Bal dans l`intemporel

Transcription

Bal dans l`intemporel
Semana_506 11/12/06 10:37 Page 1
(Film Noirfilm)
PRIX : 1,50 € - N° 506
LUNDI 11 DÉCEMBRE 2006
www.semana-grande.com
Bal dans l'intemporel
QUITO
•CASTELLA
TRIOMPHATEUR
DE LA FERIA,
AVEC QUATRE
OREILLES,
UNE QUEUE
ET UN TORO
GRÂCIÉ
•GRANDE FAENA
DE MIGUEL ANGEL
PERERA
•TRIOMPHES
SOUS LE DÉLUGE
DE CÉSAR JIMÉNEZ
ET EL FANDI
VISTA ALEGRE
MIGUEL TENDERO
REMPORTE
LA OPORTUNIDAD
LES GRANDS
TOROS
DE 2006
De tous les artistes, le torero est le seul à délibérément tuer son
oeuvre.
Il crée et meurt sur scène. Il est à la fois l’auteur et l’interprète de
sa chanson de geste.
Les belluaires de l’arène se servent de la muleta comme d’un
sabre. Les rabâcheurs de passes comme d’un râteau. Mais les grands
toreros jouent de la muleta comme du violon. En s’endormant parfois sur
quelques notes, en changeant de rythme, en multipliant les variations,
avec le plaisir intime – unique, indicible – de guider les sentiments de
milliers de personnes, de les mener à leur guise dans leur labyrinthe
secret et de les retrouver dans la seule clameur, étreinte virtuelle qui
célèbre la communion bouleversante de l’idole et de son public. Soudain,
le violoniste retire son archet des cordes, en pointe le dard sur l’épaule et
pénètre définitivement sa partition.
Comment traduire par des mots l’extase que produit chez le torero
les frôlements du fauve, la lenteur de sa charge défilant autour de sa
ceinture, le léger contact des cuisses et de la corne qui donne au toréo de
proximité une fascination étrange, souvent négligée par l’élite des
esthètes mais totalement adoptée par la grande majorité du public ? Pour
avoir éprouvé ce plaisir secret – orgasmique, aux dires de certains d’entre
eux – le torero quitte le genre humain et la vie normale. Son retrait de
l’arène signifie une mort en soi. Une autre naissance, une autre vie. Un
après sans lendemains.
Parvenant à conjuguer avec une telle lenteur la violence sans
pardon d’un combat à mort, les grands toreros semblent parfois arrêter
le temps. Me revient à l’esprit une faena de José Tomás à Séville, où il le
fit au propre comme au figuré : l’horloge avait soudain cessé le
cheminement de ses aiguilles. Mais pourquoi arrêter le temps ? Si le geste
s’éternise, le toro continue sa charge, sa lutte, sa partie. Peu importe aux
toros le temps qui s’arrête. Les toros, eux, savent qu’ils vont mourir. Seuls
les hommes, êtres naïfs, sont persuadés par leur seul talent de pouvoir
dérégler les horloges.
Marc LAVIE
Semana_506 11/12/06 10:37 Page 2
(Film Noirfilm)
SEMANA PASADA
EN ESPAGNE
. Benidorm (Alicante)
Le vainqueur, Miguel Tendero Escribano, est né le 9 septembre 1988 à Albacete et a porté son premier costume
de lumières le 27 avril 2003 dans le village d’El Salobral (province d’Albacete).
. Vendredi 8 DÉCEMBRE. Temps frais et vent gênant.
1/3 entrée. Toros de Rosario Osborne, bien présentés
et de jeu varié (le meilleur fut le 4e), pour Angel de la
ROSA, bordeaux et noir (deux oreilles et une oreille après
un avis) EL RENCO, vert et or (ovation et deux oreilles)
Francisco José PALAZÓN, tabac et or (une oreille et une
oreille). Les trois toreros sont sortis en triomphe, à la nuit
tombée, après avoir occis une sérieuse corrida d’Osborne.
Le public était gelé.
. Vista Alegre (Madrid)
. Vendredi 8 DÉCEMBRE. Novillada non piquée. Matin.
Première demi finale de la Oportunidad. 1/4 entrée.
Erales de Jaime Brujó, commodes d’armures et de jeu
varié (le meilleur fut le 6e), pour Manuel LARIOS, vert
bouteille et or, de Badajoz (un avis avec ovation) Miguel
TENDERO, rouge et or, d’Albacete (une oreille) Juan Carlos CABELLO, rouge et or, de Málaga (une oreille après
un avis) Juan Luis RODRÍGUEZ, gris perle et or, d’Albacete (tour de piste) Jerónimo DELGADO, carmin et or,
colombien de l’école de Madrid (un avis avec ovation)
Vicente MONTES, rose pâle et noir, de Madrid (une
oreille).
Novillada télévisée par Castilla-La Mancha TV.
En toréant avec le style de Manuel Caballero, le novillero
d’Albacete Miguel Tendero a dominé cette première demi
finale.
. Samedi 9 DÉCEMBRE. Matin. Novillada non piquée.
Deuxième demi-finale de la Oportunidad. 1/4 entrée.
Erales de Rio Grande, inégaux en présentation et en jeu
(3e et 4e furent les meilleurs), pour Carlos GUZMÁN,
blanc et argent, de Madrid (ovation et un avis avec ovation) Sergio BLASCO, bleu pervenche et or, de Tolède
(blessure) Javier CORTÉS, bleuet et or, de Madrid (une
oreille) Román PÉREZ, blanc et argent (un avis avec ovation) Daniel PALENCIA, bleu marine et or, d’Alicante (un
avis avec ovation) GÓMEZ de PILAR, gris perle et or, de
Madrid (une oreille).
Le banderillero Jesús Manso faisait ses adieux.
Sergio Blasco fut pris dès les véroniques de réception par
le 2e, souffrant d’une luxation de doigts à la main gauche
et d’une contusion au genou gauche. Guzmán tua son
adversaire.
. Dimanche 10 DÉCEMBRE. Matin. Novillada non piquée.
Finale de la Oportunidad. 2/3 entrée. Erales de Sayalero Monje, bien présentés et possédant de la race, pour
Miguel TENDERO, rouge et or, d’Albacete (une oreille et
ovation) Juan Carlos CABELLO, vermillon et or, de Málaga
(un avis avec ovation et tour de piste) Román PÉREZ,
noir et argent, français de l’école de Salamanque (une
oreille et ovation).
À l’issue de la finale, Miguel Tendero a été désigné comme
vainqueur du concours de la Oportunidad, remportant un
costume de lumières (bleu roi et or). Juan Carlos Cabello
a été classé deuxième et Román Pérez, troisième (une
cape de paseo pour Cabello, une cape de brega pour
Román).
Novillada télévisée en différé par Castilla-La Mancha TV.
Finale très disputée, avec trois novilleros de haut niveau
devant un lot de Sayalero Monje possédant beaucoup de
race. Miguel Tendero a fait la différence face au premier
par de bonnes séries sur la main droite.
Après le paséo, El Juli, en civil, remit en piste les diplômes
aux finalistes.
Les trois finalistes : Miguel Tendero, Juan Carlos
Cabello et Román Pérez (photo Arruego)
EN AMÉRIQUE
. Mexico
. Dimanche 3 DÉCEMBRE. Plaza Monumental Mexico.
Temps froid et pluvieux. Arènes quasiment vides (environ 1 500 personnes). Toros mexicains de San José,
bien présentés mais fades et donnant peu de jeu, pour
Ignacio GARIBAY, céleste et or (silence et silence) Israel
TELLEZ, rouge et or (deux avis avec silence et un avis
avec division) Ismael RODRÍGUEZ, céleste et or (silence
et un avis avec silence).
Ismael Rodríguez a dédié le 6e aux ganaderos mexicains
Pepe et Chacho Vázquez.
Après quatre corridas intéressantes, avec des cartels équilibrés et de bonnes faenas de Jiménez, Rincón, Manzanares et Morante, la “temporada grande” a connu un
dimanche creux, devant une chambrée confidentielle et
un spectacle sans passion.
. Bogotá (Colombie)
. Vendredi 8 DÉCEMBRE. Temps froid et pluvieux. 3/4
entrée. Toros d’El Paraíso (propriété de Jerónimo Pimentel), bien présentés, variés de robes mais mansos et donnant peu de jeu sauf le 3e, noble mais faible, pour Enrique
PONCE, rouge et or (silence et silence) César JIMÉNEZ,
bordeaux et or, qui confirmait l’alternative (silence et une
oreille) RAMSÉS, rose et noir (silence et silence).
Les banderilleros Ricardo Santana et Hernando Franco
ont salué au 3e.
Ramsés fut soigné à l’infirmerie d’une plaie à la main
droite subie en tuant le 3e.
Enrique Ponce fêtait son anniversaire et le public lui chanta
le traditionnel “cumple años feliz”.
ANNIVERSAIRE PLUVIEUX...
Enrique Ponce n’avait pas eu souvent l’occasion de
toréer le jour de son anniversaire. Cette corrida d’ouverture de la saison forte dans la capitale colombienne
le lui a permis, même si le résultat ne fut pas triomphal. Ponce tira d’abord un toro dépourvu d’attention, manso, distrait et sans franchise, qu’il fixa en fin
de faena sur trois circulaires liées sur place, faisant
jouer le paso-doble “Nerva” à la musique du maestro Escobero, avant de lier quelques naturelles de grand
niveau, citées de face. Il tua d’une lame courte mais
échoua trois fois avec le descabello.
