Conjoncture Produits Bois Construction n°28

Transcription

Conjoncture Produits Bois Construction n°28
Février 2015
4ème trimestre 2014 :
Mauvais trimestre pour les entreprises et le négoce
L'activité des entreprises de charpente et menuiserie
carnets de commandes
solde d'opinions (%)
Au cours du 4ème trimestre 2014, le repli d'activité a été plus fort que
prévu pour l'ensemble des entreprises bretonnes de charpente et me-‐
nuiserie. Par taille, ce sont les artisans qui subissent la plus forte
baisse. Par département, c'est le Morbihan qui est le plus touché et
par métier, ce sont les menuisiers. L'analyse par marché montre une
nouvelle contraction d'activité en construction neuve et, dans une
moindre mesure, en entretien-‐amélioration. Les ménages ont en effet
retardé leurs décisions de travaux face à des dispositifs d'aide fluc-‐
tuants. Par conséquent, l'emploi salarié s'est de nouveau détérioré en cette
fin d'année, pour l'ensemble des entreprises. Les besoins en person-‐
nel intérimaire ont également baissé par rapport au trimestre précé-‐
dent et par rapport à la fin de l'année 2013.
Le bilan annuel montre une année chaotique du côté des entreprises,
avec un premier trimestre en baisse, un frémissement au printemps et
une stabilisation durant l'été pour finir par un net décrochage en fin
d'année. L'impact sur l'emploi a été immédiat avec une réduction con-‐
tinue des effectifs salariés tout au long de l'année.
20
0
-‐ 14 %
-20
unité : solde d'opinions
1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T
2008
2011
2009
2010
Evolution constatée
2013
2012
Evolution prévue
2014
2015
L'activité des négociants de produits bois construction
évolution constatée activité globale
évolution prévue
stocks
activité globale
Du côté des négociants, la baisse d'activité s'est poursuivie au cours du
4ème trimestre, concluant une année 2014 très dégradée. Néan-‐
moins, l'emploi salarié s'est maintenu à un niveau similaire à celui du
trimestre précédent, de même que le recours à l'intérim. Le même
constat est fait sur l'ensemble de l'année. Au début de l'année 2015, la
tendance baissière devrait se poursuivre, avec un maintien somme
toute fragile des effectifs.
A court terme, les entreprises ne prévoient pas de reprise d'activité,
les premiers mois de l'année 2015 devant encore être très impactés
par le recul de la demande sur l'ensemble des marchés (construction
neuve et entretein-‐amélioration). La détérioration des carnets de
commandes se poursuit : en valeur, ils tombent à 3,4 mois. Les prévi-‐
sions sur l'emploi restent très prudentes : emploi salarié stable et re-‐
cours à l'intérim limité.
Contexte régional de l'activité bâtiment
L'année 2014, encore moins bonne que 2013, est une année noire pour le secteur du Bâtiment. La baisse de production (en termes
de chiffre d'affaires), qui touche d'abord la construction neuve (logement et non-résidentiel) mais aussi, dans une moindre mesure, le
marché de l'entretien-amélioration, se reflète dans le recul des consommations de ciment (- 5 % sur 9 mois), du béton prêt à l'emploi
(- 6,8 % à fin novembre 2014 par rapport à la même période de l'année passée) et des carnets de commandes qui sont en-dessous
de trois mois de travail en moyenne par salarié. Sur le marché de l'habitat, 15 032 logements ordinaires (individuels et collectifs) ont
été mis en chantier en 2014 en Bretagne, soit une baisse de 19 % sur un an, diminution s'ajoutant à celles de 2013 (- 3 %) et de 2012
(- 18 %). C'est le marché de la maison individuelle qui est le plus touché (- 28 %), le collectif baissant de 1 % sur l'année.
A court terme, les prévisions d'activité s'annoncent nettement défavorables sur l'ensemble des marchés, au regard du nombre de permis de construire délivrés : en cumul sur 12 mois, les autorisations sont en baisse de 23 % sur le marché du logement et de 8 % sur
celui du non-résidentiel (repli qui touche particulièrement le secteur public : - 38 %).
