Catharisme - pourlhistoire.com

Transcription

Catharisme - pourlhistoire.com
Catharisme - Wikipédia
Page 1 of 12
Catharisme
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Néocatharisme)
Des informations de cet article ou section ne sont pas ou mal
reliées aux sources mentionnées dans la bibliographie.
Améliorez sa vérifiabilité en les associant par des références.
On appelle « Cathares » (du grec ancien καθαρός / katharós,
« pur ») les adeptes d'un mouvement religieux dualiste médiéval
d'inspiration oriental. Le nom, tardif, a été donné par les
ennemis de ce mouvement, jugé hérétique par l'Église
1
catholique. « Communauté à deux niveaux », les adeptes de ce
mouvement se nommaient eux-mêmes « Bons Hommes »,
« Bonnes Dames » ou « Bons Chrétiens », mais étaient appelés
« Parfaits » par l’Inquisition, qui désignait ainsi les « parfaits
hérétiques », c’est-à-dire ceux qui avaient reçu le
consolamentum, c’est-à-dire l'imposition des mains et faisaient
la prédication, par opposition aux simples « fidèles » hérétiques.
Principalement concentré en Occitanie, le catharisme subit une
violente répression armée à partir de 1209 lors de la croisade
e
contre les Albigeois puis, condamné au IV concile de Latran,
durant un siècle, la répression judiciaire de l’Inquisition.
La population expulsée de
Carcassonne en 1209
[réf. nécessaire].
Sommaire
1 Apparition et diffusion en Europe
1.1 Les Églises cathares
2 Doctrine
3 Pratiques, sacrements et rites
3.1 Refus de l’orthodoxie
3.2 Le consolament
3.3 La vie des « parfaits » et « parfaites »
3.3.1 Travail manuel et vie communautaire
3.3.2 Vie apostolique
4 La fin du mouvement cathare
4.1 Causes de la persécution
4.2 Les tentatives d'éradication de l'hérésie par la prédication
4.2.1 La croisade contre les Albigeois
4.3 Les cathares en Corse
5 Bibliographie
5.1 Recherche historique
5.2 Romans historiques
5.3 Autres Écrits cathares
6 Notes et références
http://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9ocatharisme
16/07/2008
Catharisme - Wikipédia
Page 2 of 12
7 Voir aussi
7.1 Liens internes
7.2 Liens externes
Apparition et diffusion en Europe
On a longtemps considéré que la doctrine cathare dérivait du bogomilisme, qui se serait lui même
e
inspiré du paulicianisme. Le bogomilisme prit son essor en Bulgarie, à la fin du X siècle. Ses fidèles
étaient nommés bogomiles (de bogomili, « amis de Dieu »). Il s'étendit chez les serbes et les moines
de Constantinople, puis en Asie mineure, developpant des thèmes dualistes proche du Manichéisme.
Le mouvement subsistera en Bosnie, où le bogomilisme aurait été la religion officielle jusqu'à la
e
2
conquête turque à la fin du XV siècle. La thèse de filiation directe est aujourd'hui contestée , même
si les historiens admettent l'existence d'échanges et de convergences des doctrines.
Des communautés hérétiques sont apparues en Europe occidentale vers l'an Mil sous différents noms
selon les régions manichéens, origénistes, piphles, publicains, tisserands, bougres, patarins,
albigeois), en Allemagne, en Flandre, en Champagne, en Bourgogne. Ces sectes, qui semblent avoir
eu des affinités avec la religion cathare, ont rapidement disparu sans laisser beaucoup de traces; on
ignore donc à quel point elles sont apparentées. En revanche, dans le Midi de la France et en
e
e
Lombardie, l'hérésie proprement dite s'implanta durablement durant le XII et le XIII siècles. C'est
sans doute également ici qu'elle s'unifia doctrinalement.
Les réactions des autorités civiles ou ecclésiastiques et des populations expliquent cette géographie
du catharisme et sa persistance dans le Midi : dans le Nord, on excommunie et on brûle, dans le
Midi, on organise des colloques. Selon Michel Roquebert, cette tolérance religieuse est peut être due
à une longue cohabitation avec d'autres confessions : arianisme de la période wisigothe, proximité de
l’Espagne islamique, présence de nombreux juifs. Quant à l'Italie du Nord, l'implantation du
catharisme profite du conflit entre le pape et l'empereur.
C'est dans ces régions que les Bons Hommes se sont organisés en communautés d'hommes ou de
femmes dirigées par des anciens, des diacres et des évêques. Ces sectes étaient constituées de
plusieurs « maisons ». On y aurait souvent pratiqué des métiers liés à l’artisanat local, et
fréquemment le tissage, en référence aux premières communautés chrétiennes. Plusieurs
communautés constituaient une Église ou diocèse cathare, à la tête desquels se trouvaient des
évêques.