Face au quatrième, noble mais sans moteur ni vibration, Ponce tenta d’arracher des passes sur la droite,
alors qu’il n’y avait rien à tirer à gauche. Rien de
brillant. Un pinchazo, un infâme bajonazo et une épée
profonde en terminèrent avec le toro de Pimentel.
2
Avec le subterfuge de la confirmation d’alternative,
c’est Jiménez qui ouvrit le bal face à un toro faible et
décasté qui ne lui permit pas de bien toréer sous la
pluie. César s’accrocha face au cinquième, un toro
mobile mais manso, devant lequel il fit une faena méritoire et qu’il tua d’une entière jusqu’aux doigts lui
valant la seule oreille du jour.
Le matador colombien Ramsés était programmé dans
cette corrida de gala comme triomphateur de la précédente temporada à Bogotá, où il avait coupé quatre
oreilles lors de la dernière corrida. Le fils du Bogotano reçut le troisième par deux largas à genoux, puis
enchaîna des gaoneras avant la pique de Rogelio Cerqueira. Ce toro fut le plus noble mais aussi le plus
faible du lot. Avec intelligence, Ramsés le toréa à mihauteur, pour une faena appliquée mais sans émotion.
Il le tua d’une estocade au deuxième essai, après avoir
été blessé à la main lors du premier pinchazo. Il ne
put briller avec le dernier, qui fut, à l’image de ses
congénères, un toro joli mais sans race.
RESEÑA des TOROS. 1. “Bullidor”, n° 381, colorado ojo de perdiz, 456
kg. 2. “Habilitado”, n° 372, castaño chorreado, 453 kg. 3. “Bufón”,
n° 387, colorado ojo de perdiz, 477 kg. 4. “Jugoso”, n° 373, jabonero
sucio, 500 kg. 5. “Jarrero”, n° 374, negro, 454 kg. 6. “Corralero”, n°
397, 523 kg.
Jiménez face à un bel exemplaire d’El Paraíso.
. Feria de Quito (Équateur)
. Lundi 4 DÉCEMBRE. Plaza Iñaquito. Cinquième corrida
de la feria du Christ du Gran Poder. Temps orageux, en
pluie en deuxième partie de course. Quasi plein. 4 toros
de Trinidad, correctement présentés et de jeu inégal (mansos les deux premiers; bon le 4e; manso et maniable le
5e), 1 de Carlos Manuel Cobo (2e), décasté, et 1 de
Huagrahuasi (6e), excellent (tour de piste au 6e, “Riguroso”, n° 60, 485 kg), pour Antonio CAMPANA, ivoire
et or (silence et silence) Sébastien CASTELLA, corail et
or (ovation et deux oreilles) Miguel Angel PERERA, vert
pré et or (silence et deux oreilles).
Président: Santiago Cano. Castella et Perera sont sortis
en triomphe. Corrida télévisée par Castilla-La Mancha TV.
CASTELLA IMPOSE LE SILENCE.
Dans des arènes de Quito où le vacarme est constant
pendant la lidia, le seul torero à imposer le silence est
Sébastien Castella. Après le grand duel avec Juli et
Castella, tournant à l’avantage du Français le 30
novembre, la feria de Quito a été le cadre d’un nouveau triomphe de Castella et d’une magnifique réplique
de Miguel Angel Perera. Comme l’autre jour, le torero
local fut le témoin passif de ce duel triomphal.
L’orage planait sur la plus haute capitale du monde.
Le vent soufflait et les nuages menaçaient lorsque Castella quitta son burladero pour recevoir son premier
adversaire, un toro de Carlos Manuel Cobo qui fut
dépourvu de caste et de mobilité lors des deux premiers tiers, aussi bien sous la pique de Josele que pour
les poses de banderilles du subalterne local le “Diablo” Calahorrano. Mais avec son cran habituel, Castella lui donna un peu de flamme en commençant sa
faena par un pendule, avec beaucoup de mérite car le
Semana_506 11/12/06 10:37 Page 3
(Film Noirfilm)
SEMANA PASADA
toro chargea au pas, hésitant jusqu’au bout entre
l’étoffe et son balancier. Cet animal sans véritable
fond, Castella sut le soumettre et par moments parvenir à lier de jolies passes - notamment deux longues
droitières - insistant avec opiniâtreté. Il tua d’une estocade basse et un descabello. Après une timide pétition
d’oreille, l’ovation fut de gala et un drapeau français
fut agité en barrera.
Car on ne se doute guère en France de la formidable
popularité de notre torero dans ce pays, où il est considéré comme une vedette nationale, attirant les médias
par feux et les gamines par nuages.
La pluie, annoncé depuis deux combats, fit son apparition pendant les piques du cinquième, que Castella
toréa avec sentiment par véroniques. Lorsque Manuel
Molina et El Acha posèrent les deux paires de banderilles de rigueur à Iñaquito - où le deuxième tiers est
systématiquement, ou presque, changé après deux
poses - le tonnerre gronda. Castella commença sa
faena assis sur le marchepied de la barrière, mais la
mansedumbre de son adversaire, passant puis fuyant
le combat, ne permit pas de lié à ce premier abord. Il
fallut ensuite, sous la pluie, lier sur place, aller crescendo en aguante et en placement, lors d’une faena
parfaitement structurée et terminée par un final “ojedista” qui mit les quatorze mille spectateurs en ébullition. À toro arrêté, Castella proposa une tauromachie de proximité qu’il interprète à merveille et qu’il
fait vivre dans sa plus forte intensité esthétique. Une
entière, délire sur les gradins, cris de “torero! torero!”,
deux oreilles et tour de piste fleuri de roses. Castella
n’est pas seulement le triomphateur de cette feria de
Quito. Il est actuellement le torero le plus populaire
dans ce pays.
Si Miguel Angel Perera n’avait pu rien faire d’un troisième manso au superlatif, il signa une magnifique
réplique au sixième, le meilleur toro de la course, malgré son volume et ses six ans tout proches, lors d’une
faena profonde, s’inspirant de Castella dans les enchaînements sur place et les circulaires inversés, offrant
tout son répertoire et obtenant un grand triomphe après
une entière jusqu’à la garde: deux oreilles, avec pétition de queue. Le public était mouillé mais heureux
d’avoir supporté la pluie pour vibrer lors de ces deux
derniers combats.
Antonio Campana poursuivit sans résultat un premier
toro fuyard qu’il tua habilement d’une demi lame. Il
ne s’engagea pas assez face au bon quatrième, un toro
noble qui méritait mieux qu’un toreo à distance, marginal et peu profond, même si la musique lui joua le
paso-doble local “sangre ecuatoriana”.
RESEÑA des TOROS. 1. “Escribano”, n° 124, negro, 480 kg (né en mai
02). 2. “Fiador”, n° 60, negro, 455 kg (né en novembre 02). 3.
“Peleón”, n° 17, colorado, 506 kg (né en novembre 02). 4. “Riflero”,
n° 132, colorado, 450 kg (né en septembre 02). 5. “Espumoso”, n°
133, negro, 450 kg (né en novembre 02). 6. “Riguroso”, n° 60, negro,
485 kg.
. Mardi 5 DÉCEMBRE. Deuxième novillada de feria.
Temps orageux avec pluie au sixième toro. Quasi plein.
Novillos de Carlos Manuel Cobo, finement armés, racés
et de jeu intéressant, pour Martín CAMPUZANO, céleste
et argent souligné d’or (tour de piste et ovation) Joselito ADAME, crème et or (une oreille et tour de piste) le
rejoneador Rui FERNANDES, en costume à la française
vermillon et or (silence et silence).
Joselito Adame a été blessé par le deuxième novillo, recevant un coup de corne de 10 cm à l’aisselle gauche. Il
passa à l’infirmerie à la mort de ce deuxième novillo pour
revenir combattre le cinquième.
Martín Campuzano a dédié le 4e à Victor Mendes. Joselito Adame a dédié le 5e au matador mexicain César Pastor. Rui Fernandes a dédié le 6e à la reine de la feria.
VRAIE NOVILLADA.
Très courageux, les deux novillos Campuzano et
Adame ont affronté avec cran la caste des novillos de
Carlos Manuel Cobo et ont animé le spectacle, au prix
de plusieurs accrochages spectaculaires.
Le Mexicain Adame fut le plus en vue, par l’étendue
et la qualité de son répertoire avec la cape - spectaculaires quites par lopecinas, saltilleras, etc. - son
aisance avec les banderilles et sa vaillance au dernier
tiers. Il reçut un coup de corne en étant pris par le
deuxième mais termina courageusement ses deux combats.
Le novillero équatorien Martín Campuzano est le cousin germain d’un autre novillero de ce pays, Álvaro
Samper. Tous deux ont pour grand-père le ganadero
Ramiro Campuzano, propriétaire de l’élevage d’Atocha. Ce Martín Campuzano, qui n’est pas sans rappeler physiquement le fils Chamaco, a agréablement
surpris par son courage, son intelligence du combat
et son engagement lui valant d’être spectaculairement
accroché et sonné par le premier. Une sortie des plus
honorables.
Le rejoneador portugais Rui Fernandes n’a pas eu
plus fortune que lors de ses deux précédentes comparutions dans cette feria. Le meilleur, il le réalisa en
recevant sur “Ladrón” le troisième novillo, quasiment
“a porta gaiola”, en clouant les javelines avec habileté. Aux banderilles, il sortit deux excellents chevaux,
“Joselito” et “Oro”, terminant sur “Quebec”. Le combat du sixième se déroula sous l’averse et les conditions ne se prêtaient guère à un rejoneo de qualité.
