Télécharger le guide - Cinéaste indépendant
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7 PRINCIPE #1 : DÉFINIR LE FORMAT DE SON IMAGE. ERREURS À ÉVITER QUAND ON EST CINÉASTE cin e ast e-in depen dant .fr Livre sous licence Creative Commons 3.0 : by-nc-nd. Ce qui signifie que vous êtes libres de le distribuer à qui vous voulez, à condition de ne pas le modifier, de ne pas le vendre, et de toujours citer Marc Harmandi comme étant l’auteur, en incluant un lien vers cineaste-independant.fr AVANT DE COMMENCER Le simple fait de lire le présent livre vous donne le droit de *l’offrir en cadeau* à qui vous le souhaitez. Vous êtes autorisé à l’utiliser selon les mêmes conditions commerciales, c’est-à-dire à l’offrir sur votre blog, sur votre site web, à l’intégrer dans des packages et à l’offrir en bonus avec des produits. Principe n°1 : 7 erreurs à éviter quand on est cinéaste est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Common 3.0 : Paternité - pas d’utilisation commerciale - pas de modification. DÉFINIR LE FORMAT DE SON IMAGE. Il est en revanche formellement interdit de vendre directement ce livre, ou de l’intégrer à des offres punies par la loi de votre pays. Ce qui signifie que vous êtes libre de le distribuer à qui vous voulez, à condition de ne pas le modifier, et de toujours citer Marc Harmandi comme l’auteur de ce livre, et d’inclure un lien vers : cineaste-independant.fr ci n e a st e - i n dep enda nt.f r Livre sous licence Creative Commons 3.0 : by-nc-nd. Ce qui signifie que vous êtes libres de le distribuer à qui vous voulez, à condition de ne pas le modifier, de ne pas le vendre, et de toujours citer Marc Harmandi comme étant l’auteur, en incluant un lien vers cineaste-independant.fr 2 | 17 TABLE DES MATIÈRES Erreur n°1 : Compliquer les choses inutilement............................................................ 4 Erreur n°2 : Vouloir tout faire.........................................................................................................6 Erreur n°3 : Ne pas optimiser son flux de production...............................................8 Erreur n°4 : Ne pas définir clairement ses outils........................................................ 10 Erreur n°5 : Tracer une route prédéfinie............................................................................12 Erreur n°6 : Transmettre la mauvaise énergie..............................................................14 Erreur n°7 : Ne pas se fixer des objectifs concrets...................................................16 ci n e a st e - i n dep enda nt.fr Livre sous licence Creative Commons 3.0 : by-nc-nd. Ce qui signifie que vous êtes libres de le distribuer à qui vous voulez, à condition de ne pas le modifier, de ne pas le vendre, et de toujours citer Marc Harmandi comme étant l’auteur, en incluant un lien vers cineaste-independant.fr 3 | 17 Erreur n°1 : Compliquer les choses inutilement. ci n e a st e - i n dep enda nt.f r Livre sous licence Creative Commons 3.0 : by-nc-nd. Ce qui signifie que vous êtes libres de le distribuer à qui vous voulez, à condition de ne pas le modifier, de ne pas le vendre, et de toujours citer Marc Harmandi comme étant l’auteur, en incluant un lien vers cineaste-independant.fr 4 | 17 Erreur n°1 : Compliquer les choses inutilement. Cette première erreur peut paraître évidente, mais il est vital pour vous de bien l’avoir à l’esprit tout le temps. Il faut en effet avoir pleinement conscience que le fait de complexifier l’éxécution d’un projet, implique généralement l’apparition de problèmes et d’obstacles complètement nouveaux. À l’échelle d’un projet, ne privilégiez jamais la quantité sur la qualité. Faites court, mais propre en étant aussi professionnel que possible. Sur l’ensemble de votre parcours, c’est en revanche un peu plus nuancé. Préférez réaliser plusieurs films courts, plutôt qu’un nombre limité de films longs. Dites-vous bien que dans 99% des cas, ces projets vous demandrons de toute façon un investissement conséquent en terme de temps et d’énergie. Par ailleurs, le fait de réaliser des films courts en quantité, vous apportera également de nombreux autres avantages. Premièrement, cela vous permettra d’avoir plus de liberté et de diversité dans votre processus créatif. Vous pourrez ainsi vous engagez plus