articulo/aeea1 - Tomás García Azcárate

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articulo/aeea1 - Tomás García Azcárate
Congrès Mondial des Jeunes Agriculteurs
ATELIER FRUITS ET LEGUMES
Garcia Azcárate Tomás
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QUELQUES CHIFFRES
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L’Asie est très nettement la principale zone productrice et consommatrice mondiale,
suivi de l’Europe. Par contre, sa part dans le commerce mondial est beaucoup plus
réduite, talonnée de près par l’Amérique Latine.
Les bananes sont le produit le plus échangés, suivis des haricots secs, du manioc des
agrumes, des pommes et des oignons.
La Chine, le Mexique, la Turquie, le Chili, l’Equateur et le Brésil sont les principaux
pays qui dégagent des excédents commerciaux à l’exportation. L’Union Européenne,
le Japon et les Etats Unis sont les trois plus gros importateurs nets.
L’Europe représente plus de 25% des importations totales mondiales surtout des jus
(oranges et agrumes), des fruits à coques, des fruits tropicaux, des agrumes et des
raisins en ce qui concerne les fruits.
Pour les légumes, il s’agit du manioc, des légumineuses et des champignons.
Nos importations de fruits viennent avant tout d’Amérique Latine, suivi de l’Afrique,
de la Turquie et des Etats Unis.
Pour les légumes, il s’agit de l’Asie, de l’Afrique et de l’Amérique du nord.
L’Europe est aussi un exportateur, certes moyen de fruits (agrumes, pommes, pêches
et raisins) et de légumes (tomates et oignons).
QUELQUES REFLEXIONS POUR LE DÉBAT
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Il s’agit d’un marché en expansion, mais où la consommation augmente moins
vite que la production.
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Il est très fortement compétitif du point de vue prix. De nombreux pays veulent
mobiliser leurs atouts commerciaux, mais les zones d’importations ciblées sont
plus réduite, l’Europe d’abord, les autres pays développés ensuite.
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Il est aussi très fortement compétitif du point de vue qualité. Les exigences du
consommateur et de la grande distribution sont en constantes augmentations.
1 Chef de l’Unité « Fruits et Légumes frais et Transformés de la Direction Générale de l'Agriculture et
Développement Rural. Commission européenne. Maître de Conférence à l'Institut d’Etudes Européenne de
l’Université Libre de Bruxelles. Courrier électronique : [email protected]
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A cela viennent s’ajouter des exigences plus ou moins basées sur la
connaissance scientifique comme celles reprises par la réglementation
américaine sur le bio-terrorisme qui peuvent représenter la fermeture pure et
simple des frontières.
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Mais il y a une place au soleil pour tous, en misant sur les vecteurs d’avenir
comme la segmentation du marché, la fraîcheur des produits, la tracabilité et le
dialogue entre producteurs. Nous en avons une bonne expérience à l’intérieur de
l’Union. Nous essayons de le développer entre l’Union et le Maroc. Mais nous
savons qu’il y a aussi de très bonnes expériences internationales comme le
CLAM pour les agrumes ou les producteurs de pruneaux.
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