RESEÑA des NOVILLOS. 1. “Relincho”, n° 78, negro, 400 kg. 2. “Deslucido”, n° 87, negro, 385 kg. 3. (rejones) “Jardinero”, negro, 395
kg. 4. “Ruiseñor”, n° 71, albahío, 397 kg. 5. “Capricho”, n° 66, negro
listón, 370 kg. 6. (rejones) “Casí”, n° 42, negro, 400kg.
. Mercredi 6 DÉCEMBRE. Sixième et dernière corrida de
feria. Ciel orageux, brume, vent gênant et pluie torrentielle à partir du quatrième toro. 3/4 entrée. 4 toros de
Triana, donnant en général un bon jeu (le 6e, “Grandioso”, n° 214, 517 kg, fut gracié), et 2 de Huagrahuasi (1er, 2e), braves, pour Carlos YÁNEZ, rouge et or
(un avis avec silence et un avis avec sifflets) David Fandila “EL FANDI”, bleu marine et or (une oreille et deux
oreilles) César JIMÉNEZ, rose et or (une oreille et deux
oreilles et queue symboliques).
Président: Santiago Cano. El Fandi et César Jiménez sont
sortis en triomphe sous le déluge.
ORAGE FINAL.
La feria de Quito s’est terminé sous un déluge. À partir du quatrième toro de cette dernière corrida - dont
l’affiche n’avait pas rempli les arènes, malgré la date
anniversaire de la fondation de la ville - une pluie torrentielle s’est abattu sur le rond d’Iñaquito, inondant
peu à peu la piste. À la mort du quatrième comme à
la mort du cinquième, planait la suspension du spectacle. Mais les toreros firent fi de toute raison et menèrent jusqu’au bout, au bord de l’apocalypse, toréant
avec de l’eau jusqu’aux chevilles.
Dans des conditions atmosphériques exceptionnelles,
El Fandi et César Jiménez ont remporté un succès
dont ils se souviendront longtemps, même si les oreilles
et la grâce finale furent un peu plus généreuses que
les jours précédents.
El Fandi fit un grand spectacle avec les banderilles.
Il eut un tel impact sur le public que les banderilleros
de Jiménez, échouant dans les poses des fuseaux au
troisième toro, entonnèrent les spectateurs réclamer
“Fandi! Fandi!”. David tua le deuxième d’une estocade foudroyante et coupa la première oreille, avec
forte pétition de la deuxième. Au regard des faenas
vues deux jours avant, la décision du président de n’en
accorder qu’une sembla raisonnable. Le combat du
3
cinquième, dans les flaques d’eau, fut épique et le
Fandi fit honneur à sa réputation, enthousiasmant les
spectateurs ruisselants.
Jiménez a été magistral. Surtout au sixième, qu’il reçut
par un majestueux toréo de cape avec de l’eau jusqu’aux chevilles: véroniques, demie précieuse, larga
cordobesa... Puis une faena vibrante, de bon goût, en
toréant dans la mare et en provoquant “l’indulto”
d’un toro qui n’en méritait pas tant. César Jiménez
réalise une grande campagne américaine.
Ainsi prenait fin cette feria de Quito, triomphale aussi
bien sur le plan artistique - pas moins de 28 oreilles
en une semaine - que sur le plan économique. L’empresa Citotusa a enregistré cette année les affluences
les plus importantes depuis qu’elle est aux commandes
de cette plaza d’Iñaquito.
RESEÑA des TOROS. 1. “Lanudito”, n° 7, colorado, 450 kg. 2. “Jaquimero”, n° 197, negro listón, 560 kg. 3. “Pajarito”, n° 209, negro,
451 kg. 4. “Huerfanito”, 490 kg. 5. “Solapado”, negro, 463 kg. 6.
“Grandioso”, n° 214, negro, 517 kg.
TROPHÉES DE LA FERIA DE QUITO
TROPHÉES DE LA MUNICIPALIDAD
Triomphateur: Sébastien Castella
Meilleure faena: César Jiménez
Meilleur toro: “Riguroso”, de Huagrahuasi, combattu le
4 décembre par Miguel Angel Perera
Meilleur torero équatorien (trophée Agustín Galárraga):
Diego Rivas
Trophée Vierge de Quito: El Fandi.
TROPHÉES DE L’EMPRESA CITOTUSA
Trophée Jesús del Gran Poder: Sébastien Castella
Meilleur toro: “Bullicioso”, de Huagrahuasi, combattu
le 30 novembre par El Juli.
Meilleur novillero: Álvaro Samper
Meilleure estocade (Ciudad de Quito): Joselito Adame.
Pour la Peña El Juli, le meilleur novillero fut Martín Campuzano et le triomphateur Castella.
. Guadalajara (Mexique)
. Dimanche 3 DÉCEMBRE. Plaza Nuevo Progreso. Temps
agréable. 1/4 entrée. Toros de Real de Saltillo, mansos
et difficiles, pour Guillermo MARTÍNEZ, rouge et or (ovation et ovation) Juan Carlos CUBAS, blanc et or (silence
et tour de piste après un avis) Arturo MACÍAS, tabac et
or (trois avis avec ovation et deux avis avec silence).
Président : Rubén Pérez. Ont salué les banderilleros
Armando Ramírez, au 1er; Diego Bricio, au 3e; Fermín
Quiroz, au 4e; et Gustavo Campos, au 6e.
Le troisième toro, dont Macías ne put venir à bout, rentra vivant au toril.
L’apoderado d’Arturo Macías, le matador retiré Luis Fernando Sánchez, fut appréhendé par l’autorité à la mort
du troisième pour avoir insulté la présidence au moment
de sonner le troisième avis et fut conduit, avec l’oncle
du torero, au poste de police.
Guillermo Martínez dédia le 1er à la danseuse andalouse
Cristina Hoyos.
Une minute de silence fut respectée au paséo en mémoire
du ganadero de Santa Rosa de Lima.
. Monterrey (Mexique)
. Dimanche 3 DÉCEMBRE. Monumental Lorenzo Garza.
Pluie et froid (environ 7°C). 2/3 entrée. Toros de José
María Arturo Huerta, difficiles, pour le rejoneador Jorge
HERNÁNDEZ GARATE (une oreille) Eloy CAVAZOS, vert
pomme et or (tour de piste) Enrique GARZA, rouge et or
(ovation) Alejandro AMAYA, saumon et or souligné de noir
(ovation) Juan Antonio ADAME, bleu saphir et or (deux
Semana_506 11/12/06 10:37 Page 4
(Film Noirfilm)
SEMANA PASADA
oreilles) Fermín RIVERA, pétale de rose et or (ovation).
Corrida au bénéfice de l’hôpital universitaire de la ville.
Le banderillero David Cavazos - frère du matador - faisait
ses adieux après trente-trois ans de carrière. Eloy lui coupa
la coleta en piste à la mort du deuxième toro qu’il lui
avait dédié. David Cavazos a 54 ans, a commencé à
toréer enfant comme novillero en 1966 avant de devenir subalterne en 1974.
Alejandro Amaya fut soigné d’une déchirure musculaire
à l’aine gauche.
Nouveau triomphe du torero local Juan Antonio Adame,
qui confirme ainsi son succès du 18 novembre. Les forcados de Cadereyta arrêtèrent le toro du rejoneador, qui
brilla notamment sur ses chevaux “Picasso” et “Ramiro”.
RESEÑA des TOROS. 1. (rejones) “Médico”, n° 781, negro listón, 544
kg. 2. “Universitario”, n° 831, negro, 504 kg. 3. “Amigo”, n° 39,
negro bragado, 500 kg. 4. “Líder”, n° 50, negro bragado, 485 kg. 5.
“Visionario”, n° 31, cárdeno, 506 kg. 6. “Eterno”, n° 789, cárdeno,
494 kg
Autres corridas
au Mexique
. CHIHUAHUA. 3 décembre. Temps froid. 1/2 entrée.
Toros de Claudio Huerta, inégaux (arrastre lent au 6e),
pour Rafael Ortega (silence et silence) Fernando Ochoa
(ovation et tour de piste) Leopoldo Casasola (silence et
deux oreilles). Casasola remporta le trophée Raúl Contreras “Finito”.
. MÉRIDA (Yucatán). 3 décembre. 3/4 entrée. Toros
de Marco Garfias, correctement présentés et maniables
sauf le 1er, fade, pour Jorge Gutiérrez, bleu roi et or
(silence et une oreille) Zotoluco, violet et or (un avis
avec silence et une oreille) El Fandi, céleste et or (tour
de piste et silence). Le picador Pedro López présentait
son examen de professionnel et piqua quatre toros : il
fut ovationné au 2e et sanctionné pour avoir châtier le
4e après la sonnerie du changement de tiers. Une minute
d’applaudissements fut réservée au paséo en mémoire
de la ganadera Rosario Medina de Conde, propriétaire
de l’élevage de San Salvador.
. QUERETARO. 9 décembre. 1/4 entrée. Toros de Santa
Barbara, bien présentés et éteints, pour Zotoluco (une
oreille et une oreille) Rafael Ortega (silence et ovation)
Arturo Macías (un avis avec ovation et une oreille). Le
banderillero Fernando García a salué au 4e.
DEL MORAL EN LIBERTÉ
Castella va gagner
ce qu’il doit gagner
L’heure est venue pour
Sébastien Castella de
gagner l’argent qu’il doit
gagner par rapport au très
haut rang qu’il occupe
dans la tauromachie
actuelle, un rang obtenu
avec beaucoup de sacrifices. C’est pour cela qu’il
a décidé de changer la
façon dont sa carrière était gérée, sans pour autant changer d’apoderado.
