mon rapport des arguments pour qu’il n’exclue pas cet
élève, dont les difficultés ne sont pas dûes à la paresse.
E
QUESTION 23
Dans le cadre de l’enseignement du français à la Réunion, quelle paire de mots ne risque pas
d’engendrer de confusions sémantiques ?
Réponse
exacte
lésé/léger
A
banquette/baguette
B
trappe/attrape
C
mars/marche
D
jeep/jupe
E
QUESTION 24
« Momon la lave mon tét. »
Dans cette phrase, « la » est :
Réponse
exacte
un article
A
un pronom
B
un auxiliaire
C
une préposition
D
un adverbe
E
p. 11
QUESTION 25
Quel terme linguistique désigne une variété géographique d’une langue, un parler régional ?
Réponse
exacte
un idiome
A
un dialecte
B
un créole
C
un argot
D
une langue vernaculaire
E
---------------------------------------------------------brouillon-------------------------------------------------------
p. 12
MATHÉMATIQUES
Une seule réponse doit être cochée.
QUESTION 26
Dans la division euclidienne de 7891 par 38, le quotient q et le reste r sont :
q = 27 et r = 25
A
q = 207 et r = 25
B
q = 206 et r = 63
C
q = 26 et r = 63
D
q = 200 et r = 291
E
QUESTION 27
Un véhicule roule à vitesse constante et parcourt 9 km en 10 minutes. Sa
vitesse est :
50 km/h
A
18 mètres par seconde
B
9 mètres par seconde
C
900 mètres par minute
D
0,9 km par seconde
E
QUESTION 28
Quel est le nombre entier qui est compris entre 130 et 180, impair,
multiple de cinq et dont la somme des chiffres est 11 ?
110
A
245
B
175
C
164
D
155
E
---------------------------------------------------------brouillon-------------------------------------------------------
p. 13
QUESTION 29
Calcul arithmétique ou algébrique : les réponses proposées sont exprimées en
grammes sous forme d’un couple (banane, ananas).
(200, 1200)
A
(100, 900)
B
(100, 1200)
C
(200, 800)
D
(200, 1100)
E
QUESTION 30
Un savon a la forme d’un parallélépipède rectangle. Paul, qui use
uniformément son savon, remarque que ses dimensions ont diminué d’un tiers
de leur valeur au bout de 19 jours. Combien de jours faudra-t-il à Paul pour
terminer le morceau restant ?
8
A
12
B
19
C
27
D
38
E
---------------------------------------------------------brouillon-------------------------------------------------------
p. 14
QUESTION 31
Géométrie : voici des commentaires sur un exercice de CM2. Précisez lequel de
ces commentaires est juste.
Le (1) ne convient pas car les deux trapèzes sont inversés.
A
Le (3) convient car c’est une boîte ouverte.
B
Le (2) convient car les trapèzes coïncident bien par pliage.
C
Le (1) ne convient pas car ce n’est pas cela un prisme.
D
Le (2) ne convient pas car les côtés latéraux n’ont pas même hauteur.
E
QUESTION 32
10 cm
10 cm
Quel est le volume de ce cylindre ?
100 cm3
A
3
100π cm
B
25π cm3
C
250π cm3
D
250 cm3
E
p. 15
QUESTION 33
Dans la figure ci-contre représentant
un cercle C, on a :
Le segment [AB] est un arc du cercle et [BD] est un rayon
A
Le segment [AB] est une corde du cercle et [BD] est un rayon
B
Le segment [AB] est un arc du cercle et [BD] est un diamètre
C
Le segment [AB] est une corde du cercle et [BD] est un diamètre
D
Le segment [AB] est un rayon du cercle et [BD] est un diamètre
E
QUESTION 34
Soit l’expression f ( x) = 5x 2 − 7x .
f (3) est égal à :
204
A
24
B
9
C
66
D
3
E
---------------------------------------------------------brouillon-------------------------------------------------------
p. 16
QUESTION 35
Un de ces cubes correspond à celui qui est représenté déplié. Lequel ?
