FOUTRAQUE

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FOUTRAQUE
TOULOUSE BOUGE SON CORPS !
Cali, Jet, Luke, Luc, Probot, le Business m’a tuée, Soirées Foutraque...
FOUTRAQUE
Prochaines soirées « Foutraque » :
jeudi 11 mars : Misty Queen's Gonna Die
Mix indie/rock/électro de la Foutraque Team (Dj's Seb, Llaba +
guests) Club Le Misty - 17, Allée de Brienne - Toulouse
A partir de 23 heures.
Entrée libre !
jeudi 25 mars - Le Ragtime (TOULOUSE)
Concerts de Angle & Luc (ex Sweet Apple Pie - cf chronique
démo page 3)
+ mix (dès 22 heures)
Plus d'infos prochainement sur www.foutraque.com
foutraque.com évolue : désormais une nouvelle version
est en ligne, plus belle, plus accessible, plus claire, « ca
déchire » quoi !
BULLETIN D’ADHESION FOUTRAQUE
J’adhère moi-aussi à l’asso Foutraque (loi 1901) : pendant un an, je reçois
gratuitement par la Poste le canard Foutraque et j’assiste à tarif privilégié aux
événements organisés par le krew à Toulouse et Paris (concerts, soirées). Elle est
pas belle la vie ? Seule condition : envoyer ce bulletin et un chèque de 15 euros à
Foutraque - l’Association, Service Adhésions, 39 Boulevard des Récollets,
31400 TOULOUSE
Mes coordonnées :
M., Mme, Mlle
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Fait à ....................................., le ........../............/ 2004
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NUMERO 8
Gratuit
Expresso
Fury Fest 2004
Chassé de Rezé
(44) pour cause
d’insécurité visuelle, le très
hardcore Fury
Fest a trouvé
refuge sur un
haut lieu du
bruit, de l’endurance et de la
bière : le circuit
des 24 heures
du Mans, du 25
au 27 juin (sont
annoncés Rancid, Slipknot…).
Vide-grenier
Le SDReF
(Scènes de Rock
en France) recense tout.
Des disques aux
K7 audio en passant par les
flyers, les fanzines...
Scènes De Rock
en France l'association
(patrimoine des
musiques actuelles et amplifiées)
[email protected]
SDReF la Gare place du Marché
84660 Coustellet
Performances et opinions
www.foutraque.com
Mars 2004
(Photocopillage
recommandé)
Interview avec Cali
Rencontre sur une terrasse
Toulousaine
avec le dénommé Cali,
espoir de la chanson
française, qui a récemment publié son premier
album
studio,
«L’amour
Parfait»
(Labels/Virgin).
Comme
ce
jeune
homme est originaire
de la région de Perpignan et que sa musique
est
excellente,
nous avons forcément
des de choses à nous
dire…
Par rapport à ton expérience
avec
Tom
Scarlett -son guitariste- est-ce que tu
considères cet album
comme une sorte de
nouveau départ pour
toi au sens musical du
terme, ou plutôt une
suite logique de tout
ce que tu as pu faire
précédemment.
Avec le recul, une suite
logique on va dire. Sachant que le guitariste de
Tom Scarlett est venu
avec moi en Angleterre
pour
l’enregistrement,
qu’il m’accompagne également sur la tournée, où
on reprendra deux de
nos anciens titres avec
de nouveaux arrangements.
D’ailleurs, un de ces titres est présent sur l’album.
C’est un album qui a
un son très direct, très
immédiat,
presque
«cru» parfois.
Est-ce ta longue expérience du live qui t’a
amené à adopter ce
type de sonorités ?
Sur la fin de Tom Scarlett, j’avais commencé à
beaucoup maquetter en
piano-voix ou guitarevoix.
Le son très «cru» et très
«nu» qui en résultait me
plaisait assez, et je m’étais dit que si un jour j’avais les «moyens de»,
j’essaierais de ne pas
m’éloigner de ce résultat
là.
NUMERO 8
PAGE 2
A la première écoute, on trouve des accointances au niveau des textes
avec ceux de Miossec, et au niveau musique, un petit côté «chansonrock» qui évoque des groupes comme Tarmac, La Tordue ou Louise Attaque. Ce sont des groupes et un univers que tu avais en tête pendant l’enregistrement de cet album ?
Absolument pas. Beaucoup de personnes me parlent de Tarmac et de Louise Attaque, je crois que c’est dû à l’association cordes-guitare acoustique que j’utilise,
et qui peut être vue comme un rapprochement.