Les taurins deviennent très nerveux quand ce genre de changement intervient et ils s’accrochent en général à la commodité du
conservatisme avec une règle simple: il ne faut surtout pas importuner les grandes empresas. Mieux vaut que tout reste aussi com-
mode que cela était, car cela était si bien... Pour les toreros qui
atteignent la gloire, c’est le raisonnement inverse. Si, lors des premières années de leur carrière, leur priorité est de beaucoup toréer
et de parvenir au sommet du classement, dès qu’ils atteignent
leur sommet professionnel, ils commencent à réfléchir à combien
ils vont gagner et s’ils vont être payés en fonction de leurs efforts.
Et non seulement combien, mais aussi comment, où et avec quelle
périodicité. Car ils veulent tout contrôler, comme cela convient le
mieux à leurs intérêts personnels et ils ne veulent plus entendre
parler de liquidations globales au milieu ou à la fin de la temporada. Ils préfèrent que leur apoderado les informe de la quantité
qu’ils vont percevoir avant et après chaque corrida. Cela est logique
et même nécessaire.
Dans des déclarations aux radios alors qu’il se trouvait encore à
Lima et que commençaient à circuler de fortes rumeurs, Castella
laissa entendre que Luis Álvarez pourrait ne plus administrer sa
carrière. Nous supposons que cela fut fait en cherchant la meilleure
offre, alors José Antonio Campuzano continuerait à gérer les choses
artistiques, techniques et sentimentales. On parla même de Cam-
puzano comme seul apoderado mais un rendez-vous à Mexico
avec Enrique Martín Arranz – toujours attentif à la moindre nouveauté - déclencha une avalanche de spéculations et, postérieurement, un autre refus du torero, car, semble-t-il, les termes du
contrat que Castella mis sur la table où s’était assis Martín Arranz
ne furent pas acceptés par le fameux mentor et promoteur. Un
refus qui, soit dit en passant, a laissé ridicules ceux qui, depuis
leur tribune d’une revue espagnole spécialisée, remuaient les
esprits en faveur de leur favori de toujours, Martín Arranz, au point
d’anticiper les événements en affirmant comme acquis un accord
qui finalement ne se fit jamais. Castella avait davantage écouté
ceux qui lui conseillèrent à Lima de reprendre l’apoderado de toujours à la seule condition d’accepter les nouvelles clauses.
Curieusement, ces journalistes qui étaient si content de voir Castella rejoindre l’écurie de la maison, changèrent leurs violons en
lances envenimées contre Sébastien lors d’une retransmission
radiophonique d’une corrida de Quito. Ils venaient d’être informés
du fiasco de l’opération.
José Antonio DEL MORAL
LE LIVRE ÉVÉNEMENT
Marc Lavie publie
chez Atlantica :
Le sacre
de Castella
“C’est un fait historique. Pour la première fois,
un torero français, Sébastien Castella, s’est installé au sommet de la tauromachie mondiale.
Longtemps divisée ou sceptique sur Castella, la
presse espagnole est désormais unanime. En
France, l’écho de ses triomphales campagnes
n’a pas toujours été répercuté à sa juste valeur.
Ce livre fait revivre la réalité des triomphes de
Castella et des autres toreros lors d’une saison
complète, qui commence au Mexique, parcourt
la Colombie, l’Équateur et le Pérou, puis rayonne
aux grands soleils d’Espagne et de France.”
Ce livre est composé de neuf chapitres:
Chapitre I: À l’américaine
Un cratère en ébullition (Ponce et Castella à
Mexico) - Première queue mexicaine - Une illu-
mination (Mexico) - Au centre du monde (Quito)
- Bizet à Manizales.
Chapitre II: La conquête de la Maestranza
Séville, un 21 avril - Castella ouvre sa cape L’adieu de Manzanares - Une feria au détriment
du Juli
Chapitre III: La San Isidro des batailles souterraines
Jiménez devient César - L’épée ferme la porte Tertulia autour de Castella - El Juli, la faena de
la feria - Jiménez n’ouvre pas la dernière - Malgré tout, et contre tout.
Chapitre IV: L’illusion Talavante
La quête de Tomás - Granada, première attente
- De l’illusion à la mauvaise imitation - Le syndrome Frasquito - La difficile proclamation des
figures
Chapitre V: Faillite médiatique
Pourquoi y a-t-il un divorce, quasiment permanent
durant toute l’histoire de la tauromachie, entre le
public et une grande partie de la critique?
Chapitre VI : Sang et feu de juillet
Corridas de gala - Héroïsme à Pamplona - Retour
à Santander
Chapitre VII: Castella, roi de France
L’étape arlésienne - Éclats de Pentecôte - Tout
tourne autour de lui à Dax - Un coin de ciel bleu
à Bayonne
Chapitre VIII: Vers d’autres horizons
Le président de Bilbao - Coup de corne à Bayonne
- Bras de fer à Dax - San Miguel, au revoir et
merci - Jiménez rayonne à nouveau - Le dialogue de paix de Manzanares - Vers d’autres
horizons.
Chapitre IX: Toutes les corridas de Castella
en 2006
Tous les résultats, les détails, les trophées des
corridas toréées par Castella en France, en
Espagne, en Amérique latine et au Portugal Tous les toros qu’il a toréés - Les extraits de plus
prestigieuses chroniques.
Le tout agrémenté de nombreuses illustrations.
Au centre de l’ouvrage, un cahier de seize pages
entièrement en couleur, avec de splendides photos de Bernard et de Olga Holguín réalisées à
Bayonne, Bilbao, Dax, Madrid et Séville.
128 pages. Nombreuses illustrations Format: 16 x 24 cm
ISBN: 9-78275-880-0 - Prix: 15 €
Disponible depuis le 9 novembre 2006
en librairies ou chez l’éditeur: ATLANTICA
B.P. 90041 - 64201 Biarritz Cedex
Tél. 05.59.52.84.00 - Fax : 05.59.52.84.01
www.atlantica.fr
Semana_506 11/12/06 10:37 Page 5
(Film Noirfilm)
LA FIN DE LA FERIA DE QUITO
(photos Olga Holguín)
Corrida triomphale du 4 décembre
Castella impose le silence.
Une image désormais habituelle :
Castella en triomphe.
Miguel Angel Perera.
Déluge du 6 décembre
El Fandi patauge sous le déluge.
Jiménez torée avec de l’eau jusqu’aux chevilles.
BILAN 2006
Toros célèbres
en 2006
Est-ce un record ? Pas moins de vingt-cinq
toros ont été graciés en 2006 en Espagne et
en France. En voici la liste:
1. “ABAJEÑO”, n° 86, jabonero, d’El Serrano,
gracié le 11-06-2006 à Paracuellos del Jarama
(Madrid) par Sergio Marín.
2. “BARATERO”, n° 20, castaño, de Garcigrande, gracié le 19-03-2006 à Alba de Tormes
(Salamanque) par Pedro Gutiérrez “El Capea”.
Fils d’un étalon de Juan Pedro Domecq. Il reçut
deux piques profondes, de 35 cm et de 40 cm
d’extension.
3. “BARBUDO”, n° 135, de La Dehesilla, gracié le 07-09-2006 à Ayamonte (Huelva) par
Javier Conde.
4. “CAMINANTE”, de José Escolar Gil, gracié le
16-09-2006 à Fuenlabrada par Luis Miguel
Encabo.
5. “CARA ALEGRE”, n° 2, negro, 545 kg, de Valdefresno, gracié le 15-08-2006 à Béziers par Iván
García. Ce toro est décédé le 28 août suivant des
suites des blessures subies lors du combat.
6. “CHIFLADO”, n° 31, novillo du Marquis de
Domecq gracié le 23-09-2006 à Villamartín
(Cadix) par Pérez Mota.
7. “CÓNDOR”, n° 5, negro, 545 kg, de Toros
de Cortés, gracié le 13-08-2006 à Fréjus par
Juan Bautista.
8. “DESORDENADO”, n° 116, negro, 542 kg,
de Zalduendo, gracié le 11-09-2006 à Murcie
par Enrique Ponce.
“Harinero”
“Desordenado”.
9. “ESTERO”, n° 9, negro, de Zalduendo, gracié le 28-02-2006 à Motril (Granada) par Sébastien Castella.
10. “FERRERITO”, n° 88, colorado, d’El Quintanar, gracié le 15-09-2006 à Morata de Tajuña
(Madrid) par Iván García.
11. “GASTASUELAS”, n° 20, negro listón, 525
kg, du Marquis de Domecq, gracié le 15-092006 à Albacete par Antonio Ferrera.
12. “GENEROSO”, n° 56, sardo, de Luis Algarra,
gracié le 12-03-2006 à Morón de la Frontera
(Séville) par Finito de Córdoba.
13. “HARINERO”, n° 150, negro, 545 kg, de
Fuente Ymbro, gracié le 18-03-2006 à Valencia
par Miguel Angel Perera. C’est le deuxième toro
gracié dans l’histoire des arènes de Valencia. Il fut
également distingué comme le meilleur toro des
“fallas”. Ce toro avait été, dans un premier temps,
refusé par les vétérinaires. Sa mère fut la première
vache à être tientée par Ricardo Gallardo.
14. “HOLANDÉS”, de Maria José Barral, gracié
le 02-09-2006 à Alcalzar de San Juan (Ciudad
Real) par Juan José Padilla.
15. “INSÍPIDO”, n° 19, negro, 530 kg, de Zalduendo, gracié le 11-09-2006 à Murcie par
Pepín Liria.
“Insípido”
16. “JUGUETE”, n° 17, de Zalduendo, gracié
le 08-10-2006 à Espartinas (Séville) par Enrique
Ponce. C’est le vingt-huitième toro gracié dans
la carrière du maestro de Chiva.
