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le grand role > > é g é r i e p ro d u c t i o n s e t le s f i l m s d e l’ e s p o i r p ré s e n t e n t Un film de Steve Suissa avec Stéphane Freiss Bérénice Bejo Peter Coyote François Berléand Lionel Abelanski Olivier Sitruk Laurent Bateau Rufus Clément Sibony le grand role Scénario de Steve Suissa, Sophie Tepper et Daniel Cohen D'après le roman "Le Grand Rôle" de Daniel Goldenberg Un film produit par Sortie nationale : 13 octobre 2004 Durée : 1 h 29 Sophie et Jean-Lou Tepper et Steve Suissa 1) -distribution ; 2) -relations presse 1) - mars distribution 1, place du Spectacle - 92863 Issy-les-Moulineaux Cedex 9 Tél. 01 71 35 11 03 - Fax. 01 71 35 11 88 2) - BCG Myriam Bruguière, Olivier Guigues, Thomas Percy 70, rue Saint-Dominique - 75007 Paris Tél. 01 45 51 13 00 - Fax. 01 45 51 18 19 l’histoire > Jusqu'à présent, Maurice Kurtz n'a rien réussi de grand, sauf son histoire d'amour avec sa femme, Perla. Avec ses copains de toujours, il attend le rôle qui lui prouvera qu'il ne s'est pas trompé en rêvant d'être comédien. Lorsque le célèbre réalisateur américain Rudolph Grichenberg débarque à Paris pour préparer l'adaptation du "Marchand de Venise", d'après Shakespeare, toute la petite bande est sur les dents. D'auditions pages 4 et 5 en rendez-vous, Maurice s'approche du rôle tant convoité de Shylock et finit par le décrocher. Lorsqu'il annonce la grande nouvelle à Perla, la jeune femme est folle de bonheur, mais ne peut cacher son secret plus longtemps : atteinte d'une maladie incurable, elle n'a plus que quelques mois à vivre. Au même moment, Kurtz apprend qu'il s'est finalement fait souffler le rôle de sa vie par une star... Décidé à ne pas éteindre la seule source de joie de celle qu'il aime plus que tout, Maurice continue de faire croire à Perla qu'il a le rôle. Pour crédibiliser son mensonge, avec la complicité de ses amis et de proches, il va se lancer dans la plus ambitieuse des représentations qu'il ait jamais imaginé jouer. Prisonnier d'une imposture qui l'emmènera très loin, Maurice va enfin trouver son grand rôle… ré a l i s a t e u r , c o p ro d u c t e u r e t c o s c é n a r i s t e avec steve suissa entretien > D'où vous vient votre passion du cinéma ? Quand j’étais petit, je rêvais de devenir un héros pour sauver les miens de leurs difficultés. Mon père était boucher ; il savait à peine lire et travaillait comme un forcené. Nous habitions à deux pas des Folies-Bergères et tous les soirs, je voyais les filles et les artistes qui en sortaient. Il y avait aussi des voyous, bien habillés et parfumés, qui paradaient entre deux casses. Je me demandais comment pages 6 et 7 concilier tous ces univers en même temps : être artiste, travailler honnêtement et vivre au-delà de la réalité comme les voyous ! Finalement, le cinéma est une synthèse idéale. Avez-vous toujours voulu réaliser des films ? Le chemin a été long, mais au matin du premier jour de tournage de L'ENVOL, mon premier film, j'ai su que je ne pourrais rien faire d’autre. Après quinze ans de théâtre, j’ai cessé d’être un acteur centré sur lui-même pour devenir un metteur en scène. J'aime l'idée de rassembler une équipe pour faire partager une certaine vision de la vie, un peu plus belle, un peu plus sincère que ce qu'elle est trop souvent. La seule chose qui m’intéresse, c’est de faire des films sur les êtres humains, en prenant comme point de départ l’histoire d’êtres ordinaires qui veulent avoir une vie > extraordinaire. Je pense que c’est l’objectif de chacun d'entre nous. C’est là que je puise mes sujets en tant que producteur, auteur et metteur en scène. Comment avez-vous découvert le sujet du GRAND RÔLE ? Sophie Tepper, la productrice, m’a fait lire le roman de Daniel Goldenberg. Je l’ai adoré. Pourtant, après L’ENVOL, je m'étais juré de ne plus faire de film sur les acteurs ! Mais c'est un roman magnifique, qui aborde beaucoup des thèmes qui me touchent le plus. Après tout, il n'y est question que d'amour, d'amitié et d'urgence. Alors je n'ai pas hésité. L'histoire était tellement en phase avec mon univers que beaucoup de mes proches ont d'abord cru que je l'avais écrite. Avec le recul, je me rends compte que LE GRAND RÔLE pourrait être un prolongement, dix ans plus tard, de mon premier film. L’ENVOL raconte l’histoire d’un être qui rêve de devenir quelqu’un. LE GRAND RÔLE présente un homme qui se bat pour quelqu’un d’autre. Et dans le film que j'ai tourné depuis, CAVALCADE, on découvre quelqu’un de brusquement brisé par le destin - il devient tétraplégique - qui lutte pour exister à nouveau. Ces trois films forment une sorte de triptyque. de notre point de vue et de le produire ensemble. Cela représentait un vrai risque, mais aussi la garantie d'une complète indépendance. Ensuite, même si rien n’a été évident, tout est devenu une évidence ! Les personnages se sont rapprochés de mon environnement. Je pourrais parfaitement être Maurice Kurtz ! Je me sens capable de faire la même chose que lui. J’ai ma Perla et je l'aime du même amour que lui. Laurent Bateau, Olivier Sitruk, Stéphane Guérin, avec qui j’avais