Par contre, je revendique l’influence de Miossec sans problème, ainsi que celle de
Dominique A. De manière générale, mes références sont plutôt anglo-saxonnes,
avec des artistes comme Van Morrison ou les Waterboys.
Pour les textes de tes chansons, tu exprimes des thèmes particuliers qui
te sont chers ? Ou peut-être es-tu influencé par tes proches ou encore
les faits divers ?
Je pense que je n’ai pas de réponses à ça. Par exemple, pour cet album il y avait
une quarantaine de chansons avec plusieurs thématiques, et finalement les 13
retenues tournent essentiellement autour de l’amour: l’avant, le pendant et l’après, avec ses joies, ses défaites…
Je n’ai pas vraiment de recettes en matière d’écriture, à part peut-être mon carnet de poèmes dans lequel je me plonge de temps à autre, afin d’essayer d’en
faire des chansons.
Par rapport au contexte musical actuel, c’est-à-dire un « retour au
rock » avec les Strokes, White Stripes, et surtout un vrai retour de la
chanson française à textes, avec entre autres Delerm, Benabar, Katerine, n’as-tu pas l’impression d’être sur un courant porteur ? Et que la
période est propice pour ton style de musique ?
Oui, incontestablement, c’est vraiment une chance. J’espère en profiter, même si
je trouve que le terme « retour de la chanson française» n’est pas vrai car elle a
toujours été là. Delerm n’écrit pas depuis hier, Benabar non plus…
En tout cas, je suis très fier de ce qui se passe actuellement. J’ai vu récemment
les White Stripes à L’Olympia, et pour moi ça reste la claque depuis pas mal d’années !
Entre le retour de cet «esprit rock» avec les Strokes, les Kills, les Yeah Yeah
Yeahs, et la visibilité de la nouvelle chanson française, c’est vraiment un contexte
qui me convient tout à fait.
Les Pyrénées-Orientales et Perpignan représentent-ils, selon toi, un
contexte propice pour faire de la musique ? As-tu senti une émulation
culturelle à Perpignan et que penses-tu des infrastructures existantes
comme Le Médiator ?
Je vais te parler du Médiator, car je suis très proche de cette salle, et je pense
que c’est vraiment l’avancée essentielle de Perpignan actuellement. Je ne sais
pas si tu y es retourné récemment, mais tout a été retravaillé au niveau de l’infrastructure, du son. Maintenant, les groupes nationaux et internationaux qui se
produisent là-bas veulent y revenir rapidement. Egalement, des locaux de répétition et d’enregistrement sont mis à la disposition des artistes locaux, sous Le Médiator. En tout cas, ils nous ont bien aidé, les cordes de l’album ont été réalisées
là-bas ainsi que le pré-enregistrement. (suite page 3)
NUMERO 8
PAGE 7
« PHILOSOPHIE A 2 BALLES » par Antitout
La nostalgie :
« Ah, c’était mieux avant ! ».
On entend continuellement cette remarque et dans la
bouche de toutes les générations : mais avant quoi, au
fait ?
Alors que les trentenaires urbains s’empiffrent de soirées gloubiboulga, il semblerait que l’apathie ait gangrené la majorité de la population, qui n’a plus, pour repères, que les
« valeurs » du passé, sauce Delerm.
Comment envisager alors des améliorations du fonctionnement de la société, quand tout le monde pense individuel, et au passé composé ?
Il ne reste plus que le marc de café de mamie, évidemment, pour le savoir.
A+
Recevoir des conseils, du Docteur
Branchouille, c’est un privilège exclusif !
[email protected]
SOS Docteur
Branchouille,
bienvenue
Comment afficher un dégoût de la vie ?
La mode recycle en permanence et vous souhaitez avoir l’air rebelle, dégoûté de la vie, sans pour autant ressembler à votre voisin de pallier.
Rien de plus simple, habillez-vous comme les héros de la Star Ac’ : personne ne les imite au-delà de 14 ans.
A 27 ans environ, vous serez le(la) seul(e), à afficher des mèches destroy comme Patxi et une attitude no future comme Jean-Pascal.
Vous aurez enfin trouvé un non-sens à votre non-vie.
Pourquoi apprécier ses collègues ?
Se fondre dans la masse n’est pour vous guère facile.