facilement vers la voie de l’expérimentation ou de la recherche artistique. N’oubliez-pas qu’il s’agit de la meilleure façon de découvrir ce qui vous plaît réellement. Deuxièmement, d’un point de vue uniquement matériel, gardez à l’esprit que l’ambition et la longueur d’un projet, sont directement proportionnels au poids que prendra celui-ci sur votre ordinateur. Faire des projets plus courts, permet donc de mieux gérer les éventuels soucis techniques à ce niveau-là. Ils peuvent être relatifs au stockage des données (cartes mémoires, disques durs), mais aussi aux performances nécessaires à un bon confort de travail. Essayez également de toujours trier ce qui ne vous servira plus. Vous réduirez ainsi les risques de plantage de vos logiciels, par exemple. C’est d’ailleurs tout aussi valable pour votre banc de montage. Évitez d’y ajouter des pistes ou des éléments inutiles. ci n e a st e - i n dep enda nt.fr Livre sous licence Creative Commons 3.0 : by-nc-nd. Ce qui signifie que vous êtes libres de le distribuer à qui vous voulez, à condition de ne pas le modifier, de ne pas le vendre, et de toujours citer Marc Harmandi comme étant l’auteur, en incluant un lien vers cineaste-independant.fr 5 | 17 Erreur n°2 : Vouloir tout faire. ci n e a st e - i n dep enda nt.f r Livre sous licence Creative Commons 3.0 : by-nc-nd. Ce qui signifie que vous êtes libres de le distribuer à qui vous voulez, à condition de ne pas le modifier, de ne pas le vendre, et de toujours citer Marc Harmandi comme étant l’auteur, en incluant un lien vers cineaste-independant.fr 6 | 17 Erreur n°2 : Vouloir tout faire. Cela peut également vous paraître évident, mais trop de cinéastes oublient pourtant qu’un film est avant tout une oeuvre collective. J’ai moi-même mis un certain temps avant de comprendre qu’il y a une différence fondamentale entre vouloir tout faire, et vouloir tout savoir faire. Le fait d’être curieux et de toucher à tous les domaines, est un véritable atout en soi. Cela vous permet d’une part, de vous construire une petite expérience, et d’autre part, de prendre conscience du métier de chacun. L’enjeu n’est donc pas de devenir un expert partout, mais de pouvoir comprendre votre équipe, en parlant un langage propre à chaque poste. Bien entendu, certains cas de figure imposent que vous soyez prêts à toute éventualité. On ne peut pas toujours déléguer les tâches comme on le souhaiterait. Même si, en règle générale, il est évidemment essentiel de pouvoir accorder sa confiance aux gens impliqués dans chacun de vos projets. Dans le cas des tournages indépendants (notamment ceux qui n’ont pas ou très peu de budget), il n’est pas rare que plusieurs postes soient assurés par une seule personne. Le tout dans une équipe qui est la plupart du temps relativement restreinte. Si vous êtes dans ce cette situation et que vous avez du mal à accorder votre confiance à votre équipe, partez alors du principe que vous devez être capable de prendre la responsabilité de tous les aspects de votre film, de l’écriture à la finalisation. Encore une fois, l’idée n’est pas de tout faire, mais de mesurer les ambitions techniques et logistiques de votre projet, de la manière la plus réaliste possible. D’un point de vue général, sachez donc toujours évaluer l’ampleur de votre implication, à tous les niveaux de la production de chacun de vos projets. Préférez être la personne qui a les bonnes réponses au bon moment, plutôt que de vouloir prendre en charge la production sur tous ses aspects. ci n e a st e - i n dep enda nt.fr Livre sous licence Creative Commons 3.0 : by-nc-nd. Ce qui signifie que vous êtes libres de le distribuer à qui vous voulez, à condition de ne pas le modifier, de ne pas le vendre, et de toujours citer Marc Harmandi comme étant l’auteur, en incluant un lien vers cineaste-independant.fr 7 | 17 Erreur n°3 : Ne pas optimiser son flux de production. ci n e a st e - i n dep enda nt.f r Livre sous licence Creative Commons 3.0 : by-nc-nd. Ce qui signifie que vous êtes libres de le distribuer à qui vous voulez, à condition de ne pas le modifier, de ne pas le vendre, et de toujours citer Marc Harmandi comme étant l’auteur, en incluant un lien vers cineaste-independant.fr 8 | 17 Erreur n°3 : Ne pas optimiser son flux de production. L’organisation et l’optimisation de votre flux