joué au théâtre il y a quelques années, font partie de ma famille de comédiens et sont de tous mes projets. J’ai aussi rencontré Lionel Abelanski, un comédien concentré et généreux. Comment avez-vous choisi vos interprètes ? Pour le rôle principal, je recherchais un acteur charismatique autour de la quarantaine. J'ai rencontré Stéphane Freiss par hasard, dans un festival. Nous avions eu l'occasion de tourner tous les deux, quinze ans auparavant, dans le film d’Yves Boisset LA TRIBU. À l'époque, déjà, je m'étais dit qu'il avait de l'allure, une gueule et beaucoup d'humanité. Il a été depuis, un peu oublié par le monde du cinéma et j’aimais bien l’idée que, de ce fait, il ait vraiment envie du film. À mon sens, et sans minimiser tout ce qui fait un film, le premier élément nécessaire à sa qualité est la sincérité de ses comédiens. Ils doivent être en état de donner, de se dépasser. Quand il y a un état, un univers, il reste quelque chose du film du jour au lendemain, et tout le tournage s'en ressent. S’il n’y a que la forme et pas le fond, le lendemain tout est oublié ! Comment avez-vous choisi Bérénice Bejo ? Lors de l'adaptation, lorsque son personnage a été rajeuni, j'ai très vite pensé à elle. Je savais qu'elle aurait cette profondeur, que même avec un rôle qui peut paraître en retrait, elle donnerait sa mesure et son intensité. Elle devait jouer une jeune femme que la maladie attrape trop vite. En quelques scènes, elle devait engendrer la sympathie avant de s'affaiblir. Il faut pouvoir jouer cela. Et Peter Coyote ? Dans le film, le personnage de Grichenberg s'inspire de Spielberg ; j’ai donc pensé à des acteurs américains. J'ai fait parvenir le scénario à Peter Coyote, qui l'a vraiment aimé. Je lui ai demandé un rendez-vous d'un quart d'heure au Café de Flore parce qu’il adore Saint-Germain-des-Prés ! Sophie Tepper m’a accompagné et – signe formidable – lorsque nous sommes arrivés au Flore, Spielberg lui-même y était attablé et prenait un café ! Il était en promo pour MINORITY REPORT. Je n’ai pas osé aller le voir. Du coup, j’ai demandé à Peter Coyote de se laisser pousser la barbe pour se faire la tête de Spielberg ! Il a été remarquable. Il a tout fait pour se rendre disponible aux conditions de notre modeste production. Comme à mon habitude, je lui ai demandé de commencer par la scène la plus difficile, la dernière. Élégamment, il avait apporté quinze costumes, mais nous avons préféré laisser son personnage Comment s'est déroulée l'adaptation ? Le roman parlait de huit personnages âgés de soixante-quinze ans et l'histoire était beaucoup plus ancrée dans la culture juive. Sophie Tepper, Daniel Cohen, avec qui j’ai beaucoup travaillé sur l'adaptation, et moi avons décidé de rajeunir les protagonistes. Alors que le processus de production se déroulait plus ou moins simplement, Sophie et moi avons décidé d'aller au bout pages 8 et 9 © David Koskas > en pull et en jean, un peu comme ceux qui n'ont plus rien à prouver, comme Spielberg d'ailleurs. J’avais rêvé de cette scène, de voir jouer ce monologue tellement idéaliste. J'ai prévenu Peter que, dans cette scène, Bérénice devait sombrer et qu’il fallait donc commencer avec une seule caméra centrée sur elle avant de se retourner vers lui. Parce qu'il nous a tous émus, parce qu'il m'a vu pleurer, il s'est complètement abandonné au jeu. Il nous a donné à tous une magnifique leçon. La scène a été tournée en une journée. Comme je l’avais rêvé ! Quel cadeau ! Nous avions aussi François Berléand. Son rôle était plus léger et sur le plateau, il apportait une vraie joie. À travers son personnage d'agent artistique, il est directement responsable d'une bonne part de l'humour du film. Sachant que le sujet vous touchait à ce point, certaines scènes ont-elles été plus difficiles à tourner ? L'émotion ne me faisait pas peur, au contraire. Par contre, j’appréhendais les scènes chorales où il fallait être sur tout le monde à la fois, sans déconcentrer personne. Il fallait se donner à chacun, et jamais sur le même registre. Stéphane Freiss avait un rôle qui demandait beaucoup. Il a fallu qu’il s’expose, qu’il aille au bout de l’émotion, jusqu’aux larmes, jusqu’à une douleur qui dépasse le jeu. Je l’ai aidé autant que j’ai pu, en m’exposant moi-même. Lorsque son pages 10 et 11 personnage, qui se croit fort et se contient devant sa femme, s’effondre, je voulais qu’il soit à fleur de peau, écorché vif. C’était intense à tourner mais Stéphane s’est entièrement donné. En projection, lorsque son père l'a découvert ainsi, il a fondu en larmes et à la sortie, il m'a confié qu'il n’avait jamais vu son fils dans cet état ! L’alternance entre la comédie et le drame était-elle difficile à gérer ? C'est le mélange de la vie ! Pour diriger les scènes de comédie, j’essaie de me détendre, de me laisser aller, de laisser sortir la folie qui dort en moi. Je laisse les autres délirer, puis je surenchéris. Aller dans l’autre sens, vers des choses fortes et douloureuses n’est par contre pas difficile pour moi. C’est mon quotidien. Il y a en moi cette gravité, cette urgence. J'ai toujours l'impression que chaque jour