A
B
C
D
E
QUESTION 36
Des candidats participent à un jeu télévisé.
À la première question, le quart des candidats est éliminé.
À la deuxième question, les deux tiers de ceux qui restent sont éliminés.
Quelle fraction du nombre initial de candidats reste-t-il ?
1
12
A
5
7
B
1
6
C
1
4
D
1
2
E
p. 17
QUESTION 37
Combien de bouteilles de 75 centilitres peut-on remplir avec le contenu d'un
container cubique de 6 décimètres d'arête ?
On peut remplir 48 bouteilles de 75 centilitres
A
On peut remplir 218 bouteilles de 75 centilitres
B
On peut remplir 88 bouteilles de 75 centilitres
C
On peut remplir 8000 bouteilles de 75 centilitres
D
On peut remplir 288 bouteilles de 75 centilitres
E
QUESTION 38
ABC est un triangle rectangle en A. AB mesure 3 et BC mesure 5.
La mesure de AC est :
2
A
3
B
4
C
5
D
6
E
---------------------------------------------------------brouillon-------------------------------------------------------
p. 18
QUESTION 39
Le prix d’un article a augmenté de 5% puis ce prix augmenté a diminué de
10%. Par rapport au prix initial, il a :
augmenté de 5,5 %
A
augmenté de 5 %
B
diminué de 2,5 %
C
diminué de 5 %
D
diminué de 5,5 %
E
QUESTION 40
Soit le nombre 123,405. Une seule des affirmations suivantes est exacte :
Le nombre de millièmes est 5
A
Le chiffre des dixièmes est 0
B
L’arrondi au centième est 123,45
C
Le nombre de dixièmes est 12 340
D
Le chiffre des millièmes est 5
E
---------------------------------------------------------brouillon-------------------------------------------------------
p. 19
QUESTION 41
Chaque petit carré de la figure ci-dessous a une aire égale à 1.
L’aire du triangle inscrit dans le grand carré est :
55
A
55,5
B
56
C
56,5
D
57
E
QUESTION 42
Un cube en bois blanc a été peint en rouge, puis il a été coupé en 125 petits
cubes identiques.
Combien de ces petits cubes n’ont aucune face rouge ?
25
A
27
B
39
C
45
D
86
E
---------------------------------------------------------brouillon-------------------------------------------------------
p. 20
SCIENCES ET TECHNOLOGIE
Une seule réponse doit être cochée.
DOCUMENT*
Les êtres vivants et la production d’énergie.
Les végétaux chlorophylliens se nourrissent en absorbant de l’eau et des sels minéraux par leurs
racines et en réalisant la photosynthèse par leurs feuilles. La photosynthèse consiste à fixer du gaz
carbonique de l’air qui est de la matière minérale, pour former les molécules de matière organique
végétale et cette synthèse utilise l’énergie lumineuse : la photosynthèse n’a lieu que le jour.
Une partie de cette matière organique fabriquée est dégradée dans les cellules végétales grâce à
l’oxygène de la respiration ce qui produit de l’énergie utilisable pour la vie cellulaire.
Les animaux trouvent la matière organique déjà formée dans leur alimentation, et ils la transforment
lors de la digestion en nutriments qui passent dans le sang lors de l’absorption intestinale.
Les nutriments des protides, les acides aminés sont assimilés pour donner les protéines spécifiques à
chaque organisme.
Une partie des nutriments des glucides et des lipides est mise en réserve.
Une autre partie des nutriments de glucides et des protides est dégradée dans les cellules des organes,
afin d’en libérer l’énergie, grâce à l’oxygène provenant de la respiration. Les déchets sont le gaz
carbonique et la vapeur d’eau.
Ainsi, la nutrition et la respiration sont deux fonctions étroitement liées dans la production d’énergie
par les êtres vivants.
QUESTION 43
Quels sont les éléments nécessaires à la nutrition d’un végétal chlorophyllien ?
