Télécharger le guide - Cinéaste indépendant

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PRINCIPE #1 : DÉFINIR LE FORMAT DE SON IMAGE.
ERREURS
À ÉVITER
QUAND ON EST
CINÉASTE
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Livre sous licence Creative Commons 3.0 : by-nc-nd.
Ce qui signifie que vous êtes libres de le distribuer à qui vous voulez, à condition de ne pas le modifier, de ne pas le
vendre, et de toujours citer Marc Harmandi comme étant l’auteur, en incluant un lien vers cineaste-independant.fr
AVANT DE COMMENCER
Le simple fait de lire le présent livre vous
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vous le souhaitez.
Vous êtes autorisé à l’utiliser selon les mêmes
conditions commerciales, c’est-à-dire à l’offrir sur votre blog, sur votre site web, à l’intégrer dans des packages et à l’offrir en bonus
avec des produits.
Principe n°1 :
7 erreurs à éviter quand on est cinéaste est
mis à disposition selon les termes de la licence Creative Common 3.0 : Paternité - pas
d’utilisation commerciale - pas de modification.
DÉFINIR LE FORMAT DE SON IMAGE.
Il est en revanche formellement interdit de
vendre directement ce livre, ou de l’intégrer
à des offres punies par la loi de votre pays.
Ce qui signifie que vous êtes libre de le distribuer à qui vous voulez, à condition de ne pas
le modifier, et de toujours citer
Marc Harmandi comme l’auteur de ce livre, et
d’inclure un lien vers :
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TABLE DES MATIÈRES
Erreur n°1 : Compliquer les choses inutilement............................................................ 4
Erreur n°2 : Vouloir tout faire.........................................................................................................6
Erreur n°3 : Ne pas optimiser son flux de production...............................................8
Erreur n°4 : Ne pas définir clairement ses outils........................................................ 10
Erreur n°5 : Tracer une route prédéfinie............................................................................12
Erreur n°6 : Transmettre la mauvaise énergie..............................................................14
Erreur n°7 : Ne pas se fixer des objectifs concrets...................................................16
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Erreur n°1 : Compliquer les choses inutilement.
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Erreur n°1 : Compliquer les choses inutilement.
Cette première erreur peut paraître évidente, mais
il est vital pour vous de bien l’avoir à l’esprit tout le temps.
Il faut en effet avoir pleinement conscience que le fait
de complexifier l’éxécution d’un projet, implique généralement l’apparition de problèmes et d’obstacles complètement nouveaux.
À l’échelle d’un projet, ne privilégiez jamais la
quantité sur la qualité. Faites court, mais propre en étant
aussi professionnel que possible.
Sur l’ensemble de votre parcours, c’est en revanche un peu plus nuancé. Préférez réaliser plusieurs
films courts, plutôt qu’un nombre limité de films longs.
Dites-vous bien que dans 99% des cas, ces projets vous
demandrons de toute façon un investissement conséquent en terme de temps et d’énergie.
Par ailleurs, le fait de réaliser des films courts
en quantité, vous apportera également de nombreux
autres avantages.
Premièrement, cela vous permettra d’avoir plus
de liberté et de diversité dans votre processus créatif.
Vous pourrez ainsi vous engagez plus facilement vers la
voie de l’expérimentation ou de la recherche artistique.
N’oubliez-pas qu’il s’agit de la meilleure façon de découvrir ce qui vous plaît réellement.
Deuxièmement, d’un point de vue uniquement
matériel, gardez à l’esprit que l’ambition et la longueur
d’un projet, sont directement proportionnels au poids
que prendra celui-ci sur votre ordinateur. Faire des projets plus courts, permet donc de mieux gérer les éventuels soucis techniques à ce niveau-là. Ils peuvent être
relatifs au stockage des données (cartes mémoires,
disques durs), mais aussi aux performances nécessaires
à un bon confort de travail.
Essayez également de toujours trier ce qui ne vous
servira plus. Vous réduirez ainsi les risques de plantage
de vos logiciels, par exemple. C’est d’ailleurs tout aussi
valable pour votre banc de montage. Évitez d’y ajouter
des pistes ou des éléments inutiles.
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Erreur n°2 : Vouloir tout faire.