Vos collègues ne connaissent jamais ce que vous écoutez ou allez voir au
cinéma, ni le lieu de vos vacances !
Peu importe, vous devez aimer vos collègues, parce que c’est mieux pour
le bon fonctionnement du service, comme dirait votre supérieur et ...
pour éviter que vous soyiez viré(e) !
Une seule solution : jouer au lobotomisé(e), c’est finalement très simple.
Faire semblant de s’intéresser à la santé de la mère de votre collègue, à
l’animal de compagnie d’une autre ou encore à la situation précaire d’une
troisième, sans juger ! Par habitude, vous apprendrez à entendre au lieu
d’écouter et tout ceci raisonnera ensuite, comme une douce musique de
supermarché.
NUMERO 8
PAGE 6
DECHARGE DE FLOWS (2)
Probot - Probot (Southern Lord / 2004)
Cela prendrait trop de temps de dire ici tout le respect que nous inspire l’immense Dave
Grohl […].
Avec Probot, le John Bonham des années 1990 et 2000 souhaite rendre hommage à tous
les groupes de Metal qu’ils l’ont marqué entre 1983 et 1990. Si l’entreprise témoigne d’une
louable volonté de renvoi d’ascenseur, le résultat n’atteint pas des sommets de créativité et
fera fuir à grandes enjambées les non-fans de Metal. Le petit Dave s’est en effet offert un
petit plaisir coupable : composer des morceaux et les faire chanter par ses
héros 100% heavy.
C’est donc avec une extrême circonspection qu’on découvre Centuries of Sin
le premier morceau du disque, méchamment grogné par Cronos de Venom.
Celui-ci espère faire peur mais ne provoque qu’un sourire amusé sur ce titre, pas exactement mémorable. Sur les onze morceaux de Probot, la plupart ne se démarquent en rien du tout venant de la production métallique
banale, la palme du douteux revenant aux couinements - très hard rock des années 80 - de
King Diamond et Eric Wagner sur Sweet dreams et My tortured soul.
Toutefois, ne pas signaler les réussites (même mineures) que sont Red war (avec Max Cavalera au chant) et Shake your blood (avec Lemmy de Mortorhead derrière le micro) relèverait de l’escroquerie. Tout en vociférant de manière gutturale, l’ex-leader de Sepultura
cosigne un morceau aux riffs titanesques ; Lemmy, quant à lui, hurle un rock qui remue
effectivement les sangs. Ce disque anecdotique s’adresse donc exclusivement aux fans des
groupuscules qui ont bercé la jeunesse de Dave Grohl.
Ces chantres du heavy Metal ayant donné envie aux jeune Dave de cogner comme un forcené sur une batterie, ils méritent qu’on les remercie chaleureusement pour cela… et pour
cela seulement !
Pierre Andrieu - [email protected]
Kelis - Tasty (Star Trak / Arista / 2003)
On la surnomme Thunder Bitch. Née à Harlem (NYC) en 1980, Kelis Rogers sait en effet ce qu’elle veut. Si les poses aguicheuses de son dernier
clip “Milkshake” traduisent une sensualité à fleur de peau, la fiancée de
Nas (qui joue le personnage du cuistot) ne sombre jamais dans le superflu. Comme Beyoncé, Kelis joue avec le nerf optique de ses fans...
Après le rageur “Caught Out There” (“I Hate You So Much Right Now !”)
et le groovy “Popular Thug”, issus de ses deux premiers albums
“Kaleidoscope” et “Wanderland”, la jeune américaine s’entoure à nouveau
des meilleurs (les Neptunes, patrons de Star Trak, pour le torride “Milkshake” cité plus
haut, l’incontournable Andre 3000 sur l’extraordinaire “Millionaire”), poids lourds du showbusiness américain. Et la belle de s’imposer comme l’artiste de r&b la plus avant-gardiste
du moment (mais peut-on encore parler de r&b ?).
NUMERO 8
PAGE 3
Est-ce que tu es curieux de l’actu’ musicale, pop, rock, electro, nouvelle chanson française… Ou es-tu plutôt du style à te replonger dans
tes vieux 33 tours ?
Les 2 sans problème.