17. “PELETERO”, n° 32, de Baltasar Ibán, gracié le 14-10-2006 à Estremera de Tajo (Madrid)
par Serafín Marín.
18. “PIONECITO”, n° 164, castaño, de Manuel
Angel Millares, gracié le 16-04-2006 à Benalmadena (Málaga) par Marc Serrano.
19. “PITITO”, n° 43, negro, 547 kg, de Valdefresno, gracié le 30-08-2006 à Palencia par
Miguel Angel Perera. N’a pas survécu à ses blessures.
20. “RASTRERO”, n° 92, negro chorreado, 497
kg, d’El Torero, gracié le 11-08-2006 à Motril
(Granada) par César Rincón.
21. “REQUERIDO”, n° 49, negro, de Juan
Pérez-Tabernero, gracié le 11-06-2006 à Benavente (Zamora) par Serafín Marín.
22. “SABUESO”, n° 105, negro, de Fuente
Ymbro, gracié le 25-08-2006 à Almagro (Ciudad Real) par Finito de Córdoba.
23. “TRISTÓN”, n° 24, de Fernando Peña, gracié le 15-09-2006 à Calera y Chozas (Tolède)
par Serranito.
24. “TURRONERO II”, n° 40, gracié, de Hermanos Sampedro, gracié le 30-04-2006 à Mora
de Toledo par Finito de Córdoba.
25. “ZURCIDO”, n° 33, negro, d’Antonio
Bañuelos, gracié le 01-10-2006 à Medina de
Pomar (Burgos) par Sánchez Vara.
Le fameux “mouchoir orange”
qui ordonne la grâce d’un toro en
piste. Ici à Murcie en septembre.
Semana_506 11/12/06 10:37 Page 6
(Film Noirfilm)
BILAN 2006
TOROS GRACIÉS
EN AMÉRIQUE
Plus nombreux sont les “indultos” sur le continent américain, où manquent cruellement
les reproducteurs dans les ganaderías. En
voici quelques uns intervenus en 2006.
26. “DESALMADO”, de l’élevage équatorien de
Santa Rosa, gracié le 25-02-2006 à Ambato
(Équateur) par Juan Francisco Hinojosa.
27. “FARANDULERO”, n° 513, 444 kg, de
l’élevage colombien d’Agualuna, gracié le 1102-2006 à Medellín (Colombie) par José Gómez
“Dinastía”.
28. “FIGURA”, n° 56, 477 kg, de l’élevage
mexicain de Begoña, gracié le 01-05-2006 à
Aguascalientes (Mexique) par Zotoluco.
29. “GOMECISTA”, n° 37, 435 kg, de l’élevage vénézuélien de Rancho Grande, gracié le
27-01-2006 à San Cristóbal (Venezuela) par
Gregorio Torres “Maravilla”.
30. “GRANJERO”, n° 98, 435 kg, de l’élevage vénézuélien d’El Prado, gracié le 27-012006 à San Cristóbal (Venezuela) par Javier
Conde.
31. “KISS FM”, n° 7, negro, 510 kg, de l’élevage mexicain de Carranco, gracié le 04-022006 à Torreón (Mexique) par Jorge Gutiérrez.
32. “PRESUMIDO”, n° 16, jabonero sucio, 435
kg, de l’élevage vénézuélien de Rancho Grande,
gracié le 28-02-2006 à Mérida (Venezuela) par
César Jiménez.
33. “RABIOSO”, n° 170, 441 kg, de l’élevage
vénézuélien de Rancho Grande, gracié le 29-012006 à San Cristóbal (Venezuela) par César
Vanegas.
34. “REACTOR”, 447 kg, de l’élevage colombien d’Ernesto Gutiérrez Arango, gracié le 26-022006 à Mérida (Venezuela) par César Vanegas.
35. “REY”, n° 9, de l’élevage mexicain de Real
de Saltillo, gracié le 15-01-2006 à Juchipila
(Mexique) par José María Luévano.
TOROS IMPORTANTS
EN EUROPE
36. “ALIMAÑA”, n° 129, negro, de San Martín,
combattu le 29-09-2006 à Corella (Navarre)
par Serafín Marín (tour de piste)
37. “AVIADOR”, n° 41, cárdeno, 529 kg, de
Partido de Resina, combattu le 02-01-2006 à
Almería par José Ignacio Ramos (vainqueur de
la corrida concours)
38. “BANDOLERO”, n° 53, castaño, 540 kg,
de Peñajara, combattu le 23-05-2006 à Cordoue par José Luis Torres (tour de piste)
39. “BARBAZUL”, n° 80, negro bragado, de
Victoriano del Rio, combattu le 10-08-2006 à
Socuéllamos (Ciudad Real) par Finito de Córdoba (tour de piste)
40. “BARBERO”, n° 92, colorado, 505 kg, de
Manolo González, combattu le 20-03-2006 à
Castellón par José María Manzanares fils (prix
du Casino Antiguo au meilleur toro de la feria)
41. “BEATO”, n° 89, negro, de Victoriano del
Rio, combattu le 27-09-2006 à San Sebastián
de los Reyes (Madrid) par Sébastien Castella
(tour de piste)
42. “BENEMERITO”, n° 25, negro bragado
meano, 493 kg, de Salvador Domecq, combattu
le 18-08-2006 à Málaga par Sébastien Castella
(tour de piste)
43. “CARAPUERCO”, n° 41, colorado, 530 kg,
d’El Pilar, combattu le 16-09-2006 à Salamanque par El Juli (tour de piste)
44. “CARRETILLO”, n° 101, negro, 490 kg,
de Puerto de San Lorenzo, combattu le 13-092006 à Salamanque par Jesulín de Ubrique (prix
Toro de Oro au meilleur toro de la feria)
45. “CARTUCHERO”, n° 86, cárdeno claro, 459
kg, d’Ana Romero, combattu le 16-06-2006 à
Granada par Jesulín de Ubrique (tour de piste et
prix des vétérinaires au meilleur toro de la feria)
46. “CHOQUERO”, n° 3, negro, 541 kg, de
Celestino Cuadri, combattu le 29-05-2006 à
Madrid par Domingo López-Chaves (prix de Onda
Cero et du restaurant Puerta Grande au meilleur
toro de la San Isidro)
47. “CONCERTISTA”, de Cebada Gago, combattu le 16-09-2006 à Alcorisa (Teruel) par Paulita (prix du meilleur toro de la corrida concours)
48. “CONEJERO”, n° 50, cárdeno, de Victorino Martín, combattu le 13-08-2006 à Pontevedra par Pepín Liria (tour de piste)
49. “CURSILÓN”, n° 28, negro bragado, 491
kg, de Manolo González, combattu le 13-062006 à Granada par El Cid (tour de piste)
50. “DIBUJANTE”, n° 45, colorado, 520 kg,
de Domingo Hernández, combattu le 18-092006 à Nîmes par Mehdi Savalli (tour de piste)
51. “DOBLADITO”, n° 42, negro listón, 542
kg, de Las Ramblas, combattu le 17-03-2006
à Valencia par César Jiménez (tour de piste)
52. “EMBARRO”, n° 106, berrendo en negro
lucero, de Justo Nieto, combattu le 04-06-2006
à Vic-Fezensac par El Fundi (vainqueur de la corrida concours)
53. “EMPEÑADO”, n° 65, negro, 480 kg, de
Victoriano del Rio, combattu le 18-09-2006 à
Nîmes par Juan Bautista (tour de piste)
54. “ENCENDIDO”, n° 77, negro, 520 kg, de
Zalduendo, combattu le 22-04-2006 à Séville
par Sébastien Castella (tour de piste)
55. “ESPONTÁNEO”, n° 39, negro listón, 504
kg, de José Luis Pereda, combattu le 04-082006 à Huelva par José María Manzanares fils
(prix de la Peña Tendido 12 au meilleur toro des
fêtes colombines)
56. “ESTUPENDO”, n° 142, cárdeno oscuro,
de Victorino Martín, combattu le 02-09-2006 à
Moralzarzal (Madrid) par Luis Bolívar (tour de
piste).
