Une parodie pour faire le buzz
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Une parodie pour faire le buzz
LUNDI 2 AVRIL 2012 L'IMPARTIAL RÉGION 9 Extraits du site internet: Jean Studer vérifie les tenues pour la profession de videur. Des cadres du CPLN transformés en Chippendales... Le cours d’empileur de chaises est donné par Philippe Gnaegi. NEUCHÂTEL Le CPLN détourne son site internet et donne dans l’autodérision. Une parodie pour faire le buzz PASCAL HOFER Il y a eu le clip de la Banque cantonale neuchâteloise pour mettre en avant son soutien à Festi’neuch; on y voyait des employés de la banque danser à l’intérieur même de l’institution. Il y a eu le lipdub de la Haute Ecole de gestion Arc, clip entièrement musical tourné dans les locaux de l’école sur une musique des Rambling Wheels. Il y a désormais le buzz du CPLN (Centre professionnel du Littoral neuchâtelois). Hier, l’école a détourné son site internet, transformé en «CPLN pour les nuls». On y voit par exemple Jean Studer donner une leçon pour devenir videur de boîte de nuit. Philippe Gnaegi, lui, enseigne l’empilage de chaises... En deux semaines Les concepteurs du projet ont donc choisi l’autodérision pour présenter leur école. Objectif premier: créer un buzz, c’est-à-dire faire parler avions un objectif et «nousNous avons dû nous organiser nous-mêmes pour l’atteindre.» MATHIAS, 17 ANS APPRENTI MÉDIAMATICIEN de l’école par l’entremise d’internet et des réseaux Facebook et Twitter, les internautes propageant eux-mêmes l’information. L’originalité du projet réside dans le fait qu’il a été entièrement conçu, organisé et réalisé non pas par des professionnels du genre, mais par des élèves, des enseignants et des collaborateurs du CPLN. D’où son côté potache. «En plus, tout s’est fait en deux semaines seulement, ce qui explique que le travail cinématographique n’est pas toujours d’une qualité parfaite», explique Timothy Houle, qui a filmé la quasi-totalité des scènes. Cet apprenti média- maticien de 15 ans fait de la vidéo et de la photo depuis l’âge de 8 ans. «J’ai toujours aimé faire ce genre de vidéos très décalées.» médiamaticien, et qui a officié en tant qu’acteur: «Nous avions un objectif et nous avons dû nous organiser nous-mêmes pour l’atteindre. Les profs nous donnent aussi des projets, mais en général, ils ont leur petite idée sur le résultat final... Tandis que là, nous étions entièrement libres. C’était vraiment excellent!» «J’ai tout de suite eu envie de participer à ce buzz, car nous n’avions jamais fait quelque chose de ce genre. C’était unique!», renchérit Quentin Smith, 15 ans, automaticien. «C’était unique!» Ces deux semaines ont commencé par un brainstorming quotidien, le soir, du lundi 19 au vendredi 23 mars, afin de faire ressortir les idées les plus originales. «Chacun était libre d’y participer ou pas», précise Bertil Suter, créatif en communication, mandaté par le CPLN pour superviser l’opération. Libre? Le mot vient également dans la bouche de Mathias Sacher, 17 ans, lui aussi EN IMAGE DAVID MARCHON FLEURIER Carton plein pour la brocante. La grande brocante de Fleurier a connu un beau succès, tant au niveau de l’affluence que des affaires réalisées. Dès l’ouverture samedi matin, les travées accueillant une soixantaine d’exposants ont été fort fréquentées par les chalands en quête de bonnes affaires. Hier vers 16h30, alors que la manifestation s’apprêtait à fermer ses portes, les amateurs d’objets anciens continuaient d’affluer à la patinoire. Occupée par la Société philatélique du Val-de-Travers, qui proposait une bourse multicollections, la salle adjacente a elle aussi attiré de nombreux curieux. NBR Quelle image pour l’école? Agée de 19 ans et élève à l’Ecole professionnelle commerciale (l’un des six écoles du CPLN), Lisa Loriol a pris part à la flashmob qui s’est déroulée vendredi sur l’esplanade de la Maladière et qui s’incrivait dans cette «opération buzz». «C’est génial!», commente-t-elle. «Je trouve bien que le CPLN, qui est quand même une grande école, fasse ainsi sa pub.» Le CPLN aurait-il