Il y a une semaine, je me suis réécouté le premier Clash, avec cette chanson,
Jenny Jones, qui m’a longtemps bercé…j’ai eu l’impression qu’elle avait été
écrite hier. Actuellement, toute cette nouvelle scène rock avec les White Stripes et autres m’intéresse au plus haut point. En chanson française, je suis plus
derrière des garçons comme Dominique A, son album «Auguri» est un vrai
chef d’œuvre, n’ayons pas peur des mots. Propos recueillis par Olivier
DECHARGE DE FLOWS (1)
Luke - La tête en arrière (Village Vert - BMG / 2004)
Deuxième album pour Luke et une certitude dès la première écoute : l'auditeur tient là
une des références majeures françaises de la décennie actuelle.
Rémarqué en 2001 avec La vie presque, le groupe de Thomas Boulard confirme avec La
tête en arrière ses qualités mélodiques, à travers des compositions franchement tranchantes.
Nettement plus rock dans son approche et plus particulièrement dans le chant moins
chuchoté qu'auparavant, Luke déverse 11 pépites, avec textes interprétables selon sa
volonté.
Rien d'autre à ajouter, si ce n'est que ce disque marquera 2004.
Samuel Charon - [email protected]
Luc (autoproduit)
Au long des cinq morceaux de cette démo auto produite (un album est en cours d'enregistrement), on ne peut s'empêcher de penser à de bien belles références. Les Beatles
(Abbey Road) et les Beach Boys tout d'abord, sur Clothes petite ritournelle à siffloter en
déambulant tranquillement sur les chemins de traverse frais et ensoleillés, une marguerite au coin des lèvres, le sac à l'épaule, peinard et heureux. On accroche d'emblée sur
le piano lancinant et sur la batterie modèle Ringo.
Puis ensuite Sebadoh pour Kiss Gone, plus trop pop mais plus rêche, tendance lo-fi. Curves, plus intimiste, veillée à la belle étoile en rase campagne, et l'on pense avec émotion
à Elliott Smith... Même émotion pour Leila, intime et emprunt d'une insouciante gravité
qui a bien du mal a contenir les démons électriques des guitares qu'il laisse même
s'échapper sporadiquement sur sa fin. Instrumental été, le seul titre en français est un
court instrumental (!) qui résume à lui seul les autres morceaux.
Une chose est sûre, “Tasty” devrait faire fondre n’importe quel réfractaire au genre. 14 titres très goûteux, malgré les grumeaux (“Keep It Down”, trop proche de Pink). Un “In Public” minimaliste et princier, en duo avec Nas. Sans oublier “Flashback”, aux relents de
rocksteady, qui donne furieusement envie de bouger ses fesses. Au final, un album à déconseiller aux diabétiques.
A l'écoute, on n'est finalement pas surpris d'apprendre que Luc a voyagé plusieurs années au sein de Sweet Apple Pie. Il suit désormais sa propre voie, seul aux commandes
et aux instruments (guitares, basse, piano, batterie, voix) porté par une légère brise venue de Liverpool, du temps où les Fab Four rivalisaient avec Brian Wilson et ses Beach
Boys, du temps des dentelles en harmonie vocale aussi. Luc se ballade, tranquille, serein, et le chemin qu'il emprunte nous fait traverser de bien belles contrées ! Et d'attendre avec une certaine impatience l'album à paraître. On vous donnera des nouvelles,
rassurez-vous !
Geoff / [email protected]
Contact : [email protected]
Los marcos - [email protected]
NUMERO 8
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NUMERO 8
ROCK N’ROLL ANIMAL(S) ?
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PAF SUR LA MAJOR !
Jet + the Stands - Nouveau Casino (Paris)
17 février 2004
« Musique : Le marketing m’a tuée ? »
Isabelle Casier & Benoît Francès (Mango éditions)
Dans un début de semaine marqué par moult turbulences
aériennes (grève des contrôleurs, liquidation d'Air littoral),
Jet, formation australienne coqueluche de la presse anglosaxonne, allait-elle se "crasher" sur l'autel de la hype ?
Encore une fois on lit que le business est un méchant monstre couvert de tentacules venimeuses. Et que les majors du disque représentent plus de 80 % du marché en France.
Mais l’ouvrage va au-delà de ces lieux communs.
Il est écrit avec passion.
Mené comme une enquête d’investigation, il laisse la parole à des journalistes, à
un groupe (Les Valentins), un petit label (Microbe), une ex-responsable de salle
(Nouveau Casino)...
A l’heure du KO social, les propos d’Edith des Valentins, duo pourtant médiatisé,
permettent de relativiser :
“[…]moi je suis intermittente du spectacle, je gagne 865 euros par mois […]”.