57. “HEBIJÓN”, n° 71, cárdeno, 495 kg, de
Victorino Martín, combattu le 14-07-2006 à
Pampelune par Antonio Ferrera (tour de piste)
58. “INCITADOR”, n° 70, negro, 515 kg, de
Santiago Domecq, combattu le 18-07-2006 à
Valencia par Vicente Barrera (tour de piste)
“Incitador”
59. “JIPÍO”, n° 123, 500 kg, de Fuente
Ymbro, combattu le 14-05-2006 à Jerez de la
Frontera par Francisco Rivera Ordóñez (prix de
Radio Jerez au meilleur toro de la feria)
60. “LEÑADOR”, n° 27, negro, 550 kg, de
Fraile Mazas, combattu le 15-08-2006 à Béziers
par Antonio Ferrera (tour de piste)
61. “LLAMAÍTO”, n° 107, negro listón, 460
kg, de Cebada Gago, combattu le 17-09-2006
à Logroño par Luis Miguel Encabo (Divisa de
Honor au meilleur toro de la feria de San Mateo)
62. “MALTAPADO”, n° 26, negro, de Zalduendo, combattu le 28-02-2006 à Motril (Granada) par Enrique Ponce (tour de piste)
63. “MENSAJERO”, n° 102, castaño, 522 kg,
d’El Pilar, combattu le 16-09-2006 à Murcie par
El Fandi (tour de piste)
64. “MENTORILLO”, n° 78, cárdeno, de Victorino Martín, combattu le 13-08-2006 à Pontevedra par Antonio Ferrera (tour de piste)
65. “MINERO”, n° 61, cárdeno claro, 544 kg,
de Cebada Gago, combattu le 27-08-2006 à
Bilbao par Domingo López-Chaves (prix Cocherito au meilleur toro de la feria)
66. “MIRLO”, n° 64, 560 kg, de Guadalest,
combattu le 27-08-2006 à Barcelone par Iván
García (prix des critiques taurins au meilleur toro
de la temporada à Barcelone)
67. “MULATO”, n° 239, cárdeno, 486 kg, de
Victorino Martín, combattu le 25-03-2006 à
Castellón par Antonio Ferrera (tour de piste)
68. “NOVELERO”, n° 133, negro, 535 kg, d’Ana
Maria Bohórquez, combattu le 22-05-2006 à
Madrid par El Juli (prix de l’Ayuntamiento, du Colegio de Veterinarios, de Taurovent, de Toreo en
Red-Hondo, de Radio Libertad, de la Peña Hernández Pla et de Gabana 1800 au meilleur toro de
la San Isidro)
“Novelero”
69. “OPULENTO”, n° 105, negro, de Gallon,
combattu le 18-06-2006 à Aire sur l’Adour par
Luis Vilches (vainqueur de la corrida concours)
70. “OSADO”, n° 89, castaño, 540 kg, de
Domingo Hernández, combattu le 10-09-2006
à Arles par El Fundi (tour de piste et prix du
meilleur toro de la corrida-concours)
71. “PIPIOLO”, n° 164, negro, de Fernando
Peña, combattu le 15-05-2006 à Talavera de
la Reina par El Cid (tour de piste)
72. “PITONISO”, n° 15, negro, de “Toros de
Salvador Domecq”, combattu le 04-10-2006 à
Úbeda (Jaén) par Alejandro Talavante (tour de
piste)
73. “PLATIRRINO”, n° 75, cárdeno oscuro, de
Victorino Martín, combattu le 19-08-2006 à
Cantalejo (Ségovie) par Luis Bolívar (tour de
piste)
74. “PLAYERITO”, n° 70, negro, 476 kg, de
Puerto de San Lorenzo, combattu le 24-06-2006
à León par Javier Castaño (tour de piste)
75. “POMPOSITO”, n° 109, 513 kg, d’El Pilar,
combattu le 16-09-2006 à Murcie par Pepín
Liria (tour de piste)
76. “PRESUMIDO”, n° 104, cárdeno, de Victorino Martín, combattu le 13-08-2006 à Pontevedra par Pepín Liria (tour de piste)
77. “PRIMAVERA”, n° 9, negro, de Fuente
Ymbro, combattu le 07-08-2006 à Iscar (Valladolid) par César Jiménez (tour de piste)
78. “PRIMAVERO”, n° 50, negro bragado
meano girón, de Guadalest, combattu le 19-092006 à Mora de Toledo (Tolède) par José María
Manzanares fils (tour de piste)
79. “REBUENO”, n° 141, negro, 460 kg, de
Fuente Ymbro, combattu le 14-05-2006 à Jerez
de la Frontera par Miguel Angel Perera (tour de
piste)
80. “RECADERO”, n° 11, negro bragado, 540
kg, de Luis Algarra, combattu le 23-07-2006 à
Almadén (Ciudad Real) par El Cid (tour de piste)
81. “SALTARÍN”, n° 69, negro, 461 kg, de Valdefresno, combattu le 05-06-2006 à Nîmes par
Sébastien Castella (tour de piste)
82. “SARDINERO”, n° 139, negro, de Palha,
combattu le 31-07-2006 à Azpeitia (Guipuzcoa) par Domingo López-Chaves (tour de piste
et prix de la Peña Kintela au meilleur toro de la
feria de San Ignacio)
83. “SEDERO”, n° 78, negro listón bragado,
520 kg, d’Enrique Martín Arranz, combattu le
14-08-2006 à Saint-Sébastien par Eduardo Gallo
(trophée Manolo Chopera au meilleur toro de la
feria)
84. “SEDERO”, n° 5, negro, de José Miguel
Arroyo “Joselito”, combattu le 01-10-2006 à
Úbeda (Jaén) par César Jiménez (tour de piste)
85. “SERENO”, n° 84, negro, de Gavira, combattu le 25-08-2006 à Antequera (Málaga) par
Sébastien Castella (tour de piste)
86. “SOLEARES”, n° 39, negro, 580 kg, de
Victoriano del Rio, combattu le 11-05-2006 à
Madrid par Luis Miguel Encabo (prix de la Casa
de Córdoba et du Círculo Andanada del 9 au
meilleur toro de la San Isidro)
87. “SOPLA MUCHO”, n° 130, negro bragado
meano corrido, des héritiers de Salvador Guardiola Fantoni, combattu le 26-03-2006 à SaintSébastien par El Fundi (prix au meilleur toro de
la corrida-concours)
88. “TRILLADOR”, de Celestino Cuadri, combattu le 18-08-2006 à Valverde del Camino
(Huelva) par Pepín Liria (tour de piste).
89. “VELONERO”, n° 61, negro, de José Ignacio Charro, combattu le 03-06-2006 à Vic-Fezensac par Luis Miguel Encabo (tour de piste et trophée Paul Clarac au meilleur toro de la feria prix Tio Pepe-Monosabio des critiques taurins)
“Velonero”
90. “ZARANDAJO”, n° 102, negro listón, 525
kg, de Fuente Ymbro, combattu le 13-07-2006
à Pampelune par Santiago Ambel Posada (prix
Carriquiri au meilleur toro de la feria)
NOVILLOS IMPORTANTS
EN EUROPE
91. “BARBUDO”, n° 41, de Tardieu, combattu
le 16-07-2006 à Lunel par Antonio João Ferreira (vainqueur de la novillada concours)
92. “CORONEL”, n° 14, jabonero, de Prieto de
la Cal, combattu le 5 août à Lodosa (Navarre)
Semana_506 11/12/06 10:37 Page 7
(Film Noirfilm)
BILAN 2006
par Pepe Moral (tour de piste et prix au meilleur
novillo de la feria)
93. “DERRIBADO”, n° 51, de Hermanos García
Jiménez, combattu le 18-03-2006 à Valencia
en cinquième position par Cayetano García
(meilleur novillo des “fallas” de Valencia)
94. “FUSILÓN”, n° 53, negro, 475 kg, de Torrealta, combattu le 03-09-2006 à Bilbao par
Cayetano (tour de piste)
95. “GASTAÍTO”, jabonero, de Cebada Gago,
combattu le 01-10-2006 à Algemesí (Valencia)
par Benjamín Gómez (tour de piste)
96. “GENIAL”, n° 40, negro, novillo de Torrenueva, combattu le 28-09-2006 à Arnedo par
Pepe Moral (tour de piste et prix au meilleur
novillo de la feria)
97. “GILDO”, de Hermanos Sampedro, combattu le 15-07-2006 à Montilla (Cordoue) par
Sebastián Palomo (tour de piste)
98. “GUARDIÁN”, n° 16, castaño bragado, de
José Miguel Arroyo (Joselito), combattu le 21
mai à Eibar par Gabriel Picazo (tour de piste)
99. “HEREDERO”, n° 65, castaño, de Miranda
y Moreno, combattu le 18-03-2006 à Andujar
(Jaén) par Paco Ureña (tour de piste)
100. “INDECISO”, n° 40, negro, 473 kg, de
Yerbabuena, combattu le 30-07-2006 à Madrid
par Daniel Luque (tour de piste)
101. “INVITADO”, n° 24, castaño bragado, de
Los Chospes, combattu le 19-02-2006 à Tobarra
(Albacete) par Sergio Serrano (tour de piste)
102. “IRTENSIA”, n° 18, negro, 460 kg, de
Torrealta, combattu le 11-05-2006 à Jerez de
la Frontera par Cayetano (tour de piste)
103. “ISLEÑO”, n° 51, 401 kg, de Torrestrella,
combattu le 30-08-2006 à Colmenar Viejo par
Benjamin Gómez (tour de piste)
104. “JACHEADOR”, n° 17, negro, d’Antonio
Palla, combattu le 16-04-2006 à Arles par Marco
Leal (tour de piste)
105. “JARILLO”, n° 94, negro listón, de Gallon, combattu le 23-06-2006 à Tarascon par El
Moronta (tour de piste)
106. “LANGOSTINO”, n° 8, negro bragado
meano, du Scamandre, combattu le 17-06-2006
à Vauvert par José García “El José” (vainqueur
de la novillada concours)
107. “MEDIA CAÑA”, n° 33, negro, d’Antonio
Palla, combattu le 12-02-2006 à Samadet par
El Moronta (tour de piste)
108. “MOSQUETERO”, n° 5, castaño oscuro,
d’El Ventorrillo, combattu le 26-02-2006 à
Tobarra (Albacete) par Sergio Serrano (tour de
piste)
109. “NOVELERO”, n° 56, de Los Recitales,
combattu le 16-07-2006 à Montilla (Cordoue)
par Daniel Luque (tour de piste)
110. “TONADILLERO”, n° 13, negro bragado
meano axiblanco, de Lagunajanda, combattu le
27-09-2006 à Algemesí (Valencia) par Agustín
de Espartinas (tour de piste)
111. “VENTERO”, n° 58, negro bragado, de
Torrenueva, combattu le 25-09-2006 à Moralzarzal (Madrid) par Angel Teruel (tour de piste)
