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MAGAZINE, MODELES R.C. > LES TESTS : n°16
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'' WAYFARER "
Un biplan classique de la maison Svenson
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Le Wayfarer décolle en quelques mètres. Nul besoin de mettre beaucoup de gaz pour obtenir une bonne ascension.
Nous aurons, sur ce site, l'occasion de revenir sur certaines caractéristiques des biplans. Ce genre d'appareils exercent
toujours un véritable charme sur les pilotes, qui, au fond d'eux-mêmes, rêvent tous d'en posséder un.
Le principal avantage du biplan est qu'il dispose d'une surface alaire importante pour des dimensions relativement
réduites. De plus, le fait de disposer d'ailes plus courtes (pour une même surface alaire) réduit le risque de rupture lors
des figures de voltige, et autorise une construction sans renfort structurel important.
Par contre, un biplan nécessite, de la part du constructeur, une certaine expérience qui lui permette de résoudre les
différents problèmes posés par la présence de deux ailes: ces dernières doivent en effet être parfaitement alignées entre
elles et sur l'axe du fuselage; les supports de l'aile supérieure devront être montés de telle manière qu'ils puissent
résister aux contraintes transmises par les ailes durant le vol; de plus, ils devront être parfaitement intégrés au fuselage
et ne pas opposer trop de résistance aérodynamique (la résistance à l'avance d'un biplan est toujours supérieure à celle
d'un monoplan équivalent). Il appartient au modéliste de trouver le bon compromis entre préférences esthétiques, d'une
part, et contraintes techniques, d'autre part. Tous ceux qui ont eu l'occasion de construire l'un de ces modèles s'en
souviennent toutefois avec beaucoup de bonheur.
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Le Wayfarer
Le Wayfarer est un produit de la maison Svenson, dont les activités remontent déjà à de nombreuses années. Les
modèles de ce constructeur ont toujours été en dehors des courants à la mode, mais il est de notoriété publique qu'ils
jouissent tous d'excellentes qualités de vol.
Le Wayfarer n'est pas une maquette, bien qu'il en ait l'aspect. Il ressemble fort aux nombreux biplans qui firent l'"Age d'or
de l'aviation", entre les années 30 et le début de la Deuxième Guerre Mondiale. Contrairement à certains modèles
présentés sur ce site, il s'agit d'un biplan de construction totalement classique, en bois. Le kit contient beaucoup de bois,
de bonne qualité et bien prédécoupé, mais sans innovation technique qui nous permette de réduire le temps de montage.
Celui qui souhaite faire voler un Wayfarer doit se préparer à coller de très nombreuses pièces en bois.
Ses dimensions sont moins importantes qu'il n'y paraît. C'est d'ailleurs souvent le cas pour ce genre d'appareils: la
présence des deux ailes semble démentir ce que nous disent les chiffres. Son envergure fait 1,34 mètre pour une
longueur totale de fuselage de 1, 10 mètre. Son poids total (selon le fabricant) est de 1 900 grammes sans radio (2 500
grammes en conditions de vol), pour une surface alaire de 55 dm2 (63 dm2 au total), ce qui se traduit par une charge
alaire tournant autour des 45 gr/dm2. On peut considérer qu'il s'agit là d'une valeur réellement faible - pour un modèle
de ces dimensions et de cette cylindrée - qui, compte tenu de sa résistance aérodynamique, confère à l'appareil des
qualités de vol particulières que nous évoquerons dans le cadre du vol d'essai.
Le modèle est prévu pour une motorisation d'environ 6-8 cc, dans le cas d'un deux temps, ou légèrement supérieure,
dans le cas d'un quatre temps. On peut également opter pour un moteur électrique. Nous n'avons pas expérimenté
cette dernière variante, mais nous sommes persuadés qu'avec une telle surface alaire, elle se traduira par de bonnes
qualités de vol. La radio devra comporter quatre canaux et quatre servos.
Nous découvrons un plan de construction d'excellente facture; il consiste en deux grandes feuilles couvertes de schémas
et de dessins qui facilitent grandement le processus de montage.
Précisons qu'il ne s'agit pas d'un modèle pour débutant, du moins en ce qui concerne la construction.
Aeromodelisme
et modelisme
1) Empennage et décoration classiques.
2) Le pilote ajoute au réalisme de l'appareil.
Le fuselage
Aucune concession n'a été faite qui puisse faciliter le montage du fuselage. Ce dernier s'articule autour des trois cloisons
habituelles, en contreplaqué de 6 mm, pour la pare-feu, et de 3 mm pour les deux autres, situées au niveau des bords
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d'attaque et de fuite. On trouve deux autres cloisons, plus minces, au niveau de l'appui du stabilisateur.