(cf. document*)
de l’eau et des sels minéraux
A
de la matière organique et de la lumière
B
de l’eau, des sels minéraux, du gaz carbonique et de la lumière
C
du gaz carbonique et de la lumière
D
de l’eau, du gaz carbonique et de la lumière
E
---------------------------------------------------------brouillon-------------------------------------------------------
p. 21
QUESTION 44
Pour vivre un animal a besoin d’énergie. Ses cellules fabriquent cette énergie en
utilisant : (cf. document*)
de l’oxygène et du dioxyde de carbone
A
des sels minéraux et de la lumière
B
des nutriments et des sels minéraux
C
du dioxyde de carbone et des sels minéraux
D
de l’oxygène et des nutriments
E
QUESTION 45
Que se passe-t-il lors de la fécondation ?
l’ovule se développe en donnant l’embryon
A
les noyaux d’un spermatozoïde et d’un ovule fusionnent
B
un spermatozoïde devient une cellule oeuf
C
les chromosomes se développent en cellule oeuf
D
un ovule se divise
E
QUESTION 46
Comment expliquer la diversité des êtres vivants issus de la reproduction
sexuée ?
ce sont des clones
A
le nouvel individu possède les chromosomes paternels
B
les cellules œuf se divisent de façon variée
C
le nouvel individu a un programme génétique unique
D
le nouvel individu possède les chromosomes maternels
E
---------------------------------------------------------brouillon-------------------------------------------------------
p. 22
QUESTION 47
Lorsqu’on casse un œuf, le jaune est au-dessus et le blanc est en dessous parce
que :
le jaune a une forme ronde.
A
le jaune est moins dense que le blanc.
B
le blanc tombe toujours en premier.
C
le blanc contient plus de corps gras que le jaune.
D
c’est comme cela, c’est inexplicable.
E
QUESTION 48
Parmi les propositions suivantes, une seule est exacte.
Le corail est constitué de chaux.
A
Dans un four à chaux, il y a combustion du calcaire.
B
La chaux et le calcaire sont deux mots qui désignent la même chose.
C
L’autre nom du calcaire est le bicarbonate de calcium.
D
Dans un four à chaux, le calcaire est transformé en chaux.
E
QUESTION 49
Parmi ces mécanismes, lequel est un système de transformation de
mouvement ?
Poulies - courroie
A
Engrenage
B
Roues dentées - chaîne
C
Roues à friction
D
Vis - écrou
E
---------------------------------------------------------brouillon-------------------------------------------------------
p. 23
QUESTION 50
Un chauffe-eau solaire : Quelle est la signification des flèches A et B ?
Légende
1. Capteur solaire
2. Fluide caloporteur
3. Echangeur.
4. Ballon de stockage
5. Chaudière d’appoint.
6. Groupe solaire
B
A
A : sortie du système
B : entrée du système
A
A : panneau solaire
B : robinet d’arrêt
B
A : état initial (eau froide)
B : état final (eau chaude)
C
A : source d’énergie
B : gain d’énergie
D
Aucune des réponses proposées.
E
---------------------------------------------------------brouillon-------------------------------------------------------
p. 24
CULTURE GENERALE
Une seule réponse doit être cochée.
QUESTION 51
Comment se nomme un régime politique dans lequel les citoyens s’expriment
lors d’élections libres ?
La démocratie
A
La république
B
Le communisme
C
La dictature
D
Le législatif
E
QUESTION 52
Quelle transformation majeure pour La Réunion représente la date du 19 mars
1946 ?
La bidépartementalisation
A
La décentralisation
B
L’autonomie
C
La départementalisation
D
La régionalisation
E
QUESTION 53
Parmi ces espaces, lesquels sont considérés comme des régions
ultrapériphériques par l'Union européenne?
Les D.O.M. français
A
Les T.O.M. français
B
L’Afrique
C
Hongkong
D
La terre Adélie
E
p. 25
QUESTION 54
Laquelle de ces propositions définit le mieux la notion de développement
durable ?
Protéger l’environnement
A
Assurer l’avenir des enfants
B
Respecter les besoins des générations futures, tout en répondant aux
besoins actuels.
