FOUTRAQUE

The Hells, Peaches, Black Rebel Motorcycle Club, ...
DEUX SOIREES FOUTRAQUES CE MOIS-CI :
A TOULOUSE LE 13 et LE 27 A PARIS
FOUTRAQUE
C'est aussi la rentrée pour Foutraque !
Divulgation des emplois du temps le samedi 13 septembre à partir
de 22h au Ragtime (place Arnaud Bernard - Toulouse) avec dans la
foulée 7 h de cours non-stop (révision de programmes pop/rock/
electro) qui devraient sérieusement mettre à mal votre résistance
physique ! PAF : 4 euros (donnant droit à une conso)
Foutraque Krew : DJ Les Filles, Matt<u>, Le m@sc, Dj Creps
(Composition de l’affiche : Dominique Vial)
Et, alors que vous aurez certainement eu un mal certain à assimiler
les premières leçons, la vaillante équipe pédagogique Foutraque sera encore là le samedi 27 septembre au Truskel (Paris IIème),
pour une session de rattrapage où devrait certainement intervenir
un renfort de poids. ENTREE LIBRE !
Foutraque Krew : D’Geoff, demi playmobil, laurgoss, Dj Creps +
guest
(Composition de l’affiche : Christophe Leclere)
Vous êtes passionné de musique et êtes passablement déçu par le peu de
concerts donnés en la belle ville rose ? Vous avez envie que ça bouge davantage ? Que vous soyez musicien, pousse-disques, rédacteur en herbe,
prodige en informatique, colleur d’affiche, grand communicant ou gourou
charismatique, rejoignez sans plus tarder Foutraque-L’asso (loi 1901) !
Infoline : (+33) 6.21.03.16.15 / [email protected]
BULLETIN D’ADHESION FOUTRAQUE
J’adhère moi-aussi à l’asso Foutraque (loi 1901) : pendant un an, je reçois
gratuitement par la Poste le canard Foutraque et j’assiste sans débourser le
moindre kopeck aux événements organisés par le krew à Toulouse et Paris
(concerts, soirées). Elle est pas belle la vie ? Seule condition : envoyer ce bulletin
et un chèque de 15 euros à Foutraque - l’Association, Service Adhésions, 39
Boulevard des Récollets, 31400 TOULOUSE
Mes coordonnées :
M., Mme, Mlle
Prénom ………………………………………
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Date de naissance …. / …. / ….
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Fait à ....................................., le ........../............/ 2003
Signature
Vous disposez d’un droit d’accès rectificatif sur les informations vous concernant. Dès réception, vous recevrez une confirmation d’adhésion ainsi que votre carte de membre.
NUMERO 5
Mensuel
Gratuit
Expresso
"Surfer n'est pas
jouer"
Non ! James Bond
n'a pas décidé
d'ouvrir un cybercafé ! Mais un
agent secret pourrait bien être à vos
trousses, si vous
continuez à télécharger gratis
(plus de 35 h par
semaine, en
plus !) les oeuvres
d'artistes américains cela va
de soi- en tous
genres !
"J'aime le dimanche matin"
Vous le direz désormais, en adhérant au flashmobbing.
Par SMS, envoyez
des rendez-vous à
n'importe qui,
n'importe où mais
à une heure déterminée. Exemple :
Rencart chaque
dimanche matin à
10 h 30 devant la
porte d'entrée du
Capitole (de Toulouse). Criez
alors "Foutraque
Forever", puis rentrez chez vous
immédiatement en
rasant les murs.
Vous êtes devenu
subversif : félicitations !
Performances et opinions
www.foutraque.com
Septembre 2003
(Photocopillage
recommandé)
Interview avec
Qui pouvait assurer des
réponses infernales aux
questions de Foutraque
hormis The Hells ?
Les Hells (Ippy et Kevin,
ou la réponse hispanoaméricaine aux Kills) débarquaient il y a quelques semaines dans la
boîte mail Foutraque
("we heard about your
zine !!!").
Auteurs d'un 7 titres éponyme incandescent, les
Hells ont répondu à nos
questions avec une répartie du feu de Dieu !
Comment avez-vous
découvert Foutraque ?
A travers un moteur de
recherche ...
Quand avez-vous ressenti vos premières
émotions
"rock'n'roll" ?
Dans l'utérus de nos mamans.
Pour quel genre de
musique avez-vous le
plus d'attirance : anglo-saxonne, américaine, suédoise, française ou ... espagnole ?