de production, seront vos meilleures alliées. Gardez à l’esprit que du temps sera de toute façon nécessaire à la concrétisation du projet. Un bon flux de production, vous permettra de savoir exactement où le temps, l’argent et l’énergie doivent être alloués, à chaque étape du projet. Construire une organisation efficace est un bon début en soi. Mais un flux de production a sans cesse besoin d’être testé, mis à l’épreuve et optimisé. Il s’agit donc de vous construire une méthode de travail qui puisse être applicable à chacun de vos projets. Pensez toujours à maximiser l’impact de chaque étape sur la suivante. Créez par exemple des réglages personnalisés de vos logiciels. Ou encore des modèles de documents, réutilisables à chaque nouveau projet. À l’inverse, éliminez toutes les formes de dérives que vous pourrez identifier. Évitez par exemple les phrases comme « on règlera ça en postproduction » ou encore « on verra ce qu’on peut faire au montage ». À moins que vous n’ayez vraiment pas le choix, retenez qu’il n’est jamais bon de reporter un problème à l’étape suivante. Si un obstacle se présente à vous, du temps, de l’énergie (et très certainement de l’argent), seront de toute façon nécessaires à sa résolution. La question est donc : Préférez-vous résoudre ce problème maintenant en quelques minutes, ou plus tard en plusieurs heures ? Mettre en place un flux de production, vous aidera également à avoir une vision plus globale de votre futur film. À chaque étape, vous en aurez ainsi une idée un peu plus précise, qui vous permettra de mieux prendre vos décisions. Vous saurez par exemple déterminer plus facilement si une prise effectuée au moment du tournage, sera exploitable ou non par la suite. Enfin, lorsque vous penserez avoir assez optimisé votre méthode de travail, mettez-la à l’épreuve. Placez la barre de vos ambitions un cran plus haut, et observez les résultats. ci n e a st e - i n dep enda nt.fr Livre sous licence Creative Commons 3.0 : by-nc-nd. Ce qui signifie que vous êtes libres de le distribuer à qui vous voulez, à condition de ne pas le modifier, de ne pas le vendre, et de toujours citer Marc Harmandi comme étant l’auteur, en incluant un lien vers cineaste-independant.fr 9 | 17 Erreur n°4 : Ne pas définir clairement ses outils. ci n e a st e - i n dep enda nt.f r Livre sous licence Creative Commons 3.0 : by-nc-nd. Ce qui signifie que vous êtes libres de le distribuer à qui vous voulez, à condition de ne pas le modifier, de ne pas le vendre, et de toujours citer Marc Harmandi comme étant l’auteur, en incluant un lien vers cineaste-independant.fr 10 | 17 Erreur n°4 : Ne pas définir clairement ses outils. Ce qui nous intéresse ici, est encore une fois relatif à l’optimisation du flux de production, mais d’un point de vue plus spécifique et plus technique. Les outils que vous utiliserez pour réaliser vos films, auront en effet un impact direct sur l’efficacité de votre travail. L’idée est avant tout de penser à l’avance, le chemin que seront amenés à parcourir vos fichiers, jusqu’à la concrétisation de l’oeuvre finale. Par quels logiciels vont ils passer ? Quelles transformations ces fichiers vont-ils subir ? De manière globale, l’objectif n’est donc plus de chercher à optimiser l’organisation de la production, mais de garantir une bonne préservation des fichiers. Pour prendre un exemple concret, un fichier vidéo ne devra pas être dégradé pendant sa mise en production, jusqu’à la phase d’exportation du film. Un autre cas de figure intéressant, serait celui de l’incrustation d’effets numériques dans une image réelle. Vous devrez vous assurez de la bonne définition de vos rushs et savoir à l’avance quels outils seront utilisés. Là encore, d’un point de vue matériel, il peut s’agir d’une question de performances. Vous n’utiliserez bien entendu pas les mêmes logiciels, ni la même quantité, en fonction de l’ambition technique de votre projet. Mais pensez avant tout à votre confort de travail et votre efficacité individuelle. Apprendre à maîtriser un logiciel ou n’importe quel outil informatique, est un investissement qui peut être lourd. Mais si vous devez passer du temps à apprendre un logiciel, parce que celui-ci vous en fera gagner énormément en production... alors apprenez-le ! Il peut cependant s’avérer délicat de choisir parmi