version - Le royaume des Sailors

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version - Le royaume des Sailors
Chapitre 3: Plus on est de fous…
- Siège d’une grande chaîne de télé, tôt dans la mâtiné L’hôtesse d’accueil est assise à son bureau et s’acharne sur son ordinateur qui refuse de fonctionner correctement.
Heureusement, il n’y a pas encore grand monde à cette heure-ci et personne ne pouvait l’entendre grommeler.
Personne, sauf Loa-Kari qui s’approche derrière elle à pas de loup comme dans un vieux dessin animé pour gamins,
un sourire malicieux sur les lèvres. Arrivé à porté de l’hôtesse toujours inconsciente de sa présence, il pose sa main
sur la tête de la jeune femme et ses yeux émettent alors une curieuse lueur pourpre et quand le démon de la Folie ôte
sa main, l’hôtesse commence à rire de façon hystérique et incontrôlé. Au bout d’une minute environ, à bout de
souffle, elle bascule en avant et s’effondre sous son bureau, le visage crispé sur un sourire niais. Loa-Kari pousse un
cri de joie:
“Yahou! L’abus de rire est dangereux pour la santé-hé-hé-hé!”
Il saute et tourbillonne en ricanant jusqu’à l’ascenseur et rentre dedans en se glissant entre les deux portes. Quelques
minutes plus tard, un homme richement habillé se présente devant l’ascenseur en maugréant sur l’absence de
l’hôtesse à son poste. Lorsque les portes s’ouvrent, c’est le démon de la Folie qui l’accueil:
“Montez, M’sieur!”
L’homme à un mouvement de recul mais Loa-Kari l’agrippe par le col et le projette dans l’ascenseur et, alors que les
porte se referme, une intense lumière apparaît dans l’interstice des deux portes accompagné du hurlement de
l’homme…
Sur le toit, le démon de la Folie s’approche de l’antenne et formule:
“Que la Folie passe sur les ondes et se répande un peu plus à chaque secondes”
Des étincelles crépitent autour de lui et vont se fixer sur l’antenne qui émet pendant quelques instants une étrange
lueur pourpre, Loa-Kari reprend l’escalier menant au toit en hurlant de rire. Dans les bureaux, lorsque la porte
s’ouvre, c’est l’homme en costume qui a pris l’ascenseur avec le démon de la Folie qui en sort, aussitôt, une jeune
femme l’interpelle et lui assène sans ménagement un grand nombre d’informations et de nouvelles. Agacé, Loa-Kari
lui coupe la parole et déclare:
“Tu m’exaspère! Tu parle beaucoup et ce n’est même pas drôle.” Ses yeux brillent soudain d’une lueur pourpre qui
va se refléter dans les yeux de la jeune femme, “Maintenant tu vas continuer à beaucoup parler mais ça va devenir
bien plus drôle.”
La jeune femme se met alors à babiller des mots incongrus sans pouvoir s’arrêter. Le démon de la Folie plante là en
riant sa pauvre victime terrifié par ce qui lui arrive et entre dans l’ascenseur et dit:
“Leur vie est d’un triste. D’ailleurs cette ville toute entière est triste. Mais cela va changer! Oh oui-hi-hi, on va bientôt
vraiment rigoler!”
- Au collège, dans l’après-midi Bunny, Molly et Marcy discutent tranquillement quand soudain un garçon les interrompt, visiblement très joyeux:
“Hou hou… il sont là, ha ha… regardez, ho ho…”
Il s’enfuit en sautillant et continu sur le même refrain.
“C’était quoi ça?” demande Molly.
“Ça? C’était ‹‹l’Anglais››, c’est l’un des élèves le plus sérieux de ma classe!” répond Marcy, relativement surprise
“Depuis le début de l’année je l’ai pas vu rigoler, ou même sourire, une seule fois, d’où son surnom.”
“Il faut croire qu’il en a eu assez d’être morne, dépressif et atteint de paralysie faciale.” suggère Bunny.
“J’en doute, d’ailleurs ce n’est pas le seul à avoir changé.” fait remarquer Molly.
Il y a en effet une dizaine d’élèves qui ont un comportement étrange et irrationnel.