peut être le dernier. Savez-vous aujourd'hui quelle place occupe ce film en vous ? C'est le second. Le deuxième film est plus dangereux que le premier. Le premier est un cri. Ici, j'ai constamment pensé au public. L’implication profonde de toute l’équipe – même des gens beaucoup plus âgés que moi – m’a ému et rassuré. Le plus beau compliment que puissent me faire ceux avec qui je travaille et je vis est d'accepter de me suivre. J’ai l’impression d’être un artisan qui se lève à l’aube, essaie de sentir les besoins > des gens – ceux qui font les films avec moi et ceux qui vont aller les voir – en donnant le meilleur de lui-même. Ma plus grande récompense en tant que cinéaste est de voir les gens rire et pleurer à la projection alors que, pendant un an, tout le monde dans le métier m’a dit de ne pas faire ce film ! On me reproche souvent ma naïveté, mais je la revendique. Pour moi, c'est de la pureté. On en a tous envie. C'est pour cela que les gens vont au cinéma, pour se retrouver seuls mais ensemble, dans l'obscurité mais les yeux pleins de lumière, adultes mais purs face aux sentiments… Avec ce film, j’ai voulu raconter une histoire absolue d’amour et d’amitié. C'est la métamorphose d'un homme qui va prendre conscience de l'essentiel et trouver son équilibre, sa vérité. Le malheur n'est là que pour nous faire prendre conscience de ce qui compte vraiment. Je rêve qu’après la dernière scène les gens aient envie d’aimer plus fort. celui qui m’a donné envie de faire ce métier. Gamin, j'allais voir des films au Max Linder ou au Hollywood Boulevard. Certains ont changé ma vie. J'ai vu IL ÉTAIT UNE FOIS L’AMÉRIQUE 182 fois ! J’écris tous mes films en écoutant sa bande originale. LE PARRAIN, je l'ai vu 40 fois. Quand je sortais de la séance et que je marchais dans la rue, j’avais l’impression que rien ne pouvait m’arriver. Cette rage remonte à mon enfance. Je me suis construit à travers mes doutes et l’envie d’en sortir par moi-même. Maintenant que je suis structuré, j'ai simplement envie de donner. Vous semblez totalement impliqué dans ce que vous faites, comme si votre vie en dépendait… Le cinéma m’a sauvé. Si je n’avais pas fait ce métier, je serais au fond d’une prison ou en perdition ! Je me donne au film que je fais. Je vis avec. Pour L’ENVOL, j’ai tout hypothéqué, et si quelques cinéastes réputés n’avait pas remarqué et aimé ce film trois mois après sa sortie en France, je serais mort aujourd’hui ! C’est une passion, quelque chose de très entier qui est en moi. Longtemps, j'ai regardé les films en y cherchant des réponses sur la vie. Je ne fais pas des films pour distraire, mais pour émouvoir. Je n'ai rien contre le cinéma de distraction, mais ce n'est pas pages 12 et 13 Maurice Kurtz a v e c s t é p h a n e f re i s s entretien > Parlez-nous de votre rencontre avec Steve Suissa… Tout a commencé il y a deux ans, dans les "œufs" à Luchon, où j’avais décidé de me rendre (après pas mal d’hésitations) pour la promotion d’un film. Je redescendais vers la station et je me suis retrouvé face à Steve. On a parlé de tout et de rien. C’était simple et assez joyeux. J’étais loin d’imaginer que je passais mon premier casting… de haute montagne ! pages 14 et 15 Quelques jours plus tard, je recevais le scénario du GRAND RÔLE. Pour être honnête c’est avant tout Steve qui m’a donné envie de m’engager. L’homme, chaleureux, convaincu, avec cette sensibilité à fleur de peau. Son enthousiasme est incroyablement contagieux. Aviez-vous des réserves sur l’histoire ou sur le metteur en scène ? Quand un metteur en scène n’a fait qu’un film on part de toute façon dans l’inconnu. Ce qui me rassurait, c’est que ce film lui ressemblait. J’étais très ému par l’histoire, et les quelques doutes que j’avais sur deux ou trois passages du film ont vite été balayés par nos discussions. J’étais surtout bouleversé par Maurice Kurtz, mon personnage. LE GRAND RÔLE c’est pour moi, avant tout l’histoire d’un mensonge magnifique. Du plus bel acte qu’on puisse faire par amour. Il y a une phrase que j’aime citer et qui colle parfaitement à mon personnage : "L’art, c’est tout ce qui met la vie en valeur." > Maurice Kurtz, pour vous, c’est un artiste ? Absolument. Bien avant même d’être un acteur. Tout homme aspire à avoir cette capacité à embellir la vie, non ? Celui qui dit "moi pas", ne m’intéresse pas. Les êtres généreux me donnent une folle envie de vivre. Il est d’ailleurs le leader d’un groupe d’amis qui lui ressemblent. LE GRAND RÔLE c’est ce mariage heureux entre amitiés (apparemment) légères et amour (inévitablement) tragique. Vous disiez que Steve Suissa est un ultra sensible. Pensez-vous que Maurice lui ressemble ? Je le pense, et c’est le plus beau compliment que je puisse lui faire. Au moment de dire "moteur", Steve a déjà les larmes aux yeux… et pendant la scène, il peut pleurer sans retenue ! C’est magnifique… parfois drôle, et presque dangereux : l’émotion, c’est le spectateur qui doit l’éprouver. Je m’efforçais donc, comme je le pouvais, de la contenir. Steve est acteur autant que metteur en scène, et ses quelques larmes valaient beaucoup plus que des heures de