1
évolution constatée
évolution prévue
Conjoncture produits bois construction n° 28 - 4ème trimestre 2014 ● Février 2015
LES MARCHÉS
Les logements neufs
L'activité bâtiment
30
devis
0
évolution des mises en chantier (en nombre)
Logements individuels
-30
-60
2008
2009
2011
2010
2012
2013
2014
-‐ 36 %
-‐ 35 %
2015
Evolution prévue
2013
2014
Logements collectifs
3000
6000
5000
4000
3000
2000
1000
2000
1000
0
1er tri 2è tri 3è tri 4è tri
La situation des entreprises sur le marché du logement neuf s'est aggravée en cette
fin d'année, avec un net recul de l'activité correspondant à la plus forte baisse de
l'année (-‐ 20 points de solde d'opinions). Ce repli sur trois mois touche l'ensemble
évolution des autorisations (en nombre)
des entreprises, quels que soient leur taille, leur localisation et leur métier. Au fi-‐
Logements individuels
Logements collectifs
nal, le bilan annuel pour 2014 est encore moins bon que celui de l'année 2013,
6000
3000
5000
déjà médiocre. 2000
4000
En ce qui concerne la situation au niveau régional, les mises en chantier ont reculé
3000
1000
2000
de 15 % par rapport au 4ème trimestre 2013, tout en étant supérieures de 2 % par
1000
0
rapport au 3ème trimestre 2014. Au total, 15 032 logements ordinaires ont été mis
en chantier en 2014, soit une baisse de 19 % sur un an. Il faut remonter à 1982
source : DREAL / Sit@del2
pour retrouver un niveau de production inférieur à celui-‐ci, soit plus de 30 ans.
Tous les marchés sont concernés, le plus dégradé étant celui de la maison indivi-‐
duelle.
Pour les prochains mois, les perspectives restent sombres sur le marché du logement neuf, avec un solde d'opinions plus négatif de la
part des entreprises. Les carnets de commandes continuent également de se dégrader : en valeur, ils s'établissent à 3,5 mois. A court
terme, les perspectives globales d'activité sur le marché du logement neuf s'annoncent limitées en Bretagne, au regard de l'évolution
du nombre d'autorisations délivrées ces derniers mois (-‐ 8 % par rapport au 3ème trimestre 2014 et -‐ 12 % par rapport au 4ème tri-‐
mestre 2013) : 16 418 logements ont été autorisés en 2014 en Bretagne, contre 21 376 en 2013, soit une baisse de 23 % sur un an.
Les locaux non résidentiels neufs
40
L'activité bâtiment
devis
20
évolution des mises en chantier (en m2)
Secteur secondaire
0
-20
-40
2013
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
Secteur tertiaire
-‐ 26 %
-‐ 34 %
200000
300000
150000
250000
2015
200000
100000
Evolution prévue
50000
2014
150000
100000
L'activité sur le marché du non-‐résidentiel neuf s'inscrit en recul en cette fin d'an-‐
née. Ce constat est vérifié par toutes les entreprises, sauf celles d'Ille-‐et-‐Vilaine, qui
évolution des autorisations (en m2)
indiquent une hausse d'activité, et les fabricants, une stabilité. Le bilan annuel fait
Secteur secondaire
Secteur tertiaire
apparaître une diminution continue de l'activité, sauf au cours du 3ème trimestre
200000
où celle-‐ci s'est stabilisée. Ces évolutions sont à relier pour partie à la baisse de la
300000
150000
commande publique (calendrier des élections municipales, climat d'incertitude
200000
100000
créé par la baisse annoncée des dotations de l'Etat aux collectivités territoriales
50000
100000
(-‐ 11 Mrds € à l'horizon 2017 pour l'ensemble des collectivités françaises) et projet
en cours de discussion de la réforme territoriale, qui ont pu retarder ou bloquer cer-‐
source : DREAL / Sit@del2
tains projets) ainsi qu'au recul des investissements tertiaires privés (commerces,
bureaux). A l'échelle régionale, les surfaces mises en chantier ont diminué de 26 %
par rapport au 3ème trimestre 2014 et de 7 % par rapport au 4ème trimestre 2013, pour atteindre, sur l'ensemble de l'année 2014, un to-‐
tal de 1,24 million de m2. Le repli est plus important ce trimestre pour les bâtiments du secteur secondaire (stockage et industriels). A court terme, l'activité resterait sur une tendance baissière selon les entreprises, excepté pour celles installées en Ille-‐et-‐Vilaine et pour
les charpentiers. L'état des carnets de commandes se dégrade de plus en plus (en valeur : 3,7 mois). Pour les mois à venir, la tendance glo-‐
bale reste défavorable dans la région, du fait du repli des autorisations qui touche particulièrement le secteur public (bâtiments enseigne-‐
ment, culture-‐loisirs, santé). Le bilan des autorisations, sur l'année 2014, reste négatif par rapport à 2013 (-‐ 8 %).