C
Aider le développement des pays pauvres
D
Ralentir le développement économique
E
QUESTION 55
« Article premier : la République assure la liberté de conscience. Elle garantit le
libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de
l’ordre public.
Art. 2 : la République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte. (…) »
À quel principe se reportaient ces articles de la loi du 9 décembre 1905 toujours
en vigueur ?
La séparation de l’Église et de l’État
A
L’interdiction du port ostensible de signes d’appartenance religieuse
B
L’interdiction des sectes sur le sol français
C
L’autorisation des sectes sur le sol français
D
L’interdiction des écoles privées religieuses
E
QUESTION 56
Le dojo est :
Une salle pour l’escrime
A
Une salle où l’on enseigne les arts martiaux
B
Une salle de relaxation pour les pratiquants d’arts martiaux
C
Une salle où l’on enseigne seulement l’aïkido
D
Une salle où l’on enseigne seulement le judo
E
p. 26
QUESTION 57
Lequel parmi ces grands champions français n’a pas été ministre ou secrétaire
d’état à la jeunesse et au sport ?
Herzog
A
Lamour
B
Drut
C
Bambuck
D
Douillet
E
QUESTION 58
Laquelle de ces articulations permet une circumduction ?
le genou
A
l’épaule
B
le coude
C
le rachis
D
l’articulation interphalangienne
E
QUESTION 59
Le tempo :
est l’accentuation d’un temps
A
indique la mesure
B
indique la hauteur du son
C
indique la vitesse de la pulsation
D
est une nuance d’intensité
E
QUESTION 60
Dans la liste ci-dessous, des œuvres ont été associées à leur compositeur.
Une erreur s’est glissée, laquelle ?
« Carmen » Georges Bizet
A
« Messe pour le temps présent » Pierre Henry
B
« La Flûte enchantée » Mozart
C
«Les Quatre Saisons » Ludwig van Beethoven
D
« Le Carnaval des animaux » Camille Saint-Saëns
E
p. 27
QUESTION 61
Est un peintre de la Modernité (1ère moitié du XXème siècle) :
Watteau
A
Ingres
B
Matisse
C
Delacroix
D
Tiepolo
E
QUESTION 62
Picasso - Huile sur toile 7m82 x 3m51 - Musée du Prado – Madrid
Cette œuvre de Picasso est :
une peinture d’histoire
A
une scène de genre
B
une nature morte
C
une vanité
D
un paysage
E
p. 28
ANGLAIS
Struck dumb by TV
Parents who sit their children in front of the television for hours are being blamed for an
alarming rise in the number of youngsters who cannot speak properly.
Adults should turn off the TV and talk more to their children to encourage verbal skills,
according to a speech therapy charity. Nursery teachers are faced with children who are
struggling to develop their vocabulary, cannot speak clearly and have difficulty understanding
instructions.
A poll by the charity I CAN, which helps children with speech and language difficulties,
showed that 96 per cent of nursery staff had at least one child with “communication
difficulties” in their care.
Of those, 92 per cent blamed the lack of conversation between adults and children.
More than three quarters of nursery staff said TV was a major factor, while 64 per cent cited
the habit of some parents of talking on behalf of their children.
Ten per cent of those questioned said they had ten or more children in their classes who had
difficulty talking.
I CAN chief executive Gill Edelman said: “Despite the large numbers of children affected,
there is still a very low awareness of this.”
“Early intervention is crucial so that we can ensure that children with speech and language
difficulties have the same opportunities in life as other children.”
It has been claimed that some five-year-olds spend so much time in front of the TV that they
cannot speak properly and communicate in grunts.
Last year an NOP study carried out for the toy retailer Early Learning Centre found that a
third of under-threes have a TV in their bedroom.
Four out of five children aged under six watch up to six hours a day.
Soon afterwards Ofsted’s chief inspector of schools, David Bell, warned that the
communication and behavioural skills of five-year-olds are at an all-time low.
Child psychologists say there is nothing wrong with letting children watch a certain amount of
TV, but warn that it should not be allowed to take over the parenting role.