Nous apprécions les petits déjeuners british, les
tourtes à l'américaine,
les boulettes de viande
suédoises, le pain français et les tortillas !
Avez-vous connu d'autres formations avant
de fonder les Hells ?
Nous avons eu de nombreux groupes dans nos
vies antérieures.
IPPY : J'étais par le passé un gars qui s'appelait
Brian Jones, sans doûte
en avez-vous déjà entendu parler ? Kevin était
quant à lui Judy Garland.
Comment vous êtesvous rencontrés ?
Il y a un peu plus d'un
an, et c'était assez dramatique ...
Gagnez-vous suffisamment d'argent avec
votre musique pour
vous permettre de ne
faire que ça ?
Malheureusement, la musique n'est rien d'autre
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pour nous qu'une très coûteuse occupation.
Samuel : Lorsque j'écoute Time
Killer, je pense aux débuts de Jane's Addiction : est-ce que cette
référence vous surprend ?
IPPY : Effectivement, je ne vois pas
trop pourquoi ...
KEVIN : Jane qui ? Qu'a-t-elle fait
cette fois-ci ? (ndr : intraduisible)
Quelles sont les réactions, notamment en Grande-Bretagne, concernant votre disque et vos shows ?
Tout le monde nous déteste !
Que pensez-vous de l'importance
extrême accordée aux fringues,
depuis deux ans, dans le petit
monde du rock'n'roll ?
Et bien, nous pensons que les groupes
a guitares portent de bien plus belles
fringues qu'il y a deux ans...
Avec lequel de ces groupes aimeriez-vous jouer : Les Stones, les
Cramps, Robbie Williams ?
Avec chacun d'entre eux.
Votre musique sonne parfois
comme celle des Kills : N'avezvous pas peur que l'on vous considère comme une simple copie du
duo (vous êtes 2, vous venez
comme eux des Etats-Unis et d'Europe)
Ouais, peut-être ... Mais, bon, nous,
nous avons un vrai batteur.
Comment avez-vous trouvé Artrocker (www.artrocker.com), votre label ? Parlez-nous un peu des
autres groupes signés sur cette
structure indépendante. (The Hotwires, Electric Shocks ...)
Les gars d'Artrocker étaient des potes
à nous, qui nous ont proposé de sortir
ce qu'on venait d'enregistrer. Ils ont
vraiment de très chouettes groupes en
ce moment : vous devriez particulièrement surveiller The Gin Palace & The
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Dirty. Et bien entendu, tous les autres
que vous avez mentionné.
Vous avez une image particulièrement léchée (design de votre site
internet (www.thehells.com),
photos, packaging du EP ...)
Est-ce que cet aspect du music business ne tend pas à devenir de
plus en plus important, quitte à
prendre parfois le pas sur les
considérations musicales ?
Eh bien, je n'en sais fichtre rien. Tout
ce que je peux vous dire, c'est que
vous devriez voir nos gueules au saut
du lit !
Vous êtes-vous entourés d'un producteur pour l'EP ? Votre batteur
additionnel (Jeff Watson) vous accompagne-t-il sur scène ?
Nous avons produit le EP nousmêmes. Jeff Watson, qui jouait les
parties de batterie dessus, a été remplacé depuis par Ed.
Avez-vous suffisamment de compos pour enregistrer un vrai album ?
Nous sommes justement proches de
rentrer en studio pour enregistrer un
nouvel album.
De quels groupes français avezvous déjà entendu parler ?
Serge Gainsbourough (sic), Brigitte
Bardot, Françoise Hardy, Les
Thugs ....
Il me semble que vous vous êtes
rencontrés en Espagne, dont est
originaire Ippy. Quels rapports
particuliers entretenez-vous avec
ce pays ?
Nous nous sommes en fait rencontrés
à Londres, mais nous adorons jouer
en Espagne.
Un de vos riffs de guitare (sur le
titre Sensation) ne dépareillerait
pas de la discographie des Rolling
Stones.
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JUST ONE NIGHT
Black Rebel Motorcycle Club (BRMC) - Nouveau Casino
(Paris) - Mardi 26 août 2003
Show-case pour happy-few ou véritable performance ?
Longtemps le doute aura plané sur le concert du Black Rebel
Motorcycle Club, archi "sold-out" (des dizaines de fans arpentant, en vain, le tarmac de "Menilmuche"), donné à Paname concomitamment à la sortie de leur deuxième album,
Take them on, on your own, dans les bacs le matin même.