Index par ganaderías
Agualuna: 27
Ana Maria Bohórquez: 68
Ana Romero: 45
Antonio Palla: 104, 107
Baltasar Ibán: 18
Bañuelos: 8
Begoña: 28
Carranco: 31
Cebada Gago: 47, 61, 65, 95
Cuadri: 46, 88
Domingo Hernández: 50, 70
El Pilar: 43, 63, 75
El Prado: 30
El Quintanar: 11
El Serrano: 1
El Torero: 21
El Ventorrillo: 108
Ernesto Gutiérrez Arango: 34
Escolar Gil: 4
Fernando Peña: 24, 71
Fraile Mazas: 60
Fuente Ymbro: 14, 23, 59, 77, 79, 90
Gallon: 69, 105
García Jiménez: 93
Garcigrande: 2
Gavira: 85
Guadalest: 66, 78
Guardiola Fantoni: 87
Joselito: 84, 98
José Ignacio Charro: 89
José Luis Pereda: 55
Juan Pérez-Tabernero: 22
Justo Nieto: 52
La Dehesilla: 3
Lagunajanda: 110
Las Ramblas: 51
Los Chospes: 101
Los Recitales: 109
Luis Algarra: 13, 80
Manolo González: 40, 49
Manuel Angel Millares: 19
Maria José Barral: 15
Marquis de Domecq: 6, 12
Martín Arranz: 83
Miranda y Moreno: 99
Palha: 82
Partido de Resina: 37
Peñajara: 38
Prieto de la Cal: 92
Puerto de San Lorenzo: 44, 74
Rancho Grande: 29, 32, 33
Real de Saltillo: 35
Sampedro: 25, 97
San Martín: 36
Santa Rosa: 26
Santiago Domecq: 58
Scamandre: 106
Tardieu: 91
Toros de Cortés: 7
Toros de Salvador Domecq: 42, 72
Torrealta: 94, 102
Torrenueva: 96, 111
Torrestrella: 103
Valdefresno: 5, 20, 81
Victoriano del Rio: 39, 41, 53, 86
Victorino Martin: 48, 56, 57, 64, 67, 73, 76
Yerbabuena: 100
Zalduendo: 9, 10, 16, 17, 54, 62
À L’AFFICHE
DÉCEMBRE
JANVIER 2007
15. MORELIA (Mexique). 6 De Santiago.
Jorge Gutiérrez, Fernando Ochoa, Luis Ricardo
Medina. 16. CALI (Colombie). 6 Salento.
Dinastía, Paco Perlaza, Guerrita Chico. 16.
QUERETARO. 6 Teófilo Gómez. Eloy Cavazos,
Juan Bautista, Alejandro Amaya. 17. MÉRIDA
(Mexique). 6 Reyes Huerta. Eloy Cavazos,
Juan Bautista, Alejandro Amaya. 25. CALI. 6
Paispamba. Paco Perlaza, Cristóbal Pardo,
Héctor José. 25. CHILPANCINGO (Mexique).
6 Sierra Ortega. Gaston Santos (rej), Manolo
Mejía, Lino Noriega (alternative). 25. JALPA
(Mexique). 6 Corlomé. Jorge Hernández (rej),
Leonardo Benítez, Paul Cortés. 25. QUERETARO. 7 Carranco. Eduardo Cuevas (rej), Eloy
Cavazos, Jorge Gutiérrez, Zotoluco. 26. CALI.
6 Fuentelapeña. Rui Fernandes (rej), Ramsés, Iván García. 27. CALI. 6 Ambaló. Miguel
Abellán, Sébastien Castella, Andrés de los Rios.
28. CALI. 6 Alhama. Paco Perlaza, Salvador
Cortés, Alejandro Talavante. 29. CALI. 6 Las
Ventas del Espiritú Santo. Dinastía, Sébastien
Castella, Manzanares. 30. CALI. 7 Guachicono. Rui Fernandes (rej), Juan Bautista, Paco
Perlaza, Morenito de Aranza. 31. CALI. 6
Puerto de Hierro. Miguel Abellán, Sébastien
Castella, Cristóbal Pardo, Ramsés, Iván García,
Alejandro Talavante.
1. CALI. (festival nocturne) 6 González Caicedo. Juan Bautista, Manzanares, Salvador
Cortés, Morenito de Aranda, Andrés de los
Rios, Héctor José. 1. JALPA (Mexique). 6
Medina Ibarra. Rafael Ortega, Leopoldo Casasola, Israel Tellez. 1. MERIDA (Mexique).
(rej) Rodrigo Santos, Eduardo Cuevas, Jorge
Hernández. 5. CARTHAGÈNE DES INDES
(Colombie). 7 El Paraíso. Willy Rodríguez
(rej), El Juli, Sébastien Castella, Luis Bolívar.
6. CARTHAGÈNE DES INDES. 6 Achury Viejo.
Alejandro Gaviria, El Fandi, Manzanares. 6.
DUITAMA (Colombie). Concours (Vistahermosa, El Aceituno, Las Ventas, El Encenillo,
Santa Barbara, Icuasuco). Antonio Ferrera,
Iván García, Ramsés. 7. ALMERÍA. (12 h 30)
Concours (Miura, Partido de Resina, Prieto de
la Cal, Samuel Flores, Dolores Aguirre, Adolfo
Martín). L.F.Esplá, El Fundi, Curro Vivas. 7.
CARTHAGÈNE DES INDES. 7 Fuentelapeña.
Monica Serrano (rej), Enrique Ponce, Joselillo
de Colombia, Morante de la Puebla. 7. DUITAMA. 6 Las Ventas del Espiritú Santo. César
Rincón, Sébastien Castella, Luis Bolívar. 7.
MANIZALES (Colombie). (nov) 6 El Aceituno.
Rubén Pinar et deux autres.. 8. CARTHAGÈNE
DES INDES. (nov) 6 El Guájaro. Javier Ben-
jumea, César Manotas, Carlos Guzmán. 8.
DUITAMA. (nov) 6 Mondoñedo. Jairo Miguel,
Juan Solanilla, X. 8. MANIZALES. (rej) 6 Dos
Gutiérrez. Rui Fernandes, J.L.Rodríguez, Jorge
Enrique Piraquive. 9. MANIZALES. 6 Las Ventas del Espiritú Santo. César Rincón, Sébastien Castella, Luis Bolívar. 10. MANIZALES.
6 La Carolina. Dinastía, Iván García, Ramsés.
11. MANIZALES. Festival nocturne.. 12.
MANIZALES. 6 Juan Bernardo Caicedo. Paco
Perlaza, Sébastien Castella, César Jiménez.
13. MANIZALES. 6 Ernesto Gutiérrez. César
Rincón, El Juli, Andrés de los Rios. 20.
MEDELLÍN (Colombie) 7 Santa Barbara. Rui
Fernandes (rej), Cristóbal Pardo, Ramsés,
Manuel Libardo. 21. BOGOTÁ. 6 Achury Viejo.
Pepe Manrique, Dinastía, Sebastián Vargas.
27. MEDELLÍN. 6 El Encenillo. Antonio Ferrera, Matías Tejela, Hector José. 28. BOGOTÁ.
6 Las Ventas del Espiritú Santo. César Rincón,
El Fandi, Alejandro Talavante.
FÉVRIER
3. MEDELLÍN. 6 La Carolina. Juan Bautista,
Iván García, Luis Bolívar. 4. BOGOTÁ. (rej) 6
Orbes. Rui Fernandes, Diego Ventura, Juan
Rafael Restrepo. 4. MEDELLÍN. (nov) 6 Monterrey. José Arcila, Rubén Pinar, Carlos Gómez.
4. SAMADET (Landes). Novillada de Antonio
7
Palla. 4. VALENCIA (Venezuela). 6 Los Ramírez. El Fandi, Manzanares, X. 9. MEDELLÍN
(nocturne) (festival) 6 Ernesto Gutiérrez. Juan
Rafael Restrepo (rej), Dinastía, Victor Puerto,
Juan Bautista, Iván García, Luis Bolivar. 10.
MEDELLÍN. 6 Juan Bernardo Caicedo. César
Rincón, V. Puerto, F. Rivera Ordóñez. 11.
BOGOTÁ. 6 Agualuna. César Rincón, F. Rivera
Ordóñez, Ramsés. 11. MARACAY (Venezuela). 6 Los Ramírez. Erick Cortés, El Fandi,
Manzanares. 17. MEDELLÍN. 6 Ernesto Gutiérrez. Dinastía, El Juli, César Jiménez. 18.
BOGOTÁ. 6 Juan Bernardo Caicedo. El Juli,
Manzanares, Luis Bolívar. 24. MEDELLÍN. 6
Agualuna. César Rincón, Sébastien Castella,
Andrés de los Rios.
MARS
10. UBRIQUE (Cadix). (17 h) 6 Sampedro.
F. Rivera Ordóñez, El Cid, Cayetano. 11.
MONOVAR (Alicante). 6 Tornay. El Cid,
F.J.Palazón, Cayetano. 16. MARACAY (Venezuela) (nocturne) 6 Los Arangüez. Pepe Luis
Gallego, Maravilla, José Cariel. 17. MARACAY. 6 Rancho Grande. Ignacio Garibay, Gabriel
Picazo, José Alberto García (alternative). 18.
MARACAY. 6 El Prado. Erick Cortés, Serafín
Marín, El Capea.
Semana_506 11/12/06 10:37 Page 8
(Film Noirfilm)
ÉCHOS DU CALLEJÓN
. Trophées Semana Grande
N’oubliez pas de voter pour les trophées Semana Grande. Vous
retrouvez le bulletin de vote dans le numéro 505 et il doit
nous parvenir avant le 16 décembre. Les résultats seront publiés
la semaine prochaine. Il s’agit des trophées les plus démocratiques du monde taurin, puisque Semana Grande permet
à ses lecteurs, au public qui fait vivre la corrida en France en
passant aux guichets, de désigner les triomphateurs de la temporada.
