Lettre a la jeunesse africaine

Frantz Fanon
Frantz Omar Fanon
Naissance:
Décès:
20 juillet 1925
Martinique
6 décembre 1961
(à 36 ans)
Washington
Nationalité : algérienne
Frantz Fanon
C’ était un psychiatre et
essayiste martiniquais.
Penseur très engagé, il a
cherché à analyser les
conséquences
psychologiques de la
colonisation à la fois sur le
colon et sur le colonisé.
Dans ses livres les plus
connus, il analyse le
processus de
décolonisation sous les
angles sociologique et
philosophique.
Frantz Fanon
Pendant la guerre d’Algérie,
quand il avait 30 ans, Frantz
Fanon a participé
activement à la lutte pour
la libération comme
membre du FLN (Le Front
de libération nationale), le
parti politique socialiste
algérien, pour obtenir de la
France l'indépendance de
l'Algérie.
Frantz Fanon
Frantz Fanon est expulsé
d'Algérie en janvier 1957.
Il rejoint le FLN à Tunis, où
il collabore à l'organe
central de presse du FLN.
En mars 1960, il est nommé
ambassadeur du
Gouvernement provisoire
de la République
algérienne.
Il se retire à Washington
pour écrire son dernier
ouvrage Les Damnés de la
Terre. Il décède le 6
décembre 1961 à l'âge de
36 ans, quelques mois
avant l'indépendance
algérienne.
Lettre à la
jeunesse
africaine
Le but de la lettre est
d’exhorter les jeunes {
s’unir et { se révolter pour
mettre fin au colonialisme.
Lettre à la
jeunesse
africaine
L’ obligation spécifique
*suprême
Selon Fanon, tout colonisé a une obligation spécifique :
se battre pour la démocratie, le respect des droits des
pays colonisés, leur existence nationale et leur existence
en tant que membres d’un État indépendant, libre et
souverain.
*la création
Le devoir est précis: sur le sol national, miner l’édifice
colonialiste et soutenir de façon positive les luttes des
peuples colonisés.
Selon Fanon, Il faut que les peuples opprimés rejoignent
les peuples déjà souverains pour créer un humanisme
aux dimensions de l’univers.
Lettre à la
jeunesse
africaine
* Drapeau de la France
Il y a trois points communs parmi les nations
colonisées par la France.
D’abord, les nations respectives sont occupées
militairement, exploitées économiquement et
silencieuses culturellement depuis que le
drapeau tricolore y flotte.
Lettre à la
jeunesse
africaine
Il y a trois points communs parmi les nations
colonisées par la France.
Le deuxième point est le
style de pacte colonial qui
régit l’exploitation
multidimensionnelle des
territoires de « l’Union
française ».
La France n’occupe pas
seulement leur sol national
mais, elle y installe
également de manière
désinvolte, ce qui lie leur
essence nationale { l’ordre
français.
les membres de l'Union française
Lettre à la
jeunesse africaine
Il y a trois points communs parmi les nations
colonisées par la France.
Le troisième point commun des peuples dominés par la
France est la volonté d’indépendance qui est la réponse
{ cette colonisation, pour construire l’Afrique, ils
s’adressent aux peuples coloniaux.
Le seul moyen pour atteindre leur but est de détruire le
règne du colonialisme.
Lettre à la
jeunesse africaine
Par conséquent, les
colonises ont dû se battre
ensemble.
C’est le moment pour tous
les coloniaux de participer
activement à l’éreintement
des colonialistes français.
Le moment est arrivé pour
qu’ils doivent, tous
ensemble, creuser la tombe
où s’enlisera définitivement
le colonialisme!
Après
l'indépendance
La guerre d'Algérie pour
l’indépendance a continué
jusqu’{ 1962, année où, le
gouvernement français a
signé les Accords d’Évian
avec le FLN.
Ces accords se traduisent
par un cessez-le-feu à
l’Algérie. Les algériens l’ont
approuvé par 90%.
L’indépendance est suivie et
le FLN a saisi tous les
contrôles sur le pays.
Cependant, les membres du
FLN ont connu la lutte pour
obtenir le pouvoir. La paix
n’arrive pas après
l’indépendance.
Vocabulaire
* de manière
désinvolte

Sans réfléchir, à la légère
* s’enlisera

Sera enterré
* l’éreintement
des

L’attaque contre les

L'arrêt ou la suspension des hostilités en
période de guerre
* cessez-le-feu
•Selon Frantz Fanon, le colonialisme a fait du mal aux
colonisés et les colonisés ont dû se battre pour
l’indépendance.
•Est-ce que vous pensez qu’il y a eu aussi du bon dans la
colonisation?