Les flancs du fuselage, en balsa de 3 mm, comportent à 'avant un renfort interne en contreplaqué mince qui aboutit un
peu après le bord de fuite de l'aile inférieure. La fermeture inférieure est en balsa, avec la veine en position transversale.
Les coins inférieurs sont dotés de renforts triangulaires en balsa de 8x8 mm.
Le fuselage est arrondi dans sa partie supérieure (voir photos), à la manière des biplans de l'époque. Pour obtenir un tel
résultat, on fait appel à une série de petites cloisons arrondies, en balsa, placées contre les flancs du fuselage et qui
présentent sur le haut une sorte de "quille". Sur ces parois sera appliquée une pièce de balsa qui devra épouser leur profil
et qu'il nous faudra, ensuite, coller. Pour ceux qui n'ont jamais effectué un tel "pliage", cela peut prendre l'allure d'une
mission impossible. Et pourtant... L'astuce consiste à laisser tremper le bois dans de l'eau chaude pendant une vingtaine
de minutes. Cette opération rendra le bois flexible et vous pourrez le plier sans qu'il ne casse. Pour le collage, le mieux
est d'employer une colle lente, de préférence de la colle blanche de menuisier, beaucoup d'épingles et de la toile
adhésive. Laissez sécher l'ensemble toute une journée, et le résultat obtenu sera parfait.
Support de l'aile et autres accessoires
Le support d'aile (les différentes pièces où viendra s'appuyer l'aile supérieure) constitue une zone critique, car il devra
être parfaitement aligné si vous voulez que le modèle jouisse de bonnes qualités de vol. Svenson a imaginé un système
de support classique : deux pièces latérales en contreplaqué de 6 mm que l'on fixe avec de la colle blanche ou de l'époxy
à la partie interne du renfort en contreplaqué dont sont équipés les flancs. Sur le bord supérieur du flanc du fuselage, on
place un longeron qui aligne le support et en augmente la résistance. Le plan présente des schémas en coupe qui nous
permettent de réaliser cette opération de la meilleure façon qui soit. La fermeture inférieure du fuselage consiste en blocs
de balsa munis de renforts triangulaires (également en balsa); il en résulte une structure réellement solide, et
relativement légère. Aucune zone ne semble, à première vue, présenter le moindre risque. Certains éléments, comme le
support d'aile, comportent des cloisons et un plancher de bois, afin de prévenir tout point faible. Les lecteurs de ce site
savent déjà que je déteste voir un réservoir en contact direct avec un équipement radio (j'ai du porter des
commentaires sur des modèles présentés sur le site). Et bien, le Wayfarer offre un compartiment indépendant
spécialement prévu pour notre réservoir. Il est, de plus, facile à ouvrir et à imperméabiliser. Ce sont de petits détails qui,
au prix d'un montage plus long, assurent de longues années de vie à nos modèles.
Pas de capot proprement dit, mais la conception d'ensemble donne de bons résultats.
Les ailes
Le profil utilisé est semi-symétrique, avec une corde alaire de 20 cm et une épaisseur maximum de 32 mm (16%). La
structure des ailes est strictement traditionnelle et tout en balsa. Le bord d'attaque consiste en une latte de bois de 6x6,
tout comme les deux longerons principaux. Le bord de fuite est en balsa triangulaire. Comme d'habitude sur ce genre de
structure, l'aile est coffrée jusqu'aux longerons principaux au moyen de balsa de 2 mm; une paroi en balsa est placée
entre ces longerons, avec la veine verticale. Toutes les nervures comportent des cap-strips. Une partie de la zone
centrale est coffrée, là où viendra s'appuyer l'aile.
Seule l'aile inférieure est dotée d'ailerons; elle est également la seule à présenter un dièdre. La méthode employée pour
fixer les ailes est des plus classiques: on installe des renforts en contreplaqué de 2 mm des deux côtés de la cloison
centrale et sur la partie avant des bords de fuite, qui occupent toute l'épaisseur de l'aile, à l'exception du coffrage. Ces
éléments courent sur environ 6 cm au niveau de chaque aile et confèrent une résistance impressionnante à la structure.
La commande des ailerons est réalisée de façon très classique: un servo en position centrale qui commande les ailerons
par le biais de tringles en acier et d'équerres situées au centre de chaque aile. Il faut s'assurer que l'installation est
correcte pour éviter l'apparition de tout jeu dans le système. Entre chaque demi-aile (supérieure et inférieure), une pièce
en contreplaqué de 3 mm est emboîtée à pression dans un logement prévu à cet effet, l'objectif étant d'éviter tout
déplacement d'une aile par rapport à l'autre. Les ailes sont fixées au support et au fuselage par des chevilles en bois et
des élastiques.