discussion sur la scène. Vous sortiez de 5 x 2 de François Ozon. La direction d’acteurs a-t-elle été différente ? C’est le moins que l’on puisse dire ! Et c’est la preuve qu’il n’y a pas qu’une manière de faire comprendre à un acteur la situation et l’état du personnage. J’ai vécu deux expériences consécutives profondément différentes. L’une, LE GRAND RÔLE, où les questions que je me posais appelaient des réponses logiques et cohérentes et l’autre, 5 x 2, où il fallait oublier ce travail de construction pour atteindre immédiatement un état d’abandon complet. Dans le premier cas, je reproduisais une forme de travail que j’expérimente régulièrement au théâtre : "Qui je suis ? Où je vais ? D’où je viens ? " ; mon instinct se nourrissant ensuite de ce travail. Dans le deuxième cas, c’était plus un saut dans l’inconnu (d’ailleurs très excitant) où j’abordais chaque situation avec une espèce d’instinct de survie. Ce qui est une découverte pour moi, c’est que les deux formes de travail fonctionnent et me procurent du plaisir. Comment vit-on pendant plus de deux mois avec Maurice Kurtz quand, autour de soi, les autres personnages de la bande vivent une histoire plus légère ? C’est une bonne question… mal ! Je n’imaginais pas combien Maurice Kurtz me bouleverserait. Je ne pouvais pas empêcher Lionel, Olivier, Laurent et Stéphane de vivre joyeusement le tournage. Ce sont des garçons avec qui, d’ordinaire, j’aime beaucoup rire. Mais leurs personnages avaient un autre destin que le mien. Alors il m’a fallu assez vite m’écarter du groupe pour me protéger de leur bonne humeur et j’avoue que j’en souffrais. C’était le seul moyen de garder dans ma tête et dans mon corps le poids de la tragédie que j’avais à vivre. Steve la vivait quotidiennement avec moi. Il me poussait chaque jour vers plus de gravité. Il y a eu au moins cinq semaines très lourdes à vivre. Certains soirs, je rentrais à la maison et je me surprenais à pleurer sans raison. Avec du recul, j’ai compris que, pour ÊTRE Maurice Kurtz, il m’avait fallu baisser totalement la garde. De ça je suis fier. Certains jours, je maudissais Steve quand il me disait : "C’est moins léger que ça. Plombe-le !" Aujourd’hui, je ne peux que lui dire merci. Vous vous êtes éloigné de la bande de copains. Cela vous a-t-il rapproché de Bérénice ? Même pas ! Dans le genre calvaire, ce qu’elle avait à vivre, ce n’était pas mal non plus ! Pour elle aussi ce fut un tunnel pages 16 et 17 douloureux à traverser, elle qui en dehors du plateau, est pétillante et pleine de vie. Il nous arrivait de plaisanter, bien sûr, mais ce n’est pas le premier souvenir qui me revient… et pourtant l’amitié qui nous liait tous était presque palpable. Au fond, le temps du film, nous sommes des personnages. Des personnages qui jouent avec d’autres personnages, et qui s’amusent aussi à modifier notre caractère. Invariablement, le personnage transforme l’acteur le temps du jeu. Je pense sincèrement que ce sont eux qui décident de la rencontre avec les autres ; eux, dans ce qu’ils vivent, dans ce qu’ils souffrent… D’ailleurs, nous sommes tous si différents d’un tournage à l’autre… Et qu’en a-t-il été pour les autres acteurs ? Cela a été plus facile, évidemment, car eux n’apparaissaient pas ou peu dans les situations plus douloureuses du film. François Berléand et moi, nous nous connaissions et nous apprécions depuis longtemps. Il est dans la "provoc", le cynisme, la truculence, l’excès. Il me fait beaucoup rire. Avec Peter Coyote cela a été un vrai bonheur. Un acteur incroyable, une belle âme. Nous avons passé des heures à parler ensemble. Cette histoire semble vous toucher personnellement. Oui, Maurice et moi avons beaucoup de points communs. Non pas, Dieu merci, pour ce qui concerne l’histoire d’amour. Mais comme lui, j’ai perdu des êtres qui m’étaient très chers : mes grands parents, qui venaient de Pologne. C’est arrivé peu avant le tournage. Ils ont connus la Shoah, la clandestinité. Ils parlaient le yiddish entre eux. Ils ne comprenaient pas que je puisse avoir envie de l’étudier : c’était pour eux la langue d’une histoire tragique et révolue. Ils ont marqué ma vie à jamais. Alors, me retrouver au milieu de ces vieux Juifs pour le casting de Shylock, c’était une manière de les faire revivre. J’aurais tant voulu qu’ils voient ce film. Vous sentez-vous différent aujourd’hui, après le tournage du GRAND RÔLE ? Peut-être pas différent mais encore un peu plus mûr. Je suis un lent. Il m’a toujours fallu du temps et pas mal d’expériences pour grandir. J’ai pris mon temps pour comprendre. Pour me connaître. Aujourd’hui, j’en sais un peu plus. Ça ne peut certainement pas faire de tort à mon métier ! p a r B é ré n i c e B e j o l e g r a n d rô l e B. Bejo > «J'ai vu Steve pour la première fois plus de deux ans avant le tournage, au Festival du Film de Paris. Je l'ai entendu parler de son parcours. Il faisait preuve d'une telle conviction, d'une telle sincérité que j'en ai été fascinée. J'avais vraiment envie de travailler avec lui, mais l'occasion ne s'est pas présentée. Lorsqu'il m'a donné ce scénario à lire, je l'ai dévoré dans le