2
L'entretien-‐amélioration
Indice des Prix d'Entretien-‐Amélioration des logements
devis
20
10
106
104
0
102
-‐ 6 %
-‐ 6 %
-10
-20
(IPEA)
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
100
2015
Evolution prévue
La bonne orientation de l'activité des entreprises en entretien-‐amélioration enregistrée depuis
un an a été stoppée en cette fin d'année, le niveau de production ayant diminué par rapport au
trimestre précédent. Cette baisse a été un peu plus forte pour les PME et les menuisiers. Elle
s'est produite dans une période d'incertitude et d'attentisme de la part des ménages, eu égard
aux mesures successives annoncées par le gouvernement ; l'attente de la promulgation de la Loi
de finances 2015, en particulier, a pu provoquer un report des décisions de travaux. A court terme, les prévisions sont défavorables, de façon plus marquée pour les artisans que
pour les PME. Les opinions sur les carnets de commandes restent orientées à la baisse. En valeur,
ils s'établissent à 3,3 mois. Pour autant, cette évolution s'inscrit dans un contexte de transition
énergétique, avec la mise en place de mesures incitatives et de dispositifs d'aide visant à soute-‐
nir les travaux de rénovation énergétique (Eco-‐PTZ, renforcement du Crédit d'Impôt Transition
Energétique (CITE)).
Au 3è trimestre 2014,
l'indice des prix des tra-‐
vaux d'entretien -‐ amé-‐
lioration des logements
(IPEA) est stable sur
trois mois. Sur un an,
l'IPEA a augmenté de
0,7 %. source : INSEE, Ministère de l'Ecologie -‐ base et référence 100 en 2010
Les éco-‐PTZ en Bretagne
839 éco-‐PTZ ont été dis-‐
tribués au 3è trimestre
1000
2014 en Bretagne, en
800
légère progression
(+ 1 %) par rapport au
600
3è trimestre 2013, mais
en baisse de 14 % par
rapport au trimestre
précédent. Ces prêts ont généré 16,8 M€ de travaux sur
le trimestre. Avec 10,6 % des éco-‐PTZ distribués en
France, la Bretagne se place au 2è rang du classement
régional derrière Rhône-‐Alpes.
1200
source : SGFGAS -‐ unité : nombre de prêts
NB : Les donnée issues du Baromètre trimestriel de l'entre-‐
tien-‐amélioration restent indisponibles ; à défaut, l'évolu-‐
tion de l'IPEA et du nombre d'éco-‐PTZ distribués permettent
d'avoir une indication de tendance sur le marché de l'entretien.
2013
2014
LES PRIX
70
60
50
40
30
20
10
0
-10
-20
-30
-40
-50
40
20
solde d'opinions
solde d'opinions
Entreprises de charpente et menuiserie
achat produits bois tarif des prestations 0
-20
-40
2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T
2008
1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T 1T 2T 3T 4T
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2009
2010
2011
2012
2013
2014
Evolution pratiquée du tarif des prestations
Evolution prévue du tarif des prestations
Négociants de produits bois construction
évolution des prix de vente de produits bois
(par rapport au trimestre précédent)
produits de charpente
poutres lamellé-‐collé
parquets
lambris, fenêtres
poutres en I, contrecollées et aboutés
portes, portails
panneaux OSB
terrasses
dalles OSB
bardages
panneaux de fibres isolantes
2015
Les prix d'achat des produits bois sont toujours déclarés
majoritairement en hausse par les chefs d'entreprise,
qui sont moins nombreux qu'au trimestre précédent à le
signaler.
Les tarifs des prestations pratiqués par les entreprises
sont en baisse selon l'ensemble des professionnels inter-‐
rogés : cette tendance est plus marquée pour les PME,
les entreprises du Morbihan ou encore les fabricants. Au
final, sur l'année 2014, les tarifs des prestations ont été
tirés vers le bas d'un trimestre à l'autre. Ces évolutions
laissent à penser que les trésoreries des entreprises sont
de plus en plus sous tension, avec des prix d'achat en
hausse et des tarifs de prestations des entreprises en
baisse. A court terme, ces tarifs devraient augmenter se-‐
lon les opinions des entreprises, quelle que soit leur
taille. Les entreprises morbihannaises anticipent une
nouvelle baisse. Du côté des négociants, les prix de vente des produits
d'aménagement intérieur (à l'exception des parquets) et
extérieur (bardage, terrasse) sont stables sur trois mois.
