doublevision - Carolyn Carlson

Transcription

doublevision - Carolyn Carlson
doublevision
Carolyn Carlson
Electronic Shadow
Double vision – Carolyn Carlson Company
doublevision
Solo Carolyn Carlson
Chorégraphie et interprétation
Carolyn Carlson
Scénographie et images
Electronic Shadow
(Naziha Mestaoui et Yacine Aït Kaci)
Musique originale
Nicolas de Zorzi
Lumières
Emma Juliard
Electronic Shadow
Costumes
Chrystel Zingiro
d’après des dessins de Crstof Beaufays
avec la complicité artistique de Maud Margot Bigiani
et de Gilles Nicolas pour l’oiseau et le caméléon
et le soutien technique le Leïla Aït Kaci / Noxaka
Production déléguée
Carolyn Carlson Company
Coproduction originale
Centre Chorégraphique National Roubaix Nord-Pas de Calais
iDEALiD
La Condition Publique
avec l’aimable collaboration de l’Atelier de Paris – Carolyn Carlson
créé en 2006 à Roubaix
Durée
1h
Double vision – Carolyn Carlson Company
note d’intention
Double Vision est née d’une rencontre trans-disciplinaire entre la chorégraphe-étoile
Carolyn Carlson dont les 40 années de création, d’invention et de virtuosité ont
développé un univers global, narratif, imaginaire et imagé, et le duo de création
Electronic Shadow, composé de l’architecte Naziha Mestaoui et du réalisateur
Yacine Aït Kaci, qui en faisant littéralement fusionner l’espace et l’image propose de
nouveaux types de perception.
Consacrant cette rencontre, Double Vision propose au public une chorégraphie
globale de la scène, dans laquelle le corps, celui de Carolyn Carlson, orchestre dans
un solo chorégraphique un univers qui s’étend sur toute une scène que la
technologie a rendue vivante. La scène devient l’extension du geste, il n’y a qu’une
seule image, la scène elle-même ; la technologie est transparente, laissant la place à
l’émotion d’une perception décalée de la réalité. Le spectacle est une ode à
l’imaginaire, une double vision de la réalité, un poème visuel et sonore sur la
relativité de nos perceptions, une vision au-delà de la vue. Le temps et l’espace se
plient et se déplient dans un cycle éternel dont la durée du spectacle est une tranche
perceptible.
La pièce se décompose en trois parties :
- le monde que je vois
- le monde que je fais
- le monde que j’imagine
Loin d’être une synchronisation du mouvement à l’image, la scène prend vie par la
gestuelle unique de Carolyn Carlson, l’espace devient l’écho du corps, les costumes
gigantesques la peau d’une image en mouvement perpétuel.
Double vision – Carolyn Carlson Company
Carolyn Carlson soli
Le solo constitue pour Carolyn Carlson la forme
essentielle du travail chorégraphique.
La création d’un solo est pour elle le moment
d’un rapport direct à la danse, la possibilité d’un
retour sur soi. Cette démarche relève avant tout
du dialogue intime, sans explications, sans mots,
à la recherche de la note ultime du geste unique
et pur.
Irrémédiablement, Carolyn Carlson revient au
solo, comme en quête de sa propre essence. La
danse est à ses yeux l’objet d’une recherche
émotionnelle concrète par l’intermédiaire du
corps. Dans un monde toujours plus bavard et
individualiste, qui souffre de notre incapacité à
exprimer notre humanité profonde, la danse offre
une communication visuelle par l’émotion, par la
perception, sans le détour de la parole.
Ses soli sont autant de points de repère qui jalonnent sa carrière de chorégraphe et
d’interprète.
En juin 1973, sur la scène de l’Opéra de Paris, c’est avec Density 21,5, un
hommage à Edgar Varese, que Carolyn Carlson prend pied dans l’imaginaire
chorégraphique français. Avec son long corps et sa gestuelle unique, elle donne à
voir la musique de Varese.
En 1983, Blue Lady, solo d’une liberté et d’une maîtrise totale, deviendra sa pièce
emblématique représentée dans le monde entier pendant dix ans.
En 1995, elle crée Vu d’ici au Théâtre de la Ville, autoportrait en cinq parties qui, de
métamorphose en métamorphose, sont autant de visages possibles d’une interprète
unique offerts au regard du public.
Avec Writings on water, solo créé en 2002 à Venise, la silhouette de Carolyn
Carlson danse hors du temps, évoluant dans une éternité fluide et changeante.
Double vision, issu de la rencontre avec Electronic Shadow, duo multimédia, a
constitué en 2006 une nouvelle étape d’un exceptionnel parcours de soli.
Double vision – Carolyn Carlson Company
Carolyn Carlson
Repères
Arrivée à Paris en 1971, elle est une figure majeure dans
l’éclosion de la danse contemporaine française, laissant
son empreinte toujours couronnée de succès dans des
lieux tels que l’Opéra de Paris, le Théâtre de la Ville et le
Festival d’Avignon. Elle exerce une influence majeure sur
plusieurs générations d’interprètes et de créateurs.
Danseuse et chorégraphe hors-norme, son parcours la
conduit de la direction du Teatro La Fenice à Venise, à
celle du Ballet Cullberg à Stockholm et en résidence au
Finnish National Ballet et au City Théâtre de Helsinki.
Chorégraphe invitée par de prestigieuses compagnies,
elle crée notamment pour le Nederland Dans Theater 3
et le Ballet de l’Opéra de Paris.
Elle a chorégraphié plus d’une centaine de pièces, dont
un grand nombre constituent des pages majeures de
l’histoire de la danse, de Density 21,5 à The Year of the horse, de Blue Lady à
Steppe, de Maa à Signes, de Writings on water à Inanna. En 2006, son œuvre a été
couronnée par le premier Lion d’Or jamais attribué à un chorégraphe par la Biennale
de Venise. Elle est aussi commandeur des Arts et Lettres, et officier de la Légion
d’honneur.
Directrice artistique fondatrice de l'Atelier de Paris-Carolyn Carlson, elle est, depuis
2014 et pour une période de deux ans, artiste associée au Théâtre National de
Chaillot, où elle a installé la Carolyn Carlson Company.
Carolyn Carlson en quelques dates
1965-1971 Soliste dans la compagnie d’Alwin Nikolais
1974-1980 Etoile-Chorégraphe au Ballet de l’Opéra de Paris (GRTOP)
1980-1984 Directrice artistique du Teatrodanza La Fenice, Venise
1985-1991 Résidence au Théâtre de la Ville, Paris
1991-1992 Résidence au Finnish National Ballet et au Helsinki City Theater Dance
1994-1995 Directrice artistique du Ballet Cullberg, Stockholm
1999-2002 Directrice artistique de la section danse de la Biennale de Venise
Depuis 1999 Directrice artistique fondatrice de l’Atelier de Paris-Carolyn Carlson
2004-2013 Directrice du Centre Chorégraphique National Roubaix Nord-Pas de Calais
Depuis 2014 Directrice artistique de la Carolyn Carlson Company, enrésidence au Théâtre
National de Chaillot, Paris
Double vision – Carolyn Carlson Company
Electronic Shadow
Créé en 2000 par Naziha MESTAOUI,
architecte et Yacine AIT KACI, réalisateur,
Electronic Shadow fonde sa pratique sur
une hybridation totale des disciplines
artistiques entre l’espace et l’image. Ils
proposent des créations innovantes dans
les champs de l’art contemporain, de
l’architecture, du design et de la scène en
déployant
une
technologie
douce,
devenue transparente. L’espace physique ne fait plus qu’un avec l’image sortie de
son cadre traditionnel. L’espace, l’image et le temps fusionnent dans des
environnements interactifs immersifs.
Les créations d’Electronic Shadow ont été exposées un peu partout dans le monde
(MOMA de New-York, Centre Pompidou Paris, Fondation Electra, Musée
contemporain de la photographie à Tokyo, FIAC, Grand Palais à Paris…) et reçu de
nombreuses récompenses internationales, dont le grand prix du Japan Media Art
Festival en 2005. La Fondation Vasarely d’Aix-en-Provence a consacré à Electronic
Shadow sa première grande exposition personnelle dès 2005.
> « Réalités hybrides » Electronic Shadow, éd. iDEALiD, distribué par Archibooks et ParisMusées
Teaser vidéo de Double Vision sur :
https://www.youtube.com/watch?v=_P36MxHWjag
Double vision – Carolyn Carlson Company
revue de presse
Sculpture hiératique ou silhouette en noir et blanc, Carolyn Carlson coupe le souffle dans le
mouvement comme dans l’immobilité, avec cette plongée intense dans la troisième
dimension. La technologie reste invisible pour ne laisser apparaître que la beauté et un
monde sans limite. Un miroir d’aluminium à l’échelle de la scène double encore la vision et
modifie la perception pour laisser au cœur d’un formidable mystère.
Isabelle Danto - LE FIGARO - 03 avril 06
Insatiable, Carolyn Carlson poursuit sa quête chorégraphique. Avec Double Vision, elle
bouscule les codes, installe sa danse dans un autre rapport au temps et à l’espace. (…)
Poème visuel, comme aime à le définir sa chorégraphe, son solo d’aujourd’hui explore de
nouveaux espaces. Ambiances organiques, technologiques, oniriques… (…) Dans ce décor
en évolution, un miroir géant qui renvoie en permanence une image déformée de la réalité,
l’idée d’un monde qui détruit autant qu’il crée : Double Vision.
LA GAZETTE NORD PAS DE CALAIS, le 30 mars 06
Carolyn Carlson crée un nouveau solo. Pour l’amateur de danse, tout est dit. Une référence
majeure de la danse d’aujourd’hui ajoute donc un chapitre à ce livre où elle excelle. Mais
Double Vision est beaucoup plus que cela. Rarement la dame avait à ce point tout remis en
jeu pour emporter la mise. (…) Ce n’est pas rien (…) que cette fusion avec le travail du
collectif Electronic Shadow, que cette remise en cause des fondements mêmes de l’art de la
chorégraphe. Non seulement « La » Carlson a tout changé sans se renier, mais encore, elle
exprime un monde qu’elle n’abordait pas, pour en dire les évidences que nous peinons à
exprimer.
Philippe Verrièle - LE JOURNAL DES SPECTACLES - 04 avril 06
Une confrontation puissante entre danse contemporaine et arts visuels. (…) A la magie
d’une chorégraphie entre apesanteur et frénésie, s’ajoutait une bande-son organique et bien
plus qu’une simple scénographie, une véritable écriture visuelle.
Véronique Lenglet - NORD ECLAIR - 02 avril 06
Elle réapparaît dans un solo de sa composition dont l'écriture une fois encore est
transfigurée par l'étonnante luminosité qui se dégage d'elle. Double Vision est «une ode à
l'imaginaire, une double perception de la réalité, un poème visuel et sonore sur la relativité
de nos perceptions». Le fruit aussi d'une rencontre de la chorégraphe avec l'ensemble
multimédia Electronic Shadow, baigné dans la musique de Nicolas de Zorzi.
Raphaël de Gubernatis – LE NOUVEL OBSERVATEUR – 08 juin 06
Le balancier oscille en permanence entre le réel et l’imaginaire, entre le corps, palpitant,
chaud, vulnérable, et la technologie, froide, inhumaine, inquiétante, mais éclatante de
richesse maîtrisée pour servir le corps. Les deux fusionnent pour rendre la scène vivante. La
scène, le troisième acteur, d’un spectacle d’une inventivité saisissante, d’une beauté
envoûtante, subjugante.
LA NOUVELLE REPUBLIQUE 22 mars 07
Double vision – Carolyn Carlson Company
Carolyn Carlson Company
« La Carolyn Carlson Company se veut une ruche, un espace de créativité et de liberté au
sein duquel s’entrelacent geste et pensée poétique… »
Janvier 2014 : après neuf années passées à la direction du CCN Roubaix Nord Pas-deCalais, Carolyn Carlson installe sa compagnie à Paris, la Carolyn Carlson Company
(CCCy).
Forte d'un répertoire hors norme et accompagnée de danseurs fidèles à la poétique de sa
gestuelle, la chorégraphe poursuit sa démarche créative. Chaque année, la Carolyn
Carlson Company porte au moins deux projets d'envergure, une création ainsi que la
transmission de pièces de répertoire aux plus prestigieux corps de ballets, tout en
continuant à tourner les spectacles de la chorégraphe à travers le monde.
Désormais en résidence au Théâtre National de Chaillot, la Compagnie sillonne les
institutions partenaires du Théâtre, propose des improvisations dansées, transmets ses
savoirs, imagine des moments de rencontre et de partage intenses avec le public, ainsi que
des ateliers de pratiques artistiques...
Contacts
Claire de Zorzi | Directrice des Productions et du Développement / Diffusion
M. +33 (0)6 14 01 43 00 | E. [email protected]
Marie Greulich | Administratrice de tournées
T. +33 (0)3 59 01 46 50 | M. +33 (0)6 20 47 20 41 | E. [email protected]
Siham Lahkim | Coordinatrice
M. +33 (0)7 81 98 97 48 | E. [email protected]
Carolyn Carlson Company
c/o Théâtre National Chaillot
1 place du Trocadéro
75116 Paris
www.carolyn-carlson.com
La Carolyn Carlson Company est subventionnée par le Ministère de la Culture
(DGCA-délégation danse), et reçoit le soutien du Crédit du Nord, dans le cadre de sa
résidence au Théâtre National de Chaillot.
Double vision – Carolyn Carlson Company

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