Journaleux, "professionnels de la profession" et noctambules
des grands événements rameutés, l'assistance doit comporter à peine 1/10 ème
de spectateurs payants, qui s'empressent de gagner les premiers rangs pour ne
rien rater du concert tant attendu d'un des plus beaux fleurons actuels de la
scène U.S.
Les Ima Robot, qui partagent l'affiche du soir, même label oblige, déversent leur
musique largement connotée eighties et sonnent un peu creux, malgré les efforts
d'un chanteur très hype.
Tant et si bien qu'ils ne recueillent tout du long qu'indifférence polie, et que la fin
de leur prestation, qui signifie l'apparition prochaine des "cadors", est saluée
comme il se doit par la plus belle des acclamations.
Las, des problèmes techniques accompagnés de roadies furieusement tatillons
retarderont l'entrée du gang. La tension est donc à son comble quand crépite des
enceintes Red Eyes, extrait flamboyant de l' insurpassable 1er album du trio, enchaîné avec un Spread Your Love du tonnerre.
La suite sera du même acabit, faite d'impressionnantes stridences sonores, de
voix bien assurées et d'un son reconnaissable entre mille (marqué par un usage
affolant de la réverb').
Qui aura entendu sur les ondes, Stop, en conviendra : le groupe a su se renouveler, mêlant à des influences évidentes (Jesus & Mary Chain notamment) son indéniable savoir-faire et originalité.
Gourmand, tout heureux de se retrouver à pareille fête (l'ambiance est loin d'être
aussi aseptisée qu'attendue), le combo californien, drivé de main de maître par
ses co-leaders, Peter Hayes et Robert Turner, se laissera à octroyer quelques
rappels à une foule insatiable.
Et notamment The Hardest Button To Button, titre des incontournables White
Stripes : il faut dire, qu'avec les deux (faux) White orginaires de Detroit, les gandins du BRMC produisent actuellement la musique la plus excitante venue des
territoires yankees ...
Whatever happened to (their) rock'n'roll ? Very good things, for sure !
Dj Creps - [email protected]
LIVE : Retrouvez sur foutraque.com un grand nombre de compte-rendus sur les
« événements de l’été » : Tournée des Stones, de Radiohead, Eurockéennes, Benicassim, Le Rock Dans Tous Ses Etats, Les côtes du rock, Rock en Seine …
Et très bientôt, papier sur L’ENORME Azkena Rock Festival (Vitoria - Pays Basque espagnol) avec les Stooges, les Cramps ...
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MISSILE ANTI-PATRIOT
PEACHES - FATHERFUCKER (XL Recordings / 2003)
Son show ultra-obscène en première partie des récents
concerts de Björk à Bercy fit grand bruit. Il en avait dérouté
plus d’un, tout du moins, car Peaches n’est pas du genre à
rigoler, elle n’en a rien à foutre* du qu’en dira-t-on (« I Don’t
Give A... »), même si l’on a pu la sentir froissée par l’accueil
glacial que lui avait réservé un public parisien décidément
très difficile… Et pour cause, les titres présentés annonçaient
ce « Fatherfucker » vicieux et subversif, suite logique des préceptes énoncés
dans son premier album « The Teaches Of Peaches ». C’est qu’elle a des couilles**, cette gonzesse ! Sid Vicious n’est pas mort, il s’est juste fait opérer.
Côté production, « Fatherfucker » met une grosse claque d’entrée avec ses beats
(mot anglais à ne pas confondre...) ravageurs et ses paroles sexuellement explicites (« I don’t have to make the choice, I like girls and I like boys » sur « I U
She »).
La reine du mauvais goût enfonce le clou. Toujours plus crade et provocatrice
(voir son site www.peachesrocks.com), toujours plus décadente, la canadienne
émigrée à Berlin produit un album homogène et original, qui voit la participation
exceptionnelle de l’iguane Iggy Pop, sur un « Kick It » primaire et jouissif. Search
and Destroy !
La copine de Gonzales est bien placée pour créer la surprise en cette rentrée
2003, à l’heure où les apprentis de la Star Academy risquent de monopoliser l’attention avec un recyclage navrant de « La Bamba »...
De son côté, Familles de France risque peut-être de mal comprendre le salace «
Shake Yer Dix », qui demande explicitement aux garçons de remuer leurs
queues*** et aux filles de remuer leurs nibards (« tits »). « Stuff Me Up » en duo
avec Taylor Savvy, autre déconneur de Kitty-Yo, la joue plus cool, mais possède
un caractère libidineux tout aussi prononcé.