“Ils étaient normaux ce matin, qu’est ce qui c’est passé entre temps?” demande Marcy.
Redoutant la réponse, Bunny pose quand même la question:
“Vous pensez que c’est un coup de la créature de l’autre soir?”
“Malheureusement oui!” s’exclame Molly.
“Aww… C’est bien ce que je craignait.” se décourage Bunny.
- Dans la soirée La plus grande partie de la ville semble être sujette à la folie douce. Les cinq Sailors ont arpenté presque toutes les
rues et n’ont pour l’instant rien trouvé, à part quelques corps entièrement vieillis, témoins du passage de la créature de
l’autre soir. Le dernier est au beau milieu du parc. Sailor Jupiter se révolte:
“Il faut qu’on le retrouve, il faut l’empêcher de continuer.”
“Regardez, il y a quelqu’un là-bas, il a peut être vu quelque chose?” suggère Sailor Mars.
Elles se dirigent vers l’homme qui n’est autre que Loa-Kari! Mais ça, elles ne le savent pas et Sailor Venus lui
demande:
“Excusez-moi monsieur, vous savez ce qui arrivé à l’homme là bas?”
Loa-Kari se retourne subitement et confirme:
“Oui-hi-hi je sais ce qui lui est arrivé-hé-hé et si vous y tenez je peut vous-hou-hou le montrer!”
Abandonnant son apparence humaine, Loa-Kari bondit sur les guerrières en hurlant mais elles parviennent à l’éviter.
Il rebondit trois fois comme une balle puis s’immobilise. Sailor Moon s’exclame:
“Mais qu’est ce que c’est ce truc?”
Sailor Mars la sermonne:
“C’est pas le moment de se poser des questions, il est clair que ce monstre est responsable de la folie ambiante.”
“Tu as raison…” confirme Sailor Mercure “…et on va pas le laisser continuer comme ça! Vous êtes prêtes les
filles?”
“OUI!” répondent-elles d’une seule voix.
Visiblement peu impressionné, le démon se présente à son tour:
“Hi-hi-il ne faudrait pas prendre vos rêves pour des réalités-hé-hé, je suis Loa-Kari, le démon de la Folie-hi-hi!
Préparez-vous à sombrez dans les abysses de la folie-hi-hi-hi-ha-ha-hou-hou!”
Piquée au vif par cette menace, Sailor Mars attaque, mais Loa-Kari évite avec aisance les anneaux de feu. Sailor
Jupiter tente de l’attaquer mais comme il saute et tourbillonne comme une toupie, elle a beaucoup de mal à le viser. Le
démon de la Folie se moque d’elle:
“Ha, ha, je suis vif comme l’éclair et tout ce qui s’en suit-hi-hi!”
Sailor Vénus entreprend de l’attaquer à son tour mais une fois de plus Loa-Kari évite son attaque avec une pirouette,
il atterrit au sommet d’un petit lampadaire et se maintient équilibre tout en continuant de gesticuler, il déclare:
“Hé, hé, je pourrai aussi danser sur la tête d’une épingle…”
Il regarde les Sailors et se met à rire, un rire de dingue, un rire hystérique et suraiguë. Les Sailors ont de plus en plus
de mal à ce concentrer sur le démon, son rire leur vrille les tympans et s’insinue dans leur crâne, l’environnement
autour d’elles commence à devenir franchement désordonné et confus, elles s’écroulent inconsciente une à une les
mains crispées sur leur oreilles tandis que Loa-Kari finit sur un rire malsain. Il s’approche pour leur porter le coup
fatal quand une rose se plante à ses pieds. Le démon de la Folie pousse un cri de surprise et regarde dans la direction
d’où est partie la rose. C’est bien sur l’Homme Masqué:
“Le rire est une chose trop belle pour être mis au service d’une monstruosité comme toi!”
L’expression de colère sur le visage du démon de la Folie se change alors en une figure amusé:
“Je vous laisse pour éviter votre chagrin mais je ne serai pas aussi gentil demain…”
- Chez Raya, deux heures plus tard Bunny émerge enfin de ses songes. Elle voit Bourdu qui la rassure:
“Ne t’inquiète pas, c’est fini, tu est chez Raya.”