1) La silhouette de l'empennage rappelle les biplans de l' "Âge d'or".
2) Seule l'aile inférieure est munie d'ailerons.
Autres composants
Sur notre Wayfarer, pas de capot moteur indépendant en ABS ou en fibre, comme sur d'autres biplans; le moteur est
posé sur une embase commerciale et le capot est formé des blocs en balsa de la partie avant du fuselage, qu'il faudra
poncer soigneusement. Même ainsi, nous trouvons son allure séduisante. La cabine est du type ouvert, et l'appui arrière
est formé d'un bloc de balsa. Le pare-brise est en acétate; l'installation d'un pilote apporte beaucoup au charme de ce
genre d'avions.
L'empennage est en balsa, massif de 5 mm pour la dérive et avec renforts diagonaux pour la partie fixe du stabilisateur
(dont les dimensions sont imposantes: 55 cm, soit quasi 50% de l'envergure de l'aile).
L'équipement radio est installé via l'ouverture de l'aile; l'espace y est plus que suffisant pour le placement de servos
standard. La batterie vient se loger dans un espace situé sous le réservoir qui, nous l'avons déjà signalé, est séparé de la
radio.
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Le Wayfarer convient bien aux passages lents et proches, ou à la voltige "tranquille".
Vol d'essai
Une fois notre moteur rodé et correctement carburé, nous nous rendons sur le terrain de vol. Le montage de notre
biplan est relativement simple, bien que la présence de deux ailes complique un peu les choses. Il faut veiller à ce que les
haubans présents entre les ailes supérieure et inférieure soient bien fixés dans leurs logements, à défaut de quoi ils
risquent de se déplacer en plein vol. S'ils nous semblent trop détendus, nous effectuerons le réglage adéquat à l'aide de
papier ou de bois de faible épaisseur.
Nous posons l'appareil au sol, moteur au ralenti, et ouvrons progressivement les gaz. Durant la mise en puissance, il faut
appliquer un peu de gouverne de direction, ce qui est fréquent avec ce genre de train d'atterrissage. Le Wayfarer ne
tarde pas à s'élever en douceur, et le moteur choisi offre bien assez de puissance pour autoriser une bonne prise de
hauteur. Notons que ce genre d'appareil n'est pas conçu pour les vols rapides, et que les meilleurs résultats seront
obtenus avec une hélice de grand diamètre et de pas réduit (meilleures traction et accélération, et vitesse de pointe plus
réduite).
Le Wayfarer est magnifique en vol et son pilotage constitue un véritable plaisir. Il autorise certaines acrobaties, à
condition qu'elles ne soient pas trop violentes (loopings, tonneaux, "chutes de queue" et vol inversé) et que l'on joue
bien de la commande des gaz, afin de maintenir une vitesse constante. Les commandes sont bien équilibrées; en
particulier, on n'a pas à regretter l'absence d'ailerons sur l'aile supérieure, car ceux de l'aile inférieure offrent toute la
puissance nécessaire.
Le vol à mi-puissance est fort agréable, d'autant plus que le décrochage est doux et n'entraîne guère de forte perte
d'altitude. Comme de coutume pour les biplans à grande résistance aérodynamique, la vitesse chute rapidement lorsque
l'on coupe les gaz; il y aura donc lieu de réguler sa vitesse de descente au moment des atterrissages, lesquels ne
présentent pas la moindre difficulté, aussi basse que puisse être la vitesse.
Fixation des ailes au moyen d'élastiques.
Résumé
Le Wayfarer est l'un de ces modèles qui semblent avoir toujours été en dehors de toute mode. C'est un joli biplan qui
n'est pas - et ne prétend pas être - une maquette. Il n'est pas destiné aux novices de la construction, mais ceux qui
comptent déjà deux ou trois montages à leur actif pourront en venir à bout, en faisant preuve d'une certaine patience. Il
est extrêmement robuste et, sauf accident, il nous donnera de longues années de plaisir.
Quant à son comportement en vol, c'est une véritable merveille: sa faible charge alaire lui autorise une allure lente et
noble, et ses capacités acrobatiques suffiront largement au pilote expérimenté.
À condition, bien entendu, de faire preuve d'une certaine patience lors du montage.
Quelques détails frappants
1) Gouvernes de queue classiques à transmission flexible.
2) Roulette arrière orientable.
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3) Support de train fixé par vis et plaquettes de métal.
4) Train sur tige soudée. Les grandes roues sont très réalistes.
5) Support central en contreplaqué de 6 mm.
6) Décoration autocollante.
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