. Rivera, Casas et Conde à Málaga
Les arènes de Málaga seront désormais dirigées par la société
formée par Francisco Rivera Ordóñez, Javier Conde, Simon
Casas et le dirigeant de football Fernando Puche.
Cette société a remporté l’appel d’offres récemment organisé.
Les arènes de La Malagueta étaient dirigées depuis plusieurs
années par José Luis Martín Lorca et Juan Carlos Escribano.
. Ganaderías pour Séville
La feria de Séville commencera le 13 avril - après la corrida
du dimanche de Pâques, 8 avril - et les ganaderías sont déjà
retenues. Les corridas de la feria d’avril proviendront du Puerto
de San Lorenzo, Cebada Gago, Cuadri, Jandilla, Juan Pedro
Domecq, Miura, Núñez del Cuvillo, Palha, Parladé, Torrealta,
Torrestrella, Victorino Martín et Zalduendo. Deux corridas à
cheval complèteront la feria, avec des toros de Murube et de
Bohórquez.
. Rincón précise ses adieux
César Rincón a déclaré à la radio colombienne que sa corrida
d’adieux aurait lieu le 8 décembre 2007 à Bogotá. Il célébrera ce jour-là, précisément, les vingt-cinq ans de son alternative prise dans ces mêmes arènes des mains d’Antoñete.
. Teruel avec les Lozano
Angel Teruel fils est sans doute la principale révélation parmi
les novilleros de 2006. Sa carrière sera désormais administrée par les frères Lozano.
. Aguilar avec Rodríguez Velez
Le matador Sergio Aguilar, dont la carrière a été jusqu’à présent émiettée par de nombreuses lésions, a choisi Juan Manuel
Rodríguez Velez comme apoderado.
. Prieto primé à Calasparra
Le prix décerné au meilleur lot de novillos de la feria de Calasparra (Murcie) a été attribué à la ganadería de Tomás Prieto
de la Cal, qui commencera très tôt la temporada 2007 en faisant combattre un (superbe) toro (jabonero) le 7 janvier lors
de la corrida concours d’Almería. Domingo López-Chaves, le
rejoneador Sergio Galán et le novillero Alberto Lamelas ont
été également primés lors de cette soirée.
. Corrida à Ubrique
Le samedi 10 mars 2007 à Ubrique (Cadix), corrida avec des
toros de Sampedro pour Francisco Rivera Ordóñez, El Cid et
Cayetano. Paseo à 17 heures.
SEMANA GRANDE
N° 506 - LUNDI 11 DÉCEMBRE 2006
www.semana-grande.com
Édité par la Société Semana Grande au capital de 304,90 €.
Directeur et rédacteur : Marc LAVIE • AVIS AUX ORGANISATEURS: aucune personne ne peut se réclamer du journal sans l’accord explicite et préalable du directeur de la
publication. Impression: S.A.I. (Biarritz)
Abonnements-publicité-rédaction:
B.P. 519 - 64010 PAU (France)
Courrier électronique de la rédaction:
[email protected]
Fax de la rédaction: 05.59.14.94.30
N° Commissions Paritaire: 0607K77667
Aucun service d’abonnement n’est pris par téléphone
. Deux toros de Joselito
sanctionnés à Logroño
Le gouvernement de Rioja a sanctionné l’élevage de José
Miguel Arroyo (Joselito) pour deux toros combattus le 20 septembre à Logroño dont les défenses auraient été manipulées.
La sanction est de 12 020 euros et deux mois d’interdiction
de faire combattre des toros dans la province de Rioja.
. Le GEST écrit à Mont-de-Marsan
Le Groupe des Entrepreneurs de Spectacles Taurins (G.E.S.T.)
a envoyé, sous la plume de son président Simon Casas, la
lettre ouverte suivante à Pierre Martin, président du Comité
des Fêtes de Mont-de-Marsan:
“Monsieur le Président,
Notre groupement d’organisateurs professionnels de spectacles
tauromachiques vous adresse le présent courrier au nom de
ses membres concernés par votre consultation: Luc Jalabert,
Alain Lartigue, Robert Margé et Simon Casas.
Les conditions de cette consultation ne nous paraissent pas
présenter toutes les garanties de transparence et de libre concurrence. En conséquence, les membres de notre groupement
n’entendent pas présenter d’offre dans le cadre de cette consultation.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos sentiments distingués.
Pour le GEST, le Président: Simon Casas.”
. Peña Querencia
La peña Querencia Médoc organise une conférence sur les
écoles de tauromachie animée par Hervé Galtier qui dirige
l’école taurine de Nîmes. Cette conférence se déroulera le
samedi 16 décembre à 19 h 30 (repas tapas: 23 euros) dans
le cadre du restaurant “Au bon accueil” (96 rue Marcellin
Berthelot au Bouscat). Réservations au 05.56.90.17.52
. Alegria TV
Sur la chaîne Alegria, qui peut être captée en clair sur Astra
ou sur Canalsat, le magazine “Toro brave” présenté par Hervé
Touya est proposé en première diffusion le vendredi à 18h
30. Il est rediffusé plusieurs fois dans la semaine.
. Paco Camino à “Tercios”
Pour le dernier numéro de l’année, Le magazine “Tercios” de
Jean-Michel Mariou, qui sera diffusé le samedi 16 décembre à
11 h 15 sur France 3 Aquitaine, propose une rencontre avec
l’un des plus grands toreros du vingtième siècle: le maestro Paco
Camino. Cette émission - dans sa version longue, avec dix
minutes supplémentaires - peut être également visionnée sur
Internet à l’adresse suivante: http://aquitaine.france3.fr
. Tendido cero
Le magazine “Tendido Cero” proposera le samedi 16 décembre
à 13 h sur TVE2 et le dimanche 17 dans la nuit sur TVE Internacional la première partie d’un résumé de la temporada
2006.
. Face au toril
Le magazine “Face au toril” sera diffusé sur France 3 Sud ce
samedi 16 décembre à 16 h 20 avec au programme les
meilleures images de la saison: les toros de Gallon dans la
Crau ; El Fundi face à six toros à Arles ; Juan Bautista sous
l’orage à Dax; les confidences de César Jiménez; la voltereta
de Padilla à Nîmes; et bien sûr Sébastien Castella en festival
à Saint-Gilles, avec une musique surprenante.
L’émission peut être visionnée sur Internet à l’adresse:
http://sud.france3.fr
. Les corridas de Mexico à la télé
Comme chaque année, les corridas de la “temporada grande”
à Mexico sont diffusées en différé d’une semaine, le dimanche
à 15 heures, sur le “Canal de las Estrellas” de Televisa, qui
peut être capté sur le bouquet Digital Plus (canal 97). Les
commentaires sont à nouveau assurés par Heriberto Murrieta,
qui avait été écarté des retransmissions à cause d’un différent
avec l’imprésario Rafael Herrerías, qui a quitté depuis la direction des arènes de la capitale mexicaine.
. Une nouvelle taurine
“Dieu, que c’est dur!”, ainsi s’intitule la nouvelle taurine que
vient de publier Ricardo Vázquez Prada, chroniqueur taurin au
quotidien El Heraldo de Saragosse. Ce petit livre de 28 pages
est publié aux Éditions de l’Atelier, avec le soutien du Conseil
Régional d’Aquitaine. La nouvelle a été traduite de l’espagnol
par l’auteur et Estela Comellas. Prix du livre: 4 euros.
. Paséo aux arènes bayonnaises
Sous ce titre, les éditions Toros Éditions proposent un ouvrage
de 240 pages quadri au format 340 x 240 mm qui recueille
les affiches des arènes de Bayonne et comptes rendus parus
dans le Courrier de Bayonne à la fin du XIXe siècle, ainsi que
des cartes postales d’époque. Avec pour sous-titre “L’Âge d’Or
du toreo” et pour mention “1”, une suite est à prévoir jusqu’à l’époque contemporaine. Cet ouvrage de luxe a été réalisé par Jacques Siaut, René Payen et Régis Merchan. Le tirage
est limité à 1000 exemplaires. Prix: 30 euros (enlevé au 15
quai Bergeret à Bayonne). Contact: 05.59.55.58.90
. Le DVD est bien de 2006
Pour rectifier une coquille parue la semaine dernière, le DVD
que viennent d’éditer les éditions Agorila Édité par Agorila (13,
rue Montalibet – 64100 Bayonne – www.agorila.com) relate
bien la temporada 2006 aux arènes de Bayonne, et non 2005,
comme indiqué par erreur.
. Dédicace de Picamills à “El Quite”
Invité par la Peña El Quite, Antonio Picamills dédicacera son
célèbre “dietario taurino 2007” (agenda taurin) le vendredi
15 décembre de 16 h à 18h 30 à la librairie Lacoste de Montde-Marsan, accompagné des toreros Julien Lescarret, El Santo
et de l’artiste peintre taurine Isabelle Husson, tous trois présentés dans son édition.
BULLETIN D’ABONNEMENT
60 € POUR 52 NUMÉROS
ÉTRANGER 80 €
Je désire souscrire un abonnement de 12 mois à Semana Grande
NOM ................................................................................................................................... Prénom ........................................................................................................
Adresse........................................................................................................................................................................................................................................................
Code Postal......................................................... Ville ............................................................................................................................................................................
■ En règlement, ci-joint un chèque de 60 € à l’ordre de Semana Grande
BP 519 - 64010 PAU CEDEX
À .......................................................... Le.................................... Signature
506

Documents pareils