“Comment on…” articule-t-elle.
“Je vous ai transporté jusqu’ici…” explique Bourdu, “…heureusement ce n’était pas très loin.”
Bunny se redresse et tourne la tête à droite et à gauche, Mathilda, Molly et Marcy sont déjà réveillé, Raya est encore
inconsciente. Luna et Artémis sont assis sur un meuble et regarde la scène avec inquiétude.
“Qu’est ce qui s’est passé?” questionne Bunny.
“Je l’ignore, il est parti dès qu’il m’a vu…”
Soudain Raya se réveille en sursaut:
“Qu’est ce qui s’est passé? Où est-ce que je suis?”
“Tout va bien, tu es chez toi, Bourdu nous a sauvé.” explique Molly.
Lorsque toutes les filles ont pleinement récupéré, Luna et Artémis les questionnent sur ce qui s’est passé. Après un
court résumé du combat, les deux chat prennent un air solennel et expliquent ce qui c’était passé sur le Royaume du
Millenium d’Argent en ces temps reculés. Lorsqu’ils ont fini leur récit, l’ambiance n’est pas franchement des plus
gaies.
“Donc Loa-Kari est l’un des treize démons qui servent cette Indicible Bête et il est capable de rendre les gens fou.”
déclare Raya.
“Mais ce n’est pas ce démon qui rend les gens super-vieux. Alors c’était quoi l’autre soir?” demande Mathilda.
“Bin… ça, on en sait rien.” avoue Artémis.
“Attendez, un seul problème à la fois…” intervient Marcy “…il faut d’abord s’occuper de ce Loa-Kari, savoir
comment il a réussis a rendre toute la ville complètement folle et surtout savoir comment on peut se protéger de son
rire.”
“La nuit porte conseil…” suggère Bourdu “…reposons nous, on y verra plus clair demain.”
“Bonne idée!” approuve Bunny
Chaque filles rentre chez elle parce qu’il est quand même tard et Molly se met à cogiter pour trouver des réponses à
toutes ses questions.
- Le lendemain matin Tout est sans dessus-dessous, la folie a atteint toute la ville. Des gens rient aux larmes puis pleurent comme des
madeleines l’instant d’après, d’autres se menacent eux même du poing en se suppliant de ne pas se faire mal avant de
se frapper violemment au visage, certains sautent sur place comme des enragé avant de tomber à genoux pour
implorer une mystérieuse présence, d’autre encore se frictionnent vigoureusement le corps en criant qu’il en ont
partout, etc, etc…
Sailor Moon, Sailor Mercure et Sailor Jupiter se dirigent vers le collège. Elles s’étaient transformé en Sailors en
voyant le chaos ambiant. Sailor Venus et Sailor Mars devaient les rejoindre, mais c’était de plus en plus difficile
d’avancer parmi tout les fous qui les entourent.
“On se croirai dans un asile, bon sang c’est dément!” se lamente Sailor Moon.
“J’espère qu’on retrouvera le démon de la Folie avant que ça ne deviennent irréversible.” souhaite Sailor Jupiter.
Sailor Venus et Sailor Mars arrivent:
“Avez vous trouvé comment il rend les gens fou?” demande Sailor Mars
“On pense qu’il utilise la télévision et Molly a découvert un moyen de nous protéger face à son rire.” affirme Sailor
Jupiter en accrochant au passage un pauvre type qui fonce la tête la première sur un mur.
“Et je pense qu’en détruisant rapidement le démon de la Folie, on annulera son influence néfaste.” suppose Sailor
Mercure.
“Alors trouvons le, et vite.” conclue Sailor Moon.
Et les Sailors se mettent en quête de Loa-Kari. La piste est relativement facile à suivre car plus elles se rapprochent de
lui, plus la folie devient forte, presque palpable. Pendant ce temps, Loa-Kari et Senji ont une petite discussion, le
démon de la Folie tient l’esclave du Seigneur Ténébreux par la gorge et le secoue comme un prunier tout en sautillant:
“Oseras-tu répéter ce que tu viens d’avoir l’audace me demander?”