Il en est de même pour les poutres lamellé-‐collé. Quant
aux prix de vente des produits de charpente, des pan-‐
neaux et des poutres (en I, contrecollées et aboutés), ils
sont en baisse sur 3 mois.
Appels d'offres publiés dans la presse au cours du 4ème trimestre 2014 et intégrant un lot bois (liste non exhaustive) : (le maître d'ouvrage est indiqué entre parenthèses) (* : + bardage bois) Lot Bardage Bois
-‐ construction de l'école publique -‐ Quessoy (22) (commune) -‐ construction de 10 logements individuels -‐ Combrit (29) (OPAC Quimper-‐Cornouaille)
-‐ construction de 12 logements individuels locatifs et salle de convivialité -‐ Plobannalec
(29) (OPAC Quimper-‐Cornouaille)
-‐ conception/construction d'un Ehpad -‐ Groix (56) (Cap Lorient Agglomération Habitat)
-‐ construction d'un pôle activités mer -‐ Groix (56) (commune)
-‐ construction d'une école primaire -‐ Plaine-‐Haute (22) (commune)
-‐ construction d'ateliers à l'IME Kerampuilh -‐ Carhaix (29) (IME Kerampuilh)
-‐ construction du nouveau siège social de l'entreprise Savéol* -‐ Plougastel-‐Daoulas (29)
(Savéol)
-‐ extension du groupe périscolaire -‐ Gosné (35) (commune)
-‐ extension et restructuration de l'externat du lycée Pierre Mendès-‐France -‐ Rennes
(35) (Région Bretagne)
-‐ rénovation bâtiment camping municipal -‐ Ile-‐aux-‐Moines (56) (commune)
-‐ rénovation du siège administratif de la Chambre des Métiers et de l'Artisanat du Mor-‐
bihan -‐ Vannes (56) (CMA Morbihan)
Lot Ossature Bois
-‐ Aménagement de l'atelier peinture du lycée Eugène-‐Freyssinet -‐ Saint-‐Brieuc (22) (Ré-‐
gion Bretagne) 3
L'EMPLOI
Entreprises de charpente et menuiserie
Négociants de produits bois construction
Au sein de toutes les entreprises, quels que
soient leur taille, leur localisation et leur mé-‐
10
effectifs salariés
effectifs salariés
tier, l'emploi s'est de nouveau détérioré au
5
évolution constatée
évolution prévue
0
cours du 4è trimestre. L'année 2014 se solde
-5
ainsi par une réduction continue des effectifs
-10
salariés d'un trimestre à l'autre, plus marquée
-15
2011
2012
2013
2014
2015
2008
2009
2010
sur le 3ème trimestre. Cette enquête de con-‐
Evolution constatée des effectifs salariés
Evolution prévue des effectifs salariés
joncture ne permet pas de connaître le nom-‐
Recours à
l
'intérim
bre d'emplois perdus correspondant mais, à
Recours à l'intérim
titre indicatif, en Bretagne, tous secteurs con-‐
4ème trimestre 2014
1er trimestre 2015
4ème trimestre 2014
1er trimestre 2015
non
fondus du Bâtiment, les pertes estimées sont
oui
oui
21%
non
24%
de 2 000 emplois en 2014, comme en 2013,
oui
40%
50%
50%
soit 10 000 depuis 2008. 16 % des entreprises
60%
76%
79%
indiquent rencontrer des difficultés de recru-‐
non
non
oui
tement : ce pourcentage est stable d'un tri-‐
mestre à l'autre. Par profil, les emplois de
charpentier restent toujours les plus recherchés. Une entreprise sur quatre a eu recours à l'intérim au cours du trimestre, proportion en baisse
par rapport au 3è trimestre 2014 et au 4ème trimestre 2013. Les besoins en personnel intérimaire ont été plus importants pour les PME (51 %),
les entreprises d'Ille-‐et-‐Vilaine (34 %) et les fabricants (45 %). Seuls 9 % des artisans ont eu recours à l'intérim au cours du 4è trimestre 2014. A
court terme, les entreprises prévoient une stabilisation de l'emploi salarié et un recours limité aux personnels intérimaires.
15
Au sein des établissements de négoce, les effectifs salariés sont restés stables sur la fin de l'année et le recours à l'intérim a été au même niveau
qu'au trimestre précédent et qu'à la fin de l'année précédente. Le bilan 2014 fait apparaître un maintien global de l'emploi salarié, malgré une
baisse d'activité. Sur les prochains mois, les négociants tablent sur une stabilisation de leur effectif et un recours modéré au personnel intéri-‐
maire.