weekend. J'étais émue, amusée, bouleversée. Le lundi, j'ai dit oui et j'avais le rôle ! pages 18 et 19 «LE GRAND RÔLE est une sublime fable d’amour et d’amitié où plusieurs personnages créent ensemble une belle histoire, sincère, humaine, tendre. C'est une ode à la vie qui donne envie de se donner tout entier à ceux que l'on aime. Même si le sujet a des aspects tragiques, je trouve l'histoire résolument optimiste et souvent très drôle. Je crois que Steve est très attaché à ce qui surgit de positif dans des situations difficiles, c'est en lui. Il a quelque chose de magnifique dans la désespérance. «Perla, mon personnage, est le seul rôle féminin du film. On la découvre à travers quelques scènes - le dîner, la jolie scène de couple devant le magasin où elle travaille - et puis, rapidement, la maladie l'affaiblit. On a le temps d'entrevoir son énergie, son caractère, et l'amour qui l'unit au personnage de Stéphane Freiss, avant que le malheur ne la frappe. > «Pour le rôle, je paraissais presque trop jeune. Pendant un mois, j'ai travaillé avec un coach et Steve pour acquérir des gestes, des attitudes qui me fassent paraître plus âgée. Cela passait aussi par la coiffure, le maquillage et la voix. Perla est plus idéaliste que naïve ; elle a un vrai vécu. Lorsque ses jours sont comptés, elle fait l'effort de protéger celui qu'elle aime pour lui laisser toutes ses chances à son audition. Amoureuse, elle s'oublie complètement. C'est généreux, fort, entier, très à contre-courant de l'individualisme ambiant. C'est un aspect du personnage qui m'a beaucoup séduite. «Lorsque j’ai découvert la dernière scène du film, que je joue avec Peter Coyote, j’étais en larmes. Elle a été assez particulière à jouer car Steve me demandait de "ne rien faire" ! Je ne devais surtout pas forcer. C'était assez difficile, assez frustrant parfois de jouer autant en retenue. Et puis, en voyant le film, petit à petit, je me suis rendu compte du travail que Steve avait fait avec moi, me permettant de dévoiler l’évolution de mon personnage. Une des choses que j'ai aussi appréciées est le traitement de la maladie. Tout est digne, il n'y a aucun pathos, aucun cliché de scène d'hôpital. On reste centré sur les personnages et leurs sentiments. «Steve ne dirige pas un comédien, il dirige un plateau. Rien ne lui échappe. Il dégage une énorme énergie, qu’il offre à tout le monde. Il donne tellement que toute l’équipe donne en retour. Cela crée une pages 20 et 21 ambiance très particulière. On arrive sur un plateau où règnent une vraie énergie, un vrai bonheur d’être là, une recherche de travail pour faire quelque chose de bien ensemble. On joue avec des gens qui nous regardent jouer, nous écoutent jouer, qui savent ce qu’on fait et pourquoi on le fait. Tout le monde est investi. Difficile de faire autrement lorsque vous êtes face à un metteur en scène aussi convaincu ! Steve fait un film qui lui sort des tripes. «Stéphane Freiss a énormément de technique. Nous y avons travaillé tous ensemble et, malgré les figures imposées de mon personnage face à la maladie, nous y sommes arrivés. «Je n'oublierai pas le premier jour de tournage. C'était la scène de dîner qui ouvre le film. J'étais maquillée, habillée comme quelqu'un de plus âgé, ce qui brouillait un peu ma propre perception. La scène était importante. Je me souviens que Steve s'est montré très proche. Après avoir joué, il est venu et m'a simplement dit : "Tu t'es rendu compte ? Perla est venue te rendre visite ce soir…" «Pour moi, le tournage n'a duré que quinze jours, mais il a été très intense. J’en suis sortie grandie. Dans ma carrière, si carrière il y a, c’est seulement la deuxième fois que je termine un film en ayant l’impression d’avoir compris ce qu’est un comédien et le travail que cela implique. Tout n’est pas basé sur la spontanéité, il faut travailler. Pour la scène avec Peter Coyote, j’ai bien dû > pleurer une vingtaine de fois. Il faut alors trouver le moyen d’être sincère à chaque fois, aller puiser l'émotion au plus profond. Tous ceux qui m'entouraient m'ont énormément aidée. «Sur le plan professionnel, LE GRAND RÔLE sera important, et sur le plan personnel, il est essentiel. Il a changé beaucoup de choses dans ma vie. Je ne suis plus du tout la même qu’il y a un an. Je suis si différente aujourd’hui que, lorsque je participe à des castings, on ne me reconnaît même pas ! Même si, physiquement, je fais très jeune, on peut maintenant me confier des rôles de femme. Je ne souhaite pas vieillir trop vite, mais j'ai envie de rôles plus forts, en accord avec ma maturité intérieure, comme celui de Perla. «Depuis que le film est terminé, j’ai de nouveau travaillé avec Steve, et nous avons d’autres projets en commun. Je me suis même mise à écrire un long métrage. Mon idéal serait d’incarner une héroïne de la vie normale, une femme qui va prendre les devants pour changer sa vie d’une manière ou d’une autre. Ou alors carrément de faire un film de cape et d’épée ! Un personnage auquel on ne s’attend pas… Mais le cinéma français actuel n’offre pas beaucoup de rôles féminins importants. Je rêve d'un personnage de notre génération