Auteurs de singles absolument imparables (Are you gonna be my girl, Rollover
Dj), les 4 gandins de Jet exacerbent les passions, même sur le sol français, puisque, seulement auteurs d'un premier album inégal (Get born), ils parviennent
sans coup férir à remplir le Nouveau Casino, fréquenté en ce mardi par une faune
assez disparate.
The Stands a le rude privilège d'ouvrir ce soir, comme sur l'ensemble des prochaines dates hexagonales. Ayant certainement biberonné au son de l'unique album des La's (le groupe de Lee Mavers et John Power ayant d'ailleurs annoncé
ces jours-ci sa reformation), les 4 liverpuldiens de The Stands offrent un set absolument charmant, dôté d'un son tout en finesse : leurs mélodies sont belles,
les voix d'une délicatesse enchanteresse, leur technique parfaite (quel batteur
notamment !), tout cela donnant envie d'en savoir un peu plus sur l'album éponyme qui vient tout juste d'atterir dans les bacs.
Après une escale assez longue, l'occasion pour nombre techniciens de s'affairer
sur le tarmac, Jet se présente en bout de piste, respectant les horaires à la minute près (21h30).
Premier constat, effrayant : le son, digne d'un 747 au décollage, occasionne
quelques replis salvateurs vers le fond de salle.
Dès les premières notes, le commandant de bord Cameron Muncey et son équipage (Chris Cester, Mark Wilson et Nick Cester) se font un malin plaisir d'anéantir
les capacités de résistance adverse : ça joue bien trop fort, et du coup, le plaisir
d'assister à un tel meeting s'estompe assez vite. Certes, les quelques acrobaties
prévues (les singles précités) sont assez bien maîtrisées, mais dans l'ensemble le
niveau est plus proche d'une réunion de seconde division rock que de la crème de
la crème. On ne quitte le plancher des vaches que trop rarement, les turbulences
sont quasi absentes (certains s'en réjouiront !) et les hôtesses ne sont même pas
là pour détourner l'attention d'une performance aux manettes fort convenue.
Niveau technique passable, présence fantomatique (quelques tirades à peine bredouillées), morgue insupportable (le guitariste Nick Cester) : ces 4 australiens
ont besoin de progresser sous peine de fréquenter bientôt les aérogares de villes
où les pub-rock foisonnent, plutôt que les aéroports internationaux qui constituent actuellement leur quotidien ...
Jérôme Crépieux - [email protected]
Expresso : La ville de Gonfreville l’Orcher (76) a créé une Démothèque. Amis
créateurs, n’hésitez pas envoyer vos méfaits, afin qu’ils soient immortalisés.
Démothèque Espace Pointe de Caux rue P. Genisson 76700 Gonfreville l’Orcher
Alors que le commun des mortels se dit encore que si tu fais un disque ou passes
en radio, tu es certainement « bourré de thunes »!!
Lnorahc
« L’EXPRESSION A LA CON : Chaque mois, ce qui irrite au plus haut point »
« Tout est vieux »
On la cherchait depuis longtemps et puis on la trouve enfin cette réplique infernale, cette expression qui détermine le point de non-retour.
Une parade à la question qui tue : « Quoi d‘neuf ? ».
Quand cela venait d’une personne, à qui l’on n’avait rien à dire, jusqu’à présent
on ne savait que faire, désormais, il sera possible d’ajouter « Tout est vieux » !
Et sa propre vie, l’espace d’un instant, devient l’équivalent d’un inventaire de brocante du dimanche, un dépoussiérage de son grenier cervical.
FOUTRAQUE N°8
Une publication de Foutraque L’Association
39 Boulevard des Récollets
31400 TOULOUSE
[email protected]
Directeur de la Publication :
Jérôme Crépieux
Rédacteur en chef : Samuel
Charon
Ont participé à ce numéro :
Pierre Andrieu, Dj Creps,
Dgeoff, Lnorahc, Olivier, Los
marcos ...
ISSN : En cours
Commission Paritaire : En Cours
L’avis de la Rédac’ Academy :
Pierre Andrieu :
Buck 65 en concert
Lambchop « Aw c'mon et no
you c'mon »
Jérôme Crépieux :
Franz Ferdinand « Franz Ferdinand »
Nick Hornby - 31 Songs
Adam Green en concert
Samuel Charon :
BO « The soul of a man»
The Elektrocution en concert
Geoff :
Kelis « Tasty »

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