Le financement des universités : une lueur d`espoir à l`horizon

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Le financement des universités : une lueur d`espoir à l`horizon
A
CREPUQ
CONFÉRENCE DES RECTEURS
ET DES PRINCIPAUX
DES UNIVERSITÉS DU QUÉBEC
Communiqué
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
LE FINANCEMENT DES UNIVERSITÉS : UNE LUEUR D’ESPOIR À
L’HORIZON.
Québec, le 17 février 2004 – Dans le mémoire qu’elle a présenté, aujourd’hui, à la
Commission de l’éducation sur la qualité, l’accessibilité et le financement des
universités, la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec
(CREPUQ) a souligné la qualité et la performance du système universitaire québécois
et le rôle déterminant qu’il a joué dans le développement de la société québécoise sur
tous les plans.
Elle a aussi démontré le caractère exemplaire du modèle de relations qui s’est établi,
au fil des ans, entre les universités et l’État, modèle qui repose, fondamentalement,
sur une grande autonomie aux plans académique et financier, assortie d’un mécanisme
élaboré de reddition de comptes et d’imputabilité. C’est cette économie de notre
système universitaire qui en explique, en grande partie, les succès, la richesse et la
diversité.
Or, nos universités souffrent d’un état de sous- financement chronique. Si rien n’est
fait, à court terme, pour y mettre fin, on mettra en péril le fruit de quarante années
d’investissements que la société québécoise a consentis pour se doter d’un système
universitaire à la hauteur de ses ambitions. Dans la conjoncture actuelle, c’est
pourtant le contraire qui s’impose; compte tenu du retard que le Québec accuse
toujours en matière de scolarisation universitaire, il faut plutôt redoubler d’efforts pour
combler ce retard, augmenter l’accessibilité à une formation universitaire de qualité et
500, rue Sherbrooke Ouest, bureau 200, Montréal (Québec) H3A 3C6
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répondre aux exigences croissantes et changeantes du marché du travail et de
l’économie du savoir. Il est urgent d’agir!
À ce sujet, une lueur d’espoir est apparue récemment, dans le discours du Trône du 2
février 2004, dans lequel le gouvernement fédéral s’engage à moderniser le Programme
canadien de prêts aux étudiants. Le ministre Pettigrew confirmait dans les jours qui
ont suivi que « le Québec, qui a son propre programme depuis environ 35 ans, aura sa
part des fonds fédéraux, comme par le passé ».
Selon monsieur Robert Lacroix, président de la CREPUQ et recteur de l’Université de
Montréal, « il est essentiel que les fonds provenant du gouvernement fédéral à ce
titre demeurent dans le secteur universitaire et que, une fois que le gouvernement se
sera assuré que le programme québécois d’aide financière soit au moins équivalent au
programme fédéral, les sommes ainsi dégagées viennent pallier le sous- financement
universitaire, et ce pour le meilleur bénéfice de la société québécoise dans son
ensemble et des étudiants en particulier, premiers bénéficiaires d’une amélioration de
la qualité de leur formation. C’est avec vigilance que toute la communauté
universitaire québécoise veillera à ce que ce scénario soit respecté », de conclure
monsieur Lacroix.
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