Government guidelines say that children should be able to talk to others and to initiate
conversation by the age of five.
There was also a warning yesterday that young children could be damaged by the
confrontational and sexual content of daytime television.
Children’s broadcasters including Johnny Ball, Toni Arthur and Susan Stranks say that shows
such as ITV’s Trisha, on which adults argue and behave emotionally, could have a negative
impact on development.
Beth Hale, Daily mail, February 2, 2004
p. 29
Une seule réponse doit être cochée.
QUESTION 63
Which sentence is true ?
64 per cent of parents blame teachers for talking too much.
A
96 per cent of nursery youngsters have communication difficulties.
B
75 per cent of teachers believe TV is a major factor.
C
92 per cent of psychologists blame the lack of conversation.
D
10 per cent of children had difficulty talking.
E
QUESTION 64
According to “I CAN”
the time spent in front of TV is the only cause of harmful effects on
children’s speech development.
A
the lack of speech interaction between young children and adults is the
main cause of this problem.
B
the fact that parents do not seem particularly conscious that their children
cannot express themselves properly is the main cause of this problem.
C
overcrowded nursery classes are the main factor explaining why so many
children difficulties developing verbal skills.
D
nursery staff are responsible for children’s communication difficulties.
E
QUESTION 65
According to the journalist, child psychologists
are particularly worried about the long term effects of the exposure of
young children to the sexual content of too many TV programmes.
A
are fiercely opposed to letting children watch TV because it prevents them
from initiating conversation with other children.
B
are not totally opposed to parents letting children watch TV as long as this
is not a means to escape their parental duties towards their children.
C
are in favour of letting children watch educational programmes on TV.
D
think TV sets in children’s bedrooms are dangerous for their health.
E
p. 30
ESPAGNOL
El empleo de las mujeres es de peor calidad que el de los hombres, pero esta discriminación
laboral no tiene razón de ser y obedece a falsos estereotipos. La discriminación salarial por
razón de sexo también está plenamente integrada en nuestro mercado de trabajo. Según los
datos facilitados por el Instituto de la Mujer a partir de estadísticas del INE, en 2000 las
mujeres españolas cobraron un 30% menos que los hombres, el doble del porcentaje medio
de la Unión Europea. La Organización Internacional del Trabajo situaba el porcentaje entre
un 27 y un 28%. [...]
Según los datos que se desprenden de la Encuesta del Panel de Hogares de la Comunidad
Europea, las discriminaciones salariales varían por tramos de edad, por nivel de formación,
por modalidad de contratación, por sector y por profesión. Se constata así que las diferencias
salariales en el sector público son más débiles que en el privado; que en los sectores
feminizados, como el de servicios, los salarios son más bajos y que en la medida en que en
un sector aumenta la presencia de mujeres los salarios bajan tanto para hombres como para
mujeres. Además, en los sectores feminizados los hombres son los que acceden a los puestos
mejor retribuidos. Es significativo que los complementos para mujeres en puestos de decisión
asciendan a un 13,5% frente al 23% que perciben los hombres y que en la UE las mujeres
cualificadas perciben un 19% menos de salario que los hombre.
[...] La discriminación salarial entre hombres y mujeres depende, también, del estatus
familiar. Los hombres casados con hijos perciben de media un salario hora bruto un 7% más
elevado que los hombres solteros sin hijos. En el caso de las mujeres, sin embargo, ocurre a
la inversa: las casadas con hijos tienen ganancias horarias brutas más bajas que las mujeres
solteras sin hijos. (UGT, 23/10/2003)
p. 31
Une seule réponse doit être cochée.
QUESTION 63
Fueron utilizadas 2 fuentes para redactar este estudio.
A
Fueron utilizadas 3 fuentes para redactar este estudio.
B
Fueron utilizadas 4 fuentes para redactar este estudio.
C
Fueron utilizadas 5 fuentes para redactar este estudio.
D
El autor de este artículo utilizó una sola fuente para realizar su estudio.