Senji articule difficilement:
“Moi demander Folie moins rendre les gens fou, moi pas capable tenir eux tranquille, moi pas arriver à voler énergie
d’eux.”
Loa-Kari lance Senji vers le ciel, il atterri un dizaine de mètres plus loin. L’impact aurai facilement brisé tout les os
d’un homme normal, mais Senji se relève comme si de rien était. Loa-Kari le fustige:
“Pauvre idiot-ho-ho, c’est pourtant facile de prendre des vies-hi-hi quand tes victimes sombrent dans la folie. Il n’y a
pas-ha-ha de façon plus aisé d’offrir au Maître ce qu’il désir. Maintenant fait ce qu’il exige et cesse de
m’importuner-hé-hé.”
“Si Folie le demander, moi obéir.” et Senji s’éloigne.
Quelques minutes plus tard, Sailor Moon s’annonce:
“Tu te rappelles de nous, tu nous as bien eu la première fois, mais je ne peut pas te laisser transformer cette ville en
un gigantesque asile psychiatrique. Je suis Sailor Moon, je me bat pour l’Ordre et la Justice et, au nom de la Lune, je
vais te punir!”
Loa-Kari éclate de rire:
“Ha! Ha! Ha! La dernière fois ne vous a donc pas suffit? Cette fois je ne serai pas aussi gentil-hi-hi.”
Il réutilise son sinistre rire de dingue mais, comme prévu, les guerrières n’en ressentent pas les effets. Surpris, il
s’arrête et les observe avec curiosité, un moment d’hésitation fatal car Sailor Mercure passe à l’attaque, les Paillettes
d’Argent font leur effets et gèlent le démon de la Folie. Un grondement sourd monte cependant de la statue de glace
et Loa-Kari parvient à se libérer de sa prison de givre en poussant un cri de triomphe et part à l’attaque car, même
sans son rire, le démon de la Folie reste un adversaire redoutable puisqu’il connaît tous les secrets du ridicule et de
l’hilarité, il ne cesse de faire des cabrioles qui distraient et troublent les Sailors. Sailor Venus, justement, tente
d’utiliser les Croissants d’Amour mais elle éclate de rire suite à une grimace absolument grotesque, Loa-Kari saute et
effectue une vrille spectaculaire qui aurai facilement découpé Sailor Venus en deux si l’Homme Masqué, rapide
comme l’éclair, ne l’avait pas emporté quelques instants avant l’attaque du démon de la Folie. Sailor Moon pète
immédiatement une crise de jalousie:
“Mais, il a pas le droit! Y a que moi qui puisse être sauvé comme ça!”
L’Homme Masqué est consterné par les propos de Sailor Moon et lui fait insensiblement remarquer que le moment
n’est pas le plus adéquat pour ce genre d’appréciation. Mais ce qu’il trouve étrange, c’est qu’aucune des Sailor n’ait
réagit aux déclarations de Sailor Moon qui elle-même n’a pas réagit à se qu’a dit l’Homme Masqué. Haussant les
épaules, il dépose Sailor Vénus au sol et s’éclipse rapidement. Loa-Kari déclare:
“Hou! Hou! Désir et délire sont vraiment très proche, non?”
Oubliant soudain les Sailors et le combat qu’il est en train de livrer, le démon de la Folie se met à sauter, à
tourbillonner comme une toupie et à bondir énergiquement en caquetant, en ricanant, en hurlant et en gémissant. Les
Sailors le regarde faire, prête à réagir ou à anticiper une éventuel attaque de sa part mais Loa-Kari continu allègrement
à divaguer et à se conduire de manière incohérente. Elles songent un instant à l’attaquer tant qu’il est dans cet état
malheureusement il bouge trop et trop vite. Il finit pourtant par s’arrêter et constate qu’il n’y a plus que Sailor Moon,
Sailor Venus et Sailor Mercure devant lui! Inquiet, il demande:
“Hey! Vous n’étiez pas cinq au début?”
