Devenir des communications orales présentées lors du
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Devenir des communications orales présentées lors du
DIPLOME INTERUNIVERSITAIRE DE PEDAGOGIE MEDICALE Université Paris 5, Paris 6, paris 11 et Paris 12 Année 2012-2013 MEMOIRE Devenir des communications orales présentées lors du 107ème congrès de l’Association Française d’Urologie : leçons et perspectives Dr Jean-Nicolas Cornu Résumé Introduction : La proportion de communications orales présentées au congrès de l’Association Français d’Urologie (AFU) donnant lieu à des publication sous la forme d’un article dans un journal scientifique à comité de lecture était estimée à 34% il y a plus de 10ans. Le but de ce travail était d’actualiser ces données à propos d’un congrès récent et de focaliser l’analyse sur le rôle des urologues en formation. Méthodes : Les 226 communications communication orales présentées lors du 101ème congrès de l’AFU en 2007 ont été recensées. La qualité du présentateur (urologue en formation ou sénior), et la thématique du résumé ont été recueillies. Une recherche sur la base de données PubMed/MEDLINE a été menée sur la période 2007-2013 pour retrouver une publication correspondante pour chaque présentation, en utilisant le nom du présentateur et du dernier auteur. Pour chaque publication recensée, le rang du présentateur au sein des auteurs était analysé, de même que l’année de parution de l’article, le titre du journal, et l’institution d’origine. Résultats : Sur 226 communications, le présentateur était un urologue en formation dans 34% des cas et un senior dans 66% des cas. La proportion globale de communications ayant donné lieu à une publication ultérieure était de 96/226 (42,5%), significativement plus élevé dans le groupe des présentations réalisées par les urologues en formation que dans le groupe des seniors (53% vs 37%, p=0,02). La majorité des articles (64%) étaient publiés en anglais. Dans douze cas, le contenu des articles était enrichi par rapport à la présentation. La durée médiane entre la présentation en congrès et la parution de l’article était de 2 ans. Les urologues en formation ont majoritairement publié en français (51%), contre 18% pour les seniors. Dans 22% des cas le statut de premier auteur a été perdu dans la publication finale par les présentateurs junors, contre 25% des cas pour les seniors. La majorité des publications étaient le produit de trois grandes universités parisiennes, des études multicentriques collaboratives ou des travaux de mobilité uiversitaire. Conclusion : Le taux de publication recensé après présentation orale au congrès AFU 2007 a augmenté depuis 2001 pour atteindre 42,5%, un taux comparable aux autres spécialités. Les urologues en formation jouent un rôle important dans ces communications et ces publications, reflétant un certain dynamisme Mots-clés : congrès ; présentations orales ; publications ; urologie ; internes Introduction L’Association Française d’Urologie (AFU), tout comme nombre d’autres sociétés savantes, organise chaque année un congrès national. Au sein de cet évènement, le programme scientifique de la manifestation intègre des séances de communications orales (et, dans une moindre mesure, sur support vidéo) au cours desquelles les équipes de recherche, et en particulier les urologues travaillant en milieu académique, sont invités à présenter les résultats de leurs travaux récents. Depuis plus d’une quinzaine d’années, le format de ces communications est identique : cinq à dix minutes sont allouées au présentateur, et s’en suit un bref échange avec l’auditoire, qui est l’occasion d’un débat avec les collègues francophones présents. La procédure de sélection des communications retenues pour le congrès est réalisée six mois plus tôt, par un comité de sélection comportant des urologues académiques, sur la base des résumés proposés avant la date butoir par les équipes souhaitant communiquer sur un travail scientifique. Depuis environ 10 ans, le congrès de l’AFU comporte essentiellement des communications orales (plus quelques présentations vidéos, mais pas de posters). Les présentations peuvent être faite par n’importe quelle personne signataire du résumé soumis, mais le sont le plus souvent par les internes, chefs de cliniqueassistants et médecins hospitalo-universitaires. Ainsi, plusieurs centaines de communications sont présentées chaque année, chacune représentant un travail en cours ou achevé par une équipe scientifique. Néanmoins, de telles présentations n’ont ni les règles, ni l’exhaustivité, ni la valeur d’un manuscrit publié dans une revue scientifique à comité de lecture. Il est donc pertinent de s’interroger sur le devenir des communications présentées en congrès. En 2007, Courtaud et Bruyère ont analysé avec pertinence le devenir global des communications publiées lors des congrès de l’AFU de 1999 et 2000, montrant qu’un tiers seulement avaient abouti à une publication [1]. Depuis, d’importantes modifications ont eu lieu dans le milieu de la littérature scientifique en chirurgie urologique : usage exclusif d’internet pour la soumission de manuscrits et la gestion éditoriale des revues, augmentation du nombre de revues scientifiques éditées dans le domaine de l’urologie, croissance ininterrompue de la densité du congrès annuel de l’AFU, ou encore instauration de l’obligation pour les internes inscrits en Diplôme d’Etudes Spécialisées Complémentaires de publier un article dans une revue à comité de lecture pour valider leur diplôme. Le but de ce travail était d’évaluer la proportion de communications présentées au congrès de l’AFU en 2007 ayant abouti à une publication d’un article original dans les cinq années suivantes. Les objectifs secondaires étaient d’étudier l’impact factor des revues ayant accepté les publications identifiées, les institutions à l’origine de ces publications, ainsi que le devenir spécifique des communications présentées par des urologues en formation (internes ou première année de post-internat). Méthodes Recueil des données Le programme détaillé des communications présentées lors du 101ème congrès de l’AFU en 2007 a été récupéré sur le site internet de l’association [2]. Seules les 226 communications communication orales du congrès ont été retenues pour la présente analyse. Les 18 présentations vidéos, les communications invitées et/ou sponsorisées ont été exclues. Lors de ce congrès, aucun poster n’était présenté. Pour toutes les communications orales, la qualité du présentateur (urologue en formation ou sénior), et la thématique (andrologie, transplantation rénale, cancérologie, hyperplasie bénigne de la prostate, incontinence urinaire, lithiase urinaire ou autre) ont été recensés. Pour chaque communication, une publication correspondante a ensuite été recherchée au sein de la base de données PubMed/MEDLINE selon l’algorithme suivant : le nom de l’auteur présentateur de la communication et celui du dernier auteur de la présentation étaient renseignée, puis la liste des résultats était analysée. En cas d’échec, la liste complète des publications de l’auteur présentateur, puis celle du dernier auteur étaient analysées en y associant un mot-clé en rapport avec l’article. La recherche a été menée en septembre et octobre 2013, sur la période de 2007 à 2013, couvrant ainsi la période de 5 ans pendant laquelle les présentations à un congrès donnent lieu à publication (selon Scherrer et al [3]). Pour chaque publication recensée, le rang du présentateur au sein des auteurs était analysé et tout changement recensé. Les autres données recueillies étaient l’année de parution de l’article, le titre du journal, et l’institution d’origine. Dans le cas ou une publication était identifiée plus d’un an après le congrès (en 2009 ou au-delà), l’article en texte intégral a été analysé pour rechercher des mises à jour par rapport aux résultats présentés lors du congrès. Analyses statistiques Des analyses descriptives ont été réalisées pour tous les paramètres étudiés. Les données quantitatives sont présentées par leur médiane et la valeur de l’interquartile. Les données qualitatives sont décrites sous forme de nombre et/ou de pourcentage. Les comparaisons de proportions ont été réalisées grâce au test du χ2. Les résultats des tests statistiques ont été considérés comme significatifs pour une valeur de p<0,05. Résultats Lors du 101ème congrès de l’AFU, 226 communications orales ont été présentées (61 sur le cancer de la prostate, 27 sur les tumeurs urothéliales, 26 sur les tumeurs du rein, 19 sur l’incontinence urinaire, 23 sur l’andrologie et les troubles de la fertilité, 17 sur la transplantation rénale, 16 sur la lithiase urinaire, 15 sur les troubles mictionnels de l’homme et l’hyperplasie bénigne de la prostate, 12 sur la neuro-urologie et 13 sur des sujets divers). Le présentateur était un urologue en formation dans 34% des cas et un senior dans 66% des cas. La proportion globale de communications ayant donné lieu à une publication ultérieure était de 96/226 (42,5%). Ce taux était significativement plus élevé dans le groupe des présentations réalisées par les urologues en formation que dans le groupe des présentations réalisées par les seniors (53% vs 37%, p=0,02). Les journaux dans lesquels ces articles ont été publiés sont énumérés dans le tableau 1. La majorité des articles (64%) étaient publiés en anglais. Dans un tiers des cas, l’article était publié dans la revue nationale francophone Progrès en Urologie, adossée à l’AFU. Dans douze cas, le contenu des articles était différent de celui des présentations de congrès, intégrant des données ou des analyses supplémentaires (y compris des augmentation de cohortes pour les études prospectives). La durée médiane entre la présentation en congrès et la parution de l’article était de deux ans. Sur les 96 communications ayant donné lieu à la publication d’un article, 41 avaient été présentées par un urologue en formation. Dans ce sous-groupe, 21 articles (51%) ont été publiés dans Progrès en Urologie, cette proportion étant significativement plus importante que pour les présentations par des seniors, dont les articles n’atterrissaient dans ce journal que dans 18% des cas (p=0.05). Concernant le rang des auteurs, le statut de premier auteur (qui était celui de tous les présentateurs lors du congrès) a été modifié dans 24 cas. Concernant les 41 communications par un junior, dans 9 cas (22%) le statut de premier auteur a été perdu dans la publication finale. Le rang du junior dans la publication était alors le plus souvent deuxième (5 cas) ou troisième (4 cas). Concernant les communications par les seniors, le statut de premier auteur était perdu dans 14 cas sur les 55 publications écrites (25%). Cependant, cet auteur passait souvent deuxième (6 cas) ou dernier auteur (4 cas). Les données manquaient de puissance, eut égard aux effectifs trop faibles, pour pouvoir conduire une analyse journal par journal ou selon les impact factor des journaux cibles. Les articles publiés étaient en majorité des travaux produits par les universités Pierre et Marie Curie (Paris 6), Paris-Est Créteil (Paris 12), et Paris Sud (Paris 11). De nombreux travaux étaient collaboratifs multicentriques, et huit articles ont été publiés par des auteurs français en mobilité universitaire à l’étranger (tous aux Etats Unis). Le reste des publications provenait des autres centres universitaires français, ou de certains urologues francophones basé à l’étranger (tableau 2). Discussion Chaque spécialité médicale étant représentée par une ou plusieurs sociétés savantes, organisant au moins un congrès annuel, nombre de travaux de recherche sont présentés sous la forme de communications orales. Cet exercice est un passage obligé pour les médecins engagés dans le cursus académique, répond à des règles précises. Cependant, seule une publication dans une revue à comité de lecture, phase finale de la recherche scientifique, permet éventuellement de faire progresser les connaissances de la communauté médicale. Ainsi, la trajectoire liant la présentation orale d’un travail en congrès jusqu’à la publication sous forme d’article scientifique peut être analysée sur le plan scientifique mais aussi sur le plan pédagogique. Le taux de publication après communication orale en congrès est variable selon les spécialités, le type de congrès et le nombre d’abstracts acceptés (cf. exemple rapportés dans le tableau 3) [416]. Globalement, ce taux est variable selon les différents congrès et également variable entre les spécialités médicales et chirurgicales [17]. La présentation d’une communication orale a en théorie plusieurs intérêts : propager une information rapidement, mettre en lumière un travail en cours, recueillir des commentaires de la part de l’auditoire permettant d’améliorer un travail de recherche en débattant avec des collègues. Les hypothèses pouvant conduire à la non-publication d’un travail ayant fait l’objet d’une communication orale sont multiples. Les auteurs peuvent faire le choix d’abandonner leur projet, jugeant leur contribution d’importance mineure et priorisant la publication d’autres axes de recherche plus importants à leurs yeux. Ailleurs, la publication, si elle concerne des résultats préliminaires, sera intégrée dans un travail plus important, la recherche étant poursuivie et complétée par des analyses supplémentaires. Certains auteurs ont par exemple même évoqué la communication orale comme partie intégrante d’une démarche d’obtention de financements pour un projet [12] Dans d’autres cas, de multiples refus de publication par plusieurs journaux peuvent décourager les équipes, et ainsi dégrader l’intérêt du papier, en particulier en cas de publications contemporaines sur le même sujet mais de meilleure qualité. Par ailleurs, il se peut que des compagnies pharmaceutiques, impliquées directement dans certains travaux, fassent le choix de ne pas publier certains résultats. Dans une démarche d’optimisation, certaines sociétés savantes demandent qu’un manuscrit complet soit soumis en même temps que le résumé, pour s’assurer de la solidité des données (c’est le cas de la Southern Thoracic Surgical Association) [12]. Une autre piste, pour améliorer la sélection des abstracts dans le futur, pourrait être de corréler les notes données par les reviewers des comité des sélection des résumés au niveau des publications en texte intégral publiées à distance du congrès. La communication orale a également des vertus pédagogiques. Pour les médecins en formation, elle est l’exercice de la communication en public, qui est un atout importent pour un future rôle universitaire. Dans notre étude, les urologues en formation étaient largement représentés au sein des présentateurs (un tiers des intervenants). Le taux de publication subséquent pour les communications présentées par les internes était de plus de 50%, supérieur à celui des abstracts présentés par des urologues seniors. Cependant, les revues dans lesquels les articles étaient publiés suite à une présentation par un junior étaient moins prestigieux que ceux publiés après une présentation par un senior. Ces chiffres sont probablement à mettre en relation avec la nécessité, pour tout interne inscrit en DESC de chirurgie urologique, d’avoir publié un article dans une revue à comité de lecture, en premier auteur, le jour de son examen. La revue de l’AFU, de faible impact factor et plus accessible, francophone, est celle dans laquelle les internes publient le plus. La littérature sur le sujet est pauvre. Une étude comparable a été publiée en 2012 par Olson et al, pour analyser le devenir des communications présentées par des internes en pharmacie dans une société savante locale aux Etats Unis [18]. Sur les 270 articles évalués, les auteurs rapportent que moins de 10% des communications, 5 ans après, avaient été publiés. Pour les jeunes urologues en formation, la question du rang parmi les auteurs est aussi une question essentielle. Les raisons de ces modifications sont spécifiques à chaque travail, mais ce phénomène ne semblait pas excessif concernant les présentateurs juniors dans la présente évaluation. Au-delà de cet aspect pédagogique, les disparités constatées et le faible niveau global de publications définitives dans la littérature permettent de s’interroger sur la place des communications orales dans la diffusion actuelle de la connaissance. En effet, si le taux de publication est relativement faible, et que la publication des articles en texte intégral est tardive (parfois plusieurs années après), l’intérêt de telles communications peut être mis en question, ce d’autant qu’il n’est pas véritablement possible d’apprécier la qualité d’une recherche sur un simple résumé. De nombreux journaux à comité de lecture portent d’ailleurs à l’attention des auteurs dans leurs instructions avant soumission, que le référencement d’abstracts doit, au sein d’un article, être réduit au minimum [19]. Par ailleurs, la temporalité annuelle des congrès n’est que peu compatible avec la rapidité du rythme de publications qui nécessite une veille scientifique quasiment quotidienne (à titre d’exemple, la moyenne des nouvelles publications en texte intégral sur PubMed/Medline par jour contenant le mot-clé « prostate » est d’environ 50 articles/jour). L’analyse de la littérature n’a pas permis de retrouver de publication étudiant le nombre de publications importantes ayant fait l’objet de communications orales dans les années précédentes. Un tel travail permettrait certainement de relativiser encore le poids de ce mode de communication scientifique. Par ailleurs, l’AFU n’imposant aucun embargo sur les communications acceptés, certaines communications font l’objet de publications écrites avant même d’être présentées, même si ces situations demeurent rares. Les limites de ce travail sont d’abord liées la méthodologie choisie pour repérer les publications définitives, qui est limitée à 5 ans après le congrès (certains travaux pouvant, rarement, faire l’objet de publications plus tardives [16]. Par ailleurs, la recherche ayant été limitée à la base de données PubMed/MEDLINE, un certains nombre d’articles publiés dans des revues non indexées ont pu être oubliés. Ensuite, les analyses présentées ici sont limitées aux seuls 226 résumés présentés au congrès 2007, limitant la pertinence des analyses en sous-groupe. Ce manque de puissance ne permet notamment pas de comparer les différents types de contributions entre elles, (recherche fondamentale vs travaux cliniques par exemple), ou encore de comparer les contributeurs entre eux. Cet état des lieux, purement descriptif, est limité au champ de l’urologie francophone, et ne permet pas de fournir d’explications claires aux données retrouvées; néanmoins, il a la vertu d’établir qu’au moins 50% des communications présentées au congrès de l’AFU n’ont probablement qu’un impact fugace et extrêmement limité sur la connaissance scientifique. Conclusion Le taux de publication sous forme d’articles en texte intégral suite à une communication orale au cours du congrès national de l’AFU est faible (42,5%), mais se situe dans la moyenne des autres spécialités. Quand la communication est présentée par un urologue en formation, ce qui est le cas pour un tiers des communications, le taux de publication est plus élevé que lors d’une présentation par un senior, mais avec un moindre impact factor. Ces constatations appellent à une réflexion à propos du rôle des communications orales sur le plan pédagogique et vis-à-vis de la transmission des connaissances. Références [1] Gourtaud G, Bruyère F. What is the publication rate of papers presented at the French Association of Urology annual conferences? Prog Urol 2009;19:60-4 [2] http://www.urofrance.org/fileadmin/medias/congres-francais-urologie/2007/programmedefinitif.pdf. Accès le 12 septembre 2013. [3] Scherer RW, Dickersin K, Langerberg P. Full publication of results initially presented in abstracts: a meta-analysis. JAMA 1994;272:158-62. [4] Ng L, Hersey K, Fleshner N. Publication rate of abstract presented at the annual meeting of the American Urological Association. BJU Int 2004;94:79-81. [5] Autorino R, Quarto G, Di Lorenzo G, De Sio M, Damiano R. Are abstracts presented at the EAU meeting followed by publication in peer-reviewed journals ? A critical analysis. Eur Urol 2007;51:833-40. [6] Autorino R, Quarto G, Di Lorenzo G, Giugliano F, Quattrone C, Neri F, et al. What happens to the abstracts presented at the Societé Internationale d’Urologie meeting ? Urology 2008;71:367-71. 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Journal Prog Urol Eur Urol J Urol BJUint J Sex Med Urology Nephrol Dial Transplant Prostate Am J Cancer Res Am J Surg Pathol Am J Transplant Br J Cancer Bull Cancer Cancer Epidemiol Biomarkers Prev Clin Cancer Res Clin Exp Metastasis Clin Transpl Conf Proc IEEE Eng Med Biol Soc Eur J Cancer care (Engl) Eur Radiol Int Urogynecol J Int J Cancer Int J Impot Res J Anat J Clin Oncol J Steroid Biochem Mol Biol J Transl Med J Ultrasound Med Med Mal Infect Neurourol Urodyn Nutr Cancer Oncol Rep PAthol Biol Plos One Transplant Proc Urol Res World J Urol 5-yr impact factor (Journal Citation Reports – Web of Knowledge) Nombre d’articles 0.548 8.083 3.914 2.907 3.077 2.391 3.416 3.410 2.651* 4.857 6.014 5.206 0.537 4.703 7.827 4.290 1.884 1.477 3.557 2.049 5.474 1.752 2.624 17.255 3.138 3.864 1.367 0.637 2.603 2.888 2.080 1.182 4.244 1.013 1.527 2.827 31 11 10 5 3 3 2 2 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 Tableau 2. Affiliations principales des auteurs du manuscrit (premier et dernier auteur). L’étude était considérée comme multicentrique quand plus de 3 centres différents avaient participé. Etablissement d’origine Université Paris 6 (UPMC) Multicentrique Mobilité (Universités américaines) Université Paris 12 (UPEC) Université Paris 11 (Paris Sud) CHU Lyon CHU Nantes CHU Clermont-Ferrand CHU Lille CHU Reims CHU Toulouse Université Paris 5 (Descartes) CHU Bordeaux CHU Grenoble CHU Marseille CHU Rouen Cleveland, OH Institut Mutualiste Montsouris Université Paris 7 (Denis Diderot) CH Auxerre CH Chambéry CH Gap CH Le Mans CH Orléans CHU Angers CHU Caen CHU Liège CHU Nancy CHU Nimes CHU Rennes CHU St Etienne CHU Strasbourg CHU Tours Chili Université Versailles -Saint Quentin Nombre d’articles publiés 13 11 8 6 5 4 4 3 3 3 3 3 2 2 2 2 2 2 2 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 CH= Centre hospitaliser, CHU= centrehospiltalier universitaire, UPEC=Université ParisEst Créteil, UMPC= Université Pierre et Marie Curie Tableau 3. Exemple de taux de publication obtenus après communications orales en congrès pour différentes spécialités dont l’urologie. Auteurs Urologie Cartwright et al Hoag et al Autorino et al Smith et al Rao et al Ng L etal Bruyère et al Autorino et al Autorino et al Cardiologie Fosbøl et al Gynécologie Schnatz et al Rhumatologie Yilmaz et al Otorhinolaryngologie Cohen et al Orthopédie Voleti et al Chirurgie du Rachis Schulte et al Année Congrès Taux de publications 2007 2006 2007 2007 2006 2004 2008 2008 2006 ICS 2003 AUA 2000 EAU 2000-2001 AUA 2002-2003 BAUS 2001-2002 AUA 1998-2000 AFU 2000-2001 SIU 2002-2004 WCE 2001-2002 61,6% 55% 47,3% 44% 42% 37,8% 34,5% 22,1% 20,5% 2012 2012 2012 AHA 2006-2008 ACC 2006-2008 ESC 2006-2008 49,7% 42,6% 37,6% 2008 NAMS 1999-2003 38,3% 2013 EULAR 2008 35%* 2012 AA0-HNS 2000-2004 60% 2012 AAOS 2001 49% 2012 SSE 2000-2003 37,8% ICS= International Contience Society, AUA=American Uological Association, EAU=European Association of Urology, BAUS= British Association of Urological Surgeons, AFU=Association Français d’Urologie, AHA= American Heart Association, ACC= American College of Cardiology, ESC= European Society of Cardiology NAMS= North American Menopause Society, EULAR= European League Against Rheumatism, AAO-HNS= American Academy of Otolaryngology, Head and Neck Surgery, AAOS= American Academy of Orthopaedic Surgeons, SSE= Spine Society of Europe