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Erreur n°2 : Vouloir tout faire.
Cela peut également vous paraître évident, mais
trop de cinéastes oublient pourtant qu’un film est avant
tout une oeuvre collective.
J’ai moi-même mis un certain temps avant de
comprendre qu’il y a une différence fondamentale entre
vouloir tout faire, et vouloir tout savoir faire.
Le fait d’être curieux et de toucher à tous les domaines, est un véritable atout en soi. Cela vous permet
d’une part, de vous construire une petite expérience, et
d’autre part, de prendre conscience du métier de chacun. L’enjeu n’est donc pas de devenir un expert partout,
mais de pouvoir comprendre votre équipe, en parlant
un langage propre à chaque poste.
Bien entendu, certains cas de figure imposent que
vous soyez prêts à toute éventualité. On ne peut pas
toujours déléguer les tâches comme on le souhaiterait.
Même si, en règle générale, il est évidemment essentiel
de pouvoir accorder sa confiance aux gens impliqués
dans chacun de vos projets.
Dans le cas des tournages indépendants (notamment ceux qui n’ont pas ou très peu de budget), il n’est
pas rare que plusieurs postes soient assurés par une
seule personne. Le tout dans une équipe qui est la plupart du temps relativement restreinte.
Si vous êtes dans ce cette situation et que vous
avez du mal à accorder votre confiance à votre équipe,
partez alors du principe que vous devez être capable de
prendre la responsabilité de tous les aspects de votre
film, de l’écriture à la finalisation. Encore une fois, l’idée
n’est pas de tout faire, mais de mesurer les ambitions
techniques et logistiques de votre projet, de la manière
la plus réaliste possible.
D’un point de vue général, sachez donc toujours
évaluer l’ampleur de votre implication, à tous les niveaux
de la production de chacun de vos projets. Préférez être
la personne qui a les bonnes réponses au bon moment,
plutôt que de vouloir prendre en charge la production
sur tous ses aspects.
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Erreur n°3 : Ne pas optimiser son flux de production.
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Erreur n°3 : Ne pas optimiser son flux de production.
L’organisation et l’optimisation de votre flux de
production, seront vos meilleures alliées. Gardez à l’esprit que du temps sera de toute façon nécessaire à la
concrétisation du projet. Un bon flux de production, vous
permettra de savoir exactement où le temps, l’argent et
l’énergie doivent être alloués, à chaque étape du projet.
Construire une organisation efficace est un bon
début en soi. Mais un flux de production a sans cesse
besoin d’être testé, mis à l’épreuve et optimisé. Il s’agit
donc de vous construire une méthode de travail qui
puisse être applicable à chacun de vos projets.
Pensez toujours à maximiser l’impact de chaque
étape sur la suivante. Créez par exemple des réglages
personnalisés de vos logiciels. Ou encore des modèles
de documents, réutilisables à chaque nouveau projet.
À l’inverse, éliminez toutes les formes de dérives
que vous pourrez identifier. Évitez par exemple les
phrases comme « on règlera ça en postproduction » ou
encore « on verra ce qu’on peut faire au montage ».
À moins que vous n’ayez vraiment pas le choix,
retenez qu’il n’est jamais bon de reporter un problème
à l’étape suivante. Si un obstacle se présente à vous, du
temps, de l’énergie (et très certainement de l’argent),
seront de toute façon nécessaires à sa résolution.
La question est donc :
Préférez-vous résoudre ce problème maintenant en
quelques minutes, ou plus tard en plusieurs heures ?
Mettre en place un flux de production, vous aidera
également à avoir une vision plus globale de votre futur
film. À chaque étape, vous en aurez ainsi une idée un
peu plus précise, qui vous permettra de mieux prendre
vos décisions. Vous saurez par exemple déterminer plus
facilement si une prise effectuée au moment du tournage, sera exploitable ou non par la suite.
Enfin, lorsque vous penserez avoir assez optimisé
votre méthode de travail, mettez-la à l’épreuve. Placez
la barre de vos ambitions un cran plus haut, et observez
les résultats.
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Erreur n°4 : Ne pas définir clairement ses outils.
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Erreur n°4 : Ne pas définir clairement ses outils.