En effet, là ou le démon de la Folie a atterri, Sailor Jupiter et Sailor Mars sont dans son dos. Elles en profitent aussitôt
pour attaquer et Loa-Kari n’arrive pas à résister aux pouvoirs combiné de l’Âme du Feu et des Éclairs Suprêmes, il
tombe à genoux. Réunissant ses dernières forces, il utilise une ultime fois son rire de dingue, mais sans plus d’effets
que la dernière fois. Il parvint à articuler:
“C’est impossible! Comment pouvez-vous résister à mon pouvoir?”
Sans répondre, Sailor Moon utilise la Cicatrisation Lunaire. Le corps du démon de la Folie devient de plus en plus
flou avant de disparaître en fumée. Sailor Moon retire des bouchons de cire placé dans ses oreilles en disant:
“Parle plus fort, on entend rien!”
Elle est immédiatement imitée par ces amies qui éclatent toutes de rire.
- Peu après, dans l’antre de l’Abomination Loa-Kari apparaît en revivant les derniers instant de sa ‹‹mort››, ce qui est loin d’être agréable. Celui Qu’On Ne
Nomme Pas devrai être furieux mais sa voix est étrangement calme:
“Loa-Kari, tu as faillis face à ces guerrières. Je ne tolère aucun échec, tu le sais et tu en connais
le prix…”
Aussitôt, le corps du démon de la Folie est parcouru d’arcs électriques, il hurle de douleur et son corps se ternit et il
s’arrête de rire et de sautiller, il se traîne misérablement dans son alcôve et s’affale sur le sol en gémissant.
L’Indicible Bête déclare:
“ Si ces guerrières sont imperméables à des manœuvres subtiles, voyons comment elles réagirons
face à ça! Ghazoul, viens à moi…”
Répondant à l’invocation du Grand Ennemi, le démon de la Douleur émerge de la deuxième alcôve, il a un corps
d’humain fortement charpenté, torse nu, il porte un pantalon écarlate recouvert d’un tablier noirci par le sang, à sa
ceinture pendent une multitude d’instruments de torture, des lames étranges et recourbées, des pinces et des outils
plus complexes spécialement conçu, son visage est caché par un masque de bourreau qui ne laisse apparaître que ses
yeux sans pitié et sa bouche ornée d’un rictus cruel, il tient une énorme hache à deux mains, mais le pire de tout reste
son bras droit, tailladé de centaine de millier de petites incisions, une pour chaque innocent exécuté par ses soins, et
cette sinistre comptabilité va de son poignet jusqu’à sa gorge et redescend vers ses pectoraux, de tout son corps se
dégage une terrible et sadique inhumanité, même sa voix est cruelle:
“Oui mon Maître? Qui doit sentir la caresse de ma lame sur sa nuque?”
“ Je vais t’envoyer sur terre, rapporte moi de l’énergie en faisant ce que tu fait le mieux:
torturer les innocents. Je te préviens: l’échec n’est pas une option! Alors si les guerrières
protectrices de la Terre se mettent en travers de ton chemin…”
“Ne Vous inquiétez pas Maître, cinq nouvelles petites cicatrices viendront bientôt orner mon bras.”
“Je n’en attendais pas moins de toi, maintenant va…”
- Peu après, sur terre Les filles rentrent chez elles en passant par la grande rue. Comme Molly l’avait supposé, la destruction de Loa-Kari a
mit fin à la folie qu’il avait répandu. Les gens sont tous hébété, se demandant ce qui leur est arrivé. Quelqu’un qui
s’est retrouvé en haut d’un lampadaire hurle à l’aide et supplie qu’on le descende de là car il a le vertige, un homme
en costume pleure toutes les larmes de son corps, agenouillé devant des centaines de billets de banque réduit à l’état
de confettis par ses soins, un autre retire le collier et la laisse qu’il s’était attaché autour du cou, etc… Ce genre de
scènes se répètent un peu partout dans la ville.
“On a agit à temps!” s’écrie Bunny, toute joyeuse.
“Oui,” approuve Mathilda, “et il n’y a eu que peu de dégâts qui ne puissent être réparé.”
Molly s’interroge pourtant en son for intérieur:
“Je me demande quand même ce que ce notre ennemi cherchait à faire? Il ne cherchait qu’a rendre les gens fous.
Quel intérêt peut-on trouver là dedans? C’est vraiment étrange.”
Fin du troisième chapitre

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