Sur « Rock ’N’ Roll », on imagine ce que pouvait être le son de son groupe à Toronto, Fancypants Hoodlum. A l’aise dans les mots, « la pêche » n’a pas choisi «
Fatherfucker » par hasard. Une manière comme une autre de défendre un féminisme à tout épreuve.
Bref, Merrill Nisker (de son vrai nom) est la bad girl que toutes les mauvaises filles en devenir voudraient être (formule empruntée à Rolling Stone). Britney
Spears lui a même demandé son aide, mais seule Pink semble avoir attiré son
intérêt... Les brunes comptent pas pour des prunes, n’est-ce pas ?
Et puis merde****, achetez-le cet album, vous verrez bien !
*faire
**arguments
***membres virils
****zut
D’Geoff / [email protected]
NUMERO 5
Aimeriez-vous durer aussi longtemps que les papys du rock, ou,
au contraire, préféreriez-vous
mourir jeunes, en pleine gloire ?
Oh... Sur notre prochain album, nous
piquons un riff de Johnny Cash. On
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aimerait vraiment pourvoir durer
aussi longtemps que lui !..
Site web : www.thehells.com
Propos recueillis par lnorahc & Dj
Creps.
« L’EXPRESSION A LA CON : Chaque mois, ce qui irrite au plus haut point »
"On ne fait plus de chaud"
Il est trop fréquent d'entendre cette phrase tandis qu'au même moment dans
50% des foyers français les émissions télévisées de prime-time s'étirent
jusqu'à l'ennui.
Prendre un café (ou un irish coffee pour les palais délicats et porte-monnaie
bien garnis) après 22 heures, avant de rentrer au bercail, s'avère être le
parcours du combattant en zone urbaine.
"On ne fait plus de chaud", s'entend-on répondre, irrémédiablement !
En désirant s'aérer un peu, on constate avec regret de surcroît que le taux de
TVA du bistrot où l'on échoue est encore figé à 19,6%.
Que déduit-on, tout en étant agacé : on nous incite à consommer des boissons
gazeuses américaines lobotomisantes ou encore des breuvages à vocation
enivrante.
Et ce n'est certainement pas au nom de la rentabilité, puisque le café est ce
qui rapporte le plus (prix de vente multiplié par 25 par rapport à l'achat par le
cafetier).
Alors pourquoi ? Peut-être au nom de l'exception culturelle franchouillarde !!
FOUTRAQUE N°5
Une publication de Foutraque - L’Association
39 Boulevard des Récollets
31400 TOULOUSE
[email protected]
Directeur de la Publication : Jérôme Crépieux
Rédacteur en chef : Samuel Charon
Ont participé à ce numéro : Dj Creps, Yoglo,
D’Geoff, Lnorahc, Docteur
Branchouille...
ISSN : En cours
Commission Paritaire : En
Cours
Dans les tympans de la
Rédac’ Academy :
Dj Creps :
BRMC - Take them on, on your
own
Elbow - Cast of thousands
D’Geoff :
Peaches - Fatherfucker
Kraftwerk - Tour De France
Soundtracks
Lnorahc :
Bikini Machine - 11 an introduction to Bikini Machine
Laetitia Sheriff - EP
Docteur Branchouille :
Elie Seimoun - Chansons
Gérard Darmon - Au milieu de
la nuit
NUMERO 5
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« PHILOSOPHIE A DEUX BALLES » par Antitout
Les syndicats:
A quoi servent les syndicats ?
Il semblerait qu'ils roulent surtout pour eux-mêmes désormais, et principalement pour leur survie.
Ils tentent de conquérir le cœur et le portefeuille de nouveaux
adhérents en s'élevant de temps à autre contre des dossiers
gouvernementaux (retraites, smic...), mais la motivation, la
détermination et surtout l'anticipation ne semblent pas être
les points forts des têtes pensantes actuelles de ceux que l'on nomme "les partenaires sociaux".
La désaffection est compréhensible (2% des salariés du privé sont syndiqués), et
désormais la négociation de masse ou de branche paraît un peu désuète, chaque
entreprise possèdant son propre fonctionnement spécifique.
Seuls les services de l'Etat, frappés d'archaïsme depuis des décennies (à cause
des syndicats ?), semblent encore sensibles au discours contestataire
par principe mais avare en propositions concrètes et réalistes !
@+ - le mois prochain : les délocalisations
Comment être reconnu chez le
boulanger et le boucher le samedi
matin ? [email protected]
Docteur
Branchouille,
j’écoute ?