un problème d’image? «Non», répond la jeune femme, «c’est juste un bon exemple pour toutes les écoles.» Ludovic Hugueli, automaticien de 16 ans, ne partage pas tout à fait cet avis: «Ceux qui sont au lycée disent que le CPLN n’est pas hyper-bien, qu’il n’y a pas besoin d’être très intelligent pour y aller... Alors que ce n’est pas du tout le cas. Avec cette vidéo, nous montrons que nous sommes capables de faire des choses concrètes. Nous, nous apprenons un vrai métier, avec un CFC à la fin de notre formation. Et nous avons la possibilité de poursuivre ensuite des études si nous le souhaitons.» Le site internet détourné remplace le site habituel du CPLN aujourd’hui encore. Avec tout de même un lien pour «le vieux site»... www.cplnpourlesnuls.ch Ministres enthousiastes Pourquoi les conseillers d’Etat Jean Studer et Philippe Gnaegi ont-ils accepté de se prêter au jeu? «J’avais envie de participer à la promotion d’un établissement cantonal de formation professionnelle», répondent-ils tant l’un que l’autre. Le premier, ministre des Finances, dit avoir vécu le tournage comme «une nouvelle rencontre avec des jeunes motivés, créatifs, magnifiques». Quant au second, qui a en charge l’Education, il indique avoir passé «une heure avec des jeunes extraordinaires, motivés et très respectueux. Bravo à notre jeunesse! C’est en elle que l’on place nos espoirs pour rassembler le canton.» PHO CONSEIL GÉNÉRAL NEUCHÂTEL Un crédit pour la ferme de la Biche Le parascolaire ouvre l’été Le Conseil général de Neuchâtel devrait se prononcer ce soir sur une demande de crédit de 165 000 francs. Ce montant permettra de réaliser les travaux d’assainissement de l’habitation et du rural de la ferme de la Biche. Cette propriété de la Ville est située sur les hauteurs de Chézard-St-Martin, à une altitude de 1100 mètres. Le rural, en piteux état, nécessite des travaux urgents sur la charpente, la toiture et l’étanchéité des citernes notamment. L’habitation a besoin d’une réfection de la toiture, d’une meilleure isolation thermique et de nouvelles fenêtres. Un autre crédit, d’un montant de 382 000 francs, permettra d’assainir le toit de la ferme de la Grand-Vy, d’installer des panneaux solaires photovoltaïques, ainsi qu’une citerne à gaz (notre édition du 29 février). La Ville espère réaliser ces travaux cet été encore. BWE Des structures parascolaires ouvertes à Neuchâtel même durant les vacances? Cela sera possible régulièrement dès le premier juillet prochain si le Conseil général accepte ce soir la proposition du Conseil communal. Concrètement, la Ville entend mettre à disposition 50 à 55 places d’accueil durant les vacances de printemps, d’automne et durant les deux premières semaines des vacances d’été. Ce choix tient compte des «besoins formulés par les parents et de l’offre émanant d’autres prestataires publics ou associatifs durant ces périodes.» Pour chacune de ces ouvertures supplémentaires, une à deux structures d’accueil seront mises à disposition, selon le nombre d’inscription et le programme d’activités. Les horaires seront continus, de 7h30 à 18h30. Dès 2013, le Conseil communal souhaite introduire une septième semaine d’ouverture soit durant les relâches, soit durant la pause estivale. Dans un rapport du 14 mars 2011, le Conseil communal avait mentionné la nécessité de développer l’offre durant les vacances scolaires. Une première expérience a été menée durant les dernières vacances d’automne. «Les résultats ont été particulièrement encourageants, tant du point de vue de la fréquentation (37 places occupées en moyenne sur 40 disponibles) que de la satisfaction exprimée par les enfants et les parents quant à la diversité et la qualité des activités proposées.» Concernant les aspects financiers, le Conseil communal demande au Conseil général un crédit complémentaire au budget 2012 de 126 000 francs. Les contributions parentales de 42 000 francs et la subvention du fonds Etat-économie seront déduits de cette somme. Cette mesure coûtera donc un peu plus de 56 000 francs aux contribuables de la Ville. SMU