UTILISATION DE BOIS D'ORIGINE FRANÇAISE ET LOCALE
70 % des entreprises interrogées connaissent l'offre en bois local ou français. C'est parmi les entreprises du Morbihan, les charpentiers ou encore les PME,
qu'on trouve le plus d'entreprises la connaissant.
52 % des entreprises interrogées déclarent utiliser l'offre en bois local ou français pour se différencier, dont 19 % de façon importante et 33 % de façon plus
restreinte. Les 48 % restantes n'utilisent jamais l'offre en bois local ou français. La moitié des entreprises interrogées indiquent que ce sont leurs clients qui leur demandent des bois en provenance de France ou d'origine locale, dont 14 %
de façon régulière et 37 % de manière très épisodique. Il n'y a pas de demande des clients en ce sens pour l'autre moitié des entreprises interrogées.
Note méthodologique
Revue de presse
Ce tableau de bord trimestriel est issu de deux enquêtes réalisées par la Cellule Économique de Bretagne.
Une enquête téléphonique a été menée au cours du mois de janvier 2015 auprès d'un échantillon de 212 entreprises breton-‐
nes de charpente et menuiserie (code NAF 2008 16.23Z, 43.91A, 43.32A). Cet échantillon représente 1/6 des entreprises
présentes en Bretagne employant des salariés (source : ACOSS-‐URSSAF). Seules les entreprises travaillant le bois ont été in-‐
terrogées. L'échantillon se décompose de la façon suivante : 10 % de fabricants de charpente et menuiserie (16.23 Z), 24 %
en travaux de charpente (43.91 A) et 66 % en travaux de menuiserie (43.32 A). À noter que la plupart des entreprises de
l'échantillon ayant le code NAF 2008 43.32A exerce également une activité de charpente. 66 % des entreprises ont une taille
d'effectif inférieure ou égale à 10 salariés. 26 % sont installées dans les Côtes d'Armor, 23 % dans le Finistère, 28 % en Ille-‐et-‐
Vilaine et 23 % dans le Morbihan.
Une deuxième enquête a été réalisée en janvier 2015 auprès des négociants bretons multispécialistes ou spécialisés bois.
Après relance, le taux de retour atteint 70 %.
Les analyses de l'activité bâtiment sont issues des publications de la Cellule Économique de Bretagne.
Le solde d'opinions correspond à la différence entre le pourcentage d'entreprises donnant un avis en hausse et le pourcen-‐
tage d'entreprises donnant un avis en baisse. Les réponses stables n'influencent pas la valeur du solde. Un solde positif repré-‐
sente une amélioration de la situation, un solde négatif une détérioration et un solde nul une stabilisation.
Dans les locaux non résidentiels, le secteur secondaire comprend les bâtiments industriels, artisanaux et de stockage non
agricole. Le secteur tertiaire comprend les bâtiments commerciaux, les bureaux, les hébergements, les bâtiments d'ensei-‐
gnement, de culture et loisirs, de santé, d'hygiène et d'action sociale, les ouvrages spéciaux et les transports.
- A Lanfains (22), la nouvelle école sera un bâtiment à ossature industrielle de 350 m2, estimé à 0,5 M€ HT. Le dépôt du
permis de construire est envisagé avant l'été, pour une livraison en septembre 2016. Télégramme Saint-Brieuc - 20/12/14
- A Brest (29), le chantier de rénovation des halles de Recouvrance, recouvertes d'une façade intégralement refaite, en
verre et en bois, devrait démarrer en mars-avril 2015. Télégramme Brest - 01/12/14
- A Rennes (35), le chantier des Matelouères dans le quartier
de la Poterie va démarrer au 1er trimestre 2015 : ces 4 immeubles totalisant 53 logements seront revêtus de bardages
en bois et répondront aux normes de la RT 2012. OuestFrance Rennes - 02/10/14
Edition -‐ Rédaction -‐ Composition :
Cellule Économique de Bretagne
7, Boulevard Solferino -‐ 35000 RENNES -‐ Tél : 02 99 30 23 51 -‐ Fax : 02 99 31 40 45
Email : contact@cellule-‐eco-‐bretagne.asso.fr -‐ site : www.cellule-‐eco-‐bretagne.asso.fr
n° ISSN : 1760-‐5458
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