Les Églises cathares
e
Au milieu du XII siècle (1167) les Églises cathares étaient au nombre de cinq : Albi, Toulouse,
e
Carcassonne, Agen (Aragnensis) et Epernon en France. Au XIII siècle, en 1226 un nouvel évêché
fut créé, celui de Razès, la région de Limoux. Ces Églises étaient indépendantes. Elles ne
reconnaissent pas d'autorité supérieure à celle de leurs évêques, comme celle du pape pour l'Église
romaine. Les maisons de "parfaits" étaient réunies sous l'autorité d'un diacre et chacune dirigée par
un ancien ou une prieure. L'évêque était lui-même assisté par un « fils majeur » et un « fils mineur »,
qui étaient choisis parmi les diacres et qui lui succèdaient, le fils mineur remplaçant le fils majeur
devenant évêque à la mort de celui-ci, ce qui arrivera fréquemment lorsque la persécution
commencera. Les femmes pouvaient obtenir le consolament, et accéder ainsi à la vie de parfait, mais
on ne les chargeait pas de tenir le même rôle que les hommes. En effet, elles n'avaient pas la charge
http://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9ocatharisme
16/07/2008
Catharisme - Wikipédia
Page 3 of 12
de prêcher ou de donner le sacrement ; on ne leur attribuait pas non plus de fonctions hiérarchiques.
Par cette organisation, les cathares ont sans doute cherché à imiter l'Église primitive, telle qu'elle est
décrite dans le nouveau testament (à travers les épitres de saint Paul et les Actes des apôtres,
principalement).
Doctrine
Cet article ou cette section devrait être synthétisé.
Je l'améliore !
La théologie cathare provient d'un travail de recherche scripturaire, centré sur l'Évangile selon Jean.
C'est une interprétation très différente des évangiles de celle de l'Église catholique. Les cathares
s'appuient aussi sur de nombreux écrits (Paul, Marcion, Livre des deux principes, rituels, etc.) et
s'inspirent de courants de pensée plus anciens (paulinisme, gnosticisme, manichéisme, bogomilisme)
tout en gardant, sur bien des points, de notables distances avec ces philosophies ou religions
auxquelles le catharisme ne peut être assimilé. En effet, les cathares n'ont jamais parlé de Mani, de
Sophia ou des Éons et ont aussi des différences réelles avec les Bogomiles.
Les cathares recherchent le sens originel du message des Écritures. Leur foi se base sur les principes
suivants :
Dieu, appelé le principe Bon, existe de toute éternité et n'aura pas de fin. Il est parfait et son
œuvre est parfaite, inaltérable et éternelle. Il est omniscient et tout puissant dans le Bien.
Dieu est le créateur de ce qui est et ce qu'il n'a pas créé est rien (nihil traduit par néant).
Les esprits (appelés anges par simplification) sont de nature divine;
Dans le néant est le principe mauvais ou principe du Mal.
Dieu, qui n'a pas de mal en Lui, ne peut connaître ce principe mauvais mais ce dernier ambitionnant
d'imiter Dieu est parvenu à détourner une partie des esprits de la création divine.
Le principe mauvais a attiré les esprits par force (catharisme absolu) ou par tentation
(catharisme mitigé) car il n'a d'existence que pour autant qu'il peut se mêler à la création divine
(le Bien).
Cette vision de la constitution de l'univers visible constitue le mythe de la chute du tiers des anges
ou, selon les interprétations, de la troisième partie de leur composition (être, âme, corps subtil).
Introduits dans des corps charnels fabriqués par Lucifer, ces êtres sont différents de l'âme qui de
création maléfique et qui assure la survie du corps charnel.
Cette création, issue d'un créateur imparfait et non éternel, est imparfaite et corruptible. Elle a
eu un commencement et elle aura une fin.
Celle-ci surviendra quand le Mal s'étendra sur la création et que les esprits auront réussi à s'extraire
de leur prison charnelle pour retourner à Dieu. Alors, le Mal ayant perdu les avantages du mélange,
redeviendra néant. Le mal est donc vainqueur dans le temps mais, son accomplissement constitue sa
perte. Il est donc vaincu dans l'éternité.
http://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9ocatharisme
16/07/2008
Catharisme - Wikipédia
Page 4 of 12
Les deux principes ne sont donc pas de même nature et de même puissance.
Le Christ, fils de Dieu (c'est à dire esprit créé par Dieu), est donc venu pour leur révéler leur origine
céleste et pour leur montrer le moyen de retourner au ciel. Ainsi, le Christ est uniquement l'envoyé
du Père venu porter le message du salut aux hommes. Il n'est pas, comme pour les catholiques, le
rédempteur du péché. Il n'a donc pas souffert la Passion et il n'est pas mort sur la Croix, car son
corps charnel n'est qu'une apparence. De même Marie, un autre esprit venu lui prêter assistance dans
sa tâche, ne l'a jamais enfanté.
La différence fondamentale entre catharisme et catholicisme porte sur le fait que, pour les premiers
Dieu subit le mal pour lequel il ne punit personne alors que pour les seconds, Dieu subit le mal et
punit les pécheurs.