Ce qui nous intéresse ici, est encore une fois relatif
à l’optimisation du flux de production, mais d’un point
de vue plus spécifique et plus technique.
Les outils que vous utiliserez pour réaliser vos
films, auront en effet un impact direct sur l’efficacité de
votre travail. L’idée est avant tout de penser à l’avance,
le chemin que seront amenés à parcourir vos fichiers,
jusqu’à la concrétisation de l’oeuvre finale.
Par quels logiciels vont ils passer ?
Quelles transformations ces fichiers vont-ils subir ?
De manière globale, l’objectif n’est donc plus de
chercher à optimiser l’organisation de la production,
mais de garantir une bonne préservation des fichiers.
Pour prendre un exemple concret, un fichier vidéo ne
devra pas être dégradé pendant sa mise en production,
jusqu’à la phase d’exportation du film.
Un autre cas de figure intéressant, serait celui de l’incrustation d’effets numériques dans une image réelle.
Vous devrez vous assurez de la bonne définition de vos
rushs et savoir à l’avance quels outils seront utilisés.
Là encore, d’un point de vue matériel, il peut s’agir
d’une question de performances. Vous n’utiliserez bien
entendu pas les mêmes logiciels, ni la même quantité,
en fonction de l’ambition technique de votre projet.
Mais pensez avant tout à votre confort de travail et votre
efficacité individuelle.
Apprendre à maîtriser un logiciel ou n’importe quel
outil informatique, est un investissement qui peut être
lourd. Mais si vous devez passer du temps à apprendre
un logiciel, parce que celui-ci vous en fera gagner énormément en production... alors apprenez-le !
Il peut cependant s’avérer délicat de choisir parmi
l’éventail des outils mis à disposition. La manière la plus
simple de résoudre la question du choix d’un logiciel,
est de se demander lequel est le plus utilisé.
Quel logiciel fait davantage parler de lui ?
Attention à ne pas tomber dans le piège de choisir le
logiciel le plus plus pointu ! Vous n’aurez peut-être pas
les avantages d’une communauté aussi importante, qui
pourrait potentiellement vous venir en aide.
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Erreur n°5 : Être déterministe.
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Erreur n°5 : Être déterministe.
Il est très important de comprendre qu’un film
évolue à chaque étape de sa production. De manière un
peu paradoxale, même si vous devez avoir un scénario
« définitif » avant de lancer la production de votre film,
celui-ci ne de doit pas être figé pour autant.
Soyez donc toujours ouverts aux suggestions que
pourrait faire votre équipe tout au long de la production.
N’oubliez-pas que vous êtes avant tout un chef d’orchestre et donc un décideur.
Une oeuvre cinématographique représente en
effet toujours un ensemble de choix, effectués dans la
perspective d’une cohérence bien précise.
Au moment du tournage, lorsque vous êtes avec
vos comédiens, il peut vous arrivez de vous confronter à
un blocage quelconque. Si par exemple un dialogue ne
fonctionnait pas comme vous l’aviez imaginé. Dans ce
cas, ne négligez jamais le potentiel de l’improvisation.
Beaucoup de passages improvisés, sont devenus par la
suite des scènes cultes dans l’histoire du cinéma.
En tant que réalisateur, vous devriez en théorie
toujours vous répéter le film dans votre tête, à chacune
des étapes de sa production. Si vous ne le faites pas déjà,
entraînez-vous à imaginer le montage au plus proche
de ce qu’il devra être. Cela vous aidera en grande partie
à faire des choix pertinents.
D’un autre côté, ne sous-estimez pas la capacité que peut avoir la phase de montage, à véhiculer de
nouvelles idées inattendues. Si le montage ne doit pas
être considéré comme un paliatif à quelque chose qui
ne fonctionne pas sur le tournage, il peut en revanche
être une phase extrêmement créative. Il peut même très
souvent bouleverser la signification d’une séquence,
par le biais de changements mineurs. Il en va de même
pour le son et la musique.
L’essentiel, est de retenir que chaque étape a la
possibilité de rendre le film encore meilleur qu’il ne l’est
déjà. Exploitez cette notion au maximum, et vous donnerez toutes les chances à votre film d’être réussi.