impliqué socialement et même politiquement. Ce qui ne se fait presque plus ! Mes parents ont quitté l’Argentine pour des raisons politiques. Ma mère, avocate, était très impliquée sur le plan politique. Mon père faisait des films qui ne correspondaient pas vraiment à ce que les militaires au pouvoir attendaient… C'est de là que me vient l'envie de faire bouger les choses. Depuis octobre, avec mon père, j’écris un film d’aventures. J'ai tellement de projets et d'envies... Je crois que Perla aurait pu dire cela.» pages 22 et 23 2004 > LE >5 GRAND RÔLE de Steve Suissa x 2 de François Ozon 2003 > WANTED (Crime Spree) de Brad Mirman 2002 > MONSIEUR N. de Antoine de Caunes 2001 > BETTY FISHER ET AUTRES de Claude Miller > ENTRE DEUX MONDES HISTOIRES (C’era una volta in Sicilia) de Fabio Conversi > LA GRANDE VIE ! de Philippe Dajoux 1999 > LES COLLÈGUES de Philippe Dajoux 1996 Maurice Kurtz s t é p a n e f re i s s DEVANT LA CAMÉRA Filmographie COMME DES ROIS de François Velle LES FOLIES DE MARGARET (The Misadventures of Margaret) de Brian Skeet > ÇA RESTE ENTRE NOUS de Martin Lamotte > > 1995 > LE FILS DE GASCOGNE de Pascal Aubier 1991 > LA TRIBU de Yves Boisset 1990 > > LA PUTAIN DU ROI de Axel Corti LES MILLE ET UNE NUITS de Philippe de Broca 1989 > LES BOIS NOIRS de Jacques Deray 1988 > CHOUANS de Philippe de Broca César du meilleur espoir masculin 1989 1986 > > LE COMPLEXE DU KANGOUROU de Pierre Jolivet 1985 > pages 24 et 25 SANS TOI NI LOI de Agnès Varda Filmographie > > LE GRAND RÔLE de Steve Suissa CAVALCADE de Steve Suissa 2003 > > DANS LE ROUGE DU COUCHANT de Edgardo Cozarinsky SANS ELLE de Anna de Palma 2001 > 24 HEURES DE LA VIE D’UNE FEMME de Laurent Bouhnik > COMME UN AVION de Marie-France Pisier 2000 > Perla Kurtz b é ré n i c e b e j o 2004 CHEVALIER (A Knight’s Tale) de Brian Helgeland 1999 > MEILLEUR ESPOIR FÉMININ de Gérard Jugnot Nomination au César du meilleur espoir féminin 1998 > PASSIONNÉMENT de Bruno Nuytten 1995 > LES SŒURS HAMLET de Abdelkrim Bahloul > pages 26 et 27 > 2003 > > > NORTHFORK de Mark et Michael Polish THE HEBREW HAMMER de Jonathan Kesselman BON VOYAGE de Jean-Paul Rappeneau 1993 > KIKA de Pedro Almodovar 1992 > LUNES DE FIEL (Bitter Moon) de Roman Polanski 1991 > CROOKED HEARTS de Michael Bortman A GRANDE ARTE/HIGH ART de Walter Salles 1990 > L’AFFAIRE WALLRAFF (The Man Inside) de Bobby Roth 1989 R u d o l p h G r i c h e n b e rg peter coyote > > HEART OF MIDNIGHT de Matthew Chapman 1987 > UNE CHANCE PAS CROYABLE (Outrageous de Arthur Hiller > UN HOMME AMOUREUX de Diane Kurys > Fortune) STACKING de Martin Rosen 1985 > Filmographie THE LEGEND OF BILLIE JEAN de Matthew Robbins (Jagged Edge) > À DOUBLE TRANCHANT de Richard Marquand 1984 2004 LE GRAND RÔLE de Steve Suissa > SHADOW OF FEAR de Rich Cowan > DEEPWATER de David S. Marfield > > ATOUT CŒUR (Heartbreakers) de Bobby Roth 1983 > > > STRANGERS KISS de Matthew Chapman SLAYGROUND de Terry Bedford MARJORIE (Cross Creek) de Martin Ritt 1982 > E.T. L’EXTRATERRESTRE (E.T. the Extraterrestrial) de Steven Spielberg > LE CAVALIER DU TEMPS PERDU (Timerider) de William Dear > OUT de Eli Hollander > ENDANGERED SPECIES de Alan Rudolph 1981 > > SANS RETOUR (Southern Comfort) de Walter Hill 1980 > pages 28 et 29 TELL ME… DAVID ET EVA (Tell Me A Riddle) de Lee Grant Filmographie LE GRAND RÔLE de Steve Suissa CHORISTES de Christophe Barratier > LE CONVOYEUR de Nicolas Boukhrief > POUR LE PLAISIR de Dominique Deruddere > NARCO de Tristan Aurouet et Gilles Lellouche > LES SŒURS FACHÉES de Alexandra Leclère > TU VAS RIRE MAIS JE TE QUITTE de Philippe Harel > L’ÉCOLE DE LA CHAIR de Benoît Jacquot VENDÔME de Nicole Garcia > EN PLEIN CŒUR de Pierre Jolivet > LA MORT DU CHINOIS de Jean-Louis Benoit > LE SOURIRE DU CLOWN d’Éric Besnard > 1997 > FRED de Pierre Jolivet > LE SEPTIÈME CIEL de Benoît Jacquot 1995 2003 > LES AMATEURS de Martin Valente > EROS THÉRAPIE de Danièle Dubroux > UNE VIE À T’ATTENDRE de Thierry Klifa 2002 FRÈRE DU GUERRIER de Pierre Jolivet > FÉROCE de Gilles de Maistre > L’ADVERSAIRE de Nicole Garcia EMPLOYÉE MODÈLE de Jacques Otmezguine > LE TRANSPORTEUR (The Transporter) de Louis Leterrier et Corey Yuen > MON IDOLE de Guillaume Canet Nomination au César du meilleur acteur > FILLES Benny Schwarz françois berléand > LES > UNE 1998 > PLACE 2004 > LE > UNIQUES de Pierre Jolivet > EN TERRITOIRE INDIEN de Lionel Epp > L’APPÂT de Bertrand Tavernier > LES MILLES de Sébastien Grall HÉROS TRÈS DISCRET de Jacques Audiard > CAPITAINE CONAN de Bertrand Tavernier > UN 1993 >À L’HEURE OÙ LES GRANDS FAUVES VONT BOIRE de Pierre Jolivet 1992 > TABLEAU D’HONNEUR de Charles Nemes 1989 > MILOU EN MAI de Louis Malle 1988 > POKER de Catherine Corsini 2001 > LES ACTEURS de Bertrand Blier > H.S. HORS SERVICE de Jean-Paul Lilienfeld > LA FILLE DE SON PÈRE de Jacques Deschamps > VIVANTE de Sandrine Ray > COMMENT J’AI TUÉ MON PÈRE d’Anne Fontaine > LES ÂMES CÂLINES de Thomas Bardinet > REQUIEM(S) de Stéphane Guérin-Tillié > GRAND ORAL de Yann Moix 1987 > UN PÈRE ET PASSE de Sébastien Grall MOIS D’AVRIL SONT MEURTRIERS de Laurent Heynemann > AU REVOIR LES ENFANTS de Louis Malle > LES 1986 > LA > LE FEMME SECRÈTE de Sébastien Grall COMPLEXE DU KANGOUROU de Pierre Jolivet 2000 > STARDOM de Denys Arcand > PROMENONS-NOUS DANS LES BOIS de Lionel Delplanque > LE PRINCE DU PACIFIQUE de Alain Corneau > RECRUTEMENT de Didier Laurent > MARCHE > ROMANCE de Catherine Breillat BALANCE de Bob Swaim > L’HOMME 1981 > LE > LES DE MA VIE de Stéphane Kurk PLUS BEAU PAYS DU MONDE de Marcel Bluwal > INNOCENT de Costa Natsis > MAUVAISES FRÉQUENTATIONS de Jean-Pierre Améris > MA PETITE ENTREPRISE de Pierre Jolivet César du meilleur second rôle masculin > LA DÉBANDADE de Claude Berri > SIX-PACK de Alain Berbérian > UNE POUR TOUTES de Claude Lelouch pages 30 et 31 À L’OMBRE de Michel Blanc 1982 > LA 1999 > 1984 HOMMES PRÉFÈRENT LES GROSSES de Jean-Marie Poiré 1980 > UN ÉTRANGE VOYAGE d’Alain Cavalier 1978 > MARTIN ET LÉA d’Alain Cavalier Filmographie 2004 > LE GRAND RÔLE de Steve Suissa > JE PRÉFÈRE QU’ON RESTE AMIS de Olivier Nakache et Éric Toledano > UN PETIT JEU SANS CONSÉQUENCE de Bernard Rapp > CAVALCADE de Steve Suissa 2003 > DOUBLE ZÉRO de Gérard Pirès LE PLAISIR EST POUR MOI de Isabelle Broué > NARCO de Tristan Aurouet et Gilles Lellouche > ALIVE de Frédéric Berthe 2002 2001 > MA FEMME EST UNE ACTRICE de Yvan Attal 2000 > BELPHÉGOR de Jean-Paul Salomé 1999 > NATIONALE 7 de Jean-Pierre Sinapi 1998 > LE VOYAGE À PARIS de Marc-Henri Dufresne > LES PARASITES de Philippe De Chauvron > MES AMIS de Michel Hazanavicius > TRAFIC D'INFLUENCE de Dominique Farruggia 1997 > TRAIN DE VIE de Radu Mihaileanu Nomination au César du meilleur espoir masculin 1996 > DELPHINE 1, YVAN 0 de Dominique Farrugia > DIDIER de Alain Chabat > LA Filmographie 2004 > LE > JE GRAND RÔLE de Steve Suissa RESTE ! de Diane Kurys 2003 > TOUT E l i e We i l l AU GîTE de Claude Duty BEUZE de François Desagnat et Thomas Sorriaux > MAIS QUI A TUÉ PAMELA ROSE ? de Éric Lartigau l a u re n t b a t e a u > BIENVENUE > LA Simon Laufer lionel abelanski > TOUT 2001 > MA FEMME EST UNE ACTRICE de Yvan Attal 2000 > MORTEL 1995 1999 > DOUCE FRANCE de Malik Chibane > COUPS DE VICES de Patrick Levy > UN SAMEDI SUR LA TERRE de Diane Bertrand > UNE 1988 1995 > L'ENVOL de Steve Suissa > CAPITAINE > pages 32 et 33 POUR TOUTES de Claude Lelouch DE LA TOUR L de Samuel Benchetrit > NOUVELLES ET JULIETTE de Coline Serreau > TRANSFERT de Jean-Jacques Beineix > BELPHÉGOR de Jean-Paul Salomé FEMME DU COSMONAUTE de Jacques Monnet > ROMUALD LE PLAISIR EST POUR MOI de Isabelle Broué SI DE RIEN N’ÉTAIT de Pierre-Olivier Mornas > COMME CONAN de Bertrand Tavernier > Filmographie > LE GRAND RÔLE de Steve Suissa TON IMAGE de Aruna Villiers > UN LONG DIMANCHE DE FIANÇAILLES de Jean-Pierre Jeunet > IZNOGOUD de Patrick Braoudé >À > LES CONTES DE L'HORLOGE MAGIQUE de Ladislas Starewitch > MADAME ÉDOUARD de Nadine Monfils SI DE RIEN N'ÉTAIT de Pierre-Olivier Mornas 2002 > CE JOUR-LÀ de Raoul Ruiz > DADDY de Giacomo Battiato M. Silberman > LE FABULEUX DESTIN D'AMÉLIE POULAIN de Jean-Pierre Jeunet Nomination au César du meilleur second rôle > MON PÈRE de José Giovanni > LE AIME-MOI de Maurice Dugowson CHANT DU DÉPART de Pascal Aubier 1974 1986 > LE LOCATAIRE de Roman Polanski TA DROITE de Jean-Luc Godard > À LA RECHERCHE DE LA LUMIÈRE > MARIAGE de Claude Lelouch de Peter Berbren > VERA : CONTE > AU CRUEL de Béatrice Pollet > UBAC de Jean-Pierre Grasset POUR DENT de Hajo Gies 1984 > LE TUEUR DU DIMANCHE de José Giovanni NUAGE ENTRE LES DENTS de Marco Pico LONG DE LA RIVIÈRE FANGO de Sotha 1973 > L'ÉCOLE SAUVAGE de Costa Natsis et Adam Pianko TRÈS BONNE ET TRÈS JOYEUSE DE COLINOT TROUSSE-CHEMISE de Nina Companéez > L’HISTOIRE 1972 > LES 1983 > SAN > UN > L'ADULTÈRE de Roberto Bodegas > DENT FRANCISCO de Freddy Charles CAMISARDS de René Allio 1971 > LA > ERENDIRA de Ruy Guerra VIE FACILE de Francis Warin EST PASSÉ TOM ? de José Giovanni > LAISSE ALLER C’EST UNE VALSE de Georges Lautner 1981 1970 1982 2000 rufus > LILY 1985 2003 > OÙ > XUEIV de Jean Flechet > ITINÉRAIRE BIS de Christian Drillaud > L’ALLIANCE de Christian de Chalonge > FANTASIA CHEZ LES PLOUCS de Gérard Pirès 1997 > OTOTOTOI de Richard Rein > L’AMÉRICAIN de Marcel Bozzuffi > TRAIN > PYJAMA > UN DE VIE de Radu Mihaileanu > METROLAND de Philip Saville > QUE LA LUMIÈRE SOIT de Arthur Joffé CHANSON DU MAL AIMÉ de Claude Weiss de Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro > LE MANGEUR DE LUNE de Sijie Dai > LA FEUX MAL ÉTEINTS de Serge Moati ET MARIE de Tania Stocklin > ZOO ZÉRO de Alain Fleischer GUERRE DES POLICES de Robin Davis > POISON de Pierre Maillard > DELICATESSEN de Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro > LA > LES > LA > IL PART DU FEU de Étienne Perier ÉTAIT UNE FOIS… LA LÉGION de Dick Richard PAS J'ARRIVE de Jean Yanne 1976 > JONAS QUI de Alain Tanner pages 34 et 35 1967 > EROTISSIMO de Gérard Pirès > PROMOTION CANAPÉ de Didier Kaminka FREEDOM de William Klein ENCERCLÉS de Christian Gion VILLE À PRENDRE de Patrick Brunie > CHAUSSETTE-SURPRISE de Jean-François Davy > L’AUTRICHIENNE de Pierre Granier-Deferre > LACENAIRE de Francis Girod 1968 > MISTER 1977 1990 CONDÉ de Yves Boisset PATATES de Claude Autant-Lara > LES 1978 > DES > BOUGEZ 1969 > UN 1979 1993 ALLER SIMPLE de José Giovanni VALPARAISO de Pascal Aubier 1980 MISÉRABLES de Claude Lelouch > LA CITÉ DES ENFANTS PERDUS > JO DE SOIRÉE de Jean-Luc Mage > VALPARAISO > LA 1994 > LES > 1975 > LES EXPLOITS D’UN JEUNE DON JUAN de Gianfranco Mingozzi > LE RADEAU DE LA MÉDUSE de Iradj Azimi > SOIGNE 2004 > COMME 1987 AURA 25 ANS EN L’AN 2000 Filmographie 2004 > LE > ZE GRAND RÔLE de Steve Suissa FILM de Guy Jacques 2003 > OSMOSE de Raphaël Fejtö > LE NOVA (EXPÉRIENCE #1) de Pierre Vinour INTERMITENZE DELCUORE de Fabio Carpi 2001 >À LA FOLIE... PAS DU TOUT de Laetitia Colombani PETIT POUCET de Olivier Dahan > LE 2000 > COURS > LE TOUJOURS de Dante Desarthe VEILLEUR de Frédéric Brival 1999 > UN DÉRANGEMENT CONSIDÉRABLE de Bernard Stora DANS LES BOIS de Lionel Delplanque > L’ENVOL de Steve Suissa > PROMENONS-NOUS Prix d’interprétation au Festival de Moscou 2000 1998 > DÉJÀ MORT de Olivier Dahan EDUCATION de C.S. Leigh > SENTIMENTAL 1996 Benoît clément sibony > SUPER > PORTRAITS CHINOIS de Martine Dugowson 1995 > EMMÈNE-MOI de Michel Spinosa > FRENCH KISS de Lawrence Kasdan > pages 36 et 37 DERRIÈRE É LA CAMÉRA Filmographie >> Cinéma (réalisation) 2004 > CAVALCADE (en post production) avec Titoff, Marion Cotillard, Bérénice Bejo 2003 steve suissa > LE GRAND RÔLE avec Stéphane Freiss, Bérénice Bejo Nomination au Grand Prix du Festival de Paris 1999 > L’ENVOL avec Clément Sibony, Isabelle Carré, Bernard Fresson et Francis Huster Prix Fipresci au Festival de Moscou Prix Saint-George d’argent du meilleur réalisateur >> Cinéma (interprétation) 2003 > COMME SI DE RIEN N’ÉTAIT de Pierre-Olivier Mornas 2001 > UNE EMPLOYÉE MODÈLE de Jacques Otmezguine 1999 > L’ENVOL (également réalisateur) 1997 > RONIN de John Frankenheimer > SERIAL LOVER de James Huth 1996 > AMOUR ET CONFUSIONS de Patrick Braoudé > K de Alexandre Arcady 1993 > NEUF MOIS de Patrick Braoudé 1991 © David Koskas > > LA TRIBU de Yves Boisset 1990 > NOUVELLE pages 38 et 39 VAGUE de Jean-Luc Godard > >> Télévision >> Théâtre 2003 1998-1999 > DE > BABY DOLL de Tennessee Williams Mise en scène Henri Lazarini - Théâtre Mouffetard SOIE ET DE CENDRE de Jacques Otmezguine 2001 1998 > L’AGENCE de Jacques Otmezguine > LE BAISER DE LA VEUVE de Israël Horovitz Mise en scène Pierre-Olivier Mornas Théâtre du Nord-Ouest, Festival de Pau 1998 > PJ de Frédéric Krivine > ENTRE DEUX FEUX de Nicolas Ribowski 1997 > DOMMAGE QU’ELLE SOIT UNE PUTAIN de John Ford Mise en scène Jérôme Savary - Théâtre National de Chaillot 1997 > NAVARRO de Nicolas Ribowski > LE 1996 ROI EN SON MOULIN de Jacob Berger > LE BAISER DE LA VEUVE de Israël Horovitz Mise en scène Pierre-Olivier Mornas - Atelier Bastille 1996 > LE JUSTE de Franck Apprederis RENDEZ-VOUS de Nicolas Ribowski 1994-1995 > MEURTRE SUR Série "DA COSTA" > COMMANDANT NERVAL > LA de Nicolas Ribowski DESCENTE D’ORPHÉE de Tennessee Williams Mise en scène Jacques Mornas - Théâtre 13 1995 > VICTOIRE >> Tournée AUX POINGS de Claude Barrois 1994 > L’AFFAIRE 1993 DA COSTA–VANLOC de Claude Barrois > SAMEDI, DIMANCHE ET LUNDI de Edouardo De Filippo Mise en scène Françoise Petit - Théâtre Sylvia Monfort > AGAMEMNON de Eschyle Mise en scène Jean-Claude Jay > LA MOUETTE de Tchekhov Mise en scène Isabelle Nanty - Théâtre de Nice 1993 > LA VOIX DU SANG-JUGE CORDIER de Alain Bonnot 1992 > LE MÉDECIN MALGRÉ LUI de Molière Mise en scène Thierry Hancisse - Comédie-Française > ÉTÉ ET FUMÉE de Tennessee Williams Mise en scène Gilles Gleizes - Théâtre de Rungis > UNE ENVIE DE TUER de Xavier Durringer Mise en scène Raymond Aquaviva > SALOPERIES DE MERDE de Michaël Cohen Mise en scène Michaël Cohen - Théâtre de Trévise 1991 > LA COMPIL Mise en scène Patrick Bonnel - Théâtre de Creil 1990 > LES NUITS DE TERAYAMA de Shuji Terayama Mise en scène Nicolas Bataille - Théâtre de la Huchette pages 40 et 41 Maurice Kurtz STÉPHANE FREISS Perla Kurtz BÉRÉNICE BEJO Rudolph Grichenberg PETER COYOTE Benny Schwarz FRANÇOIS BERLÉAND Simon Laufer LIONEL ABELANSKI Sami Rebbot OLIVIER SITRUK Elie Weill LAURENT BATEAU M. Silberman RUFUS Benoît CLÉMENT SIBONY technique fiche artistique > Réalisateur STEVE SUISSA Producteurs SOPHIE TEPPER, JEAN-LOU TEPPER, STEVE SUISSA Scénario STEVE SUISSA, SOPHIE TEPPER, DANIEL COHEN D'après le roman "Le Grand Rôle" de Daniel Goldenberg Paru aux éditions Calmann-Lévy 1er assistant réalisateur DOMINIQUE HEINRY Scripte LAURENCE COUTURIER Directrice de production MURIELLE THIERRIN Administrateur de production MARC NAUDIN Régisseur général JULIEN BOULEY Directeurs de la photographie CHRISTOPHE OFFENSTEIN, GUILLAUME SCHIFFMAN 1er assistant opérateur GUILLAUME GENINI Photographes de plateau LAURENT CHARDON, DAVID KOSKAS Chef-opératrice son SOPHIE LALOY Costumière ALINE DUPAYS Chef maquilleuse CORINE MAILLARD Chef coiffeuse ARIANE CHASSAIGNE Chef décorateur ÉRIC BARBOZA Chef électricien MATHIAS OTHNIN-GIRARD Chef machiniste STÉPHANE CRESTA Chef monteuse > MONICA COLEMAN Mixeur ALEK GOOSE pages 42 et 43 page 44 et 45 notes > pages 46 et 47 www.marsdistribution.com -Photos : Laurent Chardon et David Koskas - Document non contractuel