Les cathares du Moyen-Âge partagent l'essentiel de leurs croyances et les légères variantes observées
(absolus ou dyarchiques et mitigés ou monarchiques) n'avaient pas de répercussions à l'époque.
Les principales croyances des cathares étaient donc :
Le dualisme qui comprend deux principes : le monde matériel et corruptible a été créé par
Satan sous l'influence du principe mauvais. Ce monde de mélange procède donc du mal ; seul
l'esprit et le monde parfait et éternel ont été créés par Dieu.
L'esprit était soit transmis par génération depuis le premier homme (traducianisme), soit par
transmigration dans un nouveau-né après la mort (métempsycose, origénisme).
La christologie : Jésus, premier ange (également appelé fils de Dieu), ne s'est pas réellement
incarné mais a pris l'apparence d'un homme avec l'aide d'un autre ange Marie. La christologie
est inspirée par le docétisme.
Les cathares reconnaissaient un ou deux principes, selon qu'ils étaient « monarchiens » ou
« dyarchiens », « mitigés » ou « absolus ». Les cathares absolus pensaient que le principe du
Mal ne pouvait trouver son origine dans le principe du Bien. Autrement dit, représentant le
Bien absolu, Dieu ne pouvait avoir créé un ange corruptible (Lucifer). Pour les dualistes
absolus, les deux principes, donc le Bien et le Mal, coexistent depuis la création divine puisque
c'est hors de cette création qu'il se trouve.
Le Dieu de l'Ancien Testament n'en était pas un ou n'était pas le bon, comme dans le
marcionisme (sources en Asie mineure).
C’est uniquement par le Saint-Esprit que l'esprit peut être libéré du monde physique, et c’est
par le baptême par imposition des mains, reçu par les apôtres et transmis par eux, que l’esprit
pourra accéder au salut. Toutefois, hormis une exception et peut-être quelques cas isolés
supplémentaires, le baptême ne pouvait être effectué sur un jeune enfant (moins de 13 ou 14
ans)- car jugé inapte à discerner l'importance de cet acte (anabaptisme). Celui-ci devait être
effectivement accompli en connaissance de cause et sur la base de la conviction.
Il est à noter le respect inconditionnel de la vie qu'avaient et que prêchaient les Bons Chrétiens
(ainsi qu'ils se nommaient à l'exclusion de toute autre appellation). Tout ce qui avait place
dans le monde matériel méritait, pour eux, considération. C'est notamment pourquoi ils
observaient un régime alimentaire très strict. Cela induisait une grande tolérance pour la nature
humaine. Comme l'enseignait le Christ, ils se gardaient bien de juger, mais avaient à cœur de
mener leurs contemporains sur la voie du salut afin d'écourter, un tant soit peu, leurs cycles de
passage en ce monde.
http://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9ocatharisme
16/07/2008
Catharisme - Wikipédia
Page 5 of 12
Pratiques, sacrements et rites
Refus de l’orthodoxie
Les cathares, se considérant alors comme les seuls vrais disciples des apôtres, adoptent le modèle de
vie, les rites et les sacrements, des premières communautés chrétiennes. Ils s'appuient principalement
sur les enseignements du Nouveau Testament, leur unique prière étant le Notre Père. Ils considèrent
que toutes les pratiques et sacrements instaurés par l'Église catholique romaine tout au long du Haut
Moyen Âge, n’ont aucune valeur :
le sacrement du baptême d'eau que les prêtres catholiques confèrent aux nouveau-nés
(incapables selon eux de comprendre l'engagement qu'est le baptême pour celui qui le reçoit) ;
la médiation des saints et le culte des reliques et des morts (offrandes et messes pour les
défunts) ;
le sacrement de l'Eucharistie : refusant de croire en la transsubstantiation, c'est-à-dire la
transformation du pain et du vin devenant le corps et le sang du Christ lors de leur
consécration par le prêtre lors de la messe. En mémoire de la dernière Cène du Christ avec ses
apôtres, les cathares bénissent le pain lors du repas quotidien pris avec leurs fidèles. C’est le
rituel du « pain de l’Oraison ».
le sacrement du mariage, celui-ci légitimant à leurs yeux l'union charnelle de l'homme et de la
femme, union à l'origine du péché du premier couple selon leur interprétation de la Genèse.
De même que dans certain courant de l'Église chrétienne primitive, l'idéal cathare est basé sur une
vie ascétique, alors que le sacrement du mariage aurait été créé tardivement afin de permettre aux
fidèles d'être chrétiens dans le mariage, leur donnant la possibilité d'accéder au salut sans suivre la
voie monastique.
Ils n'attachent pas d'importance aux églises bâties qui ne sont pas pour eux les seuls lieux du culte
car la parole du Christ peut être enseignée partout où se réunissent les fidèles.
Leur seul sacrement est le baptême, ou consolament.