E
QUESTION 64
Es falso decir que permanecen estereotipos en el mercado laboral.
A
Sigue siendo frecuente la discriminación en el trabajo por razón de sexo.
B
El acceso de las mujeres al mercado laboral es facilitado por los
C
estereotipos.
La denuncia de la discriminación laboral no tiene razón de ser.
D
Ahora la mujer está plenamente integrada en el mercado del trabajo.
E
QUESTION 65
Los hombres casados con hijos cobran un 7 % más que las casadas con
A
hijos.
Las mujeres casadas con hijos cobran más que las solteras sin hijos.
B
Los hombres casados con hijos cobran más que los solteros sin hijos.
C
Las solteras sin hijos cobran tanto como los solteros sin hijos.
D
Las mujeres casadas cobran más que los hombres casados.
E
p. 32
ALLEMAND
Experten befürchten Einschleppung nach Deutschland
In Nigeria ist die Vogelgrippe inzwischen in mehreren Orten ausgebrochen.
Angesichts der neuen Infektionen halten es Wissenschaftler für möglich, dass Zugvögel
das H5N1-Virus nach Europa und nach Deutschland tragen.
Angesichts der Vogelgrippe-Epidemie in Teilen Asiens, der Türkei und nun auch in Afrika
steigt nach Ansicht von Experten die Gefahr, dass die Tierseuche auch in Mitteleuropa
ausbricht. Erst gestern hatte die Weltorganisation für Tiergesundheit (OIE) den auch für
Menschen gefährlichen Vogelgrippe-Erreger H5N1 in Afrika gemeldet. In Nigeria waren
mehrere Zehntausend Vögel auf einer Geflügelfarm verendet.
Nun ist der Erreger an zwei weiteren Orten im Norden des afrikanischen Landes festgestellt
worden. Anders als in Asien und Europa müsse jetzt ein Kontinent vor der weiteren
Ausbreitung der Seuche bewahrt werden, dessen tiermedizinisches System nur schwach
entwickelt sei, sagte Alex Thiermann von der OIE. Am heutigen Freitag wollen Experten der
OIE und anderer Organisationen zur Erkundung der Situation nach Nigeria fliegen.
Auch Deutschland könnte indirekt vom Auftreten des H5N1-Virus in Afrika bettoffen sein.
Die Fälle bei Geflügel in Nigeria bestätigten die Auffassung, dass eine Einschleppung des
Virus über Zugvögel “eine reale Gefahr darstellt“, erklärte Thomas Mettenleiter, Präsident
des Friedrich-Loeffler-Instituts auf der Insel Riems.
Der Spiegel, Februar 2006.
p. 33
Une seule réponse doit être cochée.
QUESTION 63
Welches Ereignis gab Anlass zu diesem Artikel ?
Das H5N1-Virus wurde von Zugvögeln schon nach Europa getragen.
A
In Deutschland wurden kranke Tiere aufgefunden.
B
In Nigeria wurden kranke Tiere aufgefunden.
C
Wissenschaftler behaupten mit Sicherheit, die Krankheit könne bald in
Mitteleuropa ausbrechen.
In Asien und der Türkei wurden bereits Fälle gemeldet.
D
E
QUESTION 64
Was ist den Experten dabei klar geworden ?
Das Virus ist auch für den Menschen gefährlich.
A
Mitteleuropa scheint wirklich gefährdet zu sein.
B
Der Vogelgrippe-Erreger heißt H5N1.
C
Die Weltorganisation für Tiergesundheit hat keine Mittel, gegen die
Seuche zu kämpfen.
Die Tiere müssen getötet werden.
D
E
QUESTION 65
Warum stellt die Vogelgrippe für Deutschland eine Gefahr dar?
In Deutschland leben viele Leute aus Nigeria.
A
Kranke Vögel wurden bereits auf der Insel Riems aufgefunden.
B
Zugvögel könnten das Virus nach Deutschland tragen.
C
Viele Deutsche fliegen nach Nigeria in Urlaub.
D
Afrika liegt nicht weit von Deutschland.
E
p. 34