l’éventail des outils mis à disposition. La manière la plus simple de résoudre la question du choix d’un logiciel, est de se demander lequel est le plus utilisé. Quel logiciel fait davantage parler de lui ? Attention à ne pas tomber dans le piège de choisir le logiciel le plus plus pointu ! Vous n’aurez peut-être pas les avantages d’une communauté aussi importante, qui pourrait potentiellement vous venir en aide. ci n e a st e - i n dep enda nt.fr Livre sous licence Creative Commons 3.0 : by-nc-nd. Ce qui signifie que vous êtes libres de le distribuer à qui vous voulez, à condition de ne pas le modifier, de ne pas le vendre, et de toujours citer Marc Harmandi comme étant l’auteur, en incluant un lien vers cineaste-independant.fr 11 | 17 Erreur n°5 : Être déterministe. ci n e a st e - i n dep enda nt.f r Livre sous licence Creative Commons 3.0 : by-nc-nd. Ce qui signifie que vous êtes libres de le distribuer à qui vous voulez, à condition de ne pas le modifier, de ne pas le vendre, et de toujours citer Marc Harmandi comme étant l’auteur, en incluant un lien vers cineaste-independant.fr 12 | 17 Erreur n°5 : Être déterministe. Il est très important de comprendre qu’un film évolue à chaque étape de sa production. De manière un peu paradoxale, même si vous devez avoir un scénario « définitif » avant de lancer la production de votre film, celui-ci ne de doit pas être figé pour autant. Soyez donc toujours ouverts aux suggestions que pourrait faire votre équipe tout au long de la production. N’oubliez-pas que vous êtes avant tout un chef d’orchestre et donc un décideur. Une oeuvre cinématographique représente en effet toujours un ensemble de choix, effectués dans la perspective d’une cohérence bien précise. Au moment du tournage, lorsque vous êtes avec vos comédiens, il peut vous arrivez de vous confronter à un blocage quelconque. Si par exemple un dialogue ne fonctionnait pas comme vous l’aviez imaginé. Dans ce cas, ne négligez jamais le potentiel de l’improvisation. Beaucoup de passages improvisés, sont devenus par la suite des scènes cultes dans l’histoire du cinéma. En tant que réalisateur, vous devriez en théorie toujours vous répéter le film dans votre tête, à chacune des étapes de sa production. Si vous ne le faites pas déjà, entraînez-vous à imaginer le montage au plus proche de ce qu’il devra être. Cela vous aidera en grande partie à faire des choix pertinents. D’un autre côté, ne sous-estimez pas la capacité que peut avoir la phase de montage, à véhiculer de nouvelles idées inattendues. Si le montage ne doit pas être considéré comme un paliatif à quelque chose qui ne fonctionne pas sur le tournage, il peut en revanche être une phase extrêmement créative. Il peut même très souvent bouleverser la signification d’une séquence, par le biais de changements mineurs. Il en va de même pour le son et la musique. L’essentiel, est de retenir que chaque étape a la possibilité de rendre le film encore meilleur qu’il ne l’est déjà. Exploitez cette notion au maximum, et vous donnerez toutes les chances à votre film d’être réussi. ci n e a st e - i n dep enda nt.fr Livre sous licence Creative Commons 3.0 : by-nc-nd. Ce qui signifie que vous êtes libres de le distribuer à qui vous voulez, à condition de ne pas le modifier, de ne pas le vendre, et de toujours citer Marc Harmandi comme étant l’auteur, en incluant un lien vers cineaste-independant.fr 13 | 17 Erreur n°6 : Transmettre la mauvaise énergie. ci n e a st e - i n dep enda nt.f r Livre sous licence Creative Commons 3.0 : by-nc-nd. Ce qui signifie que vous êtes libres de le distribuer à qui vous voulez, à condition de ne pas le modifier, de ne pas le vendre, et de toujours citer Marc Harmandi comme étant l’auteur, en incluant un lien vers cineaste-independant.fr 14 | 17 Erreur n°6 : Transmettre la mauvaise énergie. Un cinéaste est un chef d’orchestre, mais aussi un manager. La réalisation de manière générale, est en elle-même une forme de management. Que vous soyez aux commandes d’un blockbuster ou d’un film à petit budget, il vous faudra de toute façon diriger un certain nombre de gens dans une direction commune. Il ne s’agit pas uniquement de diriger, mais aussi de créer une synergie au sein de l’équipe. Dans ce sens, ne négligez jamais le pouvoir d’une bonne entente et d’une communication