Le consolament
Le sacrement du consolament (consolation, en occitan du latin consolamentum) ou « baptême
d'esprit et du feu » par imposition des mains, comme pratiqué par le Christ, est le seul à apporter le
salut en assurant le retour au ciel de la seule partie divine de l'homme : l'esprit. Il met en contact
l'esprit divin de l'homme et le Saint-Esprit, lui permettant de reconnaître sa nature divine et d'accéder
au salut. Ce sacrement joue un rôle fondamental dans les communautés cathares car il est à la fois
sacrement d'ordination et de viatique (extrême-onction), alors appelé « consolament des mourants ».
Le consolament est conféré par un membre de la hiérarchie et engage celui qui le reçoit dans une vie
religieuse qui, comme toute ordination, suppose la prononciation de vœux et le respect d'une Règle :
pratique de l'ascèse, abstinence de toute nourriture carnée, la pratique de la morale évangélique :
interdiction de jurer, de mentir, de tuer. Il fait d'un croyant cathare un Bon Homme ou une Bonne
Dame, membre du clergé, prédicateur, capable d'apporter lui-même le consolament aux mourants.
Il était donc aussi administré aux mourants qui en faisaient la demande, c'est-à-dire aux simples
croyants qui n'avaient pas franchi le pas de l'ordination durant leur vie, mais souhaitaient rencontrer
http://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9ocatharisme
16/07/2008
Catharisme - Wikipédia
Page 6 of 12
le Saint-Esprit, leur donnant une chance d'accéder au salut, avant de mourir. Les prières des parfaits
après la mort du consolé pouvaient durer encore quatre jours, et si le mourant survivait, il devait
alors embrasser la vie de parfait avec les contraintes associées.
La vie des « parfaits » et « parfaites »
Travail manuel et vie communautaire
Étant ordonnés, les parfaits entrent dans un ordre religieux, mais sans sortir du siècle. Ils sont en
effet astreints au travail manuel pour vivre, ce qui leur donne un avantage considérable pour leur
prédication, en les maintenant au contact de la population qu'ils vont chercher à convertir. Cela leur
rapportera également, tout simplement, l'argent du produit de leur travail, argent qui leur permettra
par exemple de se déplacer et, avec les dons et les legs, de créer les conditions de l'existence d'une
hiérarchie. Par contre la pauvreté personnelle était prescrite.
Les cathares vivaient dans des « maisons de parfaits », intégrées aux villes et aux villages, qui leur
permettaient de rencontrer la population et de prêcher, et leur servaient d'atelier. Des jeunes y étaient
envoyés par leurs parents simples fidèles ou déjà ordonnés, pour leur formation en vue de leur propre
ordination.
Tout parfait rejoignait une maison de parfaits, et y travaillait de ses mains, y compris par exemple les
nombreuses épouses nobles et leur progéniture qui firent partie des rangs des cathares. Le sacrement
de mariage n'étant pas reconnu, elles se séparaient simplement de leur mari, généralement lui-même
simple croyant.
Le consolament des mourants pouvait être conféré dans les maisons des parfaits, dans laquelle le
consolé était transporté et mourait.
Lorsque vint le temps des persécutions, les parfaits durent se cacher chez des fidèles, mais ils y
payèrent toujours leur nourriture par le travail manuel, plus le prêche et l'enseignement.
Vie apostolique
Se rapprochant des premiers chrétiens, les cathares croyaient que le salut passait par une vie de
religion. Ils étaient astreints à la chasteté, et devaient constamment aller par deux personnes du
même sexe : chacun avait son sòci, ou compagnon, ou sa sòcia, pour les femmes. Cette prédication
au coin du feu de deux personnes de même sexe conduira à l'accusation de bougrerie
(homosexualité) fréquemment enregistrée dans les registres de l'Inquisition. En réalité, cette façon de
vivre toujours au moins à deux tenait à la conviction que seul l'esprit ne peut éviter de se fourvoyer
alors qu'avec - au moins - un compagnon ou une compagne, les errements sont plus faciles à
combattre.
Ils ne devaient pas mentir, s'abstenir de tout vice, de toute méchanceté, être simplement de Bons
Chrétiens selon les Évangiles, ce qui conduisit inévitablement à l'édification des chrétiens, bien que
le catharisme touchât essentiellement une population bourgeoise ou noble, sauf dans la dernière
période. Les parfaits ne devaient évidemment pas tuer, mais cela s'appliquait également aux
animaux.
L'interdiction de mentir, ainsi que l'interdiction de jurer, fut largement utilisée par les inquisiteurs
pour identifier et pourchasser les bons chrétiens.
http://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9ocatharisme
16/07/2008
Catharisme - Wikipédia
Page 7 of 12
Ils devaient s'abstenir de toute consommation de produits de la fornication. En cela ils s'interdisaient
toutes viandes (excepté le poisson) ainsi que le lait et les produits dérivés. On pense que la
consommation du poisson était liée à la méconnaissance des phénomènes de reproduction de ces
animaux (à vérifier).