Que collectionnez-vous en ce moment ?
Les paquets de cigarettes avec messages mortuaires.
Chaque pays a les siens : la taille des caractères varie ainsi que les avertissements.
Grâce à cette collection originale, possibilité de créer des bourses d'échange et
d'établir des liens sur des forums de discussion. Vous pouvez dès à présent
remercier les services de santé européens pour avoir généré votre nouvelle passion.
Comment décrire une route droite et une pente raide ?
La recette est simple : ne dire que des évidences sur un ton docile, ne proposer
aucune solution avec détermination et annoncer avec résignation que "c'est
comme ça et pas autrement". Votre assemblée sera sans voix !
Expresso :
The (International) Noise Conspiracy et Woody Allen : alliance en vue ?
Les José Bové suédois ont décidé d'enregistrer un disque de jazz à l'occasion de
leur studieuses vacances en Norvège cet été !!
Est-ce une première approche pour le leader de the INC, qui rêve de faire un salto-avant dans le prochain Woody Allen ?
Ou bien souhaitent-ils devenir l’orchestre d'accompagnement de notre clarinettiste binoclard, qui se produit chaque lundi dans un bar de New York ?
NUMERO 5
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ELLE A LE ROCK’N’ROLL DANS LA PEAU : SACREE MONICA !
Fiche technique :
Prénom : Monica
Age : Suis-je obligée de le donner ? (ndlr, toute jeune la Monica : plus en âge
d’aduler BRITNEY SPEARS ou BEYONCE que BRMC ou les YEAH YEAH YEAHS !)
Ville : Saint Leu La Forêt (95)
Profession : Journaliste en devenir. Première étape : avoir son bac ?
Premier album acheté : « Highly evolved » des VINES
Dernier album acheté : « Essential CLASH »
Quelques réflexions au débotté :
- je n’aime pas le neo metal
- j’aime les STROKES (et Nick Valensi)
- j’ai un t-shirt des RAMONES
- Samuel a une écriture illisible (ndlr : Samuel aka l’agent lnorahc)
- je me suis achetée une nouvelle veste
- la compile de la route du rock est nulle
- la semaine dernière j’ai rêvé des WHITE STRIPES et Meg parlait le français.
- je viens de terminer un portrait de Cobain. C’est triste que je n’aie pas de scanner…
Petite interview (par Samuel, celui qui a une écriture illisible):
-Comment as-tu découvert la musique ? Je m’y suis intéressée par MTV (bah
oué !). En fait le déclic fût les VINES. Je sais que tout le monde pense que ce ne
sont que des poseurs, mais bon. Leur premier album a vraiment quelque chose
et les textes sont bons. J’avais vu la fin de la video de « Get free » et je me suis
acheté l’album. Puis je me suis mise à écouter la radio et à acheter la presse.
-Qui a eu une influence sur toi ? Personne. Le film « I am Sam » m’a fait
écouter les BEATLES. Et sûrement la presse aussi. Et mon frère pour NIRVANA.
-Pourquoi aimes-tu le rock’n’roll (musique plutôt « macho ») ? Parce que
j’aime ça (je sais, logique). Et puis, c’est moins faux que le r’n’b ou la pop mielleuse qui passent le matin sur M6. Et moins accessible aussi. Et vu que c’est macho y a pleins de garçons (<- je sais, aucun rapport…).
-Ton rapport avec Rock & folk est-il passionné ? Euh, oui, vu que je voudrais y écrire. Dans le Rock’n’folk ou le Mojo…
-Crois-tu que tes goûts peuvent évoluer ? Je sais pas, peut être. En moins
d’un an j’ai réussi à découvrir pleins de groupes, encore en vie ou pas. Aujourd’hui, musicalement, je pense avoir atteint une certaine maturité par rapport au
mois de septembre 2002. Mais je pense avoir beaucoups de choses à découvrir.
-Ton premier concert, quelles impressions ? C’était laid. Les VINES au Bataclan en octobre 2002. En fait, sur le coup j’étais déçue. Mais en même temps, vu
que j’étais vraiment fan, je disais que c’était bien mais avec du recul et un peu
plus d’expérience niveau concerts, je me dis que Craig Nicholls faisait vraiment
pitié. Mais une ou deux chansons étaient bien chantées. J’attends de voir le
concert qui nous présentera le second album. Peut être, Mr Nicholls aura gagné
en maturité… Mais Patrick était vraiment très beau donc on pardonne tout ! (non,
je ne suis pas une groupie..).