efficace, entre tous les membres de votre équipe. Il est en effet vital pour le projet, que la transmission d’informations soit claire et pertinente. Une bonne relation entre vous et votre équipe, pourra également vous aider à maintenir un certain ordre. Par ailleurs, votre humeur et votre attitude détermineront celles de votre équipe. Si vous vous montrez positif, votre équipe le sera aussi. Si vous êtes sincèrement engagé dans votre projet, vous aurez des gens engagés avec vous. Pour qu’un tournage soit le plus efficace, le mieux est encore de s’assurer que chacun reste à sa place et s’occupe spécifiquement de son poste. Cela est bien entendu valable pour vous aussi, mais n’oubliez-pas pour autant que vous évoluez dans un cadre indépendant. S’il s’agit d’un film à petit budget, soyez toujours prêt à mettre la main à la pâte, tout autant que les autres. Si vous n’adoptez pas une attitude particpative, les autres membres de l’équipe ne le feront pas non plus. Enfin, l’idéal est de parvenir à conserver une ambiance bon enfant sur le tournage. Le cinéma est parfois stressant, et demande souvent beaucoup de patience, contre une rémunération rarement proportionnelle à l’investissement humain fourni. Une ambiance agréable est donc une des choses les plus importantes que vous puissiez transmettre à votre équipe lors de la production d’un film. ci n e a st e - i n dep enda nt.fr Livre sous licence Creative Commons 3.0 : by-nc-nd. Ce qui signifie que vous êtes libres de le distribuer à qui vous voulez, à condition de ne pas le modifier, de ne pas le vendre, et de toujours citer Marc Harmandi comme étant l’auteur, en incluant un lien vers cineaste-independant.fr 15 | 17 Erreur n°7 : Ne pas se fixer des objectifs concrets. ci n e a st e - i n dep enda nt.f r Livre sous licence Creative Commons 3.0 : by-nc-nd. Ce qui signifie que vous êtes libres de le distribuer à qui vous voulez, à condition de ne pas le modifier, de ne pas le vendre, et de toujours citer Marc Harmandi comme étant l’auteur, en incluant un lien vers cineaste-independant.fr 16 | 17 Erreur n°7 : Ne pas se fixer des objectifs concrets. Il est extrêmement important pour vous de fixer les objectifs concrets de chacun de vos projets. Il y a énormément de projets qui voient le jour sans avoir de but précis. Lorsque l’idée nous vient de raconter une histoire par exemple, il est essentiel de définir clairement quels objectifs pourraient guider le projet, avant même de s’engager dans la phase de préproduction. En tant que cinéaste indépendant, ne faites donc jamais un projet sans lui avoir donner une destination. De même pour le budget et le temps que vous pourrez lui allouer... définissez-les dès le départ ! Prenez énormément de précautions à ce niveau-là. Si vous pensez ne pas avoir le budget nécessaire pour réaliser votre film dans son intégralité, alors ne le faites pas maintenant ! C’est exactement comme au casino. Il vaut mieux déterminer un seuil maximum, sinon vous mettrez toujours plus que ce que vous pouvez raisonnablement dépenser. Il est aussi très important de comprendre que la vie d’un film, ne se limite pas à sa mise en production. Le fait de définir des objectifs clairs à l’avance, vous aidera en fait à déterminer quelles sont les ambitions réelles du projet. Une tournée en festivals ? Une diffusion sur le web ? Une projection sur grand écran ? Si vous savez quelle est la destination et la forme concrètes que doit prendre votre oeuvre, vous saurez sur quels critères vous devrez porter votre attention. On ne fait pas un court-métrage pour les mêmes raisons, ni de la même façon, qu’une websérie par exemple. Et faites très attention au format « moyen métrage ». Votre oeuvre aura beaucoup moins de chance d’être regardée et diffusée. Ne serait-ce que pour la plupart des festivals, dont le seuil de sélection des films, s’élève en moyenne à 10 ou 15 minutes. Enfin, des objectifs bien définis vous permettront de savoir quand la production de votre projet arrivera à son terme. Cela vous aidera énormément dans votre parcours de cinéaste, puisque vous pourrez passer à autre chose en évitant de rester enfermés dans un seul projet, qui s’éternise... ci n e a st e - i n dep enda nt.fr Livre sous licence Creative Commons 3.0 : by-nc-nd. 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