Le jeûne était de pratique courante mais, le jeûne le plus strict prévoyait du pain et de l'eau. L'endura,
qui servit à accuser les bons hommes de suicide, est en fait un jeûne suivant le consolament et qui a
pu conduire certains bons chrétiens à la mort pendant l'inquisition en raison de situation particulières
(mourants ou blessés consolés in extremis). En aucun cas les cathares ne validaient le suicide, pas
plus que toute autre mort donnée volontairement.
Dernière obligation faite surtout aux hommes : la prédication. Les parfaits devaient prêcher le salut
par l'ordination du consolament et la morale évangélique. Cette prédication se faisait dans les
maisons ateliers, mais également étant invités par des fidèles ou sur la place publique.
Finalement, trois carêmes annuels étaient pratiqués.
La fin du mouvement cathare
Causes de la persécution
Leur obstination, leur anticléricalisme intransigeant, leur opposition à la hiérarchie catholique, à
laquelle ils reprochent sa richesse ostentatoire et ses abus de pouvoir, valent aux cathares de s'attirer
les foudres de l'Église romaine, d'autant plus que leur mépris pour le corps et leur conception
nihiliste de l'existence étaient perçus comme éminemment dangereuse. Ils sont condamnés comme
hérétiques. Ainsi que beaucoup d'autres mouvements dissidents ou contestataires, les cathares
deviennent l'objet d'une lutte permanente. L'Église romaine tente d'en "purifier" la chrétienté
occidentale en excluant systématiquement tout individu ou groupe mettant en péril le projet de
e
société chrétienne qu'elle construit depuis le début du X siècle. Un critère qui sera souvent utilisé est
leur refus du mariage, qui permettra de les nommer orgiaques et impies. Une prière des confréries
corses porte toujours une mention de cette réputation de "satanales", lorsqu'elle dit, "chandeliers
triangulaires aux cierges éteints", écho des vices qui se pratiquaient prétendument dans les églises,
une fois les cierges soufflés, et qui renvoie à toutes les peurs de la sorcellerie, des messes noires, etc.
Les tentatives d'éradication de l'hérésie par la prédication
e
L'Église catholique confie aux cisterciens, au XII siècle,
e
puis, avec plus de succès, au XIII siècle, aux ordres
mendiants (aux franciscains et au nouvel ordre des dominicains, ayant reçu leur constitution en
1216) le soin de combattre ce danger de l'hérésie. Les cathares sont difficiles à convaincre. La
prédication ou le débat doctrinal instaurés à cette fin dans le Midi de la France par l'Église tourne
court pour le moment, malgré la prédication de Saint Dominique, qui fut par la suite mise en valeur
par l'Eglise.
La croisade contre les Albigeois
Article détaillé : croisade des Albigeois.
http://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9ocatharisme
16/07/2008
Catharisme - Wikipédia
Page 8 of 12
Face à cet échec de faire disparaître cette hérésie, le pape
Innocent III lance en 1209 contre les « Albigeois », ou
cathares, la première croisade qui se déroulera sur le
territoire de la chrétienté occidentale. Avec la Croisade
contre les Albigeois, il s'agit pour l'Eglise de mater une
hérésie, mais aussi en partie, pour le pouvoir central de la
royauté française, de soumettre les Seigneurs du Sud, ses
vassaux trop indépendants. Néanmoins Philippe Auguste,
le Roi de France, ne voudra jamais participer
personnellement à cette croisade, mais il laissera ses
vassaux libres de toutes actions. La guerre durera vingt
ans (1209–1229). Il faut savoir que les domaines que
tenaient le comte de Toulouse étaient d'une richesse
enviable. Simon de Montfort, un seigneur ambitieux, prit
la tête des troupes levées par le Pape et réussit à mettre à
son nom tous les titres et possessions du Comte de
Toulouse, Raymond VI, comme le lui permettait la
croisade.
La lutte armée se poursuivit dans le Midi tout au long du
e
XIII siècle, relayée plus tard par l'institution de
l'Inquisition, créée en 1231 pour traquer la « dépravation
hérétique ». Ajouter ici le sort de la première croisade,la
reprise du pouvoir par le Comte de Toulouse, la remise
des titres de propriété au Roi de France par le successeur
de Guillaume de Monfort, la deuxième croisade à
laquelle participe le roi de France, et l'annexion des
territoire du Sud Ouest à la couronne de France.
Illustration de la dispute entre Saint
Dominique et des Albigeois, où les livres
des deux parties furent jetés au feu, et où
ceux de Saint Dominique furent
miraculeusement préservés des flammes.
Peinture par Pedro Berruguete.
La tâche de l'Inquisition fut facilitée par le refus du serment que pratiquaient les cathares. Ainsi,
lorsqu'un inquisiteur interrogeait un parfait, les plus convaincus étaient faciles à détecter. Les
inquisiteurs (surtout les Dominicains) notaient soigneusement tous les interrogatoires et ainsi tous les
Bons Hommes furent l'un après l'autre arrêtés suite, souvent, aux révélations de leurs pairs. De plus,
un cathare ne pouvait être sacré que par un parfait et les mourants ne pouvaient recevoir l'Absolution
(consolamentum des mourants) que des mains d'un parfait. Que ce soit une tactique determinée ou
pas, l'Inquisition, en faisant disparaître le clergé cathare, fit disparaitre le culte avec lui.
Les cathares en Corse
La pertinence du contenu de cet article est remise en cause.
Considérez le contenu de cet article avec précaution. Discutez-en ou
améliorez-le !
Article détaillé : Giovannali.
Une récente théorie affirme que le mouvement cathare a gagné l'Italie, puis la Sardaigne, vers les
années 1330 et de là serait remonté vers la Corse, où une communauté se serait installée dans la
région de Carbini et d' Aurone. (Carbini est cité en 1464 par le chroniqueur corse Giovanni della
Grossa : " POLO et ARRIGO ... se retirèrent à Carbini ... ils formèrent une confrérie ... les membres
http://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9ocatharisme
16/07/2008
Catharisme - Wikipédia
Page 9 of 12
s'appelaient les Giovannali". Selon la tradition, rapportée par Alexandre Grassi, né en 1836, le
village d'Arone (et non Aurone), aurait été fondé par les Giovannali) [réf. nécessaire] Là, mettant au
défi les systèmes politiques et constituant comme partout ailleurs un noyau de révolte, dans ces
temps très troublés de maladie et de pauvreté, le succès du mouvement va le conduire à sa perte.
La troupe envoyée par le pape se joint à la population locale, et extermine les Giovannali, nom que
se donne la communauté. Le massacre final, copiant sinistrement celui de Montségur, ayant lieu sur
la punta de Carbini, où trente fidèles sont brûlés. L'église de Saint-Quilicu étant abandonnée, le
village rasé. Prosper Mérimée, lors de sa visite de 1866 fait rebâtir la chapelle de Saint-JeanBaptiste, à côté des ruines arasées du premier édifice.
À Orone, les grottes dans lesquelles vivaient les Giovannali ont servi encore aux maquisards à
échapper aux Allemands durant la seconde guerre mondiale. On a dit injustement que les rites
orgiaques et l'impiété de cette communauté ont été responsables de son destin. C'est davantage dans
la menace politique qu'ils représentaient qu'il faut trouver la véritable explication. D'autres
chercheurs estiment que les Giovannali sont une branche de la dissidence franciscaine sans lien avec
le catharisme. [réf. nécessaire]
Bibliographie
Recherche historique
Martin Aurell, dir., Les Cathares devant l'histoire, Cahors : Hydre Éd., 2005, ISBN 2-91370357-7
Jacques Berlioz, Tuez-les tous Dieu reconnaîtra les siens : le massacre de Béziers et la
croisade des Albigeois vus par Césaire de Heisterbach, Toulouse, 1994.
Jean-Louis Biget, "L'anticléricalisme des hérétiques d'après les textes polémiques", dans
L'anticléricalisme en France méridionale (milieu XIIe-début XIVe siècle). Cahiers de Fanjeaux
38 (2003), p. 404-445.
Jean-Louis Biget, "'Les Albigeois' : remarques sur une dénomination", dans Inventer
l'hérésie ? Discours polémiques et pouvoirs avant l'Inquisition dir. Monique Zerner, Nice :
Z'éditions, 1998, p. 219-256.
Jean-Louis Biget, "Les bons hommes sont-ils les fils des bogomiles ? Examen critique d'une
idée reçue", dans Bogomiles, Patarins et Cathares. Slavica Occitania 16 (2003), p. 133-188.
Jean-Louis Biget, "Réflexions sur 'l'hérésie' dans le Midi de la France au Moyen Âge", Heresis
36-37 (2002), p. 29-74.
Jean-Louis Biget, Hérésie et inquisition dans le Midi de la France, Paris, Picard (Les
médiévistes français, 8), 2007.
Arno Borst, Les Cathares, Paris : Payot.
Richard Bordes, Cathares et Vaudois en Périgord, Quercy et Agenais, [Cahors], Hydre Éd.,
2005, ISBN 2-913703-30-5
Edina Bozóky, Le livre secret des cathares. Édition critique, traduction commentaire par
Edina Bozóky du texte Interrogation Iohannis, manuscrit de la BNA de Vienne (Autriche)
(XII° S). Édition Beauchesne Paris pour l’originale, 1980, revue et corrigée 1990 avec le
concours du CNRS.
Anne Brenon, Les cathares, Pauvres du Christ ou Apôtres de Satan ?. Paris, Gallimard, Coll.
Découvertes, 1997.
Anne Brenon, Les Cathares : une Église chrétienne au bûcher, Toulouse, Milan, Coll. les
Essentiels, 1998.
Anne Brenon Les cathares, Pauvres du Christ ou apôtres de Satan, Ed. découverte Gallimard
http://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9ocatharisme
16/07/2008
Catharisme - Wikipédia
Page 10 of 12
1996
Anne Brenon, Le Dico des cathares. Toulouse, Milan, Coll. Les Dico-Essentiels, 2000.
Anne Brenon, Le vrai visage du catharisme. Toulouse, Loubatières, 1988, rééd.
Anne Brenon, Les femmes cathares. Paris, Perrin, 1992, rééd.
Anne Brenon, La croisade albigeoise. Toulouse, Le Pérégrinateur éditeur, 1998.
Anne Brenon, Les archipels cathares. La Louve édition 2005
Anne Brenon: Pèire Autier Le dernier cathare Perrin 2006
Uwe Brunn, Des contestataires aux cathares : Discours de réforme et propagande
antihérétique dans les pays du Rhin et de la Meuse avant l'Inquisition, Paris, Institut d'études
augustiniennes, 2006.
Jean Duvernoy, Les Cathares, 1997, Le Pérégrinateur éditeur.
Jean Duvernoy, Le Catharisme Tome 1 - La Religion des Cathares, Editions Privat
Jean Duvernoy, Le Catharisme Tome 2 - L'Histoire des Cathares, Editions Privat
Jean Duvernoy, Cathares, Vaudois et Béguins, dissidents du pays d'Oc, Editions Privat
Jean Duvernoy, Le dossier de Montségur, interrogatoires d'inquisition, 1242-1247, 1998, Le
Pérégrinateur éditeur
Jean Duvernoy, Guillaume de Puylaurens, Chronique, 1145-1275, 1996, Le Pérégrinateur
éditeur
Jean-Louis Gasc, Les cathares, Ed. Trajectoires
Emmanuel Le Roy Ladurie, Montaillou, village occitan, Folio Histoire ISBN 2-07-032328-5
René Nelli, Les Cathares,, Editions Marabout Histoire, 1972, ISBN 2-501.00059-5
René Nelli, Écritures cathares,, Editions du Rocher
René Nelli, Le phénomène cathare, perspectives philosophiques et morales, Editions Privat
René Nelli, La philosophie cathare, Editions.
e
René Nelli, La vie quotidienne des Cathares du Languedoc au XIII siècle, Editions Hachette
René Nelli, Le livre des deux principes, Ed. du Rocher 1995 ISBN 2-7028-1340-2
Zoé Oldenbourg, Le bûcher de Montségur - 16 mars 1244, Galimard, coll. « Les journées qui
ont fait la France », Paris, 1959 (réimpr. 2003) (ISBN 2-07-032507-9)
Michel Roquebert, L'épopée cathare 1198-1212 : L'invasion Tome 1 , Editions Privat
Michel Roquebert, L'épopée cathare 1113-1216 : Muret ou la Dépossession Tome 2 , Editions
Privat
Michel Roquebert, L'épopée cathare 1116-1229 : Le Lys et la Croix Tome 3 , Editions Privat
Michel Roquebert, L'épopée cathare : Mourir à Montségur Tome 4 , Editions Privat
Michel Roquebert, Les Cathares 1244-1329: De la chute de Montségur aux derniers bûchers,
Editions Perrin
Michel Roquebert et Christian Soula, Les Citadelles du vertige, Editions Privat
Michel Roquebert, Les Cathares et le Graal, Editions Privat
Michel Roquebert, Histoire des cathares. Paris, Perrin, 1999. ISBN 2262012687.
René Nelli, Jean Duvernoy , Déodat Roche, Ferdinand Niel, Les Cathares, Paris : Édition de
Delphes.
Giusinia, Della Grossa, Montéggiani, Ceccaldi, Filippini, Histoire de la Corse, Stampéria
Sammarcelli, 2000
Julien Théry, "Cléricalisme et hérésie des bons hommes : l'exemple d'Albi et de l'Albigeois
(1276-1329)", dans L'anticléricalisme en France méridionale (milieu XIIe-début XIVe siècle).
Cahiers de Fanjeaux 38 (2003), p. 471-508.
Julien Théry, "L'hérésie des bons hommes. Comment nommer la dissidence religieuse non
vaudoise ni béguine en Languedoc ? (XIIe-début du XIVe s.)", dans Heresis 36-37 (2002), p.
75-117.
Julien Théry, "Les 'cathares', une histoire qui blesse", dans Midi-Pyrénées Patrimoine, 3,
2005, p. 84-85. Texte disponible sur le site halshs
Christine Thouzelier, Catharisme et valdéisme, Marseille : Lafitte Reprints ISBN 2-73480026-8 (Réimpression de l'édition de Paris, 1965)
Monique Zerner, dir., L'histoire du catharisme en discussion : le "concile" de Saint-Félix
(1167), Nice : Centre d'Études Médiévales, 2001.
Monique Zerner-Chardavoine (présenté par), La Croisade albigeoise, Paris : Collection
http://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9ocatharisme
16/07/2008
Catharisme - Wikipédia
Page 11 of 12
Archives Gallimard, Julliard.
Romans historiques
Zoé Oldenbourg, Les brûlés, Gallimard Folio
Zoé Oldenbourg, Les cités charnelles ou l'histoire de Roger de Montbrun, Gallimard Folio
Henri Gougaud, Bélibaste, Ed. Points 1982 ISBN 2-02-006418-9
Henri Gougaud, L'Inquisiteur, Ed. Points
Paul Alexis Ladame, Quand le laurier reverdira, Ed. Albin Michel 1982 ISBN 2-226-01376-8
Jean Broutin et Paul Alexis Ladame, Les cathares, Ed. Pourquoi pas 1988 ISBN 2-88173-0043
Levis Mirepoix, Montségur, les Cathares, J'ai Lu
Georges Bordonove, Le Bûcher, Le Livre de Poche
Maurice Magre, Le trésor des Albigeois, Editions Philippe Schrauben
Maurice Magre, Le sang de Toulouse, Editions Robert Laffont
Gérard Bavoux, Le porteur de lumière, Ed. Pygmalion 1996
Kate Mosse, Labyrinthe, Ed. Lattes, Mai 2006, ISBN 2709625830
Gérard Raynal : 'Les Bûchers du Paradis' (roman 2006)
Brenon Anne, L'impénitente (L'Hiver du Catharisme, Tome 1), L'Hydre, 2001.
Brenon Anne, Les Fils du Malheur (L'Hiver du Catharisme, Tome 2), L'Hydre, 2002.
Brenon Anne, Les Cités Sarrasines (L'Hiver du Catharisme, Tome 3), L'Hydre, 2003.
René-Victor Pilhès, Le Christi, Plon, 1997
Jean-Louis Marteil, "Et dieu reconnaîtra les siens", 4 tomes : La main de Dieu, Les Chiens de
sang, L'ombre de la Croix, La hache et le bûcher, L'Hydre, 2002-2003
Michel Peyramaure, La passion cathare-les fils de l'orgueil 1 et 2, Edition de CREMILLE,
1990
Autres Écrits cathares
1930, découverte et publication de textes originaux, par Antoine Dondaine o.p. La dogmatique
des origénistes
l'est par un Livre des deux principes eitalien de la première moitié du
e
XIII siècle, et par un fragment latin de la fin du XII siècle de provenance occitane
Le rituel cathare est attesté en occitan et en latin, ainsi qu'en vieux slavon pour un fragment.
L'historiographie est faite à partir de documents inquisitoriaux, lus en négatif et de l'étude plus
précise des sources connues et publiées depuis longtemps.
Histoire des cathares, par Michel Roquebert, coll. Tempus, éditions Perrin, janvier 2006, ISBN
978-2262018948
La tragédie Cathare par Georges Bordonove, Editions Pygmalion ISBN 2-7242-6773-7
Histoire des Albigeois par André Nataf, Editions Pierre Bordas ISBN 2-86311-169-8
Pour une critique historiographique: Les cathares et l'Histoire par Philippe Martel, Editions
Privat ISBN 2-7028-7047-3
Notes et références
1. ↑ Jean Chélini, Histoire religieuse de l'Occident médiéval, Pluriel, 1991, p. 420.
2. ↑ Histoire des cathares par Michel Roquebert - Ed.Perrin - 1999
Voir aussi
L'amour et l'Occident, de Denis de Rougemont, qui met en regard l'amour courtois et l'hérésie
e
http://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9ocatharisme
16/07/2008
Catharisme - Wikipédia
Page 12 of 12
cathare au XII s.
Les chevaliers cathares, chanson de Francis Cabrel
La conspiration des ténebres, roman à suspense parapsychologique de Theodore Roszak.
Liens internes
Les Bogomiles (Bosnie)
Châteaux cathares
Pays Cathare
Roquefixade
Montségur
Miglos
Liens externes
Voir « catharisme » sur le Wiktionnaire.
Le catharisme : Accès gratuit au Club cathares.org
Au cœur du catharisme : écrit par l'historienne Alix Ducret
Sur les traces des Cathares (AriegeNews)
Chemins Cathares - Le symbole de Montségur par Yves Maris, docteur en philosophie de
l'université de Toulouse.
Citadelles cathares Histoire de la croisade à travers celle des places fortes
Anne Brenon Evocation du Catharisme par Anne Brenon (Voix off + Photos)
Portail des religions et croyances
Portail des Pyrénées
Portail de l’Occitanie
Récupérée de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Catharisme »
Catégories : Article à synthétiser | Article soupçonné de non pertinence | Catharisme | Mouvement
chrétien dissident avant la Réforme | Histoire occitane | [+]
Catégorie cachée : Portail:France/Articles liés
Dernière modification de cette page le 13 juillet 2008 à 16:53.
Droit d'auteur : Tous les textes sont disponibles sous les termes de la licence de documentation
libre GNU (GFDL).
Wikipedia® est une marque déposée de la Wikimedia Foundation, Inc., organisation de
bienfaisance régie par le paragraphe 501(c)(3) du code fiscal des États-Unis.
http://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9ocatharisme
16/07/2008