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Erreur n°6 : Transmettre la mauvaise énergie.
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Erreur n°6 : Transmettre la mauvaise énergie.
Un cinéaste est un chef d’orchestre, mais aussi
un manager. La réalisation de manière générale, est en
elle-même une forme de management. Que vous soyez
aux commandes d’un blockbuster ou d’un film à petit
budget, il vous faudra de toute façon diriger un certain
nombre de gens dans une direction commune.
Il ne s’agit pas uniquement de diriger, mais aussi
de créer une synergie au sein de l’équipe. Dans ce sens,
ne négligez jamais le pouvoir d’une bonne entente et
d’une communication efficace, entre tous les membres
de votre équipe. Il est en effet vital pour le projet, que
la transmission d’informations soit claire et pertinente.
Une bonne relation entre vous et votre équipe, pourra
également vous aider à maintenir un certain ordre.
Par ailleurs, votre humeur et votre attitude détermineront celles de votre équipe. Si vous vous montrez
positif, votre équipe le sera aussi. Si vous êtes sincèrement engagé dans votre projet, vous aurez des gens
engagés avec vous.
Pour qu’un tournage soit le plus efficace, le mieux
est encore de s’assurer que chacun reste à sa place et
s’occupe spécifiquement de son poste. Cela est bien entendu valable pour vous aussi, mais n’oubliez-pas pour
autant que vous évoluez dans un cadre indépendant.
S’il s’agit d’un film à petit budget, soyez toujours prêt à
mettre la main à la pâte, tout autant que les autres.
Si vous n’adoptez pas une attitude particpative, les
autres membres de l’équipe ne le feront pas non plus.
Enfin, l’idéal est de parvenir à conserver une ambiance bon enfant sur le tournage. Le cinéma est parfois
stressant, et demande souvent beaucoup de patience,
contre une rémunération rarement proportionnelle à
l’investissement humain fourni.
Une ambiance agréable est donc une des choses
les plus importantes que vous puissiez transmettre à
votre équipe lors de la production d’un film.
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Erreur n°7 : Ne pas se fixer des objectifs concrets.
Il est extrêmement important pour vous de fixer
les objectifs concrets de chacun de vos projets. Il y a
énormément de projets qui voient le jour sans avoir de
but précis. Lorsque l’idée nous vient de raconter une
histoire par exemple, il est essentiel de définir clairement quels objectifs pourraient guider le projet, avant
même de s’engager dans la phase de préproduction.
En tant que cinéaste indépendant, ne faites donc jamais
un projet sans lui avoir donner une destination.
De même pour le budget et le temps que vous
pourrez lui allouer... définissez-les dès le départ !
Prenez énormément de précautions à ce niveau-là.
Si vous pensez ne pas avoir le budget nécessaire pour
réaliser votre film dans son intégralité, alors ne le faites
pas maintenant ! C’est exactement comme au casino.
Il vaut mieux déterminer un seuil maximum, sinon vous
mettrez toujours plus que ce que vous pouvez raisonnablement dépenser.
Il est aussi très important de comprendre que la
vie d’un film, ne se limite pas à sa mise en production.
Le fait de définir des objectifs clairs à l’avance,
vous aidera en fait à déterminer quelles sont les ambitions réelles du projet. Une tournée en festivals ? Une
diffusion sur le web ? Une projection sur grand écran ?
Si vous savez quelle est la destination et la forme
concrètes que doit prendre votre oeuvre, vous saurez
sur quels critères vous devrez porter votre attention.
On ne fait pas un court-métrage pour les mêmes raisons,
ni de la même façon, qu’une websérie par exemple.
Et faites très attention au format « moyen métrage ».
Votre oeuvre aura beaucoup moins de chance d’être regardée et diffusée. Ne serait-ce que pour la plupart des
festivals, dont le seuil de sélection des films, s’élève en
moyenne à 10 ou 15 minutes.
Enfin, des objectifs bien définis vous permettront
de savoir quand la production de votre projet arrivera
à son terme. Cela vous aidera énormément dans votre
parcours de cinéaste, puisque vous pourrez passer à
autre chose en évitant de rester